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29/03/2016

Quelques astuces de jardinage sans produits toxiques...

 

 

Je puise dans le journal local Nice-Matin quelques astuces pour jardiner sans polluer notre terre nourricière. Des maraîchers bio s'en servent en laissant faire la nature au maximum. Après l'hiver doux que nous avons connu, des bestioles en tous genres habitent dans nos jardins. Pas besoin pour autant de sortir des bombes toxiques... Comme en médecine, des méthodes douces existent!

 

Si par exemple des taches blanches constellent les feuilles de nos arbustes et jeunes plants, c'est sans doute un champignon nommé oïdium qui en est responsable. Passer du lait sur les feuilles car la caseine est un fongicide naturel, nous dit Mr Vérola, chef de culture de l'Association ARBRE à Nice (06).  cf associationarbre-chantierecole.over-blog.com

 

La cochenille se colle dès les beaux jours sous les feuilles des agrumes ou des oliviers sur la Côte d'Azur. Pulvériser dessus un mélange de 2 cuillères à soupe de savon noir, de 2 cuillères à soupe d'huile de colza ou de noix et une cuillère à soupe d'alccol à brûler après avoir bien mélangé.

 

Les punaises vertes adorent nos framboisiers et nos pieds de tomates.Par contre elles répandent dessus une odeur désagréable. Verser une décoction d'ail au pied de ces plantes. Pour attirer les limaces, des coupelles de bière sont efficaces. Lorsqu'il y a beaucoup d'escargots, un écran de cendre de bois autour des cultures les protège efficacement. Quant aux pucerons et aux moucherons, les coccinelles en sont friandes et leurs larves peuvent en manger une centaine par jour. On recommande aussi de planter des oeillets d'inde ou des capucines au pied des tomates et des pieds de courgettes. C'est joli et cela les protège. Certains essayent les mégots de tabac ou des peaux de bananes directement posés sur la terre pour avoir tout l'été de beaux rosiers. Le purin d'ortie enfin que l'on peut faire soi-même est un excellent insecticide naturel pour toutes les plantes du jardin.

 

Ceux qui ont la chance de pouvoir planter des légumes dans un coin de leur jardin ou de leur terrasse savent sûrement que les fèves apportent des nitrates dans le sol, ce qui favorise le repiquage des tomates qui suivra. Ensuite on a intérêt à mettre les courgettes, les poivrons et les concombres... Bien sûr, n'oublions pas de faire du compost avec des tontes d'herbes et des déchets ménagers, ni de couvrir la terre avec du bois ramé fragmenté ou de la paille, afin d'économiser l'eau d'arrosage en saison chaude... Bref, en observant quelques règles de bon sens et quelques conseils donnés par des amateurs éclairés, l'usage des pesticides et fongicides n'est vraiment pas nécessaire.

 

Ces jours ci et jusqu'au 2 avril, à Mouans Sartoux (06), la jardinerie Botanicus qui œuvre en faveur d'un jardinage écologique, propose au public de lui rapporter tous ces poisons pour qu'ils soient retirés des circuits. Des municipalités se sont engagées à ce que parcs et jardins comportent zéro pesticide. C'est le cas à Nice. L'Inra d'Avignon, de Sophia Antipolis font des recherches d'alternatives à la chimie dans leurs laboratoires. Toutefois, malgré le Plan Ecophyto adopté en 2008, la consommation des pesticides et néonécotinoïdes, tueurs d'abeilles et heureusement récemment refusés par nos élus, est encore élevée en France, en raison des lobbies agrochimiques notamment..

 

Il nous faudra sans doute aller plus loin encore et militer pour que le TAFTA (traité transatlantique de libre échange) toujours en négociation à Bruxelles soit refusé par les pays européens. En effet, si on regarde les coûts sanitaires des pesticides aux Etats Unis, ils se comptent en milliards de dollars... Certains vignerons comme Mr G. Bodin de Saône et Loire témoignent des dégâts humains causés par ces produits très dangereux pour la santé, d'autres écrivent ou font des films à ce sujet.

 

Alors, en ce qui nous concerne, jardinons écolo et initions nos enfants et petits enfants à toutes les alternatives aux pesticides, à tous ces gestes simples qui préservent la biodiversité, l'environnement (eau, sol...) et la santé humaine.

Lyliane

 

25/02/2016

Notre alimentation a changé et pas forcément en bien...

 

J'ai décidé, il y a quelques années, d'éliminer de mes achats tous les produits industriels, qu'ils soient surgelés ou pas, censés nous faire gagner du temps de cuisine. Je pense en effet que nous nous sommes écartés des aliments naturels nécessaires à notre santé et que les exhausteurs de goût, les conservateurs ne peuvent rivaliser avec des pâtisseries ou du pain fait maison, avec une ratatouille confectionnée avec des légumes frais ou même une pizza, où l'on sait ce que l'on met sur la pâte. Non seulement je sais ce que je consomme, mais c'est plus sain et meilleur marché!

 

J'ai toujours dans mon placard des pâtes, du riz, du quinoa, une soupe bio, des sardines à l'huile d'olives et au congélateur des filets de poisson, du bon pain de façon à n'être pas prise au dépourvu. J'achète des légumes et des fruits frais (salades, navets, carottes, potimarron, oranges, bananes) et j'essaye de suivre les saisons. Je cuisine en fin de semaine et je congèle moi même pour les jours où je suis pressée.

 

Les supermarchés nous manipulent en mettant les produits cuisinés à hauteur de notre regard et en basant leur publicité sur les produits précuits, tout prêts, lavés… Les couleurs des emballages pas plus que leurs têtes de gondole ne me séduisent. J'achète en effet seulement ce dont j'ai besoin. Ce faisant, je ne suis plus la victime consentante des industriels, qui nous feraient avaler n'importe quoi pour réaliser leurs profits.

 

Si la plupart des consommateurs faisaient ainsi, je suis certaine que ces mêmes industriels reviendraient à des produits plus naturels, car leur but est de vendre. Ils cherchent à nous faire adopter leurs produits. A notre tour de leur faire entendre nos choix! Pourquoi ne pas peser de tout notre poids de consommateurs éclairés sur le marché et faire ainsi régresser la malbouffe partout où elle règne?

 

Par exemple, n'achetons plus de vin aux sulfites ou autres produits chimiques,  d'huile où les olives sont traitées industriellement pour en tirer à chaud et avec des solvants le maximum, de salade en sachets avec des conservateurs ou de pommes de terre irradiées! Regardons les étiquettes, la composition des produits et pas seulement le prix! La France était le pays de la gastronomie; elle devrait le rester si nous agissons ainsi!

 

Pour nous convaincre de la dérive industrielle alimentaire dans notre pays, il serait bon de lire l'ouvrage de Mr Stéfane Guilbaud (éditions Eyrolles) «Je ne mange plus de produits industriels» vendu au prix de 11,90 euros. Il incite les lecteurs à du bon sens et à ce qu'il nomme de la «désobeissance alimentaire». Il y va de notre santé et de celle de nos enfants!

Lyliane

 

16/02/2015

Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?

 

C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…

 

Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres  et le tour était joué !

 

Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.

 

Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un  colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…

 

Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?

 

En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.

 

Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.

 

J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/

 

Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?  

 

Lyliane