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30/07/2016

Peut-on modifier le comportement alimentaire des petits consommateurs de fruits et légumes?

 

Selon un article inspiré de la revue Equation nutrition de janvier 2016, Mme M. Padilla de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier, changer les comportements alimentaires est «un travail de longue durée, pour lequel il faut vaincre des aspects économiques (le prix notamment), psychologiques (fastfood dominant) et sociaux (habitudes familiales)». L'idéal serait de pouvoir «faire avec les gens». Oui, mais comment? Pour certains, on est loin des 400 g par jour de fruits et légumes préconisés, censés nous apporter vitamines, oligoéléments et polyphénols !

Les aliments considérés comme trop gras, trop sucrés et donc malsains d'un point de vue diététique comme les sodas, coca cola, chips, pizzas, barres chocolatées, glaces, biscuits...prennent peu à peu la place de vrais repas équilibrés dans certaines familles. Ils donnent l'image de produits populaires, suivant la mode américaine et assez peu onéreux pour les big mag et autres spécialités vendues dans les fastfood. En outre, pour certaines femmes qui travaillent, cela paraît plus simple de laisser faire les jeunes et moins jeunes que d'avoir à aller au marché, éplucher des légumes et les cuisiner...

Dans notre pays en effet, les efforts de prévention de l'obésité et du diabète buttent sur la résistance de certaines familles à changer leurs nouvelles habitudes alimentaires. Les cantines scolaires ne jouent pas toujours le jeu et lorsqu'elles insistent pour équilibrer les menus, il y a souvent beaucoup de gaspillage. C'est de ce fait devenu un problème de santé publique, dans lequel les parents ont leur mot à dire!

Aux Pays-Bas où le phénomène est sensiblement le même, une étude en classes primaires a été effectuée sur 250 enfants environ. L'expérience d'introduire 200 g de fruits et légumes dans les repas journaliers des cantines a été accompagnée d'une information préalable sur l'utilité des vitamines et des fibres et d'une implication concrète des enfants. On a crée un coin de potager dans l'école et les enseignants leur ont montré comment poussent les légumes. Ils ont ensuite appris à tailler des bâtonnets de carottes, des rondelles fines de concombres, des lamelles de poivrons crus et d'y ajouter fraises, framboises et grains de raisins pour varier les couleurs. Peu à peu les jeunes ont appris à mâcher, et à goûter ces crudités en les intégrant à leurs rations habituelles...

En France, il a été noté que si des jeunes de 8 à 15 ans environ ont reçu des règles familiales sur l'alimentation (interdits et obligations), ils sont moins attirés par les fastfood et les boissons sucrées. Leurs parents généralement donnent l'exemple d'apprécier de bons plats traditionnels et de prendre du temps pour choisir leurs aliments selon les saisons. Du coup, ils ont tendance à manger, même en petite quantité, gratin de courgettes, salade verte, ratatouille, crudités, salade de fruits... Les smothies (jus de fruits naturels) remplacent aussi agréablement les sodas et fruits frais du goûter.

Cela pourra peut-être prendre une génération avant de donner de «bonnes habitudes alimentaires» à nos enfants depuis leur plus jeune âge, mais pourquoi ne pas commencer dès maintenant et en douceur? Il me semble que c'est de la responsabilité des adultes que nous sommes...

Lyliane

 

27/11/2015

A propos de la qualité des aliments...

  

  
  


Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument [1].

Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du lait, du poulet et des œufs.

  1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France [2] !

  2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes, immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une belle couleur.

  3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des produits chimiques dans la chair.

  4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures. C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.

  5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.

  6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne, elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même après l’épluchage.

  7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf, rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de maïs ni de tourteau de soja.

      • Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour la qualité de la viande.

      • D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que dans les végétaux.

      • Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries résistantes. Un comble, quand on nous répète par ailleurs que : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »

  8. Le lait : le phénomène de bioconcentration des pesticides se retrouve également dans le lait et les produits laitiers. Ils contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Par ailleurs, le lait d’élevage industriel est trop riche en hormones bovines et en facteurs de croissance, qui augmentent la prise de poids mais aussi les risques de cancer. Il faut savoir qu’actuellement les vaches continuent à être traites après avoir été inséminées.

  9. Le poulet : malheureusement, le poulet aux hormones n’est pas une légende. Les élevages intensifs de poulets les utilisent tout comme les médicaments et antibiotiques, indispensables pour éviter les épidémies dans ces environnements concentrationnaires. Un poulet bio élevé à l’air libre, si possible dans une basse-cour que vous connaissez, n’aura ni le même goût, ni la même texture, ni les mêmes dangers pour votre santé.

  10. Les œufs : comme les bovins, les poulets ne mangent pas à l’état naturel de grain ni de céréales. La poule est un animal qui mange des vers de terre, limaces, escargots, graines et végétaux qu’elle picore autour d’elle. Elle a besoin de gratter la terre, et fait normalement à ce régime des œufs riches en oméga-3.

14/07/2015

Pour changer notre façon de consommer, faisons preuve d'imagination!

 

Chez le dentiste, hier matin, j'ai découvert dans un numéro de Paris Match deux articles qui m'ont paru intéressants et révélateurs de ce qui germe en ce moment dans le monde.

Tout d'abord l'histoire d'une jeune femme photographe, Christel Jeanne, qui enchante les passages couverts de Bercy dans le 12ème arrondissement. Elle expose en effet des photos de fruits et de légumes non calibrés qu'elle a transformés en adorables créatures. Elle explique que « c'est le végétal qui par sa forme ou son expression lui suggère sa métamorphose».

Mais le travail photographique de cette jeune femme française se double d'une lutte contre la malbouffe, pour le bio et pour une alimentation équilibrée. Elle fait des photos pour des associations à sensibilité écologiste comme Les Colibris, mouvement fondé par Pierre Rabhi, et pour les «Incroyables comestibles», une association née à Londres. Celle-ci a en effet semé ou planté partout en ville des légumes et des fruits, afin de les offrir à qui veut les cueillir. Depuis, le concept a fait école en Europe. Christel Jeanne explique qu'elle «apprécie le principe de partage qui se répand en France»...

Quant à Josh Tetrick, 34 ans, Paris Match le présente comme «l'homme qui va changer notre façon de manger». A la tête de sa start-up Hampton Creek dans la Silicon Valley de San Francisco, cet américain cherche à faire manger à ses concitoyens des aliments plus sains, plus économiques, moins coûteux en eau et plus respectueux des animaux. On sait en effet que par exemple 90% des œufs de la planète sont produits par des poules de batteries entassées par dix sur une surface équivalente à une feuille de format A4... Il a repéré également que 18% des gaz à effet de serre proviennent de l'élevage. Dans sa démarche éthique et écologique, il se sent soutenu par Bill Gates, l'ex-patron de Microsoft.

J. Tetrick considère que« le système de production alimentaire est absurde et inefficace». Il a commencé à chercher des alternatives aux denrées traditionnelles dans les 18 milliards de protéines végétales existant dans le monde. Il a déjà réussi, avec l'aide conjointe de cuisiniers et de scientifiques, à produire une mayonnaise sans œufs à base de jus de citron, d'huile de colza, de vinaigre blanc, de sel et de protéines de pois secs, dont on trouve la recette sur le site www.paris-match.com. Déja commercialisée aux Etats-Unis, cette Just Mayo devrait débarquer prochainement dans nos supermarchés. J. Tetrick va même plus loin et propose aussi des cookies sans œufs. Il avoue qu'il aimerait augmenter la gamme avec des pâtes alimentaires et des sauces.

Alors, à notre tour que nous soyons consommateurs ou producteurs, mettons nous en quête de produits naturels de qualité pour remplacer peu à peu tous les aliments frelatés qui existent de nos jours et faisons les connaître autour de nous! Il y a non seulement des emplois à créer, des contributions à apporter, mais surtout beaucoup d'espérance de changement positif pour le monde à venir, car en 2050 il faudra arriver à nourrir 9,6 milliards d'êtres humains sur la planète!

Lyliane

15/02/2015

Pourquoi manger chaque jour des fruits et des légumes?

 

Les slogans diffusés par les médias nous répètent très souvent que nous devons manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Est-ce de la publicité pour stimuler la consommation ou une injonction utile à notre santé ?

 

Tout d’abord lorsqu’il est dit cinq fruits et légumes, de quoi parle t on ? En fait il s’agit de cinq portions de fruits et des légumes, c'est-à-dire l’équivalent de 100 grammes de chaque ou de deux cuillères à soupe bien remplies. En variant les goûts, les couleurs, je pense que c’est encore mieux !

 

L’un des avantages des fruits et des légumes est qu’ils se consomment crus, cuits ou en préparations plus complexes. Si les enfants refusent les carottes Vichy, une jolie purée de carottes gratinée au four ou des carottes râpées assaisonnées d’aromates, de dés de feta et de pignons par exemple pourrait les ravir.

 

Idem pour les fruits : compotes, tartes, crumbles, clafoutis, salades de fruits renouvellent les desserts. Toutefois attention : les yaourts dits «  aux fruits » comportent souvent à peine une cuillerée de confiture ou de purée de fruits et beaucoup de sucre !

 

On entend souvent dire que légumes et fruits sont chers. Tout dépend évidemment de savoir si nous achetons des produits de saison ou pas ! En ce moment, fenouils, carottes, pommes de terre, courges, oignons, endives permettent de succulents gratins, des pissaladières, des soupes et des salades savoureuses. Les cuisiniers et cuisinières renouvellent leur créativité en découvrant ou échangeant mille recettes pour accommoder fruits et légumes. Des sites existent pour combler notre manque d’imagination passagère: www.marmiton.org...

 

Mais ce n’est pas vraiment le moment, en plein hiver, de consommer des tomates, des haricots ou des courgettes, qui viennent de pays de l’autre hémisphère et pas nécessairement du commerce équitable. Pensons au bilan carbone pour le transport et au prix à payer! Il me semble qu’il serait plus utile de faire travailler nos producteurs locaux ou de cultiver nous même notre potager, si nous disposons d'un coin de terre.

 

Les fruits et légumes de saison sont de toute façon beaucoup plus savoureux et leur qualité gustative est meilleure. Si nous achetons des fruits et légumes non traités, nous pouvons les consommer avec la peau, ce qui est encore plus bénéfique à notre santé. En effet les vitamines et les sels minéraux sont ainsi totalement préservés.

 

Car fruits et légumes nous apportent des fibres, de l’eau et des éléments nutritifs reconnus indispensables à notre corps. Certains nutritionnistes disent même qu’ils jouent un rôle protecteur vis - à - vis des maladies cardiovasculaires, du diabète et même du cancer.

 

Les personnes qui surveillent leur poids, au lieu d’ingurgiter charcuterie, viennoiseries ou steak/frites chaque jour, seraient bien inspirées d’avoir recours aux fruits et légumes. Ceux-ci en effet, en raison de leur faible valeur calorique, ne font généralement pas grossir. Il existe de nos jours des salades composées toutes prêtes, des sandwichs aux crudités, des bars à soupes, à salades, à jus pour celles et ceux qui disposent de peu de temps ou d’un petit budget pour le repas de midi.

 

Enfin, ne pas oublier que nous pouvons répartir fruits et légumes tout au long de la journée. Le matin, un kiwi, une banane, une compote peuvent agrémenter et varier le petit déjeuner. De temps en temps, une « journée détox » avec uniquement de la soupe ou des fruits est susceptible de régénérer tout notre organisme.

 

Bref, nous n’avons aucune raison de bouder ces « fruits de la terre », frais ou surgelés, agréables au goût, qui contribuent à stimuler notre créativité pour leur préparation et à maintenir notre corps en excellente santé!

 

Lyliane