27/11/2014
Notre voie d'espérance...
A PROPOS DU LIVRE D'OLIVIER LE NAIRE "NOTRE VOIE D'ESPERANCE"
Je choisis ce titre, hérité de l’ouvrage récent d’Olivier Le Naire, afin de lui rendre hommage, de l’intégrer en quelque sorte à mon expérience vécue.
En 220 pages, en effet, ce journaliste français donne la parole à 10 humanistes connus, pour qu’ils éclairent le tournant que traverse notre époque actuelle. A travers le recul passionnant que savent prendre chacun de ces grands témoins, comme il les nomme,tous différents et pourtant convergents dans leur conclusion, nous réalisons de quel mal souffre notre siècle. Il pourrait être résumé par le terme médical de « dépression ».
Peur de l’avenir, manque de confiance, désenchantement profond, recherche de boucs émissaires ; tout cela pollue nos efforts pour aller de l’avant ! La joie de vivre n’illumine plus les visages, la tentation du repli communautaire grandit, bref, la crise semble régner partout. Une crise économique certes avec désindustrialisation, mondialisation, mais surtout une crise de conscience avec injustices croissantes, exclusion, tentation de flirter avec les extrêmes…N’investissons plus, ne croyons plus en rien, dissimulons nos avoirs dans des paradis fiscaux, sauvons nos privilèges… voilà ce qui s’insinue peu à peu en nos esprits.
C’est le Pape François qui, tout récemment, a tenté d’éveiller nos consciences : allons nous faire de la Méditerranée un immense cimetière par besoin de garder notre niveau de vie, par peur de devoir partager avec des migrants chassés de leur pays par la guerre ou la misère ? Car nos chefs d’états eux semblent trop occupés à garder le pouvoir, nos élus trop préoccupés par leur réélection ! Comme les lobbys, ils ont intérêt à ce que rien ne bouge, à ce que nous cherchions avec nostalgie à retrouver la fameuse « croissance » !
Que signifient encore les mots de solidarité, de partage, d’accueil ? J’ai eu la chance de connaître cela dans ma jeunesse, dans des montagnes savoyardes rudes où chacun savait qu’il avait besoin de l’autre pour subsister. Internet, les liens virtuels ont ils permis d’interconnecter tous les humains ? Pas si sûr ! Dans certains pays en voie de développement la simple survie physique occupe les journées des habitants à 100%.
Pourtant, notre pays, où les enfants vont à l’école jusqu’à 16 ans, ne manque pas d’énergie, de forces vives, d’imagination… Une léthargie collective paraît immobiliser même les plus vaillants d’entre nous, leur dissimuler ce qui bouillonne sous les apparences, une quête de sens, de lucidité, aptes à nous faire changer de repères, accepter l’inévitable changement. Une énergie circulaire est déjà en place, des mouvements participatifs sont à l’œuvre… On sort peu à peu de la société de consommation, qui reposait sur énormément de gâchis.
Alors merci à celles et ceux qui au lieu de baisser les bras, proposent des voies nouvelles et soulignent, là où ils se trouvent, les initiatives positives qui naissent à bas bruit! Soyons à notre tour des « accoucheurs d’espoir » !
Lyliane (27/11/2014)
11:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, LECTURES | Tags : changement, energie circulaire, mouvement participatif, espoir | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/11/2014
A propos du nouage relationnel...
A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE
A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !
C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.
Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.
Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle « nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »
En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.
Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.
Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.
Lyliane (19/11/2014)
15:41 Publié dans EDUCATION, LECTURES, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : attention, présence, sécurité, corps sensible | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/11/2014
Pour limiter la déforestation...
DÉFORESTATION: UNE INITIATIVE INTELLIGENTE !
Dans le Nord du Sénégal, j’apprends que depuis deux ans des agronomes vétérinaires, membres d’une ONG, ont mis au point un projet innovant auprès de familles d’éleveurs de la zone du Ferlo. Dans cet espace aride, sans aucun réseau électrique, les populations jusque là utilisaient plus de 80% de bois et de charbon pour leurs besoins domestiques. Le travail de ramassage du bois, long et fastidieux, était réservé aux femmes. A la longue, il était susceptible de nuire à l’environnement par une déforestation massive.
En leur apprenant à transformer à peu de frais les déjections de leurs troupeaux en biogaz, ces vétérinaires agronomes leur ont permis en même temps, grâce au captage du méthane, de réduire un effet de serre important.
L’installation de bio digesteurs, nécessaires à cette transformation, augmente par la même occasion le bien-être de ces familles, qui passent moins de temps à chercher et transporter du bois et peuvent désormais utiliser des lampes à gaz.
Ce bénéfice environnemental et familial s’accompagne d’autres avantages, puisque l’activité agricole en profite également. En effet, le résidu de la fermentation des déjections se révèle être un excellent fertilisant des sols.
Il s’agit, en fait, au Sénégal d’une initiative modeste mais qui pourrait être étendue à d’autres régions d’Afrique, à d’autres pays en voie de développement comme le Brésil, le Vietnam etc… Les retombées de ce genre d’initiatives peuvent être très rapides et dynamiser toute l’économie d’un pays, sans nuire à l’environnement mondial. Alors, qu’attendons nous pour soutenir de telles actions, pour demander à nos dirigeants, à nos ONG que de tels projets germent un peu partout de par le monde?
Lyliane (16/11/2014)
08:40 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : biogaz, élevage, méthane, deforestation, senegal, sols, gaz à effet de serre, déjections, projet innovant | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Astrologie
UN BRIN D'ASTROLOGIE MONDIALE
Le dernier carré Pluton/Uranus, deux planètes de l’invisible, aura lieu le 15 décembre exactement à 12°35 du signe du Capricorne pour Pluton et à 12°35 Bélier pour Uranus. Cet aspect majeur avait commencé il y a déjà quelques temps à provoquer des bouleversements dans tous les pays et à susciter des mouvements de libération des individus. Pour les pessimistes, cela pourrait vouloir signifier une forme de chaos. mais, en misant sur un éveil de conscience individuel, je préfère y voir un appel à construire les bases d’une société plus juste et plus fraternelle.
Certes, pour cela chacun est invité à lâcher du lest, à accepter de partager avec tous les autres. Nous sommes aidés en cela par les trigones d’Uranus en Bélier à Jupiter en Lion, qui ont commencé à se former en septembre 2014 et qui vont se poursuivre jusqu’en juin 2015. Gageons que nos cœurs sauront s’ouvrir, notre créativité s’éveiller et que nous nous sentirons faire partie d’un Tout.
J’ai pour ma part totalement confiance dans notre capacité à passer de l’ancien au nouveau monde et à prendre des initiatives personnelles pour nous saisir de ces opportunités avec la joie du renouveau !
Lyliane (16/11/2014)
06:36 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ASTROLOGIE EXPERIENTIELLE, EVOLUTION PERSONNELLE | Tags : chaos, éveil de conscience, créativité, bouleversements, nouveau monde, initiatives personnelles, astrologie mondiale, pluton, uranus | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Education
A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE "NEOSANTE"
COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS ET ÉDUQUER NOS ADOLESCENTS ?
J’ai lu tout récemment un article, dans le dernier numéro de la revue Néosanté, qui m’a obligée à réfléchir à cette question. En effet, on s’accorde à déplorer de nos jours un laxisme à tous les niveaux, qui ferait de nos jeunes des « enfants-rois ». Or, c’est avec la nouvelle génération que notre planète va devoir compter pour résoudre de nombreuses questions que nous n’avons pu jusqu’ici solutionner. Il est donc particulièrement intéressant que nous nous penchions en tant qu’adultes sur la meilleure manière de transmettre notre patrimoine, nos valeurs à nos enfants.
Que nous soyons parents, grands - parents, éducateurs, enseignants, nous avons été modelés par une époque où les gifles, les fessées, les menaces et les punitions semblaient les plus sûrs outils pour domestiquer la jeune génération d’après - guerre. On s’aperçoit aujourd’hui, avec le recul, de l’incidence à long terme de ces traitements, qui pouvaient parfois s’apparenter à de la maltraitance. L’article d’E. Duquoc indique que, de nos jours, certains traumatismes répétés de l’enfance, un rejet ou un manque crucial de sécurité physique, émotionnelle ou affective ont été mis en relation avec une propension à développer des troubles du comportement, une vulnérabilité au stress et même des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète …).
L’auteur souligne que certaines répercutions invisibles peuvent en effet se produire et expliquer, longtemps après, des attachements pathologiques, des addictions, des troubles de la nutrition, voire même certains cancers, des maladies nerveuses ou dégénératives, car il a été porté atteinte au besoin d’estime de soi, d’amour, d’appartenance, de sécurité et d’écoute à un stade de développement, où le cerveau des enfants se forme, où ils attendent tout des adultes qui les entourent. La violence éducative ferait donc le lit des maladies !
Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit ! En effet être parent s’apprend sur le tas et nous élevons nos enfants en fonction de notre passé et de tout ce que nous sommes. L’article en question se veut davantage porteur de prises de conscience. Tout d’abord de la grande vulnérabilité de l’enfant, qui absorbe tout ce qui se vit autour de lui, de la constatation qu’en nous tout est relié (corps, âme, esprit), que la violence, même la plus banale, peut engendrer de la violence, que les schémas de comportement répétitifs pénètrent profondément au cœur de nos cellules, qu’ils se transmettent même au fil des générations si nous n’y prenons pas garde…
Il a même été démontré par des pédopsychiatres qu’un isolement, une absence de réaction émotionnelle à des sollicitations de la part d’un enfant sont susceptibles d’engendrer également des troubles ultérieurs…
De nos jours, les familles sont souvent monoparentales, les liens avec la parenté relativement rares, les enseignants mettent peu de punitions et les fessées sont plutôt exceptionnelles. En France, où les punitions corporelles ne sont pas interdites par la loi comme c’est le cas en Suède, que dire néanmoins des humiliations, des abus sexuels, de la manipulation affective, du chantage ? Nos enfants, nos jeunes, sont-ils pour autant moins exposés aux troubles évoqués ci -dessus ?
Il apparaît à la lecture de cet article que c’est en travaillant sur nos propres attachements (sont-ils sécures, évitants ou anxieux ?), en considérant l’enfant comme un être en construction et de ce fait vulnérable, en nous tournant vers les autres sans nous oublier, en devenant conscients que colère et agressivité ne sont pas la même chose, en essayant d’être à la fois autonomes et reliés, que nous relâcherons peu à peu nos propres stress intérieurs, afin de ne plus les projeter sur les jeunes êtres qui nous entourent.
Car en repérant les racines de sa propre violence, en faisant face avec lucidité et courage aux traumatismes de son passé et en décidant d’y mettre un terme grâce à l’abandon volontaire de ses manques ou frustrations - que ce soit par une thérapie, la sophrologie, l’hypnose, la méditation ou la prière,- nous nous donnons une chance de rompre les chaînes inconscientes qui pèsent sur nos relations familiales, qui vont jusqu’à nous faire oublier ce que « le mal a dit » !
Et nous aurions sans aucun doute tout à y gagner au plan collectif car une société de personnes matures et responsables me semble aller dans le sens d’une évolution positive où chacun est capable de s’investir dans le « bien vivre ensemble » !
Lyliane (11/10/2014)
05:13 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, MEDIAS | Tags : attachements, liens, education, violence, corrections, punitions corporelles, troubles, bien vivre ensemble | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/11/2014
Canal Carpien, soins et symbolique...
A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE
LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES
Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.
L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.
Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.
A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.
Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.
Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !
Lyliane (13/11/2014)
12:41 Publié dans DES SOLUTIONS !, LECTURES, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : mécanique, compréhension, usure mécanique, ordinateur, maincanal carpien, doigts, poignet, symbolique, histoire personnelle, tendons, opération | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Du plastique à partir de gaz à effet de serre?
INFO SUR SPARKNEWS
POURRAIT ON PRODUIRE DU PLASTIQUE A PARTIR DE GAZ A EFFET DE SERRE ?
J’apprends sous la plume du journaliste Nate Berg de Sparknews que le plastique, accusé de polluer aussi bien les terres que les mers, pourrait redevenir une denrée appréciée en solutionnant nos problèmes d’environnement. En effet jusqu’ici les matières plastiques étaient fabriquées à partir du pétrole, une ressource en voie d’épuisement avec un impact dans la nature jugé négatif dans la mesure où on les retrouve absolument partout dans le monde. Aussi dans nos pays dits développés beaucoup de personnes envisageaient sa disparition à plus ou moins brève échéance.
