07/03/2015
A propos du microcrédit...
Le microcrédit de nos jours, tout le monde en a entendu parler ! Je rappelle que c'est Muhammad Yunus qui le premier a lancé cette initiative au Bangladesh avec la Grameen Bank. Ce fut un succès foudroyant et, depuis, de telles formules ont fleuri un peu partout dans le monde.
M .Yunus a reçu en 2006 le prix Nobel de la Paix pour le récompenser de son engagement vis à vis des plus pauvres n'ayant aucun accès aux prêts bancaires.
Le Secours Catholique-Caritas France (www. secours-catholique.org) a pour sa part lancé il y a 10 ans une action nommée « microcrédit personnel » pour le différencier du microcrédit professionnel consenti de nos jours par quelques organismes à des porteurs de projet économique. Cette formule permet d'accorder de petits prêts (entre 300 et 3000 euros en général, voire plus sous conditions) aux personnes en précarité, exclues du système bancaire.
C'est notamment le cas de jeunes, de salariés en contrat à durée déterminée, de personnes âgées à faibles ressources, d'étudiants, de jeunes ménages, de mères isolées, de réfugiés, de chômeurs...Tous se retrouvent en effet exclus du crédit bancaire en raison de leurs revenus trop faibles, d'un travail précaire ou d'une absence de garanties. Elles n'ont de ce fait aucun recours pour financer leurs projets, acheter par exemple un scooter, remplacer un appareil ménager,payer des frais de formation ou de santé.
Ce type de microcrédit permet de donner un coup de pouce ponctuel ou de permettre à des personnes de prendre un nouveau départ. Cette forme de financement est en outre accompagnée par des équipes spécialisées. Celles-ci les épaulent jusqu'à la fin de leur prêt , leur prodiguant conseils et assistance morale. Comme dans un emprunt classique, il y a un engagement de remboursement. Jusque là, cela a toujours bien fonctionné : près de 3000 prêts ont été accordés par le secours Catholique, dont 2000 ont déjà été intégralement remboursés.
Pour les personnes en situation de précarité, qu'elles soient dans notre pays ou à l'international, ce type d'aide procure un grand soulagement et renforce la confiance. Il me semble que cela va dans le sens de la fraternité et comble des vides dans notre société.
Il existe certes à côté de ce genre de prêts sans intérêt des organismes de microcrédit social (crédit municipal, crédit coopératif...cf www.france-microcrédit.org) et une plateforme web de microcrédit solidaire telle Babyloan, qui existe depuis 2008 en France, mais la plupart sont tournées vers les micro-entreprises.
Bref, M. Yunus a ouvert la voie à une foule d'autres initiatives et il me semble que nous devrions lui en être reconnaissants. Cela montre bien, quoi qu'il en soit, qu'avec quelques idées généreuses et simples, il est possible de sortir de bien des difficultés et d'ouvrir nos cœurs à des questions prioritaires et humaines comme la faim dans le monde, la pollution de la planète ou tant d'autres.
Peut-être suffit- il d'y croire et d'essayer avec notre bonne volonté...
Lyliane (5 /3/2015)
09:14 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE | Tags : microcrédit personnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/02/2015
La mélatonine: un complément alimentaire en question actuellement ...
Le Journal « Alternative bien-être », dont on peut consulter le dernier numéro sur Internet www.santenatureinnovation.com, m’a permis d’être informée par la plume de Julien Venesson rédacteur en chef du journal, de la polémique actuelle autour de la mélatonine et de ses apparents effets secondaires, qui la feraient écarter de la vente dans l’hexagone au-delà d’une concentration supérieure à 2 mg. Le Laboratoire Arkopharma et d’autres auraient porté cette affaire devant le Conseil d’État, mais ils auraient été déboutés en mars 2014, alors qu’à l’origine le refus de cette hormone aurait été décidé par un homme politique.
Pourtant, l’A.N.S.M (agence chargée de la sécurité du médicament) contactée par le journal n’aurait pas été capable de prouver par des études scientifiques les « graves effets secondaires » de la mélatonine empêchant sa diffusion en France. Dans tous les autres pays du monde, néanmoins, cette hormone est en vente libre depuis 10 ans dont aux États-Unis. Mieux : elle est reconnue bénéfique en cas de « jet lag », de troubles du sommeil et comme antidouleur puissant dans de nombreuses maladies (ablation de la prostate, hystérectomie, endométriose, fibromyalgie, cataracte, douleurs des mâchoires ou de la chimiothérapie…) selon les chercheurs réputés que sont les Pr Huang (Chine) et Ying (Canada).
Personnellement, je trouve très curieuses ces allégations qui empêchent les français d’atténuer leurs douleurs post opératoires ou autres avec des doses supérieures à 2 mg dans notre pays. Or, selon des chercheurs allemands, en cas de douleurs post opératoires ou pour tout traitement nécessitant des opiacés comme la morphine, 3 à 5 mg de mélatonine au moins agiraient comme neuromodulateurs au niveau de la moelle épinière. Prise avec la morphine, elle renforcerait son action tout en diminuant ses effets secondaires.
Certes, il est possible de commander des doses de 10 à 20 mg sur Internet sur des sites étrangers (notamment américains). Néanmoins il est permis de s’interroger sur les raisons réelles de cette mise à l’écart de ce complément alimentaire, que les agences européennes et américaines recommandent à des doses modérées (moins de 160gr par jour).
Nous vivons dans un pays de droit - ou du moins nous l’espérons encore - ce qui nous pousse à vouloir demander des comptes à notre Agence de sécurité du médicament. De nombreux scandales en effet nous ont appris qu’elle est loin d’être infaillible (hormone de croissance, Médiator…) et que parfois des conflits d’intérêt sont susceptibles de l’induire en erreur.
Alors, en tant que citoyens français, pourquoi ne pas saisir cet organisme et lui demander des justifications scientifiques et davantage de transparence à propos des effets réels de la mélatonine? Car, devant le silence de l’A.N.S.M, il est permis d’imaginer que consommer des antidouleurs classiques serait plus lucratif pour notre système de soin!
Où serait alors l’intérêt des malades?
Lyliane
04:27 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : mélatonine, soins antidouleurs, douleurs postopératoires, polémique, agence de sécurité du médicament | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/02/2015
Engagement concret pour favoriser l'égalité des chances.
Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.
Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT).
Dans le contexte économique et social difficile actuellement en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».
Reste à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre bac et dans nos universités…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.
Lyliane
07:48 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS ! | Tags : quartiers, jeunes diplômés, engagement militant, parrainage | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/02/2015
Rééquilibrer nos états d'âme grâce aux élixirs floraux.
A force d’observations et d’expérimentations, le Docteur Edward Bach, médecin homéopathe anglais né en 1886 et mort en 1936, féru de phytothérapie, mit au point une sorte de compromis entre ces deux médecines, qu’il exposa dans un ouvrage paru au Courrier du livre sous le titre : « La guérison par les fleurs ».
Le docteur Bach avait en effet remarqué l’incidence des humeurs négatives sur l’état de santé de ses patients : peur, jalousie, doute, agitation, découragement, phobie... C’est ainsi qu’il définit 38 états d’âme négatifs susceptibles d’engendrer certains dysfonctionnements physiques à la longue. Il s’intéressa à l’analogie entre les fleurs, les bourgeons d’arbres et la psychologie de l’être humain. Par exemple le mélèze (Larch) avec ses branches souples qui pendent vers le sol, qui pousse en altitude, lui fit penser au découragement, au sentiment hésitant et passif, à l’isolement que ressentent certaines personnes qui admirent les autres et ne trouvent nulle lumière en eux.
Il commença donc à ramasser à la main des fleurs, des bourgeons de plantes et d’arbres de sa région, à les déposer dans un récipient empli d’eau de source et à les exposer plusieurs heures au soleil. Cela donna en quelque sorte une « infusion solaire de fleurs ». Cet élixir sera conservé avec un peu d’alcool et plus tard avec du vinaigre de cidre dans des flacons opaques à l’abri de la lumière. De cette teinture mère ensuite des dilutions pouvaient être effectuées. De nos jours, des complexes associant plusieurs élixirs existent tout prêts. Il y a quelques années, des laboratoires comme celui de Deva ont agrandi la gamme en travaillant sur le support le l’intuition. (www.deva-lesemotions.com). En ramassant des fleurs en France, ils ont fabriqué par exemple de l’élixir de gueule de loup, de souci, de chèvrefeuille...
L’action de ces élixirs de Bach, que l’on trouve aujourd’hui en pharmacies ou en magasins diététiques, est douce et progressive. Ces remèdes sont réputés convenir aussi bien aux adultes qu’aux enfants ou aux animaux. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins deux mois. Ces élixirs sont compatibles avec d’autres traitements médicaux car leur action est surtout psychique. De plus, ils sont économiques car on ne prend que quelques gouttes à la fois sous la langue.
