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15/11/2015

Transmis de l'Association Terre du Ciel, à propos de la violence...

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Je suis ton frère
Je suis ton frère, tu es mon frère… Vivre cette réalité, c’est à mon sens la seule réponse que l’on puisse apporter aux terribles évènements qui viennent de se produire à Paris.
C’est aussi la réponse que l’on peut apporter à tous les drames, toutes les injustices, toutes les souffrances qui inondent le monde d’aujourd’hui .
Ces évènements nous rappellent une fois encore qu’il est grand temps de prendre conscience de ce que nous savons tous, croyants et non croyants, que toute vie et toute la création sont sacrés.
De passer outre, et d’ainsi laisser se développer l’injustice, la division, l’exploitation de l’homme par l’homme, ne fera qu’engendrer de graves conséquences, de plus en plus nombreuses.
Mais nous avons le choix, celui de choisir la Vie. Celui de reconnaitre son frère dans chaque visage humain.
N'ayons pas d'angoisse à la perspective d’épreuves nouvelles dans les jours à venir, mais au contraire, avec joie et détermination, puisque la violence ne sera jamais La vraie réponse à la violence, poursuivons cet énorme élan d’amour et de fraternité qui a vu le jour à l’occasion des 24 heures de méditation pour la Terre. Multiplions les actions et les opportunités afin que sur toute la planète se développe, telle une contagion, par la prière, la méditation, les témoignages et les échanges, cette immense reliance, ce mouvement des 24 heures qui a vu le jour grâce, et avec vous, ce 1er novembre. Il est capable d’instaurer la fraternité dans le monde .
Mettons nous tous ensemble, et résolument, en route, non pas demain, mais dès aujourd’hui.
Du fond du coeur
alain michel
 

19/02/2015

Quand foi et écologie se rencontrent...

 

Depuis de nombreuses années, le C.C.F. D - TERRE SOLIDAIRE (comité catholique contre la faim et pour le développement) fait une action spécifique au moment du Carême, temps de jeûne, de prière et de partage. Pour 2015, de grands enjeux  écologiques sont soulignés et mis en lumière partout dans le monde avec toutes les personnes de bonne volonté.

 

Sous la forme d’un vitrail en 5 étapes, agrémenté de cartes, le Carême sera consacré à 40 jours de  cheminement personnel et collectif, afin notamment de montrer le lien entre foi et écologie. En effet, selon le C.C.F. D l’amour du prochain passe aussi par la solidarité internationale et le respect de toute la création. Seront particulièrement mis en valeur cette année l’éco responsabilité et le besoin de passer à une économie durable, susceptible de réduire la pollution, la production de déchets et les émissions de gaz à effet de serre.

 

En nous reconnaissant « interdépendants et en interaction constante »,- ce que le penseur Teilhard de Chardin avait déjà considéré en son temps,- il apparaît que nous pourrions mettre en perspective l’évolution de l’humanité et accepter le fait que l’écologie est la prise de conscience de la finitude de notre monde. Tout ceci impliquerait à la fois une nécessité de coopération entre tous et l’abandon de l’idée d’expansion au profit d’une organisation différente entre les hommes.

 

Tendre la main aux plus pauvres et soutenir des projets de partenariat (Thaïlande, Roumanie, Guatemala…) sont notamment proposés dans une dynamique de Carême, comme une sorte de conversion à effectuer pour accompagner les mutations en cours sur la planète.

Le C.C.F. D rappelle que le Pape François a dit publiquement : « La terre est notre maison commune et nous sommes tous frères ».

 

Au cours de ces 40 jours précédant la fête de Pâques, la chaîne de télévision catholique K.T. O consacrera une émission spéciale avec des débats et des reportages le mercredi 18/3/2015 à 20H40. Du 25/2 au 21/3/2015, les catholiques pourront également suivre une série de reportages consacrés notamment aux actions entreprises au Sénégal sur R.C. F. Là bas en effet une association partenaire du C.C.F. D, le groupement d’intérêt économique des rapatriés ou G. I. E regroupe 150 jeunes, déçus dans leur tentative d’émigration, en les impliquant dans de la pêche artisanale, respectueuse de l’environnement. Ainsi, ces personnes jeunes, qui sont l’avenir du pays, pourront vivre dignement sur leur sol natal et nourrir leurs familles au lieu de rêver à s’expatrier en Europe.

