26/03/2015
A propos des combinaisons alimentaires...
Selon Désiré Mérien, biologiste et naturiste français, les aliments sont classés en 6 groupes en fonction de leur composition : les proteines maigres, les protéines grasses, les lipides, les amidons, les fruits et les légumes.
Il estime par exemple que les fruits mi acides et doux peuvent être consommés avec des yaourts ou des fromages maigres, tandis les légumes verts sont censés favoriser la digestion des protéines. Le mariage légumes verts et lipides,- de même qu'avec les amidons- est conseillé d'autant plus que les légumes facilitent la dispersion des graisses .
Par contre, l'association de fruits et légumes n'est pas favorable à ses yeux en raison de leurs temps différents de digestion. Des fermentations en outre sont susceptibles de se produire. D. Mérien suggère de privilégier l'ingestion de sucres naturels et de réduire la consommation de sel, qui est un excitant alimentaire. A l'inverse, les plantes aromatiques sont recommandées en tant qu'antiseptiques puissants, permettant une digestion plus rapide et donnant du goût aux aliments.
Quant au pain, le blutage des céréales a pour conséquence la suppression des vitamines B et E, précieuses pour l'entretien de l'organisme. Aussi il est recommandé de privilégier les farines complètes.
Comme l'eau, les fibres alimentaires jouent un rôle de ballast et luttent efficacement contre la constipation. Poissons, fromages et œufs, selon D. Mérien, encrassent moins l'organisme que la viande. Aussi, il n'hésite pas à recommander un régime frugal, afin d'éliminer toxines et déchets, ainsi qu'une alimentation équilibrée à base d'aliments non raffinés.
Sans se tourner vers une nourriture dépourvue d'attrait, il est, semble-t-il, meilleur pour la santé de choisir des produits authentiques en observant le rythme des saisons. Cela ne paraît donc pas idéal de manger tomates, melons ou aubergines poussés sous serre en plein hiver, alors que brocolis, poireaux et navets se révèlent bon marché et sont les légumes de la saison !
Enfin, n'oublions pas que les oligoéléments, les sels minéraux, les enzymes et les vitamines sont irremplaçables, ce qui implique de manger des crudités et salades chaque jour, de consommer la peau des fruits et des légumes non traités, cueillis à maturité et de cuire les aliments à une chaleur douce ou à l'étouffée.
Lyliane
08:24 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS | Tags : combinaisons alimentaires, proteines, graisses, légumes et fruits, viande, poisson, oeufs, amidon | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/03/2015
Qu'est -ce que la somatisation?
D'après l'origine grecque du mot "soma", la somatisation est une manifestation dans le corps d'un trouble qui prend son origine dans le psychisme. Cela revient à accepter que le corps et l'esprit ne sont pas des entités séparées, mais dialoguent en permanence l'une avec l'autre.
La médecine distingue des manifestations fonctionnelles, qui seraient le premier stade de réaction du corps sans que l'on trouve de lésions organiques, d'autres types de troubles où l'on peut déterminer l'organe malade. Ce sont par exemple des émotions vécues pendant la journée qui perturbent le sommeil, du stress qui perturbe les manifestations hormonales...
Certains médecins, formés à des médecines douces, ont en effet remarqué que depuis sa naissance, l'être humain cherche en permanence à s'adapter à son environnement, qu'il est confronté à une forme d'acceptation du monde, ce qui est plus ou moins vécu. Aussi, ils ont tendance à considérer que notre posture, notre morphologie corporelle, nos dents, nos muscles portent la mémoire de notre vécu et de toutes nos tensions.
Certes, le ressenti de la personne, son histoire, son caractère jouent un rôle important. De ce fait, chaque être humain va avoir une manière de somatiser qui lui sera personnel. Il y aurait, selon eux, un schéma classique avec des liens : type de stress/lieu de somatisation. Ainsi, quelque événement mal digéré pourrait toucher notre estomac, une émotion profonde non éliminée se manifesterait au niveau de nos intestins...
Il semble également que les microbes testent en permanence nos façons de nous maintenir en équilibre. Si après un stress nous avons du mal à revenir à l'équilibre, nous sommes susceptibles de rentrer dans ce que nous nommons « une maladie infectieuse ». Cette phase d'activation bactérienne serait là pour marquer « la rupture de tolérance » au sein de notre organisme.
Le docteur Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, travaille sur ces ressentis qui témoigneraient d'une mémoire du corps depuis notre naissance. Il appelle sa recherche : "médecine du sens". Pour en savoir plus sur les séminaires proposés et le DVD à commander, consulter le site : www.lessymboles.com.
Le travail de guérison demanderait donc à chacun de retrouver dans quelle mesure son équilibre corps-esprit a été perturbé. Pour cela, le praticien considère que nous pouvons demander à notre corps qui sait et qui témoigne à sa façon de ce qui est bon pour lui.
Le docteur Soulier prône de ce fait une véritable « vigilance corporelle ». Le lieu et la cause de la somatisation seraient, selon sa théorie, liés à l'écart entre le vrai soi de l'être (selon le sens donné par Winicott) et le faux soi incarné. Cela signifierait que l'on se serait trop écarté de soi-même, que notre corps l'aurait perçu et tenterait par le processus de la somatisation de nous ramener à nous même.