En remède d’urgence, face à un traumatisme violent ou imprévu, il existe par exemple le « rescue remedy » qui associe 5 fleurs. Beaucoup de personnes le gardent dans leur sac à main - tout comme les granules d’arnica - pour faire face à des difficultés ou des chocs imprévus.
Personnellement, j’ai eu recours pendant de longs mois aux élixirs de Bach à la suite d’une séparation douloureuse. J’ai même essayé d’en fabriquer moi-même avec des fleurs de mon jardin. Ce sont vraiment des expériences étonnantes ! Je trouve que cela nous oblige à faire plus attention à la nature et à nous même, à nos états d’âme notamment. De nombreux sites Internet peuvent être consultés: www.conseilfleursdebach.fr, www.biolike.com ou www.bachcentre.com par exemple.
Actuellement, en France où la plupart des gens ont tendance à dramatiser, à voir tout en noir, à oublier tout ce qui va bien, un complexe associant aspen (peuplier tremble), elm (orme champêtre) gentian, willow (saule blanc) et sweet chestnut (châtaignier) par exemple - ou au moins un ou deux élixirs de cette série - pourrait les aider à retrouver confiance en la vie et positivité. Car ces élixirs ont une force vibratoire et magnétique hors du commun. Cela vaut peut-être la peine d’essayer !
Lyliane
06:41 Publié dans DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : positivité, confiance, élixirs floraux, remède d'urgence, intuition, infusion solaire de fleurs, docteur bach, mélèze, analogie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/02/2015
Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?
C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…
Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres et le tour était joué !
Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.
Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…
Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?
En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.
Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.
J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/
Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?
Lyliane
07:03 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : détergents, produits ménagers, savon liquide, savon noir, produits naturels, allergies | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/02/2015
Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!
Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.
Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…
Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.
Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…
Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.
Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour « méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.
Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!
Lyliane
04:30 Publié dans AAA - QUI SOMMES NOUS ?, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : mer propre, citoyenneté, engagement, pollution, sacs plastiques, biodiversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/02/2015
Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.
A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.
En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.
Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.
Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.
Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.
Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.
Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…
Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.
En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.
Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann (« Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :
Lyliane
10:45 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : libération du stress chez l'enfant, souffrance du passé, hyperactivité, stress, troubles du comportement, phobie scolaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/02/2015
Mise à l'abri chez de simples particuliers
En cette période hivernale, où règne en France un froid rigoureux, il nous est très difficile d’imaginer des familles sans abri, des SDF, des mineurs même, ne pouvant se loger dormant roulés en boule sous un porche ou cachant leur misère sous un pont. C’est sans doute ce qui a motivé l’initiative du 115 du particulier à Paris et en Province.
Partant du principe qu’il ne faut pas attendre de l’Etat, ni des associations caritatives un remède rapide à ce mal, est née cette initiative qui se définit comme une plateforme d’aide aux sans abri et aux plus démunis. Car l’idée est que chacun se sente partie prenante de cette question sociale.
Qui ne peut en effet proposer d’offrir sous son toit un coin de canapé, une douche et (ou) un repas chaud à une personne sans abri pour une ou plusieurs nuits ? Cela peut aider quelqu’un à ne pas perdre pied, à se sentir malgré tout encore relié à notre société, à ne pas sombrer dans l’alcoolisme ou la délinquance. Car, par exemple, comment chercher du travail lorsqu’on ne peut se laver, se raser, nettoyer ses vêtements ?
Afin de lever des peurs bien compréhensibles de la part de bonnes volontés éventuelles, le site " le 115-du-particulier.fr " explique ce qu’est une convention d’hébergement, une maraude citoyenne, propose de télécharger un guide pratique d’accueil d’un sans-abri…Une plateforme listant des offres et des demandes d’accueil existe également sur le site.
Désormais, on ne pourra plus dire que les Français sont indifférents et égoïstes ! Non seulement certains d’entre eux montrent leur générosité, leur solidarité, mais, en créant des systèmes inédits comme celui-ci, ils sont susceptibles de faire école et de toucher le cœur de bon nombre de leurs frères humains. Personnellement, cela me donne espoir et me touche infiniment.
Lyliane
06:17 Publié dans CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT | Tags : hébergement d'urgence, accueil de sans abri, solidarité, système inédit, jeunes à la rue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/02/2015
Key People essaie de former une nouvelle classe dirigeante en entreprise.
Si l’on veut bien chercher alentour, depuis pas mal d’années l’innovation jaillit dans de nombreux domaines. Les médias (Les Echos, France Inter…) ont fait la promotion de l’activité du Cabinet Key People, fondé par Philippe Le Roux dès 1994. Son idée était de mettre sur pied un club en entreprise pour que les dirigeants concernés puissent prendre du recul et transformer leur organisation sur le plan culturel et humain.
Cette Société Anonyme, basée à Paris 2, a une démarche originale en rupture avec les fonctionnements classiques. Elle s’appuie sur un réseau d’experts de haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Elle se veut un « laboratoire d’idées » employant des thèmes de réflexion qui peuvent faire penser à une démarche de développement personnel.
C’est à la fois un organisme de formation et d’organisation pour les entreprises. Sa spécificité repose sur son accompagnement des dirigeants. Ceux-ci acceptent en effet de partager leurs façons d’agir dans leur entreprise, que ce soit avec leurs collaborateurs ou avec le reste de leur personnel, en acquérant peu à peu une conscience éclairée, c'est à dire un esprit très différent de ce que nous connaissons habituellement.
Il me semble que, pour faire évoluer les rapports humains, pour leur donner un tour plus convivial, plus constructif, en venir à imaginer pouvoir changer, au sein du monde du travail, les modes de fonctionnement des décideurs est un pari intéressant pour l’avenir.
Key People prétend en effet transformer une partie de la classe dirigeante de notre pays et là où on n’entendait parler que de croissance, de rentabilité, ce club en entreprise tente d’y mettre davantage de vraie compréhension, de partage et d’humanisme. Un exemple dont il faut saluer l’esprit totalement novateur !
Lyliane
10:37 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/02/2015
Tous ensemble, nettoyons la planète en un jour!
Connaissez vous ce slogan ? Il émane d’un estonien à la cinquantaine, Rainer Nölvak, entrepreneur de son état, qui en 2008 a lancé une vaste opération citoyenne, afin de débarrasser son pays de ses décharges sauvages. En une journée de nombreux bénévoles ont répondu à son appel : « Lets do it ! » et ils sont venus ramasser 10 000 tonnes de déchets. Là où les pouvoirs publics hésitaient devant le coût de l’entreprise de simples particuliers ont mis leurs énergies en commun.
Depuis le mouvement a fait école et il est devenu international. Il se nomme : World clean up. En 2012, environ 96 pays participaient à l’opération qui consiste à géo localiser les déchets, puis en une seule journée à nettoyer la nature de ses dépôts polluants.
Ce « Clean up Day » comme il s’appelle se déroule à des dates précises selon un calendrier diffusé sur internet et par les réseaux sociaux. Beaucoup de pays ont rejoint le mouvement. En France pour 2014 l’opération s’est passée le 27/9.
On estime que 35 millions de volontaires se sentent de nos jours concernés par ce slogan : « tous ensemble, nettoyons la planète de ses déchets ! » et répondent présents le jour J.
Cet exemple de mobilisation citoyenne montre qu’à tout moment peuvent germer des idées généreuses et utiles au plan mondial. Alors, qu’attendons nous pour répondre à notre tour à cet appel ou ...pour en créer nous-même?
Lyliane
10:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : pollution, déchets, mobilisation citoyenne, nettoyage de la nature | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |
31/01/2015
Un entrepreneur qui ne baisse pas les bras...
Lu dans MAIF Magazine
J’ai appris avec une grande satisfaction qu’en région PACA un groupe nommé La Varappe installé à Aubagne innove dans les domaines du BTP, de l’environnement et de l’énergie en se positionnant comme une entreprise d’insertion. Grâce à des partenariats avec des sociétés locales ou multi nationales, son directeur général, Laurent Laïk, depuis 1994 mise en effet sur un apprentissage de savoir faire et de métiers, afin de remettre en selle des personnes sans diplôme, trop âgées, en déshérence ou ayant été longtemps malades.
En 2013, 69% des personnes accompagnées par son groupe avaient obtenu un contrat ou un CDD d’au moins 6 mois. Ils avaient en effet développé des compétences pour l’entretien d’espaces verts, la gestion des déchets et des recyclages en tous genres, encadrés par des conseillers techniques de qualité.
Par ailleurs, le groupe La Varappe Développement crée des logements sociaux réalisés à partir de conteneurs recyclés. Ces logements d’urgence sont moins coûteux et tout de même assez fonctionnels pour des étudiants ou de jeunes ménages. Des collectivités ou des entreprises s’y intéressent pour en faire des bureaux.
