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03/01/2016

Combattre l'illétrisme et favoriser la citoyenneté...

 

L'illétrisme est un des maux quotidiens ressenti par chacun des 2,5 millions d'adultes concernés en France, c'est à dire par 7% de la population, qui bien qu'ayant été scolarisée dans notre pays n'a pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul et des compétences de base qui rendent autonome dans la vie de tous les jours.

 

Car, comment prendre seul un billet de train ou de bus, trouver la bonne ligne de transport en commun, suivre des prescriptions médicales, comprendre les observations des professeurs de ses enfants, quand on a honte de son parcours scolaire et qu'on n'arrive pas à déchiffrer un quelconque document écrit?

 

Heureusement, des associations se sont penchées sur ce handicap douloureux! C'est le cas notamment de deux d'entre elles qui viennent d'obtenir en 2015 conjointement le 1er prix solidarité (doté de 7000 euros) lancé par le magazine Fémina et Europe 1. Il s'agit d'une part de l'association Mots et Merveilles - www.asso-motsetmerveilles.fr – et d'autre part de l'association familiale de prévention et de lutte contre l'illétrisme ou AFPLI-solidarité.

 

Monts et Merveilles œuvre depuis 2009 dans le Nord-Pas de Calais, où l'illétrisme atteint 11%. Cette association est dirigée par Mme Caroll Weidich. Ses 475 apprenants, âgés de 35 à 55 ans, sont encadrés sur 6 sites différents par 235 bénévoles environ, formés en interne.

 

Quant à l'Afpli, fondée en 1989 au cœur des quartiers de Nevers et dirigée par Mme Ghislaine Poitou, elle a des antennes dans 7 villes de la Nièvre. Ces structures emploient quelques 110 bénévoles et accueillent chaque année environ 600 apprenants, dont 10% sont français. Par ce biais, l'intégration et la citoyenneté sont favorisées. Car vivre dans un pays, c'est connaître non seulement sa langue, mais aussi son milieu, ses valeurs, ses codes sociaux et son histoire.

 

Selon le journal Fémina, cette somme gagnée permettra à chaque association d'étendre son rayon d'action et de pouvoir financer atelier et visite à l'Académie française dans la capitale de notre pays.

Alors, «aux mots, citoyens!» et offrons à nos concitoyens, quelle que soit leur nationalité, la chance de pouvoir s'intégrer et de combler doucement leurs lacunes!

Lyliane

 

03/11/2015

L'expérience de la non violence...

 

Srdja Popovic, ancien fondateur du mouvement Otpor (= résistance en serbe) à Belgrade, qui contribua à la chute en 2000 du dictateur S. Milosevic «parcourt le monde pour transmettre son savoir-faire en matière de stratégies non violentes» nous dit le journaliste J.C. Ploquin dans le Journal La Croix.

 

Ce serbe de 40 ans, fils de journalistes et enseignant dans plusieurs universités américaines, a en effet participé à la révolution dans son pays, premier épisode moderne d'un renversement de régime, précédant l'Ukraine, la Géorgie, la Tunisie et l'Egypte. Il vante «les révolutions ordinaires lancées par des gens ordinaires». Il a crée Canvas en 2003, une organisation qui vante le pouvoir de stratégies non violentes.

 

Selon lui, «toutes les dictatures ont un point commun: elles dépendent du peuple!» Cela se confirme partout, à part en Syrie hélas, où en 2011 les événements ont déraillé et entraîné le choix de l'action armée, créant une forme de chaos et favorisant le maintien au pouvoir du Président...

S. Popovic vient de publier un livre de 285 pages intitulé: Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes. Ce manuel de non violence est édité chez Payot.

 

Cet homme, qui joue de la guitare et participe à des concerts de rock anti militariste est un personnage atypique, à la fois activiste engagé et jouant avec la dérision et les contre pouvoirs citoyens.

Quoi qu'il en soit, il refuse le fatalisme, le désastre et un peu partout dans le monde, il cherche à prodiguer ses conseils à travers paroles et musique. En rappelant les principes des révolutions non violentes, S. Popovic indique à tous les Français un autre repère que Mai 1968, où volaient les pavés contre les forces de l'ordre...

Lyliane

22/02/2015

Pour les jeunes diplômés, favoriser l'égalité des chances...

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr, nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT). Une initiative qui arrive à une époque où il est beaucoup question "des quartiers" et pas toujours dans un esprit positif...

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement que nous vivons en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

 Resterait à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre fameux baccalauréat…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

      Lyliane (22/2/2015)

10/02/2015

Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!

 

Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.

 

Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…

 

Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.

 

Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…

 

Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.

 

Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour «  méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.

 

Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir  propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!

 

Lyliane