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17/06/2020

Petit électroménager, ne le changez pas, réparez-le!

Selon Mme Anne-Sophie Douet dans le journal hebdomadaire Télé-Loisirs, quand nos petits appareils cessent de fonctionner, nous sommes tentés de les remplacer. Or, il existe des solutions pour leur redonner vie à moindre coût. En effet, cafetières, fer à repasser, sèche-cheveux par exemple, lorsqu'ils nous lâchent, ne doivent pas nécessairement être mis au rebut. Il y a diverses solutions pour leur faire retrouver une seconde vie, presque sans frais.

Plusieurs sites Web se sont spécialisés dans les conseils pratiques concernant la réparation de l'électroménager.  Par exemple www.Spareka.fr propose un outil de diagnostic gratuit élaboré par des experts qui, à partir d'une série de questions et de tests à réaliser sur l'appareil, identifie l'origine de la panne. Il ne reste ensuite qu'à se référer à l'un des 740 tutoriels en vidéo pour procéder soi-même à la réparation. L'avantage supplémentaire est la vente en ligne des pièces détachées de toutes marques.

Sinon, www.Tout-electromenager.fr et commentreparer.com reposent sur une communauté de bricoleurs passionnés, qui animent un forum d'entraide, libre d'accès, pour venir à bout des pannes. Enfin, www.sosav.fr, spécialisé dans l'électronique (smartphones, tablettes, consoles...) propose des guides de réparation par modèles, qui décortiquent, images à l'appui, les étapes de la remise en état. Et comme les pièces détachées sont en vente en ligne, la réparation se fait sans bouger de son canapé.

Pour les pièces détachées, www.reparerpascher.fr propose des occasions jusqu'à 70% moins cher que du neu. Le réseau d'entreprises sociales Envie propose, lui aussi, un service de réparation au prix fixe de 39 euros au sein de ses 50 magasins. Ce sont pour la plupart des pièces détachées d'occasion, pour des économie et une réparation écologique. Bien entendu, leboncoin.fr peut vous dépanner pour remplacer une pièce cassée de vos appareils ménagers.

Dans le cadre de l'économie participative, de nombreux réseaux de "jobbing" (patites annonces d'emploi ponctuelles) se développent sur Internet, comme par exemple www.jemepropose.com, kiwiiz.fr ou frizbiz.com. Des artisans bricoleurs proposent là leurs services, moyennant un tarif sur devis ou à l'heure. Il existe également des ateliers d'auto-réparation, où l'on trouve outils, matériel et bénévoles experts dans des "repair cafés" dans toute la France. Pour cela, joindre: www.repaircafe.org.

Bref, redonner vie à des appareils de la vie courante, devrait être dorénavant un souci premier de tous les consommateurs. La société de consommation dans laquelle notre pays s'est malheureusement fourvoyé mérite d'être dénoncée et combattue à notre niveau, car elle favorise déchets et gaspillage. De plus, afin de lutter contre l'obsolescence programmée, qui vise à réduire la durée de vie des appareils et des produits électroniques, il faut savoir qu'il est possible de porter plainte contre les industriels responsables depuis la Loi de transition énergétique de 2015, qui en a fait un délit.

Lyliane

10/11/2017

Obsolescence programmée... Greenpeace s'engage à la faire régresser!

J'apprends par un document émanant de Mr Robin Perkins, responsable de la dernière  campagne lancée par Greenpeace, qu'une avancée importante est à mettre au crédit de la mobilisation citoyenne en faveur de l'environnement. Il s'agit en effet de la firme Samsung qui s'est vue contrainte sous la pression des citoyens à recycler 4,3 millions de téléphones Galaxy Note 7 défectueux. Certes, il reste encore beaucoup à faire pour qu'Apple, Google ou Facebook s'engagent à utiliser 100% d'énergies renouvelables. Le secteur de l'informatique et du digital, en pleine croissance, continue pour le moment "à dévorer à pleines dents les ressources planétaires et à polluer sans compter". Sans oublier l'envers du décor avec les déchets toxiques qui s'accumulent dans certains pays pauvres!

