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30/03/2017

L'appel des solidarités lancé par Mr N. Hulot et 80 associations...

Mr Philippe Minard dans le quotidien Nice-Matin du 26 mars 2017 nous fait connaître l'appel lancé par Mr N. Hulot avec Emmaüs et 80 autres ONG qui travaillent depuis longtemps dans le domaine des solidarités et partagent leurs expériences. Pour les signataires de cet appel, la solidarité n'est "plus une option morale", c'est la condition de la paix sociale partout dans le monde. Un appel est lancé auquel chacun de nous peut répondre "présent" dans une adhésion citoyenne! Ils considèrent en effet qu'il y a dans notre pays de nombreuses personnes qui composent une France solidaire, mais invisible car les médias ne s'y intéressent pas...

 

Les inégalités par contre s'étalent au grand jour: des enfants meurent chaque jour dans le monde de maladies dont le remède existe ailleurs... Car sachons le: le destin d'un être humain de nos jours dépend à 60% de son lieu de naissance, à 20% de sa famille et à 20% de son mérite! La campagne présidentielle semble le bon moment pour nous compter et pour peser sur les programmes des candidats, pense Mr Nicolas Hulot. Car, selon lui, "ce que les politiques n'ont pas été capables de faire, la société civile doit faire la démonstration qu'elle en est capable".

 

Allons nous continuer à rester indifférents aux problèmes du monde, à laisser se dégrader la planète ou à pleurer notre croissance en berne, parce que les politiques nous promettent une certaine austérité, alors qu'ailleurs c'est la misère? A nous de proposer des idées neuves et solidaires aux nombreux candidats via les réseaux sociaux, la télévision, des réunions ou des e-mails !

 

Pour signer cet appel des solidarités, allons sur le site Internet: www.appel-des-solidarités.fr ou envoyons gratuitement un SMS au 32 321 en tapant le mot "Présent".

 

Lyliane

 

10/03/2016

Covoiturage, des sites sans but lacratif ?

Sur Freecycle,  Elsa nous dit ceci:

"Bonjour,
 
Je me permets de vous transmettre le lien de ce site, sans commission, simple et du coup moins cher, aidons-le à se développer!
 
 
Merci!
 
Elsa"
 
Merci à Elsa et à tous les contributeurs anonymes, citoyens et solidaires pour leur implication à modifier nos comportements pour changer le monde !
 
Michèle

02/02/2016

Sagesse bouddhiste et compassion en action...

 

Au cours de l'émission consacrée au bouddhisme sur la 2ème chaîne de télévision, dimanche 31/1/2016, était interviewé Mr Matthieu Ricard. Il a tout d'abord déclaré que «la sagesse n'est pas un luxe pour quand tout va bien». Elle se pratique journellement, comme il l'a écrit avec Mrs A. Jolien et C. André dans un ouvrage intitulé:«Trois amis en quête de sagesse» aux éditions l'Iconoclaste.

 

Il nous propose de voir les tragédies que la France vient de vivre sous un angle différent: pas par une réaction épidermique, de la peur ou une escalade dans la violence, réactions qui ne s'attachent qu'aux symptômes. Il nous incite à rechercher les causes de la violence et d'agir sur le long terme. Car il s'agirait plutôt de nous occuper des jeunes par une éducation ouverte, de résorber les inégalités de notre société (hommes/femmes, nationaux/étrangers...), de développer l'empathie et la solidarité. Cela risque de prendre 10 à 15 ans, selon le moine bouddhiste...

 

D'après lui, Israël nous montre ce qu'il en est de réagir en appliquant œil pour œil/dent pour dent: une longue suite de violences depuis des années. Empêcher des personnes de nuire n'est pas chercher à tout prix des sanctions, à faire du tort ou à bombarder... Par un amour altruiste, il serait plutôt question de chercher à guérir les racines du mal. Pratiquer une résilience empreinte de compassion lui paraît en effet une meilleure voie.

 

La peur au contraire ne ferait que nous inciter à nous replier sur nous même et elle n'aiderait pas à vivre la solidarité. En travaillant ensemble sur le long terme, Mr M. Ricard est persuadé que nos démocraties sont capables de surmonter les obstacles actuels. La compassion, selon lui, c'est de l'amour altruiste. Mais ce n'est pas de la faiblesse qui excuse tout. Les victimes ont droit à notre écoute et à notre compassion!

 

A travers cette discussion, des pistes nous sont données pour ne plus nous diviser sous des prétextes politiques ou sociaux et pour tenter de juguler la peur et l'agressivité perceptibles autour de nous. Si la responsabilité du mal nous incombe au moins en partie (ghettos des quartiers, chômage, échec scolaire, discriminations...), les solutions à trouver nous concernent sans doute aussi! Alors écoutons ces paroles de sagesse et mettons nous tous ensemble au travail!

Lyliane

 

01/02/2016

Comment susciter la solidarité chez les jeunes?

 

Je puise dans la revue de janvier 2016 de Valeurs Mutualistes des idées, rassemblées par Mme I. Guardiola, pour éduquer les jeunes au bien commun, au vivre ensemble, à la citoyenneté et à la solidarité.

 

Par exemple, au lycée St Cloud (92), une enseignante en histoire-géographie a proposé à ses élèves de participer à des projets de micro-entreprise au Pérou, au Cambodge, en Indonésie via la plateforme de financement participatif Babyloan. Chaque élève a prêté 2 euros et en plus, le groupe classe a récolté des fonds en organisant la vente de gâteaux, un marathon et un concours participatif.

 

La J.P.A. (Jeunesse au Plein Air) quant à elle propose des parcours citoyens pour sensibiliser les élèves aux inégalités d'accès aux vacances et aux loisirs. L'association a mis au point des kits pédagogiques par niveau scolaire à base de vidéos,de fiches découverte ou de textes enregistrés.

 

L'Agence pour l'éducation par le sport (APELS) va organiser des défis collégiens à l'occasion de manifestations sportives comportant du fair-play et de la bonne tenue. La clôture des inscriptions se fera le 29/2/2016 pour la 3ème édition de ces défis.

 

En CM1 et CM2, des élèves de l'Essonne, à l'instigation de leur professeur et de l'association Solidarité Laïque, ont collecté des fournitures scolaires et établi une correspondance avec une classe au Sénégal.

 

L'ESPER enfin, (économie sociale partenaire de l'école de la République) et l'ASOSEN (association nationale d'éducation à la santé) se sont associées, afin de proposer une exposition sur l'ESS c'est à dire l'économie sociale et solidaire.

 

Quel que soit le projet proposé aux jeunes, il s'agit de développer leur curiosité, leur esprit critique et leur sens de la solidarité. De belles initiatives qui méritent d'être connues et de se répandre dans notre pays pour prévenir repli sur soi et découragement face à l'individualisme ambiant.

Lyliane

 

18/12/2015

L'odyssée d'un réfugié syrien...

