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12/09/2016

Une pétition pour que la loi Sapin aille plus loin...

 L'Association Bloom France, engagée pour la défense des océans et des équilibres sociaux qui en dépendent, lance une pétition pour demander aux élus d'adopter des mesures concrètes et efficaces pour l'encadrement du lobbying en France. Car il n'existe aujourd'hui dans notre pays aucune réglementation encadrant le lobbying.

 

Claire Nouvian, la Présidente de Bloom France écrit dans le journal Biocontact de septembre 2016:" L'opacité est un frein majeur à la construction d'une société durable, juste et solidaire. Si les pouvoirs publics échouent à imposer la transparence promise par le chef de l’État, ce sera compris comme un aveu de complicité avec les lobbies privés qui orientent trop souvent la décision publique".

 

Le projet de loi Sapin 2 représente une opportunité unique de doter enfin la France d'un cadre législatif à la hauteur des attentes des citoyens (évasion fiscale, lutte contre la corruption, protection des lanceurs d'alerte...). Le 25 mai dernier, dit le journal, la Commission des Lois de l'Assemblée Nationale est allée dans le bon sens en votant des mesures renforçant le dispositif proposé par le Gouvernement, mais il manque des mesures essentielles pour établir une transparence réelle des rapports entre décideurs et groupes de pression.

 

Pour s'informer sur Bloom France et sa pétition, aller consulter le site: www.bloomassociation.org .

 

Lyliane

 

02/03/2016

Arriver à la transparence dans les abattoirs...

 

Suite à la diffusion d'images choquantes prises à l'abattoir du Vigan dans le Gard, la Confédération Paysanne, sous la plume de Mr P.Y. Malbec, a publié le 3/2 un communiqué de presse. Elle réaffirme à cette occasion qu'elle a toujours exigé une mort digne pour les animaux. Selon ses termes «rien n'excuse les images produites, qui choquent par leur contenu et aussi par les mises en scène du personnel au cours de son travail».

 

La Confédération Paysanne est persuadée qu'il s'agit d'une attaque contre les abattoirs de proximité et que cette campagne vise la mainmise des grands groupes d'abattage sur les éleveurs locaux. Au lieu de fermer les petites unités d'abattage, cette organisation demande plus de transparence et de vrais contrôles, la mise en place d'outils adaptés aux différents élevages, à la taille des fermes, en veillant aux conditions économiques et géographiques des territoires. Elle reconnaît qu'il faut, certes, veiller à la conformité aux réglementations sanitaires mais surtout aux exigences éthiques de tous les citoyens en matière d'abattage.

 

Tous les mangeurs de viande, en effet, espèrent que les animaux de boucherie ne sont pas la proie de personnes plus ou moins sadiques travaillant dans les abattoirs. C'est certainement assez difficile sur le plan humain de travailler dans de tels établissements. Toutefois, l'état et les collectivités locales doivent veiller à la dignité des procédures et à la transparence de ce qui se passe au sein des abattoirs, où qu'ils soient et quelle que soit leur taille.

Lyliane

 

07/12/2015

Monnaies locales et autres solutions d'échange pour notre argent...

 

Le N°2 de la revue Fémininbio consacre un dossier aux monnaies locales - www.femininbio.com - La journaliste cite un ouvrage de référence paru en 2013 aux éditions Yves Michel « Au cœur de la monnaie» d'un économiste belge Mr B. Lietaer.

 

Nous apprenons par exemple qu'au Moyen-Age monnaie nationale et monnaies locales cohabitaient sans difficulté. Peu à peu cette cohabitation a cessé, laissant place à une seule monnaie d'échange éveillant l'avidité de certains êtres humains. Les grands groupes en effet et les marchés financiers se trouvent favorisés avec un tel système (ils thésaurisent ou spéculent notamment sur les cours de la Bourse) et c'est ce que nous vivons encore de nos jours.

 

Après le troc, les S.E.L.(systèmes d'échanges locaux) avaient sans doute préparé le terrain en favorisant les échanges de biens et de services entre particuliers. Les monnaies locales quant à elles émergent depuis peu, comme par exemple à Lyon avec «les perles», en Alsace dans quelques villes ou même dans certains villages français, mis en place par de simples citoyens. A l'étranger (Argentine, Suisse, Allemagne...), le processus est également en marche depuis plusieurs années.

 

Adopter une monnaie locale, c'est «adopter un cercle vertueux d'échanges» affirme la journaliste de la revue. En effet, leur taux d'intérêt est nul, voire négatif et elle se dévalue si elle n'est pas utilisée. On a remarqué qu'une monnaie locale circule en moyenne 6 à 8 fois plus vite que l'euro. Les commerçants sont bien entendu la clé de voute du système. Ils payent leurs fournisseurs avec la monnaie échangée par leurs clients pour leurs achats. Certains acceptent même de devenir bureaux de change.

 

Pour les citoyens à qui ces monnaies sont proposées, cela change leur regard: ils découvrent en effet que cette monnaie locale crée du lien entre acteurs locaux. C'est en quelque sorte remettre l'argent à sa juste place...

La conclusion du dossier montre que «le modèle actuel basé sur une seule monnaie est un système efficace, mais pas résilient». Il semble de ce fait que les deux types de monnaies pourraient très bien cohabiter partout, car elles se révèlent tout à fait complémentaires.

 

Je peux ajouter personnellement qu'en tant que banque éthique qui joue la transparence, la N.E.F. - www.lanef.fr - investit uniquement dans des projets qui vont dans le sens d'une économie nouvelle. Et là vraiment les inscrits à la Nef sont vraiment des sociétaires participants aux projets grâce notamment à des sorties pour visiter les réalisations locales et ils sont informés de tout! Comme quoi tout est à notre portée, il suffit de choisir sa voie et de s'engager...

Lyliane

 

14/02/2015

Rêvons à des banques qui relieraient les êtres humains!

 

J’ai choisi en conscience il y a 5 ans de devenir sociétaire de la N.E.F. sigle pour une nouvelle économie financière (www.lanef.com), une banque pionnière en France. Elle existe en effet depuis 30 ans et elle ne cesse de se métamorphoser.

 

Pourquoi ai-je décidé de déposer des fonds dans une banque qui place notre épargne avec un état d’esprit éthique et dans des activités fort différentes de tout ce que nous avions connu jusque là?  Pour ma part, ayant appris que certaines banques finançaient des marchands d’armes ou des mines antipersonnelles, je souhaitais bien autre chose, de la transparence et une implication sociale et locale.

 

De plus, il me semblait cohérent de confier mes économies à des acteurs scrupuleux, plaçant mes ressources financières en fonction des valeurs que je soutiens et non des désirs de spéculation de leurs actionnaires sur les marchés boursiers.

 

Comme plus de 20 000 personnes dans notre pays, j’aspire également à sortir d’une politique de consommation effrénée et de prêts réservés à de gros promoteurs ou industriels, sans aucune considération pour la nature de l’investissement proposé.

 

Pour toutes ces raisons, je me sens, avec mon compte à terme et mon compte chèque NEF, entrée de plain pied dans une transition vers un autre modèle économique.

 

En tant que modeste épargnante, j’ai même pu choisir de partager les intérêts qui me seront servis avec des porteurs de projets écologiques. On appelle cela une économie de partage et un financement solidaire.

 

Tout en étant sociétaire, je me sens également partenaire de cette banque. Régulièrement nous sommes tenus au courant des projets soutenus. Lors d’assemblées générales ou régionales, notre voix est entendue. Que nous soyons emprunteurs ou épargnants, nous pouvons dire nos souhaits pour améliorer le fonctionnement, suggérer des innovations.

 

Une fois par an des « randonef » nous permettent de visiter certains lieux financés par notre banque (écoles, fermes, cafés magasins, piscines, théâtres…), de dialoguer à leurs sujets dans des échanges emplis de convivialité.

 

Grâce à l’Europe au début 2014, par une harmonisation du statut des banques, la NEF est devenue une banque à part entière. Elle peut désormais proposer des livrets d’épargne et agir partout comme le font les autres banques.

 

Aussi, je ne peux qu’engager les lecteurs de ce blog d’aller vérifier par eux même mes dires et s’ils sont convaincus, de prendre part à ce vaste mouvement de reprise en main des leviers de notre économie pour leur donner des contours plus transparents et plus humains.

 

Lyliane 

13/02/2015

Peut on imaginer d'agir pour une démocratie écologique plus citoyenne?

 

L’association « agir pour l’environnement » (www.agirpourlenvironnement.org) lance actuellement une campagne nationale pour informer les citoyens français des nombreux projets qu’elle qualifie « d’inutiles » car ils porteraient sur des sommes exorbitantes sans pour autant correspondre à de véritables besoins.

 

Que ce soient par exemple des fermes - usine comme celle dite des 1000 vaches, des aéroports comme à Notre Dame des Landes, des Center Parcs  comme celui près de Grenoble, des retenues d’eau comme à Sivens, des lignes de TGV comme à Montpellier, des décharges, des stades, des fouilles pour trouver du gaz de schiste ou d’autres projets petits ou grands, ils sont, selon cette association, néfastes pour notre environnement, car ils grignoteraient des terres agricoles  et des espaces écologiques remarquables.

 

Je n’avais pas d’idée très précise à ce sujet, mais il me semble que toute demande d’amélioration de la démocratie participative dans notre pays est bienvenue. En effet cette demande, qu’il est possible de faire sous forme de courrier, est susceptible de nous responsabiliser et de ne plus laisser les coudées franches à des groupes visant leur seul profit.

 

De plus, cette association suggère que, dans la mesure où la France accueillera à la fin 2015 la Conférence sur le Climat ou COP21, le gouvernement français se doit d’être exemplaire et d’engager un débat, afin que les futures décisions écologiques soient prises après concertation des populations directement concernées.

 

Certes, il existe des enquêtes publiques préalables, des rapports d’expertises mais l’association a relevé des conflits d’intérêt qui lui font douter de la nécessaire transparence.

Agir pour l’environnement réclame de ce fait, de la part de la Ministre de l’Environnement et de tout le gouvernement, la mise en place d’une procédure « d’alerte citoyenne » pour pouvoir relancer la concertation  en cas de controverses.

 

Part exemple selon eux, il pourrait être envisagé que 5000 citoyens à l’échelle départementale ou 100 000 à l’échelle nationale puissent interpeller les décideurs politiques ou contester éventuellement des enquêtes jugées non indépendantes.

 

Pourquoi ne pas imaginer en effet que de plus en plus des citoyens puissent participer aux décisions publiques et s’informer par d’autres canaux que ceux dits officiels? Il me semble que cela irait dans le sens du dialogue et motiverait davantage nos concitoyens.

 

Alors, ne baissons pas les bras et participons à des collectifs, des débats publics pour devenir partie prenante de notre environnement ! Ainsi, des manifestations violentes deviendraient inutiles et chacun se sentirait porteur du changement auquel il aspire...

Lyliane 

07/02/2015

Que nous permet le système démocratique?

 

Alors que beaucoup de personnes désespèrent car elles ne voient aucune évolution dans notre société, je suis heureuse de lire sous la plume d’un éditorialiste de la revue gratuite Biocontact de février 2015 la phrase suivante : « la base citoyenne n’attend plus sa becquée comme un oisillon, elle réfléchit, se pose des questions, s’organise en associations, crée des lanceurs d’alerte, propose des alternatives concrètes».

 

Cette phrase m’a permis de réaliser qu’effectivement que ce soit dans nos pages personnelles, dans notre façon de chercher des circuits courts pour nous nourrir, dans nos choix de médecines alternatives, de thérapies, dans nos déplacements en covoiturage, nos colocations, nos achats dans le monde entier grâce à Internet ou localement par des bourses d’échange, nos systèmes bancaires plus éthiques, nos associations dénonçant certains abus…, peu à peu des prises de conscience, de nouveaux modes de vie ont vu le jour.

 

De ce fait, multinationales, lobbies, laboratoires, hommes politiques ont perdu de leur toute puissance. Des chercheurs courageux osent dénoncer des dérives dans tous les domaines : O.G.M, gaz de schiste, médicaments, pollution de la mer, des sols ou des sites… Des citoyens trouvent la force de briser le silence et de faire connaître une autre vérité que celle dite officielle. Notre société y gagne en transparence, même si, de mettre au jour des scandales retentissants, bouleverse nos certitudes, met à mal notre confiance en nos instances dirigeantes. Pratiquement plus de chèques en blanc désormais dans notre pays!

 

Je pense que nous pouvons nous réjouir de vivre dans un état où la presse, les médias ne sont pas totalement muselés, où nous pouvons nous réunir, affirmer notre différence et assumer nos prises de position sans risquer notre vie. Notre système démocratique, quoique certainement perfectible, nous le permet.

 

Alors, individuellement et collectivement, continuons à choisir le monde dans lequel nous désirons vivre, prenons notre rôle de citoyen au sérieux, investissons nous, au lieu de subir ou de nous plaindre que tout ne soit pas parfait !

 

Car, n’en doutons pas, nous sommes en train de construire un autre modèle du « vivre ensemble », plus juste, plus solidaire et plus fraternel. Cela prendra du temps peut-être encore, mais une évolution consciente me paraît en marche. Je ne le verrai pas très certainement, mais je m’en réjouis pour les générations à venir.

 

Lyliane

05/12/2014

La vitre solaire est née!

 LA VITRE SOLAIRE EST-ELLE BIENTÔT ENVISAGEABLE PARTOUT ?

            

Grâce à une nouvelle technologie, toute surface en verre pourrait bientôt générer de l’électricité à partir des rayons solaires. En effet, des chercheurs de l’Université du Michigan aux Etats-Unis , dont le manager Richard Lont et son équipe, ont mis au point un panneau photovoltaïque transparent pouvant s’insérer dans une structure. Jusque là les panneaux étaient colorés. Désormais à l’œil nu ces panneaux obtiennent 90% de transparence pour une épaisseur de verre de 0,1 mm.

 

En France, le directeur technique de la Société SUNPARTNER TECHNOLOGIES, Jean Luc Ledys, a lui aussi relevé le défi. Pour le moment, seules les petites surfaces comme celles des écrans de  Smartphones, depuis septembre 2014, peuvent bénéficier d’un support photovoltaïque souple et transparent. Mais nous pouvons imaginer que les chercheurs français vont eux aussi trouver des applications plus larges.

 

Dans quelques années, grâce à ce type de brevets, une électricité solaire pourrait peu à peu remplacer l’énergie nucléaire. Voilà de quoi réaliser de substantielles économies et surtout envisager de nouvelles ressources énergétiques renouvelables et sans déchets radioactifs…

 

Lyliane (5/12/2014)