En bref, je dirais que c'est une vision totalement novatrice de nos mal-être, de notre état de santé, du sens de la maladie ( ce que "le mal a dit") et des processus de guérison. Dans cette mesure, ces recherches ont l'intérêt de nous faire réfléchir sur les liens existants entre notre corps et notre esprit, liens que tous reconnaissent désormais.
Lyliane
06:26 Publié dans EVOLUTION PERSONNELLE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : somatisation, stress, mémoire corporelle, vigilance, médecine du sens | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/03/2015
L'activité physique est-elle bonne pour la santé?
Il est actuellement prouvé médicalement que l'activité physique augmente l'immunité, améliore les performances cognitives et le moral, tout en maintenant chez la personne qui pratique régulièrement un sport quel qu'il soit un poids de forme.
Or, en France actuellement 10 à 15 % des adultes ne pratiquent aucune activité physique. On peut néanmoins s'habituer à prendre l'escalier au lieu de l'ascenseur, à promener son chien soir et matin, à aller chercher son pain ou son journal, à jardiner en plein air ou sur sa terrasse... Tout cela, à condition que ce soit une heure par jour environ, entraîne une dépense physique bénéfique.
Toutefois, l'observation montre que de plus en plus de parents chaque semaine transportent en voiture leurs enfants jusqu'à la porte de l'école et passent ensuite leurs journées assis dans un bureau ou les yeux fixant un écran...
De nos jours où les salles de sport, l'accessibilité des espaces de jogging ou de natation et les nombreux loisirs du fait des RTT permettent de combattre la sédentarité, il est regrettable que nous n'en profitions pas tous. Au lieu de rester devant la télévision ou de passer des heures dans des grandes surfaces, emmener sa famille marcher en forêt, randonner sac au dos, pique niquer dans un parc ou faire du VTT est à la portée de chacun le weekend. Cela permet non seulement de s'oxygéner, mais aussi de découvrir des coins de nature, de faire connaissance d'autres personnes !
En prenant de l'âge, c'est même indispensable de mobiliser son corps, de faire bouger ses muscles, ses articulations, de respirer au grand air que ce soit en s'inscrivant à des séances de gymnastique ou en pratiquant la marche, le vélo ou la natation, afin de combattre arthrose ou ostéoporose. Il est prouvé que les personnes actives, bougeant beaucoup, tombent moins et souffrent de ce fait beaucoup moins de fractures que celles qui vivent chez elles, sans aucune activité physique.
Personnellement, je m'oblige à ne pas prendre mon véhicule chaque jour, à descendre au jardin, à marcher, à monter des escaliers, à aller deux fois par semaine à un cours de gymnastique. J'y trouve des personnes différentes avec qui je peux échanger. Là bas, je travaille l'équilibre, la coordination des mouvements, la souplesse de mes articulations, bref je sais que je me fais du bien.
Si l'on n'a jamais pratiqué de sport, il convient d'y aller progressivement. Mais notre cœur lui même a besoin de changer de rythme, nos poumons de s'emplir plus à fond, notre dos de s'étirer.
Aussi, quel que soit notre âge, donnons l'exemple, apprenons à nos enfants à bouger, que ce soit en courant sur un stade ou un court de tennis, en pédalant dans la nature ou sur un balcon ! Et nous même, quand il fait beau temps, ne nous laissons pas piéger par des émissions de télévision ou des jeux sur ordinateur, qui nous rendent de plus en plus mous et sédentaires. A choisir, préférons nous l'obésité et la sclérose ou la forme, le dynamisme et la santé ?
Lyliane
06:04 Publié dans NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : activité physique, dynamisme, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/03/2015
La pollution électromagnétique, qu'est-ce que c'est et faut il s'en prémunir?
De plus en plus de personnes se plaignent de problèmes de santé en lien avec les champs électromagnétiques. Dans notre siècle, devenu avide de technologies sans fil, où l'on installe des antennes relais un peu partout, nous sommes questionnés par ces personnes, dites selon les médecins « électrosensibles », qui souffrent de symptômes plus ou moins invalidants : brulures et maux de tête, vertiges, sommeil perturbé, difficulté à se concentrer sans oublier des suspicions de sclérose en plaques de la part du Dr Maschi...
Je me suis intéressée à la question de savoir si les normes actuelles en vigueur protègent les populations. Pour cela j'ai étudié un dossier très complet publié en mars 2014 par Biocontact, revue gratuite qui est donnée en magasins diététiques. Selon ses articles, les premières inquiétudes sur l'impact de ces champs électromagnétiques sur la santé sont apparus au niveau du Parlement Européen en 1994. Il devait en résulter la mise en œuvre d'un principe de précaution, « recommandant aux états de mettre en place des normes de limitation de l'exposition des travailleurs et du public aux rayonnements électromagnétiques non ionisants ».
En 1999, une commission parlementaire européenne, présidée par G. Tamino fut nommée afin de faire des propositions de normes. Elle conclut à la nécessité d'établir deux seuils d'expositions règlementaires.
Le premier concernait les effets thermiques apparaissant à court terme après une exposition de courte durée à des niveaux de champs élevés. Les valeurs limites fixées ont été de 58 à 61 volts par mètre selon les fréquences. Le second seuil s'intéressait aux effets biologiques à long terme suite à une exposition de longue durée à des niveaux de champs faibles. Le seuil de 1 volt/mètre préconisé correspondait à un seuil de 0,6 volts/m des bandes de fréquence restreintes.