En lisant le journal Télérama de la semaine, j'ai pris connaissance de l'article du journaliste N. Delesalle au sujet de la vie d'une syrien de 27 ans, Sari, contraint pour ne pas être enrôlé dans l'armée à la fin de ses études de fuir son pays. Laissant en pleine guerre civile sa mère, sa sœur et son bébé ainsi que l'un de ses frères dans son village natal à 450 km de Damas, il a tenté d'échapper à la fois à l'armée de Bachar el Assad et aux exactions de Daech. Parvenu en Turquie, son but était de rejoindre un frère installé à Stuttgart. Toutefois, après un périple sur un canot pneumatique, puis à travers la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, il s'est retrouvé dans un camp de réfugiés près de Mannheim(Allemagne). Dans ce camp, qui était une ancienne base militaire américaine, il côtoie des afghans, des irakiens, des libyens et des soudanais, tous cherchant à obtenir le droit d'asile. L'Allemagne a déjà accueilli là plus de 6000 réfugiés.

Sari sait qu'il lui faudra attendre mai 2016 pour avoir un entretien en vue d'obtenir ce précieux papier. En attendant, il essaie de communiquer, grâce à son seul bien: son téléphone portable, par Skype et Facebook avec sa famille. Il n'a pas le droit de travailler, mais il s'estime bien heureux d'avoir pu traverser la mer sans encombre et échapper à la guerre civile qui règne en Syrie. Il lui faudra néanmoins du temps pour oublier toutes les violences dont il a été témoin... Nous européens qui nous préparons, pour la majorité d'entre nous, à fêter Noël et la Nouvelle Année en famille, ayons une pensée pour ces hommes et ses femmes coupés de leurs racines qui survivent, parqués dans des camps, que ce soit au Liban, en Italie, en Allemagne ou ailleurs! Ils n'ont rien à voir avec des terroristes, dont pour la plupart ils ont été des victimes directes ou indirectes. Certains, peu nombreux, sont installés dans des villages français. Pourquoi ne pas les secourir et les aider matériellement, si nous le pouvons, en faisant des dons à des organismes qui s'en occupent (Médecins du Monde, La Croix Rouge, différentes Eglises...)?

Lyliane

07/10/2015

Donner une place à chacun dans notre société...

Que l'autre soit pauvre ou riche, qu'il soit noir ou blanc, catholique ou juif, musulman ou de tradition bouddhiste, chacun a droit à une place dans nos sociétés humaines. Le Secours Catholique dans son journal mensuel écrit une phrase qu'il me semble utile de méditer: « La société, c'est comme une chorale. La beauté naît de la diversité des voix qui s'accordent et s'expriment de façon harmonieuse.»

 

Personne en effet n'aimerait vivre en marge de la société, ni pour lui même, ni pour sa famille. Aussi, pourquoi ne pas nous efforcer d'effacer les barrières, les différences culturelles, linguistiques et religieuses afin de vivre ensemble en bonne harmonie? Il me semble que nous aurions tous à y gagner. Chacun de nous possède des talents, des compétences qu'il peut mettre en partage. L'Abbé Pierre l'avait perçu avec les chiffonniers d'Emmaüs. En effet beaucoup de personnes démunies, SDF ont retrouvé leur dignité d'être humain en travaillant à restaurer de vieux objets contre un coin pour vivre et le couvert...

 

Nos campagnes se dépeuplent, se vident de leurs commerces, de leurs médecins. Des maires de villages français, en accueillant des réfugiés tout récemment, ont offert à la fois un accueil secourable à ces personnes ayant du quitter leur patrie et une chance de redynamiser leur municipalité par des hommes et femmes désireux de s'intégrer grâce à leurs métiers respectifs qu'ils soient boulangers, infirmiers ou réparateurs de machines agricoles...

 

Car quand une personne immigre, elle arrive dans une logique et une culture qui n'est pas la sienne au départ. Pour trouver sa place, elle doit «sortir de sa coquille», aller vers l'autre même si elle ne maîtrise pas bien la langue du pays. Ce sont souvent les enfants scolarisés qui aident à dialoguer avec d'autres parents, à rencontrer des voisins... Des ateliers d'alphabétisation sont bien utiles pour apprendre à se débrouiller avec les notions usuelles, avec les papiers à remplir.

 

Entraide, solidarité sont des valeurs à mettre en avant dans nos sociétés où l'individualisme domine. Des catastrophes nous réveillent parfois et nous font nous entraider fort heureusement! Et alors pas question de faire le tri entre ceux qui seraient à secourir, à accueillir et les autres! Ne suffit-il pas au fond d'ouvrir son cœur et ses bras?

Lyliane

13/07/2015

L'Europe n'est-elle plus qu'une illusion?

Les 12 étoiles du drapeau de l'Union Européenne symbolisent «l'Unité, la solidarité et l'harmonie entre les peuples qui la composent» rappellent M. Abescat et W. Zarachowicz dans la revueTélérama de cette semaine. Or, la crise dite de «la dette grecque» et la façon d'accueillir les migrants des rivages de la Méditerranée révèlent l'égoïsme du Vieux Continent, qui se replie sur une vision autocentrée et sur des réflexes de protection, peu compatibles avec la mondialisation actuelle.

 Les dirigeants du FMI et des pays les plus riches, qui me semblent conservateurs et exigeants en maintenant une austérité quasi impossible à appliquer, craignent en fait principalement une sortie coûteuse de la Grèce de l'Europe et une contagion à d'autres Etats en difficulté. Même si un effondrement économique européen ne semble pas à redouter pour le moment, les Etats - Unis font pression sur l'Europe, afin de régler la crise sans trop de «casse» en prônant leur interdépendance économique. Quant à la Russie, ses intérêts semblent pencher vers une sortie de la Grèce de l'Europe et un rapprochement stratégique.... 

 L'Europe, me semble-t-il, ne se montre plus du tout solidaire. Des voix s'élèvent même pour remettre en cause son existence. De plus, son fonctionnement ne semble pas particulièrement démocratique, puisque les votes au niveau des nations sont contredits par Bruxelles. La crise grecque actuelle paraît en outre aggraver le fossé entre les pays du Nord et du Sud de l'Europe.

 On peut se demander comment les simples citoyens que nous sommes pourraient agir pour aider à sortir de ce qui ressemble à une impasse? J'ai appris qu'un groupe d'intellectuels français nommé Interdemos en février 2015 avait lancé un appel au financement participatif avec du crowfunding pour aider la Grèce via la plate-forme KissKissBankBank et qu'ils auraient collecté 120 000 euros. D'autres initiatives citoyennes ont vu le jour depuis (Indiegogo, Greek Bailout Fund...) Toutes ont fait «un buzz» sur les réseaux sociaux, ce qui montre la préoccupation des citoyens européens.

Quelle suite pourrions nous imaginer, afin de faire connaître notre désir que l'Europe reste fidèle à ses objectifs de départ et règle avec humanité le sort des migrants qui frappent à sa porte, chassés par la guerre ou la famine? Nous sommes citoyens du monde. Faisons le savoir et proposons des solutions, des mécanismes solidaires et honorables pour tous. Dans cet espoir d'une prise de conscience collective...

