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20/04/2021

Mise en garde contre les graisses trans par l'Union Européene...

ls se cachent dans les croissants, les pizzas ou les gâteaux : les acides gras « trans » rendent les produits transformés plus fermes et facilitent leur conservation, mais ils sont amenés à disparaître, étant notoirement mauvais pour la santé.
Une nouvelle législation européenne impose aux professionnels de l’agroalimentaire de limiter dès vendredi 2 avril la quantité de ces graisses industrielles à 2 grammes pour 100 grammes de graisse. Cela fait deux ans que l’Union européenne avait annoncé cette limitation. Désormais, elle entre en vigueur dans l’ensemble des pays membres.
Nocifs pour la santé
Des études épidémiologiques ont montré qu’une consommation excessive d’acides gras trans (apports supérieurs à 2 % de l’apport énergétique total) est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire. C’est ce qu’indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire nationale (Anses) sur son site.
Cantines sans viande à Lyon : « On diabolise les Verts, c’est une habitude »
Leur consommation fréquente est aussi associée à un risque accru de diabète, d’infertilité, de maladie d’Alzheimer et de certains cancers. Ces effets néfastes passent par une augmentation du « mauvais » cholestérol et une baisse du « bon » cholestérol.
En 2003, le Danemark limitait déjà à 2 % la part de ces graisses non saturées dans les produits alimentaires. Aux États-Unis, elles ont été entièrement bannies dès juin Près de 500 000 morts par an
En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vouloir supprimer totalement ces acides gras trans d’ici à 2023. Elle a estimé qu’ils entraînaient près d’un demi-million de décès par an dans le monde, par le biais des maladies cardiovasculaires qu’ils favorisent. Leur surconsommation augmente le risque de décès de 28 %, selon l’agence internationale.
Voici la plante la plus rapide du monde, et elle pourrait bien aider à nourrir l’humanité
Si ces acides gras trans peuvent être fabriqués industriellement, certains sont naturellement produits dans l’estomac des animaux ruminants via des bactéries. Ils se retrouvent ensuite dans leur viande, leur lait et les produits laitiers qui en découlent.

Selon l'OBS

16/04/2021

Aider les personnes en situation de handicap...

Les innovations visant à pallier des situations de handicap liées à des déficiences motrices, visuelles ou autres ont explosé et sont de plus en plus fréquemment incorporées aux biens de consommation, s'est réjoui mardi l'ONU.
Selon un rapport sur les tendances technologiques de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), une agence de l'ONU, plus d'un milliard de personnes ont besoin de technologies d'assistance – un chiffre qui devrait doubler au cours de la prochaine décennie en raison du vieillissement de la population.
Pourtant, seule une personne sur dix dans le monde a accès aux produits d'assistance dont elle a besoin.
Pour répondre à cette demande, les innovations en matière de technologies d'assistance ont connu un véritable essor, affichant une croissance à deux chiffres ces dernières années, selon le rapport.
Parallèlement, la convergence de l'électronique grand public et des produits d'assistance entraîne une commercialisation encore plus vaste de ces technologies, relève l'Ompi dans un communiqué.
"Les personnes souffrant de handicaps s'appuient depuis longtemps sur les nouvelles technologies pour gagner en indépendance et mieux interagir avec leur environnement", a souligné le directeur général de l'Ompi, le Singapourien Daren Tang, dans l'avant-propos du rapport. Depuis l'invention des béquilles dans l'Egypte ancienne jusqu'aux tablettes braille de nos jours, en passant par les prothèses au Moyen Âge, nous sommes à l'orée d'un avenir où les fauteuils roulants autonomes, les prothèses auditives contrôlées par l'esprit et les dispositifs de surveillance des conditions de santé et des émotions atténueront l'impact des déficiences humaines", a-t-il estimé.


 Maisons et lunettes intelligentes -
Le Rapport fait état de plus de 130.000 brevets sur des technologies d'assistance publiés entre 1998 et le milieu de l'année 2020, dont 15.592 dépôts pour les seules technologies d'assistance nouvelles au cours de cette période, telles que les robots d'assistance, les applications destinées aux maisons intelligentes, les accessoires intelligents destinés aux personnes malvoyantes et les lunettes intelligentes. Les dépôts de demandes portant sur des technologies d'assistance nouvelles ont augmenté trois fois plus vite (avec un taux de croissance annuel moyen de 17% au cours de la période 2013-2017) que ceux concernant des "technologies d'assistance classiques" qui apportent des améliorations à des produits connus, comme les sièges ou les roues de fauteuils roulants adaptés à différents types de terrains et les dispositifs dotés de fonctions en braille.
Le rapport révèle que la Chine, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon et la Corée du Sud sont les cinq pays qui génèrent le plus d'innovation dans le domaine des technologies d'assistance.
Il indique également que les universités et les organismes de recherche publics sont ceux qui occupent la place la plus importante dans l'ensemble de données relatif aux technologies d'assistance nouvelles.
Toutefois, le secteur privé joue aussi un "rôle moteur" dans le développement des technologies d'assistance, notamment les entreprises spécialisées en la matière, telles que WS Audiology, Cochlear, Sonova, Second Sight et Össur. 
Les fabricants de produits électroniques grand public (comme Panasonic, Samsung, IBM, Google et Hitachi) et les entreprises du secteur automobile (Toyota et Honda) sont également des acteurs majeurs, souligne l'Ompi.
L'agence de l'ONU constate par ailleurs que les technologies initialement mises au point pour des personnes ayant des limitations fonctionnelles sont de plus en plus souvent incorporées aux produits grand public. Par exemple, la conduction osseuse, qui permet de pallier certaines déficiences auditives, ont trouvé une application dans les écouteurs utilisés pour la course à pied, indique-t-elle.
"Les dispositifs dotés d'une interface cerveau-machine ou d'un système de reconnaissance des mouvements oculaires, qui aident les personnes ayant une paralysie cérébrale à se servir d'appareils informatiques, peuvent également trouver une application dans les jeux vidéo ou les outils de communication", a relevé encore Marco Aleman, sous-directeur général à l'Ompi.
"Il est très réjouissant de constater que ces technologies qui améliorent la qualité de la vie sont en passe d’être largement commercialisées et qu’elles profiteront également aux personnes qui en ont le plus besoin", a-t-il ajouté.
Selon nl-apo/clp/AFP - AFP - mardi 23 mars 2021

 

12/04/2021

A Rennes on s'occupe de la faune en danger...

Le projet Faune, est l’un des 270 projets soumis au vote du budget participatif de Rennes. Il est imaginé par l’artiste Nicolas Milhé, et met à l’honneur la préservation des espèces animales menacées en Bretagne. Il est soutenu par le centre d’art 40mcube.
Présenté par le centre d’art 40mcube dans le cadre du budget participatif de la ville de Rennes, Faune, des animaux dans la ville de l’artiste Nicolas Milhé prend la forme d’un ensemble de six mobiliers urbains originaux. Chacun d’eux sera surmonté d’une sculpture représentant un animal, un loup, un aigle botté, une grue cendrée, un thon rouge, une vipère péliade, un gypaète barbu, que des espèces disparues ou menacées vivant en Bretagne. Ces sculptures-mobiliers seront installées dans les différents quartiers rennais.

« L’artiste souhaite ainsi célébrer la diversité du vivant et rendre hommage aux animaux les plus fragiles, affirmant l’importance de la biodiversité, du sensible pour susciter une prise de conscience » explique Cyrille Guitard du centre d’art 40mcube. Les animaux seront réalisés en bronze, « matériau habituellement utilisé pour représenter les grands hommes. »
En Bretagne, une espèce sur cinq est menacée d’extinction, notamment un grand nombre d’oiseaux comme le busard cendré, le macareux moine, le pingouin torda, le grand corbeau et des poissons comme le thon rouge ou l’anguille européenne… Et si des plans d’action sont mis en œuvre en faveur de différentes espèces et fonctionnent parfois bien, il revient à chacun d’entre nous d’être vigilants.
Chaque animal surplombera une assise sur laquelle les Rennaises et rennais pourront se reposer à côté d’un animal, « majestueux, figure protectrice, totem bienveillant, symbolique, qui rappelle qu’il faut prendre soin du vivant, que les animaux sont importants dans la cité, sans être moralisateur. »
Dans le cadre du budget participatif, 270 projets sont soumis au vote des citoyens, du 2 au 18 avril 2021.

Selon Mme Agnès LE MORVAN. - Ouest-France - mardi 23 mars 2021

11/04/2021

Ecouter les bruits de la nature: c'est bon pour la santé!

Passer du temps à écouter une rivière couler ou les oiseaux chanter est très bon pour la santé, selon une étude ayant quantifié les bénéfices des sons naturels, tant sur le moral et les performances cognitives que le stress, ou même la sensibilité à la douleur.
L'étude a été dirigée par Rachel Buxton, biologiste à l'Université Carleton au Canada, et publiée lundi dans la revue scientifique PNAS.
"Nous avons tendance à examiner l'environnement acoustique du point de vue de la pollution sonore et de la façon dont cela dérange la faune et la flore", a expliqué la chercheuse à l'AFP. "Beaucoup d'entre nous, biologistes, sont très intéressés par le contraire: quels sont les bénéfices d'un environnement acoustique naturel?" 

Elle et ses collègues ont passé en revue la littérature sur le sujet. Les recherches passées ont en majorité été menées en laboratoire ou en milieu hospitalier, avec des sons diffusés aux volontaires. 
Sur 36 études, sept ont examiné les effets sur le rythme cardiaque, la tension artérielle, la douleur ressentie ou encore le stress via les niveaux de cortisol. 
Les autres ont mesuré les conséquences sur l'humeur ou les performances cognitives. 
En combinant tous les effets positifs sur les groupes exposés à des sons naturels, les chercheurs ont noté une amélioration de 184% sur la santé générale.
Ces sons ont également conduit à une réduction de 28% du niveau de stress et de désagrément. 
Parmi les sons ayant le plus gros impact: celui de l'eau, suivi par des chants d'oiseaux, puis d'un mélange des deux.
L'équipe de chercheurs a également analysé des enregistrements sonores dans 68 parcs nationaux américains sur les 15 dernières années, à 221 endroits différents.
Les sons ont été classés: causés par des humains, des animaux, ou par les éléments (vent, pluie, eau...).
Des bruits d'eau et d'oiseaux pouvaient être entendus dans 23% et 42% du temps, respectivement. 
Les parcs avec la meilleure qualité sonore (beaucoup de sons naturels, et peu de sons causés par des humains) se trouvaient en Alaska, à Hawaï et dans le nord-ouest du pays. 
Mais les parcs les plus fréquentés étaient ceux comportant le plus de sons d'origine humaine.
Malgré tout, selon les analyses en laboratoire, "nous avons des preuves qu'écouter des sons naturels et du bruit reste meilleur pour la santé que si vous écoutez seulement du bruit", a expliqué Rachel Buxton.
Pourquoi cet effet bénéfique? Personne ne sait vraiment, mais la chercheuse a son hypothèse: "Du point de vue de l'évolution, un environnement acoustique qui comporte beaucoup de sons naturels est un bon indicateur d'un environnement sûr -- ce qui permet un repos psychique."
Selon AFP - AFP - lundi 22 mars 2021

09/04/2021

Enfin, on tire des enseignements sur le plan de l'urbanisme dans notre pays...