Le texte européen toujours en vigueur , transposé en droit français par le décret du 3 mai 2002 reprend ces valeurs limites. Depuis il a été complété par une norme NF et un nouveau décret de 2006 établissant des valeurs limites pour les appareils médicaux, auditifs, pacemakers, pompes à médicaments... En 2011, l'article L32-12 du code des Postes est venu préconiser une compatibilité électromagnétique entre les équipements et les installations électriques. Toutefois, aucun organisme ne vérifie le respect de ces normes...
Pourtant, en 2001, l'O.M.S. avait classé les basses fréquences(50 hertz) et les ondes radiofréquences(téléphones mobiles) dans la catégorie 2 b des substances potentiellement cancérigènes.
Courant 2005 un laboratoire indépendant analysant les rayonnements électromagnétiques et menant des enquêtes sur le sujet a été crée : le CRIIREM www.criirem.org. Toutefois, malgré les interpellations de la député européenne, de sensibilité écologiste, M . Rivasi, et des associations citoyennes, la gestion de ces risques potentiels n'a pas été prise en compte.
Face à la situation actuelle et au bain d'ondes dans lequel nous baignons, il est au moins possible d'opter pour une protection individuelle: utilisation d'un téléphone filaire (relié à un fil), limitation de notre exposition aux basses fréquences(lampes de chevet, micro onde, ordinateurs...). Et nos voisins sont également susceptibles de nous inonder de leurs ondes puisqu'un téléphone sans fil DECT a souvent un rayonnement d'une portée de 30 à 100 mètres !
Il est également recommandé la nuit d'arrêter voire d'éteindre la wifi, d'utiliser une oreillette pour téléphoner, de ne pas manger chaque jour face à un micro ondes, de dormir loin d'un radio réveil et à plusieurs mètres ( 2 à 3m au moins) d'une télévision... Eviter les longs téléchargements quand on est devant un ordinateur, d'appeler avec un mobile depuis un train ou d'un parking en sous sol.
Habiter à proximité d'une ligne à haute tension, d'une antenne relais peut à la longue perturber nos énergies. Il existe depuis 2008 en France un collectif des électrosensibles www.electrosensible.org .Il me semble qu'il faut surtout protéger, à la maison comme au dehors, nos enfants très vulnérables à ces rayonnements.(cf association Robin des toits qui dénonce le tout numérique à l'école).
Enfin, il faut savoir qu'il existe quelques méthodes naturelles, à base d'huile essentielle de lavande, de plantes grasses dé-polluantes, d'antioxydants, d'eau minérale peu minéralisée..., dont celle de Mr Louis Claude Vincent, ingénieur hydrologue, qui a écrit un livre sur ses recherches au sujet de l'eau que nous buvons. Pour en savoir plus, s'adresser à l'association de la bioélectronique Vincent ou ABE, qui fait connaître ses recherches et publie une revue www.betvincent.com.
Il semble urgent de nous faire entendre sur nos choix de vie, de donner le bon exemple autour de nous et de devenir des lanceurs d'alerte au lieu de subir cette pollution invisible.
Lyliane
06:26 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, HABITER AUTREMENT, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : pollution électromagnétique, antennes relais, bioélectronique vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/03/2015
transfert d'une pétition en faveur de l'association des paralysés de france
13:47 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE | Tags : paralysés, accessibilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Message des Indiens d'Amazonie...
La forêt amazonienne est un des plus riches espaces de la biodiversité avec 390 milliards d'arbres appartenant à 16 000 espèces différentes. C'est aussi la plus grande réserve d'eau douce du monde et, selon certains scientifiques, un poumon vital nécessaire au maintien de l'équilibre climatique de notre planète. Cette forêt primaire recouvre en majeure partie le sol brésilien.
Or, d'après un rapport de l'O.N.U. concernant l'alimentation et l'agriculture, le Brésil a perdu 20% de sa forêt ces 20 dernières années. Essentiellement en raison d'un élevage bovin intensif, d'une culture massive du soja et de coupes de bois que ce soit du fait de la population locale, de grosses sociétés ou même à cause de coupes illégales générant un profit important.
Nous aurions pu penser que les élus locaux, le gouvernement brésilien s'en seraient inquiétés. Et bien non, ce sont surtout les Indiens peuplant la forêt qui ont tiré la sonnette d'alarme ! En effet, leur culture ancestrale les a habitués à se responsabiliser par rapport à leur milieu naturel. Ils ont compris que si cette tendance devait s'accélérer, la grande forêt amazonienne serait condamnée à plus ou moins brève échéance, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la planète et pour les 400 000 Indiens du Brésil.
J'ai réalisé tout cela à la lecture de l'ouvrage récent (février 2015) paru chez Albin Michel d'Almir Narayamoga Surui et de Corine Sombrun, passionnée du monde indigène, intitulé : "Sauver la planète". Ce livre m'a sensibilisée au message puissant d'Almir Surui, chef Indien d'Amazonie, pionnier dans la défense autochtone d'Amérique du Sud. Cet homme, diplômé en biologie, à l'aide d'une ONG suisse, puis avec l'appui de Google Earth, a pu montrer au monde la détérioration de la forêt qu'il occupe avec les siens.
