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29/06/2016

Sommes nous à la fin du règne des sacs en matière plastique?

 Grâce à un décret qui entrera en vigueur au 1er juillet 2016, les sacs plastiques à usage unique ne devront plus être donnés en caisse aux clients. Ces sachets d'une épaisseur inférieure à 50qn ne seront en effet plus autorisés dans les commerces. Au rayon boucherie et poissonnerie néanmoins, les sacs plastiques restent autorisés. Mais ils sont en sursis, car, au 1er janvier 2017, ils devraient eux aussi être interdits. Les sacs compostables biosourcés (en amidon de maïs par exemple), les sacs en papier et ceux qui sont en plastique épais réutilisable restent autorisés.

 

Chaque jour, écrit Mme S. Casals dans le Journal Nice-Matin, les emballages plastiques se déversent en mer à proximité de nos pays développés. On estime environ à 150 millions de tonnes les déchets plastiques flottant à la surface de nos océans. Sous l'effet du soleil, ces déchets se morcellent et forment au large de nos côtes une nappe que l'expédition Tara a mise en évidence pour la Mer Méditerranée.

 

Or, ces déchets mettent des centaines d'années avant de se dégrader. Ils comportent en outre de fortes concentrations en pesticides, hydrocarbures, PCB, des substances toxiques qui s'accumulent dans les tissus des tortues, des poissons, des huitres, des moules et même des oiseaux marins. Tout l'écosystème marin de la planète est en danger !

 

Autrefois, nos grands-mères allaient faire leurs courses munies de paniers, de filets ou de sacs en tissu. Même si beaucoup de consommateurs paraissent "accros" aux sacs plastiques, nous devons dès maintenant accompagner cette mesure, car la pollution des mers est réversible à condition de nous impliquer dans l'application de ce décret. Changeons nos habitudes: imaginons de sortir désormais avec des bocaux, des boîtes, des bouteilles en verre, un panier !

Et en attendant soyons prudents dans notre consommation de poissons et coquillages !

 

 Un court-métrage, réalisé par Mr C. Sardet pour Tara Expéditions et Parafilms, intitulé "le plastique vagabond" a été mis en ligne dès mars 2016 à des fins de sensibilisation et de pédagogie. Mr J. Gamblin a prêté sa voix au film. Il montre l'étendue de la pollution micro-plastique. On peut le visionner sur You Tube.

 

Lyliane

 

05/02/2016

Les sacs plastique font de la résistance...

 

En effet, nous apprend Mme Sophie Rahal dans le Journal Télérama du début janvier 2016, si les sacs plastique sont interdits depuis le 1er janvier 2016 aux caisses des supermarchés, grâce à la loi sur la transition énergétique, le décret d'application de cette loi ne sera pas publié avant la fin mars 2016.

 

Ce décret très attendu fixera notamment les modalités de l'interdiction (composition des sacs, taille, sanctions en cas de non respect...). La faute en revient à La Commission Européenne qui souhaite examiner le texte au regard des règles du marché unique, afin d'éviter d'éventuels recours.

 

Les associations de défense de l'environnement s'impatientent, tandis que le ministère relativise la situation. Néanmoins, les consommateurs que nous sommes peuvent d'ores et déjà privilégier les sacs réutilisables en tissu, papier ou amidon. Quant aux commerçants, qui finissent dans l'intervalle d'écouler leurs stocks, ils peuvent déjà prévoir une option plus écologique. Il y va en effet de la pollution de notre environnement avec 17 milliards de sacs plastique utilisés chaque année en France. On les retrouve partout dans la nature et jusque dans les mers et océans!

 

D'autres pays européens comme l'Italie ont mis en pratique cette interdiction depuis des années. Alors à quand une application stricte des décisions législatives dans notre pays? Donnons l'exemple et allons faire nos courses dès aujourd'hui avec nos sacs réutilisables!

Lyliane

 

04/04/2015

Les grands méchants sacs plastiques!

 L'émission de la télévision française « Envoyé Spécial » du jeudi 2/4 dernier a traité de la délicate question des sacs plastiques, qui depuis de nombreuses années polluent notre environnement. Nous sommes en effet à 9 mois de l'interdiction totale de ces sacs dans notre pays. Or, l'émission a montré que nous ne paraissons pas tout à fait prêts à cette échéance...

Du côté des commerçants, si certains font déjà l'effort d'acheter des sacs bleus dits à durée de vie provisoire, par exemple pour le poisson à Rungis, la plupart doutent que les consommateurs optent pour des sacs en tissu. Le réflexe de partir les mains vides et d'acheter spontanément en comptant sur un sac plastique, même payant, paraît bien ancré dans les mentalités !

Des photos affligeantes de Camargue nous ont pourtant montré un marécage de sacs plastiques. Et nous savons qu'il faut attendre entre 300 et 600 ans pour que le plastique se dégrade. Sans oublier les nuisances sur terre comme sur mer pour les animaux qui les prennent pour de la nourriture !

Les emplois de 50 PME fabriquant ces sacs plastiques en France, certes, paraissent menacés et ce sont 3000 emplois qu'il faudrait d'urgence remplacer ! Allons nous devoir repousser le délai du 1/1/2016 à deux ans plus tard, faute d'anticipation ?

Pourtant à l'étranger d'autres ont pris des mesures depuis longtemps et trouvé des solutions. A Londres par exemple où des sacs « obso » avec une fragmentation programmée sont expérimentés. En Belgique où des tests de compostage sur les sacs en amidon de maïs( plus chers) sont entrepris et en Italie aussi où les sacs plastiques sont interdits depuis plusieurs années et où les habitants se servent de sacs végétaux en les utilisant deux fois (transport alimentaire puis sac poubelle pour le compost). Un compostage industriel semble chez eux la solution la meilleure, car en 60 jours on obtient de la matière organique...

Pourquoi ne pas bénéficier de l'expérience de nos voisins ? Pourquoi ne pas créer des filières nouvelles dans ce domaine pour compenser les emplois condamnés ? Des entrepreneurs, des communes pourraient d'ores et déjà s'investir et innover …

A nous de dire nos désirs et de donner l'exemple en prenant des cabas pour les courses, en refusant sacs, gobelets et assiettes plastiques, car il existe des alternatives plus écologiques dans notre pays !

Lyliane(4/4/2015)

10/02/2015

Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!

 

Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.

 

Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…

 

Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.

 

Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…

 

Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.

 

Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour «  méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.

 

Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir  propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!

 

Lyliane