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31/05/2016

Le développement durable ou la révolution du porte-monnaie...

Né à la fin de l'année 1970, le concept de développement durable fait partie des enjeux de ce que l'on nomme la transition. Il s'agit en quelque sorte de conjuguer besoins quotidiens, meilleure qualité de vie et moindre impact sur l'environnement. Le numéro 4 du magazine 100% indépendant Ressources

- www.ressourcesmagazine.fr

dresse le portait robot du consommateur durable en France. Un article de Mme Aurélie Selvi reprend en effet les conclusions d'un sondage représentatif de 30 % de personnes interrogées par des chercheurs des Universités de Nice et de Bordeaux.

 

Dans ce groupe, on note que le profil féminin l'emporte nettement. Plus de 70% des personnes interrogées déclarent consommer local. 95% d'entre elles trient le verre et 42% considèrent qu'elles peuvent contribuer individuellement à la protection de l'environnement. Pour la plupart, leur âge va de 45 à 64 ans et elles appartiennent à la classe moyenne voire supérieure. Le but de certaines de ces personnes interrogées est de pousser les politiques publiques vers des choix adaptés.

 

Ainsi, on comprend le sous titre de l'article: la révolution du porte-monnaie. Car ces consommateurs engagés dans le développement durable font des choix qualitatifs et privilégient les circuits courts, sans intermédiaires, où l'on tisse des relations avec des paysans locaux. Leur nombre croît et ils sont susceptibles par leurs achats conscients de drainer d'autres personnes autour d'eux, tout en pesant sur notre économie, qui pour le moment fait encore la part belle aux multinationales, à l'économie de marché et aux transports lointains.

 

C'est donc un mouvement en marche et nous pouvons nous en réjouir. Rappelons enfin que la Semaine Européenne du Développement Durable va cette année du 30 mai au 5 juin.

 

Lyliane

 

10/01/2015

Pouvons nous réduire les impacts des technologies d'information sur l'environnement?

 

Chaque jour, nous utilisons pour notre travail  ou chez nous courriels, réseaux sociaux, recherches sur internet, achats en ligne, suivi de nos comptes, vidéos...C'est une manière d'échanger, de nous informer, de faire des opérations sans nous déplacer. Et généralement cela va assez vite! Le télétravail parfois rend de grands services aux employés comme aux patrons. Quant à l'enseignement, il s'appuie de plus en plus sur les nouvelles technologies, ce qui rend les cours vivants et interactifs.

 

Loin de moi l'idée de remettre en question tout cela! Toutefois, il me semble que nous devrions en même temps être conscients des impacts environnementaux que ces technologies génèrent. Bien peu de monde semble s'en préoccuper, mis à part l'ADEME http://www.ademe.fr/ (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et quelques associations à buts écologiques. Et moi même, pour écrire sur ce blog, j'utilise l'informatique!

 

La consommation électrique tout d'abord, surtout lorsqu'on laisse son matériel allumé toute la journée et même la nuit. Il a été relevé que, depuis une dizaine d'années, la consommation électrique augmente de 10% par an environ avec les connexions multiples dans chaque famille. Qui est au courant du fait par exemple qu'un ordinateur portable consomme environ 50% de moins d'énergie qu'un ordinateur fixe?

 

La consommation de papier ensuite car combien d'employés, de particuliers, impriment systématiquement les mails qu'ils reçoivent. Mais parfois une lecture à l'écran pourrait suffire. L'impression systématique en noir et blanc et recto verso pourrait faire économiser du papier, de l'encre et ce serait déjà une économie individuelle...

 

Qui a conscience qu'un courriel avec beaucoup de pièces jointes, un nombre important de destinataires fait augmenter les émissions de CO2 dans l'atmosphère? Et que faisons nous de notre matériel devenu obsolète? Il y aurait peut-être moyen d'aller dans un "repair café" pour regarder comment l'optimiser ou pour en faire don à un bricoleur, au lieu de le déposer sur le trottoir! Il est vrai que les déchetteries de plus en plus prennent des mesures de recyclage. En effet, les composants électroniques stockés n'importe où sont dangereux et des métaux assez rares peuvent être récupérés.

 

Pour toutes ces raisons, l' ADEME conseille de bien cibler les destinataires de ses envois et d'éviter si possible les messages groupés. Cet organisme nous conseille de comprimer la taille des documents envoyés et d'adresser des documents en pdf de préférence. En gardant en mémoire des favoris, on diminue par exemple le temps de recherche sur les moteurs traditionnels.

 

Aussi, je vais désormais penser à éteindre ma connexion internet pendant la nuit car, même éteint, l'ordinateur consomme de l'énergie. Je vais pareillement essayer de régler mon imprimante en qualité "brouillon " et "recto verso". Je compte également faire un tri dans mes courriels, vider régulièrement ma corbeille, afin notamment de libérer le serveur que j'utilise de toute une masse de messages inutiles ou dépassés. Ce sont certes de petits gestes, qui pourraient paraître dérisoires, mais si nous sommes nombreux à les entreprendre, - et certains sans doute le font déjà - le résultat pourrait en être démultiplié!

 

Il me semble qu'ainsi nous pourrions montrer que nous sommes à même de nous responsabiliser par rapport à notre impact sur l'environnement. Souvent, n'avons nous pas plutôt tendance à mettre en cause le monde extérieur, la politique, les fournisseurs d'énergie?

 

Gérer ses propres déchets, sa propre consommation d'électricité, de papier, son empreinte écologique réelle semble naturellement une goutte d'eau dans l'océan du monde, un monde qui peu à peu néanmoins réalise que chaque geste individuel à une répercussion sur l'ensemble. Participer à l'évolution de la conscience humaine, éduquer nos enfants dans ce sens, ne serait-ce pas un beau projet pour ce 21 ème siècle plein de violences mais aussi de promesses de solidarité et de partage des responsabilités?

 

Lyliane