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07/02/2016

Pétition transmise de change.org

 
 
 
 
 
 
 
 

Plus de 110 000 personnes ont signé la pétition lancée par Olivier demandant l’interdiction de rejets toxiques dans les Calanques.

Le 30 janvier, un rassemblement a été organisé devant la préfecture de Marseille pour stopper la pollution des boues rouges. De nombreux artistes ont répondu à l’appel d’Olivier et plus d'un millier de personnes étaient présents.

Olivier a encore besoin de signatures pour remettre sa pétition auprès de Ségolène Royal et mettre fin à cette pollution.

Voulez-vous vous aussi rejoindre la mobilisation ?

Interdire les rejets toxiques dans le Parc National des Calanques #BouesRouges

 
Olivier Dubuquoy
France

Depuis 50 ans, l'usine de production d'alumine de Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), bénéficie d'un droit de rejeter en mer ses résidus toxiques. Plus de 30 millions de tonnes de boues rouges toxiques ont été ainsi déversées dans les fonds marins. Plusieurs associations de défense de l'environnement et de riverains dénoncent la toxicité et la radioactivité de ces boues rouges.

Pour Ségolène Royal, "il aurait fallu avoir le courage d'imposer à l'entreprise une mutation du site et une dépollution". "L'entreprise a obtenu une dérogation pour continuer à polluer", a-t-elle ajouté, espérant "qu'il y aura des recours pour que toute la clarté soit faite".

"Les dernières enquêtes de l'Anses (Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire) ont démontré qu'à l'endroit des rejets, il y avait une contamination beaucoup plus forte aux métaux lourds", une pollution "dangereuse pour la santé", a-t-elle noté.

Il est impensable qu'un site naturel continue à subir la pollution d'une entreprise (ALTEO) en toute légalité

09/01/2016

Des lichens seraient gardiens de la qualité de l'air...

 

Grâce à ce qui est nommé «biosurveillance», nous pouvons désormais mieux évaluer la qualité de l'air, affirme la journaliste C.Lecoeuvre dans la revue Plantes et Santé de janvier 2016. Les lichens seraient en effet des organismes très sensibles, capables de capter de nombreux pôlluants et de nous alerter sur l'état de notre environnement.

 

Grâce au travail d'Air-Lorraine, il est possible d'observer les lichens près de chez soi. La plaquette «Lichens, sentinelles de l'environnement» décrit quatorze espèces et propose de jouer au détective. Cette plaquette est à télécharger sur le site www.air-lorraine.org. Dans une zone rurale par exemple, un tronc d'arbre complètement jaune, colonisé par un lichen nitrophile comme la parmélie des murailles, montre un excès d'azote lié au trafic et à l'apport agricole. Certains lichens aiment la chaleur ce qui donne des informations sur les changements de milieux liés au réchauffement climatique. Dans le Nord-Pas-de-Calais comme en Belgique ou aux Pays Pays a été constaté l'apparition d'espèces qui vivaient plus au Sud auparavant.

 

En France, on recense plus de 3000 espèces de lichens. Pourtant la lichénologie est un peu le parent pauvre des Sciences Naturelles et elle obtient de ce fait peu de subventions. De même, il y a très peu de spécialistes dans ce domaine de recherche ou dans l'enseignement. Contrairement à d'autres pays européens, aucun seuil contraignant n'a été fixé dans notre pays, même si certains industriels s'y intéressent comme à Rouen, à La Hague, à Fos sur Mer... Un article paru dans Nature avait fait grand bruit en 1997: deux chercheurs italiens avaient établi une corrélation entre le nombre de cancers en Vénétie et la biodiversité des lichens. Même chose en France, où une thèse sur le littoral de Calais et de Dunkerque, parue en 2014, montrait des problèmes pulmonaires plus nombreux là où il y avait concentration de lichens contaminés.

 

Pour celles et ceux qui voudraient perfectionner leurs connaissances, des formations sont mises en place par l'Association française de lichénologie, la station universitaire du Limousin (SULIM) et certains centres permanents d'initiatives pour l'environnement ou CPIE. Les signaux donnés par les lichens restent beaucoup moins coûteux que des appareils de mesure. Alors, qu'attendons nous pour sensibiliser nos décideurs à généraliser des enquêtes participatives auxquelles le grand public pourrait être associé, comme ce fut le cas en Auvergne tout récemment dans les massifs forestiers?

Lyliane

 

03/12/2015

Faudrait il arrêter les subventions aux énergies fossiles?

