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09/06/2015

Découvrir l'Etiopathie...

 

Cette approche thérapeutique nouvelle a été mise au point par Mr Eric Loison, un ostéopathe et psychothérapeute suisse, après une longue pratique avec ses patients. Cette branche de la science médicale, qui étudie les relations entre le système nerveux et le système digestif, est basée sur la neuro-gastro-entérologie. Il est admis scientifiquement en effet que nos intestins hébergent une énorme quantité de neurones... E . Loison a écrit un ouvrage publié aux éditions Jouvence intitulé : "Le ventre, l'autre centre de nos émotions ou comment aller mieux par l'Etiopsychologie".Le site Internet qu'il a crée est: www.etiopsychologie.com

 

Selon E. Loison, "le ventre est capable d'agir sur nos émotions et notre santé sans en référer au cortex, mais il est également en connexion constante avec l'étage crânien". Le cerveau abdominal, comme il le nomme, produit des hormones et des neurotransmetteurs qui influencent notre humeur et nos états d'âme. Par exemple, la sérotonine est secrétée à 80% par les cellules nerveuses de l'intestin. Or il est reconnu que le déficit en sérotonine provoque du stress et souvent des sentiments dépressifs.

 

L'étiopsychologie repose sur les connaissances de la structure du corps humain et de ses tissus corporels. Selon Mr Loison les maladies prendraient toujours naissance à la suite d'un choc émotionnel mal vécu. Les émotions en effet s'inscrivent dans le corps et peuvent induire des somatisations, voire des maladies graves. Or, les étiopathes formés à cette technique savent comment aider les patients à surmonter leurs traumatismes, leurs schémas destructeurs, pour y substituer des énergies positives.

 

Un volet corporel, qu'ils savent apparemment actionner au bon moment, consisterait à décompresser l'organe (ou les organes ) en souffrance pendant que la personne verbalise l'image négative gardée en elle. Puis l'étiopathe aiderait le patient à la remplacer par une image positive, susceptible de la faire avancer vers le futur. C'est une forme de thérapie brève aux résultats relativement rapides dans de nombreux troubles psychiques (phobies par exemple).

 

La revue Néosanté présente ce mois ci l'étiopathie sous la plume de Mme Dina Turelle dans la rubrique "Bon plan bien-être". Alors, si l'on a besoin d'évacuer des stress, pourquoi ne pas essayer cette thérapeutique?

 

Lyliane

12/04/2015

Prendre sa vie en mains...

 

Lors de l'émission « Les quatre vérités » sur la deuxième chaîne de notre télévision française, j'ai entendu le Docteur Frédéric Saldmann faire la promotion de son ouvrage : « Prenez votre santé en mains ».

 

Ce que beaucoup d'entre nous savaient déjà : 30 minutes d'activité physique par jour et un moral optimiste sont des gages de bonne santé. En effet, alors que pendant des décennies « l'effet  placebo » avait été décrié du côté de la médecine officielle, le docteur Saldmann reconnaît que plus de 30% des patients y sont sensibles. Il démontre dans son livre que la force de la croyance donne une sorte de signal à l'organisme pour le soulager et le soigner. Notre espérance de vie augmenterait ainsi de 20%.

 

Évidemment, ajouter des années suppose des années en relative bonne forme !

 

Ce médecin va même jusqu'à prétendre qu'être positif, avoir des buts dans la vie incite l'organisme à se créer un bouclier naturel contre les maladies. Il lie a contrario un moral dépressif, une alimentation désorganisée et des troubles de santé à plus ou moins brève échéance...

 

Autre sujet important abordé : la nécessité de ne pas être en surpoids car, selon ce médecin, 30% de calories en moins permettraient d'ajouter 20% de vie en plus . Il parle notamment du nerf vague qui serait à stimuler en cas d'obésité et d'aliments comme les sardines ou les poivrons, à digestion lente, qui couperaient l'appétit pour quelques heures. N'ayant pas encore lu l'ouvrage, j'imagine qu'il développe davantage le sujet et propose d'autres pistes alimentaires...

 

A côté de cela, ce livre rassemble des conseils d'hygiène au quotidien. Par exemple, il préconise de se gargariser tous les matins après le brossage des dents,comme le font les japonais. Ce serait très utile pour éviter les infections ORL. Quant au renouvellement de la brosse à dents, que les français ne seraient pas très enclins à faire souvent, le docteur Saldmann recommande de la garder au sec et de la changer tous les mois, afin d'éviter la prolifération de germes.

 

Jusque là nous n'étions pas habitués à entendre de tels propos de la part de médecins allopathes...

 

Comme quoi certains médecins reviennent à des conseils de bon sens. Décidément, tout évolue dans le monde d'aujourd'hui...

 

Lyliane

 

25/03/2015

Qu'est -ce que la somatisation?

 

D'après l'origine grecque du mot "soma", la somatisation est une manifestation dans le corps d'un trouble qui prend son origine dans le psychisme. Cela revient à accepter que le corps et l'esprit ne sont pas des entités séparées, mais dialoguent en permanence l'une avec l'autre.

 

La médecine distingue des manifestations fonctionnelles, qui seraient le premier stade de réaction du corps sans que l'on trouve de lésions organiques, d'autres types de troubles où l'on peut déterminer l'organe malade. Ce sont par exemple des émotions vécues pendant  la journée qui perturbent le sommeil, du stress qui perturbe les manifestations hormonales...

 

Certains médecins, formés à des médecines douces, ont en effet remarqué que depuis sa naissance, l'être humain cherche en permanence à s'adapter à son environnement, qu'il est confronté à une forme d'acceptation du monde, ce qui est plus ou moins vécu. Aussi, ils ont tendance à considérer que notre posture, notre morphologie corporelle, nos dents, nos muscles portent la mémoire de notre vécu et de toutes nos tensions.

 

Certes, le ressenti de la personne, son histoire, son caractère jouent un rôle important. De ce fait, chaque être humain va avoir une manière de somatiser qui lui sera personnel. Il y aurait, selon eux, un schéma classique avec des liens : type de stress/lieu de somatisation. Ainsi, quelque événement mal digéré pourrait toucher notre estomac, une émotion profonde non éliminée se manifesterait au niveau de nos intestins...

 

Il semble également que les microbes testent en permanence nos façons de nous maintenir en équilibre. Si après un stress nous avons du mal à revenir à l'équilibre, nous sommes susceptibles de rentrer dans ce que nous nommons « une maladie infectieuse ». Cette phase d'activation bactérienne serait là pour marquer «  la rupture de tolérance » au sein de notre organisme.

 

Le docteur Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, travaille sur ces ressentis qui témoigneraient d'une mémoire du corps depuis notre naissance. Il appelle sa recherche : "médecine du sens". Pour en savoir plus sur les séminaires proposés et le DVD à commander, consulter le site : www.lessymboles.com.

 

Le travail de guérison demanderait donc à chacun de retrouver dans quelle mesure son équilibre corps-esprit a été perturbé. Pour cela, le praticien considère que nous pouvons demander à notre corps qui sait et qui témoigne à sa façon de ce qui est bon pour lui.

 

Le docteur Soulier prône de ce fait une véritable « vigilance corporelle ». Le lieu et la cause de la somatisation seraient, selon sa théorie, liés à l'écart entre le vrai soi de l'être (selon le sens donné par Winicott) et le faux soi incarné. Cela signifierait que l'on se serait trop écarté de soi-même, que notre corps l'aurait perçu et tenterait par le processus de la somatisation de nous ramener à nous même.

 

En bref, je dirais que c'est une vision totalement novatrice de nos mal-être, de notre état de santé, du sens de la maladie ( ce que "le mal a dit") et des processus de guérison. Dans cette mesure, ces recherches ont l'intérêt de nous faire réfléchir sur les liens existants entre notre corps et notre esprit, liens que tous reconnaissent désormais.

 

Lyliane

08/02/2015

Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.

 

A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.

 

En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.

 

Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.

 

Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.

 

Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.

 

Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.

 

Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…

 

Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.

 

En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.

 

Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann («  Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :

http://www.illuminare.lu

 

Lyliane

30/01/2015

Retrouver son équilibre après un traumatisme grâce à l'EMDR.

 

A un moment ou à un autre de notre vie, nous pouvons être exposés à des stress violents ou à des traumatismes, qui provoquent de grandes frayeurs, susceptibles de laisser des traces dans notre psychisme. Insidieusement, en effet, ces peurs ont tendance à pénétrer notre corps comme notre esprit et à revenir sous forme d’angoisses inexpliquées des années plus tard.

 

Personnellement, alors que j’étais une petite fille sensible, j’ai connu vers l’âge de 10 ans une agression sexuelle, qui s’est ajoutée à un contexte familial insécurisant. Sur le moment, j’aurais pu imaginer que j’avais absorbé le choc. Mais, à l’adolescence, je me suis aperçue que quelque chose s’était figé en moi, comme si tout désir de vie était annihilé. J’ai démarré alors une forme d’anorexie, mangeant très peu, refusant toute viande ou charcuterie...

 

Plus tard, à l’âge adulte, des angoisses, des phobies ont commencé à m’empêcher de vivre normalement. Difficulté à sortir de chez moi, agoraphobie, frayeurs lors de la traversée de ponts, de tunnels…Mon corps était comme paralysé, ma gorge nouée. C’était vraiment incompréhensible ! Les médecins consultés alors ont cherché du côté de la glande thyroïde ; puis ils ont suspecté un dérèglement nerveux. J’ai pris sur leurs conseils des antidépresseurs, dont j’ai mis beaucoup de temps à me défaire, car ils avaient crée une dépendance.

 

Je crois avoir traversé après cela une forme larvée de dépression. Mais étant très active, cela ne se remarquait guère. Néanmoins, cela m’a poussée à  consulter une thérapeute, une femme somatologue de surcroît, qui m’a puissamment aidée à faire des liens avec mon enfance. Cette aide psychologique m’a soutenue et m’a permis de mener une vie professionnelle et familiale à peu près paisible. Réactiver des souvenirs douloureux n’avait cependant pas été simple !

 

La lecture du livre de David Servan Schreiber : Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments, ni psychanalyse  m’a fait prendre conscience que  tous mes maux avaient eu une origine commune. A cette même époque, une femme qui me faisait des massages doux, sur le ventre notamment, m’a proposé d’accompagner son travail par des exercices d’E.M.D.R. sigle correspondant à « eye movement desensitization and reprocessing » selon le terme anglais.

 

Cette stimulation alternée visuelle, concrétisée par des mouvements d’yeux de droite à gauche et de gauche à droite, accompagnée de tapotements sur le haut du crâne, m’a paru au début vraiment mystérieuse. Toutefois, après quelque temps, j’ai ressenti une amélioration sensible de mes malaises. Un travail intérieur s’était fait à mon insu, facilement, comme un déconditionnement.

 

Un article récent dans la revue Que Choisir Santé n° 91 m’a fait comprendre que mon cerveau limbique avait engrammé mes peurs de l’enfance et que l’E.M.D.R. par la double attention exercée (souvenirs et stimulation bilatérale) avait permis de calmer ces peurs.

 

J’ai appris à cette occasion également que l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS recommandait cette thérapie depuis 2013 pour les patients soumis à des atteintes graves menaçant leur intégrité physique ou psychologique.

 

Pour moi, un seul conseil : essayez cette thérapie, si vous êtes dans ce cas, en vous faisant accompagner par une personne formée à l’E.M.D.R !

 

Lyliane