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05/03/2016

Un livre passionnant: la biologie du sol.

  
 
 
 
Enfin des explications sur le fonctionnement du sol! 
Techniques certes, mais riches et nombreuses. 
 
Agriculteurs, saisissez-vous en : vous et la planète serez gagnants.
Grand public: lisez pour comprendre et agir.
 
Livre grand public ou l'auteur fait la relation entre la nutrition des plantes, le travail des agriculteurs et le stockage du carbone dans les 
sols.
 
                                    Images intégrées 1  
On est surpris d'apprendre que le sol est un réservoir de vie et que les plantes ont appris a exercer leur pouvoir sur cette vie microscopique pour manger et se défendre des agents infectieux.
 
L'auteur nous apprend comment nourrir ces microorganismes indispensables aux plantes!

Ce livre se lit avec étonnement car on imagine pas que toute la vie sur terre dépend des microorganismes vivants dans les sols.

L'auteur nous explique tout cela avec force détails et met en évidence la relation  vie microbienne des sols - agriculture - piégeage du carbone -fertilitérégulation des climats.

Le livre indispensable pour comprendre le sujet
 
 
 

12/02/2015

Quel type d'agriculture désirons nous pour demain?

 

Dans la France de 2015, le nombre de paysans a considérablement diminué. En 1970, ils étaient encore 2,5 millions ; aujourd’hui ils sont à peine 600 000 !

 

Sur certains territoires, cette désertification du monde rural s’accompagne de la fermeture des commerces de proximité, le départ des médecins généralistes et de ce fait la nécessité de s’installer ailleurs afin de pouvoir se faire soigner.

 

Non seulement les pharmacies, les boulangeries et les écoles ferment, mais les petites exploitations disparaissent au profit d’une agriculture productiviste.

 

Ce sont ces gros industriels, utilisant à profusion engrais, pesticides et irriguant de façon intensive, qui finalement reçoivent les subventions européennes de la P. A. C. tandis que les aides ne soutiennent pas les exploitants en difficulté.

 

De grosses disparités se font jour entre l’écart des revenus des uns et des autres, que la répartition des subventions ne compense pas. Il faut savoir en effet que la moitié de la surface agricole utile est aujourd’hui exploitée par 10% des agriculteurs.

 

Comment préserver dans ces conditions les emplois agricoles, éviter l’épuisement des sols et la disparition des zones humides comme dans certains secteurs qui ont soulevé des réactions de la part des écologistes ?

 

La grande distribution ajoute encore souvent aux disparités existantes en fixant des prix qui ne couvrent pas les frais des producteurs. La course au profit semble bien installée et la spéculation boursière sur les cours envahit les marchés agricoles.

 

S’agit-il vraiment de produire toujours plus en intensifiant les grandes fermes quitte à mettre en danger les écosystèmes, car elles polluent généralement beaucoup plus (poulets en batterie, porcs par centaines, élevage hors sol…)?

 

Je pense pour ma part que des affaires comme celle des lasagnes à la viande de cheval pointent les emballements et les lacunes du système. Contrôler la chaîne alimentaire, garantir la traçabilité des produits agricoles, assurer à tous les paysans un revenu décent ne devrait il pas être notre priorité ?

 

Des organismes luttent pour préserver les terres fertiles comme Terre de Liens, la Confédération paysanne; d’autres comme les Amap essayent de payer un juste prix, de pérenniser les fermes ou encore certaines moins connues comme les Robins des Bio qui défendent notamment les liens entre producteurs et consommateurs.

 

Car consommer de nos jours est devenu un outil de citoyenneté. Par nos achats, en effet, nous nous engageons en faveur d’une agriculture durable ou productiviste, nous privilégions la qualité gustative des aliments ou simplement leur aspect, la quantité produite, nous insistons sur le respect de la terre, des animaux et des hommes ou sur le moindre coût d’achat et le profit des vendeurs…

 

Alors quel type d’agriculture désirons nous pour demain, pour nous, pour nos enfants et nos petits-enfants ? La question nous est posée. A nous d'y répondre concrètement!

 

Lyliane