Or, depuis 2003, deux inventeurs se sont investis pour mettre au point une technique de fabrication qui se passe totalement de pétrole. Mieux, ils ont réussi à capter les gaz à effet de serre pour les transformer en petites granules de plastique. Ce produit, appelé Aircarbon, est actuellement disponible en petites quantités à un prix abordable. La société Newlight crée pour développer ce produit a pour co-fondateur Mark Herrema. Son idée a été de s’associer à des fermes laitières, à des décharges etc… pour capter les émissions de méthane. Ce méthane est ensuite liquéfié dans un réacteur. Puis le carbone est isolé et il est transformé en polymères, chimiquement équivalents aux plastiques actuels.
Déjà de grands groupes comme Dell ou Sprint ont passé commande pour des emballages. Il reste aujourd’hui à Newlight d’augmenter sa capacité à produire ce plastique. La société a néanmoins bon espoir d’en produire 20 millions de kilos annuels dans les mois à venir.
Ne serait-ce pas fantastique de pouvoir un jour juguler les émissions de gaz à effet de serre, dangereuses pour notre environnement, en utilisant le carbone rejeté pour fabriquer, à un prix abordable, des matières plastiques absolument pas polluantes ?
Lyliane (13/11/2014)
11:22 Publié dans DES SOLUTIONS !, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : polymères, pétrole, carbone, gaz à effet de serre, matières plastiques, méthane, pollution, environnement, invention, nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/11/2014
Finie la pollution des océans?
INFO DE SPARNEWS
COMMENT DÉLIVRER NOS OCEANS DE LEURS DÉCHETS PLASTIQUES ?
Parmi les « acteurs du changement » répertoriés par Christopher F. Schuetze de Sparknews, un jeune néerlandais de 19 ans nommé Boyan Slat, se distingue tout particulièrement. En effet, dès l’âge de 16 ans, ce jeune homme a été frappé par des quantités alarmantes de morceaux de plastique flottant dans la Mer Égée, au cours de ses vacances en Grèce. A son retour à Delft, où il réside, il décide de se mobiliser à ce sujet avec un camarade de lycée. Ils commencent à mener des expériences pour mesurer la pollution plastique en Mer du Nord.
Repéré par un organisateur de conférences dans son pays, Boyan Slat présente publiquement un projet de nettoyage passif utilisant le mouvement naturel des courants et du vent, afin de piéger les déchets flottants.
L’attention des médias est, par chance, attirée par ce projet émanant d’un tout jeune homme. Grâce à l’obstination et à l’esprit d’entreprise de Boyan Slat, peu à peu une centaine de spécialistes se rassemblent autour de lui. Il faut dire que le jeune néerlandais ne mesure pas ses efforts ! Il va jusqu’à envoyer en effet quelques 13 000 courriels à des experts du monde entier. Puis il crée un organisme à but non lucratif « the ocean cleanup » employant une dizaine de personnes à plein temps pour développer son projet. Celui-ci devient une barrière flottante en forme de V qui descend à 3m sous la surface de l’eau. Le plastique piégé est conduit vers une plate forme d’extraction fonctionnant à l’énergie solaire. Il prend soin de faire intercepter le plastique avant qu’il ne se décompose. L’objectif affiché par "the ocean cleanup" est d’installer ce dispositif sur100 Km dans le Pacifique entre la Californie et Hawaï d’ici 2020.
Petit à petit ce projet commence à se répandre. Une campagne de financement participatif a déjà collecté 2 millions de dollars. Néanmoins, certains spécialistes restent sceptiques. Une étude de faisabilité de 530 pages décrit pas à pas les solutions envisagées et paraît crédible. Le plastique récupéré par exemple pourrait être recyclé . Un appel est lancé pour recueillir des dons et trouver des aides concrètes comme des heures de travail bénévole au sein de cet organisme.
Les paris sont ouverts : arriverons nous un jour prochain à nettoyer les mers et les océans de leurs déchets grâce à un processus simple imaginé par un jeune homme ? Il est, quoi qu’il en soit, exaltant de constater que la jeune génération prend en mains les questions posées à notre monde et que la motivation et l’intuition sont capables parfois de suppléer à l’inexpérience …
Lyliane (12/11/2014)
13:53 Publié dans ARTICLES ENGAGES, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : oceans, mers, pollution, déchets flottants, processus naturel | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |
09/11/2014
Filtre à eau polluée
SUR LE JOURNAL LE MONDE DU 23 SEPTEMBRE 2014
FILTRER DE L'EAU POLLUÉE
POUR LA TRANSFORMER EN EAU POTABLE A PEU DE FRAIS...
En ouvrant le supplément du journal Le Monde en date du 23/9/2014, publié à l’occasion de « L’Impact Journalism Day », j’ai été interpellée par le titre de cette proposition. Il était en effet écrit que « boire un livre peut sauver la vie ». Sous la signature de Mélanie D.G. Kaplan, cet article émanant de Sparknews en page 4, m’a à la fois fort étonnée, dans la mesure où aucun média ne semble s’en faire l’écho, et aussi beaucoup intéressée car je n’ignore pas que dans le monde près de 800 millions de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable.
Pour les européens que nous sommes ces simples phrases ont une étrange résonance! Chez nous, en effet, beaucoup de personnes lavent leurs légumes, arrosent leurs jardins, lavent leurs voitures avec de l’eau potable sans aucun état d’âme. Il suffit d’ouvrir un robinet et d’avoir réglé sa facture pour pouvoir laisser couler des litres d’eau, afin de pouvoir prendre des bains ou des douches. Par souci de leur santé, certains ne boivent pas l’eau du robinet et achètent de l’eau minérale pour eux même et leurs familles.
Pendant ce temps, dans quelques pays du globe(au Ghana, au Kenya, en Haïti, en Inde…), de nos jours, des enfants et des adultes boivent de l’eau non filtrée, s’exposant ainsi à de graves pathologies comme le choléra, la dysenterie, l’hépatite A et la typhoïde. Et les étrangers voyageant dans ces pays font attention à ne boire que de l’eau minérale et à ne manger aucun
fruit ou légume cru, risquant d’avoir été arrosé par de l’eau saumâtre.
Tout a commencé, il y a 5 ans, par la rencontre d’une chimiste de laboratoire canadienne et d’un graphiste américain travaillant pour une campagne de l’association « Water is life ». Au Canada, en 2009 en effet, une chercheuse à l’Université de Montréal nommée Theresa Dankovich a crée un filtre à eau à partir d’un papier revêtu d’une couche de nanoparticules d’argent, oligoélément hautement bactéricide. Elle a démontré que ce filtre éliminait 99,9% des microbes d’une eau polluée. Proposant sa découverte par une vidéo de 4 minutes sur You tube, elle eut la chance d’intéresser Brian Gartside qui lui proposa une association.
Là où cette découverte devient particulièrement intéressante est le fait que ce filtre ne coûte que quelques centimes et reste efficace environ 30 jours. L’idée de mettre ces filtres sous la forme des 24 pages d’un livre, mêlant l’anglais et des langues locales et mettant en garde contre les maladies dues à l’eau polluée, est tout simplement géniale ! Chaque feuille divisée en deux est à découper selon une perforation. En fait, un seul livre permet de filtrer l’eau pendant 4 ans ! D’où l’expression « un livre buvable » ! Les pages de ce livre, blanches au départ, deviennent orange au contact de l’eau sous l’effet des nanoparticules d’argent. Il est à noter aussi que le papier utilisé, qui fait penser à un carton très fin, est très robuste.
Peu à peu, les deux associés ont affiné leur collaboration, décidant de mettre des dessins pour les populations illettrées, vérifiant sur le terrain l’innocuité de l’encre utilisée et les réactions des populations. Il fallut entre temps également assurer le financement et la production du fameux livre. A partir de 2015, l’association américaine Water is Life, présente dans 33 pays en développement, pense qu’elle pourra distribuer ce livre dans le monde à des milliers de personnes privées d’eau potable. Ce type de livre pourrait même rendre service à des randonneurs de nos pays européens ou à des explorateurs visitant des contrées difficilement accessibles, où ils ne peuvent transporter leurs ressources en eau potable…
Ce projet pousse la chercheuse canadienne, qui réalisait jusque là ses essais dans la cuisine d’une église à Pittsburgh, à chercher le moyen de produire le papier à plus grande échelle.
Gageons que l’enthousiasme des deux associés saura percer l’indifférence des dirigeants de nos sociétés développées et que cette belle découverte, mêlant pédagogie et altruisme, pourra rapidement sauver des vies humaines et entraîner d’autres personnes dans cette direction !
Cela confirme qu’est déjà en marche un mouvement s’appuyant sur des acteurs du changement, dont on parle encore très peu, mais qui agissent sur le terrain. Comme le dit Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews, dans son édito prenons conscience que nous sommes déjà 100 millions de personnes touchées par ce genre de nouvelles et « devenons des passeurs d’espoir en partageant cette histoire avec nos enfants, nos collègues, nos amis », de façon à inspirer d’autres gestes porteurs des mêmes valeurs !
Lyliane (9/11/2014)
09:52 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : eau polluée, filtre, nanoparticules d'argent, bactéries, pays en voie de développement, eau potable, explorateurs, randonneurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/11/2014
Nouvelles Charte des AMAPs
Prenez connaissance de la Charte des Amaps, fruit de plusieurs années de collaboration et de maturation des Amapiens de France !
Pour inspirer d'autres engagements...
Si vous souhaitez connaitre le cheminement qui les a conduits à rédiger cette charte, vous pouvez télécharger le document qui en témoigne. Vous comprendrez l'importance du choix des mots dans leur recherche pour aboutir à une charte définitive, rédigée en forum ouvert, en démocratie participative, la seule façon pour que tout le monde soit représenté dans ce travail collaboratif qui satisfait tout le monde. Une bel exemple de démocratie participative !
10:44 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, AMAP, ECONOMIE SOLIDAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/07/2014
COHERENCE CARDIAQUE - ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE
Cohérence cardiaque et rôle guérisseur de la maladie
Par un curieux hasard, j’ai reçu il y a quelques jours le numéro de juin 2014 d’une revue dont je n’avais jamais entendu parler jusque là : NEO SANTE une revue internationale de santé globale. Je l’ai feuilletée distraitement en m’interrogeant sur la personne ou l’organisme qui avait bien pu me l’avoir adressée. Mais très rapidement deux articles m’ont particulièrement accrochée. A tel point qu’après les avoir lus et relus, j’ai décidé de vous en parler car ils me paraissent d’importance.
Le premier fait référence à ce qu’on appelle « la cohérence cardiaque ». J’avais lu il y a des années quelque chose à ce sujet dans l’ouvrage « Guérir » du docteur David Servan Schreiber. Plus récemment j’en avais entendu parler à l’atelier « joie de vivre » que je fréquente et nous avions même effectué quelques exercices rythmés par un métronome. Toutefois, à chaque fois je n’en avais pas vraiment perçu l’intérêt pour moi-même ou pour autrui. Aujourd’hui, je me demande bien pourquoi car cette technique simple, basée sur la respiration, me semble un merveilleux outil pour améliorer notre santé émotionnelle et nous aider à vivre des ressentis positifs au quotidien. Sans doute n’étais je pas assez ouverte…
A la lecture du texte écrit par Emmanuel Duquoc, auteur avec Thierry Souccar d’un ouvrage intitulé : « les trois émotions qui guérissent » par contre, quelque chose m’a vraiment parlé. L’auteur, qui pratique depuis 2011 seul et en groupe, nomme son texte : « la nouvelle cohérence cardiaque » après s’être approprié et avoir légèrement modifié la méthode préconisée par le Dr David O’Hare, précurseur en la matière.
J’ai appris avec étonnement que cette technique de contrôle des variations des pulsations cardiaques est pratiquée au CHRU de Lille, qu’elle est connue de l’armée de l’air, de pompiers, de CRS, qu’elle est proposée à des personnes stressées ou même dépressives. Voila donc que les scientifiques reconnaissent enfin ce que le langage populaire savait de temps immémoriaux : nos émotions sont en lien avec notre cœur ! Mieux même: je lis que notre cœur participe activement à tous les processus impliquant les émotions et les sentiments, que c’est un véritable cerveau au lieu d’être aux ordres de ce dernier.
Ainsi, en égalisant inspiration et expiration, sur un rythme donné, le cœur se met à suivre. Cette façon de respirer induit très vite une régulation émotionnelle, qui procure presque les effets d’une relaxation. Mr Duquoc a expérimenté tout cela. Il en a déduit qu’un rythme de 11 secondes (6 secondes d’inspir et 5 secondes d’expir) est le meilleur. Il recommande de pratiquer, assis ou debout, le dos droit, trois fois par jour, le matin au réveil, quatre heures plus tard environ et dans l’après-midi sur une série de cycles de 11 secondes soit environ 55 battements par minute. Une montre avec une trotteuse, un métronome peuvent aider le pratiquant.
