18/02/2015
Une star de la chanson, Ani Chöying Drolma, religieuse tibétaine vivant au Népal...
Au cours d’une émission de télévision, entre la météo et les nouvelles, on reçoit parfois un éclair de bonheur ! Je tiens à vous transmettre celui que j’ai vécu hier lors de l’émission Télé Matin sur la 2ème chaîne. Une chroniqueuse nous a fait entendre des chants très doux et inspirés d’une nonne du nom de Ani Chöying Drolma et elle nous a dit quelques mots de son parcours hors norme. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler, alors que je m’intéresse au Népal où je suis allée en voyage et où j’ai une filleule depuis 5 ans…
Par désir d’en savoir davantage, je suis allée consulter Internet. Là, j’ai fait connaissance avec le parcours de cette femme, née au sein d’une famille tibétaine en exil au Népal. Née le 4/6/1971 à Kathmandou, elle est devenue nonne à 12 ans. Elle fut très vite remarquée pour sa belle voix et elle apprit la musique au couvent de Nagi Gompa (Népal).
En 1994, elle enregistra 2 albums (Chö et Selwa) avec le guitariste Steve Tibbetts. Elle fit ensuite de petites tournées dans des monastères tibétains. En 2008 elle fut reçue par Philippe Lefait au cours de l’émission : "des mots de minuit". Elle est devenue populaire, car avec une voix quasi céleste, elle chante des airs du folklore tibétain et du bouddhisme. Quelques titres l’ont rendue célèbre: en 2004 sa chanson « Aux yeux d’une fleur, le monde est une fleur, aux yeux d’une épine, le monde est une épine » et en 2011 son enregistrement d' « Inner Peace ».
Cette artiste, reconnue mondialement aujourd’hui, consacre ses gains à des projets humanitaires. Elle a ouvert une école Arya Tara pour de jeunes novices ou de jeunes filles défavorisées, victimes de violences ou exploitées. Son site est www.choying.com. Elle a écrit un livre publié en 2008 : « Ma voix pour la liberté ». On peut l’entendre sur You Tube ou en achetant ses DVD.
J’ai été très émue à la fois par la pureté de sa voix et par son parcours de femme. Elle me paraît un exemple pour tous ceux et celles qui désespèrent d’un monde rude et plein de violences. Exilée de son pays natal, nonne dans un couvent alors que les femmes y sont habituellement marginalisées, elle se fait entendre aujourd’hui du monde entier et rayonne grâce à la musique et au chant… Quelle femme d’avant-garde, bien en accord avec ce que semble nous proposer, pour aujourd’hui et pour demain, l’Ere du Verseau. Entre autre chose: dépasser les conventions, les frontières et s’ouvrir à une fraternité incarnée !
Lyliane
06:25 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE | Tags : nonne tibétaine, rayonnement par le chant, artiste reconnue, la voix | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/02/2015
Rééquilibrer nos états d'âme grâce aux élixirs floraux.
A force d’observations et d’expérimentations, le Docteur Edward Bach, médecin homéopathe anglais né en 1886 et mort en 1936, féru de phytothérapie, mit au point une sorte de compromis entre ces deux médecines, qu’il exposa dans un ouvrage paru au Courrier du livre sous le titre : « La guérison par les fleurs ».
Le docteur Bach avait en effet remarqué l’incidence des humeurs négatives sur l’état de santé de ses patients : peur, jalousie, doute, agitation, découragement, phobie... C’est ainsi qu’il définit 38 états d’âme négatifs susceptibles d’engendrer certains dysfonctionnements physiques à la longue. Il s’intéressa à l’analogie entre les fleurs, les bourgeons d’arbres et la psychologie de l’être humain. Par exemple le mélèze (Larch) avec ses branches souples qui pendent vers le sol, qui pousse en altitude, lui fit penser au découragement, au sentiment hésitant et passif, à l’isolement que ressentent certaines personnes qui admirent les autres et ne trouvent nulle lumière en eux.
Il commença donc à ramasser à la main des fleurs, des bourgeons de plantes et d’arbres de sa région, à les déposer dans un récipient empli d’eau de source et à les exposer plusieurs heures au soleil. Cela donna en quelque sorte une « infusion solaire de fleurs ». Cet élixir sera conservé avec un peu d’alcool et plus tard avec du vinaigre de cidre dans des flacons opaques à l’abri de la lumière. De cette teinture mère ensuite des dilutions pouvaient être effectuées. De nos jours, des complexes associant plusieurs élixirs existent tout prêts. Il y a quelques années, des laboratoires comme celui de Deva ont agrandi la gamme en travaillant sur le support le l’intuition. (www.deva-lesemotions.com). En ramassant des fleurs en France, ils ont fabriqué par exemple de l’élixir de gueule de loup, de souci, de chèvrefeuille...
L’action de ces élixirs de Bach, que l’on trouve aujourd’hui en pharmacies ou en magasins diététiques, est douce et progressive. Ces remèdes sont réputés convenir aussi bien aux adultes qu’aux enfants ou aux animaux. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins deux mois. Ces élixirs sont compatibles avec d’autres traitements médicaux car leur action est surtout psychique. De plus, ils sont économiques car on ne prend que quelques gouttes à la fois sous la langue.
En remède d’urgence, face à un traumatisme violent ou imprévu, il existe par exemple le « rescue remedy » qui associe 5 fleurs. Beaucoup de personnes le gardent dans leur sac à main - tout comme les granules d’arnica - pour faire face à des difficultés ou des chocs imprévus.
Personnellement, j’ai eu recours pendant de longs mois aux élixirs de Bach à la suite d’une séparation douloureuse. J’ai même essayé d’en fabriquer moi-même avec des fleurs de mon jardin. Ce sont vraiment des expériences étonnantes ! Je trouve que cela nous oblige à faire plus attention à la nature et à nous même, à nos états d’âme notamment. De nombreux sites Internet peuvent être consultés: www.conseilfleursdebach.fr, www.biolike.com ou www.bachcentre.com par exemple.
Actuellement, en France où la plupart des gens ont tendance à dramatiser, à voir tout en noir, à oublier tout ce qui va bien, un complexe associant aspen (peuplier tremble), elm (orme champêtre) gentian, willow (saule blanc) et sweet chestnut (châtaignier) par exemple - ou au moins un ou deux élixirs de cette série - pourrait les aider à retrouver confiance en la vie et positivité. Car ces élixirs ont une force vibratoire et magnétique hors du commun. Cela vaut peut-être la peine d’essayer !
Lyliane
06:41 Publié dans DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : positivité, confiance, élixirs floraux, remède d'urgence, intuition, infusion solaire de fleurs, docteur bach, mélèze, analogie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/02/2015
Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?
C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…
Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres et le tour était joué !
Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.
Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…
Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?
En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.
Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.
J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/
Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?
Lyliane
07:03 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : détergents, produits ménagers, savon liquide, savon noir, produits naturels, allergies | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/02/2015
Pourquoi manger chaque jour des fruits et des légumes?
Les slogans diffusés par les médias nous répètent très souvent que nous devons manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Est-ce de la publicité pour stimuler la consommation ou une injonction utile à notre santé ?
Tout d’abord lorsqu’il est dit cinq fruits et légumes, de quoi parle t on ? En fait il s’agit de cinq portions de fruits et des légumes, c'est-à-dire l’équivalent de 100 grammes de chaque ou de deux cuillères à soupe bien remplies. En variant les goûts, les couleurs, je pense que c’est encore mieux !
L’un des avantages des fruits et des légumes est qu’ils se consomment crus, cuits ou en préparations plus complexes. Si les enfants refusent les carottes Vichy, une jolie purée de carottes gratinée au four ou des carottes râpées assaisonnées d’aromates, de dés de feta et de pignons par exemple pourrait les ravir.
Idem pour les fruits : compotes, tartes, crumbles, clafoutis, salades de fruits renouvellent les desserts. Toutefois attention : les yaourts dits « aux fruits » comportent souvent à peine une cuillerée de confiture ou de purée de fruits et beaucoup de sucre !
On entend souvent dire que légumes et fruits sont chers. Tout dépend évidemment de savoir si nous achetons des produits de saison ou pas ! En ce moment, fenouils, carottes, pommes de terre, courges, oignons, endives permettent de succulents gratins, des pissaladières, des soupes et des salades savoureuses. Les cuisiniers et cuisinières renouvellent leur créativité en découvrant ou échangeant mille recettes pour accommoder fruits et légumes. Des sites existent pour combler notre manque d’imagination passagère: www.marmiton.org...
Mais ce n’est pas vraiment le moment, en plein hiver, de consommer des tomates, des haricots ou des courgettes, qui viennent de pays de l’autre hémisphère et pas nécessairement du commerce équitable. Pensons au bilan carbone pour le transport et au prix à payer! Il me semble qu’il serait plus utile de faire travailler nos producteurs locaux ou de cultiver nous même notre potager, si nous disposons d'un coin de terre.
Les fruits et légumes de saison sont de toute façon beaucoup plus savoureux et leur qualité gustative est meilleure. Si nous achetons des fruits et légumes non traités, nous pouvons les consommer avec la peau, ce qui est encore plus bénéfique à notre santé. En effet les vitamines et les sels minéraux sont ainsi totalement préservés.
Car fruits et légumes nous apportent des fibres, de l’eau et des éléments nutritifs reconnus indispensables à notre corps. Certains nutritionnistes disent même qu’ils jouent un rôle protecteur vis - à - vis des maladies cardiovasculaires, du diabète et même du cancer.
Les personnes qui surveillent leur poids, au lieu d’ingurgiter charcuterie, viennoiseries ou steak/frites chaque jour, seraient bien inspirées d’avoir recours aux fruits et légumes. Ceux-ci en effet, en raison de leur faible valeur calorique, ne font généralement pas grossir. Il existe de nos jours des salades composées toutes prêtes, des sandwichs aux crudités, des bars à soupes, à salades, à jus pour celles et ceux qui disposent de peu de temps ou d’un petit budget pour le repas de midi.
