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09/04/2021

Enfin, on tire des enseignements sur le plan de l'urbanisme dans notre pays...

«La crise sanitaire confirme que la solitude subie ressemble à une mort lente. Elle devrait nous interpeller en matière d’urbanisme : la ville aide-t-elle, les plus fragiles notamment, à bien vivre ?» Le point de vue de Michel Urvoy, journaliste.
« L’Homme est un animal social. La crise sanitaire ne fait que confirmer que la solitude subie ressemble à une mort lente. Elle devrait nous interpeller : la ville aide-t-elle, les plus fragiles surtout, à vivre ?
L’ennui naquit un jour de l’uniformité. Houdart de la Motte stigmatisait en son temps les carcans de la poésie classique. Trois siècles après, son propos pourrait s’appliquer à l’urbanisme.
A en juger par la géométrie des constructions, comme dupliquées d’un bout à l’autre du pays ou du monde, l’ennui a de beaux jours devant lui. D’autant plus que la pandémie pourrait avoir pour effet parmi d’autres d’accélérer cette banalisation.
On détruit du patrimoine comme on brûlerait des livres
Au-delà de fonctionnalités évidentes, de services publics de qualité, une ville attire par son histoire, lisible dans son patrimoine ; par sa vitalité, encouragée par un urbanisme intelligent ; par ses matériaux, tirés de son sous-sol. Et pourtant, on détruit chaque jour du patrimoine comme on brûlerait des livres.
Ici, la Rennes des couleurs est celle des schistes verdâtres ou pourprés de la vallée de la Vilaine. 600 millions d’années qu’il serait criminel de remplacer par du béton gris. Là, Clermont-Ferrand se distingue par ses édifices en pierre noire jaillie des volcans d’Auvergne. Que seraient les Flandres sans la brique ? La Normandie sans les colombages ? Grenoble sans la pierre de Sassenage ? Le val de Loire sans le tuffeau ? La Bretagne sans le granit ?
On dépense pour attirer le chaland, mais on oublie que de simples encorbellements peuvent offrir des parcours urbains à l’abri de la pluie ou du soleil. On déplore la concurrence des centres commerciaux, mais on oublie, sauf peut-être à La Rochelle, à Bologne ou à Bruxelles, combien arcades, galeries et autres passages couverts sont le meilleur moyen de se mettre à l’abri dehors.
Si la crise n’était pas là pour nous le rappeler, nous aurions presque oublié le bonheur social des boutiques typiques, des petits restos menacés de fermeture, des bistrots comme second chez-soi, des auvents pour se protéger, des halles de quartier pour faire ses courses, des kiosques pour inviter l’art dans la rue…
Circonstance aggravante
Au lieu de cela, on rase du patrimoine et juxtapose des cubes hauts, lisses, gris et froids qui excluent, visuellement et physiquement. Qui empêchent de s’abriter, de bavarder autour d’un petit noir. Au lieu de cela, on autorise, ou encourage, des galeries commerciales excentrées, des salles de cinéma inaccessibles sans voiture, qui aspirent les centres en délocalisant les fonctions et les services qui font la vie.
Et ce n’est pas fini. Quelle sera la personnalité de nos villages, de nos quartiers et de nos centres lorsque ces petites enseignes que la crise met à genoux auront été remplacées par des franchises sans âme ? Que restera-t-il quand seuls domineront les grands groupes aux reins assez solides pour remplacer ceux pour qui le mètre carré coûte trop cher et imposer leur esthétique et leur made in Asia ?
Pour l’instant, le monde d’après semble plus dépendre de la loi du marché que du pouvoir politique. La loi de la froide uniformité que subissent d’abord les plus fragiles.
Ce serait alors le moment de penser un urbanisme plus convivial, qui remette l’homme au centre du quartier ou du village. Qui dissocie lieux vie et circulation. Un urbanisme du circuit court, pensé à l’échelle des zones de vie. Un urbanisme qui associerait emplois et solidarité, commerces et loisirs, services publics et entraide, mixité sociale et intergénérationnelle.
Le moment d’imposer le vivre ensemble comme règle d’or aux nouveaux bâtisseurs. »

Selon Mr Michel Urvoy, journaliste. - Ouest-France - vendredi 19 mars 2021

17/03/2021

Que penser du viager?

Mme Laurence Ollivier s'intéresse , dans Version Fémina, à ce mode de vente, le viager, qui permet de continuer à vivre chez soi tout en percevant un capital ou une rente. En principe, il faut avoir au minimum 70 ans. L'acheteur ne prend possession le plus souvent du logement vendu en viager qu'au décès du ou des vendeurs. Plus la personne qui vend est jeune, plus l'espérance de vie est longue et donc plus la valeur de l'achat baisse. On calcule en décote de 30 à 40% à 80 ans, alors qu'elle peut dépasser les 50% à 68 ans.

On ne vend pas en viager, lorsque l'on est malade ou déjà installé en maison de retraite. Mais il faut bien réaliser que vendre en viager fait sortir le bien de la succession. On y a recours le plus souvent lorsqu'on est sans héritier. Bien entendu, le bien doit être suffisamment alléchant c'est à dire bien placé, sur un littoral ou dans une grande agglomération comme Paris, Lyon, Bordeaux. Toutefois, certains acteurs comme 3 Colonnes à Lyon et ViagéVie à Marseille pratiquent un "viager social et solidaire" pour aider les séniors démunis.

Le conseil donné par Mr Thomas Abinal, de Monevitia, est d'éviter de brader son propre patrimoine. La vente à terme ou en nue-propriété peut compléter l'offre d'une vente classique. Demandez une simulation aux différents acteurs du marché (fonds d'investissement, investisseurs particuliers...) et faites jouer la concurrence. Si l'on est en difficulté financière, hypothéquer sa maison en revanche est beaucoup plus risqué que de vendre en viager. Pour en savoir davantage, RV sur www.notaires.fr.

Lyliane

11/03/2021

Prévention des risques: un outuil numérique!

Si vous comptez acheter un bien immobilier, cet outil pourrait vous éviter le pire. Vendredi 19 février, le ministère de la Transition écologique a annoncé l'ouverture d'un site "géorisques", qui permet aux futurs locataires ou acheteurs d'obtenir automatiquement un état pré-rempli des risques qui menacent la zone qui les intéresse. Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, et est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Si l'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location, le site donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.


Mieux connaître les risques au niveau national: Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.
Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.
Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".

Selon franceinfo - vendredi 19 février 2021

16/02/2021

Avantages de la colocation...

La colocation pourrait-elle être une des solutions au manque de logements sociaux ? C'est ce que suggère un rapport sur la prévention des expulsions locatives du député LREM de l'Hérault Nicolas Démoulin, rendu public dimanche par la ministre du logement Emmanuelle Wargon.
S'il est déjà possible d'habiter un logement social en colocation, le député recommande de "concevoir de nouvelles formes de baux pour faciliter la cohabitation par la colocation dans le parc social".
"Réserver davantage cette offre aux plus vulnérables"

Une proposition qu'il justifie par le fait que deux des 4,7 millions de logements sociaux en France "sont occupés soit par une personne seule soit par un couple", alors que ces logements sont, pour la plupart, adaptés à une occupation plus importante - "3,5 millions ont trois à cinq pièces", affirme le rapport.
Et ce alors qu'il existe "une forte demande de personnes seules, jeunes, et plus âgées, qui peut atteindre un tiers de la demande recensée dans certaines localités".
Le député préconise aussi de "reconsidérer les plafonds de ressources pour accéder au logement social afin de réserver davantage cette offre aux plus vulnérables" et de "renforcer les obligations de quitter un logement social lorsque les revenus excèdent exagérément les plafonds de ressources en vigueur".

Selon Franceinfo - dimanche 31 janvier 2021

06/02/2021

Quels sont les impératifs avant d'acheter un bien immobilier?

Dans Version Fémina, Mme Laurence Ollivier nous propose d'anticiper un gros achat, afin d'éviter les mauvaises surprises. Pour ce faire, elle s'appuie sur les conseils de Mr Stéphane Meignant, Président de la FFCI. Tout d'abord, ce professionnel propose de hiérarchiser les critères: quartier, commodités, maison ou appartement, étage, nombre de pièces, douche ou baignoire, balcon ou terrasse. Si c'est pour une résidence principale, bien s'attacher à tous ces détails. Un investissement locatif demande moins de souci, si ce n'est de payer le juste prix en comparant avec les bâtiments environnants.

Deuxième conseil:élaborer avec précision son budget maximum. Pour cela il  est possible de solliciter l'aide d'un courtier pour esquisser une projection financière. En effet, on n'oublie ainsi aucune dépense: assurance, notaire, frais d'agence... Puis, il est important de bien choisir son notaire, surtout s'il s'agit d'un achat en indivision ou dans le cadre d'une SCI. De même, il est recommandé de ne rien laisser au hasard. Eplucher les diagnostics (amiante, plomb), examiner le montant des charges (impôts locaux, PV d'AG), la qualité du bâti, les éventuelles servitudes, la présence de commerces, d'écoles, d'usines à proximité...

Enfin, il est conseillé de revoir le logement avant la signature définitive, ne serait-ce que pour relever les compteurs et voir si le lieu a bien été vidé. Ne pas oublier non plus d'assurer le futur bien pour le jour de la signature. Un agent immobilier  est utile pour guider à toutes les étapes de l'achat projeté. Pour en savoir davantage, RV sur le site www.notaires.fr.

 

02/02/2021

Pollution de l'air en Europe...

POLLUTION - Selon une étude, en moyenne, 84 % de la population dans les villes est exposée à des niveaux supérieurs à ceux préconisés par l’OMS 
Une nouvelle fois, une étude vient confirmer qu’une action rapide contre la pollution permettrait d’éviter des morts prématurés, et plus précisément plus de 50.000 par an en Europe. Selon celle publiée ce mercredi dans le Lancet Planetary Health journal, pour réduire la mortalité il faudrait réduire la pollution de l’air aux niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le seuil préconisé est, pour les particules fines PM2,5, de 10 microgrammes/m3 en moyenne annuelle et pour le dioxyde d’azote (NO2) de 40 mg/m3 également en moyenne annuelle.
Plus de sept millions de morts par an

L’étude, parue dans le Lancet, a calculé les morts prématurées liées à ces deux polluants dans 1.000 villes européennes. Respecter les recommandations de l’OMS permettrait d’éviter 51.213 morts prématurées par an, selon les chercheurs. L’OMS estime en outre que la pollution de l’air tue plus de sept millions de personnes par an dans le monde et provoque aussi maladies et absentéisme au travail.
 
En Europe, le nombre de morts liées à la pollution de l’air varie selon les villes, celles situées dans la plaine du Pô, en Italie, en Pologne et en République tchèque étant particulièrement touchées. A l’inverse, la capitale islandaise Reykjavik, Tromsø en Norvège, Umea en Suède et Oulu en Finlande sont moins exposées. En moyenne, 84 % de la population dans les villes est exposée à des niveaux supérieurs à ceux recommandés par l’OMS pour les PM2,5 et 9 % pour le NO2.
Pour Sasha Khomenko, coauteur de l’étude, il est donc important de mettre en place des mesures adaptées aux conditions locales, vu les variations dans les niveaux de pollution. Les changements à mener concernent le trafic routier, l’industrie, les aéroports, les ports, mais aussi le chauffage au bois et au charbon.

Selon 20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - mercredi 20 janvier 2021

16/12/2020

Comment récupérer un dépôt de garantie?

Dans Version Fémina, Mme Laurence Ollivier s'intéresse à un des litiges majeurs qui opposent propriétaires et locataires en fin de bail: la restitution du dépôt de garantie. La loi, en effet, prévoit qu'en l'absence de dégâts, ce dépôt doit être restitué dans le mois suivant la remise des clés. En copropriété, une retenue maximale de 20% de son montant peut être opérée à titre de provision sur les charges récupérables. Le versement du solde devra alors intervenir dans le mois suivant l'approbation définitive des comptes de l'immeuble.

Par contre, en présence de dégâts, la restitution devra avoir lieu dans les 2 mois suivant la remise des clés. Le propriétaire toutefois peut disposer d'un mois supplémentaire - le temps de faire faire des devis - pour vous restituer le montant de votre dépôt, déduction faite des éventuels frais de réparation. On ne compte pas par exemple l'usure normale de la moquette et de toute manière les frais doivent être justifiés (facture, devis). L'article signale que l'association de consommateurs :www.ufc.quechoisir.org est de bon conseil.

En cas de non restitution dans les délais, vous pouvez le mettre en demeure de s'exécuter sous 15 jours. Bien noter que chaque mois de retard commencé entraîne une majoration égale à 10% du loyer mensuel de départ, soit 50 euros pour un loyer de 500 euros. En cas de litige persistant, tentez un recours amiable et gratuit en saisissant la Commission départementale de conciliation du lieu de la location (www.conciliateurs.fr). Si le désaccord persiste, vous pouvez en dernier recours saisir le tribunal judiciaire ( soit par injonction de payer soit par saisine simplifiée).

Lyliane

01/12/2020

Convention climat en alerte...

«Nous avons le sentiment de manquer d’un soutien clair et défini de la part de l’exécutif dont les prises de positions nous apparaissent contradictoires», écrivent les 150 au président de la République, qui tarde à se saisir de leurs propositions.
Emmanuel Macron le jurait, mercredi dernier sur TF1 et France 2 : «Il n’y a pas de renoncement» à traduire les 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat. L’association fondée par les 150 tirés au sort pour assurer le suivi de ce rapport remis fin juin à l’exécutif en est, elle, de moins en moins sûre. Dans un courrier de trois pages adressé ce lundi au président de la République, celle-ci lui demande de «réaffirmer [son] engagement formel et public en faveur de l’examen sans filtre des propositions» de la Convention citoyenne.
Trois «jokers»

Une promesse qu’Emmanuel Macron a faite à plusieurs reprises à ses membres, annonçant vouloir transmettre «sans filtre» leurs préconisations, soit à application réglementaire, soit au Parlement, soit à référendum. Réduction des voitures ou la contribution sur les billets d’avion. Ces «déclarations ministérielles viennent renforcer le trouble et obscurcir la parole présidentielle», dénonce l’association.
Un projet de loi en fin d’année

Par ailleurs, le projet de loi de finances, débattu à partir de ce lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, est théoriquement l’occasion de reprendre une série de propositions fiscales de la Convention. Mais peu ont des chances d’être votées. Et pas les plus structurantes. En commission des finances, la semaine dernière, la taxe sur les engrais azotés, la révision de l’indemnité kilométrique (pour ne pas favoriser les véhicules les plus émetteurs) ou la baisse de TVA sur le train ont ainsi été rejetées.

«On se pose beaucoup de questions, mais on veut rester dans un état d’esprit constructif», explique Grégoire Fraty, l’un des administrateurs de l’association, Les 150. D’autres citoyens ont tout de même prévu, de leur côté, de tenir une conférence de presse, mercredi devant l’Assemblée nationale, pour se rappeler au bon souvenir de l’exécutif et de sa majorité.
Un projet de loi spécifique, censé reprendre le gros du travail mené par la Convention citoyenne, est en cours de préparation au ministère de la Transition écologique. Une fois le texte présenté en Conseil des ministres en décembre, une ultime session de la Convention doit être programmée, faisant office de «droit de réponse» des citoyens à l’exécutif.

Selon Mme Laure Equy - Liberation - lundi 12 octobre 2020

30/11/2020

Une librairie un peu spéciale à la gare de St Denis...

La librairie "conteneur" de Luc Pinto Barreto a été inaugurée il y a trois semaines devant la gare de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, un département qui manque cruellement de librairies.

Il a installé ses livres sur le parvis de la gare de Saint-Denis, l'autodidacte Luc Pinto Barreto, réinvente la librairie pour "ceux qui n'osent pas franchir la porte". Le "dealer de livres" de Seine-Saint-Denis milite pour la lecture dans un département en manque de libraires.
Entre l'étal de fruits et le vendeur de brochettes, un conteneur couvert de graffitis porte l'inscription en anglais: "Lis plus, apprends plus et change le monde". Lorsque l'on s'approche d'un peu plus près du caisson métallique coloré, on découvre des portes vitrées au travers desquelles on aperçoit sur des étagères la biographie de Frantz Fanon, une BD sur la Commune de Paris ou encore des ouvrages féministes.
Autodidacte

Cette librairie-conteneur appartient à Luc Pinto Barreto, 34 ans. En l'inaugurant il y a trois semaines, il a tourné la page de son quotidien "déprimant" et "frustrant" d'agent de maintenance dans les palaces parisiens.
Son aventure littéraire débute en 2015 avec sa chaîne Youtube sur laquelle il anime une chronique littéraire. Il se présente comme le "dealer de livres", "un nom accrocheur, aux influences hip-hop".
"De fil en aiguille, l'idée de devenir libraire prend forme mais mon CV ne parlait pas en ma faveur", confie le jeune père de famille ne pouvant se permettre d'entamer une formation sans rémunération. "Le seul moyen d'être libraire était d'ouvrir ma propre librairie".
Luc Pinto Barreto apprend le métier seul puis effectue un stage à la libraire Folies d'Encre, l'unique de Saint-Denis pourtant troisième commune d'Ile-de-France avec plus de 111.000 habitants.
"Une librairie pour ceux qui n'osent pas franchir la porte"

"L'idée était d'être dans l'espace public, comme les food-truck. Je voulais faire une librairie pour les gens qui ne vont pas en librairie, ceux qui n'osent pas franchir la porte", explique Luc Pinto Barreto.
Le Dyonisien a "un coup de coeur" pour le parvis de la gare fréquenté par plus de 90.000 personnes par jour où "la vie et l'énergie débordent". Il obtient une autorisation précaire de la mairie pour installer sa table pliante et cohabite avec les vendeurs à la sauvette.
"Surpris" par cette librairie de rue, les passagers et riverains s'arrêtent devant son stand qui affiche en toutes lettres "dealer de livres". Sur son présentoir, il met en avant des livres "qui nous aide à réfléchir sur la société ou nous-même". De parents Cap-Verdien et Martiniquais, il "défend" aussi une sélection afro-caribéenne.
Quand le froid arrive, il imagine son concept de librairie-conteneur qu'il finance avec ses économies, une cagnotte lancée en ligne et deux subventions pour un coût avoisinant les 33.000 euros. "Pour aller vers le public, je vais mettre en place des événements pour ne pas être qu'un point de vente mais un lieu de vie, même pour les personnes qui n'achèteraient pas de livres, qu'elles puissent identifier le lieu", expose le libraire.
12 librairies pour 1,6 million d'habitants

La municipalité socialiste "salue sa démarche exemplaire" et l'aarreto apprend le métier seul puis effectue un stage à la libraire Folies d'Encre, l'unique de Saint-Denis pourtant troisième commune d'Ile-de-France avec plus de 111.000 habitants.
"Une librairie pour ceux qui n'osent pas franchir la porte"

"L'idée était d'être dans l'espace public, comme les food-truck. Je voulais faire une librairie pour les gens qui ne vont pas en librairie, ceux qui n'osent pas franchir la porte", explique Luc Pinto Barreto.
Le Dyonisien a "un coup de coeur" pour le parvis de la gare fréquenté par plus de 90.000 personnes par jour où "la vie et l'énergie débordent". Il obtient une autorisation précaire de la mairie pour installer sa table pliante et cohabite avec les vendeurs à la sauvette.
"Surpris" par cette librairie de rue, les passagers et riverains s'arrêtent devant son stand qui affiche en toutes lettres "dealer de livres". Sur son présentoir, il met en avant des livres "qui nous aide à réfléchir sur la société ou nous-même". De parents Cap-Verdien et Martiniquais, il "défend" aussi une sélection afro-caribéenne.
Quand le froid arrive, il imagine son concept de librairie-conteneur qu'il finance avec ses économies, une cagnotte lancée en ligne et deux subventions pour un coût avoisinant les 33.000 euros. "Pour aller vers le public, je vais mettre en place des événements pour ne pas être qu'un point de vente mais un lieu de vie, même pour les personnes qui n'achèteraient pas de livres, qu'elles puissent identifier le lieu", expose le libraire.
12 librairies pour 1,6 million d'habitants

La municipalité socialiste "salue sa démarche exempté de loyer pendant trois ans. "Le conteneur-librairie est un format très créatif" et l'installer "sur la place de la gare est un pas vers la population, pour les habitants de Saint-Denis qui pour une grande partie ne serait pas prête à passer le seuil d'une librairie", affirme Nadège Grosbois, adjointe à la Culture. "J'espère que cela donnera d'autres idées ailleurs en Seine-Saint-Denis", poursuit l'élue.
Car le département avec ses 12 librairies pour 1,6 million d'habitants est le moins bien pourvu de France. Lucide, Luc Pinto Barreto ne se pose pas en "sauveur" mais en militant de la lecture pour tous. "Je n'ai pas la prétention de dire que si j'ouvre une libraire je vais faire changer les choses mais je n'ai pas envie d'être dans la plainte, j'essaye de faire un petit truc pour améliorer le quotidien des gens", résume le trentenaire.
Sur le parvis de la gare, le libraire assiste fréquemment aux bagarres sans "jamais" avoir eu de désagrément. "Je suis identifié, on me laisse faire", explique Luc Pinto Barreto. Bien au contraire, il reçoit "des encouragements", "on me dit 'ça fait du bien de voir des livres'".
Pour Abdoul Hadi Konaté, agent de sécurité à la gare et père de famille, c'était "une première". "Il m'a conseillé et j'ai pris des bouquins pour mes trois enfants et moi, pourtant ce n'est pas dans mes habitudes!".

Selon Franceinfo - Franceinfo - dimanche 11 octobre 2020

26/09/2020

Une immense serre biologique sur les toits à Montréal...

Une ferme au-dessus de la ville, sur le toit d'un bâtiment situé dans une zone commerciale et industrielle: aubergines et tomates bio prennent de la hauteur à Montréal dans la "plus grande serre sur toit au monde".
Un cadre peu propice a priori à la culture de légumes, mais où une entreprise locale, les Fermes Lufa, vient d'implanter une serre de culture biologique, selon elle sans égale dans le monde. 
Grande comme trois terrains de football, cette serre, officiellement inaugurée mercredi, couvre plus de 15.000 mètres carrés. 
"La mission de l'entreprise, c'est vraiment de cultiver de la nourriture là où les gens vivent, et de façon durable", explique à l'AFP Thibault Sorret, un porte-parole, devant des plants d'aubergines géants.
La nouvelle serre est la quatrième du groupe sur les toits de Montréal. Celle construite en 2011, qui avait coûté plus de 2 millions de dollars canadiens (1,3 million d'euros), était alors la toute première du genre au monde.
Depuis, des concurrents essaiment dans le monde, comme l'américain Gotham Greens, avec huit serres sur toit à New York, Chicago ou Denver, ou le français Nature urbaine, qui en prévoit une à Paris en 2022.
A Montréal, un supermarché offre également depuis 2017 des légumes bio poussant directement sur son toit, totalement verdi pour lutter contre les gaz à effet de serre.
"Réinventer le système alimentaire"
Un Libanais d'origine, Mohamed Hage, et son épouse Lauren Rathmell, une Américaine originaire du Vermont voisin, ont fondé en 2009 les Fermes Lufa, avec l'ambition de "réinventer le système alimentaire".
Chez Lufa, une centaine de légumes sont cultivés toute l'année en hydroponie, en bac sur un substrat de fibre de noix de coco, irrigué par un liquide nutritif: salades, concombres, courgettes, choux chinois, céleris, germes, mais aussi fines herbes.
Dans toute la serre, des bourdons pollinisent les plantes, pendant que des guêpes parasitoïdes ou des coccinelles - des insectes utiles - s'attaquent aux pucerons, évitant le recours aux pesticides.
Les récoltes permettent de remplir 20.000 paniers familiaux par semaine, tous personnalisables et vendus en ligne à un prix de base de 30 dollars (19 euros).
Ce "marché en ligne" regroupe aussi les produits d'à peu près 200 fermes partenaires que Lufa ne produit pas: pain, pâtes, riz...
Au rez-de-chaussée de la nouvelle serre, un immense centre de distribution rassemble près de 2.000 produits offerts aux "Lufavores", les clients, dont des restaurateurs.
L'offre reste toutefois insuffisante pour certains légumes, déplore une cliente, Catherine Bonin. "Des poivrons, je n'en ai jamais", dit cette quinquagénaire, qui "adore" cependant la qualité et la fraîcheur des produits en général.

Pandémie bénéfique
"On est rendu à nourrir presque 2% de Montréal avec nos serres et nos fermes partenaires", affirme le porte-parole de l'entreprise. 
"L'avantage d'être sur un toit, c'est qu'on récupère énormément d'énergie du bas du bâtiment", permettant des économies de chauffage considérables, un atout pendant le rude hiver québécois, souligne Thibault Sorret.
"On arrive aussi à récupérer des espaces qui étaient jusqu'ici complètement inutilisés", ajoute ce Français d'origine.
Entièrement automatisée, la nouvelle serre dispose aussi d'un "système d'eau en circuit fermé", assurant des économies allant "jusqu'à 90%" par rapport à une ferme traditionnelle, d'autant que l'eau de pluie est aussi recueillie.
L'entreprise "a plus que doublé" ses ventes pendant la pandémie de coronavirus, un bond attribuable "à la livraison sans contact à partir d'un site en ligne", dit Thibault Sorret.
"Rentable depuis 2016", Lufa emploie aujourd'hui 500 salariés, environ 200 de plus qu'avant la pandémie, selon lui.
L'entreprise travaille actuellement à l'électrification de sa flotte de camions de livraison et caresse le projet d'exporter son modèle "dans différentes villes dans le monde", à commencer par le Canada et les Etats-Unis, explique le porte-parole.
"Ce qui est un peu fou", rappelle-t-il, c'est qu'aucun des fondateurs "n'avait fait pousser une tomate de sa vie" avant de se lancer en affaires.

Selon BFM-TV-BFM Business - mercredi 26 août 2020

07/09/2020

Une brique révolutionnaire...

INNOVATION - À l’heure actuelle, la quantité d’énergie qu’elles peuvent emmagasiner est faible, mais à terme, ces briques pourraient en stocker beaucoup plus
Des chercheurs de l’Université de Washington (St. Louis) sont parvenus à mettre au point un matériau de construction capable de stocker de l’énergie. Leur recherche est partie du constat que l’hématite, un oxyde de fer très abordable et largement utilisé dans des catalyseurs, aimants et autres alliages, était également utilisé dans les supercondensateurs, des composants électroniques capables de stocker de l’énergie. En partant de ce constat, les chercheurs se sont mis à chercher un matériau naturellement riche en hématite. C’est notamment le cas de certaines briques de construction.

Pour transformer ces simples briques en supercondensateur d’énergie, les chercheurs ont expliqué dans leur rapport avoir pulvérisé une substance nommée EDOT (3,4-Ethylenedioxythiophene) qui, en s’oxydant, se transforme en PEDOT (Poly (3,4-ethylenedioxythiophene)), un polymère conducteur. Une fois pulvérisées, les briques sont donc en mesure de conduire et de stocker une charge électrique, à la manière d’une batterie ou plutôt d’un supercondensateur.

Les chercheurs sont parvenus à alimenter une lampe de bureau LED pendant près d’une heure grâce à 50 de ces briques supercondensatrices. Ces dernières sont capables d’encaisser plus de 10.000 cycles de charge-décharge ce qui en fait un matériau très résistant.

Un bel avenir: Le concept est donc très prometteur, même si en l’état actuel, son potentiel est assez limité. On est encore très loin de voir une maison entièrement alimentée par ce type de matériau. D’autant plus que, si les briques sont peu coûteuses, ce n’est pas le cas du PEDOT. Mais il se peut que de petits appareils soient bientôt alimentés par ce biais.

Par ailleurs, selon le directeur du laboratoire à l’origine du projet, Julio D’Arcy, ces briques pourraient prochainement emmagasiner autant d’énergie qu’une batterie au lithium classique pour moins cher et avec un impact moindre sur l’environnement. De plus, les supercondensateurs sont plus sûrs, plus fiables et plus rapidement rechargeables que les batteries classiques. Le concept est donc particulièrement prometteur. On peut même imaginer qu’un jour, des bâtiments entiers reposent sur ce concept.
Selon Mme Jennifer Mertens pour 20 Minutes - 20 Minutes - mardi 18 août 2020

03/08/2020

Convention citoyenne pour le climat: des avancées...

Emmanuel Macron a annoncé, lundi devant les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, retenir 146 de leurs 149 propositions, dont la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre. Il a aussi annoncé 15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique. Le débat sur la limite des 110 km/h sur l'autoroute est, lui, "reporté".
Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont reçu ensemble lundi les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat dans les jardins de l'Élysée. Six d'entre eux ont présenté les conclusions de leurs travaux au chef de l'État, avant qu'il n'apporte ses réponses. Le président de la République a ainsi annoncé qu'il comptait transmettre au gouvernement ou au Parlement, ou encore soumettre à référendum "la totalité des propositions" de la Convention citoyenne pour le climat, "à l'exception de trois d'entre elles", soit 146 sur 149. Certaines seront décidées dès la fin juillet, d'autres intégrées au plan de relance mais la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre, a-t-il précisé.
15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique
"L'État prendra toute sa part : 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seront injectés pour la conversion écologique de notre économie", a également déclaré Emmanuel Macron, promettant la mise en place d'un "fonds de transformation écologique de notre économie dans le plan de relance" pour notamment "investir dans les transports propres, rénover nos bâtiments" et "inventer les industries de demain".
Le président a aussi approuvé le principe d'un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes ainsi que celui de mesures d'aides pour la rénovation des bâtiments. "Arrêter la bétonisation, c'est un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau" et pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des logements, a-t-il insisté, "c'est un modèle dont nos concitoyens veulent sortir".
Création d'un groupe de suivi pour inscrire le terme "écocide" dans le droit français
La Convention citoyenne pour le climat propose également l'introduction du crime d'"écocide" dans le droit français, afin de sanctionner une atteinte grave à l'environnement. Estimant qu'il fallait "faire en sorte d'inscrire ce terme dans le droit international pour que les dirigeants" puissent rendre "compte", il s'est engagé à porter "ce combat au nom de la France dans des instances multilatérales". Un groupe de suivi sera créé pour réfléchir à la façon de l'inscrire en droit français. 
Selon la proposition de la Convention, "constitue un crime d'écocide, toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées. Afin que la sanction possible soit dissuasive, la peine encourue doit être, dans le cas d'une violation par une entreprise, outre une peine d'emprisonnement et une amende pour les dirigeants d'entreprise ou les personnes directement responsables, une amende en pourcentage significatif du chiffre d'affaires de cette entreprise et doit inclure l'obligation de réparation". 
Macron en désaccord avec une taxe de 4% sur les dividendes
Emmanuel Macron s'est en revanche opposé à trois mesures sur les 149 proposées par les membres de la Convention. Le président de la République a ainsi décidé de "reporter le débat" sur la limitation à 110 km/h sur autoroutes pour éviter qu'elle ne "s'abîme dans une polémique" et connaisse le "même sort" que la mesure des 80 km/h.
"La transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes, des régions les plus enclavées", a plaidé le chef de l'État. "Pour que ça marche, il ne faut pas stigmatiser les gens, il ne faut pas les diviser, il faut réussir à les embarquer tous ensemble. Si on fait ça, nos concitoyens qui sont dans les territoires les plus enclavés qui parfois mettent tous les jours 45 minutes ou une heure en utilisant les grands axes pour aller travailler, dont la vie s'organise par ses transports, ils vont dire : OK, leur projet c'est un projet urbain, il n'y a pas de place pour moi".
Parmi les autres mesures proposées par la Convention et écartées par Emmanuel Macron : la taxe de 4% sur les dividendes, qui risquerait selon le chef de l'État de "décourager l'investissement". Il s'est également opposé à la proposition de la Convention de réécrire le préambule de la Constitution en plaçant l'environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales de la République. "Telle que proposée, la rédaction menace de placer la protection de l'environnement au-dessus des libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques", a-t-il commenté.
Concernant une autre mesure proposée par la Convention, un moratoire sur l'accord commercial UE-Canada (Ceta), le président a déclaré : "Je vous réponds, continuons à évaluer".
Macron favorable aux référendums dès 2021
Emmanuel Macron s'est tout de même dit "prêt" à soumettre à des référendums dès 2021 certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, d'une part pour modifier la Constitution, d'autre part pour des mesures spécifiques. "La réécriture de l’article 1er de notre Constitution (...) pour introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique (...), je suis favorable à cette proposition", a-t-il dit, en se disant aussi ouvert à un référendum "sur un ou plusieurs textes de loi" reprenant d'autres propositions de la Convention.
"Les symboles comptent : la République sociale, la République des territoires sont désormais inscrites dans notre Constitution. Il est légitime de réfléchir à inscrire l'écologie à son tour", a-t-il dit. Dès lors le chef de l'Etat est favorable à engager à l'Assemblée nationale et au Sénat un débat en vue d'une réforme constitutionnelle qu'il souhaite "voir aboutir d'ici 2021". "Je suis prêt à recourir au référendum si celui-ci était alors constitutionnellement possible après le vote des Chambres", a-t-il insisté.
Bientôt d'autres conventions citoyennes ?
Le chef de l'Etat souhaite enfin la création de nouvelles conventions citoyennes, "sur d'autres sujets" que le climat, et a annoncé la prochaine transformation du Conseil économique social et environnemental (Cese) en "chambre des conventions citoyennes". "Vous avez montré qu'il était possible sur un sujet difficile, inflammable même, de créer du consensus" a-t-il loué, ajoutant qu'une réforme du Cese, assemblée composée de représentants sociaux, "sera présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la Chambre des conventions citoyennes".

Selon Mme Céline Bregand avec AFP - Europe 1 - lundi 29 juin 2020

02/06/2020

Les "Tiny House" ont le vent en poupe...

Tiny House : Qu'est-ce que c'est ?
Les "Tiny House", en français "micro-maisons" s’invitent peu à peu dans l’Hexagone. Le concept de ce mouvement ? Se contenter de moins, en privilégiant une habitation plus petite, unique, et surtout mobile. Montées sur des remorques, il est possible d’installer sa maison n’importe où. En plus, elle est équipée de tout le confort : double vitrage, chambre, salon, cuisine, salle de bain, terrasse, chauffage et même parfois d’une mezzanine ou encore d’un toit ouvrant. Des tiny houses, toujours plus modernes qui, en plus, s’adaptent à votre budget : il faut compter entre 30 000€ et 70 000€ pour s’offrir ces maisons à roulettes.

Mais d’où viennent-elles vraiment ?
Cela remonte à l'essor de certaines communautés nomades qui vivaient dans des roulottes, en huttes ou dans des yourtes. Ce mode de vie qui leur apportait beaucoup de liberté a engendré l'invention de maisons plus "confortables" plus proche des problématiques écologiques.

Selon  MmeAva Skoupsky - Oh My Mag - dimanche 17 mai 2020

05/05/2020

Comment changer de fournisseur d'énergie?

Dans un article de Mme Camille Brun dans Télé-Loisirs, il nous est rappelé que depuis plus de 10 ans, en France, le marché de l'énergie est ouvert à la concurrence. GDF  devenu Engie) et EDF n'ont donc plus le monopole. Et il est possible de changer d'opérateur d'électricité et de gaz, notamment pour faire des économies. Comme il n'est pas simple de faire un choix entre toutes les propositions,l'article essaie d'éclairer le sujet. Car entre coups de fil de démarcheurs et publicités cachant parfois le coût de l'abonnement, c'est un peu la jungle!

Seuls les opérateurs historiques peuvent vendre de l'énergie à un prix  réglementé fixé par l'Etat. Les concurrents proposent souvent un tarif fixe, librement choisi par eux. Parfois ce prix est indexé et lié aux prix réglementés. parfois les tarifs changent chaque année. Toutefois, tous les opérateurs sont gérés par EDF et ENGIE. L'énergie (gaz et électricité) est donc de qualité constante. Certains font une démarche pour éviter le nucléaire, mais bien peu de fournisseurs produisent de l'énergie renouvelable...

Le conseil donné dans l'article est de bien comparer les offres.  L'Association UFC-Que Choisir a mis en place un moteur de comparaison simple à utiliser et disponible à l'adresse suivante:www.quechoisir.org/comparateur-energie-n21201. Une fois le choix effectué, le nouveau fournisseur s'occupe de résilier l'ancien contrat.  Pas besoin de changer de compteur, ni de craindre des coupures lors du basculement. Enfin, il est possible de revenir aux opérateurs historiques en cas de besoin.

Lyliane

30/04/2020

Propositions du parti socialiste pour l'économie du 21 ème siècle...

Plutôt que de réparer sans cesse des crises comme celle du Covid-19, la seule véritable assurance vie que l'on puisse transmettre aux prochaines générations est une politique de prévention en matière sanitaire et alimentaire.
Tribune. La pandémie de Covid-19 révèle l’extrême fragilité de nos sociétés et notre interdépendance planétaire, tragiquement dévoilées par la carence de biens essentiels en situation de crise. Nous redécouvrons par là même les enjeux stratégiques de l’agriculture et l’alimentation pour notre sécurité et notre souveraineté.

«Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner […] est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle.» Lorsqu’il annonce des «décisions de rupture» le 12 mars, Emmanuel Macron est-il réellement convaincu de la nécessité de revoir en profondeur notre modèle de développement ? Est-il réellement prêt à abandonner le modèle néolibéral avec son capitalisme financier et son dogme du libre-échange ? Il y a dix ans, Nicolas Sarkozy dénonçait lui aussi «les dérives du capitalisme financier». Puis, dès que la crise a été oubliée, tout – ou presque – a recommencé comme avant !

Pour nous, socialistes, la crise actuelle ne doit pas être une simple parenthèse dans un modèle de développement qui nous conduit dans une impasse. Le Covid-19 est une alerte qui annonce d’autres crises sanitaires ou environnementales, liées au dérèglement climatique ou à la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité. Nous ne pouvons plus nous contenter d’essayer de réparer nos erreurs passées : une politique de prévention apparaît désormais comme le meilleur des investissements, la seule véritable assurance vie que nous pouvons transmettre à nos enfants. C’est en ce sens que nous devons transformer nos modes de production et de consommation, notre façon d’habiter la planète. Dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, trois leçons peuvent d’ores et déjà être tirées de cette crise.

Une seule santé, une seule planète
Il n’y a pas de santé de l’être humain sans santé du monde animal, du monde végétal, et par conséquent des sols. C’est le sens de l’initiative One Health («Une seule santé»), lancée au début des années 2000, qui vise à mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique en associant la santé humaine à celle de son environnement. Du fait de leur impact sur les écosystèmes, certaines pratiques agricoles, comme nos habitudes alimentaires, contribuent au risque d’émergence de nouveaux agents infectieux. Il est devenu indispensable d’organiser la transition vers des modèles de production et de consommation qui soient, au long cours, générateurs de santé.

Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’engager dans cette voie. Il s’agit d’accélérer ce mouvement en organisant la transition de nos modèles agricoles vers des systèmes agroécologiques plus diversifiés et une alimentation plus territorialisée. La crise que nous traversons doit permettre le développement d’une «nouvelle révolution verte». Ce projet implique de repenser les liens entre territoires urbains et ruraux et de permettre une nouvelle alliance entre agriculture et société civile. Le droit à la souveraineté alimentaire

La crise révèle que l’agriculture et l’alimentation, comme d’autres biens essentiels, sont au cœur de notre indépendance et de notre sécurité. La nourriture n’est pas une marchandise comme les autres. En ne préservant pas le droit à la souveraineté alimentaire, associé à une solidarité fondée sur la coopération entre les différentes régions du monde, une erreur a été commise lors de l’intégration de l’agriculture dans les règles du commerce international (création de l’OMC en 1994, aujourd’hui accords de libre-échange type Ceta et Mercosur).

Nous devons inventer une nouvelle génération de traités fondés sur des règles équitables et qui s’inscrivent dans un nouveau multilatéralisme. Dans ce «monde en commun», la sécurité alimentaire de 10 milliards d’êtres humains en 2050 passe par la justice, la dignité des travailleurs de la terre et le respect de la diversité des agricultures dans le monde. De la même façon que l’Unesco a adopté le 2 novembre 2001 une Déclaration universelle sur la diversité culturelle (sur la pression notamment de la France), notre pays doit défendre auprès des Nations unies la reconnaissance d’une exception agricole et alimentaire.
Ni nationalisme égoïste ni prédation mondialisée mais le droit pour chaque pays à contribuer à la sécurité alimentaire commune. Une nouvelle régulation des marchés agricoles, basée sur le «juste-échange», peut se substituer au dogme du libre-échange. Car, comme l’avait souligné Edgard Pisani, «le monde aura besoin de toutes les agricultures du monde pour nourrir le monde».

Le temps de l’Europe: La dernière leçon de la crise sanitaire dramatique que nous vivons en direct est que nous ne trouverons pas seuls de réponse aux enjeux sanitaires, sociaux et écologiques du XXI siècle. C’est notre Europe, aujourd’hui inachevée, qui, dans ce monde dangereux, peut faire de l’éthique de l’entreprise et de l’action publique une boussole dans la globalisation. Le Green Deal européen, qui a pour objectif la neutralité climatique en 2050 dans le cadre d’une transition juste et inclusive pour tous, ne doit pas trahir ce qui est un authentique espoir pour les citoyens européens. Une des bases de la fondation de la communauté européenne fut la modernisation de l’agriculture dans le traité de Rome en 1957. Convaincus que les espaces ruraux ne sont pas une périphérie mais au cœur des enjeux de la modernité, nous affirmons que le temps est venu de bâtir une politique agricole et alimentaire commune pour le XXI siècle.

Cette nouvelle PAAC doit faire de la santé des sols, du refus de l’accaparement des terres, du partage de la valeur ajoutée, de la fin du gaspillage alimentaire et du renouvellement des générations les conditions même d’une agriculture à hauteur d’homme, capable de produire une nourriture de qualité pour tous. La mondialisation n’est pas comme dans la fiction libérale, heureuse «par nature». Elle peut le devenir dans un nouveau pacte de respect de la nature et des droits humains. Lutte contre le changement climatique, protection de la biodiversité, prévention de la malnutrition et des pandémies sont un même et seul combat. Il passe par une puissance publique régulatrice, protectrice de nos communs et garante de la justice. Ce sont les principes directeurs d’une politique de gauche pour l’agriculture et l’alimentation.

Signataires : Dominique Potier secrétaire national du Parti socialiste et député de Meurthe-et-Moselle, Olivier Faure premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne, Valérie Rabault présidente du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale et députée de Tarn-et-Garonne, Patrick Kanner président du groupe socialiste et républicain au Sénat et sénateur du Nord, Eric Andrieu vice-président du groupe S&D au Parlement européen, Stéphane Le Foll maire du Mans 

29/04/2020

Les concierges sont aussi en première ligne...

Un petit mot glissé sous la porte : "Nous sommes partis nous confiner à la campagne, merci de vous occuper de nos plantes." Un SMS : "J'ai mis mes poubelles sur le palier, est-ce que vous pourriez les descendre?" Un coup de fil : "Merci de garder mon colis confiné quelques heures, le temps que le virus parte, et ensuite de me le monter." Depuis que le "chacun chez soi" a été décrété, voilà le genre de tranches de vie qui absorbent Angélique et ­Ludovic, couple de gardiens officiant dans une copropriété de quatre immeubles, dans le quartier Montparnasse, à Paris.
Sur le ­territoire urbain, maillage de 60.000 concierges, ces petites ­histoires se déclinent à l'envi. Donnant à ces employés le sentiment d'être vus comme un rempart face au danger qui rôde jusque dans les parties communes. Mais sans la reconnaissance, encore moins les applaudissements.

"Le port du masque n'est pas nécessaire" ont fait savoir les organisations d'employeurs et syndics
Et avec quelles précautions? Puisque le ­contact rapproché avec les occupants est censé se raréfier, "le port du masque n'est pas nécessaire" ont fait savoir les organisations d'employeurs et syndics, dans un point d'étape du 23 mars. Il est aussi spécifié que "les équipements de protection habituels sont à utiliser, notamment des gants ménagers" et que "devra être apporté un soin tout particulier à la désinfection ­fréquente des éléments sensibles que sont les poignées, barres, rampes, sonnettes, ­Digicode et boîtes aux lettres". À charge pour l'employeur de s'assurer que le matériel est ­conforme, suffisant, et de le renouveler si besoin. Voilà pour le cadre théorique.
Les réalités sont plus disparates. Déjà parce que la communication fait parfois défaut avec des syndics au ralenti. Et que tous n'adoptent pas la même position. "Il y a l'employeur qui comprend la situation, pose Patrick Barbero, directeur de l'Union nationale pour la défense des gardiens d'immeubles et des employés de maisons (UDGE). Et il y a l'abruti avec un grand A, qui ne veut rien savoir : 'Le gardien est exposé? Je m'en fous, il continue son boulot car on a besoin que les poubelles soient sorties, le ménage fait et le courrier distribué.'"
Et de ­rapporter l'appel d'une gardienne sommée de faire les courses pour l'ensemble des résidents. Avec la crainte de perdre son emploi en cas de refus. "On parle de gens qui bossent la boule au ventre, avec les moyens du bord. Nous aussi sommes au front, peut-être pas en première ligne mais juste derrière", appuie ­Sandrine Pavy, du Syndicat ­national indépendant des gardiens d'immeubles et concierges (Snigic), elle-même en poste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Javellisation systématique des colis: Dans le 11e arrondissement de Paris, Sandra partage sa loge de 18 mètres carrés avec son fils adolescent, entourée d'une cinquantaine de logements. La semaine dernière, elle a reçu du syndic de l'immeuble un lot de masques FFP2 et une boîte de 100 gants. Mais pas de consignes particulières, si ce n'est celles contenues dans la lettre d'Anne Hidalgo ­encourageant les ­gardiens parisiens à aider les résidents âgés dans le besoin. Ce qu'elle fait. De son propre chef, elle a aussi pris des ­mesures d'hygiène supplémentaires, comme la javellisation systématique des colis. Reste qu'elle a "quand même un peu peur".

Gilles, qui officie dans le 18e, a eu un mal fou à faire valoir son droit de retrait. Pas tant parce qu'il prenait des risques sur son lieu de travail, où aucun matériel ne lui a été fourni. C'est surtout que, n'habitant pas sur place, il en était réduit à utiliser trois transports en commun, deux fois par jour, pour un simple acte de présence. Ménage et poubelles étant sous-traités, les sociétés de réparation ne venant plus, il ne lui restait que de rares colis à réceptionner. Mais il a fallu en passer par un avocat pour faire plier le syndic.
Angélique et Ludovic, eux, sont restés sans nouvelles du leur ­pendant deux semaines, après qu'il leur eut été demandé, au premier jour du confinement, de cesser le nettoyage des parties communes. Leur conscience professionnelle a été plus forte. Ils passent désormais plus de deux heures sur une cage d'escalier contre quarante minutes habituellement. "On insiste sur des zones nouvelles ou plus exposées, comme les portes des occupants ou les interrupteurs."
Par chance, le couple disposait d'un stock de gants et de masques chirurgicaux hérité d'un dentiste ayant déménagé il y a quatre ans. Dans l'histoire, le pharmacien du coin a été bien content de récupérer deux boîtes de gants pour ses employés, les troquant amicalement "contre quelques masques FFP2". Voilà le facteur qui frappe à la porte de la loge. Ses protections, c'est ici qu'il les a trouvées. 

Selon Mr Damien Burnier - leJDD - mardi 7 avril 2020

 

27/04/2020

Appel du Secrétaire Général de l'ONU en faveur de la défense des femmes dans le monde...

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé dimanche un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles "à la maison", alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 exacerbe les violences conjugales et dans les familles.
"La violence ne se cantonne pas aux champs de bataille", a-t-il souligné dans un communiqué et une vidéo en anglais sous-titrée en français, arabe, espagnol, chinois ou russe, en rappelant son appel récent à un cessez-le-feu sur tous les théâtres de guerre pour mieux lutter contre la maladie.
"Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées. Dans leurs propres foyers. C'est la raison pour laquelle je lance aujourd'hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers le monde entier"."Ces dernières semaines, tandis que s'aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s'installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique", a déploré le chef de l'ONU.
"J'engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d'action national face au Covid-19", a-t-il ajouté.
En réclamant que la justice continue de poursuivre les coupables, Antonio Guterres a notamment demandé la mise en place de "systèmes d'alerte d'urgence dans les pharmacies et les magasins d'alimentation", seules enseignes à rester ouvertes dans de nombreux pays.
Il faut "faire en sorte que les femmes puissent demander de l'aide de manière sûre, sans que ceux qui les maltraitent s'en rendent compte", a-t-il insisté.
Selon l'ONU, qui dit ne pas être en mesure à ce stade de quantifier le nombre de femmes ou jeunes filles subissant dans le monde des violences familiales en raison du confinement, une femme sur trois expérimente la violence durant sa vie.
- France, Turquie, Inde... -
Aujourd'hui, avec la pandémie, de nombreuses femmes sont prises au piège dans leur maison avec leur agresseur et le phénomène peut concerner tous les pays, constatent les Nations unies.
Ainsi, aux Etats-Unis, plusieurs villes ont rapporté un nombre croissant de cas de violences familiales et d'appels à ce sujet. En Inde, le nombre de dossiers a doublé au cours de la première semaine de restriction de mouvements, selon la Commission nationale pour les femmes.
Des militantes turques ont de leur côté appelé à une meilleure protection des femmes en raison d'un accroissement des meurtres les visant depuis la recommandation du confinement faite par le gouvernement le 11 mars.
La première semaine de restrictions en Afrique du Sud s'est traduite par près de 90.000 plaintes de violence, tandis qu'en France, la violence domestique a cru d'un tiers en une semaine.
Le gouvernement australien a rapporté pour sa part avoir constaté une augmentation de 75% des recherches sur internet pour un soutien face à des violences dans les foyers.
Les exemples ci-dessus ont été rapportés par des organisations ou des pays ayant des systèmes établis pour la protection des femmes. Alors que le virus se répand, les Nations unies disent s'attendre à avoir moins d'informations de pays disposant d'institutions faibles, avec des chiffres ne reflétant que le sommet de l'iceberg et les pires cas.
"Ensemble, nous pouvons et devons empêcher la violence partout, dans les zones de guerre comme dans les foyers, tandis que nous nous efforçons de vaincre le Covid-19", a plaidé Antonio Guterres.
L'ONU juge enfin que les violences faites aux femmes risquent de prendre des tournures plus complexes: l'exposition au coronavirus utilisé comme une menace, femmes expulsées de leur domicile sans endroit où aller, police et justice submergées et faisant des priorités...
A ce sujet, l'ONU pousse les gouvernements à continuer à prévoir des abris pour les femmes abusées et de garder ce dossier dans leur définition des services essentiels.
(prh/ybl). Selon AFP - AFP - lundi 6 avril 2020

07/04/2020

Un crédit immobilier sur mesure...

Dans Version Fémina, Mme Laurence Ollivier nous donne des conseils, afin d'être informés et de pouvoir obtenir de notre banquier une des solutions personnalisées suivantes: soit un prêt aidé, soit un prêt-relais, soit même un prêt longue durée sur 20 ou 25 ans. En effet, généralement les banques ont tendance à proposer un crédit classique amortissable. Ne pas hésiter à comparer les taux proposés et à rencontrer un courtier en crédit.

Le prêt aidé sur 2 ou 3 lignes permet de coupler plusieurs prêts (bancaire, à taux zéro...) de durée, de taux et de mensualités distincts pour, à l'arrivée, faire baisser le coût total du financement. De plus, l'effort de remboursement est lissé dans le temps sur toute la durée du montage. Cela permet en principe d'économiser quelques milliers d'euros dit l'article. En effet, un meilleur taux est possible sur une durée d'emprunt plus courte.

La solution du prêt-relais permet, si vous êtes en fin de crédit et que vous voulez acheter un logement moins cher que celui qui sera vendu, une avance de trésorerie sur 12 ou 24 mois au maximum vous laissera le temps de vendre sans attenndre pour acheter. On ne paie alors que les intérêts, voire uniquement l'assurance et vous pourrez solder le prêt dès que la transaction sera conclue. Si vous êtes loin de la clôture ou si le logement en vue est plus cher, il serait mieux de compléter le prêt-relais par un prêt bancaire classique. On nomme cette opération" prêt achat relais" ou "prêt achat revente".

Si votre budget est serré, il est possible de demander un prêt longue durée ( sur 20 ou 25 ans). en effet, les banques refusent les demandes de crédit lorsque les remboursements représentent plus d'un tiers des revenus de la famille (33%). L'endettement sur une plus longue durée permet de réduire les échéances. Dans ce cas, vous payerez une assurance importante, car en cas de chômage ou de divorce, la banque veut pouvoir rentrer dans ses fonds...

Lyliane

 

24/03/2020

Des méthodes pour mieux supporter le confinement et se relaxer...

Bilan des cas réactualisé plusieurs fois par jour, Emmanuel Macron évoquant une "guerre" contre le Covid-19, confinement pendant au moins 15 jours... Les sources de stress sont nombreuses depuis que l'épidémie de coronavirus a atteint la France. Même si cette période peut être particulièrement stressante, il est tout de même possible de l'atténuer, voire de l'évacuer.
Europe 1 vous donne quatre méthodes pour aider à passer plus facilement le cap du confinement, grâce à des applications et des sites internet.

Une application pour la sophrologie
Dans une ambiance "anxiogène", partir à la découverte de la sophrologie peut être un bon moyen de reprendre le contrôle. Alors que le contexte actuel nous oblige à ralentir et passer outre un grand nombre d'habitudes qui régulent nos journées, l'application Be Yourself propose de "se sentir mieux" grâce à la sophrologie. "Même si les conditions ne sont pas réunies pour vivre zen, la sophrologie peut aider", résume au micro d'Europe 1 Annie Duprez, la fondatrice de l'application. Et pour inciter les Français à se lancer à la découverte de cette discipline, Be Yourself a mis en place une "offre de sept séances gratuites" et met en ligne "tous les jours sur les réseaux sociaux une vidéo dédiée à une pratique de la sophrologie". 

Une application pour faire de la méditation 
Si la respiration est à la base de la sophrologie, elle est aussi l'un des fondements de la méditation. "En ces temps troublés par l’épidémie, elle est un réel soutien : il s’agit de renforcer son mental enfin d’accepter le stress et le reconnaître afin de le contrôler", explique Benjamin Blasco, co-fondateur de Petit Bambou, une application dédiée à cette pratique. Pour "s'évader et comprendre nos peurs" pendant l'épidémie, l'entreprise a ouvert un programme gratuit consacré à "l'anxiété". Avec un peu d'entraînement, il est possible d'arriver "à se reconnecter à des petites choses simples, et même profiter de petits moments de joie", détaille Benjamin Blasco. 

Des vidéos pour faire du yoga et du pilate 
Alors que les salles de sports sont fermées à cause de l'épidémie de coronavirus, il peut être frustrant de ne pas pouvoir faire son cours de yoga ou de pilate habituel. Le centre Qee Yoga a mis gratuitement à la disposition des internautes 400 vidéos disponibles sur Facebook et Instagram pour pouvoir continuer sa pratique, ou même s'y initier. "On a des cours allant de 10 minutes, à 1h30", précise Véronique Maillet, la fondatrice, qui assure voir "une hausse assez phénoménale depuis quelques jours des inscriptions". 

Se détresser grâce à une application musicale 
La musique adoucit les mœurs. Ce proverbe bien connu a été pris au pied de la lettre par Chris Hayot, le cofondateur de Neural Up, une technologie antistress "par immersion musicale". Cela va "amener le cerveau à coordonner son activité, et l'aider à se relaxer, à favoriser l'endormissement, et même à se concentrer", détaille l'ancien nageur professionnel. Sur son application, il est donc possible de retrouver une "grande variété"
de musiques pour rendre un peu plus doux votre confinement. 
Parler de vos angoisses et de vos peurs à un psychologue

Il est parfois bon de se confier à quelqu'un. De nombreuses sociétés, comme ProConsulte ou Ourco, mettent en place des numéros de téléphone pour entrer en contact avec un psychologue. Mais il existe également des numéros verts pour les professionnels de santé qui subissent une pression particulière depuis l'épidémie de Covid-19, il s'agit du 0.805.23.23.36 qui est accessible en tout temps. À noter que les policiers disposent également du même dispositif d'accompagnement au 0.805.230.405.

Selon Mr Ugo Pascolo - Europe 1 - mercredi 18 mars 2020

21/03/2020

Les maires et la transition écologique...

Spontanément, et à juste raison, les Français font le lien entre la préservation de leur cadre de vie et celle de la planète, entre actions locales et préoccupations globales. Pour répondre à leurs attentes grandissantes, nombre de candidats aux élections municipales verdissent leurs programmes. Mais leurs déclarations d'intention devront être suivies d'effets en intégrant les attentes réelles des citoyens ainsi que les contraintes réelles du système électrique. Les candidats devront être le lien entre les développeurs, producteurs, fournisseurs d'énergie et les citoyens afin d'assurer une transition énergétique au service de la collectivité. Notamment, en matière d'énergie renouvelable (EnR), les municipalités doivent donc être le fer de lance d'un développement rapide et harmonieux. Qu'il s'agisse de biométhane, d'éolien, de solaire ou d'hydraulique, les énergies renouvelables se prêtent d'ailleurs idéalement aux initiatives locales. Décentralisées par nature, elles reposent volontiers sur des unités de production disséminées, de tailles raisonnables et s'intégrant harmonieusement à l'environnement. En outre, elles offrent la possibilité de rapprocher production et consommation, en couplant un pilotage intelligent et une optimisation du dimensionnement, pour permettre une gestion maximisée des réseaux électriques.

Plusieurs outils pour organiser le développement local:
Si l'État et les régions conservent de nombreuses prérogatives en matière d'énergie, les municipalités disposent de plusieurs outils pour favoriser et organiser le développement local des EnR. Obligatoire pour les communes et les intercommunalités de plus de 20 000 habitants, le plan climat-air-énergie territorial (PCAET) permet de dresser le cadre stratégique nécessaire à la cohérence dans la durée des différents projets. La collectivité peut aussi utiliser le PLU (ou PLUi) pour accélérer ou flécher les initiatives privées, par exemple en formalisant les orientations favorables aux énergies renouvelables sur des terrains spécifiques ou en en excluant d'autres, étant donné que tout projet au-delà d'une certaine puissance doit obtenir un permis de construire de la commune. Enfin, elle peut investir, ou co-investir, directement dans le développement d'actifs EnR pour orienter les projets afin de respecter la volonté citoyenne. Indépendamment de leur éventuel engagement financier, les municipalités ont surtout la capacité à lever l'un des freins majeurs au développement des EnR : l'acceptabilité. S'impliquer et faire entendre la voix des citoyens permet d'en finir avec les projets démesurés, hors-sol, dépourvus de considérations sociales et environnementales, générant d'innombrables recours et qui, au final, nuisent à l'image des EnR.

La collectivité comme chef d'orchestre:Au contraire, elles peuvent promouvoir le développement concerté d'infrastructures à taille humaine, a minima accepté par les habitants, respectueuses des paysages, de la biodiversité et de la culture locale, et créatrices de valeur pour le territoire et ses habitants. Avec un argument qui fait souvent mouche auprès de ces derniers : la possibilité d'une offre locale autour des actifs de production au bénéfice des citoyens. En effet, non seulement les habitants perçoivent directement l'utilité de l'actif implanté sur leur commune, mais ils bénéficient aussi en général de tarifs d'électricité compétitifs, potentiellement sur de longue période. Selon une récente étude réalisée avec le soutien de l'ADEME, les projets d'initiative locale seraient ainsi deux à trois fois plus rentables tout en suscitant davantage l'adhésion de la population.
Pour autant, tout ceci ne signifie pas que la collectivité doit se transformer en énergéticien. Sa vocation est avant tout d'être un chef d'orchestre qui impulse et organise le développement local des EnR en relayant les attentes des citoyens. Elle apporte sa vision stratégique, sa connaissance du contexte local, son pouvoir administratif, éventuellement des terrains et des toitures et, le cas échéant, une capacité d'investissement de long terme stabilisatrice.

Un schéma quadruplement gagnant
C'est son rôle premier, et c'est un rôle primordial dans la réussite de la transition énergétique. Mais, pour le reste, elle a tout intérêt à se faire accompagner et à s'appuyer sur un partenaire spécialisé, qui apportera son savoir-faire dans la définition, le déploiement et l'exploitation des actifs EnR, et dans la gestion de l'énergie produite. Un tel schéma est quadruplement gagnant. Gagnant pour la collectivité, qui répond aux attentes de la population en matière environnementale tout en créant de la valeur localement. Gagnant pour les citoyens, qui bénéficient d'une énergie propre, locale, compétitive dans la durée et en adéquation avec le territoire. Gagnant pour l'opérateur partenaire, qui tire profit d'une dynamique de création de valeur durable. Enfin, et surtout, gagnant pour l'environnement, avec l'accélération de la transition vers les énergies décarbonées via des infrastructures à impact réduit.
S
elon Mr Nicolas Ott - La Tribune - jeudi 12 mars 2020

15/03/2020

Changement climatique: pétition en faveur de l'avenir de nos enfants et petits-enfants...

A l'attention des préfets de région, chargés de la protection des populations face aux risques du changement climatique; En tant que parents responsables et inquiets pour la vie de nos enfants, nous soutenons  cette pétition :...

 

Afin d’assurer un avenir à nos enfants, et devant le constat que les politiques de croissance verte sont trop lentes (- 13% d'énergies renouvelables en moins dans la part de l'énergie en 2016) nous vous assurons de notre soutien si vous décidez de mettre en place des mesures radicales d’urgence de protection des populations. Nous sommes prêts à accepter les conséquences économiques et la baisse de notre confort d'un État d'urgence climatique. Mais nous sommes des citoyens informés, et nous ne nous faisons plus bernés par les mots et les discours : nous savons qu'un plan Marshall environnemental digne de ce nom doit obligatoirement contenir dans son programme :


  • Une réduction des productions non essentielles (gadgets hi-tech, emballages plastiques, produits de luxe...), dont la perte en emplois sera compensée par des programmes de reconversion des salariés dans les métiers de la réparation et du recyclage.
  • Une reconversion aux énergies renouvelables des industries fonctionnant encore aux énergies fossiles.
  • Une généralisation du fret de marchandises sur voies ferrées et fluviales et des transports en commun pour les personnes (transports : +11% des GES en 2017 en France). 
  • Arrêt des subventions à l’agriculture conventionnelle au profit de l'agriculture de conservation; limitation des élevages industriels (18% des émissions de GES et gaspillage des eaux potables) et des céréales destinées à ces élevages.
  • Limitation des grands projets immobiliers (bâtiment : +23% des GES en 2017 en France), notamment sur des terres agricoles : l’équivalent d’un terrain de foot de terre agricole disparaît en France toute les 5 minutes ! Protégeons la souveraineté alimentaire de nos enfants !

Aucun programme de transition qui ne reprenne ces points essentiels ne peut être sérieusement reconnu comme tel. Si la vie de nos enfants continue d’être mise en danger pour maintenir une politique économique idéologique fondée sur la croissance au péril de la vie, sans que les préfets n’interviennent, il est à prévoir que certains d'entre nous, par amour pour leurs enfants, prendront eux-mêmes des mesures de protection, et vous ne pourrez alors leur en tenir rigueur, puisqu'ils auront paré à vos manquements...


Avec tout le respect que nous gardons pour l’instant pour la noblesse de vos missions ;


Des parents inquiets pour la vie de leurs enfants.

 

49.237 signatures

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14/03/2020

Qu'est ce que le Pacte du Pouvoir de vivre, demandent N. Hulot et des ONG?

"Une grande partie des solutions à la crise sociale, écologique et démocratique se trouve à l'échelle locale", soulignent les 55 organisations. Les organisations à l'initiative du "Pacte du pouvoir de vivre" lancé il y a un an appellent mercredi les futurs élus issus des municipales des 15 et 22 mars à appliquer "dix mesures écologiques et sociales indispensables".

L'écologie est-elle soluble dans les sciences politiques ?
"Les maires ne peuvent pas tout. Mais une grande partie des solutions à la crise sociale, écologique et démocratique se trouve à l'échelle locale, formidable terrain du pouvoir d'agir", soulignent dans un communiqué ces 55 organisations, parmi lesquelles la CFDT, la Fondation Hulot, France Terre d'Asile, Emmaüs, la Mutualité française, ATD Quart monde ou Oxfam.
"Cela permettra aux citoyens d'y voir plus clair car certains élus, en toute sincérité, prennent parfois deux ou trois engagements locaux et se parent de vertus écologiques", affirme mercredi Nicolas Hulot dans un entretien au Parisien. "L'intérêt du Pacte du pouvoir de vivre (...) est précisément d'associer de manière définitive l'écologie et le social. Car ces deux enjeux ne peuvent plus s'opposer", ajoute-t-il.
"Passer la politique municipale au crible"
Il s'agit de permettre aux citoyens de "passer la politique municipale au crible de ces dix propositions pendant le mandat" du futur maire, a renchéri mercredi sur RTL le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, critiquant une "volonté politique" qui selon lui "aujourd'hui n'existe pas".
Les 55 organisations appellent les futurs élus à "développer les alternatives pour diminuer drastiquement les trajets en voiture individuelle", à "réduire l'utilisation des pesticides de synthèse de 50% dans les zones agricoles", à garantir des cantines "avec l'objectif de servir 60% de produits bio et locaux et au moins deux repas végétariens par semaine". 

Elles réclament également la mise en place "d'un plan de rénovation thermique des bâtiments publics", "un moratoire sur toute ouverture ou extension de grandes surfaces commerciales ou logistiques dès 2020", une régulation "des marchés du logement avec des loyers encadrés, un coût du foncier maîtrisé et des logements sociaux en nombre suffisant".
Enfin, elles souhaitent que les futurs élus s'engagent à "garantir aux personnes migrantes et réfugiés l'accueil et l'hospitalité", "l'accès à la santé pour toutes et tous au sein des territoires" et qu'ils allouent 10% du budget communal pour la démocratie participative.
Également sur RTL, Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, a rappelé qu'"il ne suffit pas de dire pour que ça se fasse : il faut des objectifs concrets. Il faut aller regarder dans le détail". "On outille les citoyens pour qu'ils puissent aller au devant de ces programmes et dire : 'quelle est la réalité de l'ambition'" du candidat aux municipales?

Selon l'Express-jeudi 5 mars 2020

21/02/2020

Les futurs J.O. de Paris et l'écologie...

Dès sa candidature, Paris a mis l'écologie et le respect de l'environnement au centre de son argumentation pour obtenir les Jeux Olympiques de 2024. Aujourd'hui, alors que l'événement planétaire avance à grands pas, Tony Estanguet, le président du comité d’organisation, réaffirme et détaille ces ambitions.
Moins construire pour moins émettre
Concrètement, Tony Estanguet vise 1,5 million de tonnes de CO2 générée par l'organisation de ces Jeux et là "on compensera". A titre de comparaison, l'empreinte carbone totale par Français (qui prend notamment en compte les importations de produits) représentait 10,5 tonnes d'équivalents CO2 en 2015, selon les calculs des Echos à partir d'un rapport paru début janvier de l'Ademe et de l'OFCE. Autrement dit, si le comité d'organisation tient ses objectifs, les émissions liées à l'organisation des JO seront équivalentes à l'empreinte carbone de 143.000 habitants sur une année entière. Cette "ambition repose principalement sur moins de constructions: 95% des sites utilisés pour l'organisation des Jeux sont déjà existantes ou temporaires. Donc on ne va quasiment rien construire, les seuls équipements que l'on va construire sont ceux que la population va utiliser au lendemain des Jeux. Ce sont des logements et un centre aquatique. Deuxièmement, les transports. Tous les sites de compétition seront desservis par des transports en commun et ensuite, au cas par cas, on va essayer de réduire, réduire, réduire en matière de restauration, en matière de déchets". L'objectif étant de faire "les choses différemment pour favoriser l'économie circulaire, pour faire en sorte que vraiment Paris 2024 soit le plus innovant possible".

Selon Mr Olivier Chicheportiche - BFM Business - vendredi 31 janvier 2020

17/02/2020

Habiter avec des réfugiés...

Dans Télérama N° 3651 de janvier 2020, Mme Juliette Bénabent nous rapporte sa visite auprès des membres de l'association Caracol, fondée en 2018 par Mr Simon Guibert (27 ans) au Perreux-sur-Marne (94). Là, dans un loft de 150 M2 voué à la destruction d'ici 2 années, des locataires appartenant à diverses cultures cohabitent depuis février 2019. Somaliens,Yéménites, Afghans, tous ont leur chambre et paient 190 euros par mois.

Simon partage leur quotidien et explique d'où lui est venue cette idée: il l'a rapportée de Grande-Bretagne. Désireux d'importer en France ce principe de location multiculturelle et armé d'un grand optimisme, il a crée un élan de solidarité autour des réfugiés de la capitale. Il pratique la gouvernance partagée et il demande à tous de participer aux travaux d'amélioration tout en limitant leur empreinte écologique. Cet habitat coopératif pourrait s'étendre à d'autres régions. Des projets sont déjà en cours à La Roche-sur-Yon, Marseille, Toulouse et Paris.

Pour tout renseignement, joindre l'association Caracol.

Lyliane

 

31/01/2020

A quoi va servir l'énergie quantique?

Cela ressemble à de la science-fiction. Et pour le moment, ça l'est encore. Mais les technologies quantiques sont en train de prendre forme. Si bien que le gouvernement a annoncé jeudi la création d'une "task force" interministérielle dédiée. Concrètement, il s'agit d'un groupe de travail qui inclut les ministères de la Défense, de l'Economie et de la Recherche, de la recherche publique (CEA, Inria et CNRS) et des opérateurs financiers (Bpifrance et secrétariat général pour l'investissement).

Son but? "Garantir le financement à bon niveau des programmes les plus productifs" à travers le fonds pour les investissements de rupture, le pacte productif ou la future loi de programmation sur la recherche, indique la ministre de la Recherche Frédérique Vidal à l'occasion de la remise d'un parlementaire sur le sujet rapport à l'Assemblée nationale. L'idée est de ne pas rater ce "virage", véritable enjeu économique mais aussi de souveraineté pour l'Etat français.

De 10.000 ans à 200 secondes
Alors en quoi cela consiste ? Le terme "quantique" renvoie à l'infiniment petit. A l'échelle atomique, les propriétés de la matière changent et ouvrent de nouvelles perspectives dans les domaines de l'informatique, de la physique ou encore de la médecine."La mécanique quantique, c'est une discipline de la physique qui apparaît dans les années 1890 -1900" explique sur le plateau de Inside, Olivier Hess, expert quantique chez IBM France. Puis, à la fin du 20 siècle, apparaît l'idée que cette mécanique puisse "déboucher sur une technologie quantique". A savoir le fameux ordinateur quantique, probablement le meilleur exemple de la révolution qui s'opère.

En se libérant du langage binaire classique d'un ordinateur actuel, cette machine du futur décuple sa puissance. Concrètement, un calcul qui demanderait 10.000 ans à un ordinateur de la NASA serait assuré en… 200 secondes par un ordinateur quantique.
Google avait d'ailleurs annoncé avoir atteint, en septembre dernier, la "suprématie quantique", c’est-à-dire le passage à des calculs impossibles avec un ordinateur classique, aussi puissant soit-il. L'étude avait été contestée par IBM. Il faut dire que l'enjeu financier est énorme tant la technologie devrait bouleverser notre avenir. Tous les géants du numérique s'y intéressent comme Microsoft, Huawei, Alibaba ou encore HP.

L'avenir des voitures autonomes:

Le premier atout du quantique, c'est donc la vitesse de calcul et donc le traitement de données en temps réel. La technologie sera, par exemple, très intéressante pour la mobilité de demain, en particulier pour la voiture autonome. La masse de data qui devra être traitée dans un monde dominé par l'internet des objets devrait être très facilement gérée par des ordinateurs quantiques. En 2017, Volkswagen a annoncé un partenariat avec le canadien DWave Systems pour développer de nouveaux algorithmes beaucoup plus avancés que ceux existants. Si cela ressemblait davantage à un coup de com, cela montrait aussi l'ambition des professionnels du secteur.

De la même façon, la reconnaissance vocale ou faciale sera aussi plus fine, le fret sera mieux organisé, la production d'énergie mieux optimisée… Le potentiel est donc énorme.

Un autre secteur prometteur pour le quantique, c'est le cryptage des données avec de nouveaux algorithmes qui seraient physiquement incassables. En 2016, la Chine a ainsi envoyé dans l'espace un satellite de communication quantique qui utilise des photons (composant de la lumière) pour transmettre des données. Or tenter d'observer un photon change ses propriétés : la tentative d'espionnage ou d'interception est donc immédiatement remarquée.

Dans le domaine de sa santé, la vitesse de calcul du quantique permettra de développer de nouveaux médicaments en créant des simulations génétiques bien plus nombreuses qu'avec les machines actuelles.

"L'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans

Alors où en est-on avec l'ordinateur quantique? "Il existe physiquement" assure Olivier Hess. Avant de tempérer : Ces machines "restent inférieures, aujourd'hui, à des machines classiques" explique-t-il. "Mais elles ont la stabilité, la maturité suffisante pour permettre de commencer à faire des choses".

Chez IBM, on espère atteindre "l'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans, c'est-à-dire, le moment où on dépassera "sur certains types de problèmes, une machine classique." Mais on sera encore à l'état d'un prototype, peu utilisable concrètement. 

Pour autant, la France ne veut pas laisser passer le train. Le rapport parlementaire préconise un investissement de 1.4 milliard d'euros sur 5 ans. Probablement trop peu pour prendre les devants. Mais au moins de quoi suivre le mouvement.x algorithmes qui seraient physiquement incassables. En 2016, la Chine a ainsi envoyé dans l'espace un satellite de communication quantique qui utilise des photons (composant de la lumière) pour transmettre des données. Or tenter d'observer un photon change ses propriétés : la tentative d'espionnage ou d'interception est donc immédiatement remarquée.

Dans le domaine de sa santé, la vitesse de calcul du quantique permettra de développer de nouveaux médicaments en créant des simulations génétiques bien plus nombreuses qu'avec les machines actuelles.

"L'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans

Alors où en est-on avec l'ordinateur quantique? "Il existe physiquement" assure Olivier Hess. Avant de tempérer : Ces machines "restent inférieures, aujourd'hui, à des machines classiques" explique-t-il. "Mais elles ont la stabilité, la maturité suffisante pour permettre de commencer à faire des choses".

Chez IBM, on espère atteindre "l'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans, c'est-à-dire, le moment où on dépassera "sur certains types de problèmes, une machine classique." Mais on sera encore à l'état d'un prototype, peu utilisable concrètement. 

Pour autant, la France ne veut pas laisser passer le train. Le rapport parlementaire préconise un investissement de 1.4 milliard d'euros sur 5 ans. Probablement trop peu pour prendre les devants. Mais au moins de quoi suivre le mouvement.x algorithmes qui seraient physiquement incassables. En 2016, la Chine a ainsi envoyé dans l'espace un satellite de communication quantique qui utilise des photons (composant de la lumière) pour transmettre des données. Or tenter d'observer un photon change ses propriétés : la tentative d'espionnage ou d'interception est donc immédiatement remarquée.

Dans le domaine de sa santé, la vitesse de calcul du quantique permettra de développer de nouveaux médicaments en créant des simulations génétiques bien plus nombreuses qu'avec les machines actuelles.

"L'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans
Alors où en est-on avec l'ordinateur quantique? "Il existe physiquement" assure Olivier Hess. Avant de tempérer : Ces machines "restent inférieures, aujourd'hui, à des machines classiques" explique-t-il. "Mais elles ont la stabilité, la maturité suffisante pour permettre de commencer à faire des choses".

Chez IBM, on espère atteindre "l'avantage quantique" dans 3 ou 5 ans, c'est-à-dire, le moment où on dépassera "sur certains types de problèmes, une machine classique." Mais on sera encore à l'état d'un prototype, peu utilisable concrètement. 

Pour autant, la France ne veut pas laisser passer le train. Le rapport parlementaire préconise un investissement de 1.4 milliard d'euros sur 5 ans. Probablement trop peu pour prendre les devants. Mais au moins de quoi suivre le mouvement.

Selon Mr Thomas Leroy - BFM Business - samedi 11 janvier 2020

30/01/2020

S'équiper en distributeurs sans passer par une banque...

Cela faisait 8 ans que Millery (et ses 4500 habitants) à 20 km de Lyon avait perdu son unique établissement bancaires. La ville a réussi à se doter d'un distributeur de billets sans passer par une banque. C'est le transporteur de fonds Loomis qui le lui a fourni, contre un loyer mensuel. La mairie a financé les travaux d'installation.

En trois ans, le nombre de distributeurs de billets a diminué de 5,3% en métropole, passant de 55.629 automates à fin 2015 à 52.697 automates à fin 2018, selon un rapport de la Banque de France, datant de juin 2019.

Ces communes ne baissent pas pour autant les bras et se démènent pour faire réinstaller, sans passer par les banques, le distributeur automatique de billets (DAB) qu'elles ont perdu.
Ayant contacté 14 banques, qui ont toutes refusé de s'engager sur l'installation d'un DAB sur son territoire, cette ville de 4500 habitants, située à 20 km de l'agglomération de Lyon, a décider de s'appuyer sur une société de transport de fonds, Loomis, pour s'équiper d'un distributeur de billets sur son territoire.

Le prétexte lui en a été donné par la reconstruction d'une école maternelle, à proximité des commerces, chantier qui lui a permis de réaliser aussi les travaux nécessaires à l'accueil de cet équipement.
Aux travaux d'installation qu'elle a financés, s'ajoute le paiement d'une location de 1000 euros (HT) par mois à Loomis qui se charge de la maintenance, et de l'approvisionnement en billets du DAB, après en avoir établi le cahier des charges techniques et gérer les enjeux de sécurité.

Pour cette société d'origine suédoise (filiale du groupe Securitas), spécialisée dans le transport de fonds, cette installation d'un DAB sous sa marque est la deuxième du genre en France. Un premier distributeur automatique de billets a été mis en place en mai 2018 par ses soins, dans le parc d’attraction Spirou (Avignon). Loomis prévoit d'équiper deux autres communes courant janvier 2020, à Châteauneuf-le-Rouge et Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône).

Sa rivale, la Brinks, développe une stratégie comparable via son offre Point cash village. Ce service clé en main s'adresse aux collectivités et aux commerçants qui souhaitent avoir leur point de retrait de billets de banque. Elle se charge, comme elle l'a fait en Bretagne à Locmaria-Plouzané, dans le Finistère, d'installer le distributeur de billets, de son approvisionnement, de la maintenance et de la gestion des éventuels soucis de retrait.

Selon Mr Frédéric Bergé - BFMTV - samedi 11 janvier 2020

 

28/01/2020

Accès numérique aux musées parisiens...

Paris Musées, qui regroupe 14 musées et sites de la Ville de Paris, a débuté mercredi la mise à disposition gratuite et sans restriction de plus de 100.000 reproductions numériques en haute définition des œuvres de leurs collections, afin de les faire mieux connaître.
Du Petit Palais à Carnavalet, du Musée Cognacq-Jay au Musée d'Art moderne de la ville de Paris, cette opération d'"open content" vise à "favoriser l'augmentation de la visibilité des œuvres et la connaissance des collections en France et à l'étranger", a expliqué Paris-Musées dans un communiqué. Ces musées, contenant de nombreux trésors, souffrent de la notoriété des géants parisiens comme le Louvre, Orsay, le Grand Palais ou le Centre Pompidou.
Libre accès et réutilisation sans restriction de fichiers numériques

L'ouverture des données "garantit le libre accès et la réutilisation par tous de fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière, pour un usage commercial ou non", a précisé Paris Musées. Au delà des 100.000 d'aujourd'hui, Paris-Musées mettra de plus en plus d'images en accès libre au fur et à mesure de leur numérisation et de leur passage dans le domaine public.
Il suffira désormais à l'internaute d'aller sur le site des collections de Paris Musées, et, par le biais de mots clés - par exemple Petit Palais et Claude Monet - d'afficher toutes les œuvres correspondantes, accompagnées de fiches telles des cartels, indiquant la date de réalisation, les matériaux utilisés, l'origine... Il suffira ensuite de télécharger l'image qu'il a choisie pour l'avoir en haut définition.
Chaque utilisateur récupèrera, outre l'image et la notice de l'œuvre, une charte des bonnes pratiques, manière d'inviter chacun à citer la source et les informations sur l'œuvre. "Si cette licence est déjà utilisée par des musées internationaux à l'instar du Rijksmuseum à Amsterdam ou du Metropolitan Museum à New York, Paris Musées est à la première institution française parisienne à s'en emparer", souligne le communiqué.

Selon Franceinfo - Franceinfo - mercredi 8 janvier 2020

Amazon et l'environnement...

Un collectif d'employés du géant américain de la vente en ligne dénonce les conséquences sur l'environnement et le climat des activités de leur entreprise, au risque de se faire licencier.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. 

«Comment le monde se souviendra de Jeff Bezos dans cette ère de l’urgence climatique ?, s’interrogent des salariés de l’entreprise du milliardaire américain, Amazon. Utilisera-t-il son immense pouvoir économique pour aider, ou non ?»

Ce message a été posté par le collectif Employés d’Amazon pour la justice climatique, créé au printemps 2019. Leur but est affiché : forcer leur entreprise à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement et le climat. En décembre 2018, plusieurs dizaines de salariés avaient déjà déposé une résolution auprès des actionnaires pour demander plus de transparence sur les efforts menés par le géant de la vente en ligne pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles.

Le collectif dénonce, entre autres, la vente de programmes de clouds informatiques AWS qui «aident des entreprises à accélérer l’extraction de gaz et de pétrole». Ils appellent Amazon à «arrêter de financer des politiques, think-tanks et lobbyistes climatosceptiques» et à s’engager à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.

Lors de la grève mondiale pour le climat du 20 septembre, un millier de salariés avaient annoncé débrayer afin de participer à la marche organisée à New York. Les efforts des rebelles ont réussi à faire bouger la direction d’un pas en avant aux airs de saut en arrière. Début septembre, quelques jours seulement après l’annonce de la grève, Jeff Bezos a lancé une «Promesse sur le climat» par laquelle il appelle d’autres entreprises à le rejoindre pour construire des stratégies de décarbonation de leurs activités. Cette nouvelle annonce a été vite critiquée comme étant très fragile en termes de standards de transparence.
Dans un nouvel effort pour calmer les esprits, le 11 octobre, Amazon a publié une sorte de manifeste sur son site web exposant les positions de l’entreprise sur de nombreux fronts sur lesquels elle est critiquée, dont la lutte contre le dérèglement climatique.

Menaces de licenciement
Seulement, en parallèle, plusieurs représentants du groupe «Employés d’Amazon pour la justice climatique» ont été entendus par les ressources humaines, avant de recevoir ces
dernières semaines des mails les menaçant de licenciements. On leur reproche d’avoir répondu à des journalistes du Washington Post (dont Jeff Bezos est le propriétaire) sans l’accord de leurs supérieurs. La réaction des concernés a été retentissante.

— Amazon Employees For Climate Justice (@AMZNforClimate) January 2, 2020

(«Jeff Bezos et la direction d’Amazon menacent de licencier quelques membres de notre collectif après que nous avons parlé de nos demandes pour que notre entreprise devienne un leader dans le monde dans les efforts pour éviter une catastrophe climatique.»)

Début septembre, le géant américain a discrètement renforcé la politique de communication pour ses employés. «Les directives d’Amazon ne stopperont pas l’élan créé par les travailleurs de la tech depuis un an dans l’entreprise», assure Justin Campbell, un data ingénieur chez Amazon, dans un communiqué du collectif. Sa collègue, Rebecca Sheppard, Senior product manager, ajoute : «Je suis fière de tout ce qu’ont accompli les salariés en un an. Il est choquant et décevant qu’Amazon cible des individus. Faire preuve de leadership devrait être salué et non puni.»

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - mercredi 8 janvier 2020

23/01/2020

Rôle joué par les pianos dans les gares...

Gare de Lyon, hall 1, un jeudi soir. Cela fait déjà quelques jours que l'enseigne Brioche Dorée ne clignote plus derrière son rideau de fer baissé. Quelques agents de sécurité se placent devant les quais, dont les annonces lumineuses signalent des trains annulés. Inutile, aucun voyageur perdu ne s'y précipite. La grève contre la réforme des retraites dure depuis plusieurs semaines. Ils baillent. Un agent d'entretien renseigne des touristes stressés.
«J'ai jamais vu la gare comme ça!», s'adresse une jeune femme à son téléphone, tournant sur elle-même pour partager à son entourage quelques images des lieux désertés. Elle survole les lieux, surexcitée, et arrive à l'espace où se dresse le piano, placide sur son plancher de bois. Un jeune homme joue, dans le silence forcé des grèves. Le téléphone capture des notes disparates, interrompues par une conversation à bâtons rompus avec une passagère peu pressée.
Je les observe, longtemps. La fille au portable disparaît, elle a un train à prendre. Le garçon, lui, semble être venu uniquement pour jouer. Assis sur le tabouret en bois, il est pris dans un espace autre, une bulle, un moment à soi, hors du temps, qui semble résister à cette période agitée de fortes revendications sociales. Je ne l'interromps pas.
Un cercle magique
«Le piano de gare, comme d'autres objets situés dans des lieux publics, parfois détournés de leur usage habituel ou conçus pour ces lieux, remplit le rôle de ce que l'on nomme l'objet spectaculaire. Je l'appréhende à travers mes travaux sur le jeu. Comme le jeu, l'objet piano requiert l'attention entière de l'usage. Il permet de rentrer dans une sorte de “cercle magique”: un espace-temps dans lequel on se sent protégé», analyse la chercheuse Hélène Michel, professeure à Grenoble École de management et spécialiste du jeu sérieux. Or cet espace produit ce qu'on appelle de la “pensée-jeu”, un moment où l'on va retirer de l'expérience mémorable.» Il souligne l'accessibilité de ces pianos, des beaux objets (des pianos Yamaha neufs estimés à 5.000 euros environ) qui transforment la gare ou les halls de gare en «lieux musicaux à part entière et gratuits».

C'est ce qui est arrivé à Manu STVZ, de son surnom, un vidéaste et musicien originaire de Tours qui a filmé les pianistes et chanteurs amateurs dans les gares françaises entre 2018 et 2019: «Le piano déclenche énormément de choses, de rencontres avec d'autres mélomanes, mais c'est aussi un moment où l'on se retrouve. Pour moi, cela m'a permis de sauter le pas, de me produire dans différents lieux.» François Bonilla, longtemps sans domicile fixe, vivote à Paris. Le piano est sa passion la plus précieuse, et il n'hésite pas à aborder le chaland pour l'inviter à venir l'écouter, au gré des gares où il se produit.
Il a créé un compte YouTube auquel il accède en allant sur des ordinateurs publics et où il poste de temps à autre ses enregistrements à ses quelques 3.000 abonnés. En créant un «décalage», l'objet incongru produit aussi du «merveilleux», rappelle Hélène Michel.

À LIRE AUSSI «On n'est pas formés à prendre soin de notre corps quand on est musicien»
Luke Jerram, l'artiste anglais qui, pionnier, avait commencé à poser des pianos un peu partout dans le monde, l'avait lui aussi envisagé sous cet angle avec son projet «Play Me I Am Yours», qui invitait chacun à se réapproprier un espace.
«On se rend compte qu'il s'agit in fine de moments poétiques qui permettent d'ancrer le moment en soi, sans laisser derrière un objet tangible», souligne la chercheuse, qui aujourd'hui développe un projet de recherche sur les objets incongrus en montagne.
«Je ne connaissais rien au solfège, mais j'ai regardé les gens jouer.» Amine, 22 ans, musicien autodidacte
«Je me souviendrais toujours du jour où j'ai rencontré le piano, un piano tout blanc», relate dans une emphase toute dramatique le comédien Amine Benjebour, 22 ans et complètement ignorant de la pratique jusqu'à ce jour où, à Tours, il découvre à l'âge de 16 ans l'objet-spectacle: «Je ne connaissais rien au solfège, mais j'ai regardé les gens jouer.»
Autodidacte, il apprend les accords des airs qu'il aime et pianote un jour «On se connaît», de Youssoupha. «Ça a changé ma vie. À la base, je suis timide, mais j'ai travaillé et j'ai développé mon oreille musicale. Personne ne joue un tel instrument chez moi; la musique, c'est un truc de mariage, de fête, pas une pratique régulière. À force de venir à la gare, j'ai rencontré d'autres musiciens, c'est devenu un rendez-vous», confie le jeune homme.
Amine sèche parfois les cours, à l'instar d'autres musiciens, qui «rataient leur bus et restaient jouer». Il travaille la musique, la «synchronisation mains-pieds, super dur», et dépasse sa timidité. Le piano déclenche un truc chez les gens, un truc bienveillant la plupart du temps», soutient Manu STVZ, qui a rencontré Amine dans la gare de Tours. Certains commerçants se plaignent certes des voix de casseroles et des sempiternels «airs issus des bandes-sons d'Intouchables ou du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain», comme le relève d'ailleurs le journaliste Olivier Razemon dans un article consacré aux mécontents du piano.
Mais finalement, ce piano est-il un objet si incongru, puisqu'il «parle» à tous? «C'est intéressant de voir que le déploiement de ces pianos depuis 2014 avec notre maison a suscité un engouement et que d'autres lieux, des commerces par exemple, s'équipent également, comme un retour à une pratique assez courante au début du XXe siècle, où il n'était pas rare de voir des pianos trôner dans des lobbys d'hôtel», analyse Éric Valenchon, directeurs des ventes de pianos et claviers chez Yamaha France.
Pour l'enseigne, le partenariat avec Gare & Connexions de la SNCF correspond aussi à la tradition du groupe japonais «d'accompagner et de démocratiser la pratique musicale». Les soixante-dix-neuf pianos actuellement en gare en France sont fournis par un réseau de revendeurs Yamaha, qui louent souvent les instruments à chaque gare souhaitant s'équiper. «Les pianos souffrent le martyr! Ils sont livrés à eux-mêmes, au froid comme au chaud, ils subissent des dégradations.» Frédéric Coulais, accordeur
«Franchement, quand j'ai vu les pianos, les conditions dans lesquels ils vivent, ça fait mal au cœur. Ils souffrent le martyr! Dans la gare, ils sont livrés à eux-mêmes, au froid comme au chaud, ils subissent des dégradations. J'ai trouvé des cordes cassées, des graves, il faut vraiment y aller pour les rompre!», peste Frédéric Coulais, gérant de Hall Music et accordeur à Tours, qui s'occupe du piano de la gare.
Il répare actuellement le premier piano, en «arrêt maladie». S'il apprécie l'initiative, il regrette que les instruments ne soient pas mieux protégés, «surtout la nuit», où des gens s'affalent dessus. Mais rien à faire, chaque gare gère l'accès à «son» piano, et la plupart reste à disposition durant les horaires d'ouverture.
Frédéric accorde le piano quasiment chaque mois, un rythme effréné pour un instrument qui s'accorde normalement une à deux fois par an. «On sait que le piano n'est pas dans un environnement “normal”, mais nous avons été tout de même surpris face au respect qu'il inspire aux usagers.»
Gare & Connexions n'a cependant pas réalisé d'études sur l'usage des pianos, préférant laisser aux passagers et musiciens le loisir de rendre publiques via les réseaux sociaux leur affection ou critiques.as de chiffres non plus chez Yamaha, mais plutôt un très bon ressenti. «Pour la maison Yamaha, cela a permis de faire évoluer l'image du piano acoustique qui avait un peu pâti de l'arrivée des pianos numériques. Et puis nous sommes fiers d'avoir pu accompagner des vocations», souligne Éric Valenchon.
Ainsi d'Amine, dont la passion pour le piano a renforcé son désir de devenir humoriste. Il s'est d'ailleurs récemment produit en première partie du comédien Ahmed Sylla.
«C'est aussi une excellente attraction, gratuite, qui permet d'attirer le public. Les gares sont devenues des espaces hyper-commerciaux.» Hélène Michel, chercheuse
Pour Hélène Michel, il existe une version plus cynique et mercantile de ces jolies histoires: «D'un pur point de vue managérial, c'est aussi une excellente attraction supplémentaire, gratuite, qui permet d'attirer le public. Il ne faut pas oublier que les gares sont devenues des espaces hyper-commerciaux.»
Néanmoins, le piano de gare trouve un public qui questionne aussi le rapport à l'autre. «Le piano m'a permis de casser des codes sociaux, assure Amine. Il m'a appris des choses sur les questions culturelles, sur le fait que oui, je suis légitime pour jouer, même si je suis rebeu et que je n'ai pas eu accès à ces traditions musicales. Ça a renforcé ma place, mon sentiment d'appartenance dans la société. Aujourd'hui, je joue aussi du piano dans le cadre de mon métier, en tant qu'éducateur, avec les enfants.»
Gare de Lyon, à Paris, la dame a quitté les lieux, le jeune homme est sans valise, sans téléphone, ses doigts effleure les touches; à quoi pense-t-il? Amine, lui, s'est acheté un piano de scène pour pratiquer chez lui, «mais c'est pas pareil».
Selon Mme Clea Chakraverty - Slate - dimanche 5 janvier 2020

20/01/2020

Skier sans affaiblir l'écosystème fragile de la montagne...

Jusque là, écrit Mme S. Be dans Télérama, les stations de sports d'hiver étaient loin d'être les championnes de l'écologie. En effet, le réchauffement climatique a occasionné un recours grandissant aux canons à neige, énergivores et voraces en eau, sans oublier le fioul polluant des dameuses, l'électricité des remontées mécaniques et les gaz d'échappement des amateurs de glisse. Bref, impératifs économiques et aléas météorologiques semblaient justifier toutes ces façons de faire peu respectueuses de l'environnement.

Néanmoins, poursuit la journaliste, "des initiatives tendent à freiner cette course toxique. A Serre-Chevalier par exemple, tire-fesses et télésièges fonctionnent désormais à l'hydroélectricité, au photovoltaïque et au micro-éolien. Aux Menuires, on utilise une huile biodégradable dans le moteur des engins de piste. Val Thorens a mis en service une navette autonome 100% électrique et Valmorel des bus gratuits équipés de filtres à particules. Quant à la station des Rousses, elle table sur un réseau de chaleur au bois local".

Aussi, les skieurs, surfeurs, randonneurs à raquettes et autres amoureux des montagnes peuvent valider ces efforts" en privilégiant les sites ayant obtenu le label Flocon vert décerné en vertu de 31 critères écoresponsables. Tous sont répertoriés dans l'eco-guide des stations de montagne établi chaque année par l'association Mountain Riders, qui milite pour un tourisme durable". Pour davantage d'informations, s'adresser à: www.mountain-riders.org.

Lyliane