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10/01/2016

Les enfants, nouveaux guerriers des jardins...

 

J'ai emprunté ce titre à un paragraphe de «Graines d'espoir», le dernier ouvrage de Mme Jane Goodall, publié aux éditions Actes Sud en septembre 2015. Cette anglaise en effet a fondé en 1991 à Dar es Salaam en Tanzanie l'association «Roots and Shoots» (racines et pousses littéralement), dans laquelle le jardinage occupe une grande place.

 

C'est un mouvement mondial, qui encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets aux impacts positifs sur le monde qui nous entoure. Il se développe de la Maternelle à l'Université. En 2012, des programmes existaient dans 130 pays avec 15 000 groupes actifs de jeunes, plus quelques adultes qui les avaient rejoints.

 

On demande en quelque sorte aux membres de Roots ans Shoots de choisir trois projets dans lesquels s'investir. Ils peuvent par exemple construire des nichoirs pour oiseaux, réparer des habitats sauvages, planter des espèces locales, réhabiliter des jardins, surveiller grâce à de nouvelles technologies des portions de forêts... Bref ils sont incités à agir et à essayer de «faire de ce monde un endroit meilleur pour tous les êtres vivants».

 

En s'adressant à la jeunesse, à son enthousiasme, Jane Goodall sait qu'elle est susceptible d'entraîner aussi les familles alentour. Cette femme plus connue comme spécialiste des chimpanzés en Afrique montre qu'il n'y a dans la nature aucune séparation entre la faune et la flore, que nous sommes tous interdépendants. Son dernier ouvrage est du reste imprimé à 70% sur papier provenant de forêts gérées de façon responsable et pour 30%  issu de papier recyclé à partir de déchets de consommation.

 

Pour en savoir plus, consulter le blog de l'auteur: www.janegoodall.org .

Lyliane

 

27/06/2015

Avez vous une belle histoire à raconter?

Vous êtes jeune, vous écrivez depuis quelque temps et vous aimeriez être publié. La seconde édition du Concours "Premier roman jeunesse" est fait pour vous! En effet, vous pouvez envoyer votre manuscrit avant le 30 septembre 2015 aux éditions Gallimard. Pour toute question et modalité d'envoi consulter le site Internet: www.gallimard-jeunesse.fr/premier roman.

Melle Christelle Dabos, lors de la première édition, a remporté le concours. Elle sera dans le jury cette fois ci! Son roman "Le passe miroir" s'est vendu à 25 000 exemplaires grâce à la publicité qui lui a été faite par la maison Gallimard, RTL et Télérama.

Une occasion à saisir de tenter votre chance et de mettre un pied dans la famille des auteurs publiés!

Lyliane

24/01/2015

Une façon pionnière de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement en France.

 

Intérimaires, smicards, personnes au chômage, mères de familles isolées, personnes âgées…, des milliers de gens de nos jours en France ne peuvent pas se loger décemment. En effet, malgré l’APL, crée en 1977, le Plan Grand Froid activé chaque automne, les logements sociaux construits dans les communes, le Parc HLM qui n’arrive pas à absorber la foule des demandes, la question du logement se pose chaque année avec plus d’acuité. Dans ma région par exemple, la Côte d’Azur, les loyers sont très élevés, les garanties demandées par les agences ou les propriétaires bailleurs trop exigeantes, ce qui rejette les personnes à bas revenus à la périphérie de la ville dans des quartiers déshérités ou même dans l’arrière-pays, ce qui nécessite des moyens de transport.

 

Depuis l’appel de l’Abbé Pierre et la création d’Emmaüs, cette question n’a cessé d’être présente en France. Beaucoup de sans abris vont de foyers d’urgence surpeuplés en bouches de métros, de bidonvilles peu à peu détruits en petits hôtels, où ils ne peuvent cuisiner. Sans oublier les SDF ,dont beaucoup ne vivent pas par choix personnel sur nos trottoirs.

 

Nous pourrions désespérer de trouver un jour une issue à ce problème. C’est pourquoi, je ne résiste pas à la satisfaction de vous communiquer l’initiative, prise en mai 2014, par la Fondation Abbé Pierre, afin de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement. Constatant que les jeunes, l’été, aiment se rendre à des festivals, qu’ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, la Fondation a équipé un bus et elle va les rencontrer de villes en villes là où ils se retrouvent. Ainsi, grâce à des affiches, à une chanson intitulée « le Chemin de Pierre », à des clips sur You Tube, à des pages Google, à des plaquettes distribuées et à une pétition, cette campagne  appelée « ABBE  ROAD » a rencontré un franc succès dans notre pays.

 

J’admire personnellement cette façon moderne d’aborder les jeunes, de les rencontrer sur leur propre  terrain. Au lieu de geindre sur l’individualisme de la jeunesse, - qui du reste représente les enfants que nous avons pour la plupart éduqués comme des princes, - n’avons-nous pas plutôt à nous responsabiliser et à rechercher comment susciter leur intérêt, leur solidarité, leur engagement éventuel? Ce sont les acteurs du changement pour demain...

 

Certes, cela n’exclue pas d’aider les sans abris par nos dons, notre esprit de partage. Néanmoins, afin de préparer un monde plus fraternel, pensons également à informer nos jeunes, d’une façon sympathique et à leur portée. Car j'ai remarqué que bien souvent l'ignorance peut expliquer des attitudes que nous croyons basées sur de l'indifférence. Leurs réactions généreuses pourraient en étonner plus d’un !

 

Lyliane