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30/03/2016

Une application pour lutter contre les allergies aux pollens...

 

 

«Metropollen» a été lancé, après deux mois de tests auprès des agents de la Métropole de la région niçoise, pour avertir en temps réel les personnes lors des pics de présence de pollen dans leur ville. C'est le Journal Nice Matin sous la plume de Mr Vincent Rozeron qui signale cette première en Europe.

 

Cette application gratuite nommée Urban Pulse (disponible sur IOS ou Androïd) à télécharger sur les smartphones demande une inscription au service concerné. Elle propose, outre un point sur les concentrations de pollen par notification Push sur les téléphones, un historique des prévisions des derniers mois, des conseils ainsi que la localisation des pharmaciens et médecins allergologues à proximité.

 

Jusque là, le suivi des pollens se faisait par relevé sur une bande collante des grains de pollen en suspension dans l'air et envoi au laboratoire du RNSA ( réseau national de surveillance aérobiologique). Cela prenait plusieurs jours. Désormais, grâce à un capteur optique nommé FIDAS 200 placé en centre ville sur le toit du Musée d'Art Moderne à Nice (06), les mesures sont immédiates et fiables.

 

Ainsi, les personnes allergiques peuvent régler journellement leurs prises de médicaments à bon escient. Je pense que les techniques modernes de ce genre appliquées à notre quotidien sont susceptibles de nous simplifier la vie et d'être étendues dans toutes les régions. Bravo aux chercheurs, qui s'investissent de la sorte dans ces applications et aux collectivités, qui les mettent gratuitement à disposition du public!

Lyliane

 

16/02/2015

Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?

 

C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…

 

Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres  et le tour était joué !

 

Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.

 

Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un  colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…

 

Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?

 

En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.

 

Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.

 

J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/

 

Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?  

 

Lyliane