Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2020

Que faire si votre enfant est hyperactif?

Mme Isabelle Blin s'intéresse au quotidien de parents épuisés par l'agitation de leur enfant. Car les répercussions sont nombreuses tout au long de la scolarité, dans la vie sociale comme dans la vie de famille. Il s'agit, en effet, de trouver le bon traitement. Dans Version Fémina, elle a notamment interrogé le Docteur Frédéric Kochman, pédopsychiatre, au sujet de ce qu'on nomme TDAH, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, qui proviendrait d'une fabrication insuffisante de dopamine (neurotransmetteur) dans le cerveau. En France, de 3 à 5% d'enfants seraient concernés. Alors que beaucoup d'entre eux montrent un haut potentiel et une précocité importante, en primaire comme au collège, l'apprentissage scolaire est malheureusement souvent compromis, du fait des effectifs importants et du manque de formation des enseignants. Un suivi psychologique et un projet d'accompagnement personnalisé sont recommandés, afin d'entourer ces enfants de beaucoup de bienveillance.

Le diagnostic doit être posé par un neuropsychiatre ou un pédopsychiatre, car parfois le problème peut venir de l'éducation. Autrefois on prescrivait beaucoup la ritaline, mais ce médicament n'apporte une amélioration que dans 70% des cas. Parfois certains parents suivent ce que préconise le Dr Marianne Moussain-Bosc, auteure du livre "Hyperactivité, la solution magnésium". Elle travaille au CHU de Nîmes et obtient de bons résultats par une supplémentation en magnésium, si la prise de sang confirme la carence. En tout état de cause, une activité sportive régulière associée à diverses approches non médicamenteuses ( EMDR, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, ergothérapie, ostéopathie...) est recommandée. Depuis peu, la méthode Barkley (psychothérapie cognitive et comportementale) est également souvent préconisée.

Actuellement des parents ont mis en ligne une pétition pour sensibiliser les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de ce trouble de l'attention. On peut la signer  sur www.change.org/p/une-egalite-des-chances-pour-nos-enfants-tdah.

Lyliane

08/02/2015

Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.

 

A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.

 

En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.

 

Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.

 

Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.

 

Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.

 

Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.

 

Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…

 

Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.

 

En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.

 

Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann («  Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :

http://www.illuminare.lu

 

Lyliane