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24/11/2020

Gaspillage alimentaire: quelles mesures prendre?

29 kilos d’aliments. 7 encore emballés. C’est ce qui est jeté en France chaque année par les consommateurs. Au total, le fait de mettre à la poubelle ou de dégrader de la nourriture encore comestible à la maison représente 10 millions de tonnes de déchets par an. 60 % des Français estiment pourtant être en dessous. Seulement, entre mauvaise gestion des achats, méconnaissance de la conservation des aliments et restes de repas non consommés, le chiffre est vite atteint.
Il est toutefois possible de considérablement le diminuer, comme le prouve une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiée le 16 octobre 2019. Le jour de la Journée de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’organisme a en effet publié le résultat d’une "opération témoin", menée auprès de 250 ménages français. Résultat ? Prendre conscience des quantités jetées et adopter des gestes simples en conséquence peut tout changer.
En deux mois, les familles participantes ont réduit de 59 % leurs déchets, soit l’équivalent de 11.300 repas économisés. Le tout, en employant de bonnes habitudes.
Un mot clé : l’organisation
Tout commence avant même le cadi en mains. Des achats efficaces, ça se prépare en amont : "Établir ses menus à l’avance, dresser une liste de courses et s’y tenir, regarder les dates de conservation et les formats des produits avant d’acheter", sont ainsi les conseils prodigués par l'Ademe.
Une fois à la maison, il faut cette fois veiller à la bonne conservation des aliments. Car ils ne se préservent pas de la même manière (à l'abri de la lumière, au sec, au frais, etc.). Ceux qui se seront pas consommés rapidement peuvent être congelés — mais ne peuvent pas être décongelés puis recongelés à nouveau. Et si vous voulez également minim
iser votre usage du plastique, préférez les boîtes de conservation réutilisables aux sacs et autres films.
Connaître les dates de péremption
Un autre conseil est de ranger son frigo et ses placards intelligemment. Les aliments à manger au plus vite doivent être les plus accessibles. Attention cependant à bien différencier les types de date qui figurent sur les emballages :

La date limite de consommation (DLC), ou date limite de vente (DLV) correspond à la limite de consommation de l’aliment. Elle est impérative à respecter, du fait de la qualité même du produit, qui ne peut être vendu sans cette indication. Elle concerne souvent des produits dits fragiles comme la viande, le poisson ou les produits laitiers.La date de durabilité minimale (DDM), exprimée par la mention : "À consommer de préférence avant le..." Elle n’est pas impérative, et n’est qu’une indication.. Le produit est dit "périmé", mais il peut toujours être consommé sans réel danger pour la santé. Par exemple, si le produit comporte une date mentionnant le jour, le mois et l'année, il peut encore être mangé dans les 3 mois. Le mois et l'année, jusqu'à 1 an et demi après. Seulement l’année, plus d’1 an et demi.

Pour s'y retrouver à travers ces multiples appellations, la solution pourrait se trouver du côté des nouvelles technologies. Dans le futur, des capteurs intelligents devraient nous fournir un aperçu des conditions de stockage et de l'état de nos aliments en temps réel. 

Et dans la cuisine ?
Une fois les mains aux fourneaux, pour éviter les restes (et ainsi les fins d’assiettes qui finissent dans la poubelle), il est nécessaire de préparer les bonnes quantités. Pour une personne par exemple, 100 grammes de pâtes, ½ verre pour le riz, 3 cuillères à soupe de lentilles suffisent. Avec l’habitude, plus besoin de peser. Le compas dans l’œil s’affine.
Dans le cas où la main aurait été trop lourde, les restes peuvent être facilement conservés au frigo. Ils doivent y être placés au niveau de la zone fraîcheur du réfrigérateur (entre 4° C et 6° C), au milieu ou en bas. Et ce, dans les deux heures qui suivent leur préparation, une heure par temps chaud. En mieux, au congélateur, un plat peut se conserver pendant deux mois sans que sa saveur soit altérée.
Enfin, vous pouvez adopter une cuisine dite "anti-gaspillage". Elle consiste à intégrer les déchets alimentaires, feuilles, épluchures, pelures, peaux, etc dans ses recettes de potages, purées, pestos, chutneys… Les possibilités sont infinies.
Afin d’évaluer votre propre gaspillage alimentaire, c’est ici.

Selon Mme Mathilde Ragot -Gentside- lundi 16/11/2020

01/11/2019

Comment endiguer le gaspillage alimentaire sur la planète?

Près de 14% de la production agricole mondiale n'arrive jamais en rayon, d'après un rapport de la FAO.
Le gaspillage alimentaire se produit avant même que les aliments n'arrivent à l'épicerie... Dans un récent rapport, la FAO, agence mondiale pour l'alimentation des Nations Unies, a révélé en effet que pas moins de 363 milliards d'euros de produits agricoles disparaissent entre la ferme et les rayons du supermarché. Cela représente 13,8% de la valeur ajoutée de la production alimentaire mondiale perdus entre le moment de la récolte et la vente au détail effective.
"On a pu constater que ces pertes sont plus importantes au niveau des producteurs, là où ont lieu la récolte et l'abattage", a expliqué à l'AFP Carola Fabi, statisticienne principale au siège de la FAO à Rome. "Par exemple, il y a un énorme problème au niveau du stockage sur les fermes", a-t-elle ajouté.
Une étude datant de 2011 commissionnée par la FAO affirmait qu'un tiers de la nourriture produite n'était pas consommé. Ce décalage avec le chiffre de 14% s'explique par la non prise en compte du gaspillage à partir de la vente au détail, un indicateur sur lequel travaille encore le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour affiner sa méthodologie.
L'Asie concentre les plus grosses pertes
D'après le rapport, les résultats varient considérablement d'une région du monde à l'autre. Les pertes atteignent ainsi 5,8% en Australie-Nouvelle-Zélande et 20,7% en Asie centrale-Asie du Sud.
Carola Fabi a également évoqué les pays subsahariens, où les excédents stockés sur la ferme, avec des méthodes traditionnelles, dans des silos en bois soumis aux intempéries, sont exposés aux micro-organismes, aux insectes, aux rongeurs, "des conditions qui font qu'il y a d'énormes pertes au niveau du stockage".
Parfois, les agriculteurs ne disposent pas de moyens d'accéder à certaines techniques permettant de réduire les pertes. "C'est là où il faut une intervention publique d'aide à l'investissement", a-t-elle affirmé.

Les résultats sont tout aussi variés selon la famille de produits alimentaires. Le phénomène touche en effet en priorité les fruits et légumes (22%) tandis que les denrées moins périssables, telles les légumes secs et les céréales, sont moins concernées (9%).
Des pertes liées au transport
Le rapport indique que de nombreuses pertes ont également lieu durant le transport, du producteur au marché de gros et du marché de gros au marché de détail, principalement pour les denrées très périssables (fruits et légumes).
Les mesures de réduction du gaspillage "ont un coût économique (infrastructures, équipement) ou environnemental, si c'est une plus grande consommation d'énergie pour la réfrigération ou le transport ", a estimé Carola Fabi à l'AFP. Elle a également souligné la nécessité d'une bonne analyse coûts/bénéfices, afin de s'assurer que le "surcoût pour mieux protéger les aliments compense bien la perte".

Boursier.com - Boursier - mardi 15 octobre 2019

26/05/2017

La confiture Re-Belle...

Sur la 2 ème chaîne de la télévision l'émission Mille et une Vies permet, tous les jours sauf le mercredi à 13H55, à Mr Frédéric Lopez de faire connaître des initiatives et des idées qui marchent. Il s'est notamment intéressé à l'initiative de Colette, une jeune femme qui lutte à la fois contre la précarité et contre le gaspillage alimentaire. 

Constatant que chaque année 45% des fruits et légumes des producteurs locaux d'Ile- de-France ne peuvent être vendus et consommés, car ils sont jugés trop gros, trop moches, trop minces, trop mûrs, Colette n'a pas voulu qu'ils finissent à la poubelle. Elle a décidé de collecter ces invendus de nos marchés et supermarchés et d'en fabriquer des confitures.

Ses mélanges sont originaux: banane-raisin, orange-potimarron, pomme-citron-vanille... Grâce à ses confitures et marmelades, baptisées malicieusement Re-Belle, Colette embauche depuis 2015 des personnes en recherche d'emploi pour l'aider à les fabriquer. Cela a stimulé la réinsertion professionnelle et permis de juguler un vrai gaspillage. Colette est, quoi qu'il en soit, allée au bout de ses idées; elle a cru en son généreux projet et elle ne s'est laissée entraver par aucun obstacle.

Pourquoi des jeunes ou des moins jeunes ne feraient-ils pas de même dans leurs régions? Beaucoup de personnes sont au chômage, inoccupées. Il y a en outre un peu partout dans notre pays des vergers en friche, de personnes qui ne peuvent plus cueillir leurs fruits ou transformer leurs légumes... Des sirops, des jus, des compotes, des purées de légumes et de fruits pourraient également naître d'initiatives individuelles ou collectives. L'idée est lancée, à nous peut-être de la saisir!

Lyliane

23/04/2017

Un message de Mr Derambarsh à propos de la pétition sur le gaspillage alimentaire en Europe...

22 AVR. 2017 — Bonjour à tous,

Le 4 mai prochain à Dusseldorf (Allemagne), j'aurai le plaisir d'intervenir au sommet international des Nations Unies de la FAO : http://www.save-food.org/cgi-bin/md_interpack/lib/pub/tt....

Ça sera l'occasion de remettre notre pétition au commissaire européen chargé de la sécurité alimentaire.

Essayons ensemble d'obtenir 1 million de signatures afin d'être crédible pour notre demande.

https://www.change.org/p/mettons-fin-au-gaspillage-alimen...


Je compte sur vous pour relayer notre pétition. Il y a urgence. Il y a de plus en plus de malnutrition sur notre continent.

Amitiés,
Arash Derambarsh

 

18/12/2016

Transmis de Mr Derambarsh à propos du gaspillage alimentaire...

Bonjour à tous,

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez faire une bonne action en commandant le livre "Manifeste contre le gaspillage alimentaire" aux Éditions Fayard : http://m.fayard.fr/manifeste-contre-le-gaspillage-darash-derambarsh

Il ne coûte que 10€ et l'intégralité des droits d'auteur ira à la Croix-Rouge française.

Merci d'avance pour votre générosité.

Amitiés,

Arash Derambarsh

16/09/2016

Gaspîllage alimentaire, suite de la pétition...

 

Bonjour à tous,

À lire svp cette interview du journal Paris Normandie :
"Au Havre, Arash Derambarsh dénonce le gaspillage alimentaire"

(http://www.paris-normandie.fr/mobile/actualites/economie/au-havre-arash-derambarsh-denonce-le-gaspillage-alimentaire-BB6838021)

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04/02/2015

Lutte anti - gaspillage alimentaire...

 

J’ai appris, par des informations à la télévision, qu’en France vingt kilos de nourriture sont jetés à la poubelle par an et par foyer. Ce chiffre m’a paru fort étonnant en cette période de crise.

 

Sur le site « alimentation.gouv.fr » émanant du Ministère de l’Agriculture, qui organise chaque année au mois d’octobre une journée national de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai trouvé une foule d’informations, de documents et de conseils de bon sens. L’objectif affiché du Ministère est de réduire de moitié les produits mis à la poubelle d’ici 2025.

 

Ma grand-mère comme ma mère seraient effarées de lire les dix règles anti gaspi préconisées. En effet, c’est notre génération qui achète de façon compulsive, qui ne sait plus ranger les aliments dans le réfrigérateur selon leurs besoins de froid, qui n’accommode plus les restes et qui oublie souvent de faire bénéficier autrui de ses surplus alimentaires…

 

Personnellement j’ai gardé de leur exemple la modération dans mes achats et la décision de congeler ou de donner tout ce que je ne vais pas manger rapidement. Je respecte scrupuleusement la chaîne du froid sans confondre cependant la DLC(date limite de consommation) avec la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Qui connaît cette distinction essentielle?

 

J’espère que tous les supermarchés vont se saisir de l’occasion qui leur est offerte, contre un crédit d’impôts, de donner leurs invendus à des associations comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. Pour le moment c’est une démarche volontaire de la part des gérants.  

 

Quand on réalise que 2,3 millions de tonnes de produits invendus sont encore mis à la poubelle, on comprend la colère et l’implication de « groupes anti gaspi » réunis en collectifs  qui, le visage masqué, vont faire le soir l’inventaire des poubelles de certains super marchés dans les grandes villes de France ou d’ailleurs. Le lendemain, ils redistribuent les aliments aux passants. Parfois, ces personnes courageuses sont même « poursuivies pour vol » par certains super marchés ! Même si les tribunaux fort heureusement les relaxent, je trouve qu’il  y a un dysfonctionnement quelque part !

 

En tout, ce sont chez nous plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés si on y ajoute les surplus jetés par les cantines et les restaurants ! Et à côté de cela beaucoup de sans abri, de chômeurs, de personnes démunies ne mangent pas à leur faim en France…

 

Je pense qu’il serait grand temps de faire cesser ou au moins de réduire ce gaspillage, véritable gâchis pour notre société de consommation.

 

Lyliane