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20/04/2015

Fin de vie...

 

Dans notre pays, si on meurt le plus souvent de vieillesse, meurt-on forcément bien ? Selon une enquête de l'INED publiée en 2014, 7 personnes sur 10 décèdent à l'hôpital de nos jours. Et notre société semble encore effrayée par l'idée de mort, qui reste le plus souvent un sujet tabou. C'est en effet un domaine délicat à aborder que celui de la fin de vie...Il nous remue et nous questionne.

 

Ce n'est qu'aux alentours de 1985 que les soins palliatifs ont commencé à être réclamés en France. Des cas d'acharnement thérapeutique et la légalisation de l'euthanasie dans certains pays d'Europe (Pays Bas...) avaient conduit à faire évoluer les mentalités dans notre pays.

 

Il y a 10 ans, le 22 avril 2005, la loi Léonetti, du nom d'un député UMP des Alpes Maritimes, avait été promulguée afin de légiférer sur cette question. Elle proposait d'arrêter les soins médicaux lorsque le malade le demandait. C'était une avancée importante car la qualité de vie du patient devait être préservée et un accompagnement à la douleur mis en place.

 

En 2012, le candidat à la Présidentielle : François Hollande, avait promis un nouveau texte de loi sur les droits relatifs à la fin de vie dans l'engagement n° 21.

 

Le 17 mars 2015, une nouvelle loi a été adoptée par l'Assemblée Nationale. Elle ne semble pas avoir profondément modifié l'approche de ce sujet. Elle a été nommée: deuxième loi Léonetti et elle émane également d'un député PS : Alain Claeye. Elle apporte néanmoins deux dispositions nouvelles concernant les directives anticipées du patient quant à sa fin de vie et l'acceptation par le corps médical d'une sédation profonde et continue. La mort toutefois ne peut pas être provoquée par un acte médical délibéré. Cette loi doit encore être examinée par le Sénat et elle est susceptible d'être amendée avant son adoption définitive.

 

On peut se demander si notre société nous prépare suffisamment à nous préoccuper de notre fin de vie et si la plupart des personnes, des familles est bien informée des droits du malade. Au cas où le sujet vous semblerait à approfondir, je peux conseiller le livre de C. Bauchart aux editions Michalon : « Ma mort m'appartient ».

 

Lyliane 

19/04/2015

Comment vivre au fil des jours selon la philosophie bouddhiste?

 

C'est lors d'une émission du dimanche matin à la télévision française que j'ai entendu parler pour la première fois d'Olivier Raurich, conférencier et enseignant en mathématiques dans des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Il a publié en janvier 2014 chez A. Michel l'ouvrage : « La voie du bouddhisme au fil des jours:être, aimer, comprendre ».

 

O. Raurich se sert d'une image pour décrire la vie courante de l'homme d'aujourd'hui : il serait comme un pauvre homme vivant sur un terrain dans lequel un trésor est enfoui. Ce trésor serait d'après lui ce que nous sommes déjà sans le savoir : des êtres spirituels plongés dans une expérience humaine.

 

Malheureusement, nous ne savons pas nous arrêter, afin d'apprécier pleinement l'instant présent, ni voir la beauté des choses et des êtres qui nous entourent. Nous semblons pour la plupart chercher l'amour à l'extérieur avec son cortège de possessivité et de jalousie, au lieu de découvrir en nous un amour inconditionnel, qui nous aide à trouver l'amour de soi. Comment s'accueillir pleinement, apporter de la joie autour de nous et ouvrir notre cœur à la compassion, demande O. Raurich, si nous ne commençons pas par là ?

 

Il prône la méditation comme chemin permettant de ne plus être éparpillé, uniquement dans notre pôle mental. Selon lui, pour certaines personnes seule une grande souffrance (deuil, maladie, séparation...) est capable de casser la coquille de leur ego. Cela est susceptible de les ouvrir « au cœur souffrant du monde ».

 

Je l'ai entendu dire que la mort serait comme un miroir pour rendre notre vie plus intense. Il pose en effet la question suivante : qui savoure chaque instant, chaque jour comme un moment infiniment précieux ? Pour nous préparer à la mort, il est, selon lui, important que nous ne gardions aucun ressentiment, que nous purifions notre cœur...

 

Ses deux conseils essentiels pour vivre avec un cœur ouvert: chaque jour avoir une pensée de bienveillance et de joie et remettre en cause un préjugé. Car souhaiter du bonheur à l'autre, constater que notre bonheur est relié à celui de nos semblables, c'est découvrir le pouvoir thérapeutique de la compassion...

 

Afin de mieux connaître ce disciple et interprète de S. Rinpoché, il est utile de consulter son site Internet: www.olivierraurich.com.

 

Lyliane

18/04/2015

Pétition en faveur des abeilles...

       
 

 

Un nouveau rapport montre que les pesticides néonicotinoïdes, déjà responsable de la disparition de millions d'abeilles, ont aussi un impact catastrophique sur l'environnement et la biodiversité, et compromettent l'avenir de l'agriculture et la sécurité alimentaire de toute la population.

Devant ce constat alarmant, la Commission européenne fait la sourde oreille. Faites pression pour l'obliger à prendre la seule décision qui s'impose : l'interdiction nette et immédiate de ces substances ! 

 

Cher ami, chère amie,

Un nouveau rapport scientifique vient d'être remis à la Commission européenne, qui dresse un constat alarmant sur les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles (1).

Pour les scientifiques et les citoyens, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : les conclusions de ce rapport jusfient largement une interdiction ferme et immédiate de ces substances.

Pourtant, la Commission européenne fait la sourde oreille. Et en face, des centaines de lobbyistes de l'agro-industrie sont en train de se démener pour obtenir la réhabilitation de leurs poisons - à coup de procès contre le moratoire devant la Cour européenne de justice, de chantage à l'emploi et à la délocalisation... 

...et à coup d'études «confidentielles» que personne n'a le droit de lire en dehors des institutions européennes - assurant que leurs produits 10 000 fois plus toxiques que le DDT ne sont dangereux ni pour les abeilles, ni pour la santé ou l'environnement...

La pression est énorme et nous avons plus que jamais besoin de vous.

A force de sonner le tocsin et de mobiliser les troupes, scientifiques et associations citoyennes ont gagné du terrain face aux pressions gigantesques de l'industrie agrochimiques sur les institutions.

Les pétitions de Pollinis pour faire interdire les pesticides néonicotinoïdes ont réuni plus d'un million de signatures, et aujourd'hui nous faisons appel à vous pour enfoncer le clou, et nous aider à doubler ce chiffre pour obliger la Commission à faire le seul choix qui s'impose face aux évidences fournies par la science : interdire – totalement et définitivement - les néonicotinoïdes et autres pesticides tueurs-d'abeilles. !

Déjà :

- En France, l'Assemblée nationale vient de voter un amendement interdisant les pesticides néonicotinoïdes à partir du 1er janvier 2016 (2). Et la bataille se poursuit au Sénat où l'amendement doit encore être adopté. Cela aurait été tout simplement impossible il y a quelques mois - preuve que les politiques ont bien entendu notre signal d'alarme !

- Aux Etats-Unis, l'Agence de protection de l'environnement (EPA), souvent accusée de complaisance vis-à-vis de l'industrie chimique, vient d'annoncer qu'elle suspendait purement et simplement toute nouvelle autorisation de néonicotinoïdes tant que les entreprises agrochimiques n'auront pas apporté la preuve de leur innocuité 

 Et en Europe, le dernier rapport de l'EASAC - l'association réunissant les Académies scientifiques de tous les pays européens – est sans appel : les néonicotinoïdes ne sont pas seulement dangereux pour les abeilles, les bourdons et autres pollinisateurs indispensables à la diversité du monde végétal... ils représentent désormais une menace sérieuse pour la protection des cultures et l'avenir même de nos productions - et risquent de compromettre à terme la sécurité alimentaire de toute la population !

Face à ce constat alarmant, et aux initiatives prises en France et aux Etats-Unis, la Commission européenne doit tirer les leçons qui sautent aux yeux et interdire totalement les pesticides néonicotinoïdes.

Malheureusement, l'institution paraît faire la sourde oreille aux demandes des scientifiques et des citoyens.

Pire : lors de la présentation du dernier rapport de l'EASAC cette semaine, qui donne des informations saisissantes sur l'impact des néonicotinoïdes sur l'environnement et la biodiversité, le seul représentant de la Commission présent, le chef de l'Unité Pesticides à la Commission, a botté en touche.

Il a déclaré que cette étude n'apportait rien de nouveau, qu'elle n'avait pas de "valeur ajoutée" – et a écarté les conclusions pourtant frappantes des scientifiques d'un revers de la main.

Je vais vous détailler dans quelques instants les conclusions de cette étude, et vous jugerez par vous-même si les risques qu'elle décrit méritent d'être passés sous silence...

Mais avant ça, je veux m'assurer que vous compreniez bien l'enjeu, et que je peux compter sur vous pour signer dès maintenant votre pétition à la Commission européenne, et nous aider à récolter les millions de signatures dont nous avons besoin en diffusant ce message au maximum autour de vous.

Si les lobbies agrochimiques gagnent la bataille et qu'ils arrivent à convaincre la Commission de remettre les néonicotinoïdes sur le marché, c'est une catastrophe sanitaire et alimentaire sans précédent qui nous attend.

Je n'exagère pas.

Etude après étude, en laboratoire et sur le terrain, les scientifiques qui se sont penchés sur ces substances ont constaté des effets sur l'environnement et la biodiversité qui dépassent tout ce qu'on avait pu imaginer jusque-là.

Leurs conclusions sont accablantes, et chacune d'elle justifierait à elle seule une interdiction immédiate de l'utilisation de ces pesticides :

 

– Mode d'administration par enrobage : des graines mortelles pour les oiseaux et rongeurs des champs

Les néonicotinoïdes sont appliqués directement par enrobage autour de la graine, et 20 % de la substance se développe avec la plante, circulant dans sa sève, et suintant par ses feuilles pour décimer les insectes qui s'en approchent (ennemis ou amis...).

L'un des problèmes posés par ce mode d'administration (vous verrez qu'il y en a bien d'autres…), c'est que des graines hautement toxiques risquent de rester à la surface du champ et attirer les rongeurs et oiseaux qui s'en nourrissent habituellement.

Les effets à long terme sont dévastateurs sur les oiseaux : aux Pays-Bas, des espèces aussi communes autrefois que l'alouette des champs ont vu leur population diminuer de 96 % depuis 1990 (début de l'utilisation des néonicotinoïdes) - tandis que le bruant de maïs et la perdrix grise auront bientôt complètement disparu (3).

L'autopsie d'oiseaux sauvages (canards, pigeons…) montre la présence de néonicotinoïdes dans leur organismes. Il aura suffi parfois qu'ils ingurgitent une seule graine pour que la substance leur soit fatale : des études ont montré que la dose léthale pour une perdrix est de 6 graines, et de 1 graine et demi pour un moineau – des quantités qu'il est très facile de trouver aujourd'hui dans la nature et les champs (4).

 

– Pollution permanente des sols :

Comme dit précédemment, moins de 20 % seulement des néonicotinoïdes qui servent à enrober les semences sont absorbées par les plantes : les 80 % restants partent dans les sols (5), à des concentrations très fortes qui déciment les populations de vers de terre et autre laboureurs naturels de la terre.

Une fois dans les sols, les néonicotinoïdes peuvent y rester jusqu'à 3 ou 4 ans - assez pour anéantir toutes les aides naturelles à l'entretien et la régénération de la terre (6).

 

– Contamination des eaux, et extermination des espèces aquatiques :

Une grande partie de ces substances ne reste pas dans le sol, mais est lessivée par les pluies jusqu'aux aux cours d'eaux et aux nappes phréatiques.

Une étude menée en Californie a trouvé des néonicotinoïdes dans 89 % des cours d’eaux étudiés(7).

Les néonicotinoïdes sont très toxiques pour les invertébrés aquatiques, et les populations de poissons qui s'en nourrissent. Les populations aquatiques rendent naturellement des services de "nettoyage" des eaux qui ne sont pas remplaçables technologiquement à grande échelle. Leur disparition serait une catastrophe écologique sans précédent.

Or, une étude relève déjà une baisse désastreuse de la biodiversité des cours d'eaux en Allemagne, en France et en Australie – jusqu'à 42% de micro-organismes en moins aux endroits où l'on constate par ailleurs un taux de contamination élevé aux néonicotinoïdes (8). L'impact sur les poissons qui se nourrissent de ces organismes est encore difficile à mesurer…

 

– Menaces pour l'avenir de l'agriculture et la sécurité alimentaire

Le pire, c'est que les pesticides néonicotinoïdes ne permettent pas d'envisager une protection stable et pérenne des cultures face aux ravageurs qu'elles sont censés détruire.

Au contraire, il reste peu de temps avant que l'intégralité de ces ravageurs ne se soit accoutumé complètement à la substance, et y devienne insensible.

Les études menées sur le doryphore, le scarabée ravageur de la pomme de terre, montrent unerésistance déjà 100 fois supérieure en dix années seulement (6).

Même chose pour la punaise du pêcher, l'un des ravageurs les plus tenaces en France : des études montrent que ce bio-agresseur a déjà procédé à une évolution génétique lui permettant de résister aux néonicotinoïdes (9).

Des études menées dans les champs montrent une insensibilité croissante des populations de punaises du pêcher à ces produits (10).

Des résistances sont en train de se développer chez les ravageurs du colza (11) et du blé (12) cultures traitées quasi-exclusivement avec des néonicotinoïdes par enrobage.

En clair, si rien n'est fait pour enrayer la spirale du tout-pesticides, d'ici quelques années les néonicotinoïdes ne seront même plus capables de protéger les grandes cultures contre les attaques des ravageurs.

Ils auront détruit durablement l'environnement, et nous laisseront avec des cultures sans protection, à la merci de ravageurs rendus surpuissants, et que plus rien ne pourra arrêter.

Même les ennemis naturels des parasites ne pourront plus rien pour nous aider, car leurs populations, sensibles aux néonicotinoïdes, sont déjà en voie d'extinction !

Personne, aujourd'hui, n'a de solution à proposer après ça. Même pas l'industrie agrochimique, qui pourtant continue de faire pression sur la Commission européenne pour remettre ses produits sur le marché – et s'assurer quelques années de profit supplémentaires avant le déluge...

Il est temps d'arrêter l'hécatombe, avant qu'il soit trop tard.

Il est évident que si on en arrive à de tels extrêmes, c'est la sécurité alimentaire de la population toute entière qui n'est plus assurée.

L'enjeu est dramatique, et dépasse largement les quelques milliards de profits que se font les industries agrochimiques en commercialisant ces produits.

Nous n'allons pas les laisser sacrifier notre santé, notre alimentation et celle des futures générations, tout ça pour satisfaire leurs profits immédiats !

La décision de la Commission, va être décisive pour notre avenir à tous : soit elle cède à la pression des lobbies agrochimiques, autorise les néonicotinoïdes et nous condamne tous à une catastrophe sans précédent...

... soit elle entend la mobilisation des citoyens et les appels de détresse des scientifiques, prend conscience du danger, et nous permet d'échapper au pire en interdisant pour de bon les pesticides néonicotinoïdes.

Il est clair que si les citoyens ne se regroupent pas rapidement pour constituer une force de frappe massive et organisée, et qu'on laisse le champ libre aux lobbies agrochimiques pour séduire la Commission, c'est la première option qui sera retenue...

C'est pourquoi nous faisons appel à vous, de toute urgence, pour nous aider à organiser une mobilisation massive dans toute l'Europe !

Pétition après pétition, nous avons déjà réussi à réunir les signatures de plus d'un million de citoyens à travers l'Europe, pour demander l'interdiction pure et simple des néonicotinoïdes.

Nouvelles évidences scientifiques en main, nous allons redoubler d'efforts pour mettre une pression déterminante sur la Commission et obtenir la victoire des citoyens et du bien commun sur les intérêts à court terme des agrochimiques !

Je compte sur vous pour signer dès maintenant votre pétition à la Commission européenne en cliquant ici, et pour partager cet email avec vos amis, votre famille, vos collègues, et tous vos contacts.

C'est très important : plus nous serons nombreux, et plus notre force de frappe sera déterminante pour peser face aux pressions des lobbies.

Alors, n'oubliez pas, après avoir signé votre pétition, de transférer ce mail le plus largement possible autour de vous.

Personne ne doit ignorer ce qui nous attend tous si ces pesticides sont remis sur le marché. Et, je crois que vous serez d'accord avec moi, personne ne peut accepter qu'on mette ainsi en danger l'avenir alimentaire de nos enfants, pour satisfaire aux intérêts de quelques grosses firmes bien placées !

Un grand merci par avance pour votre action, pour préserver l'environnement et la biodiversité, et assurer la pérennité de l'agriculture.

 

 

La transition énergétique peut-elle devenir un gisement d'emplois?

 

La Commission Européenne estime que la mise en œuvre de nouvelles politiques pour atteindre l'objectif de 20% d'énergies renouvelables d'ici 2020 permettra de créer 2,8 millions d'emplois.

 

En Allemagne par exemple le secteur de l'énergie verte aurait déjà crée 400 000 emplois. En Angleterre un projet prévoit la création d' un million d'emplois climatiques.

 

En France, plusieurs études ont essayé de faire des projections économiques liées à la transition énergétique. Le Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement(CIRED) du CNRS a notamment analysé le scénario négaWatt qui prévoit une suppression de l'énergie nucléaire et de la quasi totalité des énergies fossiles à l'horizon 2050.

 

Selon le CIRED, la transition proposée créerait environ 300 000 emplois nets en France d'ici 2050.

 

L'Office Français des Conjonctures Economiques (OFCE) évalue à 800 000 le nombre d'emplois nets qui seraient susceptibles d'apparaître. Dans le champ des énergies renouvelables, ce sont de nouvelles filières qui s'ouvrent (biomasse, bois, biocarburants, énergies marines, éolien, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire). Elles supposent de nouvelles compétences et de nouveaux métiers: génie électrique, efficacité énergétique, électroménager, informatique, chaîne du froid, transports, réparation, recyclage, biotechnologies,.. Le bâtiment ainsi que le domaine des énergies renouvelables pourraient devenir le secteur le plus créateur d'emplois.

 

Ces « climate jobs » restent à imaginer et à créer en France. En Angleterre le mouvement citoyen « Compaign Against Climate Change », qui rassemble des associations écologistes, des mouvements altermondialistes et des syndicats, propose des solutions vertes créatrices de croissance et d'emploi. Pour en savoir plus, aller sur le site : « www.climate-jobs.org ».

 

Lyliane

17/04/2015

Petite victoire législative dans la lutte contre les pesticides...

 

Le 23 janvier 2015, l'Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi du sénateur Joël Labbé « visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire français ». Dans ses grandes lignes, cette loi interdit l'usage des pesticides pour les personnes publiques dans les zones non agricoles comme l'entretien des espaces verts, des forêts, des secteurs de promenades. Elle met également en place l'interdiction de la vente, de la détention et de l'utilisation des pesticides pour les particuliers.

 

On est donc en droit de se féliciter de ce résultat. Toutefois, les délais d'application de cette loi semblent beaucoup trop longs, puisqu' elle ne devrait s'appliquer qu'en 2020 pour les espaces verts et en 2022 pour les particuliers !

 

Pourtant, en janvier dernier, 1200 médecins, dont un grand nombre de praticiens de la Martinique et de la Guadeloupe touchés par le scandale du « chlodécone », ont publié un appel dans les médias mettant en garde contre les risques sanitaires des pesticides, autant pour les utilisateurs professionnels que pour les consommateurs, les riverains et les personnes vulnérables (femmes enceintes et enfants). Un lien a en effet été établi entre la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des troubles de la fertilité avec l'usage de ces produits toxiques.

 

Dans ces conditions, on se demande pourquoi attendre si longtemps pour la mise en place de cette loi. Heureusement de nombreuses municipalités se sont déjà engagées en faveur de la réduction de l'utilisation des pesticides, certaines sont même passées à 0 pesticide dans les espaces publics. Il faut saluer l'initiative de la jardinerie Botanic qui a déjà supprimé de la vente tout produit à base de pesticide.

 

En privilégiant cette enseigne, nous pouvons montrer notre engagement! N'achetons donc plus aucun produit toxique et demandons à toutes les grandes surfaces, aux autres jardineries de faire de même en les informant de notre choix. Dans le même ordre d'idée, n'hésitons pas à saisir l'Etat via nos représentants au Parlement et au Sénat, la Ministre de L'Environnement des dérogations qui continuent à être données pour des épandages aériens...

 

Ces quelques démarches visant à anticiper la mise en œuvre de la loi et de promouvoir les alternatives existantes, afin de remplacer dès aujourd'hui les produits toxiques. Même s'il paraît rester encore du chemin à faire pour protéger la nature et tous les êtres humains, soyons persuadés que nous représentons une force active par notre engagement.

 

Lyliane 

Transmis du CCFD!

Voici une pétition, cosignée par de nombreux mouvements d'église et qui rejoint le travail effectué sur place par le CERN, à signer au plus vite en ligne .

 

NON aux "Minerais du sang" : dans de nombreuses zones du monde, des milliers de personnes subissent des violences intolérables de la part d'acteurs armés, financés par l'exploitation des richesses de leurs propres terres.

A quelques heures du vote du règlement sur ces minerais du conflit, le CCFD-Terre Solidaire vous encourage à interpeller vos eurodéputés pour mettre un terme à cette violence !
 http://bit.ly/STOPMineraisDuSang

 
Cette information est  à faire circuler très rapidement !
Merci
 


Isabelle Desruelle

16/04/2015

Vitamine E naturelle: est elle indispensable et où la trouver?

 

La vitamine E est une vitamine liposoluble, non produite par l'organisme, formée de 8 molécules : 4 alpha-tocophérols et 4 tocotriénols.

 

Sur les sites Internet www.lanutrition.fr et www.aroma-zone.com, des spécialistes de cette vitamine nous mettent en garde contre les apports insuffisants notamment chez les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.

 

En effet, cette vitamine que l'on trouve dans les noix, noisettes, amandes, l'huile végétale, les légumes verts (épinards, choux...), le thon à l'huile notamment n'est pas très consommée dans un régime alimentaire courant. La quantité recommandée est de 12 à 15 mg par jour pour les adultes et peut-être davantage pour la femme enceinte. Elle aide en effet au développement du fœtus ; toutefois il est recommandé d'en parler à son médecin si l'on veut en prendre sous forme de complément alimentaire

 

Une quantité insuffisante de vitamine E est souvent associée à un risque accru d'infections, d'anémie et de retard de croissance, car on considère qu'elle est essentielle pour le développement du cerveau et du système nerveux.

 

La vitamine E exerce une activité antioxydante pour les membranes des cellules et elle nous protège des radicaux libres. Elle a aussi un intérêt pour notre peau, nos ongles et nos cheveux. On dit parfois qu'elle soulage les douleurs des règles et protège les vaisseaux par une action anticoagulante.

 

Toute personne qui souhaite prendre de la vitamine E en complément alimentaire devrait effectuer de petites cures d'un mois maximum et en informer son médecin traitant. Car l'excès de vitamine E - tout comme l'excès de sélénium- pourrait donner lieu à certains troubles de santé...

 

En toute chose le sens de la mesure est nécessaire !

 

Lyliane 

 

15/04/2015

Mobilisation citoyenne contre le gâchis alimentaire...

 

Les Sénateurs français ont voté à l'unanimité le 10 avril dernier un amendement dans la Loi Macron contre le gâchis alimentaire, suite notamment à une pétition lancée sur le site : www.change.org. que vous pouvez encore signer-

 

Il nous reste à nous mobiliser pour que les restaurateurs français, les cantines municipales fassent un effort pour ne plus jeter leurs surplus de nourriture, alors que de nombreux sans abris ont faim.

 

Une incitations à donner ou à transformer pourrait être faite au plan national...

 

Et, avant l'été, il nous reste à saisir nos députés pour qu'ils votent à leur tour l'amendement dit « amendement Goulet » que nos sénateurs ont adopté. Grâce à cette loi n'importe quelle association pourra récupérer des invendus consommables auprès d'une grande surface et les distribuer rapidement à des personnes démunies.

 

Aussi n'hésitez pas à signer la pétition, à en parler autour de vous et à contacter votre député pour lui demander de s'engager à voter cette loi « anti gaspi ». Le texte voté par les Sénateurs peut être trouvé sur le site : http://www.senat.fr/enseance/2014-2015/371/Amdt_379.html

 

Quand on sait que dans le monde beaucoup de personnes souffrent de malnutrition, que des enfants meurent de faim, le gâchis alimentaire de nos pays occidentaux paraît encore plus scandaleux... Pour s'en rendre compte et réaliser le contraste, il suffit d'aller sur le site Internet : www.actioncontrelafaim.org !

 

Lyliane

14/04/2015

Maladie d'Alzheimer:un outil pratique pour les aidants familiaux.

 

Les familles, qui sont confrontées à cette maladie ou à une forme apparentée, se sentent la plupart du temps démunies et ont de la difficulté à comprendre et à accompagner leur proche. Le personnel des maisons de retraite et les aidants familiaux ne sont pas toujours suffisamment formés au « savoir prendre soin » des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

 

Aussi, je pense que nous devons saluer la sortie récente d'une nouvelle version gratuite du « Guide pour les aidants familiaux » mise en ligne sur : http://guide.francealzheimer.org. Dans ce guide sont développés trois axes principaux : connaître la maladie, comprendre les symptômes et les accompagner au quotidien.

 

De nombreux contenus interactifs permettent de poser des questions et même d'entrer en contact avec d'autres aidants pour échanger. En outre, une maison en 3D accompagnée de vidéos met en scène différentes situations auxquelles les malades et leurs proches peuvent être confrontés. Une séquence propose des réponses à ces difficultés.

 

Grâce à cette association, j'ai appris également que toute personne concernée par le sujet peut faire entendre ses propositions ou remarques avant le 15 juin 2015 en remplissant un questionnaire disponible en ligne sur le site: www.sondagefrancealz.com.

 

Il existe certes plus de 500 lieux d'accueil en France proposés par les associations départementales.

 

Néanmoins, l'association estime que le grand public n'est pas encore suffisamment sensibilisé et informé, malgré ses efforts sur le terrain. Selon les recherches actuelles en effet détecter les personnes à risque avant l'apparition des premiers symptômes visibles serait un progrès de taille en attendant qu'un traitement approprié soit trouvé...

 

Enfin, la maladie d'Alzheimer touchant principalement le cerveau et provoquant des errances de la mémoire, une expérience a été menée sur Toulouse pour réaliser la biographie de personnes au tout début de leur maladie. Cela permet de laisser une trace de leur vie à leurs enfants et petits enfants.

 

Bref, on peut dire que l'association France Alzheimer, après 30 ans de mobilisation active dans notre pays, est encore capable d'innover et de mettre en place des initiatives susceptibles de soutenir tous ceux qui sont touchés par cette maladie.

 

Lyliane 

13/04/2015

Pousses et graines germées...

 

Ce sont de modestes herbes et graines, qui se développent à l'intérieur de nos maisons ou sur le rebord de nos fenêtres, et qui servent d'aliment, de source de vitalité. C'est en effet une nourriture vivante, dans laquelle on trouve généralement des enzymes, des protéines, des sels minéraux, des oligo-éléments et des vitamines naturelles.

 

Ce sont des aliments économiques, faciles à préparer chez soi. Comme pousses et graines germées sont fraîches, elles sont croquantes à souhait. Leurs fibres sont les amies de nos intestins.

 

Qu'on les achète prêtes à l'emploi ou qu'on les prépare à la maison, on peut commencer à s'habituer aux différentes variétés en testant luzerne, alfalfa, radis, haricots mungo... De plus, des mélanges sont possibles.

 

Il est possible de les consommer natures, sur du pain, en salade, revenues à l'huile d'olives afin de fourrer des crêpes, des omelettes...

 

Pour faire germer soi-même des pousses ou des graines,il suffit d'un récipient à trous nommé germoir, de semences, de lumière, d'air et d'eau. Néanmoins, afin d'éviter les moisissures, il est recommandé de garder le germoir humide mais pas trop, de veiller à la chaleur(entre 18° et 22°) et à l'aération.

 

Il faut au moins deux ou trois jours pour que les graines commencent à germer, parfois beaucoup plus selon la variété. Un pré-trempage de plusieurs heures accélère le processus.

 

On récolte les pousses ou les germes jour après jour en renouvelant l'eau. Juste avant de les consommer, rincer les graines dans une passoire. Eviter de toucher pousses ou graines avec les mains.

 

Sur le site www.avogel.fr par exemple, on peut obtenir des informations complémentaires.

 

Lyliane 

12/04/2015

Prendre sa vie en mains...

 

Lors de l'émission « Les quatre vérités » sur la deuxième chaîne de notre télévision française, j'ai entendu le Docteur Frédéric Saldmann faire la promotion de son ouvrage : « Prenez votre santé en mains ».

 

Ce que beaucoup d'entre nous savaient déjà : 30 minutes d'activité physique par jour et un moral optimiste sont des gages de bonne santé. En effet, alors que pendant des décennies « l'effet  placebo » avait été décrié du côté de la médecine officielle, le docteur Saldmann reconnaît que plus de 30% des patients y sont sensibles. Il démontre dans son livre que la force de la croyance donne une sorte de signal à l'organisme pour le soulager et le soigner. Notre espérance de vie augmenterait ainsi de 20%.

 

Évidemment, ajouter des années suppose des années en relative bonne forme !

 

Ce médecin va même jusqu'à prétendre qu'être positif, avoir des buts dans la vie incite l'organisme à se créer un bouclier naturel contre les maladies. Il lie a contrario un moral dépressif, une alimentation désorganisée et des troubles de santé à plus ou moins brève échéance...

 

Autre sujet important abordé : la nécessité de ne pas être en surpoids car, selon ce médecin, 30% de calories en moins permettraient d'ajouter 20% de vie en plus . Il parle notamment du nerf vague qui serait à stimuler en cas d'obésité et d'aliments comme les sardines ou les poivrons, à digestion lente, qui couperaient l'appétit pour quelques heures. N'ayant pas encore lu l'ouvrage, j'imagine qu'il développe davantage le sujet et propose d'autres pistes alimentaires...

 

A côté de cela, ce livre rassemble des conseils d'hygiène au quotidien. Par exemple, il préconise de se gargariser tous les matins après le brossage des dents,comme le font les japonais. Ce serait très utile pour éviter les infections ORL. Quant au renouvellement de la brosse à dents, que les français ne seraient pas très enclins à faire souvent, le docteur Saldmann recommande de la garder au sec et de la changer tous les mois, afin d'éviter la prolifération de germes.

 

Jusque là nous n'étions pas habitués à entendre de tels propos de la part de médecins allopathes...

 

Comme quoi certains médecins reviennent à des conseils de bon sens. Décidément, tout évolue dans le monde d'aujourd'hui...

 

Lyliane

 

11/04/2015

Le don de moelle osseuse: un don pour la vie.

 

L'Agence de Biomédecine organise une semaine nationale de mobilisation en faveur du don de moelle osseuse. 18 000 nouveaux donneurs en effet sont espérés, afin de sauver la vie de personnes atteintes de graves maladies du sang en attente de greffe.

 

Avant de pouvoir être inscrit sur un registre, appelé « France greffe de moelle », il faut au préalable effectuer une prise de sang et faire vérifier par un médecin son état de santé. Des contre - indications existent comme les affections cardiaques, l'hypertension artérielle, les antécédents de cancer, les affections nerveuses ou métaboliques...

 

Ce registre est consulté quand le malade n'a pas de donneur compatible au sein de sa famille. Être inscrit avec son profil génétique demande au donneur potentiel de se rendre disponible pour effectuer un don de moelle osseuse à n'importe quel patient en France comme à l'étranger.

 

La moelle osseuse n'a rien à voir avec la moelle épinière : c'est la moelle qui se trouve au centre des os. Un prélèvement de moelle osseuse n'est pas douloureux et il est gratuit. Il s'effectue en milieu hospitalier et dure entre 3 et 4h. La semaine précédant le don, un traitement est administré au donneur pour faciliter le passage des cellules dans le sang.

 

Il est possible de s'inscrire en ligne ou de télécharger un formulaire à remplir sur le site : www.dondemoelleosseuse.fr.

 

Personnellement je suis trop âgée pour être donneuse, mais il me semble que toute personne jeune et en bonne santé devrait se poser la question d'un don de moelle osseuse éventuel. Il s'agit en effet d'une forme d'entraide humaine, qui peut sauver la vie d'enfants ou d'adultes...

 

Lyliane 

10/04/2015

Se mobiliser en faveur du climat...

 

De nos jours, 97% des scientifiques de la planète s'accordent à dire qu'il y a un véritable changement climatique avec notamment un réchauffement général et que ce phénomène est d'origine humaine.

 

Crée en 1988, le Groupe d'Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié un dernier rapport malheureusement très clair : si aucune mesure n'était prise, la température moyenne à la surface du globe s'élèverait de plus de 4°C à la fin du siècle avec des conséquences graves pour toute l'humanité (fonte des glaciers et de la banquise, montée du niveau des mers, vents d'altitude, cyclones...)

 

Le GIEC demande de limiter le réchauffement moyen à 2° maximum, ce qui suppose de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70% d'ici 2050 et ensuite de ne plus en produire du tout. C'est un sacré défi !

 

Les deux pays les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, la Chine et les États-Unis, ne prévoient jusqu'ici de les réduire qu'à partir de 2030 pour le premier et de 2025 pour le second. C'est bien loin des préconisations scientifiques...

 

Ne soyons pas naïfs : les grandes puissances mondiales,- qui à la dernière Conférence sur le Climat de Lima n'ont rien décidé du tout -, ne feront un pas de plus à Paris en décembre prochain que si tous les citoyens du monde s'en mêlent et font pression sur eux directement ou indirectement.

 

Aussi les 30 et 31 mai prochain, un grand weekend end de mobilisation est prévu avec des manifestations partout en France et dans le monde. Ne craignons pas de nous y associer, d'y inviter parents et amis ! Les 196 états présents à la conférence ont besoin de sentir notre engagement citoyen, notre motivation ferme accompagnée de propositions réalistes.

 

La France, qui accueillera du 30/11 au 11/12/2015 au Bourget les membres du COP 21 et présidera la 2ème Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique, aura un rôle de premier ordre dans la recherche d'un consensus mondial.

 

Ne laissons pas les intérêts particuliers de quelques multinationales, lobbies financiers ou industriels manipulant les représentants de quelques états prendre le pas sur l'avenir de nos enfants et petits-enfants ! Tout est encore possible! Ne suffirait il pas de montrer notre conviction?

 

Lyliane 

09/04/2015

Connaissez vous l'hypnose Ericksonienne?

 

L'Hypnose Ericksonienne doit son nom à Mr Milton H. Erickson, psychiatre américain, fondateur de la Société d'Hypnose Clinique. Dyslexique, daltonien et handicapé, cet homme découvrit l'hypnose au cours de ses études de médecine. Il a été considéré comme le fondateur des thérapies brèves. La P.N.L. (programmation neurolinguistique) s'est notamment inspirée de sa vision.

 

Différente de l'hypnose traditionnelle, qui repose sur l'injonction, l'hypnose Ericksonienne induit un état de rêverie, permet un voyage intérieur sans stress. Elle suscite chez la personne un état de conscience modifié. Ce n'est nullement un endormissement pour guérir des patients. Ce type de thérapie cherche au contraire à réveiller le potentiel des gens, afin qu'ils prennent leur vie en main, quitte à changer quelques-unes de leurs croyances.

 

On peut dire que l'hypnose Ericksonienne permet une forme de communication entre l'esprit conscient de la personne et son inconscient, ce qui est susceptible de faciliter un retour à l'équilibre.

 

Le langage hypnotique agit en profondeur comme un stimulus, afin notamment de court-circuiter le mental. C'est le patient qui effectue tout le travail en fait.

 

Les applications de l'hypnose Ericksonienne sont nombreuses. Elles vont de la gestion de la douleur à du développement personnel, de l'hypnose médicale à la gestion des émotions...

 

Il existe en France de nombreux ouvrages traitant de l'hypnose Ericksonienne de la part de praticiens diplômés, par exemple le livre de Mr V. S. Martin paru chez A. Colin sous le titre : « Manuel de pratique d'hypnose ». Des sites consultables en ligne proposent des formations diplômantes ou informent de façon plus détaillée sur ce sujet. www.psychologies.com

 

Lyliane 

08/04/2015

Des bombes de graines...

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Fabriquer et lancer des bombes de graines

 
 
 
 
 
 
 

 

   
 
Depuis quelques années, la guérilla jardinière s'empare de nos villes : des habitants frustrés de fleurs et de nature confectionnent des bombes de graines et vont discrètement les lancer dans des endroits déshérités, où les graines germeront tranquillement à l'insu de tous pour produire deux mois après des fleurs éclatantes!

 

Le concept de guérilla jardinière ou guerilla gardening a vu le jour à New-York en 1973, lancé par des habitants soucieux de réintroduire nature et beauté au sein des espaces déshérités de la ville. Petit à petit, une technique de fabrication des « bombes de graines » (seed bombs en anglais) s’est imposée : cette technique est largement inspirée par la pratique de l’enrobage des graines de riz dans de l’argile, créée par le Japonais Masanobu Fukuoka, père de la permaculture, dans un tout autre but que la guérilla jardinière.

 

Des ateliers de fabrication de bombes de graines s’ouvrent un peu partout en France lors de manifestations diverses et des guérilleros d’un nouveau genre bombardent à cœur joie les espaces déshérités en espérant les transformer en coins de nature fleuris.

Cette fiche pratique vous explique comment fabriquer et lancer des bombes de graines et vous transformer à votre tour en guérillero d'un nouveau genre.


http://jardinage.comprendrechoisir.com/fiche/voir/282016/...

 

Effets présumés des forages pour le gaz de schiste aux Etats - Unis...

 Depuis 2011, des voix s'élèvent pour faire un lien causal entre l'injection de fluides dans le sous sol à des fins de fracturation hydraulique aux Etats -Unis et la croissance exponentielle du nombre de séismes de plus de 3.0 sur l'échelle de Richter dans certaines régions jusque là calmes sur ce plan (Oklahoma, Ohio...)

Une étude américaine du Geophysical Research - Solid Earth a démontré l'impact négatif de ces forages pétroliers sur l'environnement et notamment à cause d'une recrudescence des tremblements de terre. Un rapport de 2011 en Grande Bretagne arrivait à la même conclusion.

Du côté des pétroliers, on cherche par contre à minimiser les conséquences de ces injections à haute pression dans les forages pour obtenir du gaz de schiste. C'est effectivement leur intérêt s'ils veulent continuer!

Néanmoins un chiffre est incontestable : depuis 2010, plus de 250 séismes ont été recensés en Oklahoma. Il faut savoir également que les Etats - Unis comptent à ce jour près de 30 000 puits d'injection d'eau et de fluides chargés de métaux lourds pour fracturer les roches à grande profondeur. En tout état de cause, pour chaque puits entre 10 000 et 20 000 m3 d'eau sont requis.

Les impacts sur le paysage en surface sont déjà à considérer. Mais si en plus des rejets d'eaux usées et des bâtiments fissurés, des séismes plus nombreux sont à redouter, pourquoi ne pas invoquer le fameux « principe de précaution » partout dans le monde, où il est encore temps de prendre des décisions et de tenir compte de l'expérience d'autres pêuples.

N'oublions pas qu'en ce moment des lobbies pétroliers américains sont aux portes de l'Europe, en espérant, d'ici la fin 2015, persuader nos dirigeants de les laisser forer là où ils le souhaitent. Ce sont les traités transatlantiques TAFTA sur le commerce, contre lequel beaucoup de monde s'est déjà mobilisé, car ils donneraient plus de pouvoir aux multinationales...

En France, pensons à nos beaux paysages et imaginons les une seconde couverts de grues, de tuyaux et de camions. Il y a déjà de quoi réfléchir ! Si nous y ajoutons les séismes en Ohio ou en Oklahoma, tout cela n'est pas fait pour nous rassurer...

Aussi, en tant que citoyens responsables, n'hésitons pas à saisir nos élus, nos députés européens notamment, pour leur dire nos inquiétudes et demander publiquement une étude impartiale sur le sujet ! Afin d'en savoir plus, aller par exemple sur les sites : www.alterinfo.net ou www. networkvisio.com.

Lyliane (8/4/2015)

07/04/2015

Les Népalais, les forçats du Quatar!

 Le Népal est un pays pour lequel j'ai une affection particulière. J'y suis allée deux semaines en voyage il y a 5 ans: j'ai apprécié la gentillesse et l'accueil de ce peuple pauvre mais digne.

J'ai vu en effet comment les Tibétains ont trouvé chez eux une seconde patrie, comment certains montagnards des Annapurnas portent des charges incroyables en accompagnant des treks...

Depuis mon retour, touchée par une Association (www. pommecannelle.org),qui vient en aide aux enfants des rues par des activités sportives ou en les scolarisant, je suis devenue marraine d'une petite Sharmila, âgée aujourd'hui de 13 ans. Régulièrement cette Association me donne des nouvelles de ma filleule, m'adresse bulletin scolaire et photos.

Aussi, quand Envoyé Spécial a consacré un dossier télévisé à ce peuple, je me suis arrangée pour le regarder. J'en ai été très meurtrie ! Voilà ce que j'ai appris : n'ayant que très peu de travail au Népal, beaucoup d'hommes s'expatrient en laissant femme et enfants au pays. Ils espèrent une vie meilleure ! Des bureaux de recrutement népalais les envoient travailler au Quatar, à Doha exactement, où de gigantesques chantiers sont ouverts en vue de la future Coupe du Monde de Football.

Pour les Intouchables notamment cela semblait une aubaine ! Ils escomptaient pouvoir envoyer de l'argent au pays et revenir très vite vers leurs familles. Des hommes jeunes par centaines, pleins de courage et robustes à souhait, capables de porter de lourds tuyaux par 45°...

En fait, dès leur arrivée, les quataris leur confisquent leurs passeport interdisant ainsi tout changement d'emploi ou un retour prématuré. Quant aux conditions de vie et de travail de ces malheureux, cela frise le camp de réfugiés et l'esclavage ! Après 12h de travail, en effet, ils ont 2h de bus pour rejoindre leurs chambrées, où ils sont parqués dans des ville-dortoir (pas moins de 1000 népalais), insalubres le plus souvent! Leur salaire varie entre 180 et 300 euros par mois. Et les températures pour travailler sont souvent de 45 à 50 °. On est loin des températures du Népal !

Deux scènes m'ont particulièrement marquée : la première avec le retour du cercueil d'un homme de 41 ans, rendu à sa famille dans un village sans aucune explication. Etait-il tombé d'un échafaudage, avait-il été tué par un autre ouvrier pour lui voler ses économies ? La seconde était l'interview d'un homme blessé par accident sur un chantier, qui n'arrivait pas à se faire indemniser par son employeur et dont l'état de santé nécessitait pourtant des soins urgents (risque de gangrène)...Il a même été question de suicides, de meurtres impunis...

On peut comprendre que le Quatar mette les bouchées doubles pour être prêt à temps, mais faut-il pour autant montrer aussi peu d'humanité ? Des organisations mondiales comme Amnesty International ont déjà publié un rapport au sujet des mauvais traitements subis par les népalais, mais sans résultat apparent !

Le gouvernement du Népal, bien que connaissant la situation, encaisse 3 milliards d'euros pour ces expatriés, une manne à laquelle il ne compte pas renoncer ! Quant à la FIFA , elle est au courant mais n'a pour le moment rien demandé officiellement pour améliorer le sort de ces ouvriers traités comme des forçats... Et le gouvernement français, dont l'équipe parisienne est financée par les émirs du Quatar, ne paraît pas non plus avoir réagi ...

Il serait pourtant normal que les amateurs de foot français réagissent en apprenant le prix véritable en vies humaines de la future Coupe du Monde de football, comment vivent les ouvriers népalais sur ces immenses chantiers de Doha, qui vont coûter au bas mot 150 milliards d'euros.

Qui va oser s'emparer de ce dossier brûlant ? Les journalistes d'Envoyé Spécial nous ont livré leur enquête ; allons nous, citoyens européens, épris des Droits de l'Homme, fermer les yeux et laisser faire? Il me semble que des réformes sur place seraient à réclamer d'urgence (remise des passeports, équipements des ouvriers sur le chantier, salaires et logements décents, assurances accident...). Faute de quoi un boycott pourrait être envisagé par la FIFA , les clubs de foot mondiaux, histoire de montrer leur désapprobation. Une pression pourrait aussi être faite sur le gouvernement du Quatar comme du Népal...Affaire à suivre en toute conscience!

Lyliane ( 7/4/2015)

06/04/2015

Différentes églises françaises mais pourtant solidaires...

Après l'horrible tragédie du mois de janvier à Paris, où l'on pouvait craindre du racisme anti - musulman et des réactions contre l'antisémitisme, j'ai entendu des voix s'élever pour dire que la communauté musulmane française ne s'exprimait pas beaucoup pour condamner les violences commises. Je m'étais imaginée que peut-être ceux ci préféraient se faire discrets...

Or aujourd'hui je pense que tout simplement les journalistes se sont bornés à aller rencontrer quelques imams, puis ont braqué leurs micros sur d'autres faits divers. J'en veux pour preuve une lame de fond qui doucement, sans faire de tapage médiatique, commence à se faire jour dans certaines régions de France et dans le domaine religieux,dont en région Paca.

Lors d'une cérémonie religieuse dans un quartier déshérité de Nice appelé l'Ariane - comportant des communautés aussi différentes que maghrébins, gitans, réfugiés du Cap Vert, congolais et tchétchènes - j'ai assisté à une veillée pascale, qui a changé quelques-uns de mes repères.

Il s'agissait en fait de faire des chrétiens de 8 catéchumènes adultes répondant à des prénoms étrangers. J'étais présente car j'avais été choisie comme marraine par Akim, rebaptisé Joaquim pour l'occasion, un homme de 42 ans, que j'avais rencontré en faisant du bénévolat aux restos du cœur.

Première surprise : l'évêque du diocèse s'était déplacé ! Un homme ouvert qui dans son homélie reprit des paroles du Pape François, afin d'inciter les fidèles à l'espérance et à s'engager dans le monde pour témoigner de leurs valeurs sans crainte de l'avenir.

Là où j'ai ensuite écarquillé les yeux, ce fut de voir notre évêque de Nice s'avancer vers l'imam de l'Ariane- que je n'avais pas repéré malgré son vêtement traditionnel car il avait assisté à la veillée en toute discrétion - pour l'embrasser fraternellement vers la fin de l'office. Et celui-ci s'empressant de recevoir ce baiser de paix avec le sourire et de lui donner une accolade à son tour...

Bon, ces deux là avaient l'air de bien se connaître et même de s'apprécier, me suis je dit ! Sans doute sont ils invités parfois ensemble à des manifestations...

Mon étonnement ne fit que croître, lorsque, après la cérémonie, je les vis assis à la même table pour souper et que je remarquais d'autres musulmans assis alentour. J'étais toutefois encore à cent lieues de me douter de ce qui suivit !

Une bonne partie de la tablée s'est avancée vers le micro et un homme représentant le culte musulman dans la région Paca prit la parole pour condamner publiquement les violences de tous ordres faites dans le monde par des fanatiques ignorant de la teneur d'amour, de paix et de fraternité du Coran...Il fut bien entendu fort applaudi !

Avant le départ des autorités religieuses locales, nous avons appris qu'à la fin avril, aurait lieu avec l'accord de la Mairie de Nice, la signature d'un texte commun appelé «  pacte de fraternité » entre protestants, chrétiens, juifs, orthodoxes et musulmans . Ce texte condamnera fermement l'antisémitisme, la répression contre les chrétiens d'Orient et le racisme anti musulman.

Cette initiative locale méritera d'être relayée par la presse, afin de montrer l'engagement et la cohésion du monde religieux. Au cas où les journalistes n'en feraient rien, je juge bon d'anticiper et de m'en faire l'écho !

Faut-il imaginer que lorsque le monde bouge dans un sens positif, nous ne sommes pas toujours bien informés ? Serait-ce moins vendeur que les drames ?

Ouvrons nos yeux et nos oreilles et réalisons que les évolutions ne se font pas toujours dans le fracas, qu'elles sont souvent le fait de minorités agissantes...

Pouvons nous aujourd'hui devenir conscients des changements en cours ? Peut-être sommes nous comme la chenille dans son cocon loin de pouvoir réaliser son avenir de papillon ?

Dans cet espoir, un lundi de Pâques...

Lyliane (6/4/2015)

 

05/04/2015

Des sticks bio pour éviter les traitements chimiques de nos arbres...

Ce sont des pièges utilisables en agriculture biologique contre la mouche de l'olivier et contre celle des fruits que l'on accroche aux branches au Sud Ouest de l'arbre de préférence. Ces sticks sont commercialisés sous la marque Adolive (www.adolives.com) et consistent en un tube prêt à l'emploi contenant un attractif alimentaire (phosphate d'ammonium) destiné à attirer les mouches, pour les oliviers celle de l'olive ou diptère. Ces sticks sont recouverts de glu mise à chaud, qui ne s'altère ni au vent, ni au soleil, ni à la pluie et qui durent au moins deux mois.

En les plaçant tôt en début de saison, par exemple en juin pour les oliviers et avant que les fruits ne changent de couleur pour les fruitiers, ces pièges sont efficaces contre les mouches qui pondent au moment du mûrissement des fruits (pommes, poires, figues, kakis,agrumes, pêches, abricots...).

Cela évite de vaporiser des traitements toxiques dès que les fruits sont là, si on les utilise à bon escient c'est à dire en mettant un stick pour 3 arbres par exemple au milieu d'un champ et un pour 2 arbres en lisière de parcelle. Cela dépend également de l'importance des attaques locales.

Les sticks pour les oliviers se nomment « Dacus sticks » et ceux pour les fruitiers « Med fly sticks ». Pour les oliviers, l'INRA a expérimenté aussi avec succès l'argile projetée sur troncs et feuilles... Bref, des alternatives aux traitements chimiques existent, beaucoup moins coûteuses et bien meilleures pour l'environnement.

De ce fait, on peut se demander pourquoi des arboriculteurs continuent à s'empoisonner et à nous empoisonner avec des traitements dangereux . En tant que consommateurs de fruits et d'olives, nous avons notre mot à dire à ce sujet. Ne nous en privons pas et diffusons autour de nous ces procédés français très simples et anodins pour notre santé.

Lyliane (5/4/2015)

04/04/2015

Les grands méchants sacs plastiques!

 L'émission de la télévision française « Envoyé Spécial » du jeudi 2/4 dernier a traité de la délicate question des sacs plastiques, qui depuis de nombreuses années polluent notre environnement. Nous sommes en effet à 9 mois de l'interdiction totale de ces sacs dans notre pays. Or, l'émission a montré que nous ne paraissons pas tout à fait prêts à cette échéance...

Du côté des commerçants, si certains font déjà l'effort d'acheter des sacs bleus dits à durée de vie provisoire, par exemple pour le poisson à Rungis, la plupart doutent que les consommateurs optent pour des sacs en tissu. Le réflexe de partir les mains vides et d'acheter spontanément en comptant sur un sac plastique, même payant, paraît bien ancré dans les mentalités !

Des photos affligeantes de Camargue nous ont pourtant montré un marécage de sacs plastiques. Et nous savons qu'il faut attendre entre 300 et 600 ans pour que le plastique se dégrade. Sans oublier les nuisances sur terre comme sur mer pour les animaux qui les prennent pour de la nourriture !

Les emplois de 50 PME fabriquant ces sacs plastiques en France, certes, paraissent menacés et ce sont 3000 emplois qu'il faudrait d'urgence remplacer ! Allons nous devoir repousser le délai du 1/1/2016 à deux ans plus tard, faute d'anticipation ?

Pourtant à l'étranger d'autres ont pris des mesures depuis longtemps et trouvé des solutions. A Londres par exemple où des sacs « obso » avec une fragmentation programmée sont expérimentés. En Belgique où des tests de compostage sur les sacs en amidon de maïs( plus chers) sont entrepris et en Italie aussi où les sacs plastiques sont interdits depuis plusieurs années et où les habitants se servent de sacs végétaux en les utilisant deux fois (transport alimentaire puis sac poubelle pour le compost). Un compostage industriel semble chez eux la solution la meilleure, car en 60 jours on obtient de la matière organique...

Pourquoi ne pas bénéficier de l'expérience de nos voisins ? Pourquoi ne pas créer des filières nouvelles dans ce domaine pour compenser les emplois condamnés ? Des entrepreneurs, des communes pourraient d'ores et déjà s'investir et innover …

A nous de dire nos désirs et de donner l'exemple en prenant des cabas pour les courses, en refusant sacs, gobelets et assiettes plastiques, car il existe des alternatives plus écologiques dans notre pays !

Lyliane(4/4/2015)

03/04/2015

Après une émission sur Canal Plus...

Dernièrement, A. de Caune dans son JT avait fait venir des personnages médiatiques : José Bové, Marina Carrère d'Encausse et Naomi Klein, pour évoquer les problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés et qui semblent s'aggraver.

José Bové, faucheur volontaire qui en son temps avait tiré la sonnette d'alarme concernant les OGM, paraît n'avoir rien perdu de son engagement. Dans son dernier ouvrage écrit avec Gilles Luneau « L'alimentation en otage », il dénonce le manque de traçabilité des produits mis sur le marché et particulièrement les lobbies des pesticides qui à Bruxelles bloquent la sortie de tout texte susceptible de nuire à leurs intérêts.

Au cours de l'émission, il a cité de nombreux cas, enregistrés au CHU de Montpellier, d'agriculteurs, d'arboriculteurs, de viticulteurs, d'éleveurs même, qui ont été victimes des produits toxiques utilisés pour soi disant protéger leurs récoltes ou leurs animaux. Il a notamment dénoncé l'utilisation du dioxyde de titane ou E 171, suspecté d'être cancérigène, que l'on retrouve dans de nombreux produits alimentaires courants. Donc dorénavant bien lire les étiquettes !

Marina Carrère d'Encausse a, quant à elle, conseillé d'éviter de manger des produits transformés, car ils sont trop sucrés et comportent des additifs, dont on ne connait pas bien l'impact sur la santé.

La journaliste, altermondialiste canadienne Naomi Klein, très connue outre atlantique, présentait son livre choc : « Capitalisme et changement climatique ». Elle a carrément proposé aux citoyens du monde de s' insurger contre les pollueurs en nous recommandant :

  • de ne plus rester spectateurs et de nous engager pour la planète

  • d'éviter d'aggraver la situation par des actions individuelles et collectives partout où c'est possible (articles, marches, films, collectifs, pétitions, boycotts, courriers …)

  • de créer des réseaux de citoyens pour lutter contre des accords jugés dangereux comme le fameux TAFTA, qui ouvrirait la porte en Europe à la fracturation hydraulique, dont le Québec n'a pas voulu, après avoir vu les désastres alentour.

  • de faire pression sur nos élus, nos ministres ou sénateurs quitte à nous servir de célébrités afin de dire non aux multinationales qui ont la mainmise sur tout.

  • d'organiser bien avant décembre 2015 des marches en faveur d'une agriculture durable et d'une réduction sensible des gaz à effet de serre.

  • d'appeler à un réveil des consciences de tous pour sauver la planète carnous portons une responsabilité morale de ce qui se fait en notre nom.

  • de dénoncer haut et fort tous ceux qui font des profits au méprisde l'environnement et de la santé des êtres humains.

Bref une soirée où la langue de bois n'était pas au RV et où les enjeux ont été mis en lumière. Je tenais à m'en faire l'écho pour que ces appels se diffusent et portent leurs fruits !

Lyliane ( 3 avril 2015)  

02/04/2015

Une étape de plus dans la défense de la planète!

J'apprends par le magazine Télérama du 1 avril 2015 qu'à 9 mois de la COP21, - la Conférence sur le climat prévue à Paris en décembre 2015 - le journal britannique The Guardian se lance dans la bataille contre le réchauffement climatique. En effet, en s'alliant à 350.org, une ONG américaine, le quotidien organise une campagne intitulée « keep it in the ground » (laissez le sous la terre ).

Il demande notamment aux 2 plus importantes fondations du monde : le Welcome Trust et la Fondation Bill et Melinda Gates d'arrêter d'investir dans les 200 principaux groupes mondiaux d'énergies fossiles d'ici à 5 ans.

Selon Télérama, en effet, le Guardian décide de politiser le combat en faveur de l'environnement en s'attaquant aux intérêts financiers des plus grands pollueurs de la planète. Les Etats jusqu'ici se sont montrés assez frileux et bien en retrait de la mobilisation citoyenne, qui a lancé « les villes en transition », la création de collectifs, soutenu des films et des livres engagés, des ONG participant à toutes les rencontres. Ils ont signé des pétitions, manifesté dans les rues...alors que la situation ne fait que s'aggraver.

Cette nouvelle forme d'action, plus concrète et plus radicale, pourrait faire enfin reculer ceux qui ne craignent pas d'asseoir leurs profits sur des ravages planétaires. Les exemples ne manquent pas en ce moment d'un engagement plus direct, comme si la patience de tous était épuisée et le temps venu de franchir une étape...

J'en veux pour preuve le cas de la ville d'Oslo, qui est devenue la première capitale du monde à retirer ses investissements du secteur charbonnier. Paris pourrait suivre cet exemple en accueillant 33 maires de grandes villes européennes et en leur proposant d'unir leurs forces, afin de faire baisser le prix de l'énergie verte (bus électriques etc...) Cette initiative potentielle pourrait être relayée en France par les citoyens que nous sommes auprès de Mme Ségolène Royal.

Bref, le Guardian semble avoir ouvert la porte à un climat de rébellion ! Toutefois la situation me paraît suffisamment grave (cyclones, particules fines, pollution des mers...) pour justifier cette démarche ! Alerter les médias, nommer les responsables jusqu'ici n'a guère donné de résultats... Ne s'agirait-il pas désormais de mettre toutes nos forces dans la balance, afin d'obtenir un réveil des consciences et surtout de « toucher les gros pollueurs au porte monnaie  »?

Lyliane (2/4/2015)

01/04/2015

Protégeons les enfants de la maltraitance!

L'Association « Enfance et Partage », crée en 1977, s'est donné pour tâche de protéger les enfants des mauvais traitements, qu'ils soient physiques, psychologiques ou sexuels du fait de la famille ou d'autres personnes.

Cette association, reconnue d'utilité publique, a répertorié 100 000 enfants en danger actuellement dans notre pays. En effet, des sévices corporels, des viols, des homicides même ont lieu de nos jours et une centaine d'enfants en meurent chaque année en France.

Un numéro vert national ,nommé « allo parents bébé » existe depuis 2008 (0800 00 34 56). Il permet à des femmes enceintes, de jeunes parents en grande détresse d'appeler gratuitement et de façon anonyme depuis un téléphone fixe. Il est utile pour des enfants jusqu'à 3 ans.

Un autre numéro, plus général, a été mis en service : c'est le 0800 05 1234. Plus d'un million de personnes y ont eu recours depuis le début. Cela a permis d'ouvrir des dossiers de signalement, de suivre des cas difficiles et d'empêcher des maltraitances.

Un accompagnement juridique est possible grâce à un réseau d'avocats sympathisants, de même qu'un soutien psychologique et moral, effectué par des psychologues, auprès des jeunes victimes.

Néanmoins, l'objectif premier d'Enfance et Partage est la prévention. Pour cela, elle a choisi d'intervenir dans les établissements scolaires en lien avec les assistantes sociales et les infirmières.

Je trouve toutes ces initiatives essentielles pour veiller à l'équilibre de nos enfants et petits enfants.

Jusque là, j'avais surtout été sensibilisée à la maltraitance des personnes âgées en maisons de retraite, par des tuteurs ou des proches...Dans nos pays dits civilisés, que de misères cachées !

Si vous souhaitez aider cette association par des dons ou vous engager aux côtés de ses bénévoles, afin de protéger les enfants maltraités, il vous suffit d'aller sur le site Internet: www.enfance-et-partage.org ou de téléphoner au 01 55 25 65 65.

Lyliane (1 /4 /2015)

31/03/2015

Il est trop tard pour être pessimiste, selon Y. Arthus-Bertrand, alors agissons!

 Yann Arthus-Bertrand, reporter écologiste connu de tous, met en ce moment la dernière main à un long métrage qu'il espère pouvoir présenter au Festival de Cannes – dont le titre choisi se trouve être Human. Dans ce long métrage, il donne la parole, non plus seulement à la nature, mais aux êtres humains du monde entier.

Quinze chanteurs y chantent notamment la paix et l'amour. Dans ce tournage, il a décidé de faire parler surtout de la guerre, de l'homophobie, de la discrimination, de la pauvreté et du pardon.

Le reporter n'hésite pas à raconter dans quelles circonstances il en est venu à avoir le désir d'interviewer des êtres humains (2000 environ dans 45 langues différentes). Il est en effet tombé en panne avec son hélicoptère au Mali et il a été aidé par une famille pauvre qui « lui a tout donné ». Depuis, il s'est mis à écouter parler des milliers de personnes, à noter leurs propos, convaincu que « nous avons tous des qualités et des défauts et que nous avons besoin de nous écouter ». après toutes ces interviews, il a réalisé que « le plus important est de s'aimer et encore plus d'aimer les autres ».

Yann Arthus-Bertrand ne délaisse pas pour autant l'écologie politique. Toutefois il souhaite y ajouter une dimension de compréhension et d'amour. A l'interrogation égratignant au passage nos hommes politiques, Yann répond que « nos dirigeants nous ressemblent, car comme nous ils aiment leur confort » ! En effet, nous cherchons tous à garder nos privilèges, alors « qu'il faudrait apprendre à vivre mieux avec moins ».

Le reporter nous suggère en effet de comprendre que nous ne sommes pas obligés de consommer, de polluer et d'être convaincus que tout est entre nos mains. Là où nous vivons, dans ce qu'il nomme notre périmètre, ne pourrions nous être plus cohérents, plus efficaces? En décembre, à l'occasion du COP 21 par exemple, il nous suggère de descendre dans la rue, de dire ce que nous souhaitons voir voté par tous les états du monde en matière de climat.

Lui même avoue que son film est financé à 100% par la fondation Bettencourt et qu'il se sert d'industriels pour faire passer ses messages. Bien plus, il a essayé de sensibiliser de grosses entreprises comme Google, afin de créer d'énormes plateformes de bénévolat.

Enfin, selon Yann Arthus-Bertrand, «  il faut une révolution spirituelle, mais pas au sens religieux, plutôt au sens éthique ou moral ». Comme il considère qu' il est trop tard pour être pessimiste, c'est aujourd'hui qu'il pense qu'il est urgent d'agir et de vivre de notre mieux avec tous les êtres humains!

Lyliane (31/3/2015)

Transfert d'une pétition: pas de pitié pour les multinationales!

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Dites aux députés de mettre fin à l’impunité des multinationales. Vote dans 4h!

 
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Marie Yared - Avaaz.org

14:44 (Il y a 16 heures)
 
 
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À moi
 
 
 
 
 
Le temps presse! 150 000 d'entre nous ont déjà signé pour mettre fin à l'impunité des multinationales et le vote de la loi a lieu à 18h... aujourd'hui! Cliquez ici pour exhorter les députés à voter cette loi cruciale, et qu'ils fassent enfin passer les droits des travailleurs avant les intérêts du MEDEF.


Chères et chers ami(e)s,



Pour que les droits humains prévalent sur la course au profit, nos députés doivent voterla loi pour responsabiliser les multinationales à 18h. Nous n'avons que quelques heures pour inonder nos députés de messages: 
 
En avril 2013, nous avons tous vu les insoutenables images de centaines de femmes innocentesbrûlées vives ou écrasées alors qu’elles confectionnaient NOS vêtements, dans l’effondrement d'un immeuble au Bangladesh. 

Suite à ce drame et grâce à la mobilisation de citoyens et d'associations comme Éthique sur l'Étiquette partout dans le monde, une vraie volonté politique de changer les choses a vu le jour. Une proposition de loi pour rendre les entreprises plus responsables de leurs actes a été déposée à l'Assemblée Nationale et sera, après de nombreux reports, soumise au vote tout à l'heure, à 18h. 

Mais à cause du lobbying intense du MEDEF, l'UMP et certains députés du PS s'apprêtent à saboter la loi, une fois encore. 

C’est inadmissible. La vie de millions de personnes en dépendNous avons quelques heures pour agir. Si nous les inondons de messages d'ici le vote, nous pouvons obtenir des députés qu'ils tiennent leur engagement et votent la loi pour éviter un prochain désastre.

https://secure.avaaz.org/fr/halte_a_limpunita_des_multina...

L’effondrement du Rana Plaza, l’immeuble occupé par de nombreux ateliers textiles travaillant pour des marques européennes et américaines, avait causé plus de 1100 morts au Bangladesh. Pourtant aucune de ces marques n’a été condamnée. 

Il faut que les multinationales soient tenues responsables de leurs actes à l’étranger. Ne les laissons pas tuer et exploiter impunément. 

L’évolution de la loi française est suivie de près par d'autres pays européens qui s’apprêtent à nous emboîter le pas. Si la France donne l’exemple, les autres suivront. Lançons un signal fort en adoptant cette loi.

https://secure.avaaz.org/fr/halte_a_limpunita_des_multina...

Nous avons déjà été plus de 1,2 million à nous engager pour rendre les ateliers où sont fabriqués nos produits plus sûrs. Nous avons à nouveau une occasion rare de faire avancer significativement les droits de l’homme. 

Avec espoir et détermination, 

Marie, Mélanie, Camille, Aloys et toute l’équipe d’Avaaz

PS: Cette campagne a été initiée par les associations CCFD-Terre Solidaire, Collectif Éthique sur l'étiquette, Les Amis de la Terre France, Peuples Solidaires, Sherpa, CGT, Terre des Hommes France, membres du Forum Citoyen pour la RSE.

30/03/2015

C'est ensemble que nous sauverons le climat!

 L'organisation bien connue mondialement Greenpeace (www.greenpeace.org) m'a interpellée par courrier avec ce slogan. Je me suis sentie immédiatement concernée par une telle proposition. En effet, le dérèglement du climat s'amplifie et ses effets se font de plus en plus sentir : cyclones, inondations, températures en hausse qui font fondre les icebergs...

Certes, à son niveau, chacun fait sans doute quelque chose : tri sélectif, voitures propres, température moindre pour son chauffage, mais Greenpeace cherche à fédérer nos efforts, afin qu'ils soient plus efficaces. Des avancées législatives ont eu lieu en 2014 dans notre pays : loi sur la transition énergétique, interdiction de la mise en culture du maïs transgénique... Toutefois, il reste beaucoup de sujets préoccupants entre l'agriculture industrielle, l'élevage intensif qui pollue les sols, la pêche au thon destructrice des écosystèmes, la déforestation, les déchets dans tous les océans du globe, les émissions en hausse de gazs à effet de serre...

Après la Conférence sur le climat de Copenhague en 2009, il y eut beaucoup d'espoirs déçus ! En effet, malgré une forte mobilisation de la société civile, la présence des médias et la participation vigilante de nombreuses ONG, les Chefs d'Etat n'ont pas réussi à s'entendre sur un accord contraignant pour les plus gros pollueurs de la planète. Des lobbies en tous genres ont tout fait pour conserver «  leur droit de piller la planète ».

Depuis, en 5 ans, des catastrophes liées au climat ont fait plus de 112 000 morts et coûté 500 milliards de dollars. Qu'avons nous enclenché individuellement et collectivement pour y porter remède ? Des climatiseurs continuent à se vendre de plus belle, les conducteurs d'autos qu'elles soient diesel ou à essence circulent presque à vide, les avions sillonnent le ciel, nos pots d'échappement de nos voitures, nos cheminées rendent l'air des villes irrespirable, les transports en commun n'ont toujours pas la cote ! Nous savons pourtant que les 2/3 des émissions de gaz à effet de serre sont issus du pétrole, du gaz et du charbon. Quant au tout nucléaire, des catastrophes sans précédent nous ont montré ses dangers.

A l'approche du Sommet pour le Climat à Paris en décembre 2015, Greenpeace nous incite à ne pas baisser les bras, car les enjeux sont vitaux. Selon les experts du GIEC, si nous continuons à ce rythme d'émissions de gaz à effet de serre, les températures augmenteraient de 4° C d'ici la fin du siècle. Cela provoquerait notamment une hausse du niveau des mers d'environ 60 cm.

S'il semble urgent d'agir, il n'est pas pour autant question de nous décourager, car un changement de cap est encore possible pour enrayer cette augmentation de température et son cortège d'effets néfastes. A nous de jouer les contre pouvoirs, de donner l'exemple et de faire pression sur nos élus, nos gouvernements, nos chefs d'état, en leur faisant connaître notre inquiétude et notre mobilisation. Ils ont en effet un besoin urgent de réaliser notre motivation pour voir enfin un vrai changement.

Le continent arctique est devenu le symbole de l'urgence d'intervenir face aux appétits de certains (forages pétroliers escomptés) et en raison de la fonte rapide des glaces ! Une forte mobilisation mondiale a permis de donner un coup d'arrêt aux intérêts de certaines sociétés et de proposer de faire de ce continent un patrimoine mondial.

Pour la date du 21 septembre 2015, Greenpeace lance un appel aux citoyens du monde entier, afin d'organiser des défilés partout et notamment en France. Saisissons cette opportunité, faisons la connaître autour de nous, afin qu'au COP 21 de décembre 2015 à Paris, des décisions urgentes puissent être enfin prises. Grâce à notre engagement, les décideurs de toute la planète devront faire face « au plus gros lobby du monde », comme le dit Yann Arthus Bertrand, c'est à dire nous, les citoyens, les consommateurs de toute la terre!

Si nous ne voyons pas tout de suite les effets des décisions qui seront prises, au moins les générations futures en bénéficieront !

Lyliane (29/3/2015)

29/03/2015

Dans quel monde souhaitons nous vivre?

 

Cette question nous est posée par François Picart, Président de l'Association ACAT-France (association des chrétiens pour l'abolition de la torture), dont le site

http://www.acatfrance.fr/est susceptible de compléter ce que je peux écrire à son sujet.

 

Selon les informations dont je dispose, les valeurs défendues par cette association sont : la dignité et les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit. Ses adhérents refusent de se taire, lorsqu'ils apprennent une sentence injuste ou des sévices abominables et ils refusent de cautionner "la vengeance d'état", qui s'abat sur des opposants courageux à des régimes dictatoriaux.

 

Ils n'hésitent pas à intervenir par courrier ou autre auprès des autorités nationales, internationales et religieuses, afin de demander un moratoire pour des peines capitales, des délits dits sexuels ou religieux. Ils parrainent même des victimes innocentes incarcérées (homosexuels, femmes adultères, journalistes, militants des droits de l'homme...) et ils leur apportent un soutien moral ou juridique, tout en épaulant leurs familles.

 

Ainsi, en 2014, l'ACAT est intervenue en faveur de 394 victimes dans 57 pays. Avec le soutien de ses 40 000 adhérents dans le monde, cette organisation chrétienne s'est mobilisée notamment pour défendre Bob Rugurika au Burundi, célèbre journaliste qui a mis en cause dans son journal les services secrets pour l'assassinat de trois religieuses italiennes en septembre 2014. En Egypte, après des procès expéditifs, ce sont 683 personnes qui sont menacées d'exécutions. L'ACAT demande des procès équitables et l'arrêt des condamnations de masse. Aux États-Unis, l'association essaye de faire diminuer le nombre de condamnés dans les couloirs de la mort. Enfin, en Irak, elle demande que cessent les lapidations et les pendaisons, mises à mort cruelles qui frappent des personnes jugées pour trafic de drogue, viol, « guerre contre Dieu », adultère ou homosexualité...

 

Tant d'erreurs judiciaires, de crimes contre l'humanité, d'actes de barbarie ont été justifiés par des états en place ! De plus, nous savons tous que la violence nourrit la haine et le désir de vengeance. Nous réalisons aussi que ce n'est pas de cette manière que l'on peut faire avancer la démocratie et l'application des droits de l'homme. Est-ce à nous, demande l'ACAT, de décider qui mérite qu'on lui ôte la vie ? Pouvons nous impunément laisser torturer des êtres humains ? Bref, que nous soyons chrétiens ou pas, la question posée dans le titre ne peut nous laisser indifférents.

 

A nous peut-être d'oser affirmer quelles valeurs nous désirons mettre en œuvre, afin que nos descendants connaissent un jour paix, justice et fraternité. Il y a, certes, encore fort à faire, mais si nous nous impliquons et soutenons des causes de ce genre, nous faisons peut-être le premier pas...

 

Lyliane 

28/03/2015

Pétition et appel pour les forêts...

Les forêts tropicales valent mieux que du contreplaqué !

   
 

 
 
 
 
 
 
 
   
     

 

                             Sauvons la Forêt <info@sauvonslaforet.org>

Les arbres de Bornéo et Sumatra sont abattus pour être transformés en contreplaqué bon marché

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

Au Japon, les entreprises de construction utilisent les bois tropicaux comme vulgaires panneaux de coffrage sur les chantiers. Dans l’état du Sarawak, les autochtones du peuple Penan assistent désespérément à la destruction de leurs terres ancestrales par l’industrie forestière.

L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques par Tokyo en 2020 exacerbera certainement la déforestation à Bornéo si rien ne change.

Mais l'évènement sportif planétaire pourrait aussi être utilisé pour aider les Penan. La capitale japonaise a fait la promesse d’être exemplaire en matière de protection de l’environnement. Un acte concret en ce sens serait d’interdire l’usage des bois tropicaux sur les chantiers du Japon.

Écrivons au Premier ministre japonais et aux différents Comités olympiques impliqués dans l’organisation des JO 2020 à Tokyo :

 

PÉTITION  

En vous remerciant pour votre attention,  

Sylvain Harmat 
Sauvons la forêt

Sauvons la Forêt

Jupiterweg 15, 22391 Hamburg, Allemagne
info@sauvonslaforet.org  •  www.sauvonslaforet.org

Compte bancaire pour les dons:
IBAN: DE11430609672025054100
BIC: GENOD

La France et l'Europe face au lobby des pesticides...

 

Cette question mérite en effet d'être posée . Malgré les efforts du monde politique pour diminuer l'usage des pesticides en agriculture et promouvoir un modèle économique plus respectueux de la terre et des humains, en dépit de nombreuses études scientifiques prouvant leur effet néfaste sur notre santé et notre environnement, notre pays n'arrive pas encore à «  décrocher » du poids de la chimie dans les pratiques agricoles.

 

Le business des pesticides rapporte apparemment beaucoup d'argent à certaines grosses entreprises ou multinationales. Et, chez nous, les conseillers des coopératives agricoles poussent souvent à cette pratique sur le terrain. A Bruxelles enfin, certains élus se sont fait l'écho des pressions de ces mêmes lobbies sur les institutions européennes, afin qu'aucune loi contraire à leurs intérêts ne soit votée...

 

Selon "Générations Futures", www.generations-futures.fr, la FNSEA, syndicat dominant dans le milieu agricole, chargé notamment de ce qu'on nomme: "Ecophyto", depuis plusieurs années semble faire davantage la promotion des pesticides que de prendre la défense des agriculteurs français. Cependant un bon nombre de paysans se posent des questions ; soit qu'ils soient malades des pesticides qu'ils répandent sur leurs fruits et légumes, soit qu'ils réalisent que d'autres alternatives existent de nos jours. Le monde agricole français en effet reste figé dans un modèle productiviste avec des monocultures fragiles face aux insectes ravageurs.

 

La diminution des pesticides paraît toutefois indispensable si nous voulons laisser à nos enfants des rivières et des sols sains. L'agriculture biologique, plus respectueuse des humains comme de la terre, a montré que l'ajout des pesticides à toutes les phases de croissance des arbres ou des plantes, ne fait que privilégier les rendements au détriment de la qualité gustative des produits récoltés.

 

Face aux ravageurs potentiels, ce type d'agriculture, moins mécanisé, privilégie les traitements préventifs, l'équilibre des sols, les associations de plantes et de fleurs...

 

Les consommateurs ne s'y trompent pas. De plus en plus ils vérifient les étiquettes et la provenance de ce qu'ils achètent. Des émissions à la télévision notamment, des films, - après certains scandales retentissants - leur ont fait prendre conscience que les pommes par exemple, pour être conservées plus longtemps, sont irradiées et ne reçoivent pas moins de 35 traitements pour être impeccables, sans aucun défaut. Toutefois il n'est pas concevable de les manger avec la peau et quant à la saveur, c'est une autre affaire!

 

Il nous reste, à mon avis, une autre étape à franchir : faire pression sur nos élus pour qu'ils cessent d'obéir aveuglément à ces puissants lobbies et afin qu' ils votent des lois qui iront en faveur de la santé des sols et des gens grâce à une diminution sensible des molécules dangereuses. Nos abeilles comme nos descendants leur en seront reconnaissants !

 

Et en parallèle ou si cela n' était pas suffisant, il nous reste le choix citoyen de boycotter toute production poussée à grands renforts de pesticides, quitte à donner aux paysans un juste prix et à manger fruits et légumes non calibrés mais savoureux ! Privilégier la qualité, le goût, lutter par nos achats conscients contre les allergies, les maladies liées à la pollution de l'air comme de l'eau, acheter en circuits courts des produits de saison, tout cela pourrait devenir notre priorité ! La loi de l'offre et de la demande est dans notre société occidentale un argument de poids !

 

A nous d'orienter l'avenir agricole dans le sens jugé souhaitable pour les générations futures !

 

Lyliane

27/03/2015

Un dispositif favorisant le lien social auprès de nos aînés...

 

Beaucoup de personnes âgées de nos jours souffrent d'isolement. Elles manquent en effet de contact social, du fait des familles dispersées ou préoccupées par leurs problèmes personnels. En privilégiant la proximité, les affinités et la réciprocité des échanges, un dispositif, initié en 2006, a été mis en place dans le 17ème arrondissement de Paris. Ce dispositif, nommé "Voisin-Age" prend de l'ampleur un peu partout en France (Nantes, Grenoble, Toulon, Nice). Il s'en crée régulièrement grâce à des volontaires et à des sympathisants de l'association reconnue d'utilité publique "Les petits frères des Pauvres" -

http://www.petitsfreres.asso.fr

Ce dispositif permet en effet à des personnes âgées - appelées "voisinés" - et à certains de leurs voisins volontaires – nommés "voisineurs" – de partager des moments de convivialité. Sorties, repas, courses peuvent être organisés ; des notions de confiance et d'aide arrivent à se créer...

 

Pour prendre part à ce dispositif, il suffit de prendre contact avec « voisin-age » téléphoniquement au 01 49 23 13 55 ou d'envoyer un SMS avec la mention « voisinage » au 06 09 69 14 11, quels que soient l'âge ou la situation personnelle de l'aîné(e) à soutenir. Un responsable prendra contact avec chaque candidat pour mieux connaître ses besoins. Il créera ensuite une page Internet pour chaque personne âgée "voisinée", sa page n'étant accessible que par les "voisineurs" qu'il aura au préalable vus et acceptés.

 

Voisin-Age recrée ainsi progressivement un véritable esprit de solidarité et de convivialité dans les différents quartiers de nos villes. Pour plus d'informations se rendre sur le site :

https://www.voisin-age.fr/

 

Je trouve cette initiative excellente et je pense qu'elle doit être diffusée pour s'étendre partout où c'est possible. Merci à l'association « Les petits frères des pauvres » de s'être impliquée concrètement dans ce dispositif !

 

Lyliane