Enfin, ne pas oublier que nous pouvons répartir fruits et légumes tout au long de la journée. Le matin, un kiwi, une banane, une compote peuvent agrémenter et varier le petit déjeuner. De temps en temps, une « journée détox » avec uniquement de la soupe ou des fruits est susceptible de régénérer tout notre organisme.
Bref, nous n’avons aucune raison de bouder ces « fruits de la terre », frais ou surgelés, agréables au goût, qui contribuent à stimuler notre créativité pour leur préparation et à maintenir notre corps en excellente santé!
Lyliane
08:37 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ECONOMIE, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : fruits et légumes, valeur calorique, recettes, bilan carbone, varier les menus, légumes et fruits de saison | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/02/2015
Rêvons à des banques qui relieraient les êtres humains!
J’ai choisi en conscience il y a 5 ans de devenir sociétaire de la N.E.F. sigle pour une nouvelle économie financière (www.lanef.com), une banque pionnière en France. Elle existe en effet depuis 30 ans et elle ne cesse de se métamorphoser.
Pourquoi ai-je décidé de déposer des fonds dans une banque qui place notre épargne avec un état d’esprit éthique et dans des activités fort différentes de tout ce que nous avions connu jusque là? Pour ma part, ayant appris que certaines banques finançaient des marchands d’armes ou des mines antipersonnelles, je souhaitais bien autre chose, de la transparence et une implication sociale et locale.
De plus, il me semblait cohérent de confier mes économies à des acteurs scrupuleux, plaçant mes ressources financières en fonction des valeurs que je soutiens et non des désirs de spéculation de leurs actionnaires sur les marchés boursiers.
Comme plus de 20 000 personnes dans notre pays, j’aspire également à sortir d’une politique de consommation effrénée et de prêts réservés à de gros promoteurs ou industriels, sans aucune considération pour la nature de l’investissement proposé.
Pour toutes ces raisons, je me sens, avec mon compte à terme et mon compte chèque NEF, entrée de plain pied dans une transition vers un autre modèle économique.
En tant que modeste épargnante, j’ai même pu choisir de partager les intérêts qui me seront servis avec des porteurs de projets écologiques. On appelle cela une économie de partage et un financement solidaire.
Tout en étant sociétaire, je me sens également partenaire de cette banque. Régulièrement nous sommes tenus au courant des projets soutenus. Lors d’assemblées générales ou régionales, notre voix est entendue. Que nous soyons emprunteurs ou épargnants, nous pouvons dire nos souhaits pour améliorer le fonctionnement, suggérer des innovations.
Une fois par an des « randonef » nous permettent de visiter certains lieux financés par notre banque (écoles, fermes, cafés magasins, piscines, théâtres…), de dialoguer à leurs sujets dans des échanges emplis de convivialité.
Grâce à l’Europe au début 2014, par une harmonisation du statut des banques, la NEF est devenue une banque à part entière. Elle peut désormais proposer des livrets d’épargne et agir partout comme le font les autres banques.
Aussi, je ne peux qu’engager les lecteurs de ce blog d’aller vérifier par eux même mes dires et s’ils sont convaincus, de prendre part à ce vaste mouvement de reprise en main des leviers de notre économie pour leur donner des contours plus transparents et plus humains.
Lyliane
06:47 Publié dans CITOYENNETE, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE | Tags : finance solidaire, transparence, partage d'intérêts, porteurs de projets | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/02/2015
Peut on imaginer d'agir pour une démocratie écologique plus citoyenne?
L’association « agir pour l’environnement » (www.agirpourlenvironnement.org) lance actuellement une campagne nationale pour informer les citoyens français des nombreux projets qu’elle qualifie « d’inutiles » car ils porteraient sur des sommes exorbitantes sans pour autant correspondre à de véritables besoins.
Que ce soient par exemple des fermes - usine comme celle dite des 1000 vaches, des aéroports comme à Notre Dame des Landes, des Center Parcs comme celui près de Grenoble, des retenues d’eau comme à Sivens, des lignes de TGV comme à Montpellier, des décharges, des stades, des fouilles pour trouver du gaz de schiste ou d’autres projets petits ou grands, ils sont, selon cette association, néfastes pour notre environnement, car ils grignoteraient des terres agricoles et des espaces écologiques remarquables.
Je n’avais pas d’idée très précise à ce sujet, mais il me semble que toute demande d’amélioration de la démocratie participative dans notre pays est bienvenue. En effet cette demande, qu’il est possible de faire sous forme de courrier, est susceptible de nous responsabiliser et de ne plus laisser les coudées franches à des groupes visant leur seul profit.
De plus, cette association suggère que, dans la mesure où la France accueillera à la fin 2015 la Conférence sur le Climat ou COP21, le gouvernement français se doit d’être exemplaire et d’engager un débat, afin que les futures décisions écologiques soient prises après concertation des populations directement concernées.
Certes, il existe des enquêtes publiques préalables, des rapports d’expertises mais l’association a relevé des conflits d’intérêt qui lui font douter de la nécessaire transparence.
Agir pour l’environnement réclame de ce fait, de la part de la Ministre de l’Environnement et de tout le gouvernement, la mise en place d’une procédure « d’alerte citoyenne » pour pouvoir relancer la concertation en cas de controverses.
Part exemple selon eux, il pourrait être envisagé que 5000 citoyens à l’échelle départementale ou 100 000 à l’échelle nationale puissent interpeller les décideurs politiques ou contester éventuellement des enquêtes jugées non indépendantes.
Pourquoi ne pas imaginer en effet que de plus en plus des citoyens puissent participer aux décisions publiques et s’informer par d’autres canaux que ceux dits officiels? Il me semble que cela irait dans le sens du dialogue et motiverait davantage nos concitoyens.
Alors, ne baissons pas les bras et participons à des collectifs, des débats publics pour devenir partie prenante de notre environnement ! Ainsi, des manifestations violentes deviendraient inutiles et chacun se sentirait porteur du changement auquel il aspire...
Lyliane
08:39 Publié dans CITOYENNETE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : transparence, écologie, démocratie participative, alerte citoyenne, projets inutiles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/02/2015
Quel type d'agriculture désirons nous pour demain?
Dans la France de 2015, le nombre de paysans a considérablement diminué. En 1970, ils étaient encore 2,5 millions ; aujourd’hui ils sont à peine 600 000 !
Sur certains territoires, cette désertification du monde rural s’accompagne de la fermeture des commerces de proximité, le départ des médecins généralistes et de ce fait la nécessité de s’installer ailleurs afin de pouvoir se faire soigner.
Non seulement les pharmacies, les boulangeries et les écoles ferment, mais les petites exploitations disparaissent au profit d’une agriculture productiviste.
Ce sont ces gros industriels, utilisant à profusion engrais, pesticides et irriguant de façon intensive, qui finalement reçoivent les subventions européennes de la P. A. C. tandis que les aides ne soutiennent pas les exploitants en difficulté.
De grosses disparités se font jour entre l’écart des revenus des uns et des autres, que la répartition des subventions ne compense pas. Il faut savoir en effet que la moitié de la surface agricole utile est aujourd’hui exploitée par 10% des agriculteurs.
Comment préserver dans ces conditions les emplois agricoles, éviter l’épuisement des sols et la disparition des zones humides comme dans certains secteurs qui ont soulevé des réactions de la part des écologistes ?
La grande distribution ajoute encore souvent aux disparités existantes en fixant des prix qui ne couvrent pas les frais des producteurs. La course au profit semble bien installée et la spéculation boursière sur les cours envahit les marchés agricoles.
S’agit-il vraiment de produire toujours plus en intensifiant les grandes fermes quitte à mettre en danger les écosystèmes, car elles polluent généralement beaucoup plus (poulets en batterie, porcs par centaines, élevage hors sol…)?
Je pense pour ma part que des affaires comme celle des lasagnes à la viande de cheval pointent les emballements et les lacunes du système. Contrôler la chaîne alimentaire, garantir la traçabilité des produits agricoles, assurer à tous les paysans un revenu décent ne devrait il pas être notre priorité ?
Des organismes luttent pour préserver les terres fertiles comme Terre de Liens, la Confédération paysanne; d’autres comme les Amap essayent de payer un juste prix, de pérenniser les fermes ou encore certaines moins connues comme les Robins des Bio qui défendent notamment les liens entre producteurs et consommateurs.
Car consommer de nos jours est devenu un outil de citoyenneté. Par nos achats, en effet, nous nous engageons en faveur d’une agriculture durable ou productiviste, nous privilégions la qualité gustative des aliments ou simplement leur aspect, la quantité produite, nous insistons sur le respect de la terre, des animaux et des hommes ou sur le moindre coût d’achat et le profit des vendeurs…
Alors quel type d’agriculture désirons nous pour demain, pour nous, pour nos enfants et nos petits-enfants ? La question nous est posée. A nous d'y répondre concrètement!
Lyliane
02:27 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, AMAP, ECONOMIE SOLIDAIRE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : agriculture durable, petites exploitations, productivisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/02/2015
Un concept de maison partagée pour les seniors...
L’Association à but non lucratif (loi de 1901) nommée « Age sans frontières » gère un concept de maison partagée pour faire cohabiter de façon autonome des personnes âgées. Une structure existe déjà à Verdalle, dans la Montagne Noire et de futures L.M.P sont en projet ailleurs, notamment dans le Sud Ouest.
Sur le site: www.lamaisonpartagee.fr, on apprend que dans ce type de maison, à côté de chambres individuelles, existent des espaces collectifs, fonctionnels et adaptés, susceptibles de favoriser l’implication des seniors dans la gestion du quotidien. Le coût de l’hôtellerie n’excède pas 1000 euros par mois, ce qui est très en dessous des tarifs habituels des maisons de retraite.
Ce mode d’accueil me semble destiné à des personnes désirant vieillir en conservant des liens de voisinage, une forme d’insertion sociale, afin de préserver chez elles un sentiment d’utilité. Pour tout renseignement ou envoi de dossier, adresser un e mail à: contact@lamaisonpartagee.fr.
Age sans frontières possède également un blog de colocation avec un senior (www.location-logement-senior.fr). A côté d’un groupe maximum de 4 chambres équipées de TV avec salles de bain individuelles, existent une cuisine commune, une salle à manger et un salon à partager. Le prix demandé est de 1000 euros par colocataire. Souvent des services peuvent graviter autour de cette structure (minibus, infirmiers…).
Ces initiatives nouvelles me semblent intéressantes dans la mesure où elles peuvent briser l’isolement de certains seniors, qui refusent d’aller en institutions, où bien souvent les prix pratiqués sont prohibitifs. A notre époque riche en familles éclatées, où loger seul avec les années peut devenir insécurisant, je trouve que, pour une personne âgée encore valide et autonome, cela peut être un bon compromis.
Les municipalités pourraient peut-être s’y intéresser et encourager l’installation de telles structures d’accueil non spéculatives, qui se mettent au service des seniors. A nous citoyens et futurs occupants peut-être de ces maisons partagées de les y inciter par nos votes et nos propositions concrètes là où nous vivons!
Lyliane
06:52 Publié dans ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT | Tags : habiter autrement, seniors, habitat partagé, location logement, maison de retraite | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/02/2015
Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!
Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.
Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…
Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.
Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…
Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.
Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour « méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.
Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!
Lyliane
04:30 Publié dans AAA - QUI SOMMES NOUS ?, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : mer propre, citoyenneté, engagement, pollution, sacs plastiques, biodiversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/02/2015
QUI SOMMES NOUS ?
Des ami(e)s qui partagent les mêmes aspirations, les mêmes espérances pour demain.
Comment nous est venue l'idée de ce blog ?
Nous avons fait un chemin d'évolution personnel qui nous a rassemblés pendant de nombreuses années jusqu'à ce jour où cela ne nous a plus semblé suffisant. En regardant toutes les richesses isolées dont nous étions porteurs chacune et chacun, nous avons eu envie de les partager, de les communiquer et d'en attirer de nouvelles. Très en lien avec la réalité de notre monde, nous nous sommes interrogés sur les moyens dont nous disposions pour nous exprimer. À nos âges respectifs, plutôt avancés, nous ne pouvions ramasser nos armures charismatiques et refaire le voyage du pèlerin. Internet fut la réponse. Internet est un formidable outil de communication que nous pouvions mettre au service de nos valeurs.
Apprendre à ne pas juger, à ne pas condamner, mais plutôt accompagner l'ignorance sur le chemin de la responsabilisation est la chose la plus difficile au monde.
Personnellement, ce qui m'a motivée le plus pour m'engager dans ce choix du relai positif, ça a été une colère, une révolte, un sentiment de dégoût face au sentiment d'impuissance devant les images des mers poubelles*: "le 7ème continent"…
Je savais très bien que tout cela existait depuis longtemps, mais cette fois il y avait des images et le plus choquant, c'était de voir l'étendue de ce continent de déchets qui flotte entre deux eaux dans tous les océans de notre planète. Écœurant…
Je me suis trouvée tellement moche, tellement complice et donc coupable. Pendant les jours où les images ont été communiquées, j'étais comme obsédée, j'en rêvais et j'ai fini par en avoir la nausée…
Lorsque nous nous sommes retrouvés et que j'ai pu parler de cela, j'ai vécu un véritable sentiment de soulagement… Je ne sais pas si ce blog est important, mais j'ai envie que l'intention le devienne. Nous devons parler de toutes ces choses, ne pas nous culpabiliser (mais c'est facile à dire). Nous pouvons transmettre les solutions qui existent pour réparer nos erreurs, nous pouvons faire quelque chose ! Chacun de nous, là où il est peut apporter sa goutte d'eau en informant, en agissant à son niveau, comme la légende du colibri, on ne pourra se sauver qu'ensemble…
J'en profite donc pour remercier profondément Lyliane qui nourrit abondement ce blog, en parfaite harmonie avec les valeurs que nous partageons. J'espère avoir la disponibilité pour participer avec elle à présenter tout ce qui m'enthousiasme et continue de me faire espérer dans notre monde et dans ses habitants. J'aimerais que d'autres nous rejoignent pour aller plus loin.
À force de développer la conscience et le discernement, notre société actuelle s'est attachée à regarder davantage l'ombre des circonstances qui l'entourent et à en oublier parfois, voire souvent, de regarder ce qui est beau, ce qui fonctionne, ce que font les personnes de bonne volonté qui œuvrent sans bruit et ignorées des autres à améliorer notre monde, à trouver des solutions aux problèmes qui se posent.
Notre engagement vis-à-vis de l'humanité et de son environnement, nous incite en premier lieu à mettre en valeur les initiatives qui cherchent et proposent des solutions dans le respect des lois de la nature et de l'homme.
Voir l'article de Lyliane, le 10 février 2015: http://prele.hautetfort.com/archive/2015/02/10/un-ocean-d...
À titre de simples citoyens, témoins, nous communiquons ce qui nous touche et nous enthousiasme, nous communiquons ce qui nous parait porter de l'espérance. Nous souhaitons partager cet état d'esprit et aimerions recevoir d'autres témoignages et exemples à soutenir que ceux que nous faisons.
Merci à toutes celles et ceux qui nous suivent et passent le relai.
* Si le phénomène du 7ème continent vous intéresse, vous pouvez trouver des informations sur le site du CNRS qui étudie le phénomène et cherche des solutions.
Le 7 ème continent: colonisation des débris plastiques par des bactéries et des microbes prisonniers des courants marins et s'agglutinant dans les eaux du globe sur des étendues très larges dans les eaux intermédiaires des mers. Elles n'apparaissent donc pas toujours en surface. Elles sont si importantes qu'elles forment ce qu'on appelle le 7 ème continent, un continent de déchets et notamment de déchets plastiques qui sont ingérés par les animaux marins. C'est une infection qui contamine toute la chaine alimentaire marine pour commencer et la nôtre par voie de conséquence.
http://www.francetvinfo.fr/sciences/quatre-questions-pas-...
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_contin...
https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-continent-de-dechet...
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9989-em-le-cnes-embarque-p...
Personnellement, je suis très étonnée que l'on ne se mobilise pas davantage en nombre pour parler de ce problème et participer à trouver des solutions. Ce type de questionnement devrait entrer immédiatement dans les écoles (enfin je trouve). Merci de nous communiquer toute information dont vous disposez et qui témoigne des réponses concernant ce problème.
Eléonore
21:00 Publié dans AAA - QUI SOMMES NOUS ? | Tags : 7ème continent, déchets, environnement, global, économie locale, initiative citoyenne, alternatif | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Au lieu de "lutter contre", de nous crisper, de résister: fluidifier!
Un article du conférencier bien connu J.J.Crèvecoeur, dans le numéro de février 2015 de la revue Néosanté, met l’accent sur les différentes conditions pour se conserver en bonne santé. Il m’a intéressée dans la mesure où face aux épreuves de la vie, aux coups durs, j’ai une fâcheuse tendance à résister, à lutter contre, au lieu d’accueillir ce qui vient de la vie comme cet homme le préconise.
Selon lui, en effet, il est nécessaire de rester fluide sur le plan physique comme sur d’autres plans. Il se reconnaît dans l’affirmation de C.G. Jung qui disait : « la maladie, c’est l’effort que fait la nature pour se guérir ».
Plutôt que de résister, de lutter contre, il propose d’aller dans le sens des choses, de se mettre dans une attitude plus équilibrée, sans rien forcer. Car que l’on nage, fasse du vélo, de la course à pied, du ski, du football ou aucun sport, essayer de dépasser ses limites ne lui semble pas favorable à un bon état de santé.
Selon son expérience, au contraire, la douceur, le respect envers son corps, dans ses mouvements, ses gestes, tout comme dans le besoin d’être touché avec tendresse, tout cela va dans le bon sens, le sens de la nature et de la vie.
Vous me direz, alors quelle hygiène de vie devons nous adopter ? Il faut savoir qu’il préconise non seulement une fluidité physique, mais aussi émotionnelle, relationnelle et psychologique. Cela veut dire pour lui : vivre pleinement ce qui se présente à nous, accueillir les joies comme les peines, laisser s’exprimer nos émotions, être vraiment nous-même en toute circonstance…
Par exemple, au lieu de mettre des masques avec autrui, d'endosser des rôles, de parler avec des faux semblant, il nous propose d’exprimer clairement nos malaises comme nos appréciations positives. Il nous incite également à nous remettre en question, à oser douter de nos certitudes, à entreprendre des expériences nouvelles...
Si vous souhaitez aller plus loin avec J.J. Crèvecoeur, physicien et philosophe de renommée internationale, consultez son site Internet: www.jean-jacques-crevecoeur.com.
Lyliane
05:24 Publié dans EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : ne plus résister, lutter contre, fluidifier, accueillir, exprimer, poser nos masques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/02/2015
Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.
A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.
En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.
Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.
Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.
Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.
Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.
Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…
Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.
En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.
Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann (« Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :
Lyliane
10:45 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : libération du stress chez l'enfant, souffrance du passé, hyperactivité, stress, troubles du comportement, phobie scolaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
07/02/2015
Que nous permet le système démocratique?
Alors que beaucoup de personnes désespèrent car elles ne voient aucune évolution dans notre société, je suis heureuse de lire sous la plume d’un éditorialiste de la revue gratuite Biocontact de février 2015 la phrase suivante : « la base citoyenne n’attend plus sa becquée comme un oisillon, elle réfléchit, se pose des questions, s’organise en associations, crée des lanceurs d’alerte, propose des alternatives concrètes».