J’ai découvert grâce à cet article qu’il est possible, voire recommandé, de coupler cette respiration à des émotions positives comme la gratitude, la confiance, l’amour envoyées à notre corps, afin par exemple de juguler des addictions, d’aller bien mieux en cas de fatigue ou même de communiquer avec son bébé lorsqu’on est enceinte. Tout à coup a germé en moi l’espérance que nous pourrions encore élargir l’expérience et adresser nos pensées d’amour, de confiance et d’amour à notre mère Terre qui nous porte. Peut-être pourrions nous nommer cela de « l’écologie personnelle », nous unir en cohérence cardiaque pour que les êtres humains peu à peu changent de niveau de conscience, passent de l’avoir à l’être, que notre terre se régénère …
Alors je propose à chacun d’essayer ! A votre bon cœur !
Mais je n’étais pas au bout de mes découvertes à la lecture de Néosanté! Une chronique de Jean Jacques Crèvecoeur m’a fortement impressionnée. Ce physicien et philosophe de formation, conférencier de renommée internationale, auteur de nombreux ouvrages, m’était totalement inconnu jusque là. Il relève une expérience faite au début du vingtième siècle par le Docteur William Colley à propos du cancer. Celui-ci, en épluchant les dossiers de ses patients, découvre qu’un sarcome par exemple peut disparaître spontanément si on souffre en même temps d’une maladie infectieuse. Il multiplie alors ses recherches et tombe sur de nombreux cas similaires, notamment suite à des infections par streptocoques. Mieux il inocule volontairement le streptocoque à l’un de ses patients porteur d’un cancer et il s’aperçoit que son état de santé s’améliore. A partir de là, le Docteur Colley met au point une thérapie qui consiste à injecter une mixture préparée à partir de bactéries mortes chez des patients cancéreux. Il l’appelle « toxines de Colley ». Malheureusement, dit J.J.Crèvecoeur, cette thérapie aux résultats encourageants fut abandonnée au profit de la radiothérapie et de la chimiothérapie, plus coûteuses pour le patient mais plus rémunératrices pour l’industrie pharmaceutique…
Au début des années 1980, un médecin allemand de Tübingen, le Docteur Hamer, après avoir été un génial inventeur d’appareils médicaux, devient oncologue et s’intéresse à son tour au rôle des bactéries, des virus, des bacilles et des champignons dans la guérison des maladies. Il le met en évidence dans la tuberculose et montre que les bacilles de Koch sont des agents de nettoyage précieux. Puis, atteint lui-même d’ un cancer des testicules après la mort violente de son fils, le docteur Hamer commence à s’intéresser au dossier de ses patients et à s’apercevoir que la majorité avait subi un choc inattendu quelques années auparavant. Etudiant ensuite les scanographies du cerveau de ses patients, il découvre que chocs et traumatismes se matérialisent dans une zone du cerveau. Il va même plus loin et découvre que la maladie progresse en deux phases successives. Il nomme sa découverte : « les cinq lois biologiques ». Selon lui la maladie est une interaction significative entre le psychisme, le cerveau et l’organe correspondant. Il démontre ainsi que la nature a doté l’être humain dès sa naissance de programmes biologiques pour préserver l’organisme vivant.
Hélas, en 1981, voulant présenter sa thèse à l’Université de Tübingen, le Docteur Hamer se heurte à une cabale contre lui, qui le fait mettre à la porte de la clinique où il exerce.
Il vit ensuite une longue suite d’interdictions, de harcèlements, d’intimidations. En 1986, refusant de renier ses découvertes devant un tribunal à l’âge de 51 ans, toute pratique de la médecine lui est interdite. Arrêté en Espagne où il essaye de pratiquer, il est même incarcéré.
Libéré en 2006, il survit courageusement en Allemagne..
Ses découvertes ont été totalement rejetées par ses pairs. Cela me fait penser à Galilée soutenant que la Terre est ronde envers et contre tous! Être en avance sur son temps, déranger l’ordre établi est une chose. Toutefois priver les découvertes d’un chercheur de toute expérimentation me semble non seulement absurde, mais même criminel, aujourd’hui où les cancers emportent tant d’hommes et de femmes ! A mes yeux, J.J. Crèvecœur a eu raison de rouvrir ce dossier. Je me permets d’ajouter qu’un site existe sur internet pour suivre le Docteur Hamer : http://universitatsandefjord.com index.php.
On y trouve des lettres à ses patients, des documents versés au Tribunal de Hamburg. En 2013, cet homme passionné par son métier a produit un CD audio en allemand : « MEIN STUDENTENMÄDCHEN » comportant une mélodie archaïque censée aider à prendre en charge la panique, les psychoses et le cancer. Il me tient à cœur de vous parler de ce que j’ai découvert au sujet des microbes qui seraient de précieux agents auxiliaires nous permettant de les réhabiliter au cœur des processus de guérison. Hélas la vision pasteurienne est toujours d’actualité et c’est à nous me me semble-t-il qu’il revient de faire connaître autour de nous d’autres facettes de la médecine moderne que celle du dogme officiel.
Lyliane
Pour mieux connaitre le magazine ou vous abonner en ligne:
19:24 Publié dans LECTURES, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : medecine naturelle, medecine douce, soins alternatifs, medecine alternative, cohérence cardiaque, prele, maladie, guérir, soigner, revue de santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
DONNA SOIE, une recyclerie textile sur MONTELIMAR
NOUVEAUTE à MONTELIMAR,
DONNA SOIE
Une recyclerie textile vient d'ouvrir ses portes tout près de la Gare SNCF.
Projet associatif mené par des femmes, l'objectif est de créer des emplois et de réduire les déchets en vendant dans leur boutique, des vêtements que les clients leur donnent plutôt que de les jeter.
L'idée est de susciter les travaux de couture en valorisant le textile récupéré, lui donnant un nouveau look, plus actuel, une seconde vie, mais aussi de créer un espace couture pour mettre des machines à coudre et des conseils en couture à la disposition du public.
Vous pouvez les retrouver à la boutique 11 rue André Ducatez (anciennement Les P'tits Loups) et apprécier leur accueil simple et chaleureux.
Ouvert le mercredi et le vendredi après midi de 14h30 à 18 heures, le samedi matin de 10 à 12 heures et de 14h30 à 18 heures.
Des vêtements à portée de toutes les bourses !
Visitez leur blog http://donnasoie.hautetfort.com
Pour les contacter: donnasoie@laposte.net
Tél.: 06 68 42 18 19 ou 06 61 85 20 98
Entrée libre à la boutique. Cette nouvelle activité ne fonctionne pour l'instant qu'avec des bénévoles. Si vous avez du temps libre, vous pouvez adhérer à l'association pour les aider dans le tri et la couture.
18:04 Publié dans DES SOLUTIONS !, INFOS PRELE, PRELE Povence | Lien permanent | Facebook | | |
CARNETS DE CAMPAGNE LA RADIO POSITIVE
CARNETS DE CAMPAGNE
L'émission des régions qui positive !
Si vous avez envie d'écouter une formidable émission sur les belles initiatives humaines pendant l'été, écoutez les archives de "Les carnets de voyage" de France Inter. Vous pouvez trouver les archives de l'émission sur le lien suivant:
http://www.franceinter.fr/archives-diffusions/434543/2014...
Vous pouvez télécharger les émissions sur votre MP3 ou plus et écouter tranquillement sur la plage votre émission préférée...
Sinon, l'émission reprend en septembre à 12h30 !
Envoyé par Luc de Nantes
14:32 Publié dans MEDIAS | Tags : radio écolo, émission radio écolo, émission radio éco-citoyenne, prele, preleprovence, éditions je m'édite, selimar, système d'échange local, économie locale éthique, économie citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/05/2014
De bons tuyaux de consommation locale
POUR UNE ÉCONOMIE LOCALE ET SOLIDAIRE
QUELQUES SUGGESTIONS
Voici des bons tuyaux pour une consommation locale, trouvés sur le site Internet : http://www.actionconsommation.org avec plein d'infos !
Merci à tous ceux qui ont fait ce travail, puisse t-il se diffuser largement.
Les actes d’achat nous donnent l’occasion de réaliser des actions concrètes de solidarité et de respect de la nature. Complémentaires de l’action politique et citoyenne, ils permettent de soutenir les alternatives économiques qui ne pourront se maintenir, grandir et se développer (et notamment les réseaux de distribution) que si leur chiffre d’affaires le permet. Ils donnent aussi valeur d’exemple et d’incitation aux acteurs classiques de l’économie.
Les actes d’achat responsable constituent un véritable levier économique puisque ce sont bien les achats, quotidiens et ponctuels, des individus et des collectivités qui composent concrètement le chiffre d’affaires des entreprises.
Mais, au-delà de ce pouvoir d’agir économique, la consommation est aussi l’expression économique de l’attitude générale de chaque personne. C’est donc également le moyen d’appliquer concrètement dans notre vie quotidienne les principes que nous exigeons des entreprises, des politiques, de la société, des autres. L’évolution des modes de consommation et des comportements de chacun, à tous les niveaux, contribue bien, progressivement et de façon décisive, à la transformation collective et à la construction d’un autre monde.
Il existe quelques guides et annuaires qui permettent d’identifier les adresses locales. En tout état de cause, il est important de prendre contact et d’instaurer une relation la plus directe possible avec le producteur (ou le revendeur), en s’informant sur ses principes, méthodes et produits.
Si l’on évite les « temples de la consommation » que sont les grandes surfaces et autres centres commerciaux, c’est bien entendu à cause de la - généralement - mauvaise qualité sociale et environnementale des produits proposés et de leurs modes de fonctionnement , mais c’est aussi parce qu’ils incitent à consommer toujours plus, en nous donnant l’illusion d’acheter mieux et en nous maintenant quasiment en situation de dépendance.
« Comment peut-on songer à améliorer les relations humaines sur le plan social, sur le plan planétaire, si nous sommes incapables de le faire au niveau interindividuel ? »
Edgar Morin
« Le peu, le très peu que l’on peut faire, il faut le faire quand même. »
Théodore Monod
SUGGESTIONS - CONSEILS PRATIQUES
Alimentation
Au-delà de la meilleure qualité nutritive et gustative de ces aliments, manger bio c’est aussi, et peut-être avant tout, soutenir un mode de production agricole soucieux et respectueux des cycles naturels. Un label - le logo AB - garantit des produits contrôlés et certifiés par des organismes indépendants. Ils vérifient la bonne application du cahier des charges, soucieux des modes de production et du bien-être animal.
Pour connaître la liste des producteurs bio et des marchés bio de votre région, contacter la FNAB qui fédère les groupements régionaux d’agrobiologistes (GRAB et GAB) :
FNAB (Fédération d’agriculture biologique des régions de France)
40 rue de Malte - 75011 Paris - T : 01 43 38 38 69 - fnab@fnab.org
Vous trouverez aussi dans les guides édités, et en vous renseignant localement, les boutiques et magasins distribuant des produits bio dans votre région. Il existe en France un réseau principal de magasins coopératifs de produits biologiques et écoproduits :
Réseau Biocoop
22 cours Gambetta - 65000 Tarbes - T : 05 62 34 10 37 - infobio@biocoop.fr - http://www.biocoop.fr
Vous pouvez également vous abonner et recevoir chaque semaine un panier de légumes biologiques issus des Jardins collectifs à vocation d’insertion sociale du Réseau Cocagne.
Réseau Cocagne
2, Grande Rue - 25220 CHALEZEULE - Tél. 03 81 21 21 10 - rc@reseaucocagne.asso.fr
Liste et adresses : http://jardinsdecocagne.free.fr/reseaucocagne/reseaucocag...
Certains producteurs locaux ne sont pas homologués AB mais leurs modes de production sont quelquefois au moins aussi rigoureux que ceux du label. C’est en parlant avec eux, en posant des questions et en s’intéressant à leurs critères que l’on estimera si leur démarche répond à notre demande.
Par ailleurs, avant même la création du label national AB, des associations de producteurs avaient créé leurs propres marques. Elles s’obtiennent à partir de cahiers des charges spécifiques :
Nature & Progrès
Fédération de consommateurs, transformateurs et de producteurs bio, en lutte contre l’intensification agricole, les OGM et les effets pervers de la mondialisation.
68 bd Gambetta - 30700 Uzès - 04 66 03 23 40 - nature.et.progres@wanadoo.fr
Biofranc
Marque autonome issue de la FNAB
46170 Castelnau Montratier - tel : 05 65 21 88 06 - fax : 05 65 21 96 16
Demeter
Marque internationale des produits qui répondent au cahier des charges spécifique de la bio-dynamie
5 place de la gare F-68000 Colmar - Tél. : 03.89.41.43.95
- Fax 03.89.41.49.51
Les trois associations, cofondatrices du label AB, ont dû s’en démarquer et ont rédigé, avec d’autres mouvements, une « charte des mouvements de la bio » : http://perso.wanadoo.fr/seves/charte.htm
Par ailleurs, il existe souvent, dans chaque département, une association « Produits et terroirs », association de producteurs agricoles locaux, visant à favoriser la rencontre entre les consommateurs et les lieux de production. (Les modes de production peuvent varier d’une ferme à l’autre. Il convient donc de se renseigner sur la démarche et les méthodes de chaque producteur.)
Contacter les institutions locales (Conseil général, Maison du tourisme,...)
Autres mouvements et sources d’information :
ALLIANCE paysans - écologistes - consommateurs
40 rue de Malte - 75011 Paris - T : 01 43 38 06 28 - alliance@globenet.org
Confédération paysanne
81 avenue de la République - 93170 Bagnolet - T : 01 43 62 04 04
http://www.confederationpaysanne.fr - contact@confederationpaysanne.fr
FN CIVAM (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural)
140 rue du Chevaleret - 75013 Paris - T : 01 44 06 72 50 - fncivam@globenet.org - http://www.civam.org
Cafés et restaurants alternatifs
r>Cafés et restaurants bio, végétariens, associatifs et/ou d’insertion, etc. : vous les trouverez certainement dans les guides édités, et en vous renseignant localement.
Restauration collective
Pourquoi de pas demander à l’école de votre enfant et à votre restaurant d’entreprise de vous proposer des produits bio ou issus d’une agriculture durable ?
Quelques associations travaillent sur le sujet :
Alliance paysans - écologistes - consommateurs
Cette association mène une action en faveur des Cantines Bio.
40 rue de Malte - 75011 Paris - T : 01.43.38.06.28
- F : 01.43.38.06.87 -
alliance@globenet.org
CIVAM du Gard
Aide localement collectivités et fournisseurs à mettre en place une logistique d’approvisionnement bio.
Domaine de Puechlong - 30610 Saint-Nazaire des Gardies - T : 04 66 77 11 12
Cohérence (pour un développement durable)
A édité un dossier d’information « Bien manger en restauration collective » (fiche n°6)
2, rue Clairambault - 56100 Lorient - T : 02 97 84 98 18 - association.coherence@libertysurf.fr Commerce équitable
Les principes du commerce équitable consistent à travailler avec des groupes de producteurs défavorisés dans les pays du Sud, sur une base de relation durable ; payer un prix juste ; défendre les droits de l’homme au travail, préserver l’environnement et l’identité culturelle, fournir des produits de qualité, développer des liens entre producteurs et consommateurs. Il s’agit d’une relation d’échange équitable qui dépasse largement les notions de charité, d’aide et d’assistance.
Les acteurs du commerce équitable vendent des produits artisanaux mais aussi des produits alimentaires pour le quotidien. On peut donc régulièrement s’approvisionner auprès de ces acteurs en café, thé, cacao, chocolat, müsli, biscuits, quinoa (Bolivie), maftoul (Palestine), confitures et jus de fruits de produits exotiques.
Il existe plus d’une centaine de points de vente en France. Vous en trouverez la liste sur le site de la PFCE (plate-forme du commerce équitable) : http://www.commercequitable.org.
Les produits labellisés Max Havelaar sont également disponibles en grande distribution, mais n’oublions pas que cela contribue à valoriser un système contre lequel nous luttons par ailleurs, sans parler des marges bénéficiaires qui vont dans leur poche. Ici, il s’agit davantage de vente de « produits équitables » que de « commerce équitable » à part entière, le principe du commerce équitable incluant toute la chaîne, du producteur au consommateur, donc également la commercialisation et la communication .
À proscrire complètement : les produits auto-proclamés « commerce équitable » ou assimilés, développés par les marques et distributeurs traditionnels, attirés par les nouvelles demandes du consommateur et visant à récupérer la notoriété de leurs partenaires et l’expérience / le savoir-faire précédemment partagés, par exemple avec Max Havelaar. Ces produits ne font généralement pas l’objet de contrôles indépendants et n’ont d’équitable que le parfum du slogan marketing et publicitaire.
Vous pouvez aussi constituer un réseau local, comme l’opération « Couleur Café » créée à l’initiative d’Attac Nièvre en partenariat avec Artisans du Monde. Il s’agit d’un réseau de particuliers qui ouvrent les portes de leur domicile pour vendre des produits alimentaires de consommation courante issus du commerce équitable.
Contact : Bernard Camus (T/F : 03 86 60 12 91) - Stéphanie Picard (steph.picard@wanadoo.fr)
Tourisme
En l’an 2000, 697 millions de personnes ont parcouru le monde pour y passer des vacances. En 2020, on prévoit 1.6 milliards de déplacements. Ce qui nous paraît légitime l’est beaucoup moins pour le reste des 6 milliards d’habitants actuels de notre petite planète !
Les conséquences sociales et environnementales du tourisme de masse sont souvent catastrophiques pour les régions d’accueil, sans parler des nuisances liées aux transports utilisés (pollutions, bruit, etc.).
On peut donc se poser la question : avons-nous vraiment besoin de partir si loin, si longtemps ou si souvent,� ? Que fuyons-nous donc dans notre vie quotidienne pour avoir ce besoin de s’évader ?
Mais le tourisme est aussi un moyen de rencontrer l’autre (et souvent aussi une recherche de soi-même), de découvrir d’autres paysages, d’autres modes de vie, d’autres civilisations, en un mot : de s’ouvrir au monde.
À nous donc de trouver d’autres façons de voyager !
Action Consommation vous propose quelques pistes dans l’espace thématique « Tourisme »
Achats par correspondance
Quand les magasins sont trop éloignés et que le temps nous manque
Voici quelques suggestions d’adresses pour vos achats par correspondance (sur catalogue ou sur internet) - liste non exhaustive et à titre indicatif uniquement.
NB : Privilégier les implantations régionales, de façon à limiter les transports individualisés.
Alimentation
Un certain nombre d’acteurs proposent par correspondance des produits issus de l’agriculture biologique et écoproduits. Quelques exemples :
Vivrebio
« La porte ouverte sur la bio » : épicerie bio, produits frais, éco-produits, cosmétiques, � http://www.vivrebio.com/
La Halle au bio
« Des produits biologiques authentiques en direct de producteurs et artisans locaux »
http://www.la-halle-au-bio.com
Biodoo.com
« Votre supermarché de produits bio et naturels »
http://www.biodoo.com
Maison
La Maison de l’écologie, près de Grenoble, propose un catalogue de produits écologiques à la vente par correspondance, une sélection parmi les produits en vente dans le magasin (choisis pour leur qualité et parce qu’ils causent le minimum de dégâts à l’environnement tant à la fabrication qu’à l’usage) : cosmétique et hygiène - librairie, papeterie - cuisine, droguerie, entretien - peintures - matériaux, isolation, sols et jardin - solaires, eau, électricité, chauffage - literie - sièges ergonomiques.
Publie également en ligne des articles d’information sur l’écologie, notre environnement, les matériaux, etc. - « La maison, notre troisième peau ! »
Parc naturel régional Chartreuse - Bouboutière - 38960 Saint Aupre
T : 04 76 06 09 99 - F : 04 76 55 35 38
http://www.maison-ecolo.com
biorespect.com propose des produits écologiques 100% naturels et issus de cultures biologiques contrôlées : bijoux, cuisine, jeux, literie, livres, maison, multiproduits, santé, vêtements.
http://www.biorespect.com
Jardinage
jardinage-bio.com : « Votre jardin est un espace de loisir et de détente, il peut également vous apporter fruits et légumes, que vous aurez plaisir à consommer avec votre entourage. Des méthodes simples et efficaces permettent à tous de jardiner NATURELLEMENT en limitant au maximum l’emploi de produits chimiques de synthèse dont les effets directs et indirects sur notre environnement sont souvent néfastes ou mal connus. »
Conseils, forums et catalogue :
http://www.jardinage-bio.com/guide.php3
L’association Kokopelli (anciennement « Terre de Semences ») lutte pour préserver les ressources génétiques dans le domaine alimentaire. Elle propose une collection de variétés unique au monde : près de 2000 plantes potagères, céréalières, aromatiques.
131 impasse des Palmiers - 30100 Alès - T : 04 66 30 64 91 - F : 04 66 30 61 21
Kokopelli.assoc@wanadoo.fr
Banque et épargne
Les banques sont, de part leur position de gestionnaire officiel de l’argent, des opérateurs incontournables des « marchés financiers » ; des acteurs économiques essentiels qui, par le choix des prêts qu’elles financent, ou par le fait d’être actionnaire de telle ou telle société, détiennent un énorme pouvoir sur l’entreprise humaine et son orientation sociale, économique, écologique ; des acteurs du système de la Dette du Tiers Monde.
En France, certains établissements bancaires ou d’assurances proposent des produits de placements dits éthiques, pour répondre à la demande d’une certaine clientèle qui a le souci de donner un sens à son épargne. Les formes de placements sont très variées : livret, codevi, FCP, comptes à termes, OPCVM, assurance-vie, capital risque. La rentabilité attendue de tels produits et les risques éventuels sont également très divers. Il y a lieu de s’informer également sur l’existence et le sérieux de labels éthiques dont ils se prévalent, et sur la façon dont la conformité de l’utilisation des fonds aux objectifs annoncés est contrôlée. On peut aussi se demander ce que vaut la démarche consistant à vendre ici un produit se réclamant de l’éthique, de la solidarité, et là des produits qui en sont dénués ?
Il n’existe pas encore en France de banque véritablement alternative, c’est à dire : dont toute l’activité financière soit conditionnée en priorité par des choix éthiques et qui permettrait que l’encours des finances des ménages contribue non pas à la spéculation et à l’économie du profit maximum, mais à une finance socialement responsable. À nous de contribuer à sa création ! Quelques pistes :
La NEF est une société financière qui soutient des projets concernant l’insertion sociale, le relogement de personnes en difficultés, la création d’emploi, l’écologie, les énergies renouvelables, le commerce équitable, l’agriculture et l’alimentation biologiques, etc.. . La transparence comptable est la règle, et la liste des prêts est publiée. Le label FINANSOL est attribué à la plupart de ses produits. Son capital, apporté par quelques 5000 sociétaires, ne lui permet pas d’obtenir le statut de banque (30 millions de francs sur les 45 nécessaires). Elle peut en revanche gérer des comptes à terme éthiques classés par domaine et d’une durée supérieure ou égale à 2 ans. La souscription minimum de 3 parts sociales (soit 90 Euros) est le droit d’entrée et donne une voix aux assemblées générales (un sociétaire, une voix).
Afin de pouvoir gérer des dépôts à court terme, la NEF s’est associée avec la banque du Crédit Coopératif (BFCC, voir ci-après) pour offrir par son intermédiaire des services bancaires classiques : compte courant NEF (avec chéquier et carte bleue), livret NEF, un PEP NEF (Plan d’épargne populaire)
La Nef - 114 bd du 11 novembre 1918 - 69626 Villeurbanne cedex - T : 0 811 90 11 90
http://www.lanef.com
Une banque un peu différente : historiquement la Banque du Crédit Coopératif (BFCC) est la banque des coopératives, des SCOP, des comités d’entreprise et des mutuelles, donc naturellement orientée vers l’économie locale et coopérative. Elle a ouvert récemment ses services aux particuliers. Outre le partenariat avec la NEF et la Caisse Solidaire Nord-Pas-De-Calais, qui dénote une orientation différente, elle offre des possibilités de livrets d’épargne éthique. A la différence d’autres banques mutualistes comme le Crédit Mutuel ou la Caisse d’Epargne, elle n’a pas d’implantations dans les paradis fiscaux.
Plus modestement sur l’échelle de l’éthique : La Poste, absente des paradis fiscaux, et dont les services financiers sont encore publics pour quelques temps. Le livret de la Poste, sans être un placement éthique, participe néanmoins au logement social.
Ce texte est une synthèse du document :
Agir pour une autre Banque - dossier sur les banques et les alternatives - par Attac Sud Luberon
http://www.local.attac.org/84/SL/dossier_banques.htm
À consulter également :
Les placements éthiques
Comment placer utilement son argent : l’épargne alternative et solidaire en 80 fiches: Alternatives Economiques - hors-série pratique n°3 - édition 2001
Banques solidaires, placements et financements alternatifs
Dossier produit par Attac 13
http://www.local.attac.org/13/documents/index.html
Finansol
Collectif des acteurs des finances solidaires en France
http://www.finansol.org
Et pour finir, quelques suggestions générales en vrac :
Acheter autrement
Se méfier des prix trop bas et rechercher les prix justes. Acheter à bas prix, ce n’est pas forcément acheter « malin » et « pas plus cher que cela ne vaut », mais c’est souvent aussi financer de la pollution (en amont : mode de production, ou en aval : déchets), des conditions de travail déplorables, le travail des enfants, la fermeture d’entreprises. etc. Sans parler des dépenses publicitaires des marques et de la distribution (le budget pub de Nestlé est supérieur au budget de fonctionnement de l’OMS - Organisation mondiale de la santé). En grande distribution, les prix ne sont souvent pas inférieurs, hormis ceux des produits d’appel.
Privilégier les achats de proximité, la vente directe et les circuits courts (petits trajets des producteurs locaux contre transport intensif (avion, bateau et camion) pour les produits de la grande distribution)
Questionner les commerçants, rechercher les relations de confiance qui ne nécessitent pas toujours un label.
Privilégier les produits issus de l’agriculture biologique, dont le mode de production proscrit l’utilisation de substances chimiques
Acheter les produits du commerce équitable pour les produits importés des pays du Sud (thé, café, quinoa, objets de décoration, etc.)
Pour les produits issus de productions industrielles, rester vigilant sur la composition des aliments, lire attentivement les étiquettes (OGM, etc.)
Eviter les plats préparés et produits composés, les produits « light » à l’aspartam (dangers pour la santé et production par les transnationales de l’agroalimentaire)
Privilégier les produits durables plutôt que des produits peu chers, qui devront vite être remplacés
Eviter les dispositifs promotionnels qui poussent à acheter plus que nécessaire et à prendre des engagements (promotions sur la quantité et le prix, cadeaux, crédit à la consommation, cartes de crédit de marques, cartes de fidélité)
Eviter les emballages excessifs et suremballages (qui devront être éliminés ou recyclés) si fréquents en grande distribution, les réutiliser quand c’est possible (sacs, boîtes, bouteilles), faire ses courses avec un panier ou des sacs déjà utilisés.
Choisir les instituts bancaires et les formules de placements alternatifs
Voyager autrement, sans rechercher nécessairement la destination la plus lointaine et la plus exotique, privilégier la découverte et la rencontre avec les habitants du pays, en respectant la nature, etc.
Favoriser les structures indépendantes (cinémas, librairies, etc.)
Acheter les graines pour son jardin chez les petits semenciers, défendant ainsi le droit des petits producteurs à produire et commercialiser leurs semences (droit menacé par les compagnies transnationales, au Nord comme au Sud)
Utiliser autrement
Renoncer à l’automobile quand c’est possible et privilégier bicyclette, marche à pied, transports en commun,
Economiser l’énergie, réduire ses déchets, réutiliser et recycler plutôt que jeter
Conserver plus longtemps les objets et appareils ; (faire) réparer quand c’est possible : ne pas céder à la tentation du dernier design
Redécouvrir les aliments et le plaisir de cuisiner et de manger sain.
Eviter l’usage de produits chimiques à la maison et pour le jardinage.
Limiter l’usage de la télévision en sélectionnant les émissions, éviter les séquences publicitaires, et profiter du temps libéré !
Rester vigilant par rapport à la publicité et les stratagèmes marketing en général, auxquels n’échappe pas la politique-spectacle.
Véronique Gallais / Action Consommation - juillet 2002
GUIDES ET ANNUAIRES
Accueil paysan - guide 2001
Vacances paysannes : « La campagne à bras ouverts » 333 points d’accueil en France dans 68 départements + réseau international :
Le paysan accueille dans sa maison, à sa table ou à l’auberge. Il accueille dans ses champs, parmi ses animaux, dans le paysage que son travail façonne. Il fait partager son savoir-faire de jardinier, d’éleveur, de bûcheron, de paysagiste ; ses connaissances sur le pays, son histoire, sa géographie, son économie ; sa compétence sur la vie des sols, des plantes et des animaux.
Au rythme des saisons, en montagne, en sentiers, le paysan vous invite au bonheur d’être « nature ».
Accueil paysan - fédération nationale
T : 04 76 43 44 82 - http://www.accueil-paysan.com
Agir ensemble pour avoir moins de déchets à éliminer
Livre blanc sur la prévention des déchets
Par Francis Chalot (ENGREF) en partenariat avec le « Réseau Déchets » de France Nature Environnement, avec le soutien de l’ADEME - 2001
FNE � 57 rue Cuvier 75231 Paris cedex 05 T : 01 43 36 16 12 F : 01 43 36 84 67
Agir localement pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables
Guide pratique janvier 2001 20 FRF
Brochure éditée par le réseau « Sortir du Nucléaire »
9 rue Dumenge 69004 Lyon T : 04 72 07 70 04 F : 04 72 07 70 04
http://www.sortirdunucleaire.org
Annuaire 2001-2002 du commerce équitable
Ouvrage collectif, coordonné par ASPAL
Editeur : Plate-forme du commerce équitable (PFCE) 61 rue Victor Hugo 93500 Pantin plate-forme@commercequitable.org
Annuaire pratique contenant : présentation de la PFCE (seul organisme national de représentation des acteurs du commerce équitable), charte pour le commerce équitable, coordonnées des acteurs, des autres signataires et sympathisants de la PFCE et points de vente en France.
Annuaire vert édition 2002 (édition 2003 à paraître)
Tous les opérateurs des filières : agrobiologie, diététique, alimentation naturelle , plantes et phytoproduits, habitat et développement durable
Répertoire géographique complet : boutiques spécialisées, restaurants, herboristes, praticiens de santé, diététiciens, adresses tourisme vert et remise en forme.
Editions OCEP 2001 (parution annuelle en octobre) 1000 pages 7000 adresses
Consommons autrement pour un développement durable
Guide des gestes et pratiques au quotidien en Ile-et-Vilaine - 40 p., 1 euro
Maison de la Consommation et de l’Environnement - Rennes -
T : 02 99 30 35 50 - http://www.mce-info.org
Ecocitoyen au quotidien
La maison, le jardin, le quartier guide de solutions concrètes à mettre en oeuvre
Auteurs : Jean-Paul Thorez, Jérôme Chaïb, Nicolas Hulot Editeur Sang de la Terre � 21.19 euros
Effet de serre & dérèglements climatiques
Risques et actions citoyennes
Brochure éditée par :
Réseau Action Climat France (T : 01 48 58 83 92
http://www.rac-f.org)
France Nature Environnement (T : 01 42 87 41 83
http://www.france-nature-environnement.org)
Détente ( T : 01 48 51 92 47
http://association.detente.free.fr)
Comité de Liaison Energies Renouvelables ( T : 01 55 86 80 00
http://www.cler.org)
Finances solidaires
Guide à l’usage des collectivités territoriales
Réalisé par Finansol, coordonné par E. Antoniolli, P. Grosso, J. Fournial et C. Rollinde,
en collaboration avec Eficea, avec le soutien du Secrétariat d’Etat à l’Economie solidaire
Editions Charles Leopold Mayer - 2002
Guide des alternatives France & Belgique
12 000 adresses ou références « alternatives », pour sortir de la pensée unique
(Par Alternative, est considéré tout ce qui permet à l’homme de progresser vers une société plus humaine et respectueuse de la planète.)
Editions du Fraysse � 1024 pages � 14.40 euros (réédition régulière)
Guide des restaurants bio et/ou végétariens de France - édition 2002-2003
Editions La Plage � 2002
8 rue des Barris � 34230 Tressan - 04 67 88 63 33
http://www.ifrance.com/laplage
Présentation détaillée par région et département, contient aussi des listes de boutiques bio et des pages pratiques bio � végétariennes.
Guide des salons et manifestations de la bio et de l’environnement en France et en Europe
Auteurs : Jean-Yves Udar, Sandrine Novarino, Martine Cosserat � 320 p. � 14.94 euros
AlTerreNat Presse � T : 05 63 94 15 50
alterrenat.presse@libertysurf.fr
Guide des vacances écologiques
2 000 adresses et lieux pour vivre des vacances différentes
Editions du Fraysse - 576 pages - 10 euros (réédition régulière)
Contient également de nombreuses adresses pour des lieux d’achats alternatifs.
Guide du citoyen
Le pouvoir du consommateur, le pouvoir du citoyen, le pouvoir du militant : dépenser éthique, investir éthique, voter, rester vigilant, s’investir et réagir avec les « pros » du militantisme.
Auteur : Nathalie Boyer - Guide du routard / Editions Hachette - 2002
Guide du consommateur responsable
Auteur : Milène Leroy - Editions Marabout - 2002
Traite essentiellement de commerce équitable, tourisme et finances solidaires. Max Havelaar fortement mis en avant, sans questionnement sur les pratiques de la grande distribution.
Guide écologique de la famille
Maison, transports, équipements, entretien, beauté, hygiène, enfants, cuisine, déchets, animaux, jardinage, bricolage, vacances, loisirs.
Auteurs : Claire Le Bouar, Marie-France Belotti, Patricia Ravet - Ed. Bornemann / Sang de la Terre
L’écolo-guide de Paris 2002
Se nourrir - l’eau à Paris - respirer - le quotidien - nos déchets - se déplacer - se distraire - aller plus loin
Ouvrage collectif de l’association « L ’écologie pour Paris » - Editions Robert Jauze - 2001
Le guide des sites internet publics
Editeur : La documentation française - 7 euros - édition 2001
Contact : 01 40 15 70 00 - http://www.ladocfrancaise.gouv.fr
Le guide vert du consommateur
« Nul besoin, pour agir, d’attendre des accords internationaux difficiles à ratifier chacun d’entre nous peut, par son comportement quotidien, contribuer à réduire les gaz à effet de serre. » Des gestes simples pour « vivre au quotidien en protégeant l’environnement » : économiser l’énergie, manger biologique, jardiner sans polluer, jeter moins et utile, rouler plus propre.
Hors Série n° 102 de 60 millions de Consommateurs, juillet-septembre 2001, 112 pages
Les bonnes adresses du vin bio 2002-2003
Réunies, présentées, commentées par Jean-Marc Carité � 256 pages, 1000 adresses et références
Diffusion différente - Utovie - 40320 Bats (F) (12 euros port compris)
Les placements éthiques
Comment placer utilement son argent :
L’épargne alternative et solidaire en 80 fiches
Alternatives Economiques - hors-série pratique n°3 - édition 2001
Les semences de Kokopelli
Manuel de production de semences dans le jardin familial
Répertoire de variétés de semence de l’Association Kokopelli - 32 euros (port inclus)
131 impasse des Palmiers - 30100 Alès T : 04 66 30 64 91 - F : 04 66 30 61 21
Kokopelli.assoc@wanadoo.fr
Manger bio au restaurant scolaire et en restauration collective
Guide pratique
CIVAM-Gard
Domaine de Puechlong - 30610 Saint Nazaire des Gardies � T : 04 66 77 11 12
Partir pour être solidaire ?
Guide pour tous ceux qui souhaitent réfléchir avant de s’engager dans la solidarité internationale : partir dans un pays du tiers monde, découvrir le milieu de la solidarité internationale, distinguer ses différents courants, mieux manier son vocabulaire, trouver des pistes pour savoir pourquoi, où et comment s’engager.
Edité par RITIMO - mai 2002 - 8 euros
RITIMO - 21ter rue Voltaire - 75011 Paris
15:54 Publié dans LIENS AMIS | Tags : économie éthique, économie locale, environnement, idées durables, initiative citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/11/2010
Les Recycleries Ressourceries
Une Recyclerie dans le pays de Dieulefit !
Le Tri-Porteur !
http://letriporteur.blogspot.com/
C’est le nom porteur de l'association qui soutient la Recyclerie/Ressourcerie du Pays de Dieulefit.
Un projet environnemental dynamisé par la communauté de communes du Pays de Dieulefit. Il permettra de limiter la destruction des déchets des communes avoisinantes.
Qu’est ce qu’une Recyclerie ?
C’est un espace de gestion des déchets qui peuvent être recyclés directement et localement grâce à l’aide et aux talents de bénévoles. De bénévoles, oui nécessairement, mais cette activité peut à terme permettre la création de quelques emplois.
Une Recyclerie se trouve idéalement installée à la sortie d’une déchetterie. Des personnes vont y sélectionner les déchets à leur arrivée et les réorienter vers des brocanteurs, bricoleurs et artistes qui répareront ou détourneront ces objets pour le bonheur et le bénéfice de la communauté locale.
Contact/Infos/Adhésions: letriporteur26@gmail.com
10:50 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Tags : environnement, dieulefit, ecologie, économie, économie locale, economie citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/08/2010
MEDITATION D'UN AMI DE LA PRELE d'ANNECY
L’engagement, la responsabilité et l’autonomie
Depuis 2009 et, surtout, 2010, une prise de conscience est en train de voir le jour en France.
Nous l’avons constaté à l’association Terre d’Union avec un engagement beaucoup plus important des gens depuis un an et demi. Cet engagement va croissant ainsi que le démontre l’estival engouement à créer une Amap multiproducteurs nommée Novelamap avec le soutien de la MJC de Novel.
Ça, c’est pour l’engagement.