«La crise sanitaire confirme que la solitude subie ressemble à une mort lente. Elle devrait nous interpeller en matière d’urbanisme : la ville aide-t-elle, les plus fragiles notamment, à bien vivre ?» Le point de vue de Michel Urvoy, journaliste.
« L’Homme est un animal social. La crise sanitaire ne fait que confirmer que la solitude subie ressemble à une mort lente. Elle devrait nous interpeller : la ville aide-t-elle, les plus fragiles surtout, à vivre ?
L’ennui naquit un jour de l’uniformité. Houdart de la Motte stigmatisait en son temps les carcans de la poésie classique. Trois siècles après, son propos pourrait s’appliquer à l’urbanisme.
A en juger par la géométrie des constructions, comme dupliquées d’un bout à l’autre du pays ou du monde, l’ennui a de beaux jours devant lui. D’autant plus que la pandémie pourrait avoir pour effet parmi d’autres d’accélérer cette banalisation.
On détruit du patrimoine comme on brûlerait des livres
Au-delà de fonctionnalités évidentes, de services publics de qualité, une ville attire par son histoire, lisible dans son patrimoine ; par sa vitalité, encouragée par un urbanisme intelligent ; par ses matériaux, tirés de son sous-sol. Et pourtant, on détruit chaque jour du patrimoine comme on brûlerait des livres.
Ici, la Rennes des couleurs est celle des schistes verdâtres ou pourprés de la vallée de la Vilaine. 600 millions d’années qu’il serait criminel de remplacer par du béton gris. Là, Clermont-Ferrand se distingue par ses édifices en pierre noire jaillie des volcans d’Auvergne. Que seraient les Flandres sans la brique ? La Normandie sans les colombages ? Grenoble sans la pierre de Sassenage ? Le val de Loire sans le tuffeau ? La Bretagne sans le granit ?
On dépense pour attirer le chaland, mais on oublie que de simples encorbellements peuvent offrir des parcours urbains à l’abri de la pluie ou du soleil. On déplore la concurrence des centres commerciaux, mais on oublie, sauf peut-être à La Rochelle, à Bologne ou à Bruxelles, combien arcades, galeries et autres passages couverts sont le meilleur moyen de se mettre à l’abri dehors.
Si la crise n’était pas là pour nous le rappeler, nous aurions presque oublié le bonheur social des boutiques typiques, des petits restos menacés de fermeture, des bistrots comme second chez-soi, des auvents pour se protéger, des halles de quartier pour faire ses courses, des kiosques pour inviter l’art dans la rue…
Circonstance aggravante
Au lieu de cela, on rase du patrimoine et juxtapose des cubes hauts, lisses, gris et froids qui excluent, visuellement et physiquement. Qui empêchent de s’abriter, de bavarder autour d’un petit noir. Au lieu de cela, on autorise, ou encourage, des galeries commerciales excentrées, des salles de cinéma inaccessibles sans voiture, qui aspirent les centres en délocalisant les fonctions et les services qui font la vie.
Et ce n’est pas fini. Quelle sera la personnalité de nos villages, de nos quartiers et de nos centres lorsque ces petites enseignes que la crise met à genoux auront été remplacées par des franchises sans âme ? Que restera-t-il quand seuls domineront les grands groupes aux reins assez solides pour remplacer ceux pour qui le mètre carré coûte trop cher et imposer leur esthétique et leur made in Asia ?
Pour l’instant, le monde d’après semble plus dépendre de la loi du marché que du pouvoir politique. La loi de la froide uniformité que subissent d’abord les plus fragiles.
Ce serait alors le moment de penser un urbanisme plus convivial, qui remette l’homme au centre du quartier ou du village. Qui dissocie lieux vie et circulation. Un urbanisme du circuit court, pensé à l’échelle des zones de vie. Un urbanisme qui associerait emplois et solidarité, commerces et loisirs, services publics et entraide, mixité sociale et intergénérationnelle.
Le moment d’imposer le vivre ensemble comme règle d’or aux nouveaux bâtisseurs. »

Selon Mr Michel Urvoy, journaliste. - Ouest-France - vendredi 19 mars 2021

07/04/2021

La bio fait recette depuis le début de la crise sanitaire...

Les distributeurs spécialisés en bio Biocoop et Naturalia ont vu leurs chiffres d'affaires augmenter en 2020, le président du premier Pierrick de Ronne y voyant mardi un "léger effet Covid" par rapport à la progression enregistrée l'année précédente.
Biocoop, qui compte 700 magasins en France et 7000 salariés en magasins, a enregistré des ventes à hauteur de 1,62 milliard d'euros l'an passé, en hausse de 16,6%, une croissance "supérieure à celle du marché". En 2019, la croissance avait atteint 14,8%.
Naturalia, qui fait partie du groupe Casino (Géant, Franprix, Monoprix, Vival...) a de son côté revendiqué 395 millions d'euros de chiffre d'affaires sous enseigne, "soit une progression de 22,4%" en 2020. L'enseigne comptait 219 magasins au 31 décembre, après en avoir ouvert 13 en 2020.
Ouvertures de magasins
Le directeur général de Biocoop, Sylvain Ferry, a de son côté indiqué, lors d'une conférence de presse, que l'enseigne avait comptabilisé 60 ouvertures de magasins en 2020, "un peu moins que d'habitude". Il vise 80 ouvertures en 2021, "un peu plus que d'habitude".Parmi les ambitions de l'enseigne, qui revendique 7.000 références dont 80% d'origine 
France, figure celle de réaliser 50% de ses ventes en vrac en 2025, contre 34% actuellement.
Sylvain Ferry a, en outre, relevé que le site internet de l'enseigne avait fait "l'objet de grandes discussions" en interne, certains au sein de l'entreprise pointant que les magasins devaient être "un lieu d'échanges" alors que "les échanges sont un peu plus compliqués sur un site internet".
L'enseigne propose néanmoins du click&collect (retrait en magasins après avoir passé commande en ligne), disponible dans 181 magasins à fin février 2021. L'objectif est que l'ensemble des magasins du réseau le proposent en 2024.
"On réfléchit à la livraison à domicile, mais là encore de manière cohérente", a précisé Sylvain Ferry.

Selon BFM-BUSINESS

06/04/2021

Comment des femmes retraitées arrivent-elles à augmenter leur niveau de vie?

Reprendre un travail quand on est à la retraite pour arrondir ses fins de mois… c’est possible grâce au dispositif de cumul emploi-retraite. Environ 360 000 personnes utilisent ce mécanisme, que le gouvernement voulait d’ailleurs développer dans feu la réforme des retraites.

Une réforme des retraites sera nécessaire après la crise, insiste Mr B. Le Maire
Parmi elles, un quart retrouve une activité dans le secteur des emplois familiaux et sont salariés de particuliers employeurs, révèle une étude la Caisse nationale d’assurance-vieillesse. Avec trois types d’emploi à la clé: la garde d’enfants, les emplois à domicile (repassage, ménage, jardinage, soutien scolaire etc.), et les assistants de vie principalement auprès des personnes âgées dépendantes.
Dans 8 cas sur 10, ces retraités travaillant dans le secteur des emplois familiaux sont des femmes. Surreprésentées entre 62 et 69 ans, elles ont souvent eu des carrières hachées ou incomplètes, et sont contraintes d’attendre 67 ans pour obtenir l’annulation de la décote afin de toucher leur pension à taux plein. De ce fait, elles ont des pensions modestes, soit 13 100 euros annuels en moyenne. Ce qui les conduit à reprendre très vite une activité, le plus souvent dans l’année qui suit leur départ en retraite. Elles conservent cette situation durant presque quatre ans, contre un peu moins de trois ans pour les autres personnes cumulant emploi-retraite.

Retraites: quatre stratégies pour partir plus tôt sans minoration?
Mais cet effort ne leur apporte qu’un complément de ressources très limité: la moitié d’entre elles gagne moins de 3 340 euros par an, contre 5 700 euros pour la moitié des hommes en cumul emploi-retraite. «Ces écarts de revenus s’expliquent probablement par des temps de travail différents», estime la Cnav.
Selon Mme Marie-Cécile Renault - Le Figaro - lundi 15 mars 2021

05/04/2021

Analphabétisme en France...

Rougui, 60 ans, habite Mantes-la-Jolie, depuis 1983. En arrivant en France, elle ne savait ni lire, ni écrire et ne reconnaissait que son nom et son adresse. Depuis janvier 2020, elle corrige cette lacune en suivant les cours d'alphabétisation de l'École française des femmes, à Mantes-la-Jolie.
C'est la seule antenne de cette organisation, qui en compte six autres dans les Hauts-de-Seine*, à dispenser cet enseignement. « Je ne souhaite pas trouver un nouveau travail mais ces cours m'aident beaucoup dans ma vie quotidienne. C'est dur mais nous ne sommes pas là pour rien ! », poursuit la sexagénaire.
Depuis sa création en janvier 2019, le nombre d'élèves de l'École française des femmes de Mantes-la-Jolie s'est démultiplié, passant d'une quinzaine à une centaine en mars 2021. Les apprenantes viennent aussi d'autres villes comme Buchelay, Aubergenville, Limay ou Montigny-le-Bretonneux.
En 2019, l'organisation avait remarqué un fort taux d'analphabétisme lors des tests écrits d'admission. De nombreuses femmes ne pouvaient donc pas avoir accès au cours de français dispensés. « Beaucoup de femmes, ici, parlent très bien le français car elles habitent depuis longtemps en France, mais elles ne savent pas du tout le lire ou l'écrire », décrit Isabelle Russo, la directrice exécutive de l'organisation.« Je vois une progression mais ça reste difficile »
C'est un frein pour ces femmes, surtout dans la recherche d'emploi. De fait, elles ne peuvent pas préparer le diplôme de français langue étrangère proposé par l'école, du niveau débutant à confirmé, qui offre une garantie aux employeurs. « Alors, nous avons voulu créer en janvier 2020 une spécialité d'alphabétisation », résume Isabelle Russo.
Au premier rang de la salle, Hanife, 55 ans, suit ces cours depuis septembre 2020. Elle est au chômage depuis un an, après avoir été garde pour personnes âgées. « Je ne suis jamais allée à l'école. Pour trouver un autre travail, je dois apprendre à lire et écrire. Alors, Pôle emploi m'a conseillé cette formation », témoigne-t-elle.
La quinquagénaire souhaite maintenant travailler dans la restauration scolaire ou comme garde d'enfants. « Depuis septembre, je vois une progression dans ma lecture et mon écriture mais ça reste difficile. J'ai du mal avec l'écriture attachée », confie cette femme, qui n'a pas le temps de s'exercer chez elle.
La méthode Freinet pour apprendre
Pour 15 euros l'année, les dix-huit élèves de la session, uniquement des femmes, se retrouvent deux heures, quatre fois par semaine et par groupe de quatre ou cinq, conditions sanitaires obligent. « Nous utilisons la Méthode naturelle de lecture et d'écriture », explique Thierry, 66 ans, détenteur du diplôme d'aptitude à l'enseignement de français langue étrangère du CNED et professeur de la classe d'alphabétisation.
La méthode de Célestin Freinet donne la priorité au vécu personnel et à la parole. À chaque cours, une élève raconte un bref épisode de sa vie quotidienne, qui sera écrit au tableau par une autre apprenante, sous la dictée de Thierry. Pour cette leçon-ci, c'est le manque de chariots à l'aéroport Blaise-Diagne, au Sénégal, ayant causé un mal de dos à Rougui, que Fatima doit résumer en quatre phrases au tableau. « Attention Fatima, vous mettez souvent des majuscules au milieu des minuscules. Ça ne m'empêche pas de comprendre mais sur un CV, ça se repère », lui signale Thierry.
En recopiant d'une écriture hésitante le texte créé en groupe, Rougui explique avoir appris à parler français en regardant la télévision. « Quand je suis arrivée, il n'y avait pas de chaînes étrangères en France. Mais maintenant, mes enfants rigolent de moi et disent que je ne sais pas parler ou écrire. Alors, je m'y mets. »
Du Carlos Ghosn dans le texte
« Nous fondons l'apprentissage sur la reconnaissance du mot et l'appropriation de son sens » précise Thierry. Les textes donnés à lire sont souvent difficiles, mais permettent aux élèves de reprendre confiance, en se rendant compte qu'ils reconnaissent des choses, qu'ils progressent. Certains sont des poèmes, d'autres des extraits de « Sa Majesté des chats », de Bernard Weber, ou même « Le Temps de la vérité », de Carlos Ghosn.
Réunissant cinq professeurs rémunérés et une coordinatrice, l'antenne de Mantes-la-Jolie dispense aussi des cours de français langue étrangère à visée professionnelle, d'informatique et autres simulations d'entretiens d'embauche avec d'anciens professionnels. « Avec le bouche-à-oreille, 361 femmes au total ont passé notre test d'admission, depuis 2019, et 151 ont été retenues sur deux ans. Certaines ont trouvé un emploi, d'autres sont parties pour raisons personnelles », indique Isabelle Russo.
À Antony, Châtenay-Malabry, Clichy-la-Garenne, Fontenay-aux-Roses, Gennevilliers et Nanterre.

Selon Mme Charlotte de Frémont - Le Parisien - dimanche 14 mars 2021

02/04/2021

Les arbres et leur adaptation à l'aridité des sols...

Les arbres peuvent s'adapter à des climats arides sur un temps long, comme le montrent aux Etats-Unis des espèces de chênes plus résistantes qu'on ne l'imaginait, ou compenser partiellement de forts épisodes de sècheresse, selon une étude portant sur des pins écossais.
"On pensait que les chênes vivant dans un milieu très sec étaient ultra-vulnérables", explique à l'AFP Sylvain Delzon, chercheur à l'INRAE de l'Université de Bordeaux, qui a participé à une étude menée par des scientifiques américains et publiée dans la dernière édition des Proceedings de l'Académie nationale américaine des sciences. 
Elle a montré que 19 espèces de chênes, implantées dans l'Ouest américain depuis les forêts humides tempérées de l'Etat de Washington au nord, jusqu'aux déserts au sud de la Californie, étaient "extrêmement résistantes à la sècheresse", selon M. Delzon. 
Des chênes plus résistants à la sécheresse
Un épisode de canicule extrême peut être fatal à toute plante. En temps normal, l'eau qui l'alimente emprunte un circuit de vaisseaux allant des racines jusqu'aux feuilles, d'où elle s'évapore pour l'essentiel. Quand l'eau vient à manquer dans le sol et que la hausse des températures accélère son évaporation par les feuilles, la pression de la sève dans les vaisseaux chute. "Et arrivé à un certain seuil, on a l'apparition de bulles d'air" dans les vaisseaux, - autrement dit une embolie -, qui en bloquant la circulation de la sève, finit par tuer la plante, explique le chercheur de l'INRAE.

Les chercheurs ont établi que les espèces de chênes étudiées avaient une "large marge de sécurité contre l'embolie", en ayant notamment développé des vaisseaux très résistants. Pour mesurer cette marge, ils ont comparé le moment en laboratoire où apparaissent les bulles d'air dans les vaisseaux d'une branche, au stress que subissent sur le terrain les vaisseaux d'un arbre soumis à un fort épisode de sécheresse.
Les espèces étudiées, qui ont évolué sur des millions d'années, "sont en mesure de résister à un climat encore plus sec que l'actuel", selon Sylvain Delzon. En revanche, face à un changement climatique très rapide, "est-ce qu'elles sauront s'adapter aussi rapidement ? Rien n'est moins sûr", selon lui. 
Un déficit de croissance avant de retrouver un rythme normal
En Ecosse, une équipe de scientifiques menés par Thomas Ovenden, de l'Université de Sterling, a analysé la capacité de récupération d'un peuplement de pins sylvestres, appelés aussi pin du Nord, à la suite d'un épisode sévère de sècheresse.
En étendant leurs observations sur neuf ans après cet épisode, alors que la plupart des études portent sur deux ou trois ans, ils ont observé que si les arbres enregistraient initialement un déficit de croissance, la plupart retrouvaient un rythme normal quatre à cinq ans plus tard. 
Et surtout que certains enregistraient alors une "surcroissance" pendant quelques années, selon leur étude publiée dans le Journal of Ecology en janvier dernier. "Cela n'a jamais atteint le point où ils auraient retrouvé la taille (de tronc) qu'ils auraient dû atteindre sans épisode de sècheresse, mais cela leur a permis de réduire le déficit", a expliqué Thomas Ovenden à l'AFP. 
Il faut selon lui considérer les effets d'un épisode de sècheresse sur un temps long, et ne pas se focaliser sur le seul déficit de croissance qu'entraîne cet épisode. "Nous savons très peu de choses sur la façon dont l'arbre consacre ses ressources à ce moment", dit-il. Il est possible par exemple qu'il s'efforce d'abord de rétablir ses réseaux racinaire et foliaire, avant de se remettre à grossir. 
Ce qui fait dire à M. Ovenden que les études sur les arbres "nécessitent de prendre en compte la longue durée des processus à l'oeuvre pour qu'ils soient détectables". 

Selon GEO - jeudi 11 mars 2021

30/03/2021

Les secrets de forme d'une danseuse...

Mme Myriam Loriol dans Version Fémina nous livre les confidences de la danseuse étoile, Mme Dorothée Gilbert, pour rester toujours au top de sa forme. Certes, elle s'entraîne au moins 4 h par jour, voire plus si un spectacle approche, mais, pour éviter les coups de pompe, elle mise sur une hygiène de vie saine. En effet, elle dort beaucoup (9 à 10H environ), ne boit jamais d'alcool et compense avec de l'eau. De même, sa nourriture est bien ciblée: pâte à tartiner et pain grillé, fruits secs, salade de pâtes, yaourts de soja, fruits frais...

En cas de contracture, elle file chez son kiné ou alors elle masse elle-même les zones douloureuses. Mme Gilbert utilise également des patchs chauffants japonais ou français, qu'elle garde toute la nuit. Sinon, on peut remplacer ces patchs par un bain chaud ou une bouillote. Pour garder sa souplesse, elle ne ménage pas sa peine. Elle pratique le yoga et la méditation afin de s'entretenir et d'éviter le trac. Elle avoue qu'elle recouvre ses orteils de pieds de sparadrap pour pouvoir assurer des pointes sans souffrir.

Mme Dorothée Gilbert donne aussi des cours (barre classique, exercices de maintien...). Elle a monté un site mis en ligne depuis peu qui s'intitule: www.balletmasterclass.fr. L'abonnement annuel s'élève à 150 euros. Des personnes de tous âges en recherche de formation comme des élèves désireuses de se perfectionner en danse classique s'y inscrivent généralement.

Lyliane

29/03/2021

Intérêt du jeûne intermittent pour perdre du poids...

Parmi les régimes alimentaires « dernier cri », le jeûne intermittent aurait un nombre croissant d'adeptes. Est-ce sérieux? Dangereux?  Une étude britannique pilote publiée récemment dans la revue PLOS One défend cette pratique consistant chaque jour à ne manger que dans une période limitée de huit heures (et de jeûner le reste du temps). 50 personnes souffrant d'obésité ont suivi un tel programme pendant 12 semaines. A l'arrivée, 60 % d'entre elles ont perdu en moyenne 3,5 kg.
 LIRE AUSSI > Santé : maigrir à tout âge, c’est possible !
« Les stratégies simples pour perdre du poids font actuellement défaut. Dans cette étude, plus d'un quart des participants ont perdu au moins 5 % de leur poids corporel, sans complication. C'est suffisamment encourageant pour justifier un essai à plus large échelle », écrivent les auteurs de l'étude, issus de l'Université Queen Mary à Londres.
Adopter un programme alimentaire pertinent
Il y a quelques années, des chercheurs américains avaient publié différents travaux concluant que, contrairement à une idée très répandue, le petit-déjeuner ne servait à rien. « Partant de là, ces mêmes chercheurs ont ensuite étudié les effets d'un jeune intermittent de 16 heures, de 20 heures et de 24 heures », raconte Jean-Michel Cohen. Et ils ont montré que l'élimination de la graisse était plus importante avec le jeûne de 16 heures (en ne mangeant qu'entre 9 et 17 heures par exemple). Celui de 24 heures (manger une fois par jour) contribue en revanche à une perte musculaire.
« Attention, jeûner 16 heures ne consiste pas à ne pas manger pendant 16 heures et à beaucoup manger pendant 8 heures, met en garde le Dr Cohen. En réalité, si l'on veut maigrir, il faut en plus respecter un programme alimentaire pertinent. » L'idéal, c'est de prendre un petit-déjeuner et un repas 8 heures plus tard et ne pas dîner.
Les horaires peuvent s'adapter à chacun. La suppression du repas du soir serait plus bénéfique que celle du petit-déjeuner. « Il faut garder des fruits, des légumes, des protéines à chaque repas, ajoute le Dr Serog. Je ne le recommande pas. Mais si des personnes veulent le faire, je les accompagne. »

Selon Dr Martine Perez - Le Parisien - lundi 8 mars 2021

28/03/2021

Reprise de la production du lin dans le Nord.

Le producteur de lin Safilin a annoncé ce mardi la création d'une filature à l'été 2022 dans les Hauts-de-France, sa région historique, présentée comme la relocalisation d'une activité ayant "disparu" de France. Cette usine, dont l'implantation n'a pas été précisée, devrait employer une cinquantaine de personnes d'ici 2024. Elle nécessitera 5 millions d'euros d'investissement, "soutenu" par la BPI et la région Hauts-de-France. 
Se présentant comme le leader français du lin, Safilin (30 millions d'euros de chiffre d'affaires) possède déjà depuis 1995 deux usines de tissage en Pologne, où sont employés 480 de ses 500 salariés et d'où proviendront les métiers à filer. 
La France "a perdu toutes ses filatures"
Mais les "nombreuses sollicitations d'entreprises textiles françaises souhaitant disposer d'un fil français" et "la demande des consommateurs de l'Hexagone d'acheter des produits naturels et locaux", ont conduit l'entreprise à créer ce nouveau site, explique le PDG Olivier Guillaume dans un communiqué.
"Alors que 80 % de la production mondiale de lin se situe entre la Normandie et les Pays-Bas - dont 40% dans les Hauts-de-France", la France "a perdu toutes ses filatures", et, avec cette usine, "c'est aussi la filière linière française qui retrouve un outil de production local ouvrant la voie à une création 100% made in France, du champ au produit fini", poursuit Olivier Guillaume.
Safilin s'était résolue en 2005, année de la première levée des quotas limitant les importations textiles dans l'Union européenne, à délocaliser toute sa production en Pologne face à la pression sur la compétitivité.

Selon BFM-TV

27/03/2021

A propos du plastique et des déchets qu'il cause...

«Le plastique, c'est fantastique», chantait le groupe Elmer Food Beat en 1991. Trois décennies plus tard, la rengaine a changé. Partout sur Terre, les dégâts provoqués par les déchets plastiques dans l'environnement sont visibles. Selon l'ONU, près de 320 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde chaque année et 8 millions de tonnes finissent dans les océans. Même le groupe de rock nantais a changé son fusil d'épaule en entonnant en 2019 un nouveau refrain: «Le plastique, c'est dramatique», pour soutenir la dépollution des océans.
 
Loin de la scène musicale, le monde industriel réfléchit également à un changement de modèle pour limiter la production de plastique ou mieux valoriser le recyclage de ces déchets. Mais remplacer la production de matières plastiques par d'autres matériaux, comme des éco-produits ou des contenants en verre, peut coûter plus cher voire même s'avérer une fausse piste. C'est pourquoi des spécialistes du secteur accompagnent les industriels dans leur mutation. Chez Veolia, la cellule Recyclage et valorisation des déchets est particulièrement attachée à cette mission.


Augmenter la part du plastique recyclé: De nombreuses initiatives voient le jour, comme le programme (RE)SET, avec l'alliance des principaux noms de la grande distibution en faveur de l'emballage durable, en «supprimant le plastique des packagings, identifiant des solutions mieux recyclables, valorisables ou biodégradables et changeant nos modes de consommation». «Je pense qu'il y a une prise de conscience générale dans le monde de l'industrie. J'étais récemment chez l'une de nos clientes, une productrice qui utilisait une barquette en plastique complexe. Elle nous a demandé comment faire pour avoir un emballage recyclable. On a étudié ses besoins et on lui a proposé une barquette en aluminium», raconte Jérémy Le Roy, expert valorisation chez Veolia.
Il y a cependant souvent un hic: la hausse du coût de fabrication. «La productrice a finalement refusé la barquette en aluminium que nous lui proposions pour l'instant, car le coût était trop élevé. On a beaucoup de clients dans ce cas. Le prix du plastique est en effet indexé sur le cours du pétrole et celui-ci est très bas actuellement, donc le plastique n'est pas cher», poursuit Jérémy Le Roy.
 
Sur le territoire normand, Hermann Hallot est responsable grands comptes industriels pour Veolia. Ce cadre accompagne les entreprises clientes de Veolia, qui sont désireuses de réduire leurs déchets plastiques. Il conseille par exemple une entreprise spécialisée dans la fabrication de bouteilles plastiques. «Pour eux, il n'y a rien qui peut remplacer la bouteille plastique», dit Hermann Hallot. Veolia s'est donc concentrée sur la mise en place d'un convoyeur de déchets sur place afin de faire le tri entre les différents déchets qu'elle génère et d'optimiser la logistique. «Nous avons aussi modifié une partie de leur process pour réaliser un meilleur tri entre les différents plastiques.» Autre solution pour diminuer l'empreinte carbone de cette entreprise normande: l'injection de plastique recyclé dans les bouteilles. «Aujourd'hui, on peut mettre 70% de plastique régénéré 
dans une bouteille», explique Hermann Hallot.
Une cinquantaine d'industriels ont déjà pris des engagements volontaires en annonçant une incorporation de 275.000 tonnes supplémentaires de résines recyclées dans leurs produits d'ici à 2025. Elles viendraient s'ajouter aux 300.000 tonnes déjà incorporées. C'est un engagement conséquent et encourageant, mais il y a encore beaucoup à faire au regard des 3,6 millions de tonnes de plastique mises sur le marché chaque année en France. L'annonce faite de «tendre vers 100% de plastiques recyclés en 2025» par l'État demeure donc un objectif très ambitieux. Le pourcentage de plastiques recyclés était de 22% en France en 2017, loin derrière la moyenne européenne de 41%, selon les chiffres de Plastics Europe.
Le retour de la consigne de tri?

Mais pourquoi ne pas remplacer le plastique de ces bouteilles par du verre? En 1947, 100% des sodas vendus aux États-Unis l'étaient dans des bouteilles en verre réutilisables. Le consommateur payait quelques centimes de plus pour la bouteille en verre lors de l'achat du soda et récupérait cette somme en rapportant le contenant. Ce système de consigne est ensuite tombé en désuétude au fil des ans face à l'avènement du plastique, avant de renaître de ses cendres à petite échelle depuis quelques années. On peut citer «Bout' à Bout'» dans les Pays de la Loire ou «Jean Bouteille» dans le nord de la France. Mais à une échelle industrielle, le passage du tout-plastique au 100% verre se bute à deux arguments: un argument économique qui fait que personne ne prend le risque de relancer au niveau national un projet pilote ­d'envergure, selon l'un des pionniers du ­secteur, Gérard Bellet, dans une interview donnée au journal Le Monde; et un argument écologique: le cycle de vie d'une bouteille en verre, en fonction des usages, n'a pas toujours un moindre impact carbone.
 
Plutôt que le verre, il existe un autre matériau qu'affectionnent de plus en plus les industriels: les éco-produits. Ce sont par exemple des sacs réutilisables et conçus avec des matières écologiques que l'on peut trouver dans certaines épiceries ou supermarchés. «Nous travaillons actuellement sur un projet avec la grande distribution pour réfléchir à l'emballage écoconception de demain. C'est un appel à candidatures et nous sommes clairement dans la création d'un écosystème vertueux», dit Sophie Petibon, directrice commerciale à Veolia au sein du pôle Recyclage et valorisation des déchets. Là aussi, l'analyse complète du cycle de vie doit être menée avec minutie.
«Le gros problème du plastique, c'est le transport»
 
Les industriels réfléchissent également davantage au coût écologique global d'un produit. Le coût écologique du plastique n'est pas constitué que du déchet à trier, recycler ou incinérer. Il faut également prendre en compte le transport des produits plastiques puis des déchets plastiques, de leur conception à leur destruction. «Le gros problème du plastique, c'est le transport. C'est ce qui représente la plus grosse part de l'empreinte carbone. C'est pour cela que nous réfléchissons à diverses solutions pour réduire les transports. Nous proposons par exemple à nos clients de mettre en place des broyeurs de déchets plastiques sur leur site, plutôt que de transporter les déchets plastiques jusqu'à un exutoire réalisant la prestation broyage», explique Hermann Hallot. L'entreprise pharmaceutique qu'il conseille en Normandie produit 300 tonnes de plastique par an: cela représente ainsi 120 transports par camion en moins.
L'avenir ressemble peut-être à un cercle. «Nous sommes en train d'étudier la création d'une boucle circulaire avec l'un de nos clients. Notre ambition serait de recycler leurs déchets puis de les réintroduire dans la boucle comme produits régénérés. C'est une étude qui porte sur la globalité de la chaîne, pour mieux la maîtriser et rester au plus près de la production», analyse Hermann Hallot. Un cercle vertueux bon pour la planète mais aussi pour l'économie, ces nouveautés étant pourvoyeuses d'emploi et d'activité dans le futur.

Selon Slate.fr - Slate - lundi 8 mars 2021


 

26/03/2021

Surveiller ses pieds de près à partir de 60 ans...

Un article de M.C. Martinat, dans le journal Nice Matin du 7/3/2021, explique que "plus on vieillit, plus nos pieds sont fragiles!" La Haute Autorité de santé, en effet, a fait des recommandations à ce sujet, reprises par Mr Alexandre Akli Poupardin, vice-président de l'Union des pédicures de PACA. Les tissus en prenant de l'âge sont moins vascularisés et l'incarnation des ongles est plus fréquente, tout comme la déformation des orteils. Cors, durillons, peau sèche sont souvent vécus comme une fatalité et peu à peu l'autonomie des personnes s'en ressent. Bien entendu, des chaussures confortables sont recommandées. En cas d'arthrose, de troubles rhumatismaux et endocriniens, les besoins de pédicurie-podologiedoivent être impérativement évalués.

La pratique d'une activité physique et la surveillance du poids permettent déjà de vieillir en bonne santé. Mais, si l'on néglige ses pieds, la marche peut devenir difficile et l'équilibre précaire, d'où possibilité de chutes et de fractures. Aussi un bilan podologique ou examen baropodométrique est-il recommandé pour vérifier les appuis et l'équilibre. Les conclusions du bilan sont transmises au médecin traitant, qui décide alors si une canne ou un déambulateur sont nécessaires. Toutefois les soins de podologie ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie, ce qui limite l'accès des patients, sauf pour les malades diabétiques, car cette maladie métabolique accroit le risque de plaies aux pieds. Heureusement certaines mutuelles prennent en charge tout ou partie de ces consultations après 60 ans.

En cas de traitements anti-cancéreux, un bilan podologique est également recommandé, afin de limiter les effets secondaires de certains traitements lourds. Une atteinte des ongles et un syndrome main-pied peuvent fréquement être consécutifs à une chimiothérapie. Pour ces raisons, des précautions peuvent être prises  préventivement par l'équipe spécialisée au sein même du centre anti-cancéreux. Ne pas hésiter à les solliciter de même que les autres soins de support.

Lyliane

 

25/03/2021

Les jardins ont la cote depuis 2020...

Un retour fulgurant au lopin de terre s’opère depuis le début des années 2000. Pourquoi le jardin et le jardinage ont-ils repris cette importance pour les Français d’aujourd’hui ?
La dernière étude sur notre rapport au jardin date de 2019. Quelques mois avant l’arrivée du Covid et de son long cortège de journées confinées, un sondage de l’Ifop montrait un retour victorieux des bêches et des binettes dans la vie et l’imaginaire des Français.
Sept personnes interrogées sur dix disposent d’un jardin, privé pour 58 %, parfois minuscule, où se relaxer, faire la fête, faire pousser fleurs, arbres fruitiers et de plus en plus de légumes. Manger sain et répondre à la crise climatique incitent, notamment les moins de 35 ans, à assigner une fonction nourricière à sa terre.
Au printemps 2020 se confirme cette tendance verte, renforcée après trois mois d’assignation à domicile, et qui ne se dément pas. Les ventes en jardinerie explosent et les maisons avec jardin s’arrachent. Trois-quarts des 18-24 ans souhaitent accorder plus de place à la nature ​dans leur vie, selon un sondage Opinion-Way de juin.
Les bienfaits physiques du jardinage sont attestés. Un individu peut brûler autant de calories en 45 minutes qu’en 30 minutes d’aérobic ​, assure Denis Richard, auteur de Quand jardiner soigne (Delachaux et Niestlé). Ratisser, tailler, tondre et planter améliore l‘équilibre et la souplesse, tonifie le corps, entretient la mobilité articulaire autant que l’éveil intellectuel. Les risques cardiovasculaires en seraient réduits de 27 %. Le jardinage sportif a même été inventé par les Anglais sous le nom de green gym !

« C’est mon élévation »
Mais l’engouement vert va plus loin. Jardiner permet de se retrouver en reliant la tête et le corps. On sort, on met les mains dans la terre et on se reconnecte avec quelque chose de réel, de plus grand que soi, un monde entièrement vivant ​, estime Abdu Gnaba, sociologue, auteur de Bricole-moi un mouton (L’Harmattan). Son Sociolab mène une étude sur le rapport des Français au jardinage pendant le Covid. Les gens nous disent c’est ma thérapie ou c’est mon élévation. ​Le jardin comme monde sensible, comme royaume du ressenti, où l’on comprend le monde avec le cœur ​, permet de sortir d’une société hypertechnique qui séquence, qui nous coupe du but final de nos actions et nous fait perdre le sens de ce que l’on fait ​. Un lieu d’aléas, de surprises, où la capacité d’émerveillement ​le dispute à la poésie : dans la crise respiratoire que nous vivons, on y accède à l’inspiration ​.
Stéphane Hugon, fondateur d’Eranos, cabinet de transformation sociétale, accorde même au jardinage une dimension spirituelle. Semer, voir pousser et mourir nous ré-enracine, nous redonne un rôle dans un espace plus large. Une forme d’animisme où les lieux et les objets sont aussi vivants que l’Homme. Le jardinage est le symptôme d’un grand malaise et d’une fin de cycle centrée sur l’humanisme ».
Ce sociologue date le début de notre ré-ensauvagement ​à la première décennie des années 2000, lorsque s’est opérée une redécouverte de la nature, tellement domestiquée depuis des siècles que nous en avons conçu une culpabilité avec le sentiment d’être allés trop loin dans la technique ​. En cultivant leur jardin, « les gens se découvrent capables de produire, d’être fructueux et retrouvent un cycle lent, une saisonnalité, sans tic-tac, dans un temps juste, synchronisé par rapport au soleil. C’est apaisant. »

Selon Mme Claire THÉVENOUX. - Ouest-France - dimanche 7 mars 2021

23/03/2021

Des nouvelles positives du côté des jardins...

Ce nouveau magazine d’Ouest-France associe authenticité et partage dans le jardinage, une activité de plus en plus prisée. À découvrir le 9 mars.
Sortir un magazine papier sur le thème du jardinage en plein Covid ? Gonflé, non ? C’est pourtant le pari, un poil osé mais si revigorant, fait par Ouest-France, associé au Courrier de l’Ouest.
 En période de crise, il vaut mieux innover pour ne pas se recroqueviller. Bien avant le confinement, déjà, nous sentions monter ce sujet, le jardin et la connexion avec la maison, comme une pièce supplémentaire ​, se souvient Stéphanie Germain, rédactrice en chef déléguée aux hors-séries et suppléments à Ouest-France.C’est le moment de faire des paris. Quand le contexte est compliqué, pas question de lâcher ​, abonde Stéphane Baranger, directeur des hors-séries et suppléments.
Enraciné dans l’Ouest. C’est même le moment idéal pour proposer de partager en créant une communauté de lecteurs.  Culture jardins s’adresse à des jardiniers amateurs, pas des super-pros, qui ont envie de profiter de leur petit coin de terre. Nous voulons qu’ils puissent s’entraider ​, poursuit Stéphanie Germain. Pour repiquer, replanter, marcotter, on s’inspire de l’expérience d’autres passionnés qui donnent leurs trucs, parlent de leurs plantes, de leurs spécificités.

 Les lecteurs auprès desquels nous avons testé ce magazine insistaient sur l’importance qu’il soit utile ​, rappelle Stéphane Baranger. Ils voulaient aussi qu’il les fasse voyager et qu’il soit aussi beau que notre territoire ​.
Selon la rédactrice en chef déléguée, les articles portent sur des sujets enracinés dans l’Ouest, avec la particularité de chaque territoire, littoral ou collines, travaillés par des jardiniers d’ici. Et tout est fait maison, sans infos piquées ailleurs ​. Les idées prennent parfois la forme de balades auxquelles on n’aurait pas pensé malgré leur proximité, comme la route des roses en Anjou ou celle des rhododendrons en Normandie.
Le résultat donne envie de courir au jardin. Au fil de 80 pages qui font la part belle à la photo, on apprend (comment planter les phlox, coucher l’oignon, rabattre les delphiniums, analyser son sol…), on découvre (la culture des pivoines chez une Sarthoise ou des plantes de bord de mer chez des Finistériens) et on déguste (les recettes de petits pois du jardin). Un lexique complète cet ensemble très pédagogique.
Le premier numéro de Culture jardins (quatre par an) est disponible à partir du 9 mars, au prix de lancement de 3 € dans les points de vente habituels, sur la boutique des éditions Ouest-France et sur abo.ouest-france.fr/jardins.
Selon Mme Claire THÉVENOUX. - Ouest-France - dimanche 7 mars 2021

22/03/2021

Rentabilité et solidarité au Grand Marché de Toulouse...

Redresser les finances, innover, tout en pariant sur la solidarité, Maguelone Pontier s'y attelle du matin au soir. En trois ans, cette trentenaire atypique a transformé le Grand marché de Toulouse, le deuxième de France après Rungis.
"Il ne s'agit pas d'être naïf. Il faut être rentable, et on l'est. Mais si on peut en même temps créer de l'entraide entre les usagers du marché, et en faire profiter des associations, des jeunes en difficulté... c'est encore mieux", est convaincue la directrice du marché d'intérêt national (MIN) de la Ville rose. Pourtant en juillet 2017, quand cette fille d'agriculteurs prend à 32 ans les rênes de l'établissement, "la situation était... +délicate+ ", sourit-elle. Euphémisme ? "Quelque 28 millions d'euros de dette et un résultat net de -200.000 euros la dernière année" avec plus de 20% des locaux inoccupés, précise-t-elle.

"Aujourd'hui les comptes sont très bons. Le MIN a retrouvé une gestion saine, un équilibre financier et même au-delà", juge Jean-Jacques Bolzan, conseiller métropolitain en charge de l'alimentation et l'agriculture, vantant le "dynamisme et l'expérience" de Maguelone Pontier.
Mais la jeune femme passée par HEC, puis conseillère des présidents de la FNSEA et de Rungis, ne souhaitait pas uniquement redresser les comptes.
Elle voulait attirer de nouveaux acteurs, au-delà des grossistes et producteurs de fruits et légumes. C'est chose faite: les quelque 4.600 acheteurs du Grand marché peuvent désormais s'approvisionner aussi en poissons, viandes, fromages, fleurs et épicerie fine. 
- "Village de l'alimentation" -
"Le Grand Marché a beaucoup gagné en visibilité depuis 2017", soutient Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie en charge du développement économique, pointant "un accent majeur porté à l'innovation et la solidarité".
Parmi les nouveaux locataires du Grand marché, des traiteurs, des jeunes entreprises spécialisées dans le domaine de l'alimentation, mais aussi des écoles de formation pour demandeurs d'emploi peu qualifiés, comme celle du chef Thierry Marx.
"Ici, quand on accueille une entreprise, on lui demande d'embaucher des jeunes de nos centres de formation ou de s'approvisionner auprès de producteurs", s'enthousiasme la jeune directrice, vantant les bienfaits de "l'économie circulaire dans ce village de l'alimentation".
Parmi les projets qui lui tiennent à coeur, celui de l'association "Belles Gamelles" née dans le sillage de la crise sanitaire, à l'initiative d'un collectif de restaurateurs toulousains. Hébergée par le MIN, elle distribue quotidiennement des centaines de repas à des personnes en difficulté.
Pour l'Occitanie, première région bio de France, "il est extrêmement appréciable d'avoir un Grand marché dynamique, avec une directrice qui, en mettant en avant le bien manger et les produits locaux, a évolué dans le même sens que les attentes des citoyens", affirme la vice-présidente de la Région.  "Locomotive humaine" -
"J'appartiens à une génération pour qui le développement durable et la responsabilité sociale, ce n'est pas de la mousse, on y croit vraiment", lance Maguelone Pontier.
Son arrivée il y a près de quatre ans dans un univers majoritairement masculin "a pu dérouter certains au début. Mais elle a vite su s'imposer", soutient Eric Fabre, élu un des meilleurs ouvriers de France dans la catégorie "primeurs".
Celle qui assume fièrement son "côté féminin", s'agace tout autant d'être cantonnée à son genre. 
"Je ne vais pas troquer mes talons pour des baskets sous prétexte que j'évolue dans un monde d'hommes, mais si j'en suis là aujourd'hui, c'est uniquement grâce à un parcours d'une cohérence incontestable", assène-t-elle.
La jeune directrice a également accéléré l'embauche de femmes au MIN: "au total, elles représentent 25% des recrutements en 2020", dit-elle, convaincue qu'il faut "parfois forcer un peu pour accompagner le changement de moeurs".
Sa détermination, elle la puise peut-être des heures passées, dès 12 ans, à travailler sur l’exploitation céréalière de ses parents dans l'Hérault. "A 16 ans je dirigeais déjà des équipes, notamment pour la castration du maïs. J'adorais ça", se souvient-elle, sirotant un thé entre deux réunions.
"C'est une locomotive humaine à grand coeur", résume Eric Fabre, également président de l'Union des métiers alimentaires de proximité. "Elle fonce, elle chamboule l'organisation (du marché), mais elle écoute les gens, elle est accessible. Elle ne fait pas l'unanimité, mais comme partout, le monde est ainsi fait", sourit-il.
Selon AFP - AFP - vendredi 26 février 2021

21/03/2021

Relocalisation de certains médicaments...

Le numéro deux européen de la chimie pharmaceutique est le fer de lance de la relocalisation de molécules voulue par le gouvernement. Dont acte. 
Un retour aux origines. L’historique plateforme chimique de Roussillon, née durant la Première Guerre mondiale, va de nouveau produire du paracétamol. Douze ans après l’arrêt de la fabrication de l’antalgique présent dans les trois médicaments les plus vendus en France (Doliprane, Dafalgan, Effe­ralgan), le méga-site isérois, où est installé Seqens, devra en synthétiser 10.000 tonnes d’ici trois ans. Décrié pour avoir laissé filer à l’étranger ses industries de santé les plus critiques, l’Etat entend faire du redémarrage de cette activité stratégique le symbole d’une souveraineté retrouvée.
 
"La crise du Covid-19 a montré qu’une rupture d’approvisionnement de certaines molécules stratégiques était un risque bien réel, précise-t-on au cabinet de la minis­tre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, où l’on rappelle qu’en mars, l’Inde, l’un des principaux pays producteurs de paracétamol avec la Chine et les Etats-Unis, avait préempté une partie de ses exportations. No
us voulons contrôler en France l’ensemble de la chaîne de production." Cette mission "reconquête", Seqens la mènera aux côtés de deux autres groupes tricolores, Sanofi et UPSA, qui lui achèteront la molécule avant de la conditionner dans leurs propres usines.


La France a-t-elle vraiment les moyens de relocaliser l’industrie pharmaceutique? Acquisitions à l’étranger: Moins connu que ces deux champions du médicament, le discret Seqens s’est imposé ces derniers mois comme l’un des chouchous du gouvernement. Venu promouvoir son "plan de restauration de la souveraineté sanitaire" fin août sur l’un des sites du groupe, Emmanuel Macron n’avait pas tari d’éloges à l’endroit de ce "fleuron français" qui a eu le mérite "d’innover, de croire en sa R&D et d’embaucher".
 
Telle est en effet la trajectoire suivie par cette entreprise de 3.200 salariés qui a intégré le cercle fermé des cinq plus grosses sociétés mondiales produisant ces molécules de synthèse utilisées par l’industrie pharmaceutique. Fondé en 2003 et contrôlé par le fonds américain Bain Capital, Seqens a pris son envol à partir de 2011 et l’arrivée du fonds français Ardian comme actionnaire majoritaire. L’acquisition de plusieurs actifs de Rhodia, émanation de l’ex-empire Rhône-Poulenc, lui permet de se positionner avantageusement sur le paracétamol, mais aussi l’aspirine, dont il est le premier producteur mondial. "Le groupe s’appuie sur un fort ancrage industriel en France où sont implantés 14 de nos 24 sites, indique Pierre Luzeau, le PDG de Seqens. Puis, peu à peu, des acquisitions nous ont permis de franchir un cap." Et d’internationaliser une société présente aujourd’hui en Allemagne, en Finlande, en Chine ou en Thaïlande.

Pari de la chimie cryogénique: En 2016, le chassé-croisé entre les fonds Eurazeo et Ardian, devenu minoritaire au tour de table de Seqens, va doper le développement. "Seqens était très bien implanté en Europe et en Asie, mais moins aux Etats-Unis, le pays où les nouvelles molécules se développent le plus, avance Pierre Luzeau. Or, la croissance du groupe est tirée en partie par les Etats-Unis et le Canada." Résultat, son chiffre d’affaires tutoie désormais le milliard d’euros. "C’est bien, mais cela reste largement en deçà des géants du secteur comme l’américain Mallinckrodt, aux revenus deux fois et demie plus élevés", grince un concurrent. "Grossir pour grossir, cela n’a pas de sens, Seqens a au contraire fait le choix de se recentrer sur son cœur de métier, la synthèse pharmaceutique", répond-on chez Eurazeo, alors qu’une cession de Seqens a été évoquée dans la presse, où l’on parle d’une valorisation de 2 milliards.
 
La percée du leader français dans ce secteur hyperconcurrentiel tient aussi à sa politique d’innovation. Pour fabriquer les molécules toujours plus complexes utilisées par ses clients, industriels ou biotechs, et affronter des rivaux qui ont davantage recours à une main-d’œuvre bon marché, Seqens mise beaucoup sur la technologie comme la chimie cryogénique, qui permet de produire à très basse température. Au total, la R&D du groupe, dont le centre phare est à Porcheville (Yvelines), représente 10% des effectifs et génère 5% du chiffre d’affaires. "C’est plus que nos concurrents, mais c’est ce qui nous permet d’être compétitifs", défend Pierre Luzeau.
Cet automne, le gouvernement a sélectionné Seqens dans le cadre d’un programme de 200 millions visant à relocaliser une douzaine de molécules, en plus du paracétamol, comme le propofol et la kétamine, dont l’approvisionnement s’est révélé difficile au plus fort de la crise sanitaire. Seqens compte investir 75 millions d’ici à 2024 et créer entre 80 et 100 emplois, surtout en R&D. "Cette capacité à créer de l’innovation est la vraie force de Seqens", observe François Duplaix, PDG d’UPSA, le labo agenais producteur du Dafalgan et de l’Efferalgan.


Médicaments: qui sont les vrais responsables de la pénurie?
Concurrence asiatique: Reste que le virage patriotique pris par le bon élève Seqens pose certaines questions. Permet-il réellement d’affronter la concurrence asiatique? Est-ce une lame de fond ou un feu de paille lié à l’humeur politique du moment? "Depuis une vingtaine d’années, 80% de la production des principes actifs des médicaments se trouve en Asie, répond Nathalie Coutinet, économiste de la santé. Le défi est de taille car la mondialisation est passée par là mais le recours aux nouvelles technologies doit limiter cet effet dumping." Du côté de Seqens, on assure que cette stratégie a bel et bien toutes les raisons d’être pérenne.
"Pour garantir la résilience de l’industrie pharmaceutique de l’Union européenne, il faudrait sécuriser les chaînes d’approvisionnement d’au moins 150 à 200 molécules critiques, indique Pierre Luzeau. Il n’y a donc pas de raison de s’arrêter là." De leur côté, les industriels du médicament plaident pour que l’Etat renonce à son intention de baisser de 10% le prix d’une boîte de paracétamol vendue en pharmacie, aujourd’hui à 2,18 euros pour huit comprimés d’un gramme. "Nous pouvons accepter une hausse du prix de la matière première, mais il ne faut pas que, dans le même temps, le prix de vente baisse, cela affecterait des marges qui sont déjà très faibles", avertit François Duplaix. Comme pour rappeler que l’équipe de France du paracétamol doit jouer de façon unie.

Selon Mr Antoine Izambard - Challenges - dimanche 28 février 2021

19/03/2021

Smartphones reconditionnés...

Le smartphone reconditionné est moins cher qu'un modèle neuf et plus rassurant qu'un modèle d'occasion. Mais il faut être vigilant lors de l'achat pour éviter les mauvaises surprises. Faut-il choisir entre un smartphone de qualité, mais onéreux, et un modèle à bas prix, mais peu performant ? Avec les smartphones reconditionnés, vous avez la possibilité d'acheter un appareil de grande marque performant pour un prix abordable.
 Ce marché continue de progresser et, depuis le mois d'octobre 2020, l'opérateur Orange propose des modèles reconditionnés dans ses boutiques.
 Selon une étude réalisée ce même mois par l'institut de sondages Ifop pour la société Smaaart, les Français pensent de plus en plus à acheter un modèle reconditionné : 60% des sondés l'ont fait ou vont le faire, contre 53% en 2019.
 
Les consommateurs sont bien entendu intéressés par le prix, mais commencent aussi à prendre en compte l'aspect écologique avec le recyclage des appareils.
 De plus, les smartphones reconditionnés sont plus rassurants que les modèles d'occasion. Ils sont théoriquement remis à neuf par une société spécialisée. L’appareil subit ainsi un nettoyage tant extérieur qu’intérieur (avec la suppression des anciennes données utilisateur), ainsi que des vérifications nécessaires pour s’assurer qu’il fonctionne correctement.

Un marché sans standard précis: Les sociétés de reconditionnement se fournissent auprès des particuliers, mais aussi chez les opérateurs, dans les entreprises et auprès d'organismes de recyclage.
 Hélas, le marché est opaque car il n’existe pas de standard, ni de protocole de reconditionnement. Chaque acteur peut donc faire ce qu’il veut, avec des tests plus ou moins approfondis. Il est logiquement parfois difficile de déterminer si une offre de smartphone reconditionné en vaut vraiment la peine.
De plus en plus d'acteurs sur le marché

On trouve désormais des smartphones reconditionnés chez des vendeurs connus tels que Cdiscount, Amazon, la Fnac ou Darty, ainsi que sur des sites dédiés (voir plus bas). Le choix est vaste mais devient de plus en plus complexe, tant les acteurs se multiplient avec des bons comme des mauvais élèves.
 Il suffit de se rendre sur les forums des associations de consommateurs pour découvrir les nombreuses plaintes de clients qui pensaient faire une bonne affaire et se sont retrouvés avec un appareil en mauvais état, ou qui a rendu l’âme très rapidement. Notons également que les accessoires (chargeur, câble, écouteurs) sont rarement ceux d'origine.
Les principaux acteurs du marché :Back Market est le site le plus connu et se décrit comme le (super) marché des produits reconditionnés. Présent dans une dizaine de pays, il entre dans la catégorie des places de marché (MarketPlace).
 Le site regroupe un très grand nombre de reconditionneurs (plus de 1 200 usines partenaires), ce qui fait sa force et sa faiblesse. Le choix de produits est très vaste avec des smartphones, mais aussi des ordinateurs, des montres connectées, des tablettes et des consoles.
 Le problème est que la qualité du service diffère selon le prestataire de reconditionnement, qui peut être situé en Europe, mais aussi dans des contrées plus lointaines tels que l'Asie ou les Etats-Unis. Il faut donc bien regarder les avis des clients pour essayer de savoir si le prestataire est fiable ou non.
 Back Market dispose également d'un service de reprise pour revendre un ancien appareil (smartphones, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux, appareils photos).

Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état, état correct, stallone (présence de rayures et d'impacts sans que ce soit gênant à l'usage). Nombre de points de contrôle : de 22 à 60, selon le reconditionneur. Batterie : Si elle n'atteint pas au moins 80% de sa capacité de charge initiale, elle est remplacée par une batterie neuve. Garantie : 12 à 24 mois selon le prestataire. Le reconditionneur assure la garantie.

Certideal est une entreprise française qui a ses locaux, et son atelier de reconditionnement, à Levallois-Perret. Le site propose des smartphones (iPhone et Samsung Galaxy), mais aussi des tablettes et des Apple Watch. Pour les smartphones, l’option Pack Premium (25 euros) permet de disposer d’une batterie neuve, quel que soit l’état de la batterie d’origine. L’entreprise se fournit auprès d’opérateurs téléphoniques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Etat extérieur du smartphone : Comme Neuf, très bon état, bon état, état correct.Nombre de points de contrôle : 30.Batterie : Elle est remplacée si sa capacité est inférieure à 83% de sa valeur initiale.Garantie : 24 mois. Extension de garantie de 24 à 36 mois pour 19,90 euros.

YesYes est un site français spécialisé dans la reprise et la revente de smartphones. Avant de parvenir à l’acheteur, le smartphone reconditionné passe par l’atelier de YesYes, situé à Caen, où il est contrôlé et certifié. Les iPhone sont livrés avec des chargeurs et des câbles haute qualité certifiés Apple (Made for iPhone) et garantis 10 ans. YesYes revendique un reconditionnement Made in France, de qualité supérieure, et véritablement éco-responsable. Le site propose des modèles Apple et Samsung.

Etat extérieur du smartphone : Excellent, Bon.Nombre de points de contrôle : 43. Batterie : Remplacée par une batterie neuve si elle assure moins de 85% de sa capacité de charge initiale et/ou est passée par plus de 450 cycles de charge. Garantie : 1 an.

Smaaart (Sofi Groupe) dispose de sa propre usine, située à St-Mathieu-de-Tréviers en France, près de Montpellier. Le site français possède à son catalogue des smartphones Apple et Samsung, mais aussi Sony, Huawei et Crosscall.
 Pour les iPhone, l’entreprise utilise des batteries neuves 100% Apple. Smaart fournit également des coques et des films de protection, ainsi qu'une gamme de smartphones reconditionnés pour la grande distribution.

Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état. Nombre de points de contrôle : 40.Batterie : Si elle n'atteint pas au moins 80% de ses performances d’origine, elle est remplacée par une batterie neuve.Garantie : 12 ou 24 mois.

Recommerce est une start-up française, lancée en 2009. Elle travaille principalement avec des reconditionneurs situés en France, en Suisse et en Europe de l’Est. Elle possède sa propre marque, baptisée Recommerce et vendue sur son site Web.
 La marque est également disponible chez les quatre opérateurs et dans des magasins spécialisés (Boulanger, Cdiscount, Auchan, Electro Dépôt). Le site propose des appareils Apple, Samsung, Huawei, Honor et Sony. Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état, état correct.Nombre de points de contrôle : 56.Batterie : Elle est contrôlée et offre plus de 80% de sa charge initiale.Garantie : 12 mois.

ReBuy est une entreprise allemande, créée en 2004. Elle est également présente en France (depuis 2009), en Autriche, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne.
 L’entreprise gère le reconditionnement dans une usine située en Pologne. Elle propose des smartphones de nombreux constructeurs (dont Apple, Samsung, HTC, Huawei, LG et Sony), mais aussi des appareils photos, des consoles de jeux, des tablettes, des ordinateurs portables et du matériel audio.


Les autres acteurs du reconditionnement:WeFix est une chaîne de 100 magasins de réparation, qui vend aussi des smartphones reconditionnés sur son site Web. L'entreprise filiale du groupe Fnac/Darty propose également de racheter votre ancien smartphone, s'il s'agit d'un modèle Apple, Samsung ou Huawei.
Again est une filiale du groupe français Itancia. L'entreprise propose sur son site des iPhone et des iPad reconditionnés. Elle est également présente chez Back Market. Les appareils sont reconditionnés dans une usine du Maine-et-Loire. La valeur DAS (Débit d'Absorption Spécifique) du smartphone est vérifiée pour être sûr qu'elle ne dépasse pas les normes réglementaires.
 
FactoREFURB propose sur son site des ordinateurs Apple reconditionnés par le constructeur. C'est également le cas pour des casques et des souris pour joueurs. Ces périphériques sont reconditionnés par le constructeur Corsair.
CompaRecycle est un comparateur de prix pour revendre son appareil high-tech au meilleur montant. Son site Web compare les offres de rachat de plus de 50 partenaires professionnels et permet de rechercher une offre sur un large éventail d'appareils électroniques. Il est possible de choisir entre les offres en ligne et celles où vous devez vous rendre dans un magasin. L

e site est très bien conçu et facile à utiliser.
 
Zack est une start-up française qui a pour but de collecter, recycler et offrir une seconde vie aux appareils électroniques. On indique sur le site Web la liste des objets que l'on souhaite donner ou revendre. Le site propose ensuite la meilleure solution pour les produits entre la revente, le don à une association, la réparation ou le recyclage, en fonction de leurs caractéristiques (modèle, état, ancienneté).
 La collecte se fait aux frais de Zack qui indique fournir une réponse sous 30 jours maximum. Hélas, il n'est pas possible de savoir quel est le montant que l'on va recevoir tant que la revente n'a pas été effectuée.
De bonnes affaires, à condition d'être vigilant

Avant d’acheter un smartphone reconditionné, il convient donc de faire preuve de prudence et de comparer précisément les offres des différents sites. N’oubliez pas que l’état (ou grade) annoncé ne concerne que l’aspect extérieur de l’appareil. Tenez compte de la garantie, du délai de rétractation (au moins de 14 jours), des accessoires fournis et des détails du reconditionnement, s’ils sont indiqués (par exemple, est-ce que la batterie a été remplacée ?).
 Et surtout, n’hésitez-pas à vous rendre sur les sites des associations de consommateurs pour lire les commentaires (ne vous arrêtez pas à un ou deux car ils ne sont pas forcément représentatifs), afin de savoir si le reconditionneur est fiable (attention aux MarketPlace qui comportent plusieurs entreprises).
 Vous pouvez aussi contacter le service commercial pour obtenir des renseignements  Et surtout, n’hésitez-pas à vous rendre sur les sites des associations de consommateurs pour lire les commentaires (ne vous arrêtez pas à un ou deux car ils ne sont pas forcément représentatifs), afin de savoir si le reconditionneur est fiable (attention aux MarketPlace qui comportent plusieurs entreprises).
 Vous pouvez aussi contacter le service commercial pour obtenir des renseignements complémentaires, si vous avez des doutes, et vérifier s’il est réactif.
 Enfin, ne tardez pas à utiliser le smartphone quand vous le recevez et testez-le de façon approfondie (écran, autonomie de la batterie, appareil photo, Wi-Fi, Bluetooth, etc.) pour vérifier que tout fonctionne correctement

Selon Mr François BEDIN - 01 Net - samedi 27 février 2021
 

 

 

18/03/2021

1.000 m2 de micro-forêt vont être suivis de près par des scientifiques à Rangueil.

Sur le campus de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse, une micro-forêt est en train de voir le jour et fera l’objet d’un suivi, notamment pour évaluer son impact sur la fixation du dioxyde de carbone. Cette semaine, ils ont sorti les pelles et s’évertuent à répartir des dizaines de m3 de fumier, compost et broyat sur les quatre parcelles du campus de Rangueil destinées à accueillir d’ici peu 3.000 arbres et arbustes. De quoi amender les sols pour développer sur le site de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse une micro-forêt urbaine plantée selon la méthode Miyawaki.
« Cette démarche consiste à accélérer la croissance des arbres en amendant les sols. On arrive en vingt ans à une forêt que l’on aurait normalement en 200 ans, il y a un facteur dix d’accélération car les arbres vont trouver un sol favorable pour se développer », explique Florent-Xavier Gadéa, chercheur en chimie moléculaire et responsable des jardins agroécologiques de l’université.
 
C’est Eugénie Lacombe, animatrice au sein des jardins et membre du collectif Micro-Forêts de Toulouse en Transition, qui a eu l’idée de ce projet. Pour y parvenir, l’équipe a candidaté au concours développement durable de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et a été lauréate. Un moyen de semer les bases de la micro-forêt qui est venu s’enrichir au fil des semaines.
Fixer les émissions de carbone
 
Sa présence sur un site universitaire a logiquement fait appel aux ressources scientifiques locales, en associant trois laboratoires d’écologie et de biologie : le laboratoire Évolution et diversité biologique, celui d’Ecologie fonctionnelle et environnement ainsi que le laboratoire Géosciences environnement Toulouse.
« Ils ont accepté de faire le suivi de trois points. Ils vont chaque année vérifier le développement de la biodiversité sur le sol et en dessous. Ils vont aussi regarder combien de carbone fixe cette micro-forêt par an et installer une mini-station pour voir si cela régule le taux d’humidité et de température », poursuit Florent-Xavier Gadéa. Un moyen de valider les bienfaits mis en valeur depuis plusieurs années par la méthode Miyawaki, et notamment le rôle des micro-forêts dans la captation du CO2 et des particules fines produites pas la circulation de proximité.
 
Pour y parvenir, les chercheurs ont eu quelques exigences, notamment la séparation en quatre parcelles, chacune étant bordée par une zone témoin pour voir comment la nature évolue librement comparée à la micro-forêt. A raison de trois arbres par m2, elles seront plantées de 22 essences endémiques non loin du canal du Midi, qui est déjà un réservoir de biodiversité. « Le problème de la fixation du carbone est un des gros problèmes à venir. Si on veut compenser les émissions, il faut savoir si les micro-forêts sont une solution et grâce au suivi scientifique on pourra le déterminer. En plantant, on met de la biodiversité sur le campus et on a l’impression d’être utile », conclut Florent-Xavier Gadéa.
Planète Seuls 14 % des cours d’eau du globe n’ont pas eu leur faune impactée par la main de l’Homme.
Selon Mme Béatrice Colin - 20 Minutes - jeudi 25 février 2021

17/03/2021

Que penser du viager?

Mme Laurence Ollivier s'intéresse , dans Version Fémina, à ce mode de vente, le viager, qui permet de continuer à vivre chez soi tout en percevant un capital ou une rente. En principe, il faut avoir au minimum 70 ans. L'acheteur ne prend possession le plus souvent du logement vendu en viager qu'au décès du ou des vendeurs. Plus la personne qui vend est jeune, plus l'espérance de vie est longue et donc plus la valeur de l'achat baisse. On calcule en décote de 30 à 40% à 80 ans, alors qu'elle peut dépasser les 50% à 68 ans.

On ne vend pas en viager, lorsque l'on est malade ou déjà installé en maison de retraite. Mais il faut bien réaliser que vendre en viager fait sortir le bien de la succession. On y a recours le plus souvent lorsqu'on est sans héritier. Bien entendu, le bien doit être suffisamment alléchant c'est à dire bien placé, sur un littoral ou dans une grande agglomération comme Paris, Lyon, Bordeaux. Toutefois, certains acteurs comme 3 Colonnes à Lyon et ViagéVie à Marseille pratiquent un "viager social et solidaire" pour aider les séniors démunis.

Le conseil donné par Mr Thomas Abinal, de Monevitia, est d'éviter de brader son propre patrimoine. La vente à terme ou en nue-propriété peut compléter l'offre d'une vente classique. Demandez une simulation aux différents acteurs du marché (fonds d'investissement, investisseurs particuliers...) et faites jouer la concurrence. Si l'on est en difficulté financière, hypothéquer sa maison en revanche est beaucoup plus risqué que de vendre en viager. Pour en savoir davantage, RV sur www.notaires.fr.

Lyliane

16/03/2021

Créer un lien avec un agriculteur...

Après la mise en place d’un numéro vert, le collectif Ici la Terre lance une nouvelle opération, demain mardi 23 février 2021, pour mettre en relation directe les Français et les agriculteurs. Et retisser des liens.
« Des questions sur l’agriculture et l’alimentation ? Demandez à être rappelé par un agriculteur ! » Après avoir lancé le premier numéro vert en France dédié à l’agriculture, le collectif « Ici la Terre » lance, ce mardi 23 février 2021, une nouvelle initiative destinée au grand public : « Un agriculteur dans son répertoire téléphonique ».
« Nous voulons créer une passerelle directe de communication entre les consommateurs et les agriculteurs », souligne Jérôme Regnault, 44 ans, producteur dans les Yvelines et cofondateur du collectif. « Il existe des craintes sur l’agriculture. Avec nos voisins, nous avons remarqué que la réflexion est beaucoup plus constructive s’il y a un lien direct avec un agriculteur. »
Créer des binômes
Concrètement, une personne qui se pose des questions sur le métier d’agriculteur et ses pratiques est invitée à laisser son numéro sur le site collectif-icilaterre.fr ou sur les réseaux sociaux du collectif. Ce dernier la mettra en relation avec un agriculteur, si possible de sa région, pour créer un binôme. « L’objectif est d’avoir une réponse personnalisée, voire des échanges réguliers. »
Le collectif indépendant, financé par une cagnotte en ligne, compte une centaine d’agriculteurs représentants tous les modes de production et espère voir grossir ses rangs à travers la France. « On ne demande que deux critères aux professionnels : être sincères et passionnés. Nous ne voulons pas prendre position mais expliquer notre quotidien. »
Plus de 900 appels au numéro vert
En parallèle, le numéro vert (0 805 382 382) reste accessible du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. Depuis son lancement fin 2019, les 75 agriculteurs qui ont assuré les permanences ont reçu plus de 900 appels, pour 83 heures de conversations cumulées. Deux sujets ont suscité le plus d’interrogations : le bien-être animal et les pesticides. « Chaque coup de fil était encourageant, même si nous n’étions pas d’accord. C’est aussi à nous de porter un regard critique sur notre profession et d’être à l’écoute. »
Emmanuel Macron en Bourgogne
Ce lancement intervient alors que le Salon de l’agriculture de Paris aurait dû accueillir plus de 600 000 visiteurs du 27 février au 7 mars. Pour compenser ce temps fort du secteur agricole, annulé en raison du Covid, les professionnels et les politiques multiplient les initiatives. Emmanuel Macron est ainsi attendu dans une ferme de Bourgogne, ce mardi 23 février 2021, pour montrer « son intérêt et son attachement » à l’agriculture.

Selon Mme Fanette BON. - Ouest-France - lundi 22 février 2021

15/03/2021

La jeunesse solidaire...

« Je compte continuer à faire du bénévolat dans cette épicerie, à la fin de mon service national universel (SNU) », assure Dylan Fauveau, 16 ans, bénévole au sein de l'épicerie solidaire Bol d'Air, à Châtenay-Malabry. Une petite boutique sociale, qui propose des vivres et des produits d'hygiène à prix réduits à des Châtenaisiens temporairement dans le besoin et que l'adolescent du Plessis-Robinson a rejointe en décembre dernier, pour un contrat de 84 heures dans le cadre de son SNU.
Intégrer une telle structure était la garantie pour ce lycéen d'effectuer des tâches variées en toute autonomie. Ici, il trie et range des produits, réapprovisionne les rayons, encaisser les clients… Pas le temps de s'ennuyer, donc, pour Dylan qui travaille dans la boutique à raison de 7 heures par semaine, à la sortie des cours.
L'élève en première technologique au sein du lycée polyvalent Jean-Jaurès, à Châtenay, se félicite d'avoir intégré cette épicerie solidaire. « C'est assez émouvant lorsque l'on voit arriver de nouvelles familles, qui se rendent compte qu'elles peuvent prendre beaucoup de nourriture pour peu cher. Le bonheur se voit sur leurs visages et nous le font ressentir. Et ça, c'est génial! », s'en émeut-il.
Le Robinsonnais est l'un des quarante-huit jeunes des Hauts-de-Seine constituant la seconde promotion du service universel du département. Ce programme mis en place à l'échelle nationale en 2019, à l'initiative du gouvernement Philippe II, vient succéder de manière indirecte à ce qu'était le service militaire en France.
500 jeunes espérés dans le département, cette année
Le service national universel, qui s'adresse à tous les jeunes entre 15 et 18 ans, s'articule autour de deux axes majeurs : un séjour de cohésion, qui s'effectue au sein d'un centre en dehors du département d'origine - il en existe treize en Île-de-France -, puis une mission d'intérêt général d'un minimum de 84 heures autour de l'une des huit thématiques prédéfinies, comme la solidarité, le sport ou encore la sécurité.
En pleine pandémie du Covid-19, seuls 460 jeunes ont confirmé leur inscription, dans la région, l'an passé, en raison du report des séjours de cohésion. Plus de la moitié ont, comme Dylan, démarré leur mission d'intérêt général, qui doit se terminer avant le 30 juin prochain. Pour la prochaine édition, la préfecture de région espère recruter 3 850 jeunes.
Celle des Hauts-de-Seine en cible 500. « Malgré la crise sanitaire, nous nous organisons pour que ce service ait lieu dans les meilleures conditions », affirme Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine. Deux sites ont été sélectionnés dans le département pour accueillir les volontaires, entre le 21 juin et le 2 juillet, avec un budget de 2 400 euros par jeune toutes dépenses confondues (logement, restaurations, déplacements).
Les dates de recrutement pas si pertinentes
Si ce dispositif attire un nombre croissant de jeunes, il n'en reste pas moins peu connu du grand public. « C'est ma mère qui m'en a parlé. Moi, je ne connaissais pas du tout, concède Dylan Fauveau. J'ai tout de suite fait des recherches et puis, je me suis très vite engagé. »
Séduit par l'expérience, le jeune homme n'en reste pas moins réaliste sur le caractère exceptionnel de son engagement. « Quand j'en parle avec mes amis, ils ne sont pas très réceptifs. Ce qui les freine, ce sont les horaires et puis, ils préfèrent préserver leur temps libre, rapporte-t-il. Moi, ça ne me gêne pas du tout, je passe de très bons moments ici. »Eric Piat, président de l'association chapeautant l'épicerie solidaire, s'interroge également sur la pertinence des dates de recrutement. « Les jeunes comme Dylan, qui pensent à leurs examens de juin, ne veulent pas prendre d'engagements sur cette période. La campagne serait certainement plus efficace à la rentrée scolaire, lorsqu'ils ne sont pas trop préoccupés », suppose-t-il.
Ce dispositif fait d'ailleurs l'objet de nombreux questionnements sur son recrutement. « Peut-être devrions-nous passer par les Youtubeurs et influenceurs pour séduire la jeunesse », s'interroge le préfet, avec humour.
La campagne de recrutement 2021 est ouverte jusqu'au 20 avril et s'effectue directement sur le site du ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Selon

13/03/2021

Recharge solaire pour vélos électriques avec E Bike Port.

Tout est parti d'une panne de batterie lors d'une randonnée dans les Landes il y a cinq ans. Aujourd'hui, l'idée de Philippe Faye est devenue réalité. Il a créé l'E Bike Port, un abri qui n'a besoin de rien d'autre que de soleil pour recharger les batteries des vélos.
Nous étions en plein soleil sur la dune du Pila et sans batterie, ce n'est pas évident de piloter un vélo de plus de 20 kilos. Je me suis simplement dit qu'il faudrait permettre aux randonneurs de pouvoir faire une recharge en pleine nature", raconte à BFM Business Philippe Faye, fondateur d'E-Bike Port. 
Une véritable station-service pour vélos
Au départ, l'idée était toute simple. Il ne s'agissait que de faire le plein d'énergie dans des zones urbaines, à proximité de pistes cyclables ou sur des sites touristiques. Mais au fur et à mesure de la réflexion, Philippe Fraye l'a fait évoluer pour répondre aux besoins des cyclistes.
L'abri est devenu une véritable station-service capable d'accueillir entre 8 et 24 cycles. On y trouve des casiers sécurisés pour déposer casques et bagages, des ports USB pour recharger des smartphones, un point d'accès WiFi et même un défibrillateur. Le tout est alimenté par les panneaux solaires installés sur le toit.
Pour le moment, la startup n'a installé que deux stations en France, l'une à Limoges, l'autre sur les bords du lac de Saint-Pardoux dans la Vienne. 
"Nous aurions dû faire bien plus mais notre lancement était prévu pour mars 2020 et le confinement est tombé. Tout a été remis à plus tard, mais désormais, ça redémarre", explique Philippe Faye en précisant qu'il recrute 4 à 5 personnes cette année pour épauler les trois salariés.
Un usage gratuit
Il est aussi possible de recharger d'autres véhicules électriques, aussi bien des trottinettes, des scooters ou des fauteuils roulants. Et pour protéger les objets déposés, un système de vidéosurveillance connecté au réseau 4G est relié aux services de police. Et pour faire face à un manque de soleil, la startup a aussi installé des batteries tampon d'une autonomie d'une dizaine de jours. 
Une autre volonté de Philippe Faye est de faire autant que possible du made in France. Les abris sont fabriqués dans la Vienne, le bois vient des forêts limousines, les matériaux viennent de la Creuse, les panneaux solaires sont assemblés près de Nantes et les batteries et onduleurs viennent de Châtellerault. 
Le coût d’un abri démarre à environ 15.000 euros, hors subvention mobilité. Le système est même démontable pour pouvoir le louer à l'occasion d'évènements ou de la saison estivale sur des sites touristiques.
Mais l'idée de Philippe Faye est que ce service soit totalement gratuit pour les utilisateurs. La startup vise une clientèle de collectivités ou d'entreprises qui pourraient même amortir le coût grâce à de la publicité diffusée sur un écran intégré.

Selon BFM Business - samedi 20 février 2021

12/03/2021

Se protéger d'Alzheimer, c'est possible!

Mme Véronique Brenner dans le journal hebdomadaire Version Fémina s'appuie sur les dires du Professeur Philippe Amoyel, auteur du "Guide anti-Alzheimer", pour nous faire savoir qu'il est possible de réduire les risques de développer cette maladie. En effet, aucun traitement jusqu'ici n'a pu soigner vraiment le déclin cognitif. On sait par contre que lorsque les premiers symptômes apparaissent, la maladie évoluait déjà depuis au moins une dizaine d'années. Des mesures de prévention pourraient donc précocement nous permettre d'aider notre cerveau à mieux résister à ce trouble.

Il faut savoir qu'aujourd'hui la maladie d'Alzheimer affecte 1,2 millions de personnes en France, dont 60% de femmes. Du calcul mental en comptant des chiffres à rebours par exemple ou en faisant mots croisés ou carrés latins entraîne notre mémoire et favorise une sorte de gym mentale. De même, la lecture et toute activité qui nous oblige à sortir de notre zone de confort est susceptible de nourrir notre cerveau, car cela fait travailler nos facultés d'adaptation. Faire de bonnes et longues nuits peut également aider à nettoyer voir à éliminer les protéines béta-amyloïdes impliquées dans la maladie. Des connexions neuronales peuvent alors mieux se développer.

D'autres conseils comme arrêter de fumer, lutter contre l'hypertension, perdre du poids pourraient même abaisser de 30% l'incidence de la pathologie. Le Professeur Amouyel prétend que bouger au moins une à deux fois par semaine aide à une bonne oxygénation du cerveau. Enfin, favoriser les échanges sociaux, créer des liens avec autrui, s'orienter dans l'espace, jouer aux échecs ou au scrabble, imaginer des situations mentalement, écouter des conférences sont fortement recommandés au fur et à mesure que nous prenons de l'âge, afin de maintenir curiosité et ouverture au monde au lieu de nous isoler. Il a été noté aussi que les personnes sexuellement actives ont généralement de meilleures performances cognitives que les célibataires. Donc, à bon entendeur, salut!

Lyliane

11/03/2021

Prévention des risques: un outuil numérique!

Si vous comptez acheter un bien immobilier, cet outil pourrait vous éviter le pire. Vendredi 19 février, le ministère de la Transition écologique a annoncé l'ouverture d'un site "géorisques", qui permet aux futurs locataires ou acheteurs d'obtenir automatiquement un état pré-rempli des risques qui menacent la zone qui les intéresse. Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, et est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Si l'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location, le site donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.


Mieux connaître les risques au niveau national: Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.
Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.
Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".

Selon franceinfo - vendredi 19 février 2021

10/03/2021

Intérêt à se faire du bien...

Y’a pas de mal à se faire du bien ! Preuve en est : faire preuve de bienveillance envers soi-même aurait des effets positifs insoupçonnés sur la santé, aussi bien mentale que physique. C’est ce que révèlent des chercheurs britanniques, à l’occasion d’une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science en 2019.
"[Nos] découvertes indiquent qu’être bienveillant avec soi-même inhibe la réaction au danger et place l’organisme dans un état de sécurité et de relaxation important pour la revitalisation et la guérison", révèle le Docteur Hans Kirschner, premier auteur des travaux et chercheur à l’Université d’Exeter (Royaume-Uni). Des conclusions que le scientifique avance après avoir mené une expérience d'envergure.
L’amour-propre à l’épreuve
Le chercheur et son équipe ont en effet recruté pas moins de 135 volontaires, tous en bonne santé et étudiants de l’Université d’Exeter. Le but : mettre en place le protocole de test qu’ils avaient élaboré.
Il s'est déroulé ainsi : divisés en cinq groupes, les participants à l’expérience ont dû remplir un questionnaire portant sur leurs émotions. En parallèle, ils ont écouté des messages audio, dont la teneur s’avérait en tout point opposée : des conseils de bienveillance personnelle pour les uns, des consignes critiques envers eux-mêmes pour les autres. Ce faisant, le rythme cardiaque ainsi que le taux d’humidité cutané de chaque volontaire étaient mesurés.

Résultat, les membres des groupes bénéficiant de consignes de bienveillance personnelle ont non seulement déclaré ressentir plus d’auto-compassion et de bienveillance envers les autres, mais ont également présenté des réponses corporelles caractéristiques de l’apaisement : un rythme cardiaque plus lent, des contractions plus espacées, ainsi qu’une moiteur cutanée moins importante. Tout l’inverse de leurs homologues auxquels des consignes d’auto-flagellation avaient été assenées.
Des mécanismes enfin dévoilés
Des résultats qui ouvrent des perspectives inédites, comme le mettent en avant les auteurs des travaux : 
De précédentes études avaient démontré que l’auto-compassion était liée à des niveaux de bien-être plus élevés et à une meilleure santé mentale, mais nous ne savions pas pourquoi. Nos travaux nous aident à comprendre les mécanismes grâce auxquels être bienveillant avec soi-même quand les choses tournent mal pourrait être bénéfique dans le cadre de traitements psychologiques, avance le Docteur Anke Karl, responsable de leur mise en œuvre.
En inhibant notre réaction au danger, nous stimulons nos systèmes immunitaires et nous mettons toutes les chances de notre côté pour guérir.
Son but est que ces recherches ouvrent la voie à un meilleur traitement de certains troubles psychiatriques : "Nous espérons que des travaux à venir puissent utiliser notre méthode afin de l’essayer chez des personnes souffrant de problèmes de santé mentale tels que la dépression chronique". De quoi prouver à nouveau qu’assurément "y’a pas de mal à se faire du bien" !

Selon

08/03/2021

Connaissez-vous la remédiation cognitive?

Mr Fabien Trécourt dans Version Fémina, en s'appuyant sur l'expérience de Mme Magali Seassau, docteure en neurosciences, s'intéresse à cette approche thérapeutique susceptible de renforcer la mémoire, la concentration des enfants hyperactifs, des autistes, des dépressifs, des personnes bipolaires, des patients atteints d'Alzheimer ou des victimes d'AVC. La remédiation cognitive est une sorte de gymnastique de l'esprit, car elle s'appuie sur des exercices souvent ludiques de repérage dans l'espace, de traitement de l'information, des techniques de mémorisation... On lit et on résume ensuite ce qu'on a lu, on répète beaucoup, mais aussi on joue, on décrit une photo...

Apparemment, cette remédiation cognitive, faite en parallèle à une prise en charge médicale, donne des résultats encourageants. Souvent les spécialistes en remédiation cognitive s'appuient sur des logiciels et les proposent à leurs patients pour travailler seuls à la maison. Que l'on soit enfant ou adulte, les séances se font en groupe mais elles se déroulent différemment. En tout état de cause, on observe une amélioration des compétences sociales. Pour aller plus loin, consultez par exemple le site de Mme Déborah Berthet, neuropsychologue ou même http://www.neuropsychologue-nantes.fr › remediation-c...

Lyliane

 

 

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06/03/2021

Comment doper nos défenses naturelles?

Mme Agnès Pelinq dans Version Fémina évoque les solutions naturelles pour nous aider à traverser l'hiver en forme. En premier, elle place la gelée royale, trésor de l'apithérapie, qui agit à titre préventif. Selon Mr Nicolas Cardinault, auteur chez Souccar de l'ouvrage "Soignez vous avec les produits de la ruche", cette substance produite par les abeilles nourricières stimule l'activité des macrophages, des cellules du système immunitaire en première ligne de défense. La gelée royale, en effet, grâce à son potentiel antibactérien, du à la synergie d'actions d'un lipide spécifique nommé le 10-HDA, d'une protéine, la royalisine et de polyphénols, peut être consommée fraîche à raison de 500 mg à 1g par jour en cure de 3 semaines. Elle existe également en ampoules de 10 ml à prendre chaque jour.

L'article se tourne ensuite vers le ginseng, une racine de longévité pour les Chinois, qui aide l'organisme à s'adapter au stress, qu'il soit physique, psychique ou infectieux. Selon le Dr Franck Gigon, phytothérapeute, le ginseng, en effet, est riche en vitamines B, en oligoéléments, en polysaccharides et surtout en ginsénosides, qui régulent à la hausse la réponse immunitaire. En cette période d'infections virales, il est protecteur et réparateur. On le consomme en gélules pour le ginseng rouge (0,5 à 2g par jour), en cure d'un mois avant l'hiver, pour le ginseng blanc (1g à 3g par jour). Par contre il est contre-indiqué chez l'enfant et la femme enceinte.

Le thym de son côté que l'on utilise en cuisine est également un remède idéal pour résister aux rhumes, aux bronchites et aux gastro-entérites. Il est riche en flavonoïdes, en thymol et en carvacrol, qui sont des activateur de l'immunité. C'est un anti-infectieux à large spectre, qui assainit les voies respiratoires et calme les toux sèches. Des infusions à raison de 3 tasses par jour de thym frais ou séché sont la meilleure façon de le consommer (2 cuillères à café dans 250 ml). En cas de maux de gorge, la tisane froide en gargarisme est souveraine.

Le cynorrhodon, fruit de l'églantier, regorge de vitamine C et il favorise la lutte contre les microbes des maladies respiratoires.On le trouve en poudre dans les herboristeries. A pratiquer en cure d'une semaine grâce à 1 ou 2 cuillères à café le matin dans un verre d'eau. Enfin, le sureau noir est un excellent antigrippe. les baies ont des vertus anti-inflammatoires. Faire une décoction d'1 cuillère à café de  pour 250 ml d'eau deux fois par jour pendant une semaine de baies séchées, en les laissant bouillir 5 minutes et infuser 10 minutes en cas d'infection virale. Femmes enceintes ou allaitantes s'abstenir.

Lyliane

03/03/2021

Déchets agricoles mieux recyclés...

Plastiques usagés, emballages vides, résidus dangereux… 100 % des déchets de l’agro-fourniture collectés en France devraient être recyclés d’ici à 2030, a annoncé l’organisme Adivalor ce jeudi 11 février 2021.
« La filière française de recyclage des déchets agricoles est l’une des plus performante dans le monde », se félicite Christophe Grison, agriculteur dans l’Oise et président d’Adivalor. Cet organisme collectif à but non lucratif gère la collecte et le recyclage de déchets de l’agro-fourniture depuis vingt ans. Aujourd’hui, 300 000 agriculteurs trient ainsi dans leur ferme les films, ficelles, gaines d’irrigation, emballages de semences, d’engrais, de pesticides, d’hygiène, etc.

Ces déchets sont triés dans 7 000 sites de collecte, en lien avec 1 300 distributeurs. 350 industriels contribuent au financement en intégrant le coût de la fin de vie dans le prix d’achat du produit via une éco-contribution. « On atteint des taux de recyclage en 2020 de 72 %, en comptant tout ce qui est mis sur le marché pour l’agriculture, contre 25 % pour les emballages ménagers. Les agriculteurs peuvent être fiers. »
85 000 tonnes collectées
En 2020, la crise sanitaire a compliqué la gestion du pic de la collecte, qui a lieu chaque année en mai-juin, à la suite de l’utilisation des intrants. Des montagnes de produits ont dû être stockées jusqu’à l’automne. Les coûts logistiques ont aussi bondi. Les éco-contributions ont dû être augmentées.
« Nous avons fait preuve de résilience et de solidarité », souligne Pierre de Lépinau, directeur d’Adivalor, qui parle d’une « grande satisfaction : nous avons réussi à organiser toutes les collectes et on compte même des records. » 85 000 tonnes de déchets agricoles ont été récupérées, triées et traitées en France (+ 5 000 tonnes en un an).
Chiffre d’affaires : environ 22 millions d’euros (+ 2 millions). « Les quantités augmentent, alors que nous sommes dans un contexte de baisse de l’utilisation des intrants. Cela traduit bien un engagement plus fort de la collecte. »
Aujourd’hui, près de 90 % des emballages et plastiques collectés sont recyclés. Leur seconde vie ? Ils deviennent des éléments de construction, des sacs-poubelles, du mobilier urbain… Les éléments dangereux, comme les emballages de pesticides, non utilisables, sont éliminés dans des installations spécialisées.

100 % de recyclage en 2030
Cela représente 60 000 tonnes de CO2 évitées. « Nous visons le 100 % recyclé à l’horizon 2030 », annonce Pierre de Lépinau. Pour y parvenir, Adivalor veut améliorer les collectes dans les territoires les moins performants : « On peut encore faire mieux dans le sud de la France, en Bretagne et en Normandie. »
Un plan de sensibilisation est en cours dans ces régions pour mobiliser plus fortement les agriculteurs et les distributeurs.
Dans les deux prochaines années, des recherches devraient aussi aboutir pour parvenir à recycler les catégories de produits aujourd’hui très difficiles à traiter. Et donc gaspillés. C’est le cas des films de paillage « souillés par l’eau, la terre et les végétaux » et des filets à balle ronde (utilisés pour la paille ou le foin). « Nous aurons alors des solutions de recyclage pour tous les plastiques collectés. »
Le 15 janvier, l’accord-cadre d’Adivalor a été prorogé pour la période 2021-2023 avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Parmi les orientations : développer l’éco-conception, l’éco-modulation (système de bonus-malus), le réemploi des produits et soutenir la relocalisation d’unités de recyclage.
Relocaliser le recyclage en France
La crise du recyclage se poursuit depuis que la Chine a fermé ses frontières à l’importation de déchets plastiques venus de l’Occident, il y a trois ans. « Nous vivons un engorgement des filières de recyclage en Europe, renforcé par la crise du Covid-19 qui a impacté deux secteurs utilisateurs de matières plastiques recyclées : l’automobile et le bâtiment. » La période renforce la volonté de relocaliser les filières de recyclage.
Des appels à projets ont été lancés en 2018 et 2019 pour créer en France trois unités de recyclage, représentant une capacité totale de plus de 30 000 tonnes d’emballages et plastiques usagés. Ces nouvelles unités concerneront les films utilisés en maraîchage, les filets servant au conditionnement des fourrages et les grands récipients vracs big-bags (conditionnement des semences et des engrais). Sortie de terre prévue d’ici à 2023.

Selon Mme Fanette BON. - Ouest-France - jeudi 11 février 2021