Encore plus fort : utilisant une des formules proposée à la conférence environnementale de Bali en 2008, il a obtenu de pouvoir protéger, sur 248 000 ha du territoire, les arbres s'y trouvant. En effet, en faisant placer ces arbres sous contrat carbone officiel,- ce qui rapporte des fonds-, il a prévu une protection de cette forêt pour 50 années. Il a réussi ensuite à entraîner d'autres Indiens dans sa lutte pour la défense de la forêt et à convaincre le gouvernement brésilien de son intérêt à soutenir sa cause.
Almir Surui a obtenu pour ce livre, qui retrace l'histoire de son peuple et son engagement au péril de sa vie, le prix des Droits de l'Homme en 2008 à Genève.
N'imaginez pas des Indiens arriérés ! On a nommé les Surui: les "Indiens high-tech", car ils se sont formés aux techniques informatiques, à seule fin de pouvoir communiquer plus largement pour sauver leur forêt.
J'ai relevé quelques passages dans cet ouvrage et je vous les livre ci dessous :
"Dès l'enfance, nous apprenons à considérer que nos actes n'engagent pas seulement notre responsabilité, mais celle de tous".
"Chaque expérience est un défi dont le but n'est en aucun cas le pouvoir ou l'argent, mais la joie d'avoir pu en tirer un enseignement" .
"Nous avons tous besoin des connaissances de chacun, sans en être dépendants".
"C'est par l'exemple que l'on change les consciences !"
Alors, je suis heureuse de pouvoir vous témoigner à travers cet article de l'exemple donné par Almir Surui, de vous inciter à lire et à offrir cet ouvrage, afin de pouvoir être inspiré par son courage et sa détermination au service d'un bien commun.
Lyliane
07:30 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : engagement, indiens d'amazonie, environnement, protection des arbres, foret premiere, détérioration de la forêt | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/03/2015
Pourquoi acheter un objet, quand votre voisin peut vous le prêter?
Sur le site Internet http://www.lesbrinsdherbes.org ou http://www.pretoo.com en ligne depuis avril 2013, j'ai appris que ce réseau social et solidaire met en relation de façon simple des voisins, afin qu'ils puissent se prêter gratuitement des objets du quotidien.
Ce site est le plus ancien site de prêt gratuit encore en activité. Il se dit à la croisée de l'économie sociale et solidaire, de la consommation durable, de l'environnement et des nouvelles technologies. Il fait partie de l'économie de partage.
Il est possible de s'inscrire sur le site. Grâce à des étiquettes à coller sur sa boîte à lettres, chacun peut faire savoir à ses voisins ce qu'il peut leur prêter : outils de jardin, de bricolage, appareils ménagers...
Il existe également un autre système de mise en contact pour faciliter les prêts sur :
http://www.Franceregion.fr/lepret-d-objets-entre-voisins-...
Bref ce sont des initiatives novatrices et solidaires qui favorisent une économie d'échange et de contact entre voisins. Il suffisait d'y penser et d'oser le mettre en place !
Au fond la crise, malgré sa rigueur, est susceptible de nous aider à changer nos habitudes, à échapper à la société de consommation, à nous faire imaginer d'autres rapports humains.
Lyliane
02:16 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, HABITER AUTREMENT | Tags : prêt de matériel, économie d'échange | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/03/2015
Les clandestins dans notre pays, qui sont ils vraiment?
Une émission de télévision intitulée « C'est dans l'air » m'a permis de faire le tour de la question grâce à des intervenants de sensibilités différentes. Ce sujet m'intéresse au plus haut point car justement dans le bénévolat que je fais sur le support d'heures de français, j'en croise parfois.
Nous entendons souvent des élus et élues, de sensibilité que je qualifierais de populiste, clamer « qu'ils prendraient la place des français sur le marché du travail ». Or il n'en est rien puisque, depuis 1991, les clandestins d'où qu'ils viennent n'ont pas le droit de travailler en France. Les employeurs français le savent bien et ils ne veulent pas risquer des amendes.
La plupart de nos clandestins sont des jeunes, mineurs ou pas, fuyant leur pays, où il y a la guerre ou la misère. S'ils sont mineurs, nous sommes tenus de les scolariser jusqu'à leurs16 ans. Certains hélas vivent dans la rue, ou dans une pièce mise à disposition au lycée quand les établissements s'émeuvent de leur sort, quand ils n'ont aucune famille. Le Réseau « Education sans frontières » est particulièrement actif sur le terrain. Que de trajectoires incroyables pour ces adolescents qui ne cherchent qu'à survivre !
Je côtoie moi même beaucoup de clandestins lettrés, parlant l'anglais et ayant dépensé une fortune auprès de passeurs, pour venir se réfugier ailleurs. Ils sont coupés de leurs racines, ils ont soif de s'insérer dans un pays d'accueil. Du reste il n'a jamais été dit qu'ils se conduisent mal, bien au contraire ! Dans l'Hyper Cacher de Paris début janvier, c'est un « sans papier » noir qui a sauvé des vies ! Il a été mis à l'honneur et c'était bien normal !
Ceux que je connais: syriens, libyens, soudanais, irakiens, mauritaniens, maliens, nigérians vivent avec environ 17 euros par jour, ce qui les contraint à ne faire qu'un seul repas. Nous sommes loin des profiteurs, des « terroristes », dont certains agitent la menace à tort, afin de réclamer une fermeture de nos frontières...
Si un jour j'étais obligée d'émigrer, comme certains l'ont fait à la période nazie, je souhaiterais être traitée humainement. Ce n'est hélas pas toujours le cas chez nous en raison de la xénophobie et d'une crise identitaire actuelle dans certaines couches de notre société!
A Calais, ils sont 1000 personnes environ à espérer passer en Angleterre sur une population de 70 000 habitants. Des organisations humanitaires (France Terre d'asile) essayent d'aider ces jeunes (tentes, duvets, eau potable)qui attendent une chance de partir dans un pays anglophone...
Certes l'afflux de clandestins venus par bateaux ou par la terre complique la vie déjà difficile des italiens et des grecs. Aucun clandestin ne fuie vers l'Espagne ou le Portugal, pays qui perdent déjà leur propre population. L'Italie notamment demande l'aide de l'Europe pour faire face à toutes ces arrivées sur l'île de Lampédusa. Cela me rappelle l'époque des « boat people », fuyant une dictature. Ils ont fini par être accueillis partout, suite à un élan généreux de tous les pays d'Europe.
En Allemagne, où la crise est moins sensible, les clandestins se pressent aux frontières(200 000 demandes d'asile actuellement), d'autant que chez eux ils ont le droit de travailler.
Demander l'asile politique prend en moyenne de 2 à 5 ans. C'est long quand on ne peut travailler, quand on vit dans la peur d'être renvoyé d'où l'on s'est échappé, au lieu de pouvoir se faire des relations sur place...Il faut en outre trouver un avocat pour cette démarche.
Certes, l'idéal serait que les peuples du Sud puissent vivre sur leur sol au lieu de migrer vers le Nord. Mais nos pays riches, anciens colonisateurs ou vendeurs d'armes, sont ils vraiment préoccupés de justice sociale, de la faim dans le monde ? Je lis peu de littérature sur le sujet. Qui va oser se mettre dans la peau d'un clandestin, comme certains l'ont fait autrefois, et nous en parler ?
Ce n'est en effet pas un simple problème de société, de sécurité publique ou un enjeu d'élections !
Le coût d'un clandestin ne s'estime pas seulement en euros, mais aussi en déracinement, en malnutrition, en jeunesse sacrifiée...Ayons donc un peu de compassion pour ces êtres humains qui vivent sur notre sol, qui espèrent notre regard plein d'humanité et une vie meilleure !
Lyliane
06:04 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : sans papiers, clandestins, exilés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/03/2015
Evènement planétaire rappelé en France par Créavignon
Heure : 28 mars 2015 de 20:30 à 21:30 Emplacement : Place du Palais des Papes Organisé par : CREAvignon Description de l'événement :
Le samedi 28 mars 2015 à 20h30, des millions de personnes tout autour du monde éteindront la lumière pour une durée d'une heure pour célébrer leur engagement pour la planète. La ville d’Avignon qui s’engage activement dans une démarche de développement durable a décidé, comme de nombreuses villes en France, de s’associer à cette action. La ville d’Avignon s’est notamment engagée dans une rénovation de son système d’éclairage public qui conduira à une baise importante de la consommation électrique , très prochainement la ville présentera pour la première fois un plan climat énergie afin de réduire fortement ses dégagements de gaz à effet de serre et donc de réduire son impact sur le climat. Comme chaque année maintenant, CREAvignon invite les Avignonnais qui le souhaitent à se rendre le 28 mars à 20h30 sur la place du Palais des Papes pour marquer symboliquement leur engagement pour préserver notre environnement. Cet évènement prend cette année une dimension toute particulière avec la tenue à Paris en décembre de la conférence mondiale sur le climat. Si vous le pouvez apporter une petite bougie dans un pot en verre pour symboliquement participer à cet évènement planétaire. |
06:12 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : consommation électrique, éteindre les lumières, événement planétaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une entreprise de matériaux récompensée pour son action en faveur de la biodiversité.
Très souvent les médias passent sous silence les initiatives positives d'acteurs économiques , alors qu'elle mériteraient une large diffusion.
C'est notamment le cas de celle de la Société STB matériaux, installée sur une sablière de la commune de Hamel (Nord), dont je découvre aujourd'hui seulement, dans un petit journal gratuit distribué dans les magasins diététiques, qu'elle a reçu le premier prix 2013 du développement durable. Sur son site Internet : www.stb-materiaux.fr, on peut découvrir les contours de cette entreprise.
Sensibilisés par des écologues à la présence de milliers d'abeilles sauvages dans un coin de la sablière qu'ils occupaient et avec l'accord de la municipalité, ses dirigeants ont décidé de sauvegarder ce patrimoine naturel vivant et encore mieux même de le favoriser.
En effet, non seulement ils n'exploitent plus les zones colonisées par les abeilles, une variété qui niche à même le sol, mais ils ont laissé pousser fleurs et bosquets de saules sur le site pour la ressource alimentaire de ces pollinisatrices. Ensuite, afin de créer des bancs de sable susceptibles d'accueillir les nids, ils ont déversé en couches meubles des matériaux stériles.
