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01/01/2017

Une dynamique qui progresse: la réparation!

 

De plus en plus souvent, les consommateurs se tournent vers la réparation, principalement pour des motifs financiers. Toutefois, les préoccupations environnementales et l'attachement à un bien entrent également en ligne de compte, écrit Mme A.S. Quérité dans le Courrier du Retraité de décembre 2016.

La réparation s'inscrit en effet dans une démarche encouragée par la loi Hamon du 17 mars 2014, qui renseigne mieux les consommateurs sur la durée de disponibilité des pièces détachées des biens mis pour la première fois sur le marché. Cela doit être notamment inscrit de manière visible sur tout document commercial. Le fabricant en outre est tenu de fournir aux vendeurs et aux réparateurs les pièces détachées nécessaires à la réparation des produits dans un délai de 2 mois.

Certains distributeurs et fabricants s'engagent dans la réparation. C'est notamment le cas de Seb, pour qui le coût de réparation d'une pièce ne doit pas dépasser 50% du prix du produit neuf. Chaque composant doit à terme être démontable et réparable. Le groupe a également lancé un label «produit 10 ans réparable», qui sera appliqué sur l'emballage de tous les produits de ses marques aussi bien en France qu'à l'étranger.

Quant à Darty, l'enseigne a récemment mis en place des ateliers de réparation pour le multimédia et la téléphonie, résolvant ainsi plus de la moitié des pannes pour ce type de produits. Tous les modèles commercialisés par le groupe peuvent en bénéficier.

La réparation, qui a tendance à fidéliser les consommateurs, permet en outre à ces enseignes de comprendre d'où vient la panne, ce qui participe à l'amélioration et à l'innovation du produit. De plus, la réparation bénéficie d'une offre de services gratuits comme des tutoriels, des vidéos ou des forums d'aide. Par exemple consulter sur Internet: www.commentreparer.com. Les consommateurs peuvent aussi se tourner vers les «repair cafés», dans lesquels des bénévoles partagent leur expérience en bricolage.

La loi Hamon a indéniablement conforté et encouragé le processus vertueux de la réparation. Il revient au consommateur français de lutter à tous les niveaux contre l'obsolescence programmée des biens qu'ils achètent en privilégiant dans leur choix les enseignes soucieuses de la réparation de leurs produits.

Lyliane

 

10/01/2015

Pouvons nous réduire les impacts des technologies d'information sur l'environnement?

 

Chaque jour, nous utilisons pour notre travail  ou chez nous courriels, réseaux sociaux, recherches sur internet, achats en ligne, suivi de nos comptes, vidéos...C'est une manière d'échanger, de nous informer, de faire des opérations sans nous déplacer. Et généralement cela va assez vite! Le télétravail parfois rend de grands services aux employés comme aux patrons. Quant à l'enseignement, il s'appuie de plus en plus sur les nouvelles technologies, ce qui rend les cours vivants et interactifs.

 

Loin de moi l'idée de remettre en question tout cela! Toutefois, il me semble que nous devrions en même temps être conscients des impacts environnementaux que ces technologies génèrent. Bien peu de monde semble s'en préoccuper, mis à part l'ADEME http://www.ademe.fr/ (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et quelques associations à buts écologiques. Et moi même, pour écrire sur ce blog, j'utilise l'informatique!

 

La consommation électrique tout d'abord, surtout lorsqu'on laisse son matériel allumé toute la journée et même la nuit. Il a été relevé que, depuis une dizaine d'années, la consommation électrique augmente de 10% par an environ avec les connexions multiples dans chaque famille. Qui est au courant du fait par exemple qu'un ordinateur portable consomme environ 50% de moins d'énergie qu'un ordinateur fixe?

 

La consommation de papier ensuite car combien d'employés, de particuliers, impriment systématiquement les mails qu'ils reçoivent. Mais parfois une lecture à l'écran pourrait suffire. L'impression systématique en noir et blanc et recto verso pourrait faire économiser du papier, de l'encre et ce serait déjà une économie individuelle...

 

Qui a conscience qu'un courriel avec beaucoup de pièces jointes, un nombre important de destinataires fait augmenter les émissions de CO2 dans l'atmosphère? Et que faisons nous de notre matériel devenu obsolète? Il y aurait peut-être moyen d'aller dans un "repair café" pour regarder comment l'optimiser ou pour en faire don à un bricoleur, au lieu de le déposer sur le trottoir! Il est vrai que les déchetteries de plus en plus prennent des mesures de recyclage. En effet, les composants électroniques stockés n'importe où sont dangereux et des métaux assez rares peuvent être récupérés.

 

Pour toutes ces raisons, l' ADEME conseille de bien cibler les destinataires de ses envois et d'éviter si possible les messages groupés. Cet organisme nous conseille de comprimer la taille des documents envoyés et d'adresser des documents en pdf de préférence. En gardant en mémoire des favoris, on diminue par exemple le temps de recherche sur les moteurs traditionnels.

 

Aussi, je vais désormais penser à éteindre ma connexion internet pendant la nuit car, même éteint, l'ordinateur consomme de l'énergie. Je vais pareillement essayer de régler mon imprimante en qualité "brouillon " et "recto verso". Je compte également faire un tri dans mes courriels, vider régulièrement ma corbeille, afin notamment de libérer le serveur que j'utilise de toute une masse de messages inutiles ou dépassés. Ce sont certes de petits gestes, qui pourraient paraître dérisoires, mais si nous sommes nombreux à les entreprendre, - et certains sans doute le font déjà - le résultat pourrait en être démultiplié!

 

Il me semble qu'ainsi nous pourrions montrer que nous sommes à même de nous responsabiliser par rapport à notre impact sur l'environnement. Souvent, n'avons nous pas plutôt tendance à mettre en cause le monde extérieur, la politique, les fournisseurs d'énergie?

 

Gérer ses propres déchets, sa propre consommation d'électricité, de papier, son empreinte écologique réelle semble naturellement une goutte d'eau dans l'océan du monde, un monde qui peu à peu néanmoins réalise que chaque geste individuel à une répercussion sur l'ensemble. Participer à l'évolution de la conscience humaine, éduquer nos enfants dans ce sens, ne serait-ce pas un beau projet pour ce 21 ème siècle plein de violences mais aussi de promesses de solidarité et de partage des responsabilités?

 

Lyliane

 

23/12/2014

Réparer au lieu de jeter, pourquoi pas?

 

  CREER UN REPAIR CAFE DANS SA COMMUNE, POURQUOI PAS?

 

Sous le mot d’ordre : « Ne jetez plus, réparez » ! certains citoyens se rassemblent et créent partout dans le monde des « Repair café ». Leur philosophie est une invitation à ce dont parle Pierre Rabhi sous les termes de «  sobriété heureuse ». Des passionnés de bricolage par exemple remettent en état bénévolement des objets ne fonctionnant plus, apportés par des personnes n’aimant pas le gaspillage actuel qui consiste à jeter et racheter plutôt que réparer.

 

Il s’agit de matériel informatique, de fers à repasser, de machines à café, de grille pain, de jouets comme de bicyclettes. Parfois un simple nettoyage suffit, Souvent il est nécessaire de démonter et de remplacer les pièces défectueuses. Une cagnotte  en libre participation est là pour compenser les frais. Il ne s’agit pas d’un service après-vente, puisque les citoyens assistent à l’opération de démontage et de réparation, posant des questions et recevant des conseils.

 

Cette idée de réparer au lieu de jeter semble avoir germé dans le cerveau d’une militante écologiste néerlandaise l’année 2009. Ainsi serait né le premier « repair café » à Amsterdam.

 

Il en existerait actuellement de par le monde plus de 400 depuis cette date. En France, le premier lieu de réparation gratuite daterait seulement de 2013.  Cet essor s’inscrit dans le mouvement de transition citoyenne, car son objectif est de réduire les déchets et de sensibiliser le public aux questions d’environnement, de gaspillage…

 

En effet, en modifiant notre regard sur nos objets du quotidien, en luttant contre ce qui est nommé « l’obsolescence programmée de nos appareils », nous agissons en faveur d’une consommation plus responsable.

 

Pour certains bénévoles, c’est un véritable loisir de mettre au service leurs propres talents. Cela valorise par la même occasion le travail manuel qui souffre dans nos pays d’un regard négatif. Tous apprennent à se rencontrer, à échanger leurs savoirs.

 

Il est probable que nos industriels continueront encore à créer des objets fragiles et jetables.Leur but est en effet de favoriser la consommation de biens à courte durée de vie. Néanmoins, que ce soit sous forme associative ou pas, ces « repair café » commencent à prendre de l’ampleur, à faire tache d’huile. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller voir leur site http://www.repaircafe.org

 

Nos élus locaux vont peut-être commencer à s’y intéresser, à offrir des locaux, car la gestion des déchets est de leur responsabilité. Nous pouvons le leur suggérer au besoin ! Car tous nous savons que l’épuisement des ressources planétaires nous guette.

 

Ce modèle alternatif permet non seulement à chacun de réaliser des économies substantielles, mais aussi de gagner concrètement en autonomie, de se rencontrer autour d’un projet utile quel que soit l’âge ou le milieu social des intervenants. Pour certains retraités, c’est une véritable bouffée d’oxygène !

 

A Valbonne et à Antibes, c'est-à-dire dans ma région, existent des « repair café » qui fonctionnent à merveille ! Personnellement, j’ai beaucoup de plaisir à leur donner parfois du matériel informatique, car je suis persuadée qu’ils savent en faire un bon usage. Ne serait-ce pas ainsi que peu à peu nous arriverons à nous dégager de l’emprise de la société de consommation et à dépasser cette crise qui touche aussi bien notre moral que nos finances?

 

Lyliane