Cette recherche d’insertion dans la vie active de personnes qui en sont exclues tout comme celle de récupération de conteneurs en fin de vie me semble susceptible de faire des émules. L’agglomération d’Aubagne attribue des subventions à ce type d’innovations et la Maïf veut les faire connaître ainsi que les mettre en valeur.
De plus, de tels projets de lutte contre l’exclusion sociale paraissent pour ce groupe économiquement rentables. Sans oublier qu’ils sont humainement très utiles dans notre pays qui souffre d’une hausse continue du chômage.
Tout nouveau modèle de relations économiques et humaines, qu’il s’inspire d’innovations étrangères ou hexagonales, ne serait il pas à encourager, dans la mesure où ses acteurs économiques font œuvre pionnière et forgent d’éventuelles voies d’avenir?
Lyliane
10:03 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, HABITER AUTREMENT, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : conteneurs recyclés, reinsertion, savoir faire, économie solidaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/01/2015
Une façon pionnière de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement en France.
Intérimaires, smicards, personnes au chômage, mères de familles isolées, personnes âgées…, des milliers de gens de nos jours en France ne peuvent pas se loger décemment. En effet, malgré l’APL, crée en 1977, le Plan Grand Froid activé chaque automne, les logements sociaux construits dans les communes, le Parc HLM qui n’arrive pas à absorber la foule des demandes, la question du logement se pose chaque année avec plus d’acuité. Dans ma région par exemple, la Côte d’Azur, les loyers sont très élevés, les garanties demandées par les agences ou les propriétaires bailleurs trop exigeantes, ce qui rejette les personnes à bas revenus à la périphérie de la ville dans des quartiers déshérités ou même dans l’arrière-pays, ce qui nécessite des moyens de transport.
Depuis l’appel de l’Abbé Pierre et la création d’Emmaüs, cette question n’a cessé d’être présente en France. Beaucoup de sans abris vont de foyers d’urgence surpeuplés en bouches de métros, de bidonvilles peu à peu détruits en petits hôtels, où ils ne peuvent cuisiner. Sans oublier les SDF ,dont beaucoup ne vivent pas par choix personnel sur nos trottoirs.
Nous pourrions désespérer de trouver un jour une issue à ce problème. C’est pourquoi, je ne résiste pas à la satisfaction de vous communiquer l’initiative, prise en mai 2014, par la Fondation Abbé Pierre, afin de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement. Constatant que les jeunes, l’été, aiment se rendre à des festivals, qu’ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, la Fondation a équipé un bus et elle va les rencontrer de villes en villes là où ils se retrouvent. Ainsi, grâce à des affiches, à une chanson intitulée « le Chemin de Pierre », à des clips sur You Tube, à des pages Google, à des plaquettes distribuées et à une pétition, cette campagne appelée « ABBE ROAD » a rencontré un franc succès dans notre pays.
J’admire personnellement cette façon moderne d’aborder les jeunes, de les rencontrer sur leur propre terrain. Au lieu de geindre sur l’individualisme de la jeunesse, - qui du reste représente les enfants que nous avons pour la plupart éduqués comme des princes, - n’avons-nous pas plutôt à nous responsabiliser et à rechercher comment susciter leur intérêt, leur solidarité, leur engagement éventuel? Ce sont les acteurs du changement pour demain...
Certes, cela n’exclue pas d’aider les sans abris par nos dons, notre esprit de partage. Néanmoins, afin de préparer un monde plus fraternel, pensons également à informer nos jeunes, d’une façon sympathique et à leur portée. Car j'ai remarqué que bien souvent l'ignorance peut expliquer des attitudes que nous croyons basées sur de l'indifférence. Leurs réactions généreuses pourraient en étonner plus d’un !
Lyliane
06:58 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, QUESTIONNEMENTS | Tags : logement, solidarité, jeunesse, fondation abbé pierre, sans abris, sdf, acteurs du changement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/01/2015
Des reporters qui suscitent des solutions pour "faire bouger la France"
A la suite d’un mail de bienvenue de la part d’un site nommé « Reporters d’Espoir », j’ai eu la curiosité d’aller un peu plus loin pour savoir ce qu’ils représentent vraiment.
Les noms des 9 personnes faisant partie de l’équipe opérationnelle de même que ceux des 6 journalistes de la rédaction m’étaient totalement inconnus. Par contre, mon attention a été accrochée par leur slogan : « pour une info qui donne envie d’agir ». J’ai lu que les membres de cette association travaillent, en France comme en Belgique ou en Grande Bretagne, avec des collaborateurs, des bénévoles et des mécènes.
C’est ainsi qu’ils soutiennent, avec le Conseil économique, social et environnemental, les acteurs de « solutions qui font bouger la France ». Ils cherchent en effet, via le site « francedessolutions.fr », à mobiliser les médias en leur fournissant des programmes d’événements passés sous silence malgré leur intérêt novateur. Leur souhait affiché est « d’entraîner la société française dans une dynamique de solutions ». Une belle alternative au pessimisme ambiant !
J’ai vu les visages d’un maire d’une ville en transition, d’un directeur d’école, d’une agricultrice, d’un directeur de société métallurgique transformée en coopérative, d’une femme bénévole qui cherche à accompagner les chômeurs dans sa région…J’ai pris conscience que tous proposent de ne plus subir mais d’agir dans une dynamique nouvelle.
Des personnalités connues comme J. Séguéla, M. Ricard, M. Fontenoy, P. Starck, T. Marx, X. Fontanet et d’autres apportent leur soutien à ce mouvement. Sur les réseaux sociaux, du côté des anonymes, plus de 5000 personnes auraient déclaré apprécier les nouvelles que le site de Reporters d’Espoir diffuse.
Ainsi, en novembre 2014 par exemple, le site aurait proposé que la ville de Marseille, qui est souvent montrée comme une ville à problèmes, devienne la « capitale des solutions »… Je ne sais pas toutefois ce qu’il en est advenu !
L’originalité de Reporters d’Espoir me semble être de proposer à des bénévoles d’agir à leurs côtés et de valoriser, ce faisant, leur expérience et leurs compétences. Certaines garanties leur sont néanmoins demandées, notamment d’être relativement disponibles et dans un état d’esprit constructif.
J’ai vu que des stages peuvent être offerts à des étudiants ou du mécénat de compétences à des salariés. Pour tous ceux qui portent de l’intérêt à des enjeux de société dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation et de l’économie …voilà, me semble-t-il, une belle opportunité de mettre leurs idées, leur dynamisme et leur espérance profonde en l’avenir dans une recherche humaine, mutuelle et concrète de solutions alternatives.
Qui pourrait encore, après lecture de tout cela, prétendre que la société française dans son ensemble ne sait que geindre et baisser les bras ?
Lyliane
06:25 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, QUESTIONNEMENTS | Tags : bénévolat, stages pour étudiants, solutions alternatives, france des solutions, mécénat de compétences | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/01/2015
Des femmes engagées au service d'autres femmes en Afrique.
Article inspiré par le magazine Marie Claire de janvier 2015
J'apprends avec grand plaisir que le prix « Women for change », destiné à mettre en valeur et à récompenser des femmes exceptionnelles du continent africain, vient d'être décerné par la Fondation Orange et le Women's Forum, en partenariat avec Marie - Claire.
Un prix de 25 000 euros permettra à chacune des deux lauréates retenues de développer le projet qu'elles avaient proposé. Les autres candidates auront tout de même une somme de 5000 euros pour continuer leur investissement local.
Quelques 35 000 internautes, en effet, avaient voté sur le site de la Fondation Orange pour choisir entre 5 projets à l'automne dernier. Finalement, c'est Mariama Moussa et son ONG du Niger qui ont obtenu le plus de suffrages. Celle - ci lutte contre le mariage précoce des filles (entre 9 et 12 ans) et les unions forcées par les parents, dès que ces enfants ont leurs règles. Mariama s'attache à faire de la prévention auprès des familles d'une région pauvre d'Abala et à inciter les parents à scolariser leurs fillettes.
Le second prix est allé à Nouschka Teixiera de la République Démocratique du Congo pour son aide à des enfants des rues, victimes de violences physiques et sexuelles le plus souvent. Elle s'est donné pour but de soutenir leurs tentatives d'insertion sociale et de leur proposer concrètement soit la scolarisation, soit l'apprentissage d'un métier.
Je réalise à travers cette nouvelle que lorsque quelques personnes de bonne volonté croient qu'il est possible, là où elles vivent, de pouvoir changer une situation, quand elles essaient de mobiliser du monde autour d'un projet positif, le monde extérieur est susceptible de leur répondre et de les soutenir.
Bravo pour ces initiatives locales, qui méritent d'être connues, et qui peuvent donner envie à d'autres personnes de s'investir à leur tour ! Et merci aux généreux donateurs de cette Fondation de soutenir de tels projets d'avenir !
