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08/08/2018

Comment répondre à l'enjeu d'intégration des migrants?

Le journal Convergence de juillet/août 2018 du Secours Populaire pose  une question d'actualité: comment favoriser l'intégration des migrants dans notre pays? Il s'agit en effet de répondre à des situations d'urgence humanitaires. Qu'elles viennent du Soudan, du Mali, d'Erythrée ou d'Irak, ces personnes ont vécu des épreuves atroces pour venir jusqu'à nous (prisons, viols, esclavage, naufrage…), alors qu'elles essayaient simplement de fuir la misère ou la guerre dans leur pays d'origine. Les accompagner dans leur nouvelle vie par des aides matérielles, des cours de français, une hospitalité locale semble une réponse à leur faire, d'autant que 60% d'entre eux sont des mineurs.  Beaucoup sont ici sans aucune famille et ils errent livrés à eux-mêmes.

Leur favoriser l'accès aux soins, à l'hygiène, aux démarches administratives, à la scolarité et leur prodiguer un peu de réconfort est souvent le rôle dévolu aux associations de bénévoles. Cela atténue en partie les épreuves rencontrées au cours de leur périple. Des centres d'accueil et d'orientation existent mais ils sont le plus souvent saturés. La France, terre d'asile et d'accueil, porteuse de valeurs humanistes, ne peut se contenter de beaux discours. Ils attendent des actes! Aussi, une mobilisation de tous est nécessaire pour répondre à leurs besoins vitaux (se nourrir, se loger, se soigner…).

La solidarité serait - elle en crise dans notre pays? Je ne peux le croire. L'intégration de ces réfugiés passe aussi par les loisirs et le sport. Des ateliers d'écriture ou de dessin, des groupes de parole sont organisés. De plus, le Racing pop de Paris crée en octobre 2013, le Secours pop football club à Clermont Ferrand offrent des tournois à 140 jeunes participants en championnat corpo.  Ainsi, ces jeunes isolés retrouvent le goût du collectif à travers l'expression d'eux-mêmes ou la pratique du football.

Pour en savoir davantage sur ce sujet, contacter sur internet:l www. secourspopulaire.fr

Lyliane

Commentaires

Donc selon vous il n'y aurait que les hommes de 15 à 30 ans qui seraient en urgence humanitaire comme vous dîtes. En tout cas c'est ce qui apparaît sur les photos. Et les autres? Femmes, enfants, vieillards, homme mûrs. Quand dans un pays, il n'y a pas de travail pour les jeunes, pas de logements décents à offrir, que les systèmes sociaux durement acquis par nos prédécesseurs ( retraite, sécu...) sont très fragiles, croyez vous raisonnable, honnête et sain d'accueillir ces jeunes migrants. A moins d'être suicidaire ou idéologue aveugle. Cordialement.

Écrit par : Raymond | 08/08/2018

Je pense que je ne vous convaincrai pas.
J'habite une zone frontalière et je vois ici à la frontière des jeunes hommes et femmes (entre 18 et 25 ans)
qui ont bravé mille dangers pour fuir la guerre et la famine et qui demandent un peu d'humanité…
Mais nous pouvons rester indifférents, défendre notre pouvoir d'achat et nous dire que nous n'avons pas à
lever le petit doigt.

Chacun fait ce qu'il ressent. Moi ça me touche et je l'exprime car ma famille a fui autrefois le régime de Mussolini…
L'intégration fut difficile. mon père s'est engagé dans l'armée et ma citoyenneté vaut bien celle de ceux nés sur place...
Pendant la dernière guerre, heureusement que des pays ont accueilli les juifs poursuivis par les nazis ou les collaborateurs!
Par chance des familles même chez nous ont ouvert leurs portes et leurs cœurs au mépris du danger.
On les nomme "des justes" aujourd'hui…

Ces jeunes dans leurs pays, autrefois avaient sans doute rêvé devenir boulangers, cuisiniers, paysans ou autre chose.
Chez nous ils n'ont pas le droit de travailler. Ils se cachent. Ils ne sont pas violents. Rien à voir avec les islamistes…

Si nous les accueillons, ils font les tâches que nos jeunes ne veulent pas assumer (poubelles, terrassements, fossoyeurs…)

La France est composée de français de souche mais aussi d'un ensemble d'étrangers (portugais, italiens, polonais…)
comme ailleurs aux Etats Unis et dans la plupart des pays.
Etre né là où il y a la guerre ou la famine nous condamne t-il à rester là, à y mourir de faim ou sous les bombes?

Par contre quand un étranger sauve un enfant coincé sur un balcon, on applaudit. Aucun français ne l'avait devancé...
Et au foot, quand un M'bappé marque des buts, on se félicite et là il est français! Il vient d'Afrique pourtant...

Je ne crois pas qu'on quitte son pays par plaisir ou pour un salaire meilleur, qu'on laisse facilement sa langue, sa famille, sauf si on y est poussé…

Mais chacun peut croire à ce qu'il veut car notre chance est d'avoir la liberté d'expression.

Merci de votre retour. Je vous ai fait le mien.
L.M.

Écrit par : Milano | 08/08/2018

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