Depuis 2007, en effet, 7,1 milliards de smartphones ont été produits et d'ici 2020, 6 milliards devraient encore être achetés. Les firmes produisant ces appareils fragiles, impossibles à réparer et rapidement incompatibles semblent avoir tout organisé pour que le consommateur soit obligé d'en changer souvent. L'obsolescence programmée de ces appareils et la surconsommation qui en découle ont des conséquences désastreuses pour l'environnement.

Obligeons donc ces entreprises technologiques à la pointe de l'innovation à favoriser l'énergie circulaire et le respect de notre planète. Ils ont les moyens financiers de trouver des solutions. Achetons nos appareils désormais de façon plus responsable ou même boycottons les firmes les plus réfractaires à changer leur mode habituel de fonctionnement. N'hésitons pas à partager ces informations avec nos proches et à signer des pétitions pour maintenir la pression sur les marques les plus polluantes. En préconisant une consommation plus responsable, nous finirons par réduire ou même stopper l'asphyxie de notre planète!

Pour obtenir davantage d'information à ce sujet, consultons le site Internet: www.greenpeace.fr.

Lyliane

04/03/2016

Enfin un téléphone portable éthique sur le marché!

 

Sous la plume de Mme Claire Le Nestour, dans la revue Terra Eco de mars 2016, nous est annoncé la disponibilité depuis décembre 2015 d'un téléphone portable, le Fairphone 2, entièrement démontable et réparable, lancé par une start-up néerlandaise. Il est volontairement vendu sans chargeur ni accessoire. Il est fabriqué avec des matières premières non issues du pillage des ressources en Afrique.

 

Son prix est de 20 euros pour une batterie de 16 heures et de 85 euros pour un écran 5 pouces. Un guide de réparation est disponible en ligne. Ce Fairphone 2 s'utilise avec Androïd et propose les mêmes applications de base que les autres téléphones portables. Par exemple, l'appareil photo fait 8 millions de pixels. Une mémoire externe de 32 gigaoctets est possible et s'adapte dessus.

 

Bref, je me réjouis que l'obsolescence programmée de nos appareils usuels commence à être mise à mal. Finie peut-être bientôt la course au nouveau téléphone portable hors de prix qui vient de sortir et la mise au rebut de tous ces appareils qu''il va enfin être possible de réparer!

Lyliane

 

 

 

28/10/2015

Allons-nous sortir enfin de l'obsolescence programmée de nos appareils?

 

Cette semaine, le journal Télérama, sous la plume de Mr Xavier de Jarcy, nous donne quelques exemples d'un monde qui pourrait être peuplé d'objets durables, réparables, recyclables ou à partager.

Il cite tout d'abord les «Repair cafés», dont 700 centres existent aujourd'hui dans le monde, qui appliquent les principes de l'économie circulaire. Ce concept tente en effet de remédier à la fois au réchauffement climatique, à la pollution (déchets...) et à l'épuisement des ressources naturelles en apprenant à réparer et à recycler la plupart des objets usuels.

 Ensuite, le journaliste fait la liste des bonnes idées écologiques, présentées notamment pour certaines au village des initiatives de l'association Alternatiba. Il met en valeur celle de Mr Julien Phedyaeff, qui à 26 ans, a crée un lave linge à monter en kit et facile à réparer. Plus loin, il revient sur l'idée d'un vélo-cargo assemblé en France, qui permet la livraison des petits colis en centre-ville. Nous apprenons aussi que du plastique recyclé, donc moins cher, sert à fabriquer des pièces d'électroménager (par exemple le socle d'une centrale vapeur).

Le groupe Seb expérimenterait ce mois-ci à Dijon un service de location d'appareils ménagers (friteuses etc) sous le nom d'Eurêcook. C'est le fruit d'une réflexion menée depuis 2012 en partenariat avec le groupe Synergence - www.synergence.com. Néanmoins à ce jour seuls 10% des consommateurs français affirment être attirés par la location d'appareils... Une prise de conscience individuelle reste certainement à faire! L'autopartage par exemple, aujourd'hui tout à fait entré dans les mœurs, ne s'est pas fait en un jour!