Lyliane
08:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : femmes africaines, scolarisation des filles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/01/2015
Donner au lieu de vendre, prendre au lieu d'acheter...
Ces initiatives que j'ai relevées dans différentes revues partent toutes du même point de vue : il est urgent de changer les rapports humains, complètement influencés par la société de consommation. En effet, nos sociétés occidentales reposent en majeure partie sur des échanges marchands et plus rien n'est gratuit de nos jours, si bien que le don désintéressé est exceptionnel.
J'ai tout d'abord entendu parler de ces gens qui payent un café à celui qui viendra après eux au comptoir. Puis, j'ai appris que circulent des livres gratuitement d'inconnus à inconnus, au détour d'un banc ou d'une terrasse de café. On appelle cela le « book crossing ». En France, il existe même « la confrérie du livre abandonné » !
Et, tout récemment, j'ai pris connaissance dans ma région (à Grasse notamment) de ce qui se nomme une « gratiféria », manifestation qui a lieu de temps à autre, à l'initiative d'une association. En fait, on donne des objets,- vêtements, bijoux, livres, jouets, petit électroménager,- que l'on n'utilise plus mais qui peuvent encore servir.
Il est possible en effet sur place de prendre ce qui nous plaît ou nous fait défaut.
Je me suis intéressée au phénomène, fort différend de tout ce que nous connaissions jusqu'ici. Ni déchetteries, ni vides greniers, ni trocs, ni braderies, ni bourses d'échange, ces espaces qui ne demandent absolument pas de réciprocité, sont nés en Argentine l'année 2010. Un certain Ariel Bosio en aurait eu l'idée.
En France, ces marchés sans aucune circulation d'argent commencent à se répandre depuis 2 ans environ. En Espagne, en Italie, en Belgique, en Suisse, ils fleurissent.
L'origine du mot viendrait de l'espagnol et cela voudrait dire « foire gratuite ». J'aimerais que beaucoup de monde connaisse ce principe, cet événement festif où tout est simple, disponible, convivial et gratuit ...Aucun droit d'entrée, pas d'incitation à la revente et même, de plus en plus, des « dons de compétences », c'est à dire des échanges possibles de biens immatériels (rodage de concerts, divers ateliers gratuits, séances de massage, jeux gratuits, contes en public...)
Généralement en plein air, ces « gratiférias » peuvent investir l'espace public. Dans ce cas, il suffit de demander une autorisation en mairie, de prendre une assurance pour l'occasion et de faire quelques affiches. Le bouche à oreille marche assez bien ! Il est possible également de commencer par tester la formule entre amis, dans un lieu privé, de peur d'être vite débordé par l'affluence.
Quoi qu'il en soit, je trouve ces initiatives très réconfortantes ! Elles donnent envie d'y participer, voire d'innover en trouvant d'autres pistes à son tour. Peut-être arriverons nous ainsi peu à peu à nous dégager de l'emprise du « dieu argent » qui longtemps a régné en maître dans nos sociétés occidentales.
Toutefois, tous ceux qui ont connu la vie d'autrefois savent bien que, dans les villages notamment, l'aide à autrui sans attente de retour et la solidarité étaient des valeurs solides et plutôt courantes. Mais ces valeurs sont à redécouvrir...
Alors, laissons parler notre cœur, vidons nos placards, nos caves et nos greniers!Débarrassons nous du superflu, des nombreuses possessions qui nous encombrent ! Cela rejoint un peu la fameuse « sobriété heureuse » dont parle Pierre Rabhi. Et n'hésitons pas, à notre tour, à faire circuler l'information qu'il peut exister de nos jours d'autres rapports humains que des relations comportant des flux financiers. Le plaisir d'offrir est en effet très gratifiant et nous pourrons ainsi apprendre à communiquer à d'autres niveaux, à réellement partager.
Lyliane
03:26 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Tags : gratiféria, donner, désintéressement, bookcrossing, partager | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/01/2015
Pouvons nous réduire les impacts des technologies d'information sur l'environnement?
Chaque jour, nous utilisons pour notre travail ou chez nous courriels, réseaux sociaux, recherches sur internet, achats en ligne, suivi de nos comptes, vidéos...C'est une manière d'échanger, de nous informer, de faire des opérations sans nous déplacer. Et généralement cela va assez vite! Le télétravail parfois rend de grands services aux employés comme aux patrons. Quant à l'enseignement, il s'appuie de plus en plus sur les nouvelles technologies, ce qui rend les cours vivants et interactifs.
Loin de moi l'idée de remettre en question tout cela! Toutefois, il me semble que nous devrions en même temps être conscients des impacts environnementaux que ces technologies génèrent. Bien peu de monde semble s'en préoccuper, mis à part l'ADEME http://www.ademe.fr/ (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et quelques associations à buts écologiques. Et moi même, pour écrire sur ce blog, j'utilise l'informatique!
La consommation électrique tout d'abord, surtout lorsqu'on laisse son matériel allumé toute la journée et même la nuit. Il a été relevé que, depuis une dizaine d'années, la consommation électrique augmente de 10% par an environ avec les connexions multiples dans chaque famille. Qui est au courant du fait par exemple qu'un ordinateur portable consomme environ 50% de moins d'énergie qu'un ordinateur fixe?
La consommation de papier ensuite car combien d'employés, de particuliers, impriment systématiquement les mails qu'ils reçoivent. Mais parfois une lecture à l'écran pourrait suffire. L'impression systématique en noir et blanc et recto verso pourrait faire économiser du papier, de l'encre et ce serait déjà une économie individuelle...
Qui a conscience qu'un courriel avec beaucoup de pièces jointes, un nombre important de destinataires fait augmenter les émissions de CO2 dans l'atmosphère? Et que faisons nous de notre matériel devenu obsolète? Il y aurait peut-être moyen d'aller dans un "repair café" pour regarder comment l'optimiser ou pour en faire don à un bricoleur, au lieu de le déposer sur le trottoir! Il est vrai que les déchetteries de plus en plus prennent des mesures de recyclage. En effet, les composants électroniques stockés n'importe où sont dangereux et des métaux assez rares peuvent être récupérés.
Pour toutes ces raisons, l' ADEME conseille de bien cibler les destinataires de ses envois et d'éviter si possible les messages groupés. Cet organisme nous conseille de comprimer la taille des documents envoyés et d'adresser des documents en pdf de préférence. En gardant en mémoire des favoris, on diminue par exemple le temps de recherche sur les moteurs traditionnels.
Aussi, je vais désormais penser à éteindre ma connexion internet pendant la nuit car, même éteint, l'ordinateur consomme de l'énergie. Je vais pareillement essayer de régler mon imprimante en qualité "brouillon " et "recto verso". Je compte également faire un tri dans mes courriels, vider régulièrement ma corbeille, afin notamment de libérer le serveur que j'utilise de toute une masse de messages inutiles ou dépassés. Ce sont certes de petits gestes, qui pourraient paraître dérisoires, mais si nous sommes nombreux à les entreprendre, - et certains sans doute le font déjà - le résultat pourrait en être démultiplié!
Il me semble qu'ainsi nous pourrions montrer que nous sommes à même de nous responsabiliser par rapport à notre impact sur l'environnement. Souvent, n'avons nous pas plutôt tendance à mettre en cause le monde extérieur, la politique, les fournisseurs d'énergie?
Gérer ses propres déchets, sa propre consommation d'électricité, de papier, son empreinte écologique réelle semble naturellement une goutte d'eau dans l'océan du monde, un monde qui peu à peu néanmoins réalise que chaque geste individuel à une répercussion sur l'ensemble. Participer à l'évolution de la conscience humaine, éduquer nos enfants dans ce sens, ne serait-ce pas un beau projet pour ce 21 ème siècle plein de violences mais aussi de promesses de solidarité et de partage des responsabilités?
Lyliane
09:46 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : économie d'énergie, impact sur l'environnement, éteindre l'ordinateur, recyclage, réparation, meilleure gestion, conscience de son impact | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/01/2015
Qu'est ce que la transition citoyenne?
Le 25/5/2013 eut lieu à Cluny la publication d’une Déclaration Commune de 16 mouvements ou structures associatives réunies en « Collectif pour une Transition Citoyenne ». Y participaient notamment : Les Colibris, le mouvement des Amap, la Nef, Terre de Liens, Enercoop, Artisans du Monde, le Réseau Cocagne, Attac, les Biocoop...
Plus d’un an après cette déclaration, il m’apparaît utile de faire le point et de voir sur le terrain ce qu’il est advenu de ce texte fondateur, que chacun peut retrouver sur Facebook ou sur le site « transitioncitoyenne.org ».