Tout ceci n'était absolument pas prévu initialement et a coûté de l'argent à l'entreprise. Cette démarche volontariste de renoncement d'exploiter un stock de sable pour préserver une colonie d'abeilles sauvages et cette politique d'ensemencement de fleurs nectarifères a touché l'U.N.I.C.E.M (union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) et l'U.N.P.G (union nationale des producteurs de granulats). Considérant les efforts en faveur de l'environnement entrepris par la STB sur le site de Hamel, ils lui ont attribué, le 31 mai 2013, le prix du développement durable. Ce prix n'est décerné que tous les 3 ans.
Cet exemple témoigne du fait que cette société est dirigée par des êtres humains sensibles aux questions écologiques. Il me semble que cette initiative pionnière aurait besoin d'être diffusée alentour. Bien que les militants et partis « verts » ne soient, selon moi, pas toujours appréciés à leur juste valeur en France,- à la différence de l'Allemagne-, nous sommes tous informés que les abeilles disparaissent peu à peu de tous nos pays (pollution, frelons asiatiques, pesticides...). Or, nous en avons besoin pour polliniser nos arbres !
Aussi, remercions cette entreprise de démontrer que le profit n'est pas la seule valeur qu'elle reconnaît et n'hésitons pas à la citer en exemple. En effet, économie et écologie peuvent coexister grâce à des solutions nouvelles ! Il suffit peut-être de chercher à les mettre en œuvre...
Lyliane
06:02 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : sablière, abeilles sauvages, mellifère, écologie, prix du développement durable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/03/2015
Le printemps arrive! Mais gare aux allergies saisonnières!
Combattre les allergies respiratoires durablement est assez difficile en médecine allopathique. Pourtant une autre voie existe: celle du renforcement du terrain de la personne par des méthodes douces et quelques extraits de plantes, qui donnent de bons résultats.
Comme dans un jardin, où la préparation du terrain conditionne la pousse de nos futures plantes, notre état de santé nécessite de veiller à ne pas laisser des déséquilibres s'installer. Il convient en effet de veiller à l'équilibre
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intestinal tout d'abord en réalisant que notre intestin est le siège important de notre immunité. En effet, une foule de bactéries s'y trouve. Les légumes avec leurs fibres et les légumes lacto fermentés notamment aident à nourrir nos bonnes bactéries. Au besoin, il est possible de prendre en complément alimentaire des ferments lactiques.
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émotionnel ensuite car nous vivons tous des stress journaliers, ce qui épuise les surrénales. Ces glandes aident à juguler les inflammations. Des plantes, comme la Rhodiola par exemple, aident à les vivre mieux.
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respiratoire aussi quand les muqueuses sont touchées par les pollens...Des huiles de noix ou de poissons riches en oméga 3, quelques gouttes d'huile essentielle de pin maritime, du curcuma, d'autres antioxydants présents dans les aliments colorés sont susceptibles d'aider à éviter ou juguler les crises.
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alimentaire enfin en évitant le lait de vache, les aliments contenant du gluten, la viande rouge, des aliments allergènes comme les fraises, les crustacés, le vin blanc...
Grâce à tout cela, les allergies de printemps sont susceptibles de laisser en repos les personnes allergiques, de leur permettre de s'oxygéner par des sorties bénéfiques à leur santé dans la nature.
Lyliane
07:00 Publié dans DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : allergies saisonnières, équilibre alimentaire, rhodiola | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/03/2015
Grâce à la solidarité, l'austérité paraît moins rude...
Un article de Convergence, magazine du Secours Populaire, m'a permis de toucher du doigt ce qui en grande partie a aidé le peuple grec à traverser la période d'austérité qui règne dans le pays depuis les années 2010.
En effet, 2,5 millions de grecs depuis vivent en dessous du seuil de pauvreté en raison de la rigueur budgétaire qui a fait chuter les revenus et qui a atteint toutes les classes sociales.
Car, à partir de mai 2010, dans le but d'économiser 30 milliards d'euros, le revenu minimum a été diminué et le pays a été soumis à une très grande austérité, afin de rembourser sa dette.
Sans vouloir entrer dans des considérations économiques ou politiques à ce sujet, je voudrais souligner le coût social et les inégalités induites par cette situation : nombre élevé de suicides, hausse de 43% de la mortalité infantile, diminution de 40% de la consommation dans le pays... Un quart de la population s'est retrouvé au chômage ; les salaires ont été diminués de 38%, les pensions de retraite ont subi une baisse de 45% ; bref le niveau de vie a diminué en moyenne de 20% entre 2008 et 2013.
De ce fait, dans le quotidien, beaucoup de familles se sont retrouvées sans couverture sociale, la plupart des enfants n'ont plus eu de vacances, certaines personnes ont du émigrer dans un autre pays, la nourriture même est devenue assez rare !
Heureusement, des organisations humanitaires ont aidé les grecs à se mobiliser, à s'organiser. Des liens d'entraide se sont crées grâce à des associations d'autres pays comme le nôtre, à des églises et notamment l'Eglise Orthodoxe. Une aide alimentaire a été mise en place ainsi que des distributions ponctuelles de la Banque Alimentaire.
Toutefois, ce peuple digne et volontaire,- qui il y a longtemps nous a apporté le système démocratique et qui a déjà connu bien d'autres crises-, a survécu grâce à une valeur essentielle : la solidarité. En effet, sur place, au lieu de se plaindre ou pour les plus favorisés de chercher à garder des avantages passés, chacun a eu à cœur d'aider ses voisins, ses proches, de chercher des solutions innovantes pour surmonter cette période noire.
Sans préjuger de l'avenir de ce pays, je retiens plusieurs enseignements de l'exemple qui nous a été donné jusqu'ici par le peuple grec :
-Tout d'abord, se responsabiliser et accepter avec patience « ce qui est » sans chercher à s'accrocher à des regrets, à des idées de retour en arrière(monnaie, sortie de l'Europe) et éviter de geindre en se référant à un passé beaucoup plus rose.
-Puis, garder sa force intérieure et s'entraider sur le plan de la matière en diminuant notamment le superflu et en vivant chichement.
-Ensuite, se saisir des opportunités, sans se révolter, pour se faire entendre de façon légale des autres pays.
-Rester eux même tout en sachant que « demain sera un autre jour »...
Nous français, toujours prompts à faire grève, à rejeter la faute de nos problèmes sur nos dirigeants ou les étrangers et à revendiquer nos droits au progrès ou à la croissance, ne pourrions nous pas saluer le courage et les leçons de vie données par ce pays, qui depuis 5 ans au moins souffre dignement d'une réelle austérité.
Lyliane
08:01 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : austérité, solidarité, entraide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/03/2015
Do it yourself ou comment fabriquer ses cosmétiques naturels...
La cosmétique industrielle, fabriquée en laboratoires, occupe de vastes linéaires dans les supermarchés français. Néanmoins, de plus en plus d'hommes et de femmes regardent de près les étiquettes de ces produits et s'aperçoivent que flacons et crèmes renferment des agents détergents relativement agressifs, des colorants et des parfums artificiels, des conservateurs... Tous n'ont pas la même toxicité reconnue par les experts. Toutefois certains ont des effets perturbateurs endocriniens (silicones, parabens, composés éthylés...). Ce sont des facteurs de risques reconnus dans des cancers...
Le choix des consommateurs de privilégier la cosmétique naturelle découle de cette information et du besoin de prendre soin de sa peau. Jusque là il était affirmé par les laboratoires que pour conserver leurs produits les parabens par exemple étaient obligatoires. Nous savons néanmoins qu'il est possible de mettre au point ou de fabriquer soi même ses produits en y ajoutant de l'extrait de pépins de pamplemousse et de les garder un mois au frais.
Pour initier consommateurs et consommatrices des stages, des séminaires, des ateliers fleurissent depuis quelques années. Plusieurs sites répertorient ces différentes et possibles formations:www.jefabriquemescosmetiques.fr, www.lesateliersenherbe.com, www.macosmetiquenaturelle.com, www.aroma-zone.com, atelier23blog.blogspot.com.
Si vous souhaitez fabriquer fard à joues,gloss, masque, dentifrice...vous pouvez consulter des recettes sur:www.aromalin.com, www.commentfaiton.com, www.potions-et-chaudron.com.
A la base de nombreux produits naturels, on retrouve l'huile essentielle de clou de girofle qui non seulement parfume, mais se révèle être aussi un antiseptique et un antibactérien puissant.
Comble de tout, ces cosmétiques naturels, qui utilisent de l'eau, de la cire, des pigments, des huiles végétales..., sont particulièrement économiques ! Alors, en prenant les précautions sanitaires d'usage, pourquoi ne pas réfléchir à la question d'une consommation plus responsable et se lancer dans le « do it yourself », afin de reprendre en mains notre beauté et notre santé ?
Lyliane
15:41 Publié dans DES SOLUTIONS !, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : cosmétiques naturels, faire soi même, parabens, antibactérien | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/03/2015
Des arbres virtuels à Paris pour lutter contre la déforestation!
Dans le dernier numéro de Télérama, j'ai repéré l'initiative originale d'une artiste belgo-tunisienne Naziha Mestaoui : faire pousser un arbre lumineux sur un monument parisien.
En effet, en versant quelques 4 euros, le donateur verra le sosie de la sève et de l'écorce de l'arbre réel planté là où sévit la déforestation sur son smartphone. Il pourra pendant 3 ans surveiller son arbre filleul à distance.
Cette pionnière de l'art digital veut en effet illuminer en vert la capitale française pendant toute la durée de la Conférence sur le Climat (novembre/décembre 2015)
Son œuvre nommée "One heart, One tree" est censée durer jusqu'à pouvoir créer une forêt de scintillements à Paris. Tenter de faire reverdir l'Amazonie, l'Asie ou l'Afrique, grâce à des forêts virtuelles, pourquoi pas ?
Je trouve cette initiative moderne et fort sympathique, ce qui nous change des articles habituels sur le sujet. Un rappel coloré sur l'Arc de triomphe ou la tour Eiffel pour attirer l'attention de tous sur les dangers pour la planète de couper les arbres sans discernement (érosion des sols, régénération de l'air etc...).
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative, consultez le site de cette artiste ou bien : www.electronishadow.org.
Lyliane
09:42 Publié dans DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : déforestation, conférence sur le climat, arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/03/2015
Message électronique de Nicolas Hulot.
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20:07 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : solutions, climat, mobilisation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/03/2015
Découvrir que nous sommes nés pour être heureux...
Ce titre s'est imposé à moi après la lecture d'un petit ouvrage de Xavier Péron aux Editions Jouvence : "Les quatre cercles Maasaï du bonheur" .
Dans le monde occidental, relativement artificiel et triste dans lequel nous vivons, il nous est difficile de croire que nous appartenons à un monde où tous les êtres sont censés s'aimer les uns les autres et célébrer jour après jour leur joie d'être en vie.
Au lieu de nous préoccuper avec angoisse de notre avenir et de celui de nos descendants, pourquoi ne pas adopter une attitude positive et confiante envers les événements traversés, qui sont des appels à nous dépasser, pourquoi ne pas trouver en nous ce que l'on nomme la joie du vivant ?
Selon les Maasaïs, peuple premier vivant en Afrique, « la joie est l'expression la plus pure de l'amour ». Aussi ils la pratiquent et ils l'enseignent à leurs jeunes. C'est « Encipaï » selon eux.
A travers Xavier Péron, ils nous enseignent, eux simple peuple d'éleveurs nomades, la guidance à suivre pour accepter la vie telle que nous l'avons reçue, pour puiser la joie contenue dans nos cœurs, pour vivre en harmonie avec les autres.
Ces êtres libres et pacifiques, pratiquent l'humour et la légèreté, énoncent de succulents proverbes, tout en restant en connexion profonde avec tous les êtres vivants de la création. Ils puisent en effet dans le monde invisible des liens d'amour et de reconnaissance,des signaux qui les guident sur le chemin et qui alimentent leur foi en la vie.
Nous, habitants des pays riches, nous nous en tenons pour la plupart aux apparences du monde matériel ; nous portons des masques par peur de montrer qui nous sommes et nous avons perdu le pouvoir de célébrer la fête de la vie, de partager nos épreuves comme nos réjouissances.
Or selon Xavier Péron, se réjouir ensemble procure « un confort relationnel dont chacun profite ».
Le chemin que nous pourrions suivre pour redécouvrir ces valeurs passe par voir le verre à demi plein au lieu d'à moitié vide, par avoir une démarche intérieure de non jugement envers nous même et envers autrui. Car les Maasaïs connaissent « la puissance vibratoire des pensées comme des paroles » qui finissent par nous attirer ce que nous redoutions, ce que nous critiquions chez les autres. Ils essaient de peu faire marcher leur mental, de se servir des mots comme des pensées « pour guérir, pour bénir, pour prospérer ».
L'autre, quel qu'il soit, est considéré comme un miroir, comme une autre version de nous même. Ils se sentent en effet tous complémentaires.
Au lieu de critiquer nos hommes politiques, nos étrangers, ceux qui ne pensent pas comme nous, de médire de nos voisins, des croyants d'autres confessions religieuses, pourquoi ne pas essayer de penser de façon neutre et ouverte à leur sujet, d'accueillir en nous et en tous nos compatriotes le potentiel d'ombres et de lumières, qui nous fait tour à tour aduler ou rejeter ce que nous n'arrivons pas à accepter de nous même ?
Il me semble qu'en pratiquant le non jugement,- ce qui demande au début une surveillance de nos pensées et de nos paroles de tous les instants-, en nous distanciant par l'humour de ce que nous vivons, en regardant nos épreuves comme des marches à gravir, nous nous donnons une chance de mettre en place l'environnement paisible et heureux auquel nous aspirons tous...
Lyliane
11:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : non jugement, joie de vivre, bonheur, partage | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/03/2015
Comment aider des personnes en difficulté d'écriture ou analphabètes?
En tant qu'enseignante à la retraite, c'est tout naturellement que je me suis proposée pour l'aide aux devoirs dans mon quartier. Tant d'enfants chez eux n'ont personne le soir susceptible de leur faire réviser leurs leçons ou pour superviser leurs devoirs ! Ce sont des futurs adultes et quelles chances auront-ils de pouvoir remplir des documents ou de trouver un métier si déjà en primaire ou au collège ils cumulent des retards ? Pour leur donner un coup de pouce, j'ai entraîné dans mon sillage des personnes de bonne volonté et toutes ont trouvé cette tâche utile et gratifiante.
Puis, je me suis rendue compte en écoutant parler autour de moi que l'on reproche beaucoup aux étrangers de ne pas chercher à s'intégrer. Ces personnes, venues sur notre sol depuis plusieurs générations parfois, n'ont pas eu l'opportunité d'apprendre notre langue. Pourtant ils ont construit certains de nos immeubles en étant souvent exploités, sous payés; ils ont vidé nos poubelles et pour certains même, harkis ou autres, ils ont combattu aux côtés de l'armée française lors de la seconde guerre mondiale ou pendant la guerre d'Algérie. D'autres sont des réfugiés chassés par la guerre de leurs vraies racines...Ils ne comprennent rien à tout ce qui les entoure et ils vont faire leurs courses aux supermarchés pour cacher leur problème.
L'intégration dans un pays, c'est bien connu, passe beaucoup par la langue parlée. Alors, courageusement, je me suis investie auprès d'adultes désireux d'apprendre le français. Il faut voir leur motivation, leur désir de progresser, de comprendre leur environnement ! C'est à la fois touchant et enthousiasmant de les voir s'ouvrir à notre culture, à nