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27/11/2018

Atelier créatif avec les Résilientes et l'Association Emmaus...

Selon Mr Xavier de Jarcy dans le journal Télérama, la jeune designer Eugénie de Larivière, formée à l'école d'Eindhoven, a fondé en 2017 "Les Résilientes" avec l'Association Emmaüs Alternatives. Elle sait par expérience que créer, inventer, fabriquer fait du bien au moral. Aussi, a-t-elle ouvert des ateliers créatifs avec des salariés en réinsertion et des bénévoles.

Les matériaux sont piochés dans un stock d'objets récupérés, mais non réutilisables en l'état, comme des pulls en cachemire, des pelotes de laine, des cintres en métal… Tout cela devient un coussin, des corbeilles, la structure d'un abat - jour"... Chaque pièce est produite à la main. elle est donc unique!

Nous voici donc dans l'énergie circulaire! Cela procure des fonds à l'association et réjouit les bénévoles. Il faut compter environ 45 euros pour un objet transformé. Pour plus d'informations, s'adresser à: www.lesresilientes.com ou www.label-emmaus.com.

Lyliane

28/10/2015

Allons-nous sortir enfin de l'obsolescence programmée de nos appareils?

 

Cette semaine, le journal Télérama, sous la plume de Mr Xavier de Jarcy, nous donne quelques exemples d'un monde qui pourrait être peuplé d'objets durables, réparables, recyclables ou à partager.

Il cite tout d'abord les «Repair cafés», dont 700 centres existent aujourd'hui dans le monde, qui appliquent les principes de l'économie circulaire. Ce concept tente en effet de remédier à la fois au réchauffement climatique, à la pollution (déchets...) et à l'épuisement des ressources naturelles en apprenant à réparer et à recycler la plupart des objets usuels.

 Ensuite, le journaliste fait la liste des bonnes idées écologiques, présentées notamment pour certaines au village des initiatives de l'association Alternatiba. Il met en valeur celle de Mr Julien Phedyaeff, qui à 26 ans, a crée un lave linge à monter en kit et facile à réparer. Plus loin, il revient sur l'idée d'un vélo-cargo assemblé en France, qui permet la livraison des petits colis en centre-ville. Nous apprenons aussi que du plastique recyclé, donc moins cher, sert à fabriquer des pièces d'électroménager (par exemple le socle d'une centrale vapeur).

Le groupe Seb expérimenterait ce mois-ci à Dijon un service de location d'appareils ménagers (friteuses etc) sous le nom d'Eurêcook. C'est le fruit d'une réflexion menée depuis 2012 en partenariat avec le groupe Synergence - www.synergence.com. Néanmoins à ce jour seuls 10% des consommateurs français affirment être attirés par la location d'appareils... Une prise de conscience individuelle reste certainement à faire! L'autopartage par exemple, aujourd'hui tout à fait entré dans les mœurs, ne s'est pas fait en un jour!

 Enfin, le journaliste fait état d'un prototype de téléphone, en plusieurs morceaux assemblables et donc facilement démontables, fabriqué en Finlande, baptisé le Puzzle Phone. Il semble donc que de plus en plus de designers, d'économistes, de fabricants même, essaient de prendre quelques initiatives de l'économie circulaire en s'appuyant sur les souhaits apparents du grand public. C'est un signe encourageant dans notre société de consommation, où l'obsolescence programmée de tous les objets, c'est à dire une durée de vie limitée dans le temps, confine au gaspillage. Il y aurait, semble-t-il, de la place pour des métiers de réparateurs, d'assembleurs, de créateurs... Et partager des outils, des appareils qui ne servent qu'épisodiquement paraît réaliste. Toutefois, on peut se demander si nos industriels sont prêts à «franchir le pas» car ils pourraient craindre de disparaître à cette occasion!

Lyliane

19/08/2015

Une "boutique sans argent" à Paris...

 

Avis à la population...

Une "Boutique sans argent", dont l'objectif est de favoriser le réemploi des objets usagés, vient d'ouvrir dans le 12ème arrondissement à Paris (avenue Daumesnil).

L'on peut y donner des objets dont l'on n'a plus besoin : vêtements, vaisselle, petit électroménager, électronique, jeux et jouets, livres, décoration... [les meubles et le gros électroménager ne sont pas acceptés] et en récupérer (sans troc : on peut y prendre des objets sans en apporter, et vice versa).

Cette boutique pas comme les autres est ouverte du lundi au samedi de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures [fermée pendant les congés d'été, elle réouvrira le 24 août]

L'association (créée en 2013) qui gère cette boutique organise aussi des événements basés sur ce principe et nommés "zones de gratuité" à Paris et en Île-de-France.

AV.

13/08/2015

Un écolonomiste convaincu et convaincant....

 

C'est ainsi que présente le site de la Dépèche Mr Emmanuel Druon, 50 ans, qui depuis 1997 dirige une usine de l'agglomération Lilloise à Forest sur Marche exactement. Il a racheté cette usine d'enveloppes pour tri automatique, alors qu'elle était en faillite et il en a été l'unique actionnaire. Elle se nomme Pocheco : www.pocheco.com/lentreprise

 

Touché par son fournisseur de papier finlandais qui, au fur et à mesure qu'il coupe des arbres, en replante dans la même proportion, E. Druon décide de retirer tout solvant et tout produit toxique de ses encres et il met au point un procédé à base d'eau de pluie qu'il récupère dans l'usine. Puis il s'est attaché à nettoyer l'eau souillée avec une station d'épuration naturelle filtrée par une véritable bambouseraie. Les bambous morts sont brûlés dans une chaudière à bois qui chauffe tous les bâtiments. Enfin, sur les toits de l'usine, il a fait poser un toit végétalisé à base de plantes grasses (sédums) et des panneaux photovoltaïques 100% recyclables. Il a choisi du matériel allemand, plus cher à l'achat (2 millions d'euros), mais qui lui font économiser 200 000 euros d'énergie par an.

 

Cette année, Mr Druon a fait paraître aux éditions Actes Sud un ouvrage, nommé "Le syndrome du poisson-lune", dans lequel il expose ses idées d'une économie circulaire, à l'opposé d'une économie linéaire où l'on vise une expansion continue, comme le fait le poisson lune au cours de sa vie. Cet homme propose une nouvelle voie de management, basée sur la participation de tous, la solidarité et sur une direction écologique et sociale pour toutes les entreprises.

 

Des félicitations à ce pionnier qui ouvre depuis plus de 20 ans une voie nouvelle et viable du côté de l'entreprise, susceptible de faire école !

C'est pourquoi je pense que son initiative mérite d'être connue et j'ai plaisir à m'en faire l'écho sur ce blog !

 

Lyliane

30/05/2015

Economie circulaire: utopie ou réalité?

Le système linéaire dans l'économie de marché de nos sociétés de consommation a atteint ses limites. Beaucoup de voix s'élèvent en effet pour dénoncer le gaspillage des ressources et de l'énergie, la pollution engendrée par ce type d'économie. Il faut savoir par exemple qu'à l'heure actuelle chaque français produit 350 kg de déchets par an, qu'il faut collecter et incinérer. Depuis la seconde guerre mondiale s'est installé un système qui consiste à extraire, fabriquer, consommer et jeter pour pouvoir recommencer à produire et à vendre.

Un autre concept économique existe désormais: celui de l'économie circulaire, qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et dont l'objectif est de produire des biens et des services en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l'eau et des sources d'énergie. Il s'agit selon le Ministère de l'Ecologie de « refermer le cycle de vie des produits, des déchets et de l'eau ». L'Institut de l'Economie Circulaire (www.institut-economie-circulaire.fr) a même popularisé un slogan repris ça et là : « les déchets des uns devront devenir les ressources des autres ! »

Toutefois, la France reste en retard sur ses voisins allemands et italiens... Mme Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, a lancé des initiatives, mais celles-ci mettent du temps à se concrétiser. Un Programme National de Prévention Déchets 2014/2020 a été lancé en juillet 2014, ainsi qu'un Appel à Projets suscité pour arriver à des « territoires zéro gaspillage zéro déchet ». Les Deuxièmes Assises de l'Economie Circulaire auront lieu du 16 au 17/6/2015 à Paris à la Maison de la Chimie. Espérons qu'il en sortira des initiatives concrètes et que les médias en parleront!

En attendant, les citoyens que nous sommes, les entreprises Françaises vont devoir s'impliquer de plus en plus. Citons déjà le Projet Recybeton qui démontre la faisabilité du recyclage du béton ; l'Atelier Del Sol qui a un espace de travail fonctionnant entièrement à l'énergie solaire ; les Jardins Partagés qui naissent à la périphérie des villes... A Nantes par exemple une initiative de l'Association Les Idelles a permis à la fois d'aménager un Jardin Partagé au milieu des tours du quartier défavorisé Malakoff et de fabriquer un composteur collectif en y intéressant une Agence de Design industriel devenue Les Ekovores. En région PACA: Evaléco qui apprend aux gens à entretenir leur ordinateur et à réparer leur vélo, l'Association A2D3 qui enseigne la valorisation des objets au lieu de les jeter, la Manufabrik qui construit du mobilier urbain à partir de palettes recyclées...

Un peu partout en France des initiatives citoyennes naissent, des Festivals sont organisés, des films sur la Transition Energétique sont projetés, preuve que cette économie circulaire est en plein bouillonnement créatif!  Alors, là où c'est possible, apportons notre pierre à l'élan nouveau qui construit un système différent, privilégions dans nos vies le réparable, le recyclable, les produits durables et enseignons à nos enfants comment préserver l'air, l'eau et toutes les ressources de notre planète!

Lyliane (30/5/2015)

04/01/2015

Qu'est ce que la transition citoyenne?

 

Le 25/5/2013 eut lieu à Cluny la publication d’une Déclaration Commune de 16 mouvements ou structures associatives réunies en « Collectif pour une Transition Citoyenne ». Y participaient notamment : Les Colibris, le mouvement des Amap, la Nef, Terre de Liens, Enercoop, Artisans du Monde, le Réseau Cocagne, Attac, les Biocoop...

 

Plus d’un an après cette déclaration, il m’apparaît utile de faire le point et de voir sur le terrain ce qu’il est advenu de ce texte fondateur, que chacun peut retrouver sur Facebook ou sur le site « transitioncitoyenne.org ».

 

Cette initiative, qui visait à un changement en profondeur de la société dans laquelle nous vivons, avait pour motivation de faire face positivement à une crise économique, écologique, sociale, morale et financière notamment…

 

Les signataires, qui tous construisent déjà des alternatives au modèle actuel, ont eu l’idée de mettre en commun leurs forces, de coopérer et de faire connaître leurs projets. Ils envisagent particulièrement de construire une énergie circulaire, de participer à la régénération des écosystèmes, d’engager une transition énergétique, de développer une agriculture favorisant la souveraineté alimentaire et de susciter des démarches éducatives.

 

Depuis, des collectifs locaux ont été crées dans les régions françaises, afin de soutenir la dynamique et de programmer des événements. Chaque année, en effet, des « Journées de la Transition » vont avoir lieu au mois de septembre. Celles de 2014 ont été relayées dans 95 départements le 26 septembre et elles ont rassemblé plus de 20 000 citoyens.

 

Pour l’année 2015, la création d’une boîte à outils et la préparation d’autres événements sont prévus, notamment dans la perspective de « Paris Climat 2015 ».

 

Dans la région de Nice où je réside, ont eu lieu, dans un café alternatif nommé « Le Court Circuit », des ateliers-débats, des projections et des rencontres à l’initiative de l’organisme Artisans du Monde.

 

Soyons donc, si nous adhérons à ces idées, «  ce changement que nous voulons pour le monde » comme le préconise le Collectif pour une Transition Citoyenne et prenons en main notre avenir dès maintenant !

 

Lyliane