Cette initiative, qui visait à un changement en profondeur de la société dans laquelle nous vivons, avait pour motivation de faire face positivement à une crise économique, écologique, sociale, morale et financière notamment…
Les signataires, qui tous construisent déjà des alternatives au modèle actuel, ont eu l’idée de mettre en commun leurs forces, de coopérer et de faire connaître leurs projets. Ils envisagent particulièrement de construire une énergie circulaire, de participer à la régénération des écosystèmes, d’engager une transition énergétique, de développer une agriculture favorisant la souveraineté alimentaire et de susciter des démarches éducatives.
Depuis, des collectifs locaux ont été crées dans les régions françaises, afin de soutenir la dynamique et de programmer des événements. Chaque année, en effet, des « Journées de la Transition » vont avoir lieu au mois de septembre. Celles de 2014 ont été relayées dans 95 départements le 26 septembre et elles ont rassemblé plus de 20 000 citoyens.
Pour l’année 2015, la création d’une boîte à outils et la préparation d’autres événements sont prévus, notamment dans la perspective de « Paris Climat 2015 ».
Dans la région de Nice où je réside, ont eu lieu, dans un café alternatif nommé « Le Court Circuit », des ateliers-débats, des projections et des rencontres à l’initiative de l’organisme Artisans du Monde.
Soyons donc, si nous adhérons à ces idées, « ce changement que nous voulons pour le monde » comme le préconise le Collectif pour une Transition Citoyenne et prenons en main notre avenir dès maintenant !
Lyliane
11:43 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : transition citoyenne, journées de la transition, économie circulaire, initiatives positives, coopération | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/12/2014
Qu'est ce qu'un dentiste holistique?
Article inspiré par une interview dans la revue Principes de Santé de septembre 2012.
Savez vous ce qu’est un dentiste holistique ?
Moi, je ne le savais pas jusqu’ici et personnellement je le regrette. Car il me semble que j’aurais en bouche aujourd’hui beaucoup moins de métaux lourds et que j’aurais pu faire des parallèles entre ma mauvaise dentition, mon état de santé général et surtout l’image dévalorisée que j’ai longtemps eue de moi-même…
Dans la revue consultée, j’ai découvert le parcours atypique d’un dentiste holistique français, installé à la campagne, qui, après ses études médicales classiques, a choisi de se former dans d’autres disciplines (acupuncture, sophrologie, hypnose, homéopathie). Il est également membre d’un groupe de recherche parisien et il se dit proche de l’anthroposophie et de la médecine dite intégrative.
J’ai cherché dans l’interview en question dans quelle mesure un dentiste holistique a une pratique différente des autres. Il affirmait avoir une approche globale de ses patients, ce qui lui fait les garder beaucoup plus longtemps en consultation, afin de pouvoir, par ses questions et l’examen bucco-dentaire, reconstituer leur histoire individuelle de santé. Il disait même s’appuyer sur l’énergétique dentaire, effectuer des bilans personnalisés, proposer de la prévention, un suivi large et des traitements ciblés…
J’ai été particulièrement intéressée par le fait que, selon lui, notre histoire dentaire( chute des dents de lait, caries, extractions, dents de sagesse…) retrace dans ses grandes lignes notre évolution personnelle. En allant au-delà de notre seule bouche, un tel dentiste me paraît considérer ses patients comme des êtres « entiers », qui peuvent s’impliquer dans les traitements proposés. Il n’était pas question de coût, ni de remboursement par les mutuelles dans l’article. Cela resterait tout de même un point important à éclaircir…
Néanmoins, tout cela m’a convaincue qu’à notre époque, où nous pouvons sur Internet en un clic choisir notre praticien, interroger le site de l’association holodent.fr avant de consulter un dentiste me paraît souhaitable. C’est quoi qu’il en soit ce que je me propose de faire à l’avenir! Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Lyliane
12:40 Publié dans DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : dentiste holistique, approche globale, medecine intégrative, métaux lourds, dentition, énergétique dentaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/12/2014
Où l'on reparle des bienfaits de l'argent colloïdal...
Article inspiré par la revue Pratiques de Santé de décembre 2011
A quoi peut bien servir l’argent colloïdal ?
On ne sait trop pourquoi l’usage médicinal de l’argent colloïdal est tombé dans l’oubli. Sans doute depuis l’invention des antibiotiques… Pourtant dès le 5ème siècle avant JC, du temps d’Hippocrate, il avait la réputation d’être un excellent désinfectant et un bon cicatrisant pour les plaies. Certains comme Paracelse l’utilisaient même en cataplasme ! Au 19ème siècle, on le nommait « sel d’argent ». De nombreuses préparations l’utilisaient et il était populaire.
Par ailleurs, en cas de nécessité d’avoir à consommer une eau saumâtre, l’argent colloïdal se montrait très efficace. Des récits de chercheurs d’or au Far West en témoignent encore ! Des bactéries assez redoutables, telles le staphylocoque doré, les salmonelles, les streptocoques, les amibes … sont de nos jours toujours stoppées net dans leur prolifération grâce à ce produit. Les scientifiques ont montré que c’est à une concentration de 1ml par litre que les sels d’argent sont les plus efficaces. Ces sels dissous dans l’eau donnent un liquide parfaitement incolore.
Personnellement, je l’ai découvert grâce à un homéopathe, qui en disait grand bien. Je dois néanmoins le commander sur Internet, car peu de pharmacie en détiennent. Je l’ai utilisé en usage externe pour une gingivite, puis pour soigner une conjonctivite et même pour un rhume tenace et irritant. Ma belle fille s’en sert également pour désinfecter les bobos de son fils. Je n’ai pas d’expérience pour un usage interne, qu’il me semble préférable de conditionner à une prescription médicale.
Bien que ce soit assez incompréhensible à mes yeux, ce produit qui a pourtant fait ses preuves, tout comme le chlorure de magnésium, est presque totalement inconnu du grand public. Toutefois, ne serait-ce qu’en raison de son coût modéré et des maladies nosocomiales qui prolifèrent, nous ne devrions surtout pas, selon moi, en abandonner l’usage.
Lyliane
18:14 Publié dans DES SOLUTIONS !, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : argent colloïdal, sels d'argent, désinfectant, cicatrisant, anti bactérien | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/12/2014
Comment aider à la pollinisation?
Comment pourrions-nous favoriser la pollinisation ?
Nous entendons souvent dire qu’actuellement les frelons asiatiques mettent à mal les colonies d’abeilles qu’elles soient en essaims sauvages ou regroupées dans des ruches. Certes, cela n’arrange pas la situation déjà fragile de ces espèces irremplaçables dans notre agriculture ! En effet, sans elles pas de pollinisation des fleurs et sans pollinisation, pas de fruits, ni de légumes.
En Chine, déjà, beaucoup d’arbres sont pollinisés entièrement par l’homme dans des zones où la pollution a fait disparaître ces infatigables butineuses. Mais les résultats ne sont absolument pas comparables…En France, où nous avions la chance de compter près de 1000 variétés d’abeilles, des municipalités, des citoyens commencent à s’en préoccuper, à favoriser ou à demander des zones naturelles protégées, l’aménagement d’espaces verts où aucun traitement chimique n’est admis.
Car il faut bien réaliser que, depuis 2006 environ, les abeilles sont décimées par centaines de milliers… En sont responsables : des parasites, l’usage des pesticides, la destruction de leur habitat et la perte de la biodiversité.
Que pourrions nous faire d’autre que regretter un passé où les abeilles étaient encore très nombreuses, peuplaient prairies et jardins ou que nous lamenter sur les méfaits d’une agriculture ou d’un élevage à visée productiviste?
Je crois pour ma part que chacun de nous peut apporter sa pierre et aider à juguler le déclin de ces espèces menacées. Tout d’abord en s’interdisant d’acheter tout insecticide et désherbant en jardinerie, en privilégiant à la place des purins, des éléments naturels comme du savon noir, de la glu, des oligoéléments… Et cela est valable pour les légumes comme pour les arbres, les fleurs et les plantes vertes.
Il est également possible de semer dans nos jardinières ou de planter dans notre jardin des aromatiques ou des plantes d’agrément, riches en nectar susceptible de nourrir ces insectes. Par exemple en choisissant de la sauge, du thym, de l’aneth, de la coriandre ou des giroflées, des lavandes, des capucines, des soucis, des marguerites, de la corbeille d’argent et du chèvrefeuille…
Bourdons, abeilles, papillons même, vont venir butiner pour notre plus grand plaisir. Nous rendrons par la même occasion un grand service à la biodiversité ! Nos descendants méritent en effet de connaître une nature généreuse, bruissante de couleurs et d’odeurs grâce à ce petit monde d’oiseaux et d’insectes qui la peuplent naturellement.
Lyliane
Pour défendre les abeilles il existe un site d'action qui s'appelle: www.pollinis.org
et il y a un lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.
14:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : pollinisation, abeilles, bourdons, aromatiques, jardinières, insecticide, pesticides, jardins, pollution | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |
23/12/2014
Réparer au lieu de jeter, pourquoi pas?
CREER UN REPAIR CAFE DANS SA COMMUNE, POURQUOI PAS?
