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22/09/2021

A propos de Lyliane

Si vous êtes habitués à lire ce blog, vous avez du vous apercevoir qu'il n'était plus alimenté depuis fin avril.

En effet, Lyliane, notre journaliste favorite nous a quittés dans la nuit du 16 au 17 avril 2021. Après plusieurs années de lutte contre la maladie, elle est partie doucement. Jusqu'à son dernier jour, elle avait alimenté ce blog, préparant à l'avance des articles tant elle était productive. Toujours elle a fait part de ses expériences et de son cheminement. Vous en avez été témoin à travers le choix des articles qu'elle écrivait.

Nous ne pouvons pas la remplacer. Elle est irremplaçable.

Elle mérite néanmoins que nous lui rendions hommage pour sa fidélité, sa persévérance, sa générosité et sa grandeur d'âme.

C'est comme si nous avions perdu un membre. Notre petit groupe est maintenant porteur d'un handicap et elle nous conduit à pratiquer la résilience pour dépasser son absence, comme elle a souvent du l'expérimenter dans sa propre vie.

Il nous reste juste à dire merci pour tout ce qu'elle nous a laissé, transmis, dont des œuvres écrites qu'il est toujours possible de trouver  sur le site des Éditions Je M'édite auxquelles elle a participé pendant plus de 20 ans.

Au revoir Lyliane,

Ton amie, Michèle

 http://editions-jemedite.fr/ 

16/10/2019

Les baleines contre le réchauffement climatique?

Des baleines pour lutter contre le réchauffement climatique ? Pas tout à fait mais elle pourrait bien avoir un rôle à jouer. Une publication a suggéré que les baleines pouvaient retenir jusqu’à 33 tonnes de gaz carbonique. Si on le ramène à l’intégralité de la population de cétacés, cela fait plus de 30 000 tonnes. Évidemment, les arbres absorbent plus de CO2 que les baleines mais cela permet de réaliser que les animaux ont eux aussi leur rôle pour lutter contre le réchauffement climatique.

Au cours de leur existence, les baleines emmagasinent plusieurs tonnes de CO2 via l’absorption de micro-organismes. Avec une espérance de vie allant de 70 à parfois plus de 100 ans, chaque cétacé retient ainsi plus de 33 tonnes de gaz carbonique dans sa masse lipidique, soit plus de 30 000 tonnes si l’on reporte ce chiffre à la population mondiale recensée actuellement. Une véritable prison à CO2, qui sombre au fond de l’océan à la mort de l’animal, et emprisonne le gaz pour plusieurs siècles. En combinant le prix du CO2 et la valeur écotouristique des baleines, les analystes du FMI estiment ainsi que chaque animal possède une “valeur marchande” individuelle de 2 millions de dollars, portant ainsi la valeur de la population mondiale de cétacés à plus de 1 000 milliards de dollars. Si ce premier chiffre a de quoi donner le tournis, il ne prend pourtant en compte que le CO2 directement ingéré par l’animal au cours de son existence. Pour établir une valeur économique plus précise, le FMI et le GWC ont également mis en perspective un autre atout étonnant et à l’impact environnemental beaucoup plus important produit par les baleines : leurs excréments. Les matières fécales des cétacés sont en effet riches en azote en phosphore et en fer; ce qui leur permet de flotter à la surface de l’eau, et de constituer une réserve de nourriture presque inépuisable au phytoplancton, un organisme végétal microscopique capable de puiser du CO2 dans l’atmosphère pour vivre. Avec un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique, le phytoplancton est ainsi capable d’absorber à lui seul plus de 40% des réserves de CO2 présentes à la surface de la Terre, soit plus de 4 forêts amazoniennes. Et l’impact des excréments des cétacés géants sur ce phytoplancton serait significatif puisque l’organisme l’évalue à 1,7 milliard de tonnes de gaz carbonique évacué de notre atmosphère chaque année. Pour se faire une meilleure idée de ce que cela représente, Sciences et Avenir, fournit une comparaison éclairante : ce chiffre est supérieur émissions carboniques annuelles du Brésil. L’étude précise que même augmentée, la population de baleines n’aura pas un impact aussi important que les arbres, toujours indispensables au bon fonctionnement de notre écosystème. Mais ce rapport permet de mieux apprécier leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait également bon de rappeler ces éléments lorsqu’il s’agit de chiffrer leur coût de la protection des baleines.

Science 

Par Amandine Jonniaux le 

 
 

05/06/2016

Conseils reçus par internet en cas de piqûres de guèpes, d'abeilles ou de frelons

Tous ceux qui travaillent dans leurs parterres de fleurs, tondent et arrosent la pelouse ou sortent la poubelle et  cuisinent à l'extérieur ou tout autre chose en plein air, ont besoin de savoir cela :

 

- Gardez une pièce de 5 ou 2 centimes dans votre poche !

 

Il y a quelques semaines, j'ai été piqué par une abeille lorsque je travaillais dans le jardin. Mon bras a enflé, je suis allé à la clinique.

La clinique m'a donné de la crème et un antihistaminique.

Le lendemain, le gonflement de mon bras augmentait progressivement, alors je suis allé chez mon médecin habituel.

 

Le bras a été infecté et avait besoin d'un antibiotique. Le médecin m'a dit :
- "La prochaine fois que vous vous ferez piquer, mettez une pièce de 5 ou 2 centimes sur la piqure pendant 15 minutes".

Plus tard, ma nièce a été piquée par deux abeilles. J'ai regardé la morsure et elle avait déjà commencé à enfler. Alors, j'ai mis une pièce sur son bras pendant 15 minutes.

Le lendemain matin, il n'y avait aucun signe de piqure. Nous avons décidé qu'elle n'était tout simplement pas allergique à la piqure.

 

Je me suis fait piquer à nouveau en faisant du jardinage, à deux reprises par un frelon sur ma main gauche.

J'ai pensé " me voilà à nouveau chez le médecin pour une autre consultation". J'ai mis immédiatement une pièce sur mes piqures, puis attendu pendant 15 minutes.

Le lendemain matin, je ne pouvais plus voir l'endroit où le frelon m'avait piqué. Aucune rougeur, pas de gonflement.

 

Si vous voulez partager cette information pour le cas où vous rencontrerez le même problème. Vous aurez besoin de garder en stock des pièces de monnaie à portée de la main.

Le médecin a dit que le cuivre dans les pièces neutralise les méfaits de la piqure. Ça fonctionne vraiment!

 

S'il vous plaît, se le rappeler et transmettre cette information à vos amis, enfants, petits-enfants !

09/11/2015

Globalement, l'humanité serait en progression...

 

Dans le numéro anniversaire des 5 ans du Journal Clés - www.cles.com – 5 bonnes raisons d'espérer du monde actuel sont listées. Je vous en fais part pour le cas où vous ne les auriez pas lues.

 

1- Le monde est moins violent:

Même si cela n'est pas apparent au premier abord, les chiffres le prouvent: la violence recule en France et dans le monde. Selon J.L. Servan Schreiber, l'insécurité serait une peur irrationnelle et toute tension serait amplifiée par les médias.

 

2- Le bien-être progresse:

Selon Valérie Urman, médecine high tech et alimentation saine aident à vivre mieux et plus longtemps. Malgré de grandes disparités entre pays développés et pays pauvres d'Asie ou d'Afrique, les prouesses médicales comme les cœurs de rechange, les rétines artificielles et les cellules souches font progresser la recherche et sauvent des vies humaines.

 

3- Les connaissances croissent:

D'après Christine Halary, le numérique, dont Internet, aurait accéléré l'instruction et l'initiation à des matières comme l'histoire et les sciences. Mais il faut noter que dans certains pays des jeunes, et notamment des filles, ne peuvent aller suivre des études. Il semblerait aussi qu'apparemment la curiosité croîsse plus que le savoir!

 

4- Réveil de l'écologie:

L'écologie aurait fait un pas décisif selon Claire Steinlen, car chacun aujourd'hui connaît l'ampleur des dégâts de l'industrialisation sur les forêts et le climat. On cherche de ce fait davantage à copier la nature; les énergies propres sont mises en valeur; la question de l'eau potable dans le monde est enfin posée.

Il faut savoir que 20 000 îles dans le monde sont menacées de submersion. Les produits issus de l'agriculture biologique sont depuis quelques années de plus en plus recherchés par les consommateurs, notamment pour échapper aux résidus de pesticides... La COP 21 elle même semble une étape. Les citoyens en effet se mobilisent pour appuyer les prises de décisions à venir en faveur de la planète.

 

5- L'humanisme s'étend:

D'après J.L. Servan Schreiber, il faut saluer depuis peu l'émergence et la percée des Droits Humains dans le monde. La démocratie cherche à s'étendre; on parle de citoyenneté, de solidarité. Les tyrans sont mis en difficulté par leur peuple. L'esclavage est hors la loi, la peine de mort recule...

 

Bref, si l'on en croit les journalistes de Clés, nous avons de bonnes raisons d'espérer! Au lieu de voir le verre à moitié vide, regardons plutôt le verre à moitié plein! Les démarches individuelles et associatives en effet, même si le mouvement paraît assez lent, prennent peu à peu le pas sur les décisions politiques. Alors, restons dans le réel, ne cédons pas aux discours alarmistes qui font naître des peurs, des égoïsmes. Quand c'est le cas, débusquons ceux et celles qui grossissent les périls possibles, pour mieux en tirer partie...

Lyliane

 

 

16/08/2015

"Un nouveau paradigme pour l'agriculture mondiale!"

 

C'est ainsi que Mr Cyrille Violle, biologiste et chercheur au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE/CNRS/Université de Montpellier) commente avec enthousiasme le résultat d'expérimentations menées par le CEFE et l'INRA de Lusignan dans la Vienne pendant une année.

 

Ces résultats sans ambiguïté ont été publiés le 30 mars 2015 dans la revue Nature Plants. Depuis, ils ont été repris dans le numéro de juin 2015 de Sciences et Avenir www.sciencesetavenir.fr/nature, dans un blog du Sud Ouest www.maplanete.blog.sudouest.fr et par la télévision de la deuxième chaîne au cours de Télématin par un chroniqueur le 15/8/2015. Toutefois, l'important à mes yeux est que ces résultats se diffusent mondialement et remettent en question les pratiques agricoles des pays dits développés depuis plus de 60 ans !

Aussi, ne vous privez pas d'en parler autour de vous, car c'est d'un véritable tournant qu'il s'agit!

 

Voici les faits: sur 120 mini parcelles de 1,2 sur 1,3 m cinq espèces fourragères ont été cultivées. Les unes ont accueilli une seule plante en monoculture, d'autres en polyculture avec les 5 variétés. Certaines ont été irriguées, d'autres pas, afin de voir le comportement des plantes en situation de sécheresse. Et les résultats au bout d'une année confirment ce que quelques écologistes et paysans bio pressentaient déjà: les rendements des cultures sont plus élevés quand les plantes sont mélangées et qu'elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. De plus, en culture irriguée, les parcelles avec des plantes mélangées ont un rendement supérieur de 200g par m2, soit 2 tonnes par ha. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par ha!

 

Selon C. Violle, ce résultat s'explique par le comportement des plantes entre elles. Avec un seul génotype, les plantes souffrent toutes en même temps. Il y a, par contre, une meilleure exploitation de la ressource disponible avec plusieurs génotypes, les plantes n'extrayant pas l'eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol. Or, depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, la recherche agronomique a cherché à sélectionner par hybridation des individus productifs utilisés massivement par les agriculteurs cultivant sur d'immenses parcelles (blé, maïs ...). Le chercheur de Montpellier affirme: "Cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d'épuisement des sols, de multiplication des ravageurs, obligeant à traiter toujours davantage". Le réchauffement climatique semble encore ajouter à la situation, comme dans le Sud Ouest avec le maïs où les rendements sont susceptibles de perdre très vite 1 tonne à l'ha... Comme il le dit: "l'expérimentation montre l'exact contraire de ce que fait l'agriculture depuis 60 ans!".

 

La question de l'avenir agricole dans notre pays, dans le monde et notamment aux États-Unis est donc posée. Selon C. Violle, les pratiques actuelles doivent être abandonnées au plus vite pour revenir à de la polyculture, agrémentée de ce que la mécanisation nous a apporté. Dans la mesure où les rendements en polyculture sont bien plus forts, il est probable que, ce qui faisait sourire jusque là dans l'écologie appliquée au vivant, va motiver tous ceux qui visent le profit agricole... Jusqu'ici, à part dans les pays pauvres, la polyculture avait été abandonnée pratiquement partout dans le monde!

 

C'est, quoi qu'il en soit, une nouvelle dont nous pouvons nous réjouir, car la biodiversité et l'agro-écologie vont reprendre tout leur intérêt. Quant aux OGM, on peut espérer qu'ils tombent vite dans l'oubli! C'est surtout, à mon avis, une leçon d'humilité pour tous les scientifiques et agronomes, qui sont ramenés de façon indiscutable à une observation sensible de la Nature dans toute sa richesse et sa merveilleuse diversité!

 

Lyliane

24/07/2015

Refuge de baleines dans l'arctique!

ARCTIQUE - Un refuge de baleines découvert au Groenland

Publié le 23 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

Parmi les différentes espèces de baleines, les Baleines franches du Groenland font partie des plus rares et menacées.

Autrefois abondantes (les effectifs étaient estimés entre 25 et 50.000 individus aux temps pré-modernes) mais largement décimées par une chasse séculaire (entre le 16ème et le début du 20ème siècle, la chasse commerciale s'étant arrêtée en 1911), leurs effectifs globaux étaient supposés ne pas dépasser quelques dizaines d'individus (une vingtaine durant un recensement mené en 2006) et ne jamais avoir pu se reconstituer malgré plus d'un siècle de protection (les survivantes étant supposément trop peu nombreuses pour former une population viable). Du fait l'UICN classe cette population comme "en danger critique d'extinction".

Depuis une vingtaine d'années, la fréquence des observations dans l'Océan glacial entre le Groenland et le Spitzberg s'était pourtant accrue, mais il n'a pas été possible jusqu'à lors de déterminer si cette augmentation était due à un accroissement de la population de baleines ou bien à une pression d'observation plus forte.

Aussi, la découverte d'un site rassemblant probablement plus d'une centaine de représentantes de cette espèce dans les eaux de l'Est du Groenland est d'une grande importance pour la survie de l'espèce. C'est même la plus grande population a avoir été signalée dans les eaux arctiques depuis les premiers temps de la chasse commerciale !

Cette découverte a été tout à fait fortuite, puisqu'elle a été réalisée lors d'un suivi aérien des Morses sur la banquise, au cours de laquelle les biologistes ont vu une concentration inhabituelle de Baleines. Le sanctuaire correspond à une zone où la mer est peu profonde, mêlée à la banquise et riche en crustacés qui offrent autant de proies pour les baleines. Historiquement, les Inuits ont pu y capturer des baleines (des vestiges archéologiques en attestent) mais l'abondance de glace rendait l'accès à la zone trop dangereux pour les navires baleiniers, qui ne s'y aventuraient pas.

Aujourd'hui, la redécouverte d'une population de Baleines franches relativement grande pourrait être un indice supplémentaire d'une reconstitution lente des effectifs de cette espèce. Elle justifie aussi la protection du secteur côtier où elles vivent, contre les destructions directes et les activités polluantes (exploitation minière et pétrolière, trafic maritime...).

Ailleurs dans le monde et depuis l'instauration d'un moratoire sur la chasse commerciale en 1982, appliqué par la plupart des nations baleinières historiques (à l'exception de quelques pays comme le Japon), les populations de plusieurs espèces de baleines (la Baleine grise, la Baleine à bosse, la Baleine franche australe et même la Baleine bleue...) se sont reconstituées en tout ou partie. Ces créatures pacifiques, qui sont les plus grands animaux que la Terre ait portés, jouent aussi un rôle de premier plan pour l'équilibre écologique des mers : leurs carcasses fournissent de la nourriture et un habitat pour diverses espèces (micro-organismes, vers, crabes, poissons...) et facilitent l'absorption du carbone par les océans, et leurs déjections jouent un rôle similaire en améliorant la productivité biologique de la mer (alimentant le plancton et toute la chaîne alimentaire) et en participant aussi à la régulation du cycle du carbone et du climat.

01/05/2015

Soyons acteurs du changement!

 

L'organisation internationale Greenpeace www.greenpeace.com utilise ce slogan pour nous faire prendre conscience que la transition agricole passera par la mobilisation de tous les citoyens. En effet, l'agriculture industrielle a un bilan catastrophique sur le plan humain et environnemental. Elle est fortement mécanisée, productiviste, gourmande en intrants chimiques, axée sur la monoculture et mise sur de très grandes parcelles. Bref, ce type d'agriculture pollue les sols, les eaux et il a des répercutions néfastes sur la santé des agriculteurs, des riverains.

 

Abeilles et autres pollinisateurs disparaissent, des écosystèmes sont détruits à cause des pesticides, dont la France est le premier pays consommateur en Europe. Les O.G.M. dans les semences de maïs sont source de pollution génétique des plantes. Greenpeace est intervenu en 2014 pour faire détruire des cultures illégales en France. Ces organismes génétiquement modifiés ne permettent pas, quoi qu'il en soit, de résoudre le problème de la faim dans le monde.

 

De plus, nous savons que l'agriculture industrielle est responsable de 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il est clair que ce modèle économique est incapable de répondre aux questions environnementales et agroalimentaires et même qu'il a tendance à les aggraver.

 

Nous connaissons aujourd'hui des solutions alternatives. L'agriculture de demain à laquelle beaucoup de citoyens aspirent, ne polluera ni les sols, ni les eaux, ni le climat, tout en nourrissant sainement notre planète, où en 2050 vivront quelques 9 milliards d'habitants.

 

Soyons donc une force de proposition capable de mettre en place des solutions concrètes, en créant un contre-pouvoir efficace et en partageant notre désir de changer de modèle agricole. Par exemple, en signant des pétitions, en boycottant pesticides et O.G.M, en faisant pression sur nos dirigeants, sur les lobbies de l'agroalimentaire, les institutions européennes... Soyons des « guetteurs », des « lanceurs d'alerte » en décryptant les étiquettes des produits que nous achetons, en proposant de nouvelles façons de produire et de consommer. Cela nous donnera un impact sur le devenir de la planète et forcera le respect qui est du aux êtres humains et à leur environnement.

 

Lyliane

 

 

19/03/2015

Une entreprise de matériaux récompensée pour son action en faveur de la biodiversité.

 

Très souvent les médias passent sous silence les initiatives positives d'acteurs économiques , alors qu'elle mériteraient une large diffusion.

 

C'est notamment le cas de celle de la Société STB matériaux, installée sur une sablière de la commune de Hamel (Nord), dont je découvre aujourd'hui seulement, dans un petit journal gratuit distribué dans les magasins diététiques, qu'elle a reçu le premier prix 2013 du développement durable. Sur son site Internet : www.stb-materiaux.fr, on peut découvrir les contours de cette entreprise.

 

Sensibilisés par des écologues à la présence de milliers d'abeilles sauvages dans un coin de la sablière qu'ils occupaient et avec l'accord de la municipalité, ses dirigeants ont décidé de sauvegarder ce patrimoine naturel vivant et encore mieux même de le favoriser.

 

En effet, non seulement ils n'exploitent plus les zones colonisées par les abeilles, une variété qui niche à même le sol, mais ils ont laissé pousser fleurs et bosquets de saules sur le site pour la ressource alimentaire de ces pollinisatrices. Ensuite, afin de créer des bancs de sable susceptibles d'accueillir les nids, ils ont déversé en couches meubles des matériaux stériles.

 

Tout ceci n'était absolument pas prévu initialement et a coûté de l'argent à l'entreprise. Cette démarche volontariste de renoncement d'exploiter un stock de sable pour préserver une colonie d'abeilles sauvages et cette politique d'ensemencement de fleurs nectarifères a touché l'U.N.I.C.E.M (union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) et l'U.N.P.G (union nationale des producteurs de granulats). Considérant les efforts en faveur de l'environnement entrepris par la STB sur le site de Hamel, ils lui ont attribué, le 31 mai 2013, le prix du développement durable. Ce prix n'est décerné que tous les 3 ans.

 

Cet exemple témoigne du fait que cette société est dirigée par des êtres humains sensibles aux questions écologiques. Il me semble que cette initiative pionnière aurait besoin d'être diffusée alentour. Bien que les militants et partis « verts » ne soient, selon moi, pas toujours appréciés à leur juste valeur en France,- à la différence de l'Allemagne-, nous sommes tous informés que les abeilles disparaissent peu à peu de tous nos pays (pollution, frelons asiatiques, pesticides...). Or, nous en avons besoin pour polliniser nos arbres !

 

Aussi, remercions cette entreprise de démontrer que le profit n'est pas la seule valeur qu'elle reconnaît et n'hésitons pas à la citer en exemple. En effet, économie et écologie peuvent coexister grâce à des solutions nouvelles ! Il suffit peut-être de chercher à les mettre en œuvre...

 

Lyliane

 

13/02/2015

Peut on imaginer d'agir pour une démocratie écologique plus citoyenne?

 

L’association « agir pour l’environnement » (www.agirpourlenvironnement.org) lance actuellement une campagne nationale pour informer les citoyens français des nombreux projets qu’elle qualifie « d’inutiles » car ils porteraient sur des sommes exorbitantes sans pour autant correspondre à de véritables besoins.

 

Que ce soient par exemple des fermes - usine comme celle dite des 1000 vaches, des aéroports comme à Notre Dame des Landes, des Center Parcs  comme celui près de Grenoble, des retenues d’eau comme à Sivens, des lignes de TGV comme à Montpellier, des décharges, des stades, des fouilles pour trouver du gaz de schiste ou d’autres projets petits ou grands, ils sont, selon cette association, néfastes pour notre environnement, car ils grignoteraient des terres agricoles  et des espaces écologiques remarquables.

 

Je n’avais pas d’idée très précise à ce sujet, mais il me semble que toute demande d’amélioration de la démocratie participative dans notre pays est bienvenue. En effet cette demande, qu’il est possible de faire sous forme de courrier, est susceptible de nous responsabiliser et de ne plus laisser les coudées franches à des groupes visant leur seul profit.

 

De plus, cette association suggère que, dans la mesure où la France accueillera à la fin 2015 la Conférence sur le Climat ou COP21, le gouvernement français se doit d’être exemplaire et d’engager un débat, afin que les futures décisions écologiques soient prises après concertation des populations directement concernées.

 

Certes, il existe des enquêtes publiques préalables, des rapports d’expertises mais l’association a relevé des conflits d’intérêt qui lui font douter de la nécessaire transparence.

Agir pour l’environnement réclame de ce fait, de la part de la Ministre de l’Environnement et de tout le gouvernement, la mise en place d’une procédure « d’alerte citoyenne » pour pouvoir relancer la concertation  en cas de controverses.

 

Part exemple selon eux, il pourrait être envisagé que 5000 citoyens à l’échelle départementale ou 100 000 à l’échelle nationale puissent interpeller les décideurs politiques ou contester éventuellement des enquêtes jugées non indépendantes.

 

Pourquoi ne pas imaginer en effet que de plus en plus des citoyens puissent participer aux décisions publiques et s’informer par d’autres canaux que ceux dits officiels? Il me semble que cela irait dans le sens du dialogue et motiverait davantage nos concitoyens.

 

Alors, ne baissons pas les bras et participons à des collectifs, des débats publics pour devenir partie prenante de notre environnement ! Ainsi, des manifestations violentes deviendraient inutiles et chacun se sentirait porteur du changement auquel il aspire...

Lyliane 

26/01/2015

L'écologie n'est pas défendue seulement par des militants écologistes!

 

Au cours d’une émission télévisée du dimanche matin sur France 2, j’ai appris avec satisfaction que des moniales de la région de Valence (Drôme), de confessions différentes, se sont prononcées en faveur de l’écologie. Pour elles, la défense de l’environnement  est une évidence, car c’est une démarche responsable de l’être humain au sein de son milieu naturel.

 

Elles prônent un respect de la terre, dans la mesure où « aimer la nature, c’est aimer le Créateur ! » La plupart d’entre elles travaillent en effet le sol et cultivent sans aucun produit chimique de synthèse. Les plantes séchées, les vinaigres et vins qu’elles commercialisent sont naturels (romarin sauvage …). L’une d’elles a même affirmé, au cours de l’émission, qu’elle a la certitude de participer ainsi « à la dynamique et à la victoire du Vivant ».

 

En effet, en s’appuyant sur la Genèse et sur les Écritures Saintes, ces femmes qui ont consacré leur vie à Dieu rappellent que l’homme n’est que « le gérant  d’une terre qui lui a été confiée». Il ne doit donc en aucune façon se comporter comme un propriétaire ou un prédateur, pillant les ressources offertes à tous sans s’occuper des générations futures.

 

Ces moniales aimeraient faire découvrir ou redécouvrir le sens de la Création autour d’elles. Elles m’ont semblé engagées et désireuses d’entraîner à leur suite les membres de leurs Églises respectives.

 

De plus, elles sont parfaitement conscientes des enjeux de 2015 avec la Conférence Mondiale sur le Climat prévue au mois de novembre. Qui croira encore que vivre cloîtrée par choix de vie isole du  monde?

 

Personnellement, je suis très heureuse d’apprendre que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous sentir solidaires et proches de tous ceux  qui souhaitent  maintenir la biodiversité tout en respectant notre si belle Terre et ses ressources naturelles.

 

Lyliane 

05/11/2010

Les Recycleries Ressourceries

Une Recyclerie dans le pays de Dieulefit !

Le Tri-Porteur !

http://letriporteur.blogspot.com/

C’est le nom porteur de l'association qui soutient la Recyclerie/Ressourcerie du Pays de Dieulefit.

Un projet environnemental dynamisé par la communauté de communes du Pays de Dieulefit. Il permettra de limiter la destruction des déchets des communes avoisinantes.

Qu’est ce qu’une Recyclerie ?

C’est un espace de gestion des déchets qui peuvent être recyclés directement et localement grâce à l’aide et aux talents de bénévoles. De bénévoles, oui nécessairement, mais cette activité peut à terme permettre la création de quelques emplois.

Une Recyclerie se trouve idéalement installée à la sortie d’une déchetterie. Des personnes vont y sélectionner les déchets à leur arrivée et les réorienter vers des brocanteurs, bricoleurs et artistes qui répareront ou détourneront ces objets pour le bonheur et le bénéfice de la communauté locale.

Contact/Infos/Adhésions: letriporteur26@gmail.com

06/06/2010

Recycler les ordinateurs

Recyclage et revente de micro-ordinateurs

Association SHIVA

LA SECONDE VIE DES ORDINATEURS

 

Depuis quelques années, Christian et ses collaborateurs se sont constitués en association pour récupérer vos anciens micros et les recycler, les remettre dans le circuit.

Discrète et peu soutenue, cette initiative généreuse est un exemple à suivre. Une initiative d'avant garde où il faut croire et persévérer longtemps avant que son urgence soit reconnue. Ils ont tenu bon.

"Avec trois vieux PC on en fait un ! Certains sont vraiment morts, mais on récupère tout ce qui fonctionnne et on réassemble. On reformate le disque dur, on installe Linux qui prend moins de place que windows et ça permet au vieux PC d'aller sur internet. "

Revendus à un prix modique, ces ordinateurs permettent aux associations qui ont peu de moyens et aux particuliers désargentés ou novices en informatique de démarrer sans risque et à peu de frais sur du matériel d'occasion.

Pour mieux connaitre cette association, nous mettrons bientôt à votre disposition un entretien avec Christian Giraud.

En attendant pour les contacter:

http://shiva.asso.free.fr

http://shiva.asso.free.fr/Contact.html

Tel: 04 75 53 89 83

 

04/03/2010

Autopartage en projet sur Avignon

Sur Avignon, on met en place l'expérience de l'autopartage, une excellente idée bien adaptée dans les milieux urbains. Pour voir leur projet et son développement, pour prendre modèle sur leur expérience, voyez le lien suivant:

http://avignonap.canalblog.com/

 

Rien ne vous empêche d'initier la même chose dans votre région...

Il ne manque que les volontaires...

 

22/10/2009

Habitat partagé avec des étudiants

 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le réseau "COSI" met en relation des personnes âgées qui ont un logement permettant d'accueillir des jeunes étudiants, par exemple, en échange d'un peu de présence et de quelques services. Une solution qui soutient le mixité générationnelle, tout en apportant une solution aux problèmes de logement des étudiants et jeunes travailleurs.
Voici l'adresse, faites la suivre:

http://www.reseau-cosi.com

   

04/05/2009

Présentation de SELIMAR

SELIMAR

SYSTEME D'ECHANGE LOCAL DE MONTELIMAR

 

 

Fruit des rencontres PRELE qui ont eu lieu dans le courant du premier semestre 2009, le sel de montélimar a pris corps  en juin 2009.

Son nom, "SELIMAR, le Sel de Montélimar et ses environs" !


Pour vous familiariser avec le Sel de Montélimar, allez voir son blog: http://seldemontelimar.hautetfort.com

ou son site internet : www.selimar.org

Faites passer l'info et contactez nous au 04 26 51 08 03 (Michèle).

A bientot en SEL!

selimar.contact@laposte.net pour nous contacter

 

08/03/2009

Origine et objectifs de PRELE

P R E L E

Historique

 

Depuis juin 2008, un groupe de cinq personnes a travaillé sur une enquête de besoins qui concernait le projet Amel, sorte d'extension des Amaps (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) que beaucoup connaissent. Leur souhait était d'élargir ce modèle vers d'autres activités que celles paysannes ou alimentaires. Les réponses ont montré que la diversité industrielle existante ne permettait pas que ce souhait puisse déboucher rapidement, d'autant plus qu'un grand nombre d'activités économiques et éthiques locales existent déjà. L’idée ne bénéficiant pas du soutien des structures Amapiennes sur lesquelles on pouvait légitimement compter (trois d'entre eux y sont très engagés), puisque toute l’énergie des dirigeants des Amaps est centrée sur "survivre". Il a donc été convenu qu'il n'était pas nécessaire de créer un besoin alors que tant d'initiatives existent déjà, si ce n'était qu'elles ne sont pas reconnues par l'ensemble.

 

Valeurs sur lesquelles s’accorder

 

Provoquée lors d’un forum ouvert des créatifs culturels en mai 2008 dans les Cévennes, la rencontre de ces personnes est à l’origine de PRELE. Pour travailler ensemble et aussi pour élargir cette collaboration à d'autres, il a été nécessaire de définir les valeurs sur lesquelles s’accorder en commun. Ainsi, les premières valeurs partagées par les protagonistes sont celles des Créatifs Culturels :

 

- l'écologie, le "bio" et les médecines douces

- la reconnaissance des valeurs féminines

- être plutôt que paraître

- la connaissance de soi, la vie intérieure

- l'implication sociale

- l'ouverture multiculturelle

 

Mais plus concrètement, le travail et la réflexion sur l’économie locale éthique nous semblent devoir naturellement s'inspirer des valeurs des Amaps, celles définies dans leur charte et qui reposent elles-mêmes sur les valeurs des Teïkeï*,  en ce qui concerne les échanges économiques.

 

Cela fait déjà beaucoup, mais la liste des valeurs partagées n’est pas exhaustive.

 

L’Amap donne l’exemple, qu’un état d’esprit différent, dans le domaine de l’activité économique, peut générer de la prospérité économique tout en étant respectueuse de la vie dans tous ses états. Ainsi, il a été porté témoignage d’un bel exemple de l'influence des qualités humaines transmises par les fondateurs dans leur entreprise économique : celui de la société Toyota qui doit sa réussite à l’état d’esprit insufflé par son patron Mr Toyoda. Au cœur de ses préoccupations : le bien être des employés…Sa devise est qu'aucune prospérité ne peut s'effectuer sans respect – Respect/Prospérité

Selon lui, seules ces qualités permettent la réussite. Monsieur Toyoda ainsi que les Amap Japonaises : les "Teïkeï" *, dont leur création était contemporaine, sont peut-être des enfants d'Hiroshima…

 

Rassembler les énergies

Des associations comme "Les Colibris" (inspiré par Pierre Rabhi et d'autres), oeuvrent déjà dans cet esprit. Nous vous recommandons, à titre individuel, de vous rapprocher de ces réseaux actifs pour travailler en formation (comme le font les oies...).

 

les amis de  PRELE

 

 *    L’origine de Teïkeï

C’est dans les années 60, lorsque le Japon connut un essor économique mondial, que le système Teïkeï a soutenu l’agriculture biologique. Alors que le niveau de vie global s’améliorait, des problèmes sociaux firent leur apparition. Dans les zones urbaines, l’augmentation de la population entraînait l’augmentation du trafic, de la pollution, de la délinquance et la dégradation des valeurs traditionnelles. De nombreuses personnes se retrouvèrent isolées et souffrirent de dépression. Le profit étant devenu une priorité. On introduisit toutes sortes d’additifs dans les aliments, ce qui provoqua la méfiance parmi les consommateurs. En 1975, l’opinion publique fut encore plus alertée par la parution d’un livre de Sawako Ariyoshi, intitulé « Fukugouosen » (un terme japonais qui signifie « pollution complexe »). Cet ouvrage révélait les dangers que représentait l’utilisation de pesticides, engrais chimiques, herbicides et antibiotiques. Au même moment, des agriculteurs contractaient des maladies après avoir utilisé des pesticides et herbicides. Aussi, des consommateurs sensibilisés par ces problèmes, décidèrent de modifier leurs mode d’alimentation et rencontrèrent des agriculteurs prêts à changer leurs méthodes de cultures pour donner la priorité à la santé plutôt qu’a l’apparence des produits. Ce fut le début du système Teïkeï. Le mot Teïkeï signifie " partenariat ". C’est dans cet esprit que l’Association Japonaise pour l’Agriculture Biologique fut fondée en 1970 avec des consommateurs fermiers, étudiants, fonctionnaires et des ouvriers des coopératives pour promouvoir le système Teïkeï. Dans le système Teïkeï, les relations entre consommateurs et producteurs sont directes. Il n’y a pas d’intermédiaire ni d’organismes de contrôle qui coûtent cher. Le prix des produits est donc très compétitif face à ceux pratiqués par les filières conventionnelles de distribution.

 

 

Annexes

 

Annexe 1 : Les dix principes de l’agriculture paysanne

Principe n° 1

Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’agriculteurs d’accéder au métier et d’en vivre

Principe n° 2

Etre solidaire des paysans des autres régions d’Europe et du monde

Principe n° 3

Respecter la nature

Principe n° 4

Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares

Principe n° 5

Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles

Principe n° 6

Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits

Principe n° 7

Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations

Principe n° 8

Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural

Principe n° 9

Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées

Principe n° 10

Raisonner toujours à long terme et de manière globale

 

Annexe 3 : Le système Teïkeï est basé sur 10 principes :

- Etablir des liens cordiaux et créatifs, pas seulement des relations économiques

- Produire selon une charte établie par les producteurs et les consommateurs

- Accepter les produits proposés par le producteur

- Etablir un prix qui conviennent aux deux parties

- Favoriser la communication afin d’assurer le respect et la confiance mutuels

- Organiser la distribution, soit par les consommateurs eux-mêmes ou par les producteurs

- Respecter la démocratie dans toutes les activités

- S’informer sur tous les sujets concernant l’agriculture biologique

- Maintenir un nombre d’adhérents suffisant dans chaque groupe

- Progresser, même lentement, vers l’objectif final qui est d’instaurer l’agriculture biologique et l’écologie.