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21/02/2016

Au sujet du lâcher-prise...

 

 

Lâcher prise est le contraire du besoin de contrôler les situations, les autres et de vouloir tout diriger dans la vie. C'est le plus souvent accueillir ce qui se présente, avoir confiance dans les autres et ne plus chercher à maîtriser.

 

Au travail, cela implique de déléguer des tâches et de cesser de tout contrôler a postériori. Les collègues sentent quand on leur fait confiance et cela décuple leur sens de l'initiative. Sinon, ils se contentent de la routine et ils ne prennnent aucun risque de déplaire à leur hiérarchie.

 

En famille, dans l'intimité, lâcher prise c'est ne plus jouer un rôle, être capable de s'abandonner, être naturel, spontané. Avec les enfants, des repères sont à donner, certes, mais en grandissant ils ont peu à peu besoin d'expérimenter, de chercher en tâtonnant leurs propres limites.

 

Ce qui bloque le lâcher prise, c'est bien souvent une forme d'insécurité, des peurs. On se limite pour ne pas risquer d'être jugé, de se tromper, pour paraître à la hauteur ou parce qu'on croit être seul capable d'agir parfaitement...

 

Les «il faut», les «je dois» sont fatigants pour tout le monde! Faire régner la confiance autour de soi est tout à fait différent. Le lâcher prise ne serait-il pas au fond une clé pour toucher la sérénité? Relâchons les pressions, relaxons nous et nous sentirons la différence!

Lyliane

 

21/02/2015

Peut on encore être optimiste de nos jours ?

 

Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de passer pour niais ou de voir des sourires ironiques sur les visages environnants, tant la morosité semble de mise. Celui ou celle qui, comme moi de temps en temps, se risque à envisager l’avenir en mettant les choses au mieux, en espérant des prises de conscience, des avancées, se sent en effet très vite plein d’illusions, voire carrément ridicule.

 

Comment en sommes nous venus à refuser de prendre la vie du bon côté ?

 

Certes, il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué en nous répétant que tout va s’arranger ou de nous accrocher à des pensées magiques infantiles. Je constate pour ma part que, quelques uns d’entre nous essayent de savourer leur vie au présent. J’en veux pour preuve un style de publicité nous questionnant : « bien manger n’est il pas le début du bonheur ? » Et des émissions comme Top Chef devenues régulières ne montrent elles pas que la nourriture pourrait combler un vide ou une angoisse existentielle ?

 

La réalité est là et nous ne pouvons faire l’autruche à propos des menaces climatiques, écologiques, économiques, politiques auxquelles notre terre paraît exposée. Toutefois, cultiver le pessimisme nous donne-t-il un quelconque avantage? Je ne le pense pas! Mésestimer nos ressources n’aide en effet  aucunement à les mettre en œuvre! Comme le dit le chanteur Abd el Malik, dont j’ai retenu la phrase : "le pessimisme est un luxe qu’on ne peut pas se permettre !"

 

Notre moral a souvent besoin d’être dopé, notre capital bien-être mis en lumière, pour que nous sentions que chacun de nous dans le quotidien fait face à l’adversité, avance malgré les obstacles. Car en puisant dans nos ressources, individuellement comme collectivement, nous trouvons la force et la confiance nécessaires pour rebondir. Tous ceux qui ont traversé une période de guerre, d'incarcération le savent : pour résister, passer au-delà, il ne faut pas perdre l'espoir!

 

Peut-être pêchons nous actuellement par un grand manque de confiance en l’autre, qu’il soit étranger ou français, qu'il ait une autre religion que la nôtre, d'autres modes de vie ou pas. Pourquoi autrui ne voudrait-il pas, comme nous tous, vivre décemment des fruits de son travail, connaître la joie et l'amour, la paix, si on lui en donne les moyens? La violence est parfois la conséquence du désespoir...

 

Il me semble que nous manquons en ce moment d’une direction, d’un sens. Notre monde qui semblait aller vers l’expansion, le progrès, la croissance paraît tout à coup se contracter, se rétrécir. Est-ce forcément négatif? Aurions nous appris à partager nos voitures, nos logements,  à chercher des ressources renouvelables, à travailler dans le social, si l’expansion avait continué comme avant en laissant une partie de l’humanité au bord du chemin?

 

Tout passage, toute transition est un temps d’insécurité, car on ne peut plus retourner en arrière et le nouveau nous fait peur… Notre fragilité est bien réelle, mais c’est aussi notre force que de savoir compter avec la vie, de pouvoir positiver nos expériences, de faire silence, de nous reconnaître humains et donc faillibles, tout en écoutant ce qui se murmure en nous au moment de poursuivre l’aventure.

 

Pourquoi ne pourrions nous pas considérer cette époque charnière comme riche en opportunités, dynamisante pour notre créativité, motivante pour apporter un renouveau intérieur ? Et comme l’amour est réputé donner des ailes, pourquoi ne pas aimer ce temps de chambardement en y remettant au cœur des valeurs essentielles comme la bienveillance, la simplicité, la compassion et la confiance ?

 

Lyliane

17/02/2015

Rééquilibrer nos états d'âme grâce aux élixirs floraux.

 

A force d’observations et d’expérimentations, le Docteur Edward Bach, médecin homéopathe anglais né en 1886 et mort en 1936, féru de phytothérapie, mit au point une sorte de compromis entre ces deux médecines, qu’il exposa dans un ouvrage paru au Courrier du livre sous le titre : « La guérison par les fleurs ».

 

Le docteur Bach avait  en effet remarqué l’incidence des humeurs négatives sur l’état de santé de ses patients : peur, jalousie, doute, agitation, découragement, phobie... C’est ainsi qu’il définit 38 états d’âme négatifs susceptibles d’engendrer certains dysfonctionnements physiques à la longue. Il s’intéressa à l’analogie entre les fleurs, les bourgeons d’arbres et la psychologie de l’être humain. Par exemple le mélèze (Larch) avec ses branches souples qui pendent vers le sol, qui pousse en altitude, lui fit penser au découragement, au sentiment hésitant et passif, à l’isolement que ressentent certaines personnes qui admirent les autres et ne trouvent nulle lumière en eux.

 

Il commença donc à ramasser à la main des fleurs, des bourgeons de plantes et d’arbres de sa région, à les déposer dans un récipient empli d’eau de source et à les exposer plusieurs heures au soleil. Cela donna en quelque sorte une « infusion solaire de fleurs ». Cet élixir sera conservé avec un peu d’alcool et plus tard avec du vinaigre de cidre dans des flacons opaques à l’abri de la lumière. De cette teinture mère ensuite des dilutions pouvaient être effectuées. De nos jours, des complexes associant plusieurs élixirs existent tout prêts. Il y a quelques années, des laboratoires comme celui de Deva ont agrandi la gamme en travaillant sur le support le l’intuition. (www.deva-lesemotions.com). En ramassant des fleurs en France, ils ont fabriqué par exemple de l’élixir de gueule de loup, de souci, de chèvrefeuille...

 

L’action de ces élixirs de Bach, que l’on trouve aujourd’hui en pharmacies ou en magasins diététiques, est douce et progressive. Ces remèdes sont réputés convenir aussi bien aux adultes qu’aux enfants ou aux animaux. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins deux mois. Ces élixirs sont compatibles avec d’autres traitements médicaux car leur action est surtout psychique. De plus, ils sont économiques car on ne prend que quelques gouttes à la fois sous la langue.

 

En remède d’urgence, face à un traumatisme violent ou imprévu, il existe par exemple le « rescue remedy » qui associe 5 fleurs.  Beaucoup de personnes le gardent dans leur sac à main - tout comme les granules d’arnica - pour faire face à des difficultés ou des chocs imprévus.

 

Personnellement, j’ai eu recours pendant de longs mois aux élixirs de Bach à la suite d’une séparation douloureuse. J’ai même essayé d’en fabriquer moi-même avec des fleurs de mon jardin. Ce sont vraiment des expériences étonnantes ! Je trouve que cela nous oblige à faire plus attention à la nature et à nous même, à nos états d’âme notamment. De nombreux sites Internet peuvent être consultés: www.conseilfleursdebach.fr, www.biolike.com ou www.bachcentre.com par exemple.

 

Actuellement, en France où la plupart des gens ont tendance à dramatiser, à voir tout en noir, à oublier tout ce qui va bien, un complexe associant aspen (peuplier tremble), elm (orme champêtre) gentian, willow (saule blanc) et sweet chestnut (châtaignier) par exemple - ou au moins un ou deux élixirs de cette série - pourrait les aider à retrouver confiance en la vie et positivité. Car ces élixirs ont une force vibratoire et magnétique hors du commun. Cela vaut peut-être la peine d’essayer !

 

Lyliane