Côté responsabilité c’est la prise conscience croissante que nous croyons être impuissant alors que l’on se rend compte que dès que l’on commence à agir, notre pouvoir est en fait beaucoup plus fort que nous le pensions avant de commencer. Cela pourrait même aller jusqu’à être capable de créer sa propre réalité !
Côté autonomie c’est plus une conviction personnelle qu’il doit être possible à long terme de créer une économie solidaire locale par le regroupement d’individus agissant dans la transparence, c'est-à-dire pour le groupe et non pas chacun pour son propre compte. Mais à l’arrivée c’est tous qui en bénéficient, même ceux qui n’y ont pas participé et qui raccrochent les wagons une fois que tout est prêt !
Tout cela s’inscrit selon moi dans un changement de paradigme qui passe de l’individualisme, de la séparation et de la division caractéristiques du deuxième millénaire à une interdépendance éthique et équitable toute différente du collectivisme au sens où l’individu était broyé (par toutes les dictatures et tous les fascismes). C’est une post-démocratie au sens où, au lieu de donner carte blanche à des représentants élus qui finissent corrompus on le voit bien, va donner non plus un mandat électif à des représentants mais un mandat impératif de les représenter uniquement sur le sujet sur lequel ils se sont prononcés. Et pour ce pronunciamiento, Internet peut grandement nous aider à permettre aux gens de s’exprimer. C’est par un fonctionnement humain de groupe et de réseau soutenu par internet que viendra le changement majeur.
L’esprit féminin est central dans cette mutation avec le travail sur l’intuition intérieure profonde plutôt que sur la raison pure qui amène à tous les extrémismes. Ce qu’il faut c’est de l’empathie et du respect mutuel qui soit dit en passant doit d’abord être notre comportement routier au volant d’un véhicule qui sinon ne serait qu’un écraseur. Je dérive ? Peut-être mais pas seulement car c’est bien de notre comportement au quotidien qu’il s’agit.
Tout cela m’amène à Prêle dont il existe d’ailleurs deux variétés en nos montagnes savoyardes ! Je cherche maintenant à concrétiser mon projet d’il y a deux ans qui est de réaliser sur la région d’Annecy une économie locale éthique. Je sens que c’est le moment mais le projet est tellement d’envergure que je ne sais par quel bout le prendre et j’ai besoin de votre soutien et de votre aide pour le lancer. Ça nécessitera de me faire quelque peu relayer dans mon activité professionnelle actuelle et je sais que c’est possible. Mais sans doute que mon stage pranique de septembre me permettra d’y voir plus clair dans tout ça !
21:28 Publié dans ARTICLES ENGAGES, PRELE Bassin d'Annecy | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/07/2010
Toutes les adresses
Que des bonnes adresses !
On commence à faire la récolte, ce n'est qu'un début...
http://prele.hautetfort.com (c'est nous !) écrire contact-prele@laposte.net
http://preleprovence.hautetfort.com , écrire prele.provence@laposte.net
http:// www.reseau-balise.org/
http://www.colibris-lemouvement.org (Mouvement pour la Terre et l'Humanisme)
http://www.pierrerabhi.org (le blog de Pierre Rabhi)
http://alliancepec.free.fr (sur les Amap) ou bien http://www.amap-france.org
http://www.blueinitiative.org (initiative conso-éthique)
http://www.cocon3s.com (sur la colocation des séniors)
http://www.lamaisondesbabayagas.fr
http://pro.nordnet.fr/jardinons/manifestations.htm
http://pro.nordnet.fr/jardinons/cadrebiblio.htm
http://www.dexia.com/f/news/tv.php?part=13
23:06 Publié dans LIENS AMIS, PRELE Povence | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/06/2010
Dispensaire de soins naturels
Une idée généreuse !
Rassemblés en association, quelques thérapeutes spécialisées en médecine naturelle, soucieux de permettre l'accès à ce type de soins à toutes les couches sociales, consacrent quelques demi journées régulièrement au dispensaire de soins naturels. Homéopathie, ostéopathie, médecine traditionnelle chinoise, psychologie, naturopathie...
Pas de rendez vous, une permanence organisée, on attend son tour.
Les tarifs appliqués en fonction des revenus, entre 5 et 30 € en gros.
Pour avoir plus d'infos sur cette initiative locale, voir leur site internet:
http://dispensairevaldedrome.org/
Une idée qui mérite d'être connue et de servir d'exemple à s'inspirer...
17:11 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Tags : environnement, économie éthique, idées durables, initiative citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/06/2010
Recycler les ordinateurs
Recyclage et revente de micro-ordinateurs
Association SHIVA
LA SECONDE VIE DES ORDINATEURS
Depuis quelques années, Christian et ses collaborateurs se sont constitués en association pour récupérer vos anciens micros et les recycler, les remettre dans le circuit.
Discrète et peu soutenue, cette initiative généreuse est un exemple à suivre. Une initiative d'avant garde où il faut croire et persévérer longtemps avant que son urgence soit reconnue. Ils ont tenu bon.
"Avec trois vieux PC on en fait un ! Certains sont vraiment morts, mais on récupère tout ce qui fonctionnne et on réassemble. On reformate le disque dur, on installe Linux qui prend moins de place que windows et ça permet au vieux PC d'aller sur internet. "
Revendus à un prix modique, ces ordinateurs permettent aux associations qui ont peu de moyens et aux particuliers désargentés ou novices en informatique de démarrer sans risque et à peu de frais sur du matériel d'occasion.
Pour mieux connaitre cette association, nous mettrons bientôt à votre disposition un entretien avec Christian Giraud.
En attendant pour les contacter:
http://shiva.asso.free.fr/Contact.html
Tel: 04 75 53 89 83
11:50 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Tags : recycler, écologie, association, drôme, environnement, montélimar | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/03/2010
Autopartage en projet sur Avignon
Sur Avignon, on met en place l'expérience de l'autopartage, une excellente idée bien adaptée dans les milieux urbains. Pour voir leur projet et son développement, pour prendre modèle sur leur expérience, voyez le lien suivant:
http://avignonap.canalblog.com/
Rien ne vous empêche d'initier la même chose dans votre région...
Il ne manque que les volontaires...
13:25 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Tags : environnement, économie locale, écologie, initiatives locales, économie éthique, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/10/2009
Habitat partagé avec des étudiants
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le réseau "COSI" met en relation des personnes âgées qui ont un logement permettant d'accueillir des jeunes étudiants, par exemple, en échange d'un peu de présence et de quelques services. Une solution qui soutient le mixité générationnelle, tout en apportant une solution aux problèmes de logement des étudiants et jeunes travailleurs.
Voici l'adresse, faites la suivre:
23:05 Publié dans DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT | Tags : ecologie, économie éthique, économie locale, habitat partagé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Les coopératives d'habitants
Voici une adresse qui aborde la coopérative d'habitants et qui propose des objectifs concrets.
Ce sont de nouveaux concepts auxquels nous devons tous réfléchir, mais plus encore, vers lesquels il nous faut engager de l'expérience pour avoir des réponses.
Voici leur esprit:
CAMPAGNE DE MOBILISATION EN FAVEUR D'UN CADRE LEGAL POUR LES COOPERATIVE D'HABITANTS
CARACTERISTIQUES D'UNE COOPERATIVE D'HABITANTS
Les objectifs de la coopérative d'habitants :
- proposer un nouveau type de rapport au patrimoine : les coopérateurs sont à la fois locataires et propriétaires de parts sociales, la fonction d'habitat prime sur l'investissement immobilier,
- impliquer les habitants dans la conception et la gestion de leur habitat,
- encourager une réelle mixité sociale, culturelle et intergénérationnelle et favoriser la convivialité,
- permettre l'accès à des habitats sains, économes en énergie, respectueux de l'environnement et dotés de normes de confort adéquates.
Les valeurs gravées au coeur même de la forme coopérative :
Se placer dans le cadre de la loi de 1947 sur la coopération garantit les principes suivants :
- une personne = une voix, quel que soit le nombre de parts sociales détenu.
- double qualité du coopérateur : propriétaire de parts sociales et locataire de son appartement
- propriété collective du bien immobilier
- le coopérateur ne paie pas au-delà du coût du projet
- déconnexion entre la valeur du bien et la valeur des parts
Une forme d'habitat groupé :
- solidarités de voisinage
- mutualisation d'espaces et de services
- implication des habitants
Principes du fonctionnement:
Le bâtiment demeure la propriété de la société coopérative, dont tous les habitants sont collectivement propriétaires. A ce titre, ils achètent des parts sociales à leur entrée dans la coopérative, et continuent à en acquérir régulièrement. A leur départ, ces parts leur sont remboursées. Le nouveau coopérateur, agréé par la coopérative, achète lui aussi les parts sociales au fur et à mesure, son effort est identique.
Par ailleurs les habitants sont locataires de leur logement et versent un loyer.
La contribution des habitants n'excède pas les besoins réels de la coopérative : une fois que le coopérateur a fini de participer au remboursement de l'emprunt de la coopérative, sa contribution diminue donc fortement.
Si vous voulez lire la suite, allez donc voir à cette adres
22:58 Publié dans DES SOLUTIONS !, HABITER AUTREMENT | Tags : économie éthique, habitat partagé, environnement, économie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/09/2009
Jardins Partagés
Les jardins partagés
Une idée à creuser, à cultiver et qui doit germer …
Le but ?
Le jardin est un lieu privilégié : avec une graine ou un plan, de l’eau, du soleil, des soins, la terre va fournir des fleurs, des fruits, des légumes.
Le jardinier voit en quelques mois ses efforts récompensés. Le stress disparaît. Le moment devient propice à une rencontre humaine et potagère ou les différences sociales s’effacent.
La démarche ?
Elle est simple : mettre en relation deux personnes
· L’une possède un jardin mais ne peut plus le cultiver pour diverses raisons, dont la fatigue, la maladie, le manque de temps…
· L’autre qui rêve de jardiner mais ne possède pas de terrain
· Les deux aiment la rencontre, le partage, la curiosité.
· Ensemble, ils définissent les conditions de leur coopération : agenda, horaires possibles, local d’outillage, utilisation de l’eau,…
Ensemble, elles en retireront des fleurs, des légumes, des fruits et échangeront des connaissances.
Les conditions ?
Le ou la propriétaire du jardin s’engage à fournir la terre, l’eau, les graines, les produits nécessaires, les outils.
Le (ou la) compagnon (compagne) de jardin apportera ses bras, son énergie, son savoir faire…
Une simple charte de bon compagnonnage à signer.
Les deux se partagent les produits du jardin à la récolte.
Et au final :
- L’un gardera son jardin en production et entretenu
- L’autre réalisera son rêve en pratiquant son activité favorite.
- Les deux auront créé une nouvelle relation « amicoopérative ».
- On peut aussi parler de « potager »
Ceci est une initiative de l'OPDL (Observatoire des pratiques de développement local) à Vals les Bains O4 75 37 58 97
22:00 Publié dans DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS, PRELE Povence | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | |
Comment définir les jardins ?
Voici quelques définitions pour différencier les expériences:
JARDINS OUVRIERS: Ils ont été crées par l'abbé LEMIRE en 1896 sous la forme d'une association (ligue du coin de terre et du foyer) Leur but: mettre à disposition des ouvriers et de leurs familles des jardins en friches pour remédier à la misère de certaines populations et leur procurer un loisir sain. On les appelait "champs des pauvres" ce qui les mettaient dans une position dévalorisée. Ils existent encore (cf. Jardins d'Ivry)
Pendant les guerres, ils seront bien utilisés et récupérés par l'idéologie pétainiste. Après guerre, ils perdront de leur importance.
JARDINS SOLIDAIRES:
Ce sont des jardins associatifs qui regroupent des jardins à cultiver en différents réseaux et qui existent depuis plus de 10 ans. Il y en aurait quelques 100 à ce jour en France.
Ce sont des espaces de partage de savoir-faire qui recouvrent diverses expériences autour de valeurs telles que le respect de la personne et de l'environnement, la solidarité et le partage.
Ces jardins se révèlent aussi être des espaces de sensibilisation des associations en direction des pouvoirs publics pour favoriser des actions politiques dans ce sens.
JARDINS COLLECTIFS:
Nés au 20 ème siècle, ce sont des mouvements citoyens dans des quartiers pour accompagner des personnes en situation de précarité, favoriser le dialogue entre générations et animer des espaces publics inoccupés.
JARDINS DE COCAGNE: Mouvement crée au 20 ème siècle pour réinsérer dans la vie sociale par une activité de maraîchage biologique des personnes sans emploi. Ce sont des lieux de vie et de mixité sociale, qui cultivent la solidarité et la convivialité.
cf. le potager de Marcoussis. On a pu dire que c'était en quelque sorte les ancêtres des AMAPS.
FRICHES INDUSTRIELLES:
Lieux de réhabilitation et de décontamination éventuelle d'usines d'entreprises ou de mines qui ne fonctionnent plus. Il est possible alors à des associations ou des municipalités de se réapproprier ces vastes espaces vides à un coût intéressant. Du fait des matières ayant pu migrer dans les sols, la culture en bio y paraît très aléatoire.
JARDINS PARTAGES:
Ce concept est récent et permet de rapprocher des personnes âgées le plus souvent n'arrivant plus à cultiver leurs terrains et des citadins épris de verdure. Des innovations ont eu lieu depuis une dizaine d'année avec plus ou moins de réussite car tous repose sur les personnes elles-mêmes et le contrat moral qu'ils ont pu passer… Leurs points forts:permettre à des citadins de retrouver leurs racines rurales, de faire de l'exercice en plein air, de renouer un lien avec la Terre et ses saisons et de vivre des expériences créatives et conviviales. Pour certains plus critiques cela demeurerait un laboratoire d'utopies assez marginal!
21:55 Publié dans DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS | Tags : jardins partagés, jardins solidaires, économie éthique, économie locale, environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/06/2009
Recyclerie textile: SAM SAP
SAM SAP
UNE RECYCLERIE TEXTILE EXEMPLAIRE EN ARDECHE
Voici une initiative locale éthique originale.
Associative, cette expérience initiée par une couturière sans emploi est unique. On y retaille des nouveaux vêtements et des costumes avec des vêtements recyclés, on y trouve des robes de mariées uniques pour un prix défiant toute concurrence, la modestie du prix est sans pareil ...et ça marche ! Sam ' Sap existe depuis plus de dix ans !
L'esprit est exceptionnellement ouvert, on y réfléchit en termes d'écologie, on pose des questions : "comment tout recycler ?".
On y fait des propositions : pour un coût modique, celui ou celle qui a un projet de couture peut venir dans l'atelier et se servir du matériel, il est aussi accompagné. Magasin de vêtements d'occasion: articles à prix unique. Défilés des créations chaque année, créations à la demande où reproduction suivants les matériaux disponibles, on y fabrique des costumes de fêtes, des costumes d'époque...
Cette entreprise est une rare à baisser les prix lorsque les bénéfices augmentent. Ici, lorsque les affaires marchent bien, les clients en profitent aussi !
On est dans le domaine de tous les possibles !
Une quête de réponse est néanmoins lancée. Un espace de stockage énorme est mobilisé par des sacs poubelle de 100 litres contenant des textiles de toutes sortes, prétriés. Afin d'éviter la destruction en masse de toute cette matière, comment recycler localement tout ce qui n'est pas utilisé après le tri (et après avoir récupéré le maximum) ? Merci de faire suivre cet appel à solution locale !
Un film documentaire a été réalisé sur cette expérience et sera accessible à partir de ce blog dès qu'il sera formaté.
Fiche descriptive de l'initiative locale SAM 'SAP
1 – En quelques lignes pourriez vous définir votre situation antérieure et la motivation qui a donné lieu à la création de votre activité ?
Ce fut la volonté d’une personne en 1999 d’éviter le chômage et de créer une activité à la fois économique et sociale
2 – Pouvez vous définir, en quelques mots, l’objet de votre activité et préciser pourquoi elle est éthique ?
(Sur le plan social, environnemental, écologique, ou autre ?)
Activités : friperie, atelier confection –retouches - location de costumes de fêtes " (pratique de la couture ouverte à tous)
Objectifs : services accessibles à tous, lutte contre le gaspillage, création d’emplois stables, mixité sociale, convivialité
Précisez la localité de votre activité :
Région Rhône Alpes
Commune Aubenas
Nom de l’entreprise : SAM’SAP
Nombre d’employés: 4
Statut de l’activité (sarl, assoc., artisan…)
Association
Nom du responsable :
Géraldine CHENEVEAU
3 - Avez-vous agi seul, sinon comment avez-vous été soutenu pour mettre en place le projet de votre activité ?
Constitution dès le départ d’une équipe
4 – Avez-vous dû faire appel à des administrations ou à des organismes pour mettre en place votre projet, si oui lesquels ?
Point de départ : rédaction d’un projet par une équipe. Ensuite appel aux administrations compétentes (Direction du Travail, DDASS, Impôts, Préfecture
5 – Si votre projet a été financé, pouvez vous nous dire comment ?
Subventions diverses (publiques et privées). Elles représentent à peu près le tiers des ressources
6 – Quelles sont les ressources locales humaines où environnementales que vous utilisez pour assurer votre activité ?
Nombreux bénévoles qui interviennent en appui aux salariés
Beaucoup de dons de vêtements.
7 – Avez-vous rencontré des obstacles, si oui lesquels ?
Une gestion du personnel salarié pas toujours facile.
Nécessité d’acquérir du « professionnalisme » dans tous les domaines
8 – Pourriez vous formuler les clés de votre réussite ?
Compétence de personnel
Rigueur dans la gestion
Transparence financière
Climat de convivialité
9 - Seriez vous prêt à participer à la création d’un mode d’emploi pour monter une activité comme la vôtre et le mettre à disposition ?
OUI
10 - Où et comment vous contacter ?
Association SAM’SAP 8 quai de l’Ardèche – Le Pont 07200 AUBENAS
Tél. : 04 75 35 23 77
Courriel : sam-sap@wanadoo.fr
Ouverture du mardi au samedi
de 10 à 12 h et de 13 à 19 h
22:06 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/05/2009
Article sur la bio-dynamie
Information sélectionnée par Malika
La bio-dynamie pour comprendre la nature profonde du vivant
Le bio fait son chemin dans les mentalités. Il est maintenant possible d'en acheter partout, même à la supérette du quartier. Le label AB est installé dans notre garde-manger et a bien l'intention d'y rester. Pour pousser encore plus loin la démarche pour une alimentation saine sur une planète saine, l'agriculture bio-dynamique, moins connue que l'agriculture biologique, mérite toute notre attention. Victime d'une mauvaise presse en France, ce mode de production agricole est pourtant totalement en phase avec les préoccupations actuelles qui agitent notre planète. La bio-dynamie apporte des réponses pérennes et efficaces contre l'appauvrissement des sols et pour la compréhension profonde du monde vivant.
Aujourd'hui, 300 fermes en France sont certifiées en bio-dynamie. Ce qui est très peu comparé au 1800 fermes allemandes qui appliquent ces méthodes.
Pour en savoir plus sur ce sujet, nous avons rencontré Jean-Michel Florin, coordinateur du Mouvement de Culture Bio-Dynamique qui accompagne les agriculteurs dans leur installation ou leur transition en bio-dynamie.
En quelques phrases, expliquez-nous les principes fondamentaux de la bio-dynamie.
L'on peut prendre le mot "bio-dynamie" pour expliquer le concept. "Bio" comme biologique est le fait de respecter le vivant. Concrètement, nous utilisons aucune substance de synthèse et aucun OGM. Nous tentons de comprendre le vivant dans sa nature profonde. Par exemple, nous nous posons la question "Qu'est-ce qu'une vache?". Au lieu de dire une vache c'est une machine à produire dont je coupe les cornes et j'enlève tout ce qui me dérange, nous essayons de comprendre ce qui lui fait du bien afin de respecter son intégrité.
En parallèle, l'adjectif "dynamique" signifie que nous utilisons de faible quantités de substances naturelles pour stimuler la bonne santé du sol, des plantes et des animaux. L'objectif n'est pas de traiter des maladies, bien que nous soyons parfois obligés de le faire, mais d'avoir le sol le plus sain possible afin de cultiver des plantes saines qui nourriront des animaux sains.
Nous attachons une grande importance à la fertilisation du sol que nous faisons avec du fumier - l'or du paysan -, les restes de végétaux et des extraits de plantes (pissenlit, camomille, ortie). C'est une sorte de remède universel pour le sol qui prévient l'apparition des maladies. Les plantes qui sont médicinales pour l'Homme le sont aussi pour la terre.
Qui est à l'origine de la bio-dynamie?
L'agriculture bio-dynamique a été créée en 1924 par Rudolf Steiner. Déjà connu pour sa vision particulière de l'Homme et de la Nature, ce sont les grands propriétaires terriens de l'Allemagne qui lui ont demandé de développer une nouvelle méthode d'agriculture qui répondrait efficacement aux problèmes des maladies récurrentes des plantes et des animaux. C'est ainsi qu'il proposa un cycle de conférences dans lequel il a entre autre prédit l'apparition de la vache folle, si les méthodes de culture ne changeaient pas radicalement. Emballés par ses propositions, les grands propriétaires terriens ont tout de suite appliqué la bio-dynamie sur de grandes surfaces exploitées jusqu'alors de manière intensive, standardisée et mécanisée.
Quelles sont les différences entre l'agriculture biologique et l'agriculture bio-dynamique?
Une étude scientifique suisse de 25 ans a démontré que la différence majeure est au niveau du sol. La couche de terre fertile est plus importante sur une surface cultivée en bio-dynamie. Les plantes cultivées sont également plus résistantes aux maladies, aux aléas climatiques et ont plus d'arômes. Nous pouvons dire que l'agriculture conventionnelle tue la vie dans le sol, que le bio la maintient et que la bio-dynamie l'active.
Au niveau des aliments bruts, non transformés, les analyses ne montrent pas de différences notoires quant à la quantité de nutriments. Les différences qui sont souvent rapportées sont aromatiques. Dans les vins par exemple, certains œnologues disent que les vins bio-dynamiques ont des bouquets beaucoup plus riches.
Enfin, les aliments issus de la bio-dynamie se conservent plus longtemps que ceux labellisés bio.
Quelle est la part de spiritualité dans les méthodes de l'agriculture bio-dynamique?
C'est clair qu'il y un lien avec la spiritualité. Tout le problème est de savoir ce que l'on appelle spiritualité. La bio-dynamie n'est pas un courant religieux. L'un des séminaires du cycle de conférences de Rudolf Steiner s'intitulait "Fondements spirituels de la bio-dynamie".
Personnellement, je le comprends comme la volonté de comprendre l'esprit de chaque chose. La bio-dynamie ne s'en tient pas à l'aspect mécanique de la plante, comme si elle était un objet. Elle cherche à comprendre l'esprit de la plante, c'est-à-dire sa nature intérieure et sa réalité profonde.
Les agriculteurs bio-dynamiques ne font pas de la méditation transcendentale en attendant que ça pousse! Cependant, ils vont au-delà de la simple compréhension matérielle des plantes et des animaux. La science moderne se limite à ce qui est montrable et mesurable. La bio-dynamie tente de comprendre la partie invisible du vivant.
En bio-dynamie, le calendrier des semis prend également en compte la position de astres. Expliquez-nous pourquoi.
Le soleil agit sur les plantes, alors pourquoi pas la lune? La lune agit sur les marées. C'est logique qu'elle agisse aussi sur les plantes qui sont remplies d'eau! Des essais scientifiques systématiques sont fait depuis une cinquantaine d'années sur ce sujet et ont confirmé l'influence des astres sur l'ensemble du vivant.
Pourquoi les pouvoirs publics font la sourde oreille face à votre discours?
La bio-dynamie est souvent mal présentée et liée à tort à des courants intégristes. Les pouvoirs publics français ne sont pas toujours au courant de la recherche scientifique derrière la bio-dynamie.
D'autre part, le poids des lobby en France est énorme et ce depuis très longtemps. Déjà à l'époque, Steiner était espionné par un industriel de la chimie qui collaborait avec les nazis, car il craignait une concurrence.
Aujourd'hui, je ne crois pas que la bio-dynamie soit une réelle concurrence, mais chaque fois que l'on intervient pour parler de bio-dynamie dans des cadres publics, il y a systématiquement un contre-feu de la part des industries phytosanitaires. L'illustre exemple est l'interdiction récente du purin d'ortie comme engrais vert. Dans les journaux, on pouvait lire que le directeur de l'Union des Producteurs de Produits Phytosanitaires se réjouissait de cette nouvelle.
La bio-dynamie peut toutefois être menaçante pour les grandes entreprises dans le sens où nous donnons les outils aux paysans pour qu'ils se débrouillent seuls, sans être dépendants d'aucun produits de synthèse.
Frédérique Chartrand
source : http://www.lecoinbio.com/20090513805/cuisine/manger-bio/b...
Le site SOS-planete, base vivante : http://terresacree.org "Sauve la Terre!" Liste d'informations environnementales pour les amis de la Vraie Vie : http://terresacree.org/googleensavoirplus.htm
Pour résilier votre abonnement à ce groupe, envoyez un e-mail à l'adresse : en-savoir-plus-sur-letat-de-sante-de-notre-planete+unsubs...
Liste basique (1 seul article quotidien) : http://terresacree.org/archives.htm
Liste d'informations scientifiques Big Bang : http://terresacree.org/googlebigbang.htm
Groupe de discussion : http://terresacree.org/googlegroupe.htm
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04/05/2009
Présentation de SELIMAR
SELIMAR
SYSTEME D'ECHANGE LOCAL DE MONTELIMAR
Fruit des rencontres PRELE qui ont eu lieu dans le courant du premier semestre 2009, le sel de montélimar a pris corps en juin 2009.
Son nom, "SELIMAR, le Sel de Montélimar et ses environs" !
Pour vous familiariser avec le Sel de Montélimar, allez voir son blog: http://seldemontelimar.hautetfort.com
ou son site internet : www.selimar.org
Faites passer l'info et contactez nous au 04 26 51 08 03 (Michèle).
A bientot en SEL!
selimar.contact@laposte.net pour nous contacter
20:47 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Tags : système d'échange local, solidarité, environnement, économie éthique, économie locale, écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/04/2009
Petite PRELE deviendra grande !
PRELE PROVENCE
Une PRELE locale est en cours de formation, commes les oies... dans la Drôme. Elle s'appelle PRELE Provence et elle a maintenant son blog perso pour rassembler ses petits http://preleprovence.hautetfort.com
Vous pouvez le visiter, il fait partie de la famille maintenant !
Vous y trouverez les actions locales, les rendez vous et de bonnes adresses...Pour la contacter prele.provence@laposte.net
22:51 Publié dans DES SOLUTIONS !, PRELE Povence | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/03/2009
Origine et objectifs de PRELE
P R E L E
Historique
Depuis juin 2008, un groupe de cinq personnes a travaillé sur une enquête de besoins qui concernait le projet Amel, sorte d'extension des Amaps (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) que beaucoup connaissent. Leur souhait était d'élargir ce modèle vers d'autres activités que celles paysannes ou alimentaires. Les réponses ont montré que la diversité industrielle existante ne permettait pas que ce souhait puisse déboucher rapidement, d'autant plus qu'un grand nombre d'activités économiques et éthiques locales existent déjà. L’idée ne bénéficiant pas du soutien des structures Amapiennes sur lesquelles on pouvait légitimement compter (trois d'entre eux y sont très engagés), puisque toute l’énergie des dirigeants des Amaps est centrée sur "survivre". Il a donc été convenu qu'il n'était pas nécessaire de créer un besoin alors que tant d'initiatives existent déjà, si ce n'était qu'elles ne sont pas reconnues par l'ensemble.
Valeurs sur lesquelles s’accorder
Provoquée lors d’un forum ouvert des créatifs culturels en mai 2008 dans les Cévennes, la rencontre de ces personnes est à l’origine de PRELE. Pour travailler ensemble et aussi pour élargir cette collaboration à d'autres, il a été nécessaire de définir les valeurs sur lesquelles s’accorder en commun. Ainsi, les premières valeurs partagées par les protagonistes sont celles des Créatifs Culturels :
- l'écologie, le "bio" et les médecines douces
- la reconnaissance des valeurs féminines
- être plutôt que paraître
- la connaissance de soi, la vie intérieure
- l'implication sociale
- l'ouverture multiculturelle
Mais plus concrètement, le travail et la réflexion sur l’économie locale éthique nous semblent devoir naturellement s'inspirer des valeurs des Amaps, celles définies dans leur charte et qui reposent elles-mêmes sur les valeurs des Teïkeï*, en ce qui concerne les échanges économiques.
Cela fait déjà beaucoup, mais la liste des valeurs partagées n’est pas exhaustive.
L’Amap donne l’exemple, qu’un état d’esprit différent, dans le domaine de l’activité économique, peut générer de la prospérité économique tout en étant respectueuse de la vie dans tous ses états. Ainsi, il a été porté témoignage d’un bel exemple de l'influence des qualités humaines transmises par les fondateurs dans leur entreprise économique : celui de la société Toyota qui doit sa réussite à l’état d’esprit insufflé par son patron Mr Toyoda. Au cœur de ses préoccupations : le bien être des employés…Sa devise est qu'aucune prospérité ne peut s'effectuer sans respect – Respect/Prospérité –
Selon lui, seules ces qualités permettent la réussite. Monsieur Toyoda ainsi que les Amap Japonaises : les "Teïkeï" *, dont leur création était contemporaine, sont peut-être des enfants d'Hiroshima…
Rassembler les énergies
Des associations comme "Les Colibris" (inspiré par Pierre Rabhi et d'autres), oeuvrent déjà dans cet esprit. Nous vous recommandons, à titre individuel, de vous rapprocher de ces réseaux actifs pour travailler en formation (comme le font les oies...).
les amis de PRELE
* L’origine de Teïkeï
C’est dans les années 60, lorsque le Japon connut un essor économique mondial, que le système Teïkeï a soutenu l’agriculture biologique. Alors que le niveau de vie global s’améliorait, des problèmes sociaux firent leur apparition. Dans les zones urbaines, l’augmentation de la population entraînait l’augmentation du trafic, de la pollution, de la délinquance et la dégradation des valeurs traditionnelles. De nombreuses personnes se retrouvèrent isolées et souffrirent de dépression. Le profit étant devenu une priorité. On introduisit toutes sortes d’additifs dans les aliments, ce qui provoqua la méfiance parmi les consommateurs. En 1975, l’opinion publique fut encore plus alertée par la parution d’un livre de Sawako Ariyoshi, intitulé « Fukugouosen » (un terme japonais qui signifie « pollution complexe »). Cet ouvrage révélait les dangers que représentait l’utilisation de pesticides, engrais chimiques, herbicides et antibiotiques. Au même moment, des agriculteurs contractaient des maladies après avoir utilisé des pesticides et herbicides. Aussi, des consommateurs sensibilisés par ces problèmes, décidèrent de modifier leurs mode d’alimentation et rencontrèrent des agriculteurs prêts à changer leurs méthodes de cultures pour donner la priorité à la santé plutôt qu’a l’apparence des produits. Ce fut le début du système Teïkeï. Le mot Teïkeï signifie " partenariat ". C’est dans cet esprit que l’Association Japonaise pour l’Agriculture Biologique fut fondée en 1970 avec des consommateurs fermiers, étudiants, fonctionnaires et des ouvriers des coopératives pour promouvoir le système Teïkeï. Dans le système Teïkeï, les relations entre consommateurs et producteurs sont directes. Il n’y a pas d’intermédiaire ni d’organismes de contrôle qui coûtent cher. Le prix des produits est donc très compétitif face à ceux pratiqués par les filières conventionnelles de distribution.
Annexes
Annexe 1 : Les dix principes de l’agriculture paysanne
Principe n° 1 |
Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’agriculteurs d’accéder au métier et d’en vivre |
Principe n° 2 |
Etre solidaire des paysans des autres régions d’Europe et du monde |
Principe n° 3 |
Respecter la nature |
Principe n° 4 |
Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares |
Principe n° 5 |
Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles |
Principe n° 6 |
Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits |
Principe n° 7 |
Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations |
Principe n° 8 |
Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural |
Principe n° 9 |
Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées |
Principe n° 10 |
Raisonner toujours à long terme et de manière globale |
Annexe 3 : Le système Teïkeï est basé sur 10 principes :
- Etablir des liens cordiaux et créatifs, pas seulement des relations économiques
- Produire selon une charte établie par les producteurs et les consommateurs
- Accepter les produits proposés par le producteur
- Etablir un prix qui conviennent aux deux parties
- Favoriser la communication afin d’assurer le respect et la confiance mutuels
- Organiser la distribution, soit par les consommateurs eux-mêmes ou par les producteurs
- Respecter la démocratie dans toutes les activités
- S’informer sur tous les sujets concernant l’agriculture biologique
- Maintenir un nombre d’adhérents suffisant dans chaque groupe
- Progresser, même lentement, vers l’objectif final qui est d’instaurer l’agriculture biologique et l’écologie.
19:07 Publié dans AMAP, INFOS PRELE | Tags : initiative citoyenne, ecologie, éthique, solidarité, économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
UN ESPOIR POUR LA PLANETE
UN ESPOIR POUR LA PLANETE
Nous sommes dimanche et je rentre d’une réunion AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), au cours de laquelle nous avons été confrontés à la situation d’un éleveur local ne pouvant plus rester sur les terres où il était en fermage. Un acheteur potentiel voulant y mettre paître des chevaux, la surenchère contraint le paysan sur place à partir. Tous ensemble, nous avons essayé d’imaginer des solutions solidaires pour l’aider à garder son emploi. Dans la région en effet la terre de plus en plus échappe aux vrais agriculteurs. Comme souvent une question de moyens et étant donné que les banques ne prêtent qu’aux riches…
En me remémorant ces derniers mots, qu’on prononce parfois comme si c’était une fatalité, j’ai eu à l’esprit la nouvelle étonnante que nous avons apprise par la télévision : le prix Nobel de la Paix 2006, contre toute attente, a été attribué à Mr M. Yunus, un économiste bengali, fondateur de la Grameen Bank, la première banque de micro crédit au monde.
Cela m’a donné le désir de vous parler du livre dans lequel, depuis juin 2005, j’ai entendu parler de cet homme, comme de 79 autres, pour avoir pris l’initiative d’un développement économique durable là où il vit au Bangladesh. Cet ouvrage de S. Darnil et M. Le Roux s’intitule : « 80 hommes pour changer le monde » et il est paru aux éditions J. C. Lattès.
Si par hasard vous étiez tentés à un moment ou à un autre de désespérer de l’avenir de notre planète, je vous recommande la lecture de ce livre, qui fourmille d’informations et d’idées simples mises en pratique par des hommes et des femmes entreprenants dans des domaines aussi variés que la santé, l’agriculture, la banque, l’entreprise, le textile, le traitement des déchets …aux quatre coins du monde.
Pour ma part, je me réjouis de constater, qu’à travers le prix Nobel 2006, c’est cette année une initiative individuelle à l’égard des "petits" qui est reconnue. Pour nos sociétés pleines de préjugés, où la pauvreté est mal vue, où certains pensent que le progrès économique et social nous a conduits à des systèmes économiques bien pensés, il est réconfortant de toucher du doigt que le monde de demain reste à créer au niveau de l’humain, là où nous vivons. Appel à l’imagination, à l’optimisme, au courage et à une foi incarnée dans le concret…
Et que l’initiative vienne notamment de pays du tiers monde, dans des états où la loi islamique est présente, où les femmes ont une place dans la société plutôt modeste me touche très profondément.
A titre d’exemple, disons quelques mots concernant l’idée de Mr Yunus au Bangladesh. Après de brillantes études aux Etats-Unis, cet homme issu de classes aisées est retourné dans son pays pour enseigner l’économie à l’Université. Confronté en 1974 à une famine sans précédent qui tua plus d’un million et demi de personnes, il décida d’aller sur le terrain pour étudier les obstacles au développement chez les pauvres. Constatant que personne ne voulait se risquer à leur prêter de l’argent, il investit sur ses fonds propres de l’argent pour financer des premiers projets à très court terme. Il imagina des petits groupes de 5 femmes, voulant faire un peu de commerce pour survivre, dont chaque débitrice était responsable vis-à-vis des autres. Très vite il s’aperçut qu’elles étaient dignes de confiance et remboursaient leurs prêts. En 1976, il créa la Grameen Bank -banque de village- qui essaima peu à peu dans toute la région.
Aujourd’hui un emploi sur quatre au Bangladesh dépend de financements de micro crédit. Pour ne pas heurter la loi islamique qui interdit à un musulman de prêter de l’argent, avec intérêt, 94% du capital de la banque appartient à ses clients qui se redistribuent des sommes entre eux. Cette idée simple s’est exportée partout de par le monde, y compris dans nos pays développés. Mr Yunus n’en a pas pour autant changé son mode de vie et j’imagine que son prix lui servira à favoriser d’autres projets solidaires. A ceux qui l’interrogent, il répète en direction des jeunes "qu’ils n’ont pas à chercher un travail mais à le créer" et que pour lui "le premier maillon de la chaîne est l’homme, à qui il convient de redonner l’espoir". Et si ces gouttes d’eau se rejoignaient pour construire un monde meilleur ?
Stella
1) Ouvrage de S. Darnil et M. Le Roux "80 hommes pour changer le monde", aux éditions J. C. Lattès
18:47 Publié dans ARTICLES ENGAGES, LECTURES | Tags : un espoir pour la planete nous sommes dimanche et je rentre d’u, au cours de laquelle nous avons été confrontés à la situation d’, la surenchère contraint le paysan sur place à partir. tous ensem, nous avons essayé d’imaginer des solutions solidaires pour l’aid, qu’on prononce parfois comme si c’était une fatalité, j’ai eu à l’esprit la nouvelle étonnante que nous avons apprise, contre toute attente, a été attribué à mr m. yunus, un économiste bengali, fondateur de la grameen bank | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |