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28/02/2021

Réduction des pesticides: où en est-on?

Seul 1% des financements publics à destination des secteurs agricoles et de l'alimentation s'avérerait efficace pour contribuer à l'objectif de réduction des pesticides. C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Fondation Nicolas Hulot. 
"Est-ce que chaque euro d'argent public que l'on met participe au bien public?" Dans la question de l'ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, se lit la critique de la politique de réduction des pesticides qui émerge du dernier rapport du think tank de sa fondation. Car pour comprendre les raisons d'un "échec qui ne dit pas son nom" selon les mots employés par le think tank –un objectif français de réduction des pesticides de 50% d'ici à 2025 mais une utilisation en hausse de 25% entre 2009 et 2018, rappelle-t-il-, il s'est penché sur la question des financements publics et privés à destination des secteurs agricoles et de l'alimentation. Résultats? Seul 1% des financements publics s'avérerait efficace pour contribuer à cette réduction des pesticides.

Du côté des financements privés –évalués à 19,5 milliards d'euros, quasiment autant que les financements publics-, le think tank de la Fondation Nicolas Hulot estime qu'ils ont tendance à "conforter le système en place". Exemple? Les exploitations agricoles qui sont les plus utilisatrices de pesticides mobilisent "60% d'emprunts de plus que les exploitations les moins intensives en pesticides". De quoi accentuer un tiraillement du monde agricole entre deux chemins: réduire l'utilisation des pesticides… ou non. Et la FNH de préciser que les exploitations les plus utilisatrices des produits phytosanitaires -9% des exploitations françaises- ont augmenté leur consommation de 55% en dix ans quand les moins utilisatrices ont baissé la leur de 1% sur la même période. Entre les deux, 57% des exploitations seraient dans la moyenne de l'utilisation des pesticides.


Utiliser la PAC comme levier: Face à la situation, la FNH recommande de mobiliser deux leviers pour "accompagner les agriculteurs, renouveler les générations et responsabiliser les acteurs": la PAC mais aussi la fiscalité via la mise en place d'un système de bonus-malus sur le principe du pollueur-payeur. Une suggestion fort à propos puisque les discussions sur la future PAC et sa déclinaison nationale devraient s'achever cette année. Sans oublier que le contexte est porteur aussi du côté des consommateurs: la tendance des consommateurs à aller vers plus de produits de qualité. 62% des Français indiquent être plus attentifs à l'impact environnemental des produits qu'ils achètent depuis la crise sanitaire, selon une récente étude de l'ObSoCo. Et la consommation de produits bio se porte bien. Mais l'impact environnemental n'est malgré tout que le 5 critère d'achat de produits alimentaires selon cette même étude, loin derrière le prix qui continue d'être le premier motif d'achat (devant des produits sûrs, sans ingrédients controversés cependant).

Ce que cache l'explosion des ventes de pesticides en 2018
220 millions d'euros d'aides publiques efficaces:
PAC, aides nationales, allégements fiscaux… au total ce serait 23,2 milliards de financements publics qui seraient versés chaque année aux acteurs de l'alimentation, dont 73% aux agriculteurs. Mais seuls 11% de cette somme auraient pour intention de contribuer à la baisse des pesticides et seul 1% y contribuerait effectivement selon le think tank: les soutiens à l'agriculture bio et quelques mesures agro-environnementales et climatiques. Soit 220 millions d'euros sur l'enveloppe de 23,2 milliards. "Au-delà des intentions, on ne se donne pas les moyens", regrette Nicolas Hulot qui estime que le "gap" qui peut exister dans les politiques publiques entre "les promesses de l'Etat et la réalisation participe à la défiance entre la population et les politiques".
Du côté des financements privés –évalués à 19,5 milliards d'euros, quasiment autant que  
PAC, aides nationales, allégements fiscaux… au total ce serait 23,2 milliards de financements publics qui seraient versés chaque année aux acteurs de l'alimentation, dont 73% aux agriculteurs. Mais seuls 11% de cette somme auraient pour intention de contribuer à la baisse des pesticides et seul 1% y contribuerait effectivement selon le think tank: les soutiens à l'agriculture bio et quelques mesures agro-environnementales et climatiques. Soit 220 millions d'euros sur l'enveloppe de 23,2 milliards. "Au-delà des intentions, on ne se donne pas les moyens", regrette Nicolas Hulot qui estime que le "gap" qui peut exister dans les politiques publiques entre "les promesses de l'Etat et la réalisation participe à la défiance entre la population et les politiques"

Accompagner les agriculteurs, c'est aussi le leitmotiv du gouvernement. C'est ce qu'a d'ailleurs redit le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, interrogé devant l'Assemblée nationale début décembre sur la question du glyphosate. Il annonçait alors l'instauration d'un crédit d'impôt et 80 millions d'euros supplémentaires dans le plan de relance pour porter à 215 millions la somme allouée à la transition agro-écologique. Suffisant pour impulser un mouvement durable à la baisse de l'usage des pesticides? Le gouvernement s'était félicité dès juin d'une forte chute, chiffres provisoires des ventes de l'année 2019 à la clé (l'étude du think tank de la FNH s'arrête à 2018): les quantités de substances actives vendues en usage agricole ont ainsi fondu de 44% sur un an, celles de glyphosate de 35%. Rappelons tout de même que 2018 avait au contraire connu une forte hausse des ventes de pesticides. Reste à savoir comment évoluera la tendance dans les prochaines années. Sur la question du glyphosate, le sujet reste étroitement lié à l'existence d'alternatives viables économiquement –ce qui bloque encore dans certaines situations-, ainsi qu'au niveau européen puisque la réautorisation de ce produit sera débattue en 2022.

Selon Mme Valérie Xandry - Challenges - mardi 9 février 2021

20/06/2016

Mangeons des pommes, oui mais lesquelles?

 

Le Numéro Hors Série du journal 60 Millions de Consommateurs de juillet et août 2016 est entièrement consacré à l'agroalimentaire. Un article m'a particulièrement interpellée: il concerne les pommes, un fruit que j'adore et que je déguste volontiers. Notre producteur qui possède le label AB (agriculture biologique) vient des Hautes Alpes et nous fournit en Amap d'octobre à février, jamais après. Il les conserve naturellement sur des clayettes.

 

Selon le dossier présenté, les pommes seraient le fruit le plus traité de France, dans la mesure où l'on compte pas moins de 36 pulvérisations en moyenne de pesticides. Bien entendu, pour des fruits de supermarché que nous trouvons toute l'année sur les étals, beaucoup d'entre nous, en consommateurs avertis, les épluchent par précaution avant de les consommer. Néanmoins, il faut savoir que cela leur fait perdre une bonne partie de leurs vitamines et de leurs polyphénols présents dans la peau du fruit.

 

Si certaines pommes brillent et paraissent de ce fait appétissantes, c'est grâce à l'application d'une cire spéciale. Toutefois lui sont parfois ajoutés du polysorbate 80 (E 433), suspecté d'être cancérigène à haute dose, ou du propylène glycol ou E 1520, censé rendre les fruits plus résistants aux moisissures et aux chocs.

 

Enfin, l'article nous fait savoir qu'un gaz, le SmartFresh, un régulateur de croissance commercialisé en France depuis 2005 par une société américaine, permet de bloquer le cycle de maturation des pommes. Sa substance active, le 1-MCP ou 1-méthylcyclopropène permet de conserver une pomme jusqu'à 12 mois en chambre froide et sous atmosphère contrôlée.

 

Selon certains scientifiques allemands, le SmartFresh ralentirait la perte de vitamine C. A l'INRA d'Avignon toutefois, on fait remarquer que l'intérêt nutritionnel majeur des pommes réside dans les fibres et les polyphénols, qui eux permettent de lutter contre la formation dans l'organisme de radicaux libres...

 

Même si ce régulateur de croissance a été jugé «non toxique» par l'Agence de Sécurité Sanitaire, nous pouvons nous demander si nous pouvons encore parler de fruits frais dans ces conditions...

Lyliane

 

14/02/2016

L'agriculture bio, c'est bon pour la terre et pour l'eau...

Le Colloque organisé par CORABIO (coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique) et la FNAB (fédération nationale de l'agriculture biologique), en partenariat avec l'ONEMA (office national de l'eau et des milieux aquatiques) a permis le 19/11/2015 de présenter des expériences concrètes dans ce domaine. Consulter: www.corabio.org, www.fnab.org et www.eauetbio.org Depuis 2010 en effet, un travail de sensibilisation des collectivités territoriales a été entrepris par la FNAB pour préserver la qualité de l'eau. Deux municipalités, celle de Lons le Saunier et celle de Valence-Romans se sont engagées dans des contrats et des rencontres avec des agriculteurs vivant à proximité du captages en soutenant des conversions à l'agriculture biologique. A Lons le Saunier, en 2015, 180 ha de terres sont devenues bio. L'agglomération de Valence-Romans depuis 2013 accompagne un programme Eau et Bio, qui organise des réunions avec des producteurs et les informe de façon à limiter la pollution préventivement. Car la réalité du terrain est alarmante: 92% des cours d'eau surveillés sont pollués aux pesticides, dont certains sont vraiment très dangereux selon le dernier bilan des Services du Ministère de l'Ecologie. Fait indéniable à noter: les régions d'agriculture intensive sont les plus touchées comme notamment le bassin Artois Picardie. Il est donc urgent de modifier les systèmes de culture et de réduire l'usage des pesticides dans le cadre du Plan Ecophyto 2. cf www.generations-futures.fr . Un court-métrage: «Manger bio , c'est bon pour l'eau» réalisé par les réseaux Corabio et Bio de Provence invite le grand public à s'informer sur la préservation de la ressource en eau et la protection des captages vis à vis des pesticides. Il est possible de commander le DVD du film et d'organiser une projection-débat. Le public mérite en effet d'être sensibilisé à ces questions, afin que des outils règlementaires et un accompagnement technique puissent un jour être mis en place (restauration collective, entretien des jardins, assainissement, protection des terres...). Investissons nous donc pour que les pesticides dangereux soient enfin tous retirés du commerce et de l'agriculture, n'en déplaise aux multinationales qui les diffusent! Car ne l'oublions pas: l'eau, c'est la vie! Lyliane

27/11/2015

A propos de la qualité des aliments...

  

  
  


Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument [1].

Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du lait, du poulet et des œufs.

  1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France [2] !

  2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes, immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une belle couleur.

  3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des produits chimiques dans la chair.

  4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures. C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.

  5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.

  6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne, elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même après l’épluchage.

  7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf, rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de maïs ni de tourteau de soja.

      • Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour la qualité de la viande.

      • D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que dans les végétaux.

      • Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries résistantes. Un comble, quand on nous répète par ailleurs que : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »

  8. Le lait : le phénomène de bioconcentration des pesticides se retrouve également dans le lait et les produits laitiers. Ils contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Par ailleurs, le lait d’élevage industriel est trop riche en hormones bovines et en facteurs de croissance, qui augmentent la prise de poids mais aussi les risques de cancer. Il faut savoir qu’actuellement les vaches continuent à être traites après avoir été inséminées.

  9. Le poulet : malheureusement, le poulet aux hormones n’est pas une légende. Les élevages intensifs de poulets les utilisent tout comme les médicaments et antibiotiques, indispensables pour éviter les épidémies dans ces environnements concentrationnaires. Un poulet bio élevé à l’air libre, si possible dans une basse-cour que vous connaissez, n’aura ni le même goût, ni la même texture, ni les mêmes dangers pour votre santé.

  10. Les œufs : comme les bovins, les poulets ne mangent pas à l’état naturel de grain ni de céréales. La poule est un animal qui mange des vers de terre, limaces, escargots, graines et végétaux qu’elle picore autour d’elle. Elle a besoin de gratter la terre, et fait normalement à ce régime des œufs riches en oméga-3.

14/11/2015

Se protéger des pesticides...

 
       
 
  
 
 
La COP21 approche à grands pas. L'agriculture en France est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Pour faire votre part, adhérez à la bio!
Chers amis,

Nous mangeons du gaz et du pétrole.
Notre alimentation contribue au changement climatique. En effet, à l'exception des surfaces cultivées en bio, l'agriculture consomme des engrais et pesticides de synthèse qui nécessitent de l'énergie fossile pour leur production. Ces émissions s'ajoutent à celles, importantes, dues à l'ultramécanisation, à l'élevage, au transport, à l'emballage des denrées, etc. En France, l'agriculture est même la première émettrice de gaz à effet de serre...devant le secteur industriel!

Cercle vicieux
Réciproquement, le changement climatique a un impact sur notre agriculture. Les agriculteurs doivent faire face à de plus en plus d'événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les inondations. Mais les plantes utilisées en conventionnel s'adaptent mal aux variations de l'environnement. Elles dépendent de l'utilisation de toujours plus d'engrais et de pesticides...

Pesticides, changement climatique : même combat
Or, le changement climatique a des effets sur notre santé. Au-delà de 2 degrés, cet impact sera si grand qu'il pourrait remettre en cause 50 années d'avancées en matière de développement et de santé publique. Maladies infectieuses, malnutrition, stress, cancers, maladies respiratoires seront d'autant plus communes qu'il fera en moyenne plus chaud sur Terre.

 

--> Adhérez à la bio
A l'occasion de la COP 21, adhérez à la bio. L'agriculture biologique, qui n'utilise ni engrais ni pesticides de synthèse, est un outil indispensable pour atténuer le changement climatique et pour s'y adapter.
  Je me protège des pesticides
 

--> Protégez-vous des pesticides

Aidez Bio Consom'acteurs à sensibiliser et à promouvoir l'agriculture biologique, afin de protéger l'environnement et la santé humaine*. Vous contribuez ainsi, à votre échelle de consommateur, à la lutte contre le changement climatique.





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26/10/2015

C'est l'automne, mangeons des pommes!

 

Dans la revue mensuelle Plantes et Santé de novembre 2015, Mme Sophie Bartczak, journaliste, consacre tout un article à la pomme. Elle nous rappelle tout d'abord le proverbe bien connu:«Une pomme chaque matin chasse le médecin», dont elle cite l'équivalent anglais: «An apple a day keep the doctor away».

 

Ce fruit vieux comme le monde, puisqu'il était déjà consommé dans le Caucase au temps du Néolithique, qu'il était connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains, a même été apprécié sous forme de cidre par nos ancêtres les Gaulois. Ce sont les moines du Moyen Age qui améliorèrent les pommiers par des greffages et en multipliant les différentes variétés en fonction de leur taille et de leur goût.

 

A ce jour on compterait quelques 7000 qualités de pommes dans le monde. Toutefois, dans nos pays industrialisés, la biodiversité est menacée car une dizaine d'espèces seulement après hybridation sont concentrées dans la production à grande échelle. Ces variétés modernes toutefois sont bien moins résistantes et robustes, nécessitant de ce fait toujours plus de pesticides et d'autres produits chimiques dits «de soutien».

 

Selon Mr Brian Halweil, chercheur, pour obtenir l'équivalent en vitamine C d'une pomme des années 1950, il faudrait en manger 100 aujourd'hui! Il compare par exemple la Golden qui n'a que 4mg de vitamine C à la Transparente de Croncels qui offrait 400mg de la même vitamine.

De plus, ce fruit du terroir fait malheureusement partie des fruits les plus pollués avec en moyenne 30 traitements chimiques par fruit (pesticides et fongicides), dont certains pénètrent jusque dans la chair du fruit. Il est possible d'éplucher nos pommes, mais nous perdons de ce fait la plupart des vitamines et antioxydants qu'elles contiennent encore.

 

Il convient pour toutes ces raisons d'être vigilants et de choisir des fruits cultivés sans traitement chimique. Il est également important que ces fruits aient été ramassés mûrs, qu'ils n'aient pas trop voyagé et aient été conservés comme autrefois dans des sèchoirs. Manger des pommes non traitées avec leurs peaux est un gage de bonne santé, car celle ci contient des polyphénols. Le mieux est de les consommer crues, rapées, déshydratées ou en jus. Si on veut en faire des compotes ou un dessert au four, les cuire à la chaleur douce.

 

On recommande de manger des pommes bios, lorsqu'on ressent une petite faim, car c'est un partenaire minceur reconnu, à valeur calorique basse et considéré comme un coupe-faim de choix.

Les pommes stimulent le transit intestinal, sont censées faire baisser le cholestérol LDL en ralentissant l'assimilation des lipides dans le sang, protéger du diabète de type 2, de l'asthme et de certaines maladies dégénératives.

 

Alors croquons allègrement le «fruit défendu», donnons l'habitude à nos enfants d'en croquer au goûter et régalons nos familles de desserts traditionnels succulents!

Lyliane

25/10/2015

A propos des abeilles et du miel...

 

En France comme aux Etats-Unis et dans tous les pays industrialisés, les apiculteurs essuient des pertes record au sein de leurs colonies d'abeilles. De ce fait, la pollinisation des arbres et des plantes commence à ne plus être assurée et les stocks de miel sont en baisse.

 

Ce constat alarmant a été analysé par Mr Dennis van Engelsdorp, entomologiste. Il en conclue que deux facteurs majeurs sont à incriminer: le haut niveau de concentration de certains pesticides et le nombre élevé de produits de synthèse différents utilisés dans l'agriculture intensive. Leur combinaison est pointée du doigt car elle fait des ravages. Les abeilles en effet perdent leur immunité et nous ne connaissons pas encore très précisément les risques sanitaires encourus par les paysans et les consommateurs de ces produits poussés à grand renfort de chimie.

 

Un photographe nommé Eric Tourneret a publié aux éditions Hozhoni un très bel ouvrage en association avec Sylla de St Pierre pour les textes intitulé «Sur les routes du miel». Il éclaire ses clichés de documents scientifiques et il montre comment partout dans le monde le miel est un aliment recherché.

 

Enfin, les bienfaits thérapeutiques du miel, tout comme ceux de la propolis issue de la ruche, ne sont pas suffisamment mis en valeur, si l'on en croit Mme A. Henrion-Caude, directrice de recherche à l'Inserm. Pour elle en effet c'est une véritable pharmacie ambulante qu'une ruche et ses abeilles! Que ce soit dans le domaine de l'alimentation, de la prévention des maladies, du diagnostic et même des traitements, miel et propolis sont infiniment précieux. A Nice par exemple dans certains hôpitaux le miel de thym est utilisé pour aider à nettoyer des plaies et à les faire cicatriser naturellement...

 

Dans ces conditions, nous pouvons nous demander pourquoi les Etats tardent à faire totalement interdire les poisons que sont les pesticides... Des lobbies de la pétrochimie présents à tous les échelons décisionnels et fort influents dans certains rouages politiques expliquent sans doute cette mansuétude... Néanmoins, en changeant rapidement de modèle agricole, la disparition des abeilles pourrait encore être enrayée... A nous de saisir nos instances politiques et agricoles pour faire connaître notre volonté de sauver les abeilles sans plus tarder!

Lyliane

29/09/2015

Mobilisons nous en faveur d'un avenir sans pesticides...

 

L'Association loi de 1901 Générations Futures - www.generations-futures.fr_- se présente comme «le principal contre-pouvoir au lobby agrochimique depuis 1996». Fondée par un enseignant, F. Veillerette et un ingénieur agronome, G. Toutain, elle est agrée par le Ministère de l'Environnement. Cette association est à l'origine de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides qui se déroule chaque année du 20 au 30 mars en France et à l'étranger. Générations futures s'est donné pour missions de défendre l'environnement et la santé publique en alertant et en informant sur les dangers des pesticides, des engrais chimiques, des OGM, de l'irradiation des aliments, des toxiques... Elle demande de réduire l'utilisation intensive des pesticides en France et elle aide les professionnels et les particuliers victimes des pesticides. En mars 2011 s'est crée l'Association Phyto-Victimes à Ruffec, à l'initiative de l'épouse d'un agriculteur décédé d'un cancer. Cette association - www. phyto -victimes.fr - compte aujourd'hui 180 membres.

 

Car, selon la revue Terraéco d'octobre 2015, depuis la publication en 1962 de l'ouvrage de Rachel Carson intitulé «Printemps silencieux», l'alerte sur la toxicité des pesticides, notamment pour les oiseaux, est lancée. Quelques résultats encourageants ont été obtenus depuis cette date: en 1971, interdiction en France du DDT, en 2008 avec le premier plan Ecophyto: 30 substances à base de pesticides ont été retirées du marché et en juin dernier, Mme Ségolène Royal a annoncé sa volonté d'interdire la vente en libre service aux particuliers du Round up, un redoutable désherbant. A nous de veiller à ce que ce soit partout bien le cas!

 

Néanmoins, la pollution des rivières continue et les abeilles sont décimées par l'emploi d'herbicides et de pesticides sur le sol français. Actuellement, c'est l'emploi du glyphosphate qui pose question.

Quant aux êtres humains, après la reconnaissance en 2006 de la leucémie de l'agriculteur Dominique Marchal comme maladie professionnelle, malgré le film de M.M. Robin:«Le monde selon Monsanto» en 2009, les victimes sont encore nombreuses. C'est le cas notamment du père de Mme Valérie Murat, un vigneron bordelais. Sa fille voudrait prouver la responsabilité des pesticides (arsenite de sodium) dans la mort de son père en 2012. Tout dernièrement, le 10/9/ 2015, le Tribunal de Grande Instance de Lyon a reconnu la multinationale Monsanto responsable de l'intoxication du céréalier Paul François par des vapeurs d'herbicides (dont le lasso) et même si la société a fait appel, c'est une belle victoire. Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF sont en effet les grands noms des firmes commercialisant les pesticides chez nous et un peu partout dans le monde. Elles se défendent en alléguant que le risque zéro n'existe pas et que grâce aux pesticides la production est partout plus abondante...

 

Même si des maladies graves comme cancer, maladie de parkinson, leucémie ne touchent pas directement toute la population, sur le plan de la santé ( par l' air et l'eau …) et par l'alimentation notamment, il est reconnu que les pesticides induisent des risques sérieux d'infertilité pour les femmes en âge de procréer et multiplient par 2 les leucémies chez les enfants, qui y ont été exposés. Aussi, je pense que nous devrions nous mobiliser, afin que tous les fruits et les légumes soient cultivés sans pesticides. Car, selon Mr Marc Dufumier, agronome à Paris Tech, il faudra 10 ans environ en France comme aux Etats-Unis, pour que les abeilles puissent revenir polliniser les arbres et au moins 30 ans pour retrouver un humus de qualité dans les sols. Le plus tôt sera donc le mieux!

Lyliane

22/05/2015

A propos des abeilles , des nouvelles encourageantes de Pollinis!

 
 Information du site Pollinis...
 

Chers membres et sympathisants de Pollinis,

 

Nous n'avons jamais été aussi près d'une interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes :

 

- De nouvelles études scientifiques incriminent ces substances, qui prouvent que non seulement elles désorientent les abeilles et les rendent incapables de rentrer à la ruche, mais qu'en plus ces dernières deviennent "accros" à ces poisons qui leur sont mortels !

 

- Aux États-Unis, les dernières statistiques sur les pertes de cheptels par les apiculteurs (42% des populations perdues en 1 an !) sont une pression supplémentaire sur l'EPA, qui avait déjà annoncé un quasi-moratoire avant toute nouvelle mise sur le marché de néonicotinoïdes.

 

- La Commission européenne collecte actuellement les données scientifiques sur les effets de ces substances sur les abeilles, et se donne jusqu'en décembre pour les analyser et prendre une décision. Pendant ce temps, nous occupons le terrain, à Bruxelles, en multipliant les rendez-vous avec les décideurs européens, pour ne pas laisser le champ libre aux lobbies de l'industrie agrochimique pour orienter la décision de la Commission !

 

- En France, d'ici un mois le Sénat se prononcera sur l'amendement StopNéonics. Nous ne lâchons pas les parlementaires d'une semelle : si cette interdiction est actée en France, alors le précédent européen qu'elle créera obligera la Commission européenne à s'aligner. Ce sera une victoire des citoyens, pas seulement en France, mais dans toute l'Europe !

 

Il est probable que de nouvelles mobilisations citoyennes soient nécessaires dans les prochains mois pour enfoncer le clou et obtenir l'interdiction définitive de ces pesticides dangereux pour les abeilles et l'environnement – tenez-vous prêts !

 

A très bientôt

 

Nicolas Laarman

Délégué Général de Pollinis

 
 
 
A Bruxelles, l’équipe de Pollinis se démène au quotidien pour rencontrer et alerter un maximum de députés européens sur les dangers des néonicotinoïdes, et faire contrepoids face au lobbying intensif mené par... Lire la suite.
 
 
Voir l’intervention du Docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, vice-Président de la Taskforce sur les pesticides systémiques et spécialiste des neurotoxiques, qui dénonce les effets désastreux... Lire la suite.
 
 
Quelques ouvrages indispensables sur l'apiculture, l’agriculture, la protection des cultures et l'agroécologie. Lire la suite.
 
 

 

12/05/2015

Pétition pour soutenir un vigneron bio...

 
 

Un vigneron bio qui a refusé d’utiliser des pesticides sera jugé dans une semaine. Ne laissons le laissons pas payer pour ses engagements! Il n'y a pas de temps à perdre. Signez pour protégerl'agriculture française de l'utilisation disproportionnée de pesticides:  

SIGNEZ LA PÉTITION










Chères amies, chers amis,

Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des pesticides. Pourtant dans quelques jours, il doit être jugé en correctionnellepour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d'une agriculture saine en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Avec un tollé citoyen d'ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.

Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l'avenir, payer pour avoir refusé d'utiliser du poison! Signez et relayez largement cette pétition: nous la remettrons au Préfet, accompagnés d'une délégation de fermiers, pour lui demander d'arrêter les poursuites et faire de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France:  

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf/?bawKzdb&am...

La France est le 3ème consommateur au monde de pesticides. Ces produits chimiques anéantissent des milliers et des milliers d’insectes, empoisonnent les paysans, contaminent durablement nos sous-sols, notre air et notre eau. Ils peuvent avoir leur utilité pour protéger nos cultures des maladies les plus meurtrières; mais leur recours doit rester mesuré, étudié au cas par cas, et complété par les alternatives respectueuses de l’environnement.

Un autre paysan s’était opposé l’année dernière à l’usage préventif de pesticides; il a été relaxé en appel grâce à un soutien citoyen sans faille! Répétons cette victoire et montrons que son cas n’était pas un accident de parcours. Si la France veut à terme réduire drastiquement sa consommation de pesticides, elle doit commencer par respecter l’agriculture biologique. Celle-ci n’est pas une lubie: c’est un choix de société, le monde de demain que nous voulons construire ensemble. 

Le gouvernement a pris des engagements allant dans le bon sens: une réduction de l'utilisation des pesticides de moitié prévue d'ici 2050, une initiative encourageant les maires à bannir les pesticides de leurs communes... Ces avancées nationales n’auront de sens que si l’on cesse, sur le terrain, de pousser les agriculteurs à en consommer toujours plus! Demandons au préfet de Saône-et-Loire de respecter la ligne directrice ministérielle et de mettre fin aux arrêtés préfectoraux abusifs: 

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf/?bawKzdb&am...

Nous sommes déjà 1 million dans le monde à avoir refusé que l’herbicide Roundup de Monsanto, classé cancérigène, soit encore utilisé par les cultivateurs. En France, 189 000 membres de notre communauté se sont rassemblés pour s’opposer à l’élevage intensif. Le message est sans équivoque: nous voulons une agriculture durable qui respecte la planète et la vie qu’elle abrite, sous toutes ses formes. C’est aujourd’hui l’opportunité de faire un pas de plus dans la bonne direction, ensemble.

Avec espoir et optimisme,

Marie, Camille, Mélanie, Amélie, Julie, Aloys et toute l’équipe d’Avaaz

POUR EN SAVOIR PLUS: 

Un nouveau vigneron bio poursuivi pour refus de traitement aux insecticides (Le Progrès)
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/04/27/un-nouvea...

Le gouvernement présente un nouveau plan antipesticides (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/30/stephane...

Les alternatives aux pesticides à la conquête des champs (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/03/22/20005-20150322...

Entretien. Emmanuel Giboulot, soulagé et toujours mobilisé! (Le Point)
http://www.lepoint.fr/vin/entretien-emmanuel-giboulot-sou...

Recueil de témoignages des victimes de l'utilisation de pesticides (Phyto-Victimes)
http://www.phyto-victimes.fr/

Pesticides: petit tour d’horizon (Générations Futures)
http://www.generations-futures.fr/sinformer/pesticides/

Arrêté préfectoral organisant la lutte contre la flavescence dorée en Saône-et-Loire (Préfecture de Saône-et-Loire)
http://www.saone-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_2014_fla...
 

07/05/2015

A propos des OGM une pétition à signer et faire signer!

 

[cyber_abc] cyber @ction N° 705: OGM : la santé des consommateurs menacée par la décision de la Commission européenne

 
Boîte de réception
 
capucine068@free.fr
x
 

Cyber @cteurs <alain.uguen@cyberacteurs.org>

11:13 (Il y a 9 heures)
 
 
Répondre
 
À Cyber
 
  cyber @ction N° 705: OGM : la santé des consommateurs menacée par la décision de la Commission européenne
en savoir plus et signer
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/ogm-sante-consommateurs-menacee-dec-953.html


  


Communiqué de presse CRIIGEN (27 avril 2015)


    Autorisation irresponsable de 19 OGM : la santé des consommateurs menacée par la décision de la Commission européenne
     
    C’est le constat que fait le CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique). En effet, vendredi 24 mars la  Commission européenne a autorisé l'importation et la commercialisation sur le territoire de l'UE de 19 nouveaux OGM. Cette décision est scientifiquement infondée et irresponsable car les OGM sont des plantes à pesticides qui tolèrent un ou plusieurs herbicides et/ou produisent leurs propres insecticides (seconde génération). 

Les tests toxicologiques sur lesquels se fonde cette décision de la Commission n’ont  toujours pas été menés de façon scientifiquement satisfaisante : 

1/ leur durée, trop courte, est de trois mois seulement alors que les rats vivent en moyenne deux ans - quand ils ont lieu, ce qui n'est généralement pas le cas pour la seconde génération ; 

2/ les résultats des tests toxicologiques réalisés par les compagnies restent confidentiels et leur propriété; 

3/ la toxicité des pesticides produits par OGM ou utilisés pour leur culture sont sous évalués : deux ans pour la molécule dite « active » et quelques jours sans bilan biologique pour les formulations, qui sont généralement beaucoup plus toxiques, et seules à être utilisées par les jardiniers ou les agriculteurs.  

    Dès lors, sur quelle base la Commission européenne fonde-t-elle une telle décision, pourtant susceptible d’avoir des effets importants sur la santé des humains et des animaux ? Aurait-elle cédé à des pressions exercées par les compagnies productrices des OGM ? Sur les 19 OGM, 11 ont été fabriqués par Monsanto, les autres étant produits par Dupont, Bayer et BASF. 

    En tout cas il est inadmissible que des objectifs économiques soutenus par les puissants lobbies de l’agrochimie conduisent à mettre en péril la santé des citoyens. Il est plus encore inacceptable que les instances européennes ne mettent pas tout en œuvre pour prévenir les risques sanitaires. C’est pourquoi le CRIIGEN exige au nom de l’intérêt général la publication de toutes les données afférentes aux tests toxicologiques ayant conduit à la mise sur le marché de ces 19 OGM ainsi que des pesticides avec lesquels ils sont cultivés ou qu’ils  produisent. L’exigence de la transparence des données toxicologiques est la condition nécessaire à toute  évaluation contradictoire, seule apte à permettre des autorisations de mise sur le marché pertinentes en termes de santé publique. Le CRIIGEN demande également qu’en attendant, un moratoire soit imposé sur toutes les autorisations portant sur les OGM agricoles.

    Contact Dr Joël Spiroux de Vendômois,
    Président du CRIIGEN
     www.criigen.org

Nous vous proposons d'interpeler le Président de la Commission Européenne (avec copie à vos euro-députés) pour soutenir les demandes du CRIIGEN

COMMENT AGIR ?

Sur le site : c'est le plus facile 
si vous avez un compte et que vous avez choisi vos élus quand vous participez à cette cyber @ction vous adressez le message directement à vos euro-députés

 Cette cyber @ction est signable en ligne


 Par courrier électronique :President.Juncker@ec.europa.eu

Pour trouver les adresses de vos parlementaires 

01/05/2015

Soyons acteurs du changement!

 

L'organisation internationale Greenpeace www.greenpeace.com utilise ce slogan pour nous faire prendre conscience que la transition agricole passera par la mobilisation de tous les citoyens. En effet, l'agriculture industrielle a un bilan catastrophique sur le plan humain et environnemental. Elle est fortement mécanisée, productiviste, gourmande en intrants chimiques, axée sur la monoculture et mise sur de très grandes parcelles. Bref, ce type d'agriculture pollue les sols, les eaux et il a des répercutions néfastes sur la santé des agriculteurs, des riverains.

 

Abeilles et autres pollinisateurs disparaissent, des écosystèmes sont détruits à cause des pesticides, dont la France est le premier pays consommateur en Europe. Les O.G.M. dans les semences de maïs sont source de pollution génétique des plantes. Greenpeace est intervenu en 2014 pour faire détruire des cultures illégales en France. Ces organismes génétiquement modifiés ne permettent pas, quoi qu'il en soit, de résoudre le problème de la faim dans le monde.

 

De plus, nous savons que l'agriculture industrielle est responsable de 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il est clair que ce modèle économique est incapable de répondre aux questions environnementales et agroalimentaires et même qu'il a tendance à les aggraver.

 

Nous connaissons aujourd'hui des solutions alternatives. L'agriculture de demain à laquelle beaucoup de citoyens aspirent, ne polluera ni les sols, ni les eaux, ni le climat, tout en nourrissant sainement notre planète, où en 2050 vivront quelques 9 milliards d'habitants.

 

Soyons donc une force de proposition capable de mettre en place des solutions concrètes, en créant un contre-pouvoir efficace et en partageant notre désir de changer de modèle agricole. Par exemple, en signant des pétitions, en boycottant pesticides et O.G.M, en faisant pression sur nos dirigeants, sur les lobbies de l'agroalimentaire, les institutions européennes... Soyons des « guetteurs », des « lanceurs d'alerte » en décryptant les étiquettes des produits que nous achetons, en proposant de nouvelles façons de produire et de consommer. Cela nous donnera un impact sur le devenir de la planète et forcera le respect qui est du aux êtres humains et à leur environnement.

 

Lyliane

 

 

29/04/2015

A propos de Monsanto, transmission d'un courrier...

 
 
 
Fantastique! Nous sommes déjà plus d'un million à avoir agi! Les responsables européens sont en ce moment-même en train de débattre de l'exclusion d'un des produits cancérigènes de Monsanto: atteignons 1,5 million et obligeons-les à faire passer notre santé avant leurs profits! Rejoignez-nous maintenant:

 

Des scientifiques réputés viennent de nous avertir que le désherbant de Monsanto est probablement cancérigène. C’est une nouvelle fracassante et les organes de réglementation européens se démènent pour répondre à cette urgence. Mais Monsanto fait tout pour que le rapport soit enterré! Seule une campagne de mobilisation massive du public peut obtenir la suspension de ce poison. Rejoignez cet appel urgent: 

SIGNEZ LA PÉTITION
 
Chères amies, chers amis partout en Europe,

Des scientifiques réputés viennent de nous mettre en garde: le désherbant le plus utilisé au monde est “probablement cancérigène”! Monsanto fait tout pour que l’Organisation mondiale de la santé retire ce rapport détonant. Pour les experts, le seul moyen d’éviter que la science ne soit bâillonnée, c’est que le public exige des actes concrets dès maintenant.

Les instances qui réglementent ce type de produit sont réputées pour leur opacité et l’influence qu’y exerce l’industrie agrochimique. Mais une opportunité unique s’offre à nous: l’Union européenne est officiellement en train de réévaluer l’autorisation du glyphosate et des processus similaires sont en cours aux États-Unis, au Canada et au Brésil. De leur côté, les Pays-Bas, le Sri Lanka et le Salvador envisagent une interdiction totale.

La menace est bien réelle: on retrouve des traces de ce poison dans notre nourriture, dans nos champs, dans les aires de jeux de nos enfants et dans nos rues. Demandons sa suspension! Rejoignez cet appel urgent et faites passer le mot à tout le monde: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Chez Monsanto, c’est le branle-bas de combat. Le glyphosate est l’élément de base du Roundup, la pierre angulaire de l’empire du génétiquement modifié de Monsanto; il leur rapporte 6 milliards de dollars chaque année. La multinationale a déclaré que le rapport de l’OMS ignorait des études qui considèrent le glyphosate sans danger. Mais les scientifiques qui ont rédigé ce rapport ne sont pas des amateurs: il font partie des 17 meilleurs spécialistes mondiaux du cancer! Ils ont méticuleusement passé en revue des publications indépendantes, en éliminant toutes les études commanditées par les multinationales en quête d’une validation de leur produit. 

La plupart du temps, les autorités de réglementation s’en remettent à des évaluations réalisées par les mêmes multinationales qui essaient de vendre leur poison! Les conclusions principales ne sont pas rendues publiques car elles contiendraient des “informations commerciales confidentielles”, et 58% des groupes scientifiques de l’Agence européenne de sécurité des aliments entretiennent des relations avec le secteur privé. C’est aberrant, mais c’est le système tel qu’il existe. C’est pourquoi nous allons avoir besoin de chacun de nous pour faire en sorte que ce rapport crucial ne soit pas enterré.

Certains pays ont déjà interdit le glyphosate. Maintenant que l’UE, les États-Unis, le Canada et le Brésil sont en train de réévaluer son autorisation, nous avons une opportunité unique de changer la donne au niveau mondial. 

Il y a cinquante ans, le DDT, un insecticide de Monsanto, était utilisé partout jusqu’à ce que le livre “Printemps silencieux” démontre qu’il était cancérigène. Une décennie plus tard, ce produit était interdit. Si le glyphosate est nocif, ne le tolérons pas sur nos étalages pendant encore dix ans. Demandons l’application du principe de précaution d’urgence! Rejoignez-nous et faites passer le mot tout autour de vous: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Nous avons déjà remporté ce genre de victoires: nous avons contribué à la mise en place d'un moratoire sur les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe et fait fermer une méga-usine de fabrication de semences transgéniques de Monsanto en Argentine. Aujourd’hui, il est temps de protéger notre santé et de nous assurer que nous ne sommes pas utilisés comme cobayes. Cela pourrait bien être un tournant dans le combat pour l’agriculture raisonnable et durable dont le monde a besoin.

Avec espoir, 

25/04/2015

Petite victoire législative contre les pesticides!

 

Le 23 janvier 2015, l'Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi du sénateur Joël Labbé « visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire français ». Dans ses grandes lignes, cette loi interdit l'usage des pesticides pour les personnes publiques dans les zones non agricoles comme l'entretien des espaces verts, des forêts, des secteurs de promenades. Elle met également en place l'interdiction de la vente, de la détention et de l'utilisation des pesticides pour les particuliers.

 

On est donc en droit de se féliciter de ce résultat. Toutefois, les délais d'application de cette loi semblent beaucoup trop longs, puisqu' elle ne devrait s'appliquer qu'en 2020 pour les espaces verts et en 2022 pour les particuliers !

 

Pourtant, en janvier dernier, 1200 médecins, dont un grand nombre de praticiens de la Martinique et de la Guadeloupe touchés par le scandale du "chlodécone", ont publié un appel dans les médias mettant en garde contre les risques sanitaires des pesticides, autant pour les utilisateurs professionnels que pour les consommateurs, les riverains et les personnes vulnérables (femmes enceintes et enfants). Un lien a en effet été établi entre la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des troubles de la fertilité avec l'usage de ces produits toxiques.

 

Dans ces conditions, on se demande pourquoi attendre si longtemps pour la mise en place de cette loi. Heureusement de nombreuses municipalités se sont déjà engagées en faveur de la réduction de l'utilisation des pesticides, certaines sont même passées à 0 pesticide dans les espaces publics. Il faut saluer l'initiative de la jardinerie Botanic qui a déjà supprimé de la vente tout produit à base de pesticide.

 

En privilégiant cette enseigne, nous pouvons montrer notre engagement! N'achetons donc plus aucun produit toxique et demandons à toutes les grandes surfaces, aux autres jardineries de faire de même en les informant de notre choix. Dans le même ordre d'idée, n'hésitons pas à saisir l'Etat via nos représentants au Parlement et au Sénat, la Ministre de L'Environnement des dérogations qui continuent à être données pour des épandages aériens...

 

Ces quelques démarches visant à anticiper la mise en œuvre de la loi et de promouvoir les alternatives existantes, afin de remplacer dès aujourd'hui les produits toxiques. Même s'il paraît rester encore du chemin à faire pour protéger la nature et tous les êtres humains, soyons persuadés que nous représentons une force active par notre engagement.

 

Lyliane

17/04/2015

Petite victoire législative dans la lutte contre les pesticides...

 

Le 23 janvier 2015, l'Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi du sénateur Joël Labbé « visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire français ». Dans ses grandes lignes, cette loi interdit l'usage des pesticides pour les personnes publiques dans les zones non agricoles comme l'entretien des espaces verts, des forêts, des secteurs de promenades. Elle met également en place l'interdiction de la vente, de la détention et de l'utilisation des pesticides pour les particuliers.

 

On est donc en droit de se féliciter de ce résultat. Toutefois, les délais d'application de cette loi semblent beaucoup trop longs, puisqu' elle ne devrait s'appliquer qu'en 2020 pour les espaces verts et en 2022 pour les particuliers !

 

Pourtant, en janvier dernier, 1200 médecins, dont un grand nombre de praticiens de la Martinique et de la Guadeloupe touchés par le scandale du « chlodécone », ont publié un appel dans les médias mettant en garde contre les risques sanitaires des pesticides, autant pour les utilisateurs professionnels que pour les consommateurs, les riverains et les personnes vulnérables (femmes enceintes et enfants). Un lien a en effet été établi entre la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des troubles de la fertilité avec l'usage de ces produits toxiques.

 

Dans ces conditions, on se demande pourquoi attendre si longtemps pour la mise en place de cette loi. Heureusement de nombreuses municipalités se sont déjà engagées en faveur de la réduction de l'utilisation des pesticides, certaines sont même passées à 0 pesticide dans les espaces publics. Il faut saluer l'initiative de la jardinerie Botanic qui a déjà supprimé de la vente tout produit à base de pesticide.

 

En privilégiant cette enseigne, nous pouvons montrer notre engagement! N'achetons donc plus aucun produit toxique et demandons à toutes les grandes surfaces, aux autres jardineries de faire de même en les informant de notre choix. Dans le même ordre d'idée, n'hésitons pas à saisir l'Etat via nos représentants au Parlement et au Sénat, la Ministre de L'Environnement des dérogations qui continuent à être données pour des épandages aériens...

 

Ces quelques démarches visant à anticiper la mise en œuvre de la loi et de promouvoir les alternatives existantes, afin de remplacer dès aujourd'hui les produits toxiques. Même s'il paraît rester encore du chemin à faire pour protéger la nature et tous les êtres humains, soyons persuadés que nous représentons une force active par notre engagement.

 

Lyliane 

28/03/2015

La France et l'Europe face au lobby des pesticides...

 

Cette question mérite en effet d'être posée . Malgré les efforts du monde politique pour diminuer l'usage des pesticides en agriculture et promouvoir un modèle économique plus respectueux de la terre et des humains, en dépit de nombreuses études scientifiques prouvant leur effet néfaste sur notre santé et notre environnement, notre pays n'arrive pas encore à «  décrocher » du poids de la chimie dans les pratiques agricoles.

 

Le business des pesticides rapporte apparemment beaucoup d'argent à certaines grosses entreprises ou multinationales. Et, chez nous, les conseillers des coopératives agricoles poussent souvent à cette pratique sur le terrain. A Bruxelles enfin, certains élus se sont fait l'écho des pressions de ces mêmes lobbies sur les institutions européennes, afin qu'aucune loi contraire à leurs intérêts ne soit votée...

 

Selon "Générations Futures", www.generations-futures.fr, la FNSEA, syndicat dominant dans le milieu agricole, chargé notamment de ce qu'on nomme: "Ecophyto", depuis plusieurs années semble faire davantage la promotion des pesticides que de prendre la défense des agriculteurs français. Cependant un bon nombre de paysans se posent des questions ; soit qu'ils soient malades des pesticides qu'ils répandent sur leurs fruits et légumes, soit qu'ils réalisent que d'autres alternatives existent de nos jours. Le monde agricole français en effet reste figé dans un modèle productiviste avec des monocultures fragiles face aux insectes ravageurs.

 

La diminution des pesticides paraît toutefois indispensable si nous voulons laisser à nos enfants des rivières et des sols sains. L'agriculture biologique, plus respectueuse des humains comme de la terre, a montré que l'ajout des pesticides à toutes les phases de croissance des arbres ou des plantes, ne fait que privilégier les rendements au détriment de la qualité gustative des produits récoltés.

 

Face aux ravageurs potentiels, ce type d'agriculture, moins mécanisé, privilégie les traitements préventifs, l'équilibre des sols, les associations de plantes et de fleurs...

 

Les consommateurs ne s'y trompent pas. De plus en plus ils vérifient les étiquettes et la provenance de ce qu'ils achètent. Des émissions à la télévision notamment, des films, - après certains scandales retentissants - leur ont fait prendre conscience que les pommes par exemple, pour être conservées plus longtemps, sont irradiées et ne reçoivent pas moins de 35 traitements pour être impeccables, sans aucun défaut. Toutefois il n'est pas concevable de les manger avec la peau et quant à la saveur, c'est une autre affaire!

 

Il nous reste, à mon avis, une autre étape à franchir : faire pression sur nos élus pour qu'ils cessent d'obéir aveuglément à ces puissants lobbies et afin qu' ils votent des lois qui iront en faveur de la santé des sols et des gens grâce à une diminution sensible des molécules dangereuses. Nos abeilles comme nos descendants leur en seront reconnaissants !

 

Et en parallèle ou si cela n' était pas suffisant, il nous reste le choix citoyen de boycotter toute production poussée à grands renforts de pesticides, quitte à donner aux paysans un juste prix et à manger fruits et légumes non calibrés mais savoureux ! Privilégier la qualité, le goût, lutter par nos achats conscients contre les allergies, les maladies liées à la pollution de l'air comme de l'eau, acheter en circuits courts des produits de saison, tout cela pourrait devenir notre priorité ! La loi de l'offre et de la demande est dans notre société occidentale un argument de poids !

 

A nous d'orienter l'avenir agricole dans le sens jugé souhaitable pour les générations futures !

 

Lyliane

29/12/2014

Comment aider à la pollinisation?

           

Comment pourrions-nous favoriser la pollinisation ?

 

Nous entendons souvent dire qu’actuellement les frelons asiatiques mettent à mal les colonies d’abeilles qu’elles soient en essaims sauvages ou regroupées dans des ruches. Certes, cela n’arrange pas la situation déjà fragile de ces espèces irremplaçables dans notre agriculture ! En effet, sans elles pas de pollinisation des fleurs et sans pollinisation, pas de fruits, ni de légumes.

 

En Chine, déjà, beaucoup d’arbres sont pollinisés entièrement par l’homme dans des zones où la pollution a fait disparaître ces infatigables butineuses. Mais les résultats ne sont absolument pas comparables…En France, où nous avions la chance de compter près de 1000 variétés d’abeilles, des municipalités, des citoyens commencent à s’en préoccuper, à favoriser ou à demander des zones naturelles protégées,  l’aménagement d’espaces verts où aucun traitement chimique n’est admis.

 

Car il faut bien réaliser que, depuis 2006 environ, les abeilles sont décimées par centaines de milliers… En sont responsables : des parasites, l’usage des pesticides, la destruction de leur habitat et la perte de la biodiversité.

 

Que pourrions nous faire d’autre que regretter un passé où les abeilles étaient encore très nombreuses, peuplaient prairies et jardins ou que nous lamenter sur les méfaits d’une agriculture ou d’un élevage à visée productiviste?

 

Je crois pour ma part que chacun de nous peut apporter sa pierre et aider à juguler le déclin de ces espèces menacées. Tout d’abord en s’interdisant d’acheter tout insecticide et désherbant en jardinerie, en privilégiant à la place des purins, des éléments naturels comme du savon noir, de la glu, des oligoéléments… Et cela est valable pour les légumes comme pour les arbres, les fleurs et les plantes vertes.

 

Il est également possible de semer dans nos jardinières ou de planter dans notre jardin des aromatiques ou des plantes d’agrément, riches en nectar susceptible de nourrir ces insectes. Par exemple en choisissant de la sauge, du thym, de l’aneth, de la coriandre ou des giroflées, des lavandes, des capucines, des soucis, des marguerites, de la corbeille d’argent et du chèvrefeuille…

 

Bourdons, abeilles, papillons même, vont venir butiner pour notre plus grand plaisir. Nous rendrons par la même occasion un grand service à la biodiversité ! Nos descendants méritent en effet de connaître une nature généreuse, bruissante de couleurs et d’odeurs grâce à ce petit monde d’oiseaux et d’insectes qui la peuplent naturellement.

 

Lyliane 

 

Pour défendre les abeilles il existe un site d'action qui s'appelle: www.pollinis.org
 et il y a un lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.