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09/10/2015

Nos quartiers ont du talent ou quand des entreprises françaises s'engagent...

 

Mr Yazid Chir, interviewé par un éditorialiste du journal la Croix, propose de renforcer les liens entre tous les citoyens et particulièrement dans les quartiers dits difficiles. Il a crée en 2006 l'association «Nos quartiers ont du talent» en Seine St Denis où est implantée son entreprise. Car ce fils d'un chauffeur de taxi algérien, titulaire d'un BTS de micromécanique, a déjà crée plusieurs start-up et il a même exercé des responsabilités au sein du Médef. Il pense que «faire prospérer sa société sans prendre en compte son environnement local n'est pas souhaitable» Aussi, Mr Chir propose aux grandes entreprises, comme l'Oréal, Manpower ou Générali, délocalisées en Seine St Denis de recruter leurs futurs collaborateurs dans ce département.

 Il y a en effet sur place de jeunes diplômés, qui cherchent un emploi. Au sein de l'Association "Nos quartiers ont du talent" ont été trouvés 65 000 parrains qui donnent 2 à 3 heures par mois de leur temps pour accompagner des jeunes en recherche d'emploi. Cette association fonctionne sans aucune subvention, en «business model» c'est à dire avec des financements venus d'acteurs privés.

En près de 10 ans, cette association a accompagné 25 000 jeunes de quartiers défavorisés et elle a permis à 71% d'entre eux de trouver un emploi correspondant à leur qualification.

 Mr Chir cherche aujourd'hui à faire essaimer son association dans d'autres régions françaises comme en juin 2014 lors des Rencontres Régionales Rhône Alpes à Lyon. Il en appelle à la responsabilité des entreprises et des acteurs privés. «Tendre la main vers l'autre, dit-il, implique de ne plus seulement raisonner par intérêt ou souci de réciprocité, mais de faire appel aux émotions, en parlant au coeur». Je trouve le parcours humain de cet homme tout à fait exemplaire et j'espère qu'il inspirera d'autres acteurs économiques!

Lyliane

22/02/2015

Pour les jeunes diplômés, favoriser l'égalité des chances...

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr, nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT). Une initiative qui arrive à une époque où il est beaucoup question "des quartiers" et pas toujours dans un esprit positif...

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement que nous vivons en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

 Resterait à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre fameux baccalauréat…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

      Lyliane (22/2/2015)

20/02/2015

Engagement concret pour favoriser l'égalité des chances.

 

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT).

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

Reste à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre bac et dans nos universités…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

 

Lyliane