Cette phrase m’a permis de réaliser qu’effectivement que ce soit dans nos pages personnelles, dans notre façon de chercher des circuits courts pour nous nourrir, dans nos choix de médecines alternatives, de thérapies, dans nos déplacements en covoiturage, nos colocations, nos achats dans le monde entier grâce à Internet ou localement par des bourses d’échange, nos systèmes bancaires plus éthiques, nos associations dénonçant certains abus…, peu à peu des prises de conscience, de nouveaux modes de vie ont vu le jour.
De ce fait, multinationales, lobbies, laboratoires, hommes politiques ont perdu de leur toute puissance. Des chercheurs courageux osent dénoncer des dérives dans tous les domaines : O.G.M, gaz de schiste, médicaments, pollution de la mer, des sols ou des sites… Des citoyens trouvent la force de briser le silence et de faire connaître une autre vérité que celle dite officielle. Notre société y gagne en transparence, même si, de mettre au jour des scandales retentissants, bouleverse nos certitudes, met à mal notre confiance en nos instances dirigeantes. Pratiquement plus de chèques en blanc désormais dans notre pays!
Je pense que nous pouvons nous réjouir de vivre dans un état où la presse, les médias ne sont pas totalement muselés, où nous pouvons nous réunir, affirmer notre différence et assumer nos prises de position sans risquer notre vie. Notre système démocratique, quoique certainement perfectible, nous le permet.
Alors, individuellement et collectivement, continuons à choisir le monde dans lequel nous désirons vivre, prenons notre rôle de citoyen au sérieux, investissons nous, au lieu de subir ou de nous plaindre que tout ne soit pas parfait !
Car, n’en doutons pas, nous sommes en train de construire un autre modèle du « vivre ensemble », plus juste, plus solidaire et plus fraternel. Cela prendra du temps peut-être encore, mais une évolution consciente me paraît en marche. Je ne le verrai pas très certainement, mais je m’en réjouis pour les générations à venir.
Lyliane
06:16 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Tags : système démocratique, évolution de société, transparence, solidarité, prises de conscience, lanceurs d'alertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/02/2015
Que pouvons nous transmettre aux jeunes générations?
J’ai grandi dans une famille de la classe moyenne, de tradition catholique, où les enfants devaient le respect à leurs aînés. De plus, personne ne gaspillait le pain ou quoi que ce soit, sans doute à cause des années de privations pendant la seconde guerre mondiale…
Si je regarde autour de moi aujourd’hui, je vois beaucoup de femmes seules avec des enfants, des familles recomposées ou pas et des liens distendus entre les générations. Le travail des femmes et la crise économique ajoutent aux difficultés pour rester en contact, pour surmonter les difficultés matérielles des uns et des autres.
Aux Restos du Cœur, où je fais du bénévolat, je côtoie des retraités qui ne veulent pas que leurs enfants, leurs voisins sachent qu’ils sont démunis. De même certaines familles en grande difficulté hésitent à demander de l’aide à leurs parents.
Je m’aperçois également que beaucoup se sont laissés gagner par des besoins crées par la mode ou la publicité. On nous demande des lingettes, des machines à café, des survêtements de marque, des produits d’entretien particuliers, là où savons, simples filtres, survêtements classiques ou liquides détergents pourraient suffire. Ne parlons pas des divers appareils électroniques que chacun croit qu’il doit posséder pour être heureux, pour exister.
Je pense de ce fait que nous les aînés pourrions déjà enseigner à nos enfants et petits enfants à garder leur bon sens, à faire des petites tâches faciles de leurs mains (carottes, fromage râpé ), à ne pas jeter le pain sec mais à redécouvrir pain perdu et puddings par exemple et à faire la différence entre l’essentiel et le superflu, quand il y a des problèmes financiers.
Avec mon petit fils, très gâté matériellement, je parle de temps à autre des enfants du monde rencontrés au cours de mes voyages, qui n’ont pas accès à l’eau potable, à l’école. J’essaie de lui apprendre à respecter le travail d’autrui, à ranger correctement ses affaires, à parler avec respect aux adultes comme aux camarades.
La transmission des savoirs faire me semble aussi intéressante, que ce soit en cuisine, dans le bricolage, le jardinage. Ne redécouvre-t-on pas les plats faits maison après l’engouement pour ce que l’on nomme « la malbouffe » ? En tant que grand-mère, je couds des boutons, je répare un ourlet, je donne des recettes pour les jours de fête, lorsqu’on fait appel à mes services
J’aime aussi, avec les enfants, inventer des histoires, des pièces de théâtre, proposer des jeux simples, sans matériel, des dessins pour les moments de solitude. Aux adultes proches de moi, je préfère suggérer des sorties en forêt où l’on marche au grand air plutôt que de les voir passer du temps sur une console de jeux, devant la télévision ou les oreilles coiffées d’un casque.
Enfin, les temps ayant changé, je ne compte pas sur mes proches pour ma vieillesse, ni pour mes funérailles. J’essaie d’anticiper, de prévoir. Car je considère que nous devons nous responsabiliser. En effet, je sais que rares sont les personnes qui gardent leurs aînés à la maison, lorsqu’ils ne sont plus valides.
Bref, de nos jours, sans passer pour rabat joie ou ringard, il me semble que les personnes plus âgées ont malgré tout encore des choses à transmettre aux jeunes générations. Avant tout peut-être que la sphère matérielle ne devrait pas prendre le pas sur les liens du cœur… Du moins, c’est ce que je crois personnellement !
Lyliane
12:15 Publié dans ARTICLES ENGAGES, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : génération, économie, savoir faire, transmission, respect, liens familiaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/02/2015
Mise à l'abri chez de simples particuliers
En cette période hivernale, où règne en France un froid rigoureux, il nous est très difficile d’imaginer des familles sans abri, des SDF, des mineurs même, ne pouvant se loger dormant roulés en boule sous un porche ou cachant leur misère sous un pont. C’est sans doute ce qui a motivé l’initiative du 115 du particulier à Paris et en Province.
Partant du principe qu’il ne faut pas attendre de l’Etat, ni des associations caritatives un remède rapide à ce mal, est née cette initiative qui se définit comme une plateforme d’aide aux sans abri et aux plus démunis. Car l’idée est que chacun se sente partie prenante de cette question sociale.
Qui ne peut en effet proposer d’offrir sous son toit un coin de canapé, une douche et (ou) un repas chaud à une personne sans abri pour une ou plusieurs nuits ? Cela peut aider quelqu’un à ne pas perdre pied, à se sentir malgré tout encore relié à notre société, à ne pas sombrer dans l’alcoolisme ou la délinquance. Car, par exemple, comment chercher du travail lorsqu’on ne peut se laver, se raser, nettoyer ses vêtements ?
Afin de lever des peurs bien compréhensibles de la part de bonnes volontés éventuelles, le site " le 115-du-particulier.fr " explique ce qu’est une convention d’hébergement, une maraude citoyenne, propose de télécharger un guide pratique d’accueil d’un sans-abri…Une plateforme listant des offres et des demandes d’accueil existe également sur le site.
Désormais, on ne pourra plus dire que les Français sont indifférents et égoïstes ! Non seulement certains d’entre eux montrent leur générosité, leur solidarité, mais, en créant des systèmes inédits comme celui-ci, ils sont susceptibles de faire école et de toucher le cœur de bon nombre de leurs frères humains. Personnellement, cela me donne espoir et me touche infiniment.
Lyliane
06:17 Publié dans CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT | Tags : hébergement d'urgence, accueil de sans abri, solidarité, système inédit, jeunes à la rue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/02/2015
Lutte anti - gaspillage alimentaire...
J’ai appris, par des informations à la télévision, qu’en France vingt kilos de nourriture sont jetés à la poubelle par an et par foyer. Ce chiffre m’a paru fort étonnant en cette période de crise.
Sur le site « alimentation.gouv.fr » émanant du Ministère de l’Agriculture, qui organise chaque année au mois d’octobre une journée national de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai trouvé une foule d’informations, de documents et de conseils de bon sens. L’objectif affiché du Ministère est de réduire de moitié les produits mis à la poubelle d’ici 2025.
Ma grand-mère comme ma mère seraient effarées de lire les dix règles anti gaspi préconisées. En effet, c’est notre génération qui achète de façon compulsive, qui ne sait plus ranger les aliments dans le réfrigérateur selon leurs besoins de froid, qui n’accommode plus les restes et qui oublie souvent de faire bénéficier autrui de ses surplus alimentaires…
Personnellement j’ai gardé de leur exemple la modération dans mes achats et la décision de congeler ou de donner tout ce que je ne vais pas manger rapidement. Je respecte scrupuleusement la chaîne du froid sans confondre cependant la DLC(date limite de consommation) avec la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Qui connaît cette distinction essentielle?
J’espère que tous les supermarchés vont se saisir de l’occasion qui leur est offerte, contre un crédit d’impôts, de donner leurs invendus à des associations comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. Pour le moment c’est une démarche volontaire de la part des gérants.
Quand on réalise que 2,3 millions de tonnes de produits invendus sont encore mis à la poubelle, on comprend la colère et l’implication de « groupes anti gaspi » réunis en collectifs qui, le visage masqué, vont faire le soir l’inventaire des poubelles de certains super marchés dans les grandes villes de France ou d’ailleurs. Le lendemain, ils redistribuent les aliments aux passants. Parfois, ces personnes courageuses sont même « poursuivies pour vol » par certains super marchés ! Même si les tribunaux fort heureusement les relaxent, je trouve qu’il y a un dysfonctionnement quelque part !
En tout, ce sont chez nous plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés si on y ajoute les surplus jetés par les cantines et les restaurants ! Et à côté de cela beaucoup de sans abri, de chômeurs, de personnes démunies ne mangent pas à leur faim en France…
Je pense qu’il serait grand temps de faire cesser ou au moins de réduire ce gaspillage, véritable gâchis pour notre société de consommation.
Lyliane
07:54 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE, EDUCATION | Tags : gaspillage alimentaire, invendus, dons aux associations, date limite de consommation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/02/2015
Key People essaie de former une nouvelle classe dirigeante en entreprise.
Si l’on veut bien chercher alentour, depuis pas mal d’années l’innovation jaillit dans de nombreux domaines. Les médias (Les Echos, France Inter…) ont fait la promotion de l’activité du Cabinet Key People, fondé par Philippe Le Roux dès 1994. Son idée était de mettre sur pied un club en entreprise pour que les dirigeants concernés puissent prendre du recul et transformer leur organisation sur le plan culturel et humain.
Cette Société Anonyme, basée à Paris 2, a une démarche originale en rupture avec les fonctionnements classiques. Elle s’appuie sur un réseau d’experts de haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Elle se veut un « laboratoire d’idées » employant des thèmes de réflexion qui peuvent faire penser à une démarche de développement personnel.
C’est à la fois un organisme de formation et d’organisation pour les entreprises. Sa spécificité repose sur son accompagnement des dirigeants. Ceux-ci acceptent en effet de partager leurs façons d’agir dans leur entreprise, que ce soit avec leurs collaborateurs ou avec le reste de leur personnel, en acquérant peu à peu une conscience éclairée, c'est à dire un esprit très différent de ce que nous connaissons habituellement.
Il me semble que, pour faire évoluer les rapports humains, pour leur donner un tour plus convivial, plus constructif, en venir à imaginer pouvoir changer, au sein du monde du travail, les modes de fonctionnement des décideurs est un pari intéressant pour l’avenir.
Key People prétend en effet transformer une partie de la classe dirigeante de notre pays et là où on n’entendait parler que de croissance, de rentabilité, ce club en entreprise tente d’y mettre davantage de vraie compréhension, de partage et d’humanisme. Un exemple dont il faut saluer l’esprit totalement novateur !
Lyliane
10:37 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/02/2015
Tous ensemble, nettoyons la planète en un jour!
Connaissez vous ce slogan ? Il émane d’un estonien à la cinquantaine, Rainer Nölvak, entrepreneur de son état, qui en 2008 a lancé une vaste opération citoyenne, afin de débarrasser son pays de ses décharges sauvages. En une journée de nombreux bénévoles ont répondu à son appel : « Lets do it ! » et ils sont venus ramasser 10 000 tonnes de déchets. Là où les pouvoirs publics hésitaient devant le coût de l’entreprise de simples particuliers ont mis leurs énergies en commun.
Depuis le mouvement a fait école et il est devenu international. Il se nomme : World clean up. En 2012, environ 96 pays participaient à l’opération qui consiste à géo localiser les déchets, puis en une seule journée à nettoyer la nature de ses dépôts polluants.
Ce « Clean up Day » comme il s’appelle se déroule à des dates précises selon un calendrier diffusé sur internet et par les réseaux sociaux. Beaucoup de pays ont rejoint le mouvement. En France pour 2014 l’opération s’est passée le 27/9.
On estime que 35 millions de volontaires se sentent de nos jours concernés par ce slogan : « tous ensemble, nettoyons la planète de ses déchets ! » et répondent présents le jour J.
Cet exemple de mobilisation citoyenne montre qu’à tout moment peuvent germer des idées généreuses et utiles au plan mondial. Alors, qu’attendons nous pour répondre à notre tour à cet appel ou ...pour en créer nous-même?
Lyliane
10:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : pollution, déchets, mobilisation citoyenne, nettoyage de la nature | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |
01/02/2015
Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime !
Ce titre que j’ai entendu un jour peut paraître provocateur. Néanmoins je ne l’ai pas oublié car il m’a fait réfléchir. En effet, faut-il vraiment tout dire, tout exprimer, même nos doutes, nos pulsions, nos colères, nos désirs pour que tout cela ne ressurgisse pas plus tard en nous sous une forme ou une autre?
Dans la vie sociale, cela ne semble pas du tout évident. On peut faire du mal, heurter, blesser par des propos excessifs, un langage direct, une franchise brutale. Et sommes nous sûrs de ce que nous affirmons, de ce que nous tenons pour véritable? Nous savons bien que nos idéologies, nos croyances, nos préjugés teintent nos ressentis, nos jugements personnels.
Si nous retenons ce que nous percevons, est ce mieux ? Nous sommes alors dans le refoulement, le mensonge ou l’hypocrisie…Et vivre avec de la culpabilité, de la rancune, du ressentiment, des remords, des secrets inavouables peut conduire à des actes de vengeance, sans commune mesure avec leur point de départ.
En établissant des liens entre nos pensées et notre corps - ce que font de plus en plus les médecins, les scientifiques - nous réalisons également qu’il est très nocif de retenir des charges émotionnelles. Cela devient des sortes de prisons, des toxines susceptibles de nous rendre malades. Mais que l’on retourne ces émotions contre soi en les enkystant dans notre être ou que nous les projetions sur l’autre, cela n’aide pas réellement à métaboliser ces poisons. Moi - même, lorsque je souffre de dorsalgie, de fatigues inexpliquées, de tensions musculaires, je comprends souvent que ce sont des messages, des signaux pour aller voir ce qui se passe dans mes profondeurs.
Alors que faire pour nous libérer de cette dualité difficile à dépasser ? Il me semble par expérience que le premier mouvement pourrait être de prendre du recul sur l’événement, de trouver un temps, une distance, afin de ne pas nous identifier à un bout de la situation. Personnellement, je fais silence et j’écris dans un cahier ce qui me trouble, me bouleverse. Cela m’aide généralement à être dans une vision plus réaliste et honnête. Certains méditent, dessinent, respirent profondément, font du sport, marchent...
L’expérience du coussin, apprise en thérapie m’aide parfois à évacuer colère et ressentiment. En imaginant l’autre face à moi grâce au coussin, je peux laisser sortir ce que je ressens. puis en m’asseyant sur le coussin, je peux prendre conscience de la motivation de l’autre, de son intention. Cela aide à revenir avec plus de clarté, sans trop d'émotion, vers son propre vécu intérieur. Ma thérapeute appelle cela : présence à soi même.
Ces allées venues sont capables de délier paroles ou colères. Car souvent l’émotion trouble notre discernement. Il s’en suit généralement une pacification intérieure, un réajustement. L’étape suivante est de pouvoir retourner vers l’autre en trouvant des paroles créatrices, libératoires.
J’ai pris conscience en effet que la guérison de notre être profond (c'est-à-dire corps plus esprit) découle de l’unification de notre personne. Et les étapes du repli sur moi, du détachement, de l’acceptation d’avoir eu mon regard troublé, d’avoir été manipulée par mon ego, tout cela me paraît incontournable, afin de revenir à des sentiments nouveaux, positifs, authentiques.
Osons donc nous remettre en cause, écouter nos intuitions, choisir la bonne distance, afin d’arriver à libérer nos mots et nous délivrer de nos maux !
Lyliane
10:18 Publié dans EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Tags : émotions, ego, distance, relationnel, dualité, identification | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/01/2015
Un entrepreneur qui ne baisse pas les bras...
Lu dans MAIF Magazine
J’ai appris avec une grande satisfaction qu’en région PACA un groupe nommé La Varappe installé à Aubagne innove dans les domaines du BTP, de l’environnement et de l’énergie en se positionnant comme une entreprise d’insertion. Grâce à des partenariats avec des sociétés locales ou multi nationales, son directeur général, Laurent Laïk, depuis 1994 mise en effet sur un apprentissage de savoir faire et de métiers, afin de remettre en selle des personnes sans diplôme, trop âgées, en déshérence ou ayant été longtemps malades.
En 2013, 69% des personnes accompagnées par son groupe avaient obtenu un contrat ou un CDD d’au moins 6 mois. Ils avaient en effet développé des compétences pour l’entretien d’espaces verts, la gestion des déchets et des recyclages en tous genres, encadrés par des conseillers techniques de qualité.
Par ailleurs, le groupe La Varappe Développement crée des logements sociaux réalisés à partir de conteneurs recyclés. Ces logements d’urgence sont moins coûteux et tout de même assez fonctionnels pour des étudiants ou de jeunes ménages. Des collectivités ou des entreprises s’y intéressent pour en faire des bureaux.
Cette recherche d’insertion dans la vie active de personnes qui en sont exclues tout comme celle de récupération de conteneurs en fin de vie me semble susceptible de faire des émules. L’agglomération d’Aubagne attribue des subventions à ce type d’innovations et la Maïf veut les faire connaître ainsi que les mettre en valeur.
De plus, de tels projets de lutte contre l’exclusion sociale paraissent pour ce groupe économiquement rentables. Sans oublier qu’ils sont humainement très utiles dans notre pays qui souffre d’une hausse continue du chômage.
Tout nouveau modèle de relations économiques et humaines, qu’il s’inspire d’innovations étrangères ou hexagonales, ne serait il pas à encourager, dans la mesure où ses acteurs économiques font œuvre pionnière et forgent d’éventuelles voies d’avenir?
Lyliane
10:03 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, HABITER AUTREMENT, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : conteneurs recyclés, reinsertion, savoir faire, économie solidaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/01/2015
Retrouver son équilibre après un traumatisme grâce à l'EMDR.
A un moment ou à un autre de notre vie, nous pouvons être exposés à des stress violents ou à des traumatismes, qui provoquent de grandes frayeurs, susceptibles de laisser des traces dans notre psychisme. Insidieusement, en effet, ces peurs ont tendance à pénétrer notre corps comme notre esprit et à revenir sous forme d’angoisses inexpliquées des années plus tard.
Personnellement, alors que j’étais une petite fille sensible, j’ai connu vers l’âge de 10 ans une agression sexuelle, qui s’est ajoutée à un contexte familial insécurisant. Sur le moment, j’aurais pu imaginer que j’avais absorbé le choc. Mais, à l’adolescence, je me suis aperçue que quelque chose s’était figé en moi, comme si tout désir de vie était annihilé. J’ai démarré alors une forme d’anorexie, mangeant très peu, refusant toute viande ou charcuterie...
Plus tard, à l’âge adulte, des angoisses, des phobies ont commencé à m’empêcher de vivre normalement. Difficulté à sortir de chez moi, agoraphobie, frayeurs lors de la traversée de ponts, de tunnels…Mon corps était comme paralysé, ma gorge nouée. C’était vraiment incompréhensible ! Les médecins consultés alors ont cherché du côté de la glande thyroïde ; puis ils ont suspecté un dérèglement nerveux. J’ai pris sur leurs conseils des antidépresseurs, dont j’ai mis beaucoup de temps à me défaire, car ils avaient crée une dépendance.
Je crois avoir traversé après cela une forme larvée de dépression. Mais étant très active, cela ne se remarquait guère. Néanmoins, cela m’a poussée à consulter une thérapeute, une femme somatologue de surcroît, qui m’a puissamment aidée à faire des liens avec mon enfance. Cette aide psychologique m’a soutenue et m’a permis de mener une vie professionnelle et familiale à peu près paisible. Réactiver des souvenirs douloureux n’avait cependant pas été simple !
La lecture du livre de David Servan Schreiber : Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments, ni psychanalyse m’a fait prendre conscience que tous mes maux avaient eu une origine commune. A cette même époque, une femme qui me faisait des massages doux, sur le ventre notamment, m’a proposé d’accompagner son travail par des exercices d’E.M.D.R. sigle correspondant à « eye movement desensitization and reprocessing » selon le terme anglais.
Cette stimulation alternée visuelle, concrétisée par des mouvements d’yeux de droite à gauche et de gauche à droite, accompagnée de tapotements sur le haut du crâne, m’a paru au début vraiment mystérieuse. Toutefois, après quelque temps, j’ai ressenti une amélioration sensible de mes malaises. Un travail intérieur s’était fait à mon insu, facilement, comme un déconditionnement.
Un article récent dans la revue Que Choisir Santé n° 91 m’a fait comprendre que mon cerveau limbique avait engrammé mes peurs de l’enfance et que l’E.M.D.R. par la double attention exercée (souvenirs et stimulation bilatérale) avait permis de calmer ces peurs.
J’ai appris à cette occasion également que l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS recommandait cette thérapie depuis 2013 pour les patients soumis à des atteintes graves menaçant leur intégrité physique ou psychologique.
Pour moi, un seul conseil : essayez cette thérapie, si vous êtes dans ce cas, en vous faisant accompagner par une personne formée à l’E.M.D.R !
Lyliane
13:44 Publié dans ARTICLES ENGAGES, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : emdr, stress, angoisses, mouvements des yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/01/2015
Rencontre oecuménique dans la Drôme
Vu à la télévision
Au cours de l’émission du dimanche matin sur France 2, rassemblant des représentants de quatre Églises Chrétiennes (catholique, protestante, arménienne et orthodoxe ) de la région de Valence, j’ai découvert qu’un chemin d’unité est amorcé dans cette région française. Cette démarche en faveur de l’œcuménisme repose sans doute sur le désir et l’engagement de ses représentants. Toutefois on peut penser que c’est un bel exemple à donner à toutes celles et tous ceux qui « s’abreuvent à la même source …, qui savent communier dans la division et prier ensemble malgré des liturgies différentes ».
Trois expériences fort intéressantes nous ont été présentées. La première sur le support de la peinture d’icônes à St Jean en Royans. Cet atelier rassemble catholiques, protestants et orthodoxes dans un même Esprit. Grâce à ce support commun, ils travaillent tous sur leur vie intérieure et finissent par oublier qu’ils sont de confessions différentes…
Puis nous avons pris connaissance de l’engagement social concret du diaconat protestant de la Drôme et de l’Ardèche en faveur des exclus dans ces régions : Roms, réfugiés, SDF, chômeurs, personnes malades ou handicapées… Ils agissent en partenariat avec le Secours Catholique. Cette action œcuménique sociale et ce rapprochement entre les Eglises me semble un point positif très encourageant.
Enfin, l’émission a mis en lumière le cas de l’église de Baumont les Valence, où le pasteur et le prêtre officient alternativement dans le même bâtiment, là où autrefois une grande porte séparait les espaces.
J’en viens à me demander si nous avons vu, ce dimanche, une sorte de laboratoire où se prépare une « liberté de conscience sur le même socle ». Cela y ressemble beaucoup, ne trouvez vous pas?!
Lyliane
12:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, QUESTIONNEMENTS | Tags : oecuménisme, engagement social, communion, icônes, chemin d'unité, liberté de conscience | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/01/2015
L'écologie n'est pas défendue seulement par des militants écologistes!
Au cours d’une émission télévisée du dimanche matin sur France 2, j’ai appris avec satisfaction que des moniales de la région de Valence (Drôme), de confessions différentes, se sont prononcées en faveur de l’écologie. Pour elles, la défense de l’environnement est une évidence, car c’est une démarche responsable de l’être humain au sein de son milieu naturel.
Elles prônent un respect de la terre, dans la mesure où « aimer la nature, c’est aimer le Créateur ! » La plupart d’entre elles travaillent en effet le sol et cultivent sans aucun produit chimique de synthèse. Les plantes séchées, les vinaigres et vins qu’elles commercialisent sont naturels (romarin sauvage …). L’une d’elles a même affirmé, au cours de l’émission, qu’elle a la certitude de participer ainsi « à la dynamique et à la victoire du Vivant ».
En effet, en s’appuyant sur la Genèse et sur les Écritures Saintes, ces femmes qui ont consacré leur vie à Dieu rappellent que l’homme n’est que « le gérant d’une terre qui lui a été confiée». Il ne doit donc en aucune façon se comporter comme un propriétaire ou un prédateur, pillant les ressources offertes à tous sans s’occuper des générations futures.
Ces moniales aimeraient faire découvrir ou redécouvrir le sens de la Création autour d’elles. Elles m’ont semblé engagées et désireuses d’entraîner à leur suite les membres de leurs Églises respectives.
De plus, elles sont parfaitement conscientes des enjeux de 2015 avec la Conférence Mondiale sur le Climat prévue au mois de novembre. Qui croira encore que vivre cloîtrée par choix de vie isole du monde?
Personnellement, je suis très heureuse d’apprendre que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous sentir solidaires et proches de tous ceux qui souhaitent maintenir la biodiversité tout en respectant notre si belle Terre et ses ressources naturelles.
Lyliane
06:44 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : écologie, nature, environnement, moniales, le vivant, respect de la terre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/01/2015
Sommes nous prêts à vivre l'éveil de conscience uranien ?
Après les événements d’une grande violence, qui se sont produits récemment en région parisienne, nous avons eu besoin de nous serrer les uns contre les autres au cours de manifestations publiques et de rechercher nos valeurs communes, afin de continuer à vivre ensemble. Liberté, égalité, fraternité, tolérance, laïcité…
Personnellement, j’y vois l’impulse de la planète Uranus, maîtresse du signe du Verseau, qui actuellement transite le signe du Bélier, premier signe du zodiaque. Cette planète, qui vient juste après Saturne, est invisible à l’œil nu et propose de nous individualiser tout en nous ouvrant à plus grand que nous-même et au nouveau qui cherche à naître hors de tout modèle établi.
S’individualiser, me direz vous, nous l’avons fait depuis des décennies ! Le nouveau proposé par Uranus me semble d’un autre ordre. Il demande la clarification de notre mental, la compréhension de « qui nous sommes », le changement de notre mode de pensée égotique, l’innovation dans tous les domaines…
En effet, c’est une énergie forte, qui nous pousse à prendre du recul par rapport à nous même. Elle bouscule en vue d’amorcer un changement radical, de faire un pas pour évoluer en comprenant la relativité de toutes choses.
Car Uranus est censé nous aider à nous émanciper de nos certitudes, de nos conditionnements collectifs, liés à notre éducation et à nos codes sociaux. Là où nous avons tendance à juger ceux qui pensent autrement que nous, à vouloir changer autrui, à conformer les autres, il nous remue et nous suggère de faire le travail à l’intérieur de nous, afin de comprendre ce qui nous dérange vraiment. De devenir en quelque sorte « le changement que nous désirons pour le monde ! »
Uranus propose de regarder clairement nos peurs, de lâcher les conventions, de trouver notre liberté intérieure, après quoi la liberté d’autrui qu’elle soit religieuse, alimentaire ou vestimentaire ne devrait plus être un problème dans le monde extérieur… Prise de conscience et évolution!
Cet espace qui se cherche en nous depuis pas mal de temps et qui ne trouve pas à s’exprimer facilement peut exacerber du pessimisme, du désespoir, des colères ou des révoltes plus ou moins violentes ou fanatiques. N’oublions pas qu’Uranus a été découverte au moment de la Révolution Française, au milieu de ses excès sanglants pour changer de mode de fonctionnement social.
On peut imaginer que les dessinateurs des caricatures de Charlie Hebdo, avec leur coup de crayon original, cherchaient à faire de l’humour pour nous distancier du sérieux, à montrer là où il y avait à leurs yeux nécessité d'évoluer pour émerger de nos croyances, de nos sujets tabous. Ont-ils été à l’avant garde ? Ont-ils pointé des sujets sensibles pour lesquels tous n’étaient pas encore préparés? Les vrais créateurs, nous le savons bien, ceux qui puisent à leurs intuitions et non à des modèles, choquent toujours au début et ils souffrent généralement d'incompréhension pour leur regard novateur. Puis un jour ils sont reconnus à leur juste valeur car ils ont fait évoluer nos regards, nos consciences...