Sous le mot d’ordre : « Ne jetez plus, réparez » ! certains citoyens se rassemblent et créent partout dans le monde des « Repair café ». Leur philosophie est une invitation à ce dont parle Pierre Rabhi sous les termes de « sobriété heureuse ». Des passionnés de bricolage par exemple remettent en état bénévolement des objets ne fonctionnant plus, apportés par des personnes n’aimant pas le gaspillage actuel qui consiste à jeter et racheter plutôt que réparer.
Il s’agit de matériel informatique, de fers à repasser, de machines à café, de grille pain, de jouets comme de bicyclettes. Parfois un simple nettoyage suffit, Souvent il est nécessaire de démonter et de remplacer les pièces défectueuses. Une cagnotte en libre participation est là pour compenser les frais. Il ne s’agit pas d’un service après-vente, puisque les citoyens assistent à l’opération de démontage et de réparation, posant des questions et recevant des conseils.
Cette idée de réparer au lieu de jeter semble avoir germé dans le cerveau d’une militante écologiste néerlandaise l’année 2009. Ainsi serait né le premier « repair café » à Amsterdam.
Il en existerait actuellement de par le monde plus de 400 depuis cette date. En France, le premier lieu de réparation gratuite daterait seulement de 2013. Cet essor s’inscrit dans le mouvement de transition citoyenne, car son objectif est de réduire les déchets et de sensibiliser le public aux questions d’environnement, de gaspillage…
En effet, en modifiant notre regard sur nos objets du quotidien, en luttant contre ce qui est nommé « l’obsolescence programmée de nos appareils », nous agissons en faveur d’une consommation plus responsable.
Pour certains bénévoles, c’est un véritable loisir de mettre au service leurs propres talents. Cela valorise par la même occasion le travail manuel qui souffre dans nos pays d’un regard négatif. Tous apprennent à se rencontrer, à échanger leurs savoirs.
Il est probable que nos industriels continueront encore à créer des objets fragiles et jetables.Leur but est en effet de favoriser la consommation de biens à courte durée de vie. Néanmoins, que ce soit sous forme associative ou pas, ces « repair café » commencent à prendre de l’ampleur, à faire tache d’huile. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller voir leur site http://www.repaircafe.org
Nos élus locaux vont peut-être commencer à s’y intéresser, à offrir des locaux, car la gestion des déchets est de leur responsabilité. Nous pouvons le leur suggérer au besoin ! Car tous nous savons que l’épuisement des ressources planétaires nous guette.
Ce modèle alternatif permet non seulement à chacun de réaliser des économies substantielles, mais aussi de gagner concrètement en autonomie, de se rencontrer autour d’un projet utile quel que soit l’âge ou le milieu social des intervenants. Pour certains retraités, c’est une véritable bouffée d’oxygène !
A Valbonne et à Antibes, c'est-à-dire dans ma région, existent des « repair café » qui fonctionnent à merveille ! Personnellement, j’ai beaucoup de plaisir à leur donner parfois du matériel informatique, car je suis persuadée qu’ils savent en faire un bon usage. Ne serait-ce pas ainsi que peu à peu nous arriverons à nous dégager de l’emprise de la société de consommation et à dépasser cette crise qui touche aussi bien notre moral que nos finances?
Lyliane
06:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : obsolescence programmée, crise, réparation, bénévolat, gaspillage, travail manuel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/12/2014
Etre positif, à quoi est-ce bien utile?
SOYONS POSITIFS POUR FAIRE FACE A LA CRISE ...
PAS SEULEMENT, CAR C’EST BON POUR LA SANTE EGALEMENT!
Prendre la vie du bon côté, être positif nous incite non seulement à voir « la vie en rose », mais surtout à donner du sens à ce que nous vivons, à nous faire du bien physiquement et moralement et à porter un regard ouvert sur le monde.
Certes, l’écoute des médias, la lecture des journaux ne nous amène pas à ignorer les faits divers plus ou moins sanglants, les mauvais côtés de la vie en société. Leur miroir déformant grossit en effet tous les évènements marquants, qu’il s’agisse de la hausse du chômage, de la chute des cours boursiers, de la fermeture d'usines, de prises d’otages, de tsunamis ou de guerres en tous genres…
Les scènes l’entraide, les actes d’altruisme ne sont que rarement mis en valeur, alors qu’ils pourraient contrebalancer toutes les nouvelles inquiétantes. Il y a en effet sur notre terre des personnes de bonne volonté, positives, qui font avancer l’humanité vers plus de conscience. A nous de leur accorder la place qu’elles méritent, même si nous savons que le bien ne fait que rarement du bruit !
Mais, individuellement au moins, faire face aux coups durs, croire en l’humain, garder confiance en sa capacité à dénouer les épreuves ne peut que nous aider. Il est prouvé en effet par des études scientifiques que, sur le plan médical, le système immunitaire des individus ayant une psychologie positive est plus développé que celui de ceux qui cultivent consciemment ou pas stress et émotions négatives.
De même, des travaux menés depuis 1950 environ en psychologie montrent pourquoi il est préférable de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Dans les hôpitaux, les bienfaits de la présence de clowns auprès des enfants malades n’ont plus besoin d’être démontrés. Exaucer les souhaits des enfants en fin de vie, comme le réalise l'association "Les petits princes", leur permet parfois des rémissions spectaculaires. Tout cela est connu, est devenu une réalité.
Personnellement, en attendant plusieurs jours durant, alitée avant une grave opération des ovaires, j’ai apprécié de rire à gorge déployée aux blagues de Coluche, dont je m’étais procuré un ouvrage désopilant. Depuis, il a servi à d'autres personnes à des moments clés!
Alors, qu’attendons nous pour libérer des endorphines en faisant de l’humour, en riant de ce qui nous arrive, quand bien même ce serait de nos erreurs? Sortons du sérieux, des habitudes chaque fois que c’est possible car rire active les neurotransmetteurs du bien-être. Laissons rayonner autour de nous la joie d’être bien vivants! Et qui sait : la planète entière pourrait peut-être aussi en bénéficier, puisque nous sommes tous reliés !
Lyliane (22/12/2014)
15:15 Publié dans DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : positivité, vie en rose, verre à moitié plein, rôle des médias, endorphines, rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/12/2014
Vers un nouvel usage de notre argent?
Comment est utilisé notre argent ?
Un nombre croissant de citoyens prend aujourd’hui conscience que l’argent, l’épargne déposés dans un établissement bancaire peuvent servir de levier pour des investissements éthiques, pour soutenir des projets d’intérêt général. Jusque là, beaucoup faisaient aveuglément confiance à leurs banques, qui fonctionnaient de façon relativement opaque. Les actionnaires de la banque, c'est-à-dire eux finalement, ne se déplaçaient même pas pour les Assemblées Générales.
Toutefois, des placements hasardeux voire très nocifs partout dans le monde et bien sûr aussi en France, (financement de mines antipersonnelles, de ventes d’armes, de spéculations boursières…) leur ont ouvert les yeux. Ils ont réalisé qu’ils ont le droit de savoir à quoi va servir leur argent. Mieux, certains souhaitent orienter leurs dépôts d’argent vers une finance solidaire ou au moins plus transparente…L’argent peu à peu n’est plus une fin en soi, mais devient un moyen. Certes, il est toujours question de faire fructifier ses dépôts, mais il devient également possible de les mettre au service d’activités humaines utiles à la société.
Personnellement, depuis 4 ans, j’ai confié mes économies à la NEF, coopérative financière éthique, crée en 1988, qui soutient des projets respectueux de l’homme et de l’environnement (énergies renouvelable, agriculture bio, logement social, projets innovants culturels ou économiques…). Je sais qu’à ce jour plus de 36 000 sociétaires ont fait comme moi. Depuis mai dernier, la NEF peut même effectuer tous types d’opérations bancaires grâce à l’évolution de la réglementation européenne. Elle n’est plus obligée de s’adosser au Crédit Coopératif comme par le passé, faute de ne pouvoir collecter des fonds autrement que par des comptes à terme.
C’est donc devenu la première banque éthique française. Des « cagnottes solidaires », des « Cigales » ont vu le jour ; des Fondations comme celle de Terre de Liens, qui soutient des projets fonciers et agricoles et s’appuie sur la NEF depuis ses débuts, se développent.
Grâce à des initiatives comme celles-ci, nous pouvons voir qu’une transformation sociale est en cours. Cela me permet d’évoquer « le Collectif pour une Transition Citoyenne », mouvement citoyen pour réinventer d’autres moyens de produire, de nous déplacer, de consommer ou d’habiter. Ce mouvement, né à Cluny il y a plus de 2 ans, est une sorte de plateforme pour de nombreuses associations spécifiques (Miramap, Enercoop, la NEF, Terre de liens …) qui unissent leurs forces de façon solidaire afin de mieux se faire reconnaître auprès des pouvoirs publics.
Un nouvel usage de l’argent paraît donc enclenché. Gageons que ce mouvement va s’amplifier, permettre à tous les citoyens de réaliser leur pouvoir et à nos banques de revoir leurs buts et leur fonctionnement dans u ne direction plus éthique.
Lyliane (17/12/2014)
15:07 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE | Tags : solidarité, finance éthique, transparence des banques, placements vertueux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/12/2014
La vitre solaire est née!
LA VITRE SOLAIRE EST-ELLE BIENTÔT ENVISAGEABLE PARTOUT ?
Grâce à une nouvelle technologie, toute surface en verre pourrait bientôt générer de l’électricité à partir des rayons solaires. En effet, des chercheurs de l’Université du Michigan aux Etats-Unis , dont le manager Richard Lont et son équipe, ont mis au point un panneau photovoltaïque transparent pouvant s’insérer dans une structure. Jusque là les panneaux étaient colorés. Désormais à l’œil nu ces panneaux obtiennent 90% de transparence pour une épaisseur de verre de 0,1 mm.
En France, le directeur technique de la Société SUNPARTNER TECHNOLOGIES, Jean Luc Ledys, a lui aussi relevé le défi. Pour le moment, seules les petites surfaces comme celles des écrans de Smartphones, depuis septembre 2014, peuvent bénéficier d’un support photovoltaïque souple et transparent. Mais nous pouvons imaginer que les chercheurs français vont eux aussi trouver des applications plus larges.
Dans quelques années, grâce à ce type de brevets, une électricité solaire pourrait peu à peu remplacer l’énergie nucléaire. Voilà de quoi réaliser de substantielles économies et surtout envisager de nouvelles ressources énergétiques renouvelables et sans déchets radioactifs…
Lyliane (5/12/2014)
08:28 Publié dans DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : vitre solaire, photovolta^que, energie renouvelable, transparence, rayons solaires, écrans de smartphones | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/12/2014
A quand des gratte ciel en bois?
NOS FUTURS GRATTE CIELS SERONT-ILS EN BOIS ?
A Stockholm en Suède un projet de gratte ciel de 34 étages, nommé Västerbroplan, attend le feu vert des autorités à travers un concours d’architecture pour voir le jour. En effet une association de logements sociaux HSB aimerait célébrer ainsi son centenaire.
Jusqu’ici on n’avait réussi à créer des gratte - ciel en bois que de 14 ou 15 étages. Les techniciens buttent en effet sur une contraint technique à propos des charpentes et des cages d’ascenseur. Aussi le projet suédois est il mixte et associe-t-il judicieusement à côté du bois un peu de béton, et d’acier.
L’intérêt de cette innovation réside dans le fait que le bois permet de réduire l’empreinte carbone dans le secteur du bâtiment car il stocke le gaz carbonique.
De plus sa production libère moins de gaz à effet de serre que le tout béton et acier. Comme quoi il y a un vent nouveau qui souffle également dans le secteur du bâtiment ! A quand des projets plus nombreux et plus écologiques partout dans nos pays développés ?
Lyliane (3/12/2014)
12:28 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : construction, bâtiment, innovation, filière bois, gratte-ciel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/11/2014
Un monde plus solidaire est -il en marche?
LES FRANCAIS ET LA SOLIDARITE ALIMENTAIRE...
UN MONDE PLUS SOLIDAIRE EST-IL EN MARCHE ?
Au moment où presque partout dans le monde les populations se préparent aux fêtes de Noël ou du Nouvel An, il me semble nécessaire de m’interroger sur le niveau actuel de la solidarité alimentaire. La crise économique se faisant sentir dans notre vieille Europe avec beaucoup de force, notamment en raison du chômage ou des risques de chômage, j’ai beaucoup entendu dire autour de moi que chacun avait tendance à se replier sur ses avoirs, sur sa famille, en perdant de vue son environnement. Or qu’en est - il véritablement ? Même si personnellement mon engagement de bénévole me paraît en contradiction flagrante avec cette affirmation véhiculée par certains médias, j’ai cherché des sources d’information plus objectives et susceptibles d’éclairer la question. Car ce ne serait pas la première fois que les notions véhiculées auprès du grand public seraient tronquées, voire fausses !
Je m’appuie donc pour y répondre sur une enquête récente (octobre 2014) effectuée par le sondeur Opinionway pour Upgroupe - SOS fondation Carrefour. Première surprise : 60% des personnes interrogées par cet organisme estiment que la solidarité alimentaire est une nécessité. Et 12% seulement des Français pensent qu’elle ne se justifie pas. Une analyse plus fine nous apprend que 67% des gens de l’hexagone font des dons régulièrement, notamment à la sortie des supermarchés, lors de campagnes nationales ou par des dons en ligne pour les franciliens. Ce qui me frappe aussi est le pourcentage des seniors (80%) qui donnent de leur temps ou de leur argent pour soutenir des démunis. En fait, il ressort de cette enquête que seuls les plus jeunes ou certains hommes ne donneraient jamais. On peut néanmoins se demander si c’est plus par manque de temps, de moyen ou d’intérêt ...
Suite à ce sondage, il apparaît que certains Français suggèrent des solutions pour que tous aient accès à la nourriture. Cela va de la réduction des intermédiaires, qui prennent leur bénéfice au passage, au commerce plus équitable en utilisant davantage la vente directe ou les circuits courts… Enfin, il est surtout proposé que les grandes surfaces ne gaspillent plus autant, fassent don de leurs produits proches de la date de péremption à des organismes caritatifs, des restaurants sociaux ou des épiceries solidaires. Une idée intéressante : le commerçant s’engagerait à donner à un organisme de son choix (Banque alimentaire, Croix-Rouge, Restos du Cœur…) un troisième produit si deux ont été achetés par la même personne !
Au moment où la Banque Alimentaire et les Restaurants du Cœur, crées par Coluche, vont fêter leurs 30 ans d’existence, il ne me semble pas que l’esprit de solidarité s’essouffle dans notre pays. Bénévoles, enseignants, associations, commerçants, municipalités, tous semblent bien au courant de la situation des précaires et capables de gestes de solidarité envers les personnes démunies sur le terrain : maraudes tous les soirs pour nourrir les SDF et leur apporter un peu de réconfort, restaurants sociaux, collectes dans certaines écoles, groupes d’entraide, spectacles, ouvrages dont le bénéfice est reversé à des organismes caritatifs (CCFD, Abbé Pierre, Croix rouge…). Et la fameuse Loi Coluche est toujours en place permettant des réductions d’impôts aux généreux donateurs.
Il ne tient qu’à nous au fond de démystifier les allégations concernant une baisse de la solidarité des Français. Et également de réclamer de nos élus, de nos commerçants, plus de justice sociale, moins de gaspillage, toutes les fois que nous en avons l’occasion. Il reste sans doute beaucoup à inventer encore dans ce domaine... Et ce que nous ferons en France, d'autres pays pourront s'en inspirer!
Au niveau européen existe depuis 1987 un PEAD (programme d’aide aux démunis). Les surplus européens en fait sont donnés depuis cette date à des organismes d’aide à la personne. Faisons pression pour que de puissants lobbys ne récupèrent pas cette manne ! Mieux informés, davantage sensibilisés, nous serons aptes à défendre les valeurs que nous portons. Cela nous incitera à témoigner alentour et à faire en sorte que nos enfants et petits enfants puissent continuer l’œuvre commune en faveur de la nécessaire solidarité humaine, qu’elle soit alimentaire ou même plus large encore.
Lyliane
11:23 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, QUESTIONNEMENTS | Tags : solidarité alimentaire, démunis, organismes caritatifs, bénévolat, pead | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/11/2014
Notre voie d'espérance...
A PROPOS DU LIVRE D'OLIVIER LE NAIRE "NOTRE VOIE D'ESPERANCE"
Je choisis ce titre, hérité de l’ouvrage récent d’Olivier Le Naire, afin de lui rendre hommage, de l’intégrer en quelque sorte à mon expérience vécue.
En 220 pages, en effet, ce journaliste français donne la parole à 10 humanistes connus, pour qu’ils éclairent le tournant que traverse notre époque actuelle. A travers le recul passionnant que savent prendre chacun de ces grands témoins, comme il les nomme,tous différents et pourtant convergents dans leur conclusion, nous réalisons de quel mal souffre notre siècle. Il pourrait être résumé par le terme médical de « dépression ».
Peur de l’avenir, manque de confiance, désenchantement profond, recherche de boucs émissaires ; tout cela pollue nos efforts pour aller de l’avant ! La joie de vivre n’illumine plus les visages, la tentation du repli communautaire grandit, bref, la crise semble régner partout. Une crise économique certes avec désindustrialisation, mondialisation, mais surtout une crise de conscience avec injustices croissantes, exclusion, tentation de flirter avec les extrêmes…N’investissons plus, ne croyons plus en rien, dissimulons nos avoirs dans des paradis fiscaux, sauvons nos privilèges… voilà ce qui s’insinue peu à peu en nos esprits.
C’est le Pape François qui, tout récemment, a tenté d’éveiller nos consciences : allons nous faire de la Méditerranée un immense cimetière par besoin de garder notre niveau de vie, par peur de devoir partager avec des migrants chassés de leur pays par la guerre ou la misère ? Car nos chefs d’états eux semblent trop occupés à garder le pouvoir, nos élus trop préoccupés par leur réélection ! Comme les lobbys, ils ont intérêt à ce que rien ne bouge, à ce que nous cherchions avec nostalgie à retrouver la fameuse « croissance » !
Que signifient encore les mots de solidarité, de partage, d’accueil ? J’ai eu la chance de connaître cela dans ma jeunesse, dans des montagnes savoyardes rudes où chacun savait qu’il avait besoin de l’autre pour subsister. Internet, les liens virtuels ont ils permis d’interconnecter tous les humains ? Pas si sûr ! Dans certains pays en voie de développement la simple survie physique occupe les journées des habitants à 100%.
Pourtant, notre pays, où les enfants vont à l’école jusqu’à 16 ans, ne manque pas d’énergie, de forces vives, d’imagination… Une léthargie collective paraît immobiliser même les plus vaillants d’entre nous, leur dissimuler ce qui bouillonne sous les apparences, une quête de sens, de lucidité, aptes à nous faire changer de repères, accepter l’inévitable changement. Une énergie circulaire est déjà en place, des mouvements participatifs sont à l’œuvre… On sort peu à peu de la société de consommation, qui reposait sur énormément de gâchis.
Alors merci à celles et ceux qui au lieu de baisser les bras, proposent des voies nouvelles et soulignent, là où ils se trouvent, les initiatives positives qui naissent à bas bruit! Soyons à notre tour des « accoucheurs d’espoir » !
Lyliane (27/11/2014)
11:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, LECTURES | Tags : changement, energie circulaire, mouvement participatif, espoir | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/11/2014
Pour limiter la déforestation...
DÉFORESTATION: UNE INITIATIVE INTELLIGENTE !
Dans le Nord du Sénégal, j’apprends que depuis deux ans des agronomes vétérinaires, membres d’une ONG, ont mis au point un projet innovant auprès de familles d’éleveurs de la zone du Ferlo. Dans cet espace aride, sans aucun réseau électrique, les populations jusque là utilisaient plus de 80% de bois et de charbon pour leurs besoins domestiques. Le travail de ramassage du bois, long et fastidieux, était réservé aux femmes. A la longue, il était susceptible de nuire à l’environnement par une déforestation massive.
En leur apprenant à transformer à peu de frais les déjections de leurs troupeaux en biogaz, ces vétérinaires agronomes leur ont permis en même temps, grâce au captage du méthane, de réduire un effet de serre important.
L’installation de bio digesteurs, nécessaires à cette transformation, augmente par la même occasion le bien-être de ces familles, qui passent moins de temps à chercher et transporter du bois et peuvent désormais utiliser des lampes à gaz.
Ce bénéfice environnemental et familial s’accompagne d’autres avantages, puisque l’activité agricole en profite également. En effet, le résidu de la fermentation des déjections se révèle être un excellent fertilisant des sols.
Il s’agit, en fait, au Sénégal d’une initiative modeste mais qui pourrait être étendue à d’autres régions d’Afrique, à d’autres pays en voie de développement comme le Brésil, le Vietnam etc… Les retombées de ce genre d’initiatives peuvent être très rapides et dynamiser toute l’économie d’un pays, sans nuire à l’environnement mondial. Alors, qu’attendons nous pour soutenir de telles actions, pour demander à nos dirigeants, à nos ONG que de tels projets germent un peu partout de par le monde?
Lyliane (16/11/2014)
08:40 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : biogaz, élevage, méthane, deforestation, senegal, sols, gaz à effet de serre, déjections, projet innovant | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Education
A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE "NEOSANTE"
COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS ET ÉDUQUER NOS ADOLESCENTS ?
J’ai lu tout récemment un article, dans le dernier numéro de la revue Néosanté, qui m’a obligée à réfléchir à cette question. En effet, on s’accorde à déplorer de nos jours un laxisme à tous les niveaux, qui ferait de nos jeunes des « enfants-rois ». Or, c’est avec la nouvelle génération que notre planète va devoir compter pour résoudre de nombreuses questions que nous n’avons pu jusqu’ici solutionner. Il est donc particulièrement intéressant que nous nous penchions en tant qu’adultes sur la meilleure manière de transmettre notre patrimoine, nos valeurs à nos enfants.
Que nous soyons parents, grands - parents, éducateurs, enseignants, nous avons été modelés par une époque où les gifles, les fessées, les menaces et les punitions semblaient les plus sûrs outils pour domestiquer la jeune génération d’après - guerre. On s’aperçoit aujourd’hui, avec le recul, de l’incidence à long terme de ces traitements, qui pouvaient parfois s’apparenter à de la maltraitance. L’article d’E. Duquoc indique que, de nos jours, certains traumatismes répétés de l’enfance, un rejet ou un manque crucial de sécurité physique, émotionnelle ou affective ont été mis en relation avec une propension à développer des troubles du comportement, une vulnérabilité au stress et même des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète …).
L’auteur souligne que certaines répercutions invisibles peuvent en effet se produire et expliquer, longtemps après, des attachements pathologiques, des addictions, des troubles de la nutrition, voire même certains cancers, des maladies nerveuses ou dégénératives, car il a été porté atteinte au besoin d’estime de soi, d’amour, d’appartenance, de sécurité et d’écoute à un stade de développement, où le cerveau des enfants se forme, où ils attendent tout des adultes qui les entourent. La violence éducative ferait donc le lit des maladies !
Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit ! En effet être parent s’apprend sur le tas et nous élevons nos enfants en fonction de notre passé et de tout ce que nous sommes. L’article en question se veut davantage porteur de prises de conscience. Tout d’abord de la grande vulnérabilité de l’enfant, qui absorbe tout ce qui se vit autour de lui, de la constatation qu’en nous tout est relié (corps, âme, esprit), que la violence, même la plus banale, peut engendrer de la violence, que les schémas de comportement répétitifs pénètrent profondément au cœur de nos cellules, qu’ils se transmettent même au fil des générations si nous n’y prenons pas garde…
Il a même été démontré par des pédopsychiatres qu’un isolement, une absence de réaction émotionnelle à des sollicitations de la part d’un enfant sont susceptibles d’engendrer également des troubles ultérieurs…
De nos jours, les familles sont souvent monoparentales, les liens avec la parenté relativement rares, les enseignants mettent peu de punitions et les fessées sont plutôt exceptionnelles. En France, où les punitions corporelles ne sont pas interdites par la loi comme c’est le cas en Suède, que dire néanmoins des humiliations, des abus sexuels, de la manipulation affective, du chantage ? Nos enfants, nos jeunes, sont-ils pour autant moins exposés aux troubles évoqués ci -dessus ?
Il apparaît à la lecture de cet article que c’est en travaillant sur nos propres attachements (sont-ils sécures, évitants ou anxieux ?), en considérant l’enfant comme un être en construction et de ce fait vulnérable, en nous tournant vers les autres sans nous oublier, en devenant conscients que colère et agressivité ne sont pas la même chose, en essayant d’être à la fois autonomes et reliés, que nous relâcherons peu à peu nos propres stress intérieurs, afin de ne plus les projeter sur les jeunes êtres qui nous entourent.
Car en repérant les racines de sa propre violence, en faisant face avec lucidité et courage aux traumatismes de son passé et en décidant d’y mettre un terme grâce à l’abandon volontaire de ses manques ou frustrations - que ce soit par une thérapie, la sophrologie, l’hypnose, la méditation ou la prière,- nous nous donnons une chance de rompre les chaînes inconscientes qui pèsent sur nos relations familiales, qui vont jusqu’à nous faire oublier ce que « le mal a dit » !
Et nous aurions sans aucun doute tout à y gagner au plan collectif car une société de personnes matures et responsables me semble aller dans le sens d’une évolution positive où chacun est capable de s’investir dans le « bien vivre ensemble » !
Lyliane (11/10/2014)
05:13 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, MEDIAS | Tags : attachements, liens, education, violence, corrections, punitions corporelles, troubles, bien vivre ensemble | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/11/2014
Canal Carpien, soins et symbolique...
A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE
LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES
Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.
L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.
Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.
A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.
Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.
Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !
Lyliane (13/11/2014)
12:41 Publié dans DES SOLUTIONS !, LECTURES, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : mécanique, compréhension, usure mécanique, ordinateur, maincanal carpien, doigts, poignet, symbolique, histoire personnelle, tendons, opération | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |