Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/03/2016

Connaissez vous la boîte mail écolo Newmanity?

 

Les spams et les publicités intrusives polluent nos messageries et nos recherches sur Internet. Nous nous sentons impuissants à nous en protéger de même que nos données personnelles.

 

Une start-up française Newmanity, avec à sa tête Mr S. Petibon, a eu l'idée de créer une boîte mail qui ne requiert à l'inscription qu'un identifiant et une adresse mail de secours. Le site s'engage à ne pas utiliser d'outils qui établissent des profils de consommateurs, comme font la plupart. De même il promet de ne pas lire les mails échangés. Le service fourni est gratuit pour les particuliers et garanti sans spam, ni publicité.

 

Mais Newmanity ne s'est pas arrêté là. En effet, grâce aux dons de ses membres et à un investissement du philanthrope belge P. Moorkens, la société ambitionne de fournir une boîte mail 100% écologique ou presque. Car envoyer une pièce jointe d'un mégaoctet dans un e-mail revient à émettre 20 grammes de CO2, à cause de la consommation électrique de nos ordinateurs et des centres de données ou data center.

 

Mme Estelle Pattée dans la revue Terra Eco nous apprend que grâce à un data center Evoswitch, installé aux Pays Bas et alimenté uniquement avec des énergies renouvelables, Newmanity promet de diviser par deux cette consommation. Des conseils sont donnés en outre aux utilisateurs: vider régulièrement leur boîte mail, compresser leurs pièces jointes, éviter le flot des newsletters...

 

De plus, la start-up s'est engagée, avec l'ONG Reforest'Action, à planter des arbres aux Sénégal, afin de rendre service à la population (cuisine, construction). A ce jour 15 000 personnes se connectent à Newmanity mail quotidiennement. Pourquoi ne pas esayer? Le site est le suivant : www.newmanity.com .

 

En janvier dernier, la société a lancé sa version professionnelle destinée aux entreprises. L'abonnement pour elles est de 4 euros par mois, en sachant que 20% de la somme récoltée ira à des actions éco - responsables choisies par les salariés de l'entreprise.

 

Voilà de nouvelles perspectives de consommation et d'utilisation des outils modernes qui me paraissent échapper au monde du profit et d'une fuite en avant sans limite. C'est un pas très encourageant! Merci à ceux qui explorent des voies nouvelles pour notre avenir et celui de nos enfants!

Lyliane

 

12/08/2015

Apprendre en observant la nature et les insectes...

 

Chez nous, les termites ou fourmis blanches sont des mal aimés car en tant qu'insectes xylophages, ils ont tendance à s'attaquer au bois de nos charpentes. On oublie le plus souvent qu'ils ont une organisation sociale très structurée et que ce sont d'excellents architectes. Mais cela n'a pas échappé à un architecte du Zimbabwe, Mike Pearce, qui a étudié sur les plateaux tropicaux africains la régulation thermique à l'intérieur des termitières. En effet, curieusement, qu'il fasse chaud ou froid, la température intérieure reste la même!

 

S'inspirant des loges et des galeries qui régulent la circulation de l'air dans une termitière, cet architecte a construit dans la capitale Harare, en 1993, l'Eastgate Building qui a un système de "climatisation passive". Il a mis en place, grâce à des ouvertures dans le bas du bâtiment - destiné à des bureaux et commerces - un système absorbant la chaleur de la journée. De grandes cheminées permettent d'évacuer l'air chaud qui remonte naturellement. Cette installation crée un courant d'air naturel, accéléré par des ventilateurs. Au cours de la nuit, les murs diffusent peu à peu la chaleur emmagasinée, ralentissant le refroidissement de l'immeuble. Une partie de l'air frais qui s'est engouffré est alors stocké dans des dalles, afin de ralentir le réchauffement du lendemain.

 

Ainsi, depuis près de 20 ans, cet immeuble consomme 90% d'énergie de moins que la moyenne. On peut se demander ce qu'attendent nos architectes occidentaux pour s'inspirer à leur tour de cette expérience tout à fait satisfaisante... A quand de telles réalisations économisant l'énergie dans nos pays occidentaux?

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/iO5 ou le journal Terraeco.

 

Lyliane

 

10/01/2015

Pouvons nous réduire les impacts des technologies d'information sur l'environnement?

 

Chaque jour, nous utilisons pour notre travail  ou chez nous courriels, réseaux sociaux, recherches sur internet, achats en ligne, suivi de nos comptes, vidéos...C'est une manière d'échanger, de nous informer, de faire des opérations sans nous déplacer. Et généralement cela va assez vite! Le télétravail parfois rend de grands services aux employés comme aux patrons. Quant à l'enseignement, il s'appuie de plus en plus sur les nouvelles technologies, ce qui rend les cours vivants et interactifs.

 

Loin de moi l'idée de remettre en question tout cela! Toutefois, il me semble que nous devrions en même temps être conscients des impacts environnementaux que ces technologies génèrent. Bien peu de monde semble s'en préoccuper, mis à part l'ADEME http://www.ademe.fr/ (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et quelques associations à buts écologiques. Et moi même, pour écrire sur ce blog, j'utilise l'informatique!

 

La consommation électrique tout d'abord, surtout lorsqu'on laisse son matériel allumé toute la journée et même la nuit. Il a été relevé que, depuis une dizaine d'années, la consommation électrique augmente de 10% par an environ avec les connexions multiples dans chaque famille. Qui est au courant du fait par exemple qu'un ordinateur portable consomme environ 50% de moins d'énergie qu'un ordinateur fixe?

 

La consommation de papier ensuite car combien d'employés, de particuliers, impriment systématiquement les mails qu'ils reçoivent. Mais parfois une lecture à l'écran pourrait suffire. L'impression systématique en noir et blanc et recto verso pourrait faire économiser du papier, de l'encre et ce serait déjà une économie individuelle...

 

Qui a conscience qu'un courriel avec beaucoup de pièces jointes, un nombre important de destinataires fait augmenter les émissions de CO2 dans l'atmosphère? Et que faisons nous de notre matériel devenu obsolète? Il y aurait peut-être moyen d'aller dans un "repair café" pour regarder comment l'optimiser ou pour en faire don à un bricoleur, au lieu de le déposer sur le trottoir! Il est vrai que les déchetteries de plus en plus prennent des mesures de recyclage. En effet, les composants électroniques stockés n'importe où sont dangereux et des métaux assez rares peuvent être récupérés.

 

Pour toutes ces raisons, l' ADEME conseille de bien cibler les destinataires de ses envois et d'éviter si possible les messages groupés. Cet organisme nous conseille de comprimer la taille des documents envoyés et d'adresser des documents en pdf de préférence. En gardant en mémoire des favoris, on diminue par exemple le temps de recherche sur les moteurs traditionnels.

 

Aussi, je vais désormais penser à éteindre ma connexion internet pendant la nuit car, même éteint, l'ordinateur consomme de l'énergie. Je vais pareillement essayer de régler mon imprimante en qualité "brouillon " et "recto verso". Je compte également faire un tri dans mes courriels, vider régulièrement ma corbeille, afin notamment de libérer le serveur que j'utilise de toute une masse de messages inutiles ou dépassés. Ce sont certes de petits gestes, qui pourraient paraître dérisoires, mais si nous sommes nombreux à les entreprendre, - et certains sans doute le font déjà - le résultat pourrait en être démultiplié!

 

Il me semble qu'ainsi nous pourrions montrer que nous sommes à même de nous responsabiliser par rapport à notre impact sur l'environnement. Souvent, n'avons nous pas plutôt tendance à mettre en cause le monde extérieur, la politique, les fournisseurs d'énergie?

 

Gérer ses propres déchets, sa propre consommation d'électricité, de papier, son empreinte écologique réelle semble naturellement une goutte d'eau dans l'océan du monde, un monde qui peu à peu néanmoins réalise que chaque geste individuel à une répercussion sur l'ensemble. Participer à l'évolution de la conscience humaine, éduquer nos enfants dans ce sens, ne serait-ce pas un beau projet pour ce 21 ème siècle plein de violences mais aussi de promesses de solidarité et de partage des responsabilités?

 

Lyliane