 

Pour en savoir plus, il est conseillé d’aller sur le site web du C. C. F. D :  www.ccfd-terresolidaire.org. Vivre plus fraternellement et en respectant la planète, qui n’en rêve pas, au moins en pensant à ses descendants ? Dans cet esprit, cette organisation nous propose cette année pour la période du Carême « d’habiter la création et de revenir à l’essentiel ». C’est, me semble - t - il, un fort beau programme avec des initiatives intéressantes!

 

Lyliane 

25/01/2015

Sommes nous prêts à vivre l'éveil de conscience uranien ?

Après les événements d’une grande violence, qui se sont produits récemment en région parisienne, nous avons eu besoin de nous serrer les uns contre les autres au cours de manifestations publiques et de rechercher nos valeurs communes, afin de continuer à vivre ensemble. Liberté, égalité, fraternité, tolérance, laïcité…

 

Personnellement, j’y vois l’impulse de la planète Uranus, maîtresse du signe du Verseau, qui actuellement transite le signe du Bélier, premier signe du zodiaque. Cette planète, qui vient juste après Saturne, est invisible à l’œil nu et propose de nous individualiser tout en nous ouvrant à plus grand que nous-même et au nouveau qui cherche à naître hors de tout modèle établi.

 

S’individualiser, me direz vous, nous l’avons fait depuis des décennies ! Le nouveau proposé par Uranus me semble d’un autre ordre. Il demande la clarification de notre  mental, la compréhension de « qui nous sommes », le changement de notre mode de pensée égotique, l’innovation dans tous les domaines…

 

En effet, c’est une énergie forte, qui nous pousse à prendre du recul par rapport à nous même. Elle bouscule en vue d’amorcer un changement radical, de faire un pas pour évoluer en comprenant la relativité de toutes choses.

 

Car Uranus est censé  nous aider à nous émanciper de nos certitudes, de nos conditionnements collectifs, liés à notre éducation et à nos codes sociaux. Là où nous avons tendance à juger ceux qui pensent autrement que nous, à vouloir changer autrui, à conformer les autres, il nous remue et nous suggère de faire le travail à l’intérieur de nous, afin de comprendre ce qui nous dérange vraiment. De devenir en quelque sorte « le changement que nous désirons pour le monde ! »    

 

Uranus propose de regarder clairement nos peurs, de lâcher les conventions, de trouver notre liberté intérieure, après quoi la liberté d’autrui qu’elle soit religieuse, alimentaire ou vestimentaire ne devrait plus être un problème dans le monde extérieur… Prise de conscience et évolution!

 

Cet espace qui se cherche en nous depuis pas mal de temps et qui ne trouve pas à s’exprimer facilement peut exacerber du pessimisme, du désespoir, des colères ou des révoltes plus ou moins violentes ou fanatiques. N’oublions pas qu’Uranus a été découverte au moment de la Révolution Française, au milieu de ses excès sanglants pour changer de mode de fonctionnement social.

 

On peut imaginer que les dessinateurs des caricatures de Charlie Hebdo, avec leur coup de crayon original, cherchaient à faire de l’humour pour nous distancier du sérieux, à montrer là où il y avait à leurs yeux nécessité d'évoluer pour émerger de nos croyances, de nos sujets tabous. Ont-ils été à l’avant garde ? Ont-ils pointé des sujets sensibles pour lesquels tous n’étaient pas encore préparés? Les vrais créateurs, nous le savons bien, ceux qui puisent à leurs intuitions et non à des modèles, choquent toujours au début et ils souffrent généralement d'incompréhension pour leur regard novateur. Puis un jour ils sont reconnus à leur juste valeur car ils ont fait évoluer nos regards, nos consciences... 

 

Nous expérimentons que lâcher prise à nos certitudes est très difficile pour chacun de nous tant nous avons besoin de références extérieures. Notre corps mental sous la poussée uranienne cherche à nous ouvrir à l’humain, à l’altruisme, à l’inconnu de l’autre… Mais c’est  parfois encore très insécurisant !

 

Notre devise française n’était elle pas un idéal pour beaucoup d'entre nous ? En ayant à défendre nos valeurs communes, n’avons-nous pas fait un pas pour nous les approprier? Il me semble, qu’afin de sortir de la peur et du pessimisme ambiant, le moment est venu d’arriver à voir et à accepter en même temps ce qui nous relie et ce qui nous différencie. Ne serait-ce pas la base du vivre ensemble ? Au delà de la dualité qui nous a divisés et qui nous oppose encore souvent (droite/gauche, hommes/femmes, hétéro et homo-sexuels, catholiques/musulmans...) ne serait ce pas au fond la véritable unité intérieure, la liberté de conscience promise pour l’Ère du Verseau?

 

Lyliane

  

 

13/12/2014

Qui sont donc les pauvres dans notre pays?

 

 

            Mais qui sont donc les pauvres dans notre pays ?

 

   J’entends de plus en plus affirmer dans les médias que les pauvres de nos jours seraient des fainéants, qui voudraient profiter des aides gouvernementales… Ignorance sans doute de ceux qui véhiculent de tels propos ! Car s’ils venaient passer quelques jours dans les bureaux de l’aide sociale, aux Restos du cœur, à la Croix Rouge ou dans un autre organisme caritatif, ils verraient tout d’abord que généraliser n’est absolument pas possible.

   En effet que dire de ces personnes d’âge mûr ayant travaillé toute leur vie jusqu’à un accident qui les a privés de leurs mobilité…Ils touchent certes un petit pécule mais ils ont du renoncer à une vie sociale, à un emploi. Leur vieillesse en fauteuil ou avec déambulateur ne me semble pas une perspective de paresse. Leurs appartements ne sont pas adaptés, les maisons de repos où ils pourraient se réfugier sont chères…Si on les aide à s’en sortir, n’est ce pas justice ? Car ils n’ont pu avoir tous leurs trimestres pour la retraite ; ils doivent comme nous tous se faire soigner les dents, s’acheter des verres correcteurs, payer un loyer, une aide ménagère peut-être s’ils n’ont aucune famille…

  Je connais des femmes seules, abandonnées par leur concubin avec de jeunes enfants, qui font des ménages lorsque les petits sont en classe, qui distribuent de journaux gratuits dans les boîtes aux lettres ou fabriquent des bijoux avec des matériaux de récupération. Elles viennent demander des chaussures, une aide alimentaire là où c’est gratuit. N’est ce pas normal de désirer que ses propres enfants ne manquent pas du nécessaire?

  Certains ont été chassés de leur pays par la guerre, la famine et ils misent sur notre solidarité. Devrions nous leur fermer la porte, sous prétexte que la situation de la France est beaucoup moins prospère qu’autrefois, que parmi eux il pourrait y avoir des profiteurs?

  En cette période de préparatifs de fêtes, où la consommation de denrées qui sortent de l’ordinaire (pintade, truffes, langoustes, huitres …) nous paraît aller de soi, ne devrions nous pas ouvrir nos cœurs à tous ceux qui, quelle qu’en soit la raison, côtoient journellement la misère, le froid, la faim et les regarder avec un regard plus compatissant ?

 Je vous ai livré là mon rêve de Noël : vivre dans un pays où la fraternité ne serait pas un vain mot, c'est-à-dire une devise inscrite aux frontons de nos mairies comme un idéal inatteignable, mais où ce serait un sentiment réel et profond d’appartenance à l’humanité.

J’ai bon espoir quand je vois les résultats du Téléthon 2014, quand je considère le nombre de bénévoles agissant partout en France et ailleurs dans le monde. Je me demande parfois si les « pauvres » ne seraient pas au fond ceux qui ont encore le cœur fermé aux autres et qui croient que les démunis vont leur ôter quelque chose, alors qu’en réalité, selon moi, ils sont peut-être là pour nous apprendre à savoir partager…

  Lyliane (13/12/2014)