Nous expérimentons que lâcher prise à nos certitudes est très difficile pour chacun de nous tant nous avons besoin de références extérieures. Notre corps mental sous la poussée uranienne cherche à nous ouvrir à l’humain, à l’altruisme, à l’inconnu de l’autre… Mais c’est parfois encore très insécurisant !
Notre devise française n’était elle pas un idéal pour beaucoup d'entre nous ? En ayant à défendre nos valeurs communes, n’avons-nous pas fait un pas pour nous les approprier? Il me semble, qu’afin de sortir de la peur et du pessimisme ambiant, le moment est venu d’arriver à voir et à accepter en même temps ce qui nous relie et ce qui nous différencie. Ne serait-ce pas la base du vivre ensemble ? Au delà de la dualité qui nous a divisés et qui nous oppose encore souvent (droite/gauche, hommes/femmes, hétéro et homo-sexuels, catholiques/musulmans...) ne serait ce pas au fond la véritable unité intérieure, la liberté de conscience promise pour l’Ère du Verseau?
Lyliane
08:44 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ASTROLOGIE EXPERIENTIELLE, EVOLUTION PERSONNELLE, QUESTIONNEMENTS | Tags : accepter la différence, évolution, uranus, innovation, conscience, liberté de conscience, fraternité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/01/2015
Une façon pionnière de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement en France.
Intérimaires, smicards, personnes au chômage, mères de familles isolées, personnes âgées…, des milliers de gens de nos jours en France ne peuvent pas se loger décemment. En effet, malgré l’APL, crée en 1977, le Plan Grand Froid activé chaque automne, les logements sociaux construits dans les communes, le Parc HLM qui n’arrive pas à absorber la foule des demandes, la question du logement se pose chaque année avec plus d’acuité. Dans ma région par exemple, la Côte d’Azur, les loyers sont très élevés, les garanties demandées par les agences ou les propriétaires bailleurs trop exigeantes, ce qui rejette les personnes à bas revenus à la périphérie de la ville dans des quartiers déshérités ou même dans l’arrière-pays, ce qui nécessite des moyens de transport.
Depuis l’appel de l’Abbé Pierre et la création d’Emmaüs, cette question n’a cessé d’être présente en France. Beaucoup de sans abris vont de foyers d’urgence surpeuplés en bouches de métros, de bidonvilles peu à peu détruits en petits hôtels, où ils ne peuvent cuisiner. Sans oublier les SDF ,dont beaucoup ne vivent pas par choix personnel sur nos trottoirs.
Nous pourrions désespérer de trouver un jour une issue à ce problème. C’est pourquoi, je ne résiste pas à la satisfaction de vous communiquer l’initiative, prise en mai 2014, par la Fondation Abbé Pierre, afin de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement. Constatant que les jeunes, l’été, aiment se rendre à des festivals, qu’ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, la Fondation a équipé un bus et elle va les rencontrer de villes en villes là où ils se retrouvent. Ainsi, grâce à des affiches, à une chanson intitulée « le Chemin de Pierre », à des clips sur You Tube, à des pages Google, à des plaquettes distribuées et à une pétition, cette campagne appelée « ABBE ROAD » a rencontré un franc succès dans notre pays.
J’admire personnellement cette façon moderne d’aborder les jeunes, de les rencontrer sur leur propre terrain. Au lieu de geindre sur l’individualisme de la jeunesse, - qui du reste représente les enfants que nous avons pour la plupart éduqués comme des princes, - n’avons-nous pas plutôt à nous responsabiliser et à rechercher comment susciter leur intérêt, leur solidarité, leur engagement éventuel? Ce sont les acteurs du changement pour demain...
Certes, cela n’exclue pas d’aider les sans abris par nos dons, notre esprit de partage. Néanmoins, afin de préparer un monde plus fraternel, pensons également à informer nos jeunes, d’une façon sympathique et à leur portée. Car j'ai remarqué que bien souvent l'ignorance peut expliquer des attitudes que nous croyons basées sur de l'indifférence. Leurs réactions généreuses pourraient en étonner plus d’un !
Lyliane
06:58 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, QUESTIONNEMENTS | Tags : logement, solidarité, jeunesse, fondation abbé pierre, sans abris, sdf, acteurs du changement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/01/2015
A propos des Restos du Coeur...
Nous nous trouvons en pleine campagne des restos du cœur, la 30ème depuis sa fondation par Coluche. Chaque hiver, en effet, des personnes en grande précarité sont accueillies. Après un examen détaillé de leur moyens d’existence, si elles sont démunies, elles reçoivent une aide en fonction de la taille de leur famille et de leurs besoins.
Les restos du cœur fonctionnent en totale indépendance à l’égard du politique comme du religieux ; ils ne s’occupent ni de l’origine ethnique, ni de la situation administrative des bénéficiaires. Des secours d’urgence, une tasse de café et des biscuits sont offerts à tous ceux qui viennent frapper à la porte d’un centre des restos du coeur.
Cet hiver, un million de personnes ont recours à cette association. Elles reçoivent une aide alimentaire chaque semaine et une écoute de la part des quelques 65 000 bénévoles. L’association a très peu de salariés et consacre seulement 7,3 % de ses ressources à des frais généraux. Ainsi, pour un don de 100 euros, 67% vont à l’aide alimentaire et 22% à des actions d’insertion et de formation.
Parmi les aides proposées, certaines visent la réinsertion des personnes sur le marché de l’emploi, d’autres une meilleure intégration sociale grâce à des cours de français… Quel plaisir de voir d’anciens bénéficiaires trouver un travail, obtenir des papiers, venir nous aider à leur tour ou nous témoigner leur reconnaissance. En outre, des points d’accueil existent pour des SDF, dont de plus en plus de familles avec enfants. Des « maraudes » avec d’autres associations permettent de garder un lien avec eux, de les réchauffer au niveau du corps et du cœur…
L’association depuis deux ans a été contrainte à rester ouverte toute l’année, vu l’afflux de personnes sans ressources. Cela ne va pas sans poser des soucis d’approvisionnement et une hémorragie financière. Collectes nationales ou régionales, concerts, mécénat, dons de grandes surfaces et même de particuliers compensent en partie ces dépenses supplémentaires. Une fois par an, le Concert des Enfoirés rapporte de l’argent. Cette année, il a lieu à Montpellier du 21 au 26 janvier.
A ma retraite, il y a près de 5 ans, je me suis engagée comme bénévole aux restos du cœur de mon quartier. Je ne le regrette pas ! Je donne des cours de français gratuits une matinée par semaine. Une autre matinée, je participe à l’aide alimentaire, à l’accueil au point bébés et au vestiaire des enfants. Je trouve très gratifiant de pouvoir me mettre au service de personnes âgées, de jeunes mamans, de travailleurs au chômage, de réfugiés chassés de leur pays par la guerre ou la pauvreté, qui au fil des semaines tissent des liens entre eux et avec nous.
Des bénévoles s’occupent des stocks, d’autres viennent pour accueillir les livraisons. Tous, avant l’ouverture, nous mettons en sachet les légumes, le pain, nous préparons les boîtes d’œufs. Il faut également penser à vérifier les dates de péremption, à nettoyer les frigos, à balayer les sols, à vider les poubelles...
Tous les bénévoles des restos du cœur doivent observer une Charte très stricte, interdisant tout profit direct ou indirect, leur demandant le respect et la solidarité envers toute personne démunie. Je peux témoigner que c’est vraiment le cas. Il y a des contrôles internes, mais ils visent généralement des propositions d’amélioration pour les locaux ou les distributions. Les règles d’hygiène sont néanmoins très strictes.
Depuis peu, les gérants de supermarchés ont la possibilité de nous faire des dons en nature, en échange d’avantages fiscaux. L’Union Européenne de son côté continue à nous faire bénéficier de ses surplus. La ville nous soutient par des prix raisonnables pour nos locaux et le prêt de camions. Grâce à cela, il est encore possible de distribuer une aide alimentaire de qualité.
J’espère que l’Union européenne, l’état, les municipalités vont poursuivre leur soutien, voire l’intensifier. Comme le dit Olivier Berthe, Président des restos du cœur, notre organisation d’entraide solidaire et désintéressée « comble une des carences des pouvoirs publics ».
En ce qui me concerne, j’ai été très sensible à l’esprit d’équipe qui règne entre les bénévoles et à la convivialité partagée entre nous tous. On y croise des personnes de tous âges et de tous horizons. Rien à voir avec les « dames patronnesses » d’autrefois ! Pour vous en convaincre, venez nous rendre visite…
Lyliane
07:13 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, QUESTIONNEMENTS | Tags : restos du coeur, solidarité, entraide, désintéressement, convivialité, sdf, démunis, précarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/01/2015
Des dessinateurs de presse oeuvrent en faveur de la tolérance dans le monde...
Association découverte sur Internet grâce à la MGEN
Dans l’édito du dernier numéro de son journal Valeurs Mutualistes, le Président du groupe MGEN a fait référence à l’Association Cartooning for Peace (ou après traduction : Dessins pour la Paix). Intriguée par ce nom inconnu, je suis allée chercher des informations et je vous les communique.
Cette Association a été crée en 2006 au siège de l’ONU à New York à l’initiative de Jean Plantu, caricaturiste français bien connu de tous. L’idée forte du Colloque initial était : « désapprendre l’intolérance ». Au départ, elle réunissait 12 dessinateurs de presse. Aujourd’hui, elle regroupe plus de 80 caricaturistes du monde entier.
Pour ces dessinateurs de toutes nationalités, armés de leur seul crayon, les buts exprimés étaient de favoriser une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de culture différente, de faire se rencontrer des caricaturistes professionnels et de les soutenir dans l’exercice parfois périlleux de leur métier.
Cette association s’est impliquée notamment au Proche Orient par des expositions à Jérusalem, Hollon, Ramallah et Bethléem. Elle a reçu en novembre 2014 le prix Henri La Fontaine - prix Nobel de la Paix en 1913 - décerné tous les 2 ans à des organismes oeuvrant en faveur de la paix dans le monde.
J’ai eu la curiosité d’aller voir les noms des dessinateurs de presse membres de cette association. J’en connaissais peu (Wiaz, Tignous…), néanmoins j’ai pu m’apercevoir que leurs dessins sans tabous concernent les Droits de l’Homme, les conflits armés, la religion - qu’elle soit catholique ou autre - la liberté d’expression et les Droits de la Femme…
Tout récemment, le 14/1/2015, suite aux événements à Charlie Hebdo, a eu lieu à Paris, au siège de l’Unesco une journée de réflexion et de débat organisée par cette association sur la liberté d’expression, dont le thème précis était : « être journaliste après Charlie ».
Pour qui veut en savoir plus ou participer à sa manière, il est possible d’aller sur le site internet : cartooningforpeace.org, de s’inscrire à la newsletter, d’envoyer ses propres dessins ou de demander des supports pédagogiques. Il existe en effet pour les enseignants des documents pour le primaire comme pour le secondaire, afin de sensibiliser les jeunes au rôle du dessin de presse dans la société ainsi qu’à l’expression et à la communication par la caricature. Si les adultes que nous sommes souhaitent approfondir ces sujets d’une actualité brûlante, voilà d’excellents supports facilement consultables sur internet.
Enfin, je me permets de reproduire ci-dessous une partie du message de J. Plantu du 7/1/2015 : « Avec Cartooning for Peace, nous réunissons des dessinateurs du monde entier pour faire des ponts. Des ponts entre les religions, entre les régions, entre les opinions ».
Lyliane
07:12 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS | Tags : caricatures, dessins de presse, liberté d'expression, tolérance | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/01/2015
Cultiver la joie de vivre ... sans être un "imbécile heureux".
La joie de vivre me semble être un mélange harmonieux de plaisir, de gaieté et de réalisme. Elle nous permet au fil des jours de savourer ce qui est à notre portée, d'affronter les hauts et les bas de notre vie, en bref ce qui se présente à nous au quotidien.
Ne serait-ce que la satisfaction d'être en bonne santé, d'avoir un compagnon ou une compagne, une famille aimante, certes, mais aussi de pouvoir admirer une fleur épanouie, de sourire à un passant, de s'allonger au soleil, de caresser notre animal favori, de recevoir une jolie carte d'amis partis en vacances, d'entendre une belle chanson, de rire à un bon mot, de manger un mets délicieux...
Cela entraîne un état d'esprit qui nous permet de tout regarder sous un angle positif, car c'est un moteur constructif, une sorte de revanche sur la morosité ambiante. Autour de nous en effet, il ne manque pas de grincheux, de personnes pessimistes, qui voient tout en noir, qui se plaignent de la pluie ou du vent, des mauvais conducteurs, de la hausse des prix, qui ruminent leurs malheurs et se répandent en récriminations. On peut les entendre, les comprendre, mais faut-il pour autant se laisser contaminer ?
Nous ne pouvons pas changer les événements, mais je pense que nous pouvons changer notre regard à leur sujet. Cela modifie à mon sens notre perception des choses. Notre monde est loin d'être idéal et nous même nous ne sommes pas parfaits. Aussi, pourquoi ne pas choisir de regarder le bon côté des choses, car il y en a autour de nous, même en temps de « crise »: des gestes d'amitié spontanée, une solidarité entre voisins, des solutions alternatives, des nouvelles réconfortantes glanées ça et là mais que les médias ne diffusent pas car elles ne font pas sensation...
J'essaie pour ma part de lâcher prise, d'évacuer les tensions, de changer mes habitudes, de regarder autour de moi, de faire silence, de marcher, lorsque je perçois de la colère ou du mécontentement pour des petits riens. Je ne vis pas non plus collée à mon poste de télévision ou à internet, où les faits sont grossis ; j'essaie le plus possible de voir et de sentir par moi-même.
Le passé est derrière nous ; pourquoi le transporter encore et lui donner le pouvoir d'obscurcir notre présent ? J'ai la sensation que, sans rien oublier, nous pouvons nous tourner vers ce qui peut contribuer à notre joie de vivre du moment, ne serait-ce que d'être mobile, d'avoir l'esprit clair, d'être bien vivant.
Et pour nos proches, nos enfants, nos petits enfants, rire avec eux, valoriser leurs gestes, positiver les événements, féliciter au lieu de critiquer, ne serait-ce pas un bon moyen de partager confiance et espérance ?
Vivre avec réalisme, en lieu et place du pessimisme qui règne actuellement, c'est le choix de vie que j'espère éveiller et que je souhaite partager avec vous aujourd'hui...
Lyliane
07:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : positivité, joie de vivre, réalisme, voir le bon côté des choses, se réjouir, apprécier des petits riens | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/01/2015
Des reporters qui suscitent des solutions pour "faire bouger la France"
A la suite d’un mail de bienvenue de la part d’un site nommé « Reporters d’Espoir », j’ai eu la curiosité d’aller un peu plus loin pour savoir ce qu’ils représentent vraiment.
Les noms des 9 personnes faisant partie de l’équipe opérationnelle de même que ceux des 6 journalistes de la rédaction m’étaient totalement inconnus. Par contre, mon attention a été accrochée par leur slogan : « pour une info qui donne envie d’agir ». J’ai lu que les membres de cette association travaillent, en France comme en Belgique ou en Grande Bretagne, avec des collaborateurs, des bénévoles et des mécènes.
C’est ainsi qu’ils soutiennent, avec le Conseil économique, social et environnemental, les acteurs de « solutions qui font bouger la France ». Ils cherchent en effet, via le site « francedessolutions.fr », à mobiliser les médias en leur fournissant des programmes d’événements passés sous silence malgré leur intérêt novateur. Leur souhait affiché est « d’entraîner la société française dans une dynamique de solutions ». Une belle alternative au pessimisme ambiant !
J’ai vu les visages d’un maire d’une ville en transition, d’un directeur d’école, d’une agricultrice, d’un directeur de société métallurgique transformée en coopérative, d’une femme bénévole qui cherche à accompagner les chômeurs dans sa région…J’ai pris conscience que tous proposent de ne plus subir mais d’agir dans une dynamique nouvelle.
Des personnalités connues comme J. Séguéla, M. Ricard, M. Fontenoy, P. Starck, T. Marx, X. Fontanet et d’autres apportent leur soutien à ce mouvement. Sur les réseaux sociaux, du côté des anonymes, plus de 5000 personnes auraient déclaré apprécier les nouvelles que le site de Reporters d’Espoir diffuse.
Ainsi, en novembre 2014 par exemple, le site aurait proposé que la ville de Marseille, qui est souvent montrée comme une ville à problèmes, devienne la « capitale des solutions »… Je ne sais pas toutefois ce qu’il en est advenu !
L’originalité de Reporters d’Espoir me semble être de proposer à des bénévoles d’agir à leurs côtés et de valoriser, ce faisant, leur expérience et leurs compétences. Certaines garanties leur sont néanmoins demandées, notamment d’être relativement disponibles et dans un état d’esprit constructif.
J’ai vu que des stages peuvent être offerts à des étudiants ou du mécénat de compétences à des salariés. Pour tous ceux qui portent de l’intérêt à des enjeux de société dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation et de l’économie …voilà, me semble-t-il, une belle opportunité de mettre leurs idées, leur dynamisme et leur espérance profonde en l’avenir dans une recherche humaine, mutuelle et concrète de solutions alternatives.
Qui pourrait encore, après lecture de tout cela, prétendre que la société française dans son ensemble ne sait que geindre et baisser les bras ?
Lyliane
06:25 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, QUESTIONNEMENTS | Tags : bénévolat, stages pour étudiants, solutions alternatives, france des solutions, mécénat de compétences | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/01/2015
Des femmes engagées au service d'autres femmes en Afrique.
Article inspiré par le magazine Marie Claire de janvier 2015
J'apprends avec grand plaisir que le prix « Women for change », destiné à mettre en valeur et à récompenser des femmes exceptionnelles du continent africain, vient d'être décerné par la Fondation Orange et le Women's Forum, en partenariat avec Marie - Claire.
Un prix de 25 000 euros permettra à chacune des deux lauréates retenues de développer le projet qu'elles avaient proposé. Les autres candidates auront tout de même une somme de 5000 euros pour continuer leur investissement local.
Quelques 35 000 internautes, en effet, avaient voté sur le site de la Fondation Orange pour choisir entre 5 projets à l'automne dernier. Finalement, c'est Mariama Moussa et son ONG du Niger qui ont obtenu le plus de suffrages. Celle - ci lutte contre le mariage précoce des filles (entre 9 et 12 ans) et les unions forcées par les parents, dès que ces enfants ont leurs règles. Mariama s'attache à faire de la prévention auprès des familles d'une région pauvre d'Abala et à inciter les parents à scolariser leurs fillettes.
Le second prix est allé à Nouschka Teixiera de la République Démocratique du Congo pour son aide à des enfants des rues, victimes de violences physiques et sexuelles le plus souvent. Elle s'est donné pour but de soutenir leurs tentatives d'insertion sociale et de leur proposer concrètement soit la scolarisation, soit l'apprentissage d'un métier.
Je réalise à travers cette nouvelle que lorsque quelques personnes de bonne volonté croient qu'il est possible, là où elles vivent, de pouvoir changer une situation, quand elles essaient de mobiliser du monde autour d'un projet positif, le monde extérieur est susceptible de leur répondre et de les soutenir.
Bravo pour ces initiatives locales, qui méritent d'être connues, et qui peuvent donner envie à d'autres personnes de s'investir à leur tour ! Et merci aux généreux donateurs de cette Fondation de soutenir de tels projets d'avenir !
Lyliane
08:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : femmes africaines, scolarisation des filles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |