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27/04/2016

La voie du biomimétisme...

Je lis actuellement un très bon ouvrage de Mr Gauthier Chapelle paru en septembre 2015 aux éditions Albin Michel dont le titre est:"le vivant comme modèle". Mr Chapelle, ingénieur agronome et docteur en biologie, a été l'élève de la fondatrice du biomimétisme Mme Janine Benyus. Il a cofondé le bureau d'études Greenloop et l'Association Biomimicry Europa qui travaillent sur le sujet.

Dans ce livre, Mr Chapelle  nous incite à prendre nos leçons dans la nature car "la vie a déja beaucoup crée, beaucoup essayé, beaucoup testé, beaucoup inventé". Selon lui, la définition du biomimétisme est en effet de s'inspirer du précieux savoir de la nature qu'il nomme le vivant.

Un des thèmes traités dans l'ouvrage m'a particulièrement intéressée: il concerne une agriculture biomimétique post-carbone. Ses conclusions vont à l'inverse de la monoculture industrielle et des traitements chimiques des sols. En se basant sur ses théories visant à favoriser la collaboration entre les espèces, Mr Chapelle nous suggère de nous inspirer des écosystèmes, afin d'apprendre à notre tour à collaborer entre nous, à innover pour sortir de la compétition.

Tout un chapitre est consacré à l'expérience de la ferme du Bec Hellouin en Normandie, où la permaculture sur de petits espaces donne des résultats fabuleux. C'est un système holistique où des écosystèmes se créent naturellement, alors qu'au départ leur terre n'était pas très fertile.

Pour l'auteur, l'alternative biomimétique offre un espoir face à l'ensemble des problèmes écologiques que nous allons avoir à affronter. Laissons donc de côté nos prétentions et regardons ce que fait la nature avec les arbres, les plantes et les animaux notamment pour nous en inspirer...

Lyliane

 

26/01/2015

L'écologie n'est pas défendue seulement par des militants écologistes!

 

Au cours d’une émission télévisée du dimanche matin sur France 2, j’ai appris avec satisfaction que des moniales de la région de Valence (Drôme), de confessions différentes, se sont prononcées en faveur de l’écologie. Pour elles, la défense de l’environnement  est une évidence, car c’est une démarche responsable de l’être humain au sein de son milieu naturel.

 

Elles prônent un respect de la terre, dans la mesure où « aimer la nature, c’est aimer le Créateur ! » La plupart d’entre elles travaillent en effet le sol et cultivent sans aucun produit chimique de synthèse. Les plantes séchées, les vinaigres et vins qu’elles commercialisent sont naturels (romarin sauvage …). L’une d’elles a même affirmé, au cours de l’émission, qu’elle a la certitude de participer ainsi « à la dynamique et à la victoire du Vivant ».

 

En effet, en s’appuyant sur la Genèse et sur les Écritures Saintes, ces femmes qui ont consacré leur vie à Dieu rappellent que l’homme n’est que « le gérant  d’une terre qui lui a été confiée». Il ne doit donc en aucune façon se comporter comme un propriétaire ou un prédateur, pillant les ressources offertes à tous sans s’occuper des générations futures.

 

Ces moniales aimeraient faire découvrir ou redécouvrir le sens de la Création autour d’elles. Elles m’ont semblé engagées et désireuses d’entraîner à leur suite les membres de leurs Églises respectives.

 

De plus, elles sont parfaitement conscientes des enjeux de 2015 avec la Conférence Mondiale sur le Climat prévue au mois de novembre. Qui croira encore que vivre cloîtrée par choix de vie isole du  monde?

 

Personnellement, je suis très heureuse d’apprendre que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous sentir solidaires et proches de tous ceux  qui souhaitent  maintenir la biodiversité tout en respectant notre si belle Terre et ses ressources naturelles.

 

Lyliane