 Enfin, le journaliste fait état d'un prototype de téléphone, en plusieurs morceaux assemblables et donc facilement démontables, fabriqué en Finlande, baptisé le Puzzle Phone. Il semble donc que de plus en plus de designers, d'économistes, de fabricants même, essaient de prendre quelques initiatives de l'économie circulaire en s'appuyant sur les souhaits apparents du grand public. C'est un signe encourageant dans notre société de consommation, où l'obsolescence programmée de tous les objets, c'est à dire une durée de vie limitée dans le temps, confine au gaspillage. Il y aurait, semble-t-il, de la place pour des métiers de réparateurs, d'assembleurs, de créateurs... Et partager des outils, des appareils qui ne servent qu'épisodiquement paraît réaliste. Toutefois, on peut se demander si nos industriels sont prêts à «franchir le pas» car ils pourraient craindre de disparaître à cette occasion!

Lyliane

23/12/2014

Réparer au lieu de jeter, pourquoi pas?

 

  CREER UN REPAIR CAFE DANS SA COMMUNE, POURQUOI PAS?

 

Sous le mot d’ordre : « Ne jetez plus, réparez » ! certains citoyens se rassemblent et créent partout dans le monde des « Repair café ». Leur philosophie est une invitation à ce dont parle Pierre Rabhi sous les termes de «  sobriété heureuse ». Des passionnés de bricolage par exemple remettent en état bénévolement des objets ne fonctionnant plus, apportés par des personnes n’aimant pas le gaspillage actuel qui consiste à jeter et racheter plutôt que réparer.

 

Il s’agit de matériel informatique, de fers à repasser, de machines à café, de grille pain, de jouets comme de bicyclettes. Parfois un simple nettoyage suffit, Souvent il est nécessaire de démonter et de remplacer les pièces défectueuses. Une cagnotte  en libre participation est là pour compenser les frais. Il ne s’agit pas d’un service après-vente, puisque les citoyens assistent à l’opération de démontage et de réparation, posant des questions et recevant des conseils.

 

Cette idée de réparer au lieu de jeter semble avoir germé dans le cerveau d’une militante écologiste néerlandaise l’année 2009. Ainsi serait né le premier « repair café » à Amsterdam.

 

Il en existerait actuellement de par le monde plus de 400 depuis cette date. En France, le premier lieu de réparation gratuite daterait seulement de 2013.  Cet essor s’inscrit dans le mouvement de transition citoyenne, car son objectif est de réduire les déchets et de sensibiliser le public aux questions d’environnement, de gaspillage…

 

En effet, en modifiant notre regard sur nos objets du quotidien, en luttant contre ce qui est nommé « l’obsolescence programmée de nos appareils », nous agissons en faveur d’une consommation plus responsable.

 

Pour certains bénévoles, c’est un véritable loisir de mettre au service leurs propres talents. Cela valorise par la même occasion le travail manuel qui souffre dans nos pays d’un regard négatif. Tous apprennent à se rencontrer, à échanger leurs savoirs.

 

Il est probable que nos industriels continueront encore à créer des objets fragiles et jetables.Leur but est en effet de favoriser la consommation de biens à courte durée de vie. Néanmoins, que ce soit sous forme associative ou pas, ces « repair café » commencent à prendre de l’ampleur, à faire tache d’huile. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller voir leur site http://www.repaircafe.org

 

Nos élus locaux vont peut-être commencer à s’y intéresser, à offrir des locaux, car la gestion des déchets est de leur responsabilité. Nous pouvons le leur suggérer au besoin ! Car tous nous savons que l’épuisement des ressources planétaires nous guette.

 

Ce modèle alternatif permet non seulement à chacun de réaliser des économies substantielles, mais aussi de gagner concrètement en autonomie, de se rencontrer autour d’un projet utile quel que soit l’âge ou le milieu social des intervenants. Pour certains retraités, c’est une véritable bouffée d’oxygène !

 

A Valbonne et à Antibes, c'est-à-dire dans ma région, existent des « repair café » qui fonctionnent à merveille ! Personnellement, j’ai beaucoup de plaisir à leur donner parfois du matériel informatique, car je suis persuadée qu’ils savent en faire un bon usage. Ne serait-ce pas ainsi que peu à peu nous arriverons à nous dégager de l’emprise de la société de consommation et à dépasser cette crise qui touche aussi bien notre moral que nos finances?

 

Lyliane