Lyliane

 

09/07/2015

Solidarité Népal 2015...

 
Parrainage
 
De nouvelles familles auront besoin de Pomme Cannelle pour scolariser leurs 
 
enfants (activité réduite+ hausse des loyers amputant leurs revenus). Mais 
 
nous sommes encore dans l’urgence et le rétablissement prioritaire de la 
 
scolarisation des enfants déjà parrainés. A ceux qui veulent parrainer, nous 
 
conseillons d’opter provisoirement pour un « parrainage d’action » (finan-
cement des programmes de rue) ou un « co-parrainage » (voir notre site : 
 
http://www.pomme-cannelle.org ).
 
 
 
 
 

29/05/2015

L'accès aux soins des personnes démunies...

Selon Mme Aline Archimbaud, Sénatrice de Seine St Denis et le docteur Jeanine Rochefort, Déléguée Régionale de Médecins du Monde pour l'Ile de France, les facteurs financiers ne sont pas les seuls à rentrer en ligne de compte pour expliquer l'éloignement des soins des personnes socialement les plus fragiles dans notre pays.

 

Normalement, en dessous de 720 euros de revenu mensuel, toute personne en France devrait bénéficier automatiquement de la CMU-C, qui donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire des dépenses de santé, hospitalisation comprise. Or, l'extrême complexité administrative d'un dossier de CMU-C est pointée par Mme Archimbaud, car il comporte 16 pages à remplir et au moins 60 pièces et attestations à fournir. De plus, des guichets de proximité de la CPAM (Caisse primaire d'Assurance Maladie) ont été supprimés ce qui ne facilite pas le dépôt des dossiers. Aussi, beaucoup de personnes en situation de précarité renoncent à cette aide médicale, malgré l'investissement sur le terrain d'assistantes sociales et d'associations comme Médecins du Monde, la Croix rouge, l'Ordre de Malte etc...

 

Selon l'INSEE, 15 à 20% des bénéficiaires du R.S.A. (revenu de solidarité active) n'arrivent pas à obtenir la CMU-C, alors que ce pourrait être automatique ou au moins fortement simplifié dans ce cas. Toutefois, ne l'oublions pas, 9 millions de personnes, dont 1 enfant sur 5, vivent en dessous du seuil de pauvreté dans notre pays. Comme elles ne peuvent plus guère se soigner (les dents, les yeux, les oreilles et de la santé en général) ou alors très mal, la gale et la tuberculose ont réapparu et sont même en recrudescence en France.

 

Des médecins auraient remarqué que, même dans la classe dite moyenne de notre pays, à partir du 20 du mois, leur clientèle diminue de 5% car elle est en difficulté financière. Les personnes citées plus haut font remarquer qu'au lieu de faire rembourser les dépassements d'honoraires par les mutuelles pour les actes chirurgicaux et médicaux, il vaudrait mieux mettre une limite à ces sommes qui deviennent prohibitives. Selon le docteur Rochefort, l'importance donnée aux mutuelles et assurances complémentaires payantes éloignerait notre système social français ( à l'instar du modèle américain pourtant peu enviable sur ce point) du modèle solidaire né en octobre 1945 avec la Sécurité Sociale.

 

Mme Archimbaud propose que les élus et notamment les Sénateurs examinent enfin les 40 propositions qu'elle a déposées en septembre 2013, afin d'effectuer « un choc de solidarité ». Au moment où notre ministre de la santé et nos élus votent une réforme du système de santé en France, système contre lequel se mobilisent beaucoup de médecins et d'infirmiers, soucieux de ne pas alourdir leur emploi du temps et de ne pas perdre leurs avantages, n'oublions pas les millions de personnes démunies qui souffrent en silence de notre indifférence à leurs problèmes cruciaux.

 

Il y aurait, me semble-t-il, des mesures simples à mettre en place, par exemple des visites médicales gratuites dans des centres de santé ou des dispensaires, des cliniques mobiles comme en Afrique et partout un peu plus de chaleur humaine pour combler le fossé qui se creuse entre les citoyens. Réalisons bien que, contrairement à certaines allégations dans le grand public, ce ne sont pas les démunis qui sont responsables du « trou de la Sécu », mais peut-être certains abus du fait de congés de maladie abusifs, de quelques prescriptions de confort, de privilèges consentis à quelques professions libérales et laboratoires, qui surtaxent des actes ou le prix des médicaments...

 

Un changement dans nos mentalités me paraît souhaitable, ainsi qu'une réorganisation de nos priorités, afin que tous bénéficient d'un minimum d'accès aux soins et que notre Sécurité Sociale demeure le bien précieux et solidaire qu'elle aurait du rester.

Lyliane (29/5/2015)

05/05/2015

Voyager solidaire...

 

Dans notre société, où les loisirs tiennent beaucoup de place, quelques associations se sont mobilisées, afin de proposer des "congés solidaires", que l'on nommait autrefois "chantiers internationaux" dans nos pays occidentaux.

 

Il s'agit le plus souvent de se mettre bénévolement au service d'une association locale par l'intermédiaire d'une O.N.G. (organisation non gouvernementale) comme Solidarités Jeunesses, Planète urgence, ATES, La Guilde etc... Ces chantiers permettent à des personnes ayant au moins 3 semaines de liberté, d'aider des pays économiquement et socialement désavantagés (PESD). Parfois, des frais de participation leur sont demandés.

 

Les domaines d'action sont assez variés: sociaux, ruraux, environnementaux, éducatifs... selon les pays concernés. Au Maroc, par exemple, les volontaires peuvent aider les enfants à faire leurs devoirs; en Afrique noire, il peut leur être demandé de contribuer à un programme d'agronomie, de construction, d'accès à l'eau potable. Au Vietnam, ils peuvent avoir à s'engager dans des travaux de rénovation d'école, d'enseignement de l'anglais ; au Népal ils sont sollicités souvent pour construire un orphelinat.

 

Néanmoins, avant de partir pour des destinations lointaines, il est important de bien se renseigner sur les conditions de sécurité, de vaccinations, d'hébergement... Pour cela, il est recommandé d'aller voir sur le site Internet: www.diplomatie.gouv.fr.

 

Qui a dit que les jeunes d'aujourd'hui ne savent faire autre chose que bronzer sur les plages? Beaucoup, jeunes ou moins jeunes, ont à cœur de se rendre utiles, de découvrir des régions nouvelles tout en participant à un élan de solidarité...

 

Lyliane 

26/04/2015

Mobilisation citoyenne en faveur d'un autre climat...

 

Le constat d'une incapacité des dirigeants du monde à relever le défi climatique a conduit la société civile et les mouvements sociaux à se retirer de le Conférence des Parties lors de la COP19 de Varsovie et à impulser un mouvement citoyen et populaire.

 

Depuis, la société civile a le désir de peser sur les décisions des gouvernements en matière de lutte contre le changement climatique. Cela suppose apparemment de changer en profondeur nos modes de production et de consommation. Aucune anticipation ne semble avoir eu lieu jusqu'ici dans la période de transition vécue pour contrebalancer les conséquences sur l'emploi ou pour programmer des investissements durables. Ce sont notamment les salariés qui doivent être accompagnés et conseillés car certains emplois vont se transformer, voire disparaître.

 

Pendant que la France accueillera en décembre 2015 la COP 21 au Bourget, une Coalition Climat 21 rassemblera en parallèle plus d'une centaine d'organisations de la société civile. Ces personnes demanderont en effet une politique juste et solidaire.

 

Une mobilisation va se mettre sur pied afin de mutualiser les initiatives venant des sociétés civiles du monde entier. Un premier week - end de mobilisation aura lieu les 30 et 31 mai 2015. il est notamment projeté d'impulser 1000 initiatives pour le climat, afin d'ancrer la mobilisation dans les différents territoires.

 

Alors essayons d'imaginer des solutions durables et sentons nous concernés par cette mobilisation citoyenne de grande ampleur, destinée à construire et à expérimenter des alternatives...

 

Lyliane 

27/03/2015

Un dispositif favorisant le lien social auprès de nos aînés...

 

Beaucoup de personnes âgées de nos jours souffrent d'isolement. Elles manquent en effet de contact social, du fait des familles dispersées ou préoccupées par leurs problèmes personnels. En privilégiant la proximité, les affinités et la réciprocité des échanges, un dispositif, initié en 2006, a été mis en place dans le 17ème arrondissement de Paris. Ce dispositif, nommé "Voisin-Age" prend de l'ampleur un peu partout en France (Nantes, Grenoble, Toulon, Nice). Il s'en crée régulièrement grâce à des volontaires et à des sympathisants de l'association reconnue d'utilité publique "Les petits frères des Pauvres" -

http://www.petitsfreres.asso.fr

Ce dispositif permet en effet à des personnes âgées - appelées "voisinés" - et à certains de leurs voisins volontaires – nommés "voisineurs" – de partager des moments de convivialité. Sorties, repas, courses peuvent être organisés ; des notions de confiance et d'aide arrivent à se créer...

 

Pour prendre part à ce dispositif, il suffit de prendre contact avec « voisin-age » téléphoniquement au 01 49 23 13 55 ou d'envoyer un SMS avec la mention « voisinage » au 06 09 69 14 11, quels que soient l'âge ou la situation personnelle de l'aîné(e) à soutenir. Un responsable prendra contact avec chaque candidat pour mieux connaître ses besoins. Il créera ensuite une page Internet pour chaque personne âgée "voisinée", sa page n'étant accessible que par les "voisineurs" qu'il aura au préalable vus et acceptés.

 

Voisin-Age recrée ainsi progressivement un véritable esprit de solidarité et de convivialité dans les différents quartiers de nos villes. Pour plus d'informations se rendre sur le site :

https://www.voisin-age.fr/

 

Je trouve cette initiative excellente et je pense qu'elle doit être diffusée pour s'étendre partout où c'est possible. Merci à l'association « Les petits frères des pauvres » de s'être impliquée concrètement dans ce dispositif !

 

Lyliane 

17/03/2015

Grâce à la solidarité, l'austérité paraît moins rude...

 

Un article de Convergence, magazine du Secours Populaire, m'a permis de toucher du doigt ce qui en grande partie a aidé le peuple grec à traverser la période d'austérité qui règne dans le pays depuis les années 2010.

 

En effet, 2,5 millions de grecs depuis vivent en dessous du seuil de pauvreté en raison de la rigueur budgétaire qui a fait chuter les revenus et qui a atteint toutes les classes sociales.

 

Car, à partir de mai 2010, dans le but d'économiser 30 milliards d'euros, le revenu minimum a été diminué et le pays a été soumis à une très grande austérité, afin de rembourser sa dette.

 

Sans vouloir entrer dans des considérations économiques ou politiques à ce sujet, je voudrais souligner le coût social et les inégalités induites par cette situation : nombre élevé de suicides, hausse de 43% de la mortalité infantile, diminution de 40% de la consommation dans le pays... Un quart de la population s'est retrouvé au chômage ; les salaires ont été diminués de 38%, les pensions de retraite ont subi une baisse de 45% ; bref le niveau de vie a diminué en moyenne de 20% entre 2008 et 2013.

 

De ce fait, dans le quotidien, beaucoup de familles se sont retrouvées sans couverture sociale, la plupart des enfants n'ont plus eu de vacances, certaines personnes ont du émigrer dans un autre pays, la nourriture même est devenue assez rare !

 

Heureusement, des organisations humanitaires ont aidé les grecs à se mobiliser, à s'organiser. Des liens d'entraide se sont crées grâce à des associations d'autres pays comme le nôtre, à des églises et notamment l'Eglise Orthodoxe. Une aide alimentaire a été mise en place ainsi que des distributions ponctuelles de la Banque Alimentaire.

 

Toutefois, ce peuple digne et volontaire,- qui il y a longtemps nous a apporté le système démocratique et qui a déjà connu bien d'autres crises-, a survécu grâce à une valeur essentielle : la solidarité. En effet, sur place, au lieu de se plaindre ou pour les plus favorisés de chercher à garder des avantages passés, chacun a eu à cœur d'aider ses voisins, ses proches, de chercher des solutions innovantes pour surmonter cette période noire.

 

Sans préjuger de l'avenir de ce pays, je retiens plusieurs enseignements de l'exemple qui nous a été donné jusqu'ici par le peuple grec :

-Tout d'abord, se responsabiliser et accepter avec patience « ce qui est » sans chercher à s'accrocher à des regrets, à des idées de retour en arrière(monnaie, sortie de l'Europe) et éviter de geindre en se référant à un passé beaucoup plus rose.

-Puis, garder sa force intérieure et s'entraider sur le plan de la matière en diminuant notamment le superflu et en vivant chichement.

-Ensuite, se saisir des opportunités, sans se révolter, pour se faire entendre de façon légale des autres pays.

-Rester eux même tout en sachant que « demain sera un autre jour »...

 

Nous français, toujours prompts à faire grève, à rejeter la faute de nos problèmes sur nos dirigeants ou les étrangers et à revendiquer nos droits au progrès ou à la croissance, ne pourrions nous pas saluer le courage et les leçons de vie données par ce pays, qui depuis 5 ans au moins souffre dignement d'une réelle austérité.

 

Lyliane  

09/03/2015

Une coordination internationale pour gérer les crises...

 

C’est une évidence : les crises humanitaires sont de plus en plus fréquentes aujourd’hui. Que ce soient des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, des épidémies comme Ebola, des guerres impliquant des déplacements de population comme c’est le cas en Syrie, nos états,,nos gouvernements paraissent disposer de peu de moyens pour les gérer.

 

Des organisations humanitaires déploient heureusement des équipes d’urgence sur le terrain, afin de venir en aide aux populations civiles concernées. La Croix Rouge, Action contre la Faim, Médecins du Monde, Solidarité Laïque en font notamment partie.

 

Tout récemment j’ai appris, grâce à l’organisation Action contre la Faim, l’existence d’une approche internationale nommée « Clusters » qui vient en complément des interventions directes classiques. On appelle aussi cette approche « réforme humanitaire ». Elle a été proposée dès 2006 par le Coordonnateur des réponses d’urgence de l’ONU. Elle est censée proposer un partenariat entre plusieurs acteurs afin de répondre aux crises et de leur trouver un financement.

 

Dans les secteurs comme l’eau, l’assainissement et l’hygiène six fonctions standards ont été mises en place pour piloter les réponses possibles et envisager des stratégies d’intervention.

 

Ce fameux Clusters est piloté par l’agence UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et il intègre des acteurs variés comme la société civile, le secteur privé,des bailleurs de fonds ainsi que des forces armées qu’elle coordonne.

 

C’est un appui solide pour le gouvernement de l’état où s’est produit la crise, même si parfois cette approche a ses propres limites. Ainsi, des distributions d’eau, des assainissements de masse, des séances de formation à l’hygiène afin de prévenir des risques de contagion éventuels peuvent aider les victimes et leur procurer provisoirement des refuges en dur ou sous tente.

 

Je réalise à travers cette approche internationale que la solidarité, la générosité et l’aide de toutes les bonnes volontés, pour être efficace, a besoin d’un minimum de coordination. Néanmoins, il me semble utile de ne pas centrer tous les efforts sur le plan matériel. Il serait bon dans tous les cas d’ajouter à ces fonctions une dimension humaine et notamment psychologique. Car les traumatismes tout comme les manques de produits de base, de couvertures…ont besoin d’être rapidement évacués.

 

L’Organisation des Nations Unies, au nom évocateur et qui a été crée après la dernière guerre mondiale, me semble avoir fait avec cette initiative Clusters un pas en avant de taille. Ne pourrions nous pas, au niveau personne, nous inspirer de cette approche pour sortir de notre individualité et ne pas forcément laisser à d’autres le soin de venir en aide matériellement et moralement aux personnes les plus démunies?

 

Lyliane 

07/02/2015

Que nous permet le système démocratique?

 

Alors que beaucoup de personnes désespèrent car elles ne voient aucune évolution dans notre société, je suis heureuse de lire sous la plume d’un éditorialiste de la revue gratuite Biocontact de février 2015 la phrase suivante : « la base citoyenne n’attend plus sa becquée comme un oisillon, elle réfléchit, se pose des questions, s’organise en associations, crée des lanceurs d’alerte, propose des alternatives concrètes».

 

Cette phrase m’a permis de réaliser qu’effectivement que ce soit dans nos pages personnelles, dans notre façon de chercher des circuits courts pour nous nourrir, dans nos choix de médecines alternatives, de thérapies, dans nos déplacements en covoiturage, nos colocations, nos achats dans le monde entier grâce à Internet ou localement par des bourses d’échange, nos systèmes bancaires plus éthiques, nos associations dénonçant certains abus…, peu à peu des prises de conscience, de nouveaux modes de vie ont vu le jour.

 

De ce fait, multinationales, lobbies, laboratoires, hommes politiques ont perdu de leur toute puissance. Des chercheurs courageux osent dénoncer des dérives dans tous les domaines : O.G.M, gaz de schiste, médicaments, pollution de la mer, des sols ou des sites… Des citoyens trouvent la force de briser le silence et de faire connaître une autre vérité que celle dite officielle. Notre société y gagne en transparence, même si, de mettre au jour des scandales retentissants, bouleverse nos certitudes, met à mal notre confiance en nos instances dirigeantes. Pratiquement plus de chèques en blanc désormais dans notre pays!

 

Je pense que nous pouvons nous réjouir de vivre dans un état où la presse, les médias ne sont pas totalement muselés, où nous pouvons nous réunir, affirmer notre différence et assumer nos prises de position sans risquer notre vie. Notre système démocratique, quoique certainement perfectible, nous le permet.

 

Alors, individuellement et collectivement, continuons à choisir le monde dans lequel nous désirons vivre, prenons notre rôle de citoyen au sérieux, investissons nous, au lieu de subir ou de nous plaindre que tout ne soit pas parfait !

 

Car, n’en doutons pas, nous sommes en train de construire un autre modèle du « vivre ensemble », plus juste, plus solidaire et plus fraternel. Cela prendra du temps peut-être encore, mais une évolution consciente me paraît en marche. Je ne le verrai pas très certainement, mais je m’en réjouis pour les générations à venir.

 

Lyliane

05/02/2015

Mise à l'abri chez de simples particuliers

 

En cette période hivernale, où règne en France un froid rigoureux, il nous est très difficile d’imaginer des familles sans abri, des SDF, des mineurs même, ne pouvant se loger dormant roulés en boule sous un porche ou cachant leur misère sous un pont. C’est sans doute ce qui a motivé l’initiative du 115 du particulier à Paris et en Province.

 

Partant du principe qu’il ne faut pas attendre de l’Etat, ni des associations caritatives un remède rapide à ce mal, est née cette initiative qui se définit comme une plateforme d’aide aux sans abri et aux plus démunis. Car l’idée est que chacun se sente partie prenante de cette question sociale.

 

Qui ne peut en effet proposer d’offrir sous son toit un coin de canapé, une douche et (ou) un repas chaud à une personne sans abri pour une ou plusieurs nuits ? Cela peut aider quelqu’un à ne pas perdre pied, à se sentir malgré tout encore relié à notre société, à ne pas sombrer dans l’alcoolisme ou la délinquance. Car, par exemple, comment chercher du travail lorsqu’on ne peut se laver, se raser, nettoyer ses vêtements ?

 

Afin de lever des peurs bien compréhensibles de la part de bonnes volontés éventuelles, le site " le 115-du-particulier.fr " explique ce qu’est une convention d’hébergement, une maraude citoyenne, propose de télécharger un guide pratique d’accueil d’un sans-abri…Une plateforme listant des offres et des demandes d’accueil existe également sur le site.

 

Désormais, on ne pourra plus dire que les Français sont indifférents et égoïstes ! Non seulement certains d’entre eux montrent leur générosité, leur solidarité, mais, en créant des systèmes inédits comme celui-ci, ils sont susceptibles de faire école et de toucher le cœur de bon nombre de leurs frères humains. Personnellement, cela me donne espoir et me touche infiniment.

 

Lyliane

24/01/2015

Une façon pionnière de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement en France.

 

Intérimaires, smicards, personnes au chômage, mères de familles isolées, personnes âgées…, des milliers de gens de nos jours en France ne peuvent pas se loger décemment. En effet, malgré l’APL, crée en 1977, le Plan Grand Froid activé chaque automne, les logements sociaux construits dans les communes, le Parc HLM qui n’arrive pas à absorber la foule des demandes, la question du logement se pose chaque année avec plus d’acuité. Dans ma région par exemple, la Côte d’Azur, les loyers sont très élevés, les garanties demandées par les agences ou les propriétaires bailleurs trop exigeantes, ce qui rejette les personnes à bas revenus à la périphérie de la ville dans des quartiers déshérités ou même dans l’arrière-pays, ce qui nécessite des moyens de transport.

 

Depuis l’appel de l’Abbé Pierre et la création d’Emmaüs, cette question n’a cessé d’être présente en France. Beaucoup de sans abris vont de foyers d’urgence surpeuplés en bouches de métros, de bidonvilles peu à peu détruits en petits hôtels, où ils ne peuvent cuisiner. Sans oublier les SDF ,dont beaucoup ne vivent pas par choix personnel sur nos trottoirs.

 

Nous pourrions désespérer de trouver un jour une issue à ce problème. C’est pourquoi, je ne résiste pas à la satisfaction de vous communiquer l’initiative, prise en mai 2014, par la Fondation Abbé Pierre, afin de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement. Constatant que les jeunes, l’été, aiment se rendre à des festivals, qu’ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, la Fondation a équipé un bus et elle va les rencontrer de villes en villes là où ils se retrouvent. Ainsi, grâce à des affiches, à une chanson intitulée « le Chemin de Pierre », à des clips sur You Tube, à des pages Google, à des plaquettes distribuées et à une pétition, cette campagne  appelée « ABBE  ROAD » a rencontré un franc succès dans notre pays.

 

J’admire personnellement cette façon moderne d’aborder les jeunes, de les rencontrer sur leur propre  terrain. Au lieu de geindre sur l’individualisme de la jeunesse, - qui du reste représente les enfants que nous avons pour la plupart éduqués comme des princes, - n’avons-nous pas plutôt à nous responsabiliser et à rechercher comment susciter leur intérêt, leur solidarité, leur engagement éventuel? Ce sont les acteurs du changement pour demain...

 

Certes, cela n’exclue pas d’aider les sans abris par nos dons, notre esprit de partage. Néanmoins, afin de préparer un monde plus fraternel, pensons également à informer nos jeunes, d’une façon sympathique et à leur portée. Car j'ai remarqué que bien souvent l'ignorance peut expliquer des attitudes que nous croyons basées sur de l'indifférence. Leurs réactions généreuses pourraient en étonner plus d’un !

 

Lyliane 

     

 

 

23/01/2015

A propos des Restos du Coeur...

       

Nous nous trouvons en pleine campagne des restos du cœur, la 30ème depuis sa fondation par Coluche. Chaque hiver, en effet, des personnes en grande précarité sont accueillies. Après un examen détaillé de leur moyens d’existence, si elles sont démunies, elles  reçoivent une aide en fonction de la taille de leur famille et de leurs besoins.

 

Les restos du cœur fonctionnent en totale indépendance à l’égard du politique comme du religieux ; ils ne s’occupent ni de l’origine ethnique, ni de la situation administrative des bénéficiaires. Des secours d’urgence, une tasse de café et des biscuits sont offerts à tous ceux qui viennent frapper à la porte d’un centre des restos du coeur.

 

Cet hiver, un million de personnes ont recours à cette association. Elles reçoivent une aide alimentaire chaque semaine et une écoute de la part des quelques 65 000 bénévoles. L’association a très peu de salariés et consacre seulement 7,3 % de ses ressources à des frais généraux. Ainsi, pour un don de 100 euros, 67% vont à l’aide alimentaire et 22% à des actions d’insertion et de formation.

 

Parmi les aides proposées, certaines visent la réinsertion des personnes sur le marché de l’emploi, d’autres une meilleure intégration sociale grâce à des cours de français… Quel plaisir de voir d’anciens bénéficiaires trouver un travail, obtenir des papiers, venir nous aider à leur tour ou nous  témoigner leur reconnaissance. En outre, des points d’accueil existent pour des SDF, dont de plus en plus de familles avec enfants. Des « maraudes » avec d’autres associations permettent de garder un lien avec eux, de les réchauffer au niveau du corps et du cœur…

 

L’association depuis deux ans a été contrainte à rester ouverte toute l’année, vu l’afflux de personnes sans ressources. Cela ne va pas sans poser des soucis d’approvisionnement et une hémorragie financière. Collectes nationales ou régionales, concerts, mécénat, dons de grandes surfaces et même de particuliers compensent en partie ces dépenses supplémentaires. Une fois par an, le Concert des Enfoirés rapporte de l’argent. Cette année, il a lieu à Montpellier du 21 au 26 janvier.

 

A ma retraite, il y a près de 5 ans, je me suis engagée comme bénévole aux restos du cœur de mon quartier. Je ne le regrette pas !  Je donne des cours de français gratuits une matinée par semaine. Une autre matinée, je participe à l’aide alimentaire, à l’accueil au point bébés et au vestiaire des enfants. Je trouve très gratifiant de pouvoir me mettre au service de personnes âgées, de jeunes mamans, de travailleurs au chômage, de réfugiés chassés de leur pays par la guerre ou la pauvreté, qui au fil des semaines tissent des liens entre eux et avec nous.

 

Des bénévoles s’occupent des stocks, d’autres viennent pour accueillir les livraisons. Tous, avant l’ouverture, nous mettons en sachet les légumes, le pain, nous préparons les boîtes d’œufs. Il faut également penser à vérifier les dates de péremption, à nettoyer les frigos, à balayer les sols, à vider les poubelles...

 

Tous les bénévoles des restos du cœur doivent observer une Charte très stricte, interdisant tout profit direct ou indirect, leur demandant le respect et la solidarité envers toute personne démunie. Je peux témoigner que c’est vraiment le cas. Il y a des contrôles internes, mais ils visent généralement des propositions d’amélioration pour les locaux ou les distributions. Les règles d’hygiène sont néanmoins très strictes.

 

Depuis peu, les gérants de supermarchés ont la possibilité de nous faire des dons en nature, en échange d’avantages fiscaux. L’Union Européenne de son côté continue à nous faire bénéficier de ses surplus. La ville nous soutient par des prix raisonnables pour nos locaux et le prêt de camions. Grâce à cela, il est encore possible de distribuer une aide alimentaire de qualité.

 

J’espère que l’Union européenne, l’état, les municipalités vont poursuivre leur soutien, voire l’intensifier. Comme le dit Olivier Berthe, Président des restos du cœur, notre organisation d’entraide solidaire et désintéressée « comble  une des carences des pouvoirs publics ».

 

En ce qui me concerne, j’ai été très sensible à l’esprit d’équipe qui règne entre les bénévoles et à la convivialité partagée entre nous tous. On y croise des personnes de tous âges et de tous horizons. Rien à voir avec les « dames patronnesses » d’autrefois ! Pour vous en convaincre, venez nous rendre visite…

 

Lyliane

     

17/12/2014

Vers un nouvel usage de notre argent?

 

            Comment est utilisé notre argent ?

  Un nombre croissant de citoyens prend aujourd’hui conscience que l’argent, l’épargne déposés dans un établissement bancaire peuvent servir de levier pour des investissements éthiques, pour soutenir des projets d’intérêt général. Jusque là, beaucoup faisaient aveuglément confiance à leurs banques, qui fonctionnaient de façon relativement opaque. Les actionnaires de la banque, c'est-à-dire eux finalement,  ne se déplaçaient même pas pour les Assemblées Générales.

 Toutefois, des placements hasardeux voire très nocifs partout dans le monde et bien sûr aussi en France, (financement de mines antipersonnelles, de ventes d’armes, de spéculations boursières…) leur ont ouvert les yeux. Ils ont réalisé qu’ils ont le droit de savoir à quoi va servir leur argent. Mieux, certains souhaitent orienter leurs dépôts d’argent vers une finance solidaire ou au moins plus transparente…L’argent peu à peu n’est plus une fin en soi, mais devient un moyen. Certes, il est toujours question de faire fructifier ses dépôts, mais il devient également possible de les mettre au service d’activités humaines utiles à la société.

  Personnellement, depuis 4 ans, j’ai confié mes économies à la NEF, coopérative financière éthique, crée en 1988, qui soutient des projets respectueux de l’homme et de l’environnement (énergies renouvelable, agriculture bio, logement social, projets innovants culturels ou économiques…). Je sais qu’à ce jour plus de 36 000 sociétaires ont fait comme moi. Depuis mai dernier, la NEF peut même effectuer tous types d’opérations bancaires grâce à l’évolution de la réglementation européenne. Elle n’est plus obligée de s’adosser au Crédit Coopératif comme par le passé, faute de ne pouvoir collecter des fonds autrement que par des comptes à terme.

C’est donc devenu la première banque éthique française. Des « cagnottes solidaires », des « Cigales » ont vu le jour ; des Fondations comme celle de Terre de Liens, qui soutient des projets fonciers et agricoles et  s’appuie sur la NEF depuis ses débuts, se développent.

  Grâce à des initiatives comme celles-ci, nous pouvons voir qu’une transformation sociale est en cours. Cela me permet d’évoquer « le Collectif pour une Transition Citoyenne », mouvement citoyen pour réinventer d’autres moyens de produire, de nous déplacer, de consommer ou d’habiter. Ce mouvement, né à Cluny il y a plus de 2 ans, est une sorte de plateforme pour de nombreuses associations spécifiques (Miramap, Enercoop, la NEF, Terre de liens …) qui unissent leurs forces de façon solidaire afin de  mieux se faire reconnaître auprès des pouvoirs publics.

  Un nouvel usage de l’argent paraît donc enclenché. Gageons que ce mouvement va s’amplifier, permettre à tous les citoyens de réaliser leur pouvoir et à nos banques de revoir leurs buts et leur fonctionnement dans u ne direction plus éthique.

    Lyliane (17/12/2014) 

13/12/2014

Qui sont donc les pauvres dans notre pays?

 

 

            Mais qui sont donc les pauvres dans notre pays ?

 

   J’entends de plus en plus affirmer dans les médias que les pauvres de nos jours seraient des fainéants, qui voudraient profiter des aides gouvernementales… Ignorance sans doute de ceux qui véhiculent de tels propos ! Car s’ils venaient passer quelques jours dans les bureaux de l’aide sociale, aux Restos du cœur, à la Croix Rouge ou dans un autre organisme caritatif, ils verraient tout d’abord que généraliser n’est absolument pas possible.

   En effet que dire de ces personnes d’âge mûr ayant travaillé toute leur vie jusqu’à un accident qui les a privés de leurs mobilité…Ils touchent certes un petit pécule mais ils ont du renoncer à une vie sociale, à un emploi. Leur vieillesse en fauteuil ou avec déambulateur ne me semble pas une perspective de paresse. Leurs appartements ne sont pas adaptés, les maisons de repos où ils pourraient se réfugier sont chères…Si on les aide à s’en sortir, n’est ce pas justice ? Car ils n’ont pu avoir tous leurs trimestres pour la retraite ; ils doivent comme nous tous se faire soigner les dents, s’acheter des verres correcteurs, payer un loyer, une aide ménagère peut-être s’ils n’ont aucune famille…

  Je connais des femmes seules, abandonnées par leur concubin avec de jeunes enfants, qui font des ménages lorsque les petits sont en classe, qui distribuent de journaux gratuits dans les boîtes aux lettres ou fabriquent des bijoux avec des matériaux de récupération. Elles viennent demander des chaussures, une aide alimentaire là où c’est gratuit. N’est ce pas normal de désirer que ses propres enfants ne manquent pas du nécessaire?

  Certains ont été chassés de leur pays par la guerre, la famine et ils misent sur notre solidarité. Devrions nous leur fermer la porte, sous prétexte que la situation de la France est beaucoup moins prospère qu’autrefois, que parmi eux il pourrait y avoir des profiteurs?

  En cette période de préparatifs de fêtes, où la consommation de denrées qui sortent de l’ordinaire (pintade, truffes, langoustes, huitres …) nous paraît aller de soi, ne devrions nous pas ouvrir nos cœurs à tous ceux qui, quelle qu’en soit la raison, côtoient journellement la misère, le froid, la faim et les regarder avec un regard plus compatissant ?

 Je vous ai livré là mon rêve de Noël : vivre dans un pays où la fraternité ne serait pas un vain mot, c'est-à-dire une devise inscrite aux frontons de nos mairies comme un idéal inatteignable, mais où ce serait un sentiment réel et profond d’appartenance à l’humanité.

J’ai bon espoir quand je vois les résultats du Téléthon 2014, quand je considère le nombre de bénévoles agissant partout en France et ailleurs dans le monde. Je me demande parfois si les « pauvres » ne seraient pas au fond ceux qui ont encore le cœur fermé aux autres et qui croient que les démunis vont leur ôter quelque chose, alors qu’en réalité, selon moi, ils sont peut-être là pour nous apprendre à savoir partager…

  Lyliane (13/12/2014)

04/03/2010

Autopartage en projet sur Avignon

Sur Avignon, on met en place l'expérience de l'autopartage, une excellente idée bien adaptée dans les milieux urbains. Pour voir leur projet et son développement, pour prendre modèle sur leur expérience, voyez le lien suivant:

http://avignonap.canalblog.com/

 

Rien ne vous empêche d'initier la même chose dans votre région...

Il ne manque que les volontaires...

 

04/05/2009

Présentation de SELIMAR

SELIMAR

SYSTEME D'ECHANGE LOCAL DE MONTELIMAR

 

 

Fruit des rencontres PRELE qui ont eu lieu dans le courant du premier semestre 2009, le sel de montélimar a pris corps  en juin 2009.

Son nom, "SELIMAR, le Sel de Montélimar et ses environs" !


Pour vous familiariser avec le Sel de Montélimar, allez voir son blog: http://seldemontelimar.hautetfort.com

ou son site internet : www.selimar.org

Faites passer l'info et contactez nous au 04 26 51 08 03 (Michèle).

A bientot en SEL!

selimar.contact@laposte.net pour nous contacter

 

08/03/2009

Origine et objectifs de PRELE

P R E L E

Historique

 

Depuis juin 2008, un groupe de cinq personnes a travaillé sur une enquête de besoins qui concernait le projet Amel, sorte d'extension des Amaps (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) que beaucoup connaissent. Leur souhait était d'élargir ce modèle vers d'autres activités que celles paysannes ou alimentaires. Les réponses ont montré que la diversité industrielle existante ne permettait pas que ce souhait puisse déboucher rapidement, d'autant plus qu'un grand nombre d'activités économiques et éthiques locales existent déjà. L’idée ne bénéficiant pas du soutien des structures Amapiennes sur lesquelles on pouvait légitimement compter (trois d'entre eux y sont très engagés), puisque toute l’énergie des dirigeants des Amaps est centrée sur "survivre". Il a donc été convenu qu'il n'était pas nécessaire de créer un besoin alors que tant d'initiatives existent déjà, si ce n'était qu'elles ne sont pas reconnues par l'ensemble.

 

Valeurs sur lesquelles s’accorder

 

Provoquée lors d’un forum ouvert des créatifs culturels en mai 2008 dans les Cévennes, la rencontre de ces personnes est à l’origine de PRELE. Pour travailler ensemble et aussi pour élargir cette collaboration à d'autres, il a été nécessaire de définir les valeurs sur lesquelles s’accorder en commun. Ainsi, les premières valeurs partagées par les protagonistes sont celles des Créatifs Culturels :

 

- l'écologie, le "bio" et les médecines douces

- la reconnaissance des valeurs féminines

- être plutôt que paraître

- la connaissance de soi, la vie intérieure

- l'implication sociale

- l'ouverture multiculturelle

 

Mais plus concrètement, le travail et la réflexion sur l’économie locale éthique nous semblent devoir naturellement s'inspirer des valeurs des Amaps, celles définies dans leur charte et qui reposent elles-mêmes sur les valeurs des Teïkeï*,  en ce qui concerne les échanges économiques.

 

Cela fait déjà beaucoup, mais la liste des valeurs partagées n’est pas exhaustive.

 

L’Amap donne l’exemple, qu’un état d’esprit différent, dans le domaine de l’activité économique, peut générer de la prospérité économique tout en étant respectueuse de la vie dans tous ses états. Ainsi, il a été porté témoignage d’un bel exemple de l'influence des qualités humaines transmises par les fondateurs dans leur entreprise économique : celui de la société Toyota qui doit sa réussite à l’état d’esprit insufflé par son patron Mr Toyoda. Au cœur de ses préoccupations : le bien être des employés…Sa devise est qu'aucune prospérité ne peut s'effectuer sans respect – Respect/Prospérité

Selon lui, seules ces qualités permettent la réussite. Monsieur Toyoda ainsi que les Amap Japonaises : les "Teïkeï" *, dont leur création était contemporaine, sont peut-être des enfants d'Hiroshima…

 

Rassembler les énergies

Des associations comme "Les Colibris" (inspiré par Pierre Rabhi et d'autres), oeuvrent déjà dans cet esprit. Nous vous recommandons, à titre individuel, de vous rapprocher de ces réseaux actifs pour travailler en formation (comme le font les oies...).

 

les amis de  PRELE

 

 *    L’origine de Teïkeï

C’est dans les années 60, lorsque le Japon connut un essor économique mondial, que le système Teïkeï a soutenu l’agriculture biologique. Alors que le niveau de vie global s’améliorait, des problèmes sociaux firent leur apparition. Dans les zones urbaines, l’augmentation de la population entraînait l’augmentation du trafic, de la pollution, de la délinquance et la dégradation des valeurs traditionnelles. De nombreuses personnes se retrouvèrent isolées et souffrirent de dépression. Le profit étant devenu une priorité. On introduisit toutes sortes d’additifs dans les aliments, ce qui provoqua la méfiance parmi les consommateurs. En 1975, l’opinion publique fut encore plus alertée par la parution d’un livre de Sawako Ariyoshi, intitulé « Fukugouosen » (un terme japonais qui signifie « pollution complexe »). Cet ouvrage révélait les dangers que représentait l’utilisation de pesticides, engrais chimiques, herbicides et antibiotiques. Au même moment, des agriculteurs contractaient des maladies après avoir utilisé des pesticides et herbicides. Aussi, des consommateurs sensibilisés par ces problèmes, décidèrent de modifier leurs mode d’alimentation et rencontrèrent des agriculteurs prêts à changer leurs méthodes de cultures pour donner la priorité à la santé plutôt qu’a l’apparence des produits. Ce fut le début du système Teïkeï. Le mot Teïkeï signifie " partenariat ". C’est dans cet esprit que l’Association Japonaise pour l’Agriculture Biologique fut fondée en 1970 avec des consommateurs fermiers, étudiants, fonctionnaires et des ouvriers des coopératives pour promouvoir le système Teïkeï. Dans le système Teïkeï, les relations entre consommateurs et producteurs sont directes. Il n’y a pas d’intermédiaire ni d’organismes de contrôle qui coûtent cher. Le prix des produits est donc très compétitif face à ceux pratiqués par les filières conventionnelles de distribution.

 

 

Annexes

 

Annexe 1 : Les dix principes de l’agriculture paysanne

Principe n° 1

Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’agriculteurs d’accéder au métier et d’en vivre

Principe n° 2

Etre solidaire des paysans des autres régions d’Europe et du monde

Principe n° 3

Respecter la nature

Principe n° 4

Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares

Principe n° 5

Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles

Principe n° 6

Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits

Principe n° 7

Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations

Principe n° 8

Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural

Principe n° 9

Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées

Principe n° 10

Raisonner toujours à long terme et de manière globale

 

Annexe 3 : Le système Teïkeï est basé sur 10 principes :

- Etablir des liens cordiaux et créatifs, pas seulement des relations économiques

- Produire selon une charte établie par les producteurs et les consommateurs

- Accepter les produits proposés par le producteur

- Etablir un prix qui conviennent aux deux parties

- Favoriser la communication afin d’assurer le respect et la confiance mutuels

- Organiser la distribution, soit par les consommateurs eux-mêmes ou par les producteurs

- Respecter la démocratie dans toutes les activités

- S’informer sur tous les sujets concernant l’agriculture biologique

- Maintenir un nombre d’adhérents suffisant dans chaque groupe

- Progresser, même lentement, vers l’objectif final qui est d’instaurer l’agriculture biologique et l’écologie.