 

 

Le dernier rapport de l'OCDE est formel: le soutien public aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon...) est encore très généreux, même s'il tend à diminuer. En effet selon Mme K. Le Loët, journaliste de la revue Terra Eco, - www.terraeco.net - les Etats versent près de 180 milliards d'euros par an pour soutenir ces énergies fossiles dans le monde. Pourtant il est avéré que l'extraction, la production et la consommation de ces énergies polluent énormément.

Il est maintenant prouvé que la compagnie pétrolière géante américaine Exxon savait par exemple dès 1985 tout ce qu'il y a à savoir sur les changements climatiques que nous vivons aujourd'hui mais elle a continué à polluer sans état d'âme... Selon Mr B. Mac Kibben (prix Gandhi pour la paix en 2013) « l'industrie du pétrole a toujours oeuvré pour que nous ne changions rien à nos habitudes».

 

Aux Etats-Unis par exemple il y a de grosses subventions à la consommation et à la production de pétrole depuis 1970. Ces mesures sont toujours en place et il ne semble pas facile de les rappporter brusquement. Certains pays comme l'Allemagne ont amorcé une décroissance de ces aides qui ont été divisées par 3 entre 1998 et 2014 pour les mines de houille. Elles devraient même disparaître en 2018. En Inde, la réduction des aides à la consommation de gazole a permis d'économiser 2,7 milliards d'euros entre 2012 et 2014.

 

Si l'on arrivait à supprimer totalement ces subventions, écrit la journaliste, on pourrait financer en majeure partie le fonds vert, augmenter les filets de sécurité sociale pour les populations et investir beaucoup plus dans les énergies renouvelables (solaire, éolien...).

 

Un groupe de 8 pays - les Amis de la Réforme des Subventions aux combustibles fossiles - crée en 2010 s'est affiché contre ces subventions des Etats. Ce sont: le Costa Rica, le Danemark, l'Ethiopie, la Finlande, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Suède et la Suisse.

 

Qu'attendons nous en France pour les rejoindre grâce à une campagne de désinvestissement ? Il serait nécessaire d'utiliser les subventions versées avec l'argent du contribuable dans des énergies moins polluantes. Espérons que les Etats réunis à la COP 21 entendront cette proposition de bon sens: les énergies fossiles doivent désormais rester dans le sous sol.

Lyliane

 

15/11/2015

Que faire pour soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

08/09/2015

De la Fondation Nicolas Hulot, information sur la Mer d'Aral...


Considérée comme l’une des plus grandes catastrophes écologiques de tous les temps, la disparition du quatrième plus grand lac salé au monde, à cheval sur le Kazakhstan et  l’Ouzbékistan, a des conséquences dramatiques sur les populations de ces deux pays.

Economie sinistrée, mortalité infantile galopante, salinité de l’eau entraînant une multiplication des maladies rénales… Les conséquences de l’asséchement de la mer d’Aral sont multiples et dramatiques.

En cause, l’activité humaine, en particulier le développement par les soviétiques de la culture intensive du coton, hautement consommatrice en eau.

En 1960, les Soviétiques ont décidé de cultiver les vastes steppes du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Objectif : transformer les steppes désertiques en champs de coton et de blé. Ils ont alors détourné une partie des fleuves pour irriguer leurs cultures et ont ainsi privé la mer d’Aral de 20 à 60 km3 d’eau, chaque année. En 1970, la mer d’Aral avait déjà perdu 9/10e de sa surface. Résultat : son taux de salinité a grimpé et des millions de poissons sont morts suite à l’assèchement.

Aujourd’hui, en dépit d’un plan de sauvetage international, la mer d’Aral est condamnée à disparaître dans sa partie ouzbèque et le coût indirect de cette catastrophe écologique se compte en centaines de millions de dollars.

  • Les vingt-huit espèces endémiques de poissons du lac ont disparu, tuées par les quantités colossales de pesticides accumulées au fond du bassin.

  • De plusieurs centaines de milliers de tonnes de poissons pêchés dans les années cinquante, les prises dans la partie sud de la mer avoisinent ces dernières années 4 000 tonnes.

  • La communauté des pêcheurs qui comptait environ 60 000 personnes s’est dispersée et les villages ont été abandonnés. Mouniak, au Karakalpakstan, jadis port de pêche de 40 000 habitants se retrouve aujourd’hui au milieu des terres et a perdu les trois quarts de sa population.

  • La diminution de la mer d’Aral a eu une incidence sur le climat, devenu plus continental.

  • La période de végétation ne dure plus en moyenne que 170 jours par an. La salinité des sols et la poussière ont contribué à réduire la faune sauvage, mais également l’élevage car les aires de pâturages ont diminué de 80 % et la production de fourrage de moitié.

  • Aujourd’hui, les kolkhozes sont à l’abandon , 80 % de la population active est au chômageet vit des maigres subsides du gouvernement.

Les conséquences sanitaires sont également dramatiques :

  • 5 millions de personnes sont touchées par la pollution aux pesticides emmenés par les sables du fonds de la mer d’Aral ;

  • l’eau potable contient 4 fois plus de sel que la limite recommandée par l’OMS avec pour conséquence la multiplication des maladies rénales, des diarrhées et des cancers de l’œsophage ;

  • La tuberculose a atteint des proportions endémiques ;

  • 90% des femmes souffrent d’anémie ;

  • la mortalité infantile est 4 fois supérieure à la moyenne des pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants) et 7 fois supérieure à la moyenne américaine.

La catastrophe de la mer d’Aral illustre les conséquences dramatiques de la désertification pour la survie des populations.

C’est l’un des enjeux majeurs auxquels devront répondre les 195 pays réunis lors de la COP21 à Paris en décembre. Espérons que des solutions au niveau mondial seront vite apportées!



25/08/2015

Ce que nous pourrions faire en faveur du climat et de la faim dans le monde...

 Dans l'ouvrage de Mathieu Ricard "Plaidoyer pour les animaux", qui est paru aux éditions Lattès en 2014, j'ai relevé plusieurs pistes de réflexion concernant notre participation individuelle "au ralentissement du réchauffement global et à l'éradication de la pauvreté" dans le monde. Souvent, la plupart d'entre nous se sentent dépassés par les enjeux et pensent qu'ils sont impuissants. Or, apparemment, chacun d'entre nous pourrait apporter sa contribution...

 

  Selon ce moine bouddhiste et philosophe, il suffirait de réduire notre production de viande et de produits laitiers pour que le méthane, vingt fois plus actif que le CO2 dans la production de gaz à effet de serre diminue. Comme sa durée de vie dans l'atmosphère ne serait que de 10 ans

contre un siècle pour le CO2, les effets de cette décision à prendre se feraient sentir rapidement. Réduire en fait ne signifie pas tout arrêter, mais en conscience modifier ce qui jusqu'ici semblait aller de soi, une forme d'expansion sans discernement, dictée uniquement par le profit.

 

  Autre avantage à cette réduction proposée, si j'en crois M.Ricard, "le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage." De même, selon Rajendra Kumar Pachauri, prix Nobel de la Paix et directeur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat aux Nations Unies ou G.I.E.C. une tendance mondiale vers un régime davantage végétarien serait essentielle pour combattre la faim dans le monde, la pénurie d'énergie et les impacts du changement climatique.

 

  Aussi, bien que la crise économique se fasse sentir dans l'élevage actuellement en France, ce qui suppose apparemment des modifications importantes dans les filières agricoles, nous même en tant que consommateurs, nous pourrions avoir un rôle à jouer. Par exemple, en nous abstenant de manger de la viande un jour par semaine, en privilégiant dans nos achats les circuits courts, la qualité des produits plutôt que la quantité, afin que les producteurs soient rémunérés à un juste prix,... Nous pourrions aussi choisir des élevages où l'on se soucie du bien être des animaux, des poissons provenant d'une pêche responsable...

 

 Tout ce qui pourrait réduire rapidement la pollution climatique agricole (élevage extensif, lisier...) ou industrielle (centrales au charbon...) devrait sans doute être mis en oeuvre. Toutefois, soyons bien conscients que nos options personnelles ont également une incidence. Voyageons moins ou de façon plus "partageuse", chauffons nous modérément, cessons de consommer à outrance, puis de nous plaindre du coût de la vie... Car dans nos pays occidentaux, nous sommes des privilégiés, ne l'oublions pas!

 

  La crise que nous traversons est à mon sens une crise qui remet en question en grande partie notre individualisme et notre mode de vie. Car rejeter à la mer des migrants fuyant la guerre ou la misère, abandonner son chien sur une aire d'autoroute l'été, ces exemples illustrent où en sont certains d'entre nous à propos de l'ouverture du coeur... Redonnons du sens à notre existence, soyons compréhensifs et bienveillants et transformons l'indifférence que nous éprouvons parfois vis à vis du reste du monde en gestes altruistes. Je pense que nous y gagnerions en humanité!

Lyliane

22/07/2015

Où en sommes nous avec le gaz de schiste?

Selon un article récent du Journal Le Figaro, Arnaud Montebourg aurait commandé l'été 2012 un rapport d'experts à propos des hydrocarbures non-conventionnels en France et des nouvelles perspectives d'exploitation ouvertes par la technique dite du fluoropropane. Ce rapport terminé en 2014 n'a été tiré qu'à 7 exemplaires et on le croirait classé «secret défense». Le silence qui entoure les conclusions de ce rapport montre que le gaz de schiste reste chez nous un sujet tabou...

Certes, Mr Montebourg depuis a quitté le Gouvernement et Bercy, où il était ministre du redressement productif. Il était personnellement convaincu, tout comme Mr N. Sarkozy, que cette technique pourrait être une alternative aux forages par fracturation hydraulique interdits en France en 2011 par la loi Jacob. Cette technique à base de fluoropropane est également défendue de longue date par la Société Américaine eCorp, qui en a même présenté les avantages devant l'Assemblée Nationale française en 2013. Selon cette société, l'intérêt du fluoropropane est qu'il causerait moins de nuisances environnementales et s'accommoderait de micro-forages...

 La gestion politique du dossier, annonce Le Figaro, est paralysée par le veto absolu des Verts et du Ministère de l'Ecologie, qui a Mme S. Royal  à sa tête. Nous bénéficions donc pour le moment de l'attitude prudente du gouvernement sur ce dossier. Mais jusqu'à quand?

 L'article en question insiste sur le fait que l'exploitation du gaz de schiste, qui a provoqué des nuisances considérables au Canada et aux Etats-Unis et fait chuter les cours du pétrole, n'a séduit aucun autre pays du monde. Un porte parole de la Société Total aurait même déclaré devant l'Assemblée Nationale en 2013 que «cette piste n'est pas intéressante pour certains types de réservoirs»...

 Nous n'ignorons pas qu'à Bruxelles en ce moment un Traité Transatlantique dit TAFTA, qui bénéficierait aux multinationales américaines, est en cours de négociation. Des lobbies très actifs essaient de convaincre les députés européens de le signer. Ce serait pourtant la fin de notre liberté de choix étatique et la porte ouverte à toutes sortes de produits rejetés en Europe comme les OGM et à des prospections non désirées comme celle du gaz de schiste...

Restons donc vigilants et faisons savoir à nos députés européens que la signature de ce traité n'est pas souhaitée par les citoyens européens. Et appuyons les efforts de nos élus Verts et de notre Ministre de l'Ecologie, qui protègent notre territoire français,- qui attire par ses paysages les touristes du monde entier-, de forages intempestifs et plutôt polluants!

Lyliane

01/05/2015

Soyons acteurs du changement!

 

L'organisation internationale Greenpeace www.greenpeace.com utilise ce slogan pour nous faire prendre conscience que la transition agricole passera par la mobilisation de tous les citoyens. En effet, l'agriculture industrielle a un bilan catastrophique sur le plan humain et environnemental. Elle est fortement mécanisée, productiviste, gourmande en intrants chimiques, axée sur la monoculture et mise sur de très grandes parcelles. Bref, ce type d'agriculture pollue les sols, les eaux et il a des répercutions néfastes sur la santé des agriculteurs, des riverains.

 

Abeilles et autres pollinisateurs disparaissent, des écosystèmes sont détruits à cause des pesticides, dont la France est le premier pays consommateur en Europe. Les O.G.M. dans les semences de maïs sont source de pollution génétique des plantes. Greenpeace est intervenu en 2014 pour faire détruire des cultures illégales en France. Ces organismes génétiquement modifiés ne permettent pas, quoi qu'il en soit, de résoudre le problème de la faim dans le monde.

 

De plus, nous savons que l'agriculture industrielle est responsable de 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il est clair que ce modèle économique est incapable de répondre aux questions environnementales et agroalimentaires et même qu'il a tendance à les aggraver.

 

Nous connaissons aujourd'hui des solutions alternatives. L'agriculture de demain à laquelle beaucoup de citoyens aspirent, ne polluera ni les sols, ni les eaux, ni le climat, tout en nourrissant sainement notre planète, où en 2050 vivront quelques 9 milliards d'habitants.

 

Soyons donc une force de proposition capable de mettre en place des solutions concrètes, en créant un contre-pouvoir efficace et en partageant notre désir de changer de modèle agricole. Par exemple, en signant des pétitions, en boycottant pesticides et O.G.M, en faisant pression sur nos dirigeants, sur les lobbies de l'agroalimentaire, les institutions européennes... Soyons des « guetteurs », des « lanceurs d'alerte » en décryptant les étiquettes des produits que nous achetons, en proposant de nouvelles façons de produire et de consommer. Cela nous donnera un impact sur le devenir de la planète et forcera le respect qui est du aux êtres humains et à leur environnement.

 

Lyliane

 

 

04/04/2015

Les grands méchants sacs plastiques!

 L'émission de la télévision française « Envoyé Spécial » du jeudi 2/4 dernier a traité de la délicate question des sacs plastiques, qui depuis de nombreuses années polluent notre environnement. Nous sommes en effet à 9 mois de l'interdiction totale de ces sacs dans notre pays. Or, l'émission a montré que nous ne paraissons pas tout à fait prêts à cette échéance...

Du côté des commerçants, si certains font déjà l'effort d'acheter des sacs bleus dits à durée de vie provisoire, par exemple pour le poisson à Rungis, la plupart doutent que les consommateurs optent pour des sacs en tissu. Le réflexe de partir les mains vides et d'acheter spontanément en comptant sur un sac plastique, même payant, paraît bien ancré dans les mentalités !

Des photos affligeantes de Camargue nous ont pourtant montré un marécage de sacs plastiques. Et nous savons qu'il faut attendre entre 300 et 600 ans pour que le plastique se dégrade. Sans oublier les nuisances sur terre comme sur mer pour les animaux qui les prennent pour de la nourriture !

Les emplois de 50 PME fabriquant ces sacs plastiques en France, certes, paraissent menacés et ce sont 3000 emplois qu'il faudrait d'urgence remplacer ! Allons nous devoir repousser le délai du 1/1/2016 à deux ans plus tard, faute d'anticipation ?

Pourtant à l'étranger d'autres ont pris des mesures depuis longtemps et trouvé des solutions. A Londres par exemple où des sacs « obso » avec une fragmentation programmée sont expérimentés. En Belgique où des tests de compostage sur les sacs en amidon de maïs( plus chers) sont entrepris et en Italie aussi où les sacs plastiques sont interdits depuis plusieurs années et où les habitants se servent de sacs végétaux en les utilisant deux fois (transport alimentaire puis sac poubelle pour le compost). Un compostage industriel semble chez eux la solution la meilleure, car en 60 jours on obtient de la matière organique...

Pourquoi ne pas bénéficier de l'expérience de nos voisins ? Pourquoi ne pas créer des filières nouvelles dans ce domaine pour compenser les emplois condamnés ? Des entrepreneurs, des communes pourraient d'ores et déjà s'investir et innover …

A nous de dire nos désirs et de donner l'exemple en prenant des cabas pour les courses, en refusant sacs, gobelets et assiettes plastiques, car il existe des alternatives plus écologiques dans notre pays !

Lyliane(4/4/2015)

30/03/2015

C'est ensemble que nous sauverons le climat!

 L'organisation bien connue mondialement Greenpeace (www.greenpeace.org) m'a interpellée par courrier avec ce slogan. Je me suis sentie immédiatement concernée par une telle proposition. En effet, le dérèglement du climat s'amplifie et ses effets se font de plus en plus sentir : cyclones, inondations, températures en hausse qui font fondre les icebergs...

Certes, à son niveau, chacun fait sans doute quelque chose : tri sélectif, voitures propres, température moindre pour son chauffage, mais Greenpeace cherche à fédérer nos efforts, afin qu'ils soient plus efficaces. Des avancées législatives ont eu lieu en 2014 dans notre pays : loi sur la transition énergétique, interdiction de la mise en culture du maïs transgénique... Toutefois, il reste beaucoup de sujets préoccupants entre l'agriculture industrielle, l'élevage intensif qui pollue les sols, la pêche au thon destructrice des écosystèmes, la déforestation, les déchets dans tous les océans du globe, les émissions en hausse de gazs à effet de serre...

Après la Conférence sur le climat de Copenhague en 2009, il y eut beaucoup d'espoirs déçus ! En effet, malgré une forte mobilisation de la société civile, la présence des médias et la participation vigilante de nombreuses ONG, les Chefs d'Etat n'ont pas réussi à s'entendre sur un accord contraignant pour les plus gros pollueurs de la planète. Des lobbies en tous genres ont tout fait pour conserver «  leur droit de piller la planète ».

Depuis, en 5 ans, des catastrophes liées au climat ont fait plus de 112 000 morts et coûté 500 milliards de dollars. Qu'avons nous enclenché individuellement et collectivement pour y porter remède ? Des climatiseurs continuent à se vendre de plus belle, les conducteurs d'autos qu'elles soient diesel ou à essence circulent presque à vide, les avions sillonnent le ciel, nos pots d'échappement de nos voitures, nos cheminées rendent l'air des villes irrespirable, les transports en commun n'ont toujours pas la cote ! Nous savons pourtant que les 2/3 des émissions de gaz à effet de serre sont issus du pétrole, du gaz et du charbon. Quant au tout nucléaire, des catastrophes sans précédent nous ont montré ses dangers.

A l'approche du Sommet pour le Climat à Paris en décembre 2015, Greenpeace nous incite à ne pas baisser les bras, car les enjeux sont vitaux. Selon les experts du GIEC, si nous continuons à ce rythme d'émissions de gaz à effet de serre, les températures augmenteraient de 4° C d'ici la fin du siècle. Cela provoquerait notamment une hausse du niveau des mers d'environ 60 cm.

S'il semble urgent d'agir, il n'est pas pour autant question de nous décourager, car un changement de cap est encore possible pour enrayer cette augmentation de température et son cortège d'effets néfastes. A nous de jouer les contre pouvoirs, de donner l'exemple et de faire pression sur nos élus, nos gouvernements, nos chefs d'état, en leur faisant connaître notre inquiétude et notre mobilisation. Ils ont en effet un besoin urgent de réaliser notre motivation pour voir enfin un vrai changement.

Le continent arctique est devenu le symbole de l'urgence d'intervenir face aux appétits de certains (forages pétroliers escomptés) et en raison de la fonte rapide des glaces ! Une forte mobilisation mondiale a permis de donner un coup d'arrêt aux intérêts de certaines sociétés et de proposer de faire de ce continent un patrimoine mondial.

Pour la date du 21 septembre 2015, Greenpeace lance un appel aux citoyens du monde entier, afin d'organiser des défilés partout et notamment en France. Saisissons cette opportunité, faisons la connaître autour de nous, afin qu'au COP 21 de décembre 2015 à Paris, des décisions urgentes puissent être enfin prises. Grâce à notre engagement, les décideurs de toute la planète devront faire face « au plus gros lobby du monde », comme le dit Yann Arthus Bertrand, c'est à dire nous, les citoyens, les consommateurs de toute la terre!

Si nous ne voyons pas tout de suite les effets des décisions qui seront prises, au moins les générations futures en bénéficieront !

Lyliane (29/3/2015)

07/03/2015

Pétition pour sauver la Méditerrannée

1 MILLION DE SIGNATAIRES
 
pour sauver la Méditerranée
 
L'Expédition MED 2010 / 2013 est une grande campagne scientifique et 
 
environnementale en Méditerranée, qui mobilise une équipe de chercheurs issus 
 
d'une dizaine de laboratoires universitaires européens. Inédit en France et en 
 
Europe, ce programme de recherche met en lumière un phénomène alarmant, la 
 
présence d'une pollution quasi invisible, susceptible de rentrer dans notre chaine 
 
alimentaire : les microfragments de plastiques. 
 
La première série d'analyses des échantillons réalisée par l'IFREMER et l'université 
 
de Liège, estiment qu'environ 250 MILLIARDS de microfragments de plastiques 
 
contaminent la Méditerranée en surface. 
 
La mer Méditerranée est-elle en train de devenir une "soupe de plastique" 
 
ingérée par les poissons et même le plancton, base de toute la chaîne 
 
alimentaire ? 
 
SIGNEZ LA PETITION ici:
 
http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php
 
Et FAITES UN LIEN SUR VOTRE SITE
 
Aidez-les à propager cette pétition en mettant le visuel « 1 MILLIONS DE CLICS 
 
POUR SAUVER LA MÉDITERRANÉE » sur votre site. Choisissez un format, 
 
sélectionnez votre langue, copiez le code et collez le sur votre site. 
 
BANNIÈRE 468 x 60 px
 
copier le code 
 
CARRÉ 250 x 250 px
 
copier le code 
 
http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php

10/02/2015

Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!

 

Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.

 

Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…

 

Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.

 

Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…

 

Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.

 

Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour «  méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.

 

Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir  propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!

 

Lyliane 

02/02/2015

Tous ensemble, nettoyons la planète en un jour!

 

Connaissez vous ce slogan ? Il émane d’un estonien à la cinquantaine, Rainer Nölvak, entrepreneur de son état, qui en 2008 a lancé une vaste opération citoyenne, afin de débarrasser son pays de ses décharges sauvages. En une journée de nombreux bénévoles ont répondu à son appel : « Lets do it ! » et ils sont venus ramasser 10 000 tonnes de déchets.  Là où les pouvoirs publics hésitaient devant le coût de l’entreprise de simples particuliers ont mis leurs énergies en commun.

 

Depuis le mouvement a fait école et il est devenu international. Il se nomme : World clean up. En 2012, environ 96 pays participaient à l’opération qui consiste à géo localiser les déchets, puis en une seule journée à nettoyer la nature de ses dépôts polluants.

 

Ce « Clean up Day » comme il s’appelle se déroule à des dates précises selon un calendrier diffusé sur internet et par les réseaux sociaux. Beaucoup de pays ont rejoint le mouvement. En France pour 2014 l’opération s’est passée le 27/9.

 

On estime que 35 millions de volontaires se sentent de nos jours concernés par ce slogan : « tous ensemble, nettoyons la planète de ses déchets ! » et répondent présents le jour J.

 

Cet exemple de mobilisation citoyenne montre qu’à tout moment peuvent germer des idées généreuses et utiles au plan mondial. Alors, qu’attendons nous pour répondre à notre tour à cet appel ou ...pour en créer nous-même?

 

Lyliane 

29/12/2014

Comment aider à la pollinisation?

           

Comment pourrions-nous favoriser la pollinisation ?

 

Nous entendons souvent dire qu’actuellement les frelons asiatiques mettent à mal les colonies d’abeilles qu’elles soient en essaims sauvages ou regroupées dans des ruches. Certes, cela n’arrange pas la situation déjà fragile de ces espèces irremplaçables dans notre agriculture ! En effet, sans elles pas de pollinisation des fleurs et sans pollinisation, pas de fruits, ni de légumes.

 

En Chine, déjà, beaucoup d’arbres sont pollinisés entièrement par l’homme dans des zones où la pollution a fait disparaître ces infatigables butineuses. Mais les résultats ne sont absolument pas comparables…En France, où nous avions la chance de compter près de 1000 variétés d’abeilles, des municipalités, des citoyens commencent à s’en préoccuper, à favoriser ou à demander des zones naturelles protégées,  l’aménagement d’espaces verts où aucun traitement chimique n’est admis.

 

Car il faut bien réaliser que, depuis 2006 environ, les abeilles sont décimées par centaines de milliers… En sont responsables : des parasites, l’usage des pesticides, la destruction de leur habitat et la perte de la biodiversité.

 

Que pourrions nous faire d’autre que regretter un passé où les abeilles étaient encore très nombreuses, peuplaient prairies et jardins ou que nous lamenter sur les méfaits d’une agriculture ou d’un élevage à visée productiviste?

 

Je crois pour ma part que chacun de nous peut apporter sa pierre et aider à juguler le déclin de ces espèces menacées. Tout d’abord en s’interdisant d’acheter tout insecticide et désherbant en jardinerie, en privilégiant à la place des purins, des éléments naturels comme du savon noir, de la glu, des oligoéléments… Et cela est valable pour les légumes comme pour les arbres, les fleurs et les plantes vertes.

 

Il est également possible de semer dans nos jardinières ou de planter dans notre jardin des aromatiques ou des plantes d’agrément, riches en nectar susceptible de nourrir ces insectes. Par exemple en choisissant de la sauge, du thym, de l’aneth, de la coriandre ou des giroflées, des lavandes, des capucines, des soucis, des marguerites, de la corbeille d’argent et du chèvrefeuille…

 

Bourdons, abeilles, papillons même, vont venir butiner pour notre plus grand plaisir. Nous rendrons par la même occasion un grand service à la biodiversité ! Nos descendants méritent en effet de connaître une nature généreuse, bruissante de couleurs et d’odeurs grâce à ce petit monde d’oiseaux et d’insectes qui la peuplent naturellement.

 

Lyliane 

 

Pour défendre les abeilles il existe un site d'action qui s'appelle: www.pollinis.org
 et il y a un lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.

 

13/11/2014

Du plastique à partir de gaz à effet de serre?

INFO SUR SPARKNEWS

 

POURRAIT ON PRODUIRE DU PLASTIQUE A PARTIR DE GAZ A EFFET DE SERRE ?

 

J’apprends sous la plume du journaliste Nate Berg de Sparknews que le plastique, accusé de polluer aussi bien les terres que les mers, pourrait redevenir une denrée appréciée en solutionnant nos problèmes d’environnement. En effet jusqu’ici les matières plastiques étaient fabriquées à partir du pétrole, une ressource en voie d’épuisement avec un impact dans la nature jugé négatif dans la mesure où on les retrouve absolument partout dans le monde. Aussi dans nos pays dits développés beaucoup de personnes envisageaient sa disparition à plus ou moins brève échéance.

 

Or, depuis 2003, deux inventeurs se sont investis pour mettre au point une technique de fabrication qui se passe totalement de pétrole. Mieux, ils ont réussi à capter les gaz à effet de serre pour les transformer en petites granules de plastique. Ce produit, appelé Aircarbon, est actuellement disponible en petites quantités à un prix abordable. La société Newlight crée pour développer ce produit a pour co-fondateur Mark Herrema. Son  idée a été de s’associer à des fermes laitières, à des décharges etc… pour capter les émissions de méthane. Ce méthane est ensuite liquéfié dans un réacteur. Puis le carbone est isolé et il est transformé en polymères, chimiquement équivalents aux plastiques actuels.

 

Déjà de grands groupes comme Dell ou Sprint ont passé commande pour des emballages. Il reste aujourd’hui à Newlight d’augmenter sa capacité à produire ce plastique. La société a néanmoins bon espoir d’en produire 20 millions de kilos annuels dans les mois à venir.

 

Ne serait-ce pas fantastique de pouvoir un jour juguler les émissions de gaz à effet de serre, dangereuses pour notre environnement, en utilisant le carbone rejeté pour fabriquer, à un prix abordable, des matières plastiques absolument pas polluantes ?

 

Lyliane (13/11/2014)

                              

12/11/2014

Finie la pollution des océans?

INFO DE SPARNEWS

 

COMMENT DÉLIVRER NOS OCEANS DE LEURS DÉCHETS PLASTIQUES ?

 

Parmi les « acteurs du changement » répertoriés par Christopher F. Schuetze de Sparknews, un jeune néerlandais de 19 ans nommé Boyan Slat, se distingue tout particulièrement. En effet, dès l’âge de 16 ans, ce jeune homme a été frappé par des quantités alarmantes de morceaux de plastique flottant dans la Mer Égée, au cours de ses vacances en Grèce. A son retour à Delft, où il réside,  il décide de se mobiliser à ce sujet avec un camarade de lycée. Ils commencent à mener des expériences pour mesurer la pollution plastique en Mer du Nord.

 

Repéré par un organisateur de conférences dans son pays, Boyan Slat présente publiquement un projet de nettoyage passif utilisant le mouvement naturel des courants et du vent, afin de piéger les déchets flottants.

 

L’attention des médias est, par chance, attirée par ce projet émanant d’un tout jeune homme. Grâce à l’obstination et à l’esprit d’entreprise de Boyan Slat, peu à peu une centaine de spécialistes se rassemblent autour de lui. Il faut dire que le jeune néerlandais ne mesure pas ses efforts ! Il va jusqu’à envoyer en effet quelques 13 000 courriels à des experts du monde entier. Puis il crée un organisme à but non lucratif « the ocean cleanup » employant une dizaine de personnes à plein temps pour développer son projet. Celui-ci devient une barrière flottante en forme de V qui descend à 3m sous la surface de l’eau. Le plastique piégé est conduit vers une plate forme d’extraction fonctionnant à l’énergie solaire. Il prend soin de faire intercepter le plastique avant qu’il ne se décompose. L’objectif affiché par "the ocean cleanup" est d’installer ce dispositif sur100 Km dans le Pacifique entre la Californie et Hawaï d’ici 2020.

Petit à petit ce projet commence à se répandre. Une campagne de financement participatif a déjà collecté 2 millions de dollars. Néanmoins, certains spécialistes restent sceptiques.  Une étude de faisabilité de 530 pages décrit pas à pas les solutions envisagées et paraît crédible. Le plastique récupéré par exemple pourrait être recyclé . Un appel est lancé pour recueillir des dons et trouver des aides concrètes comme des heures de travail bénévole au sein de cet organisme.

 

Les paris sont ouverts : arriverons nous un jour prochain à nettoyer les mers et les océans de leurs déchets grâce à un processus simple imaginé par un jeune homme ? Il est, quoi qu’il en soit, exaltant de constater que la jeune génération prend en mains les questions posées à notre monde et que la motivation et l’intuition sont capables parfois de suppléer à l’inexpérience …

 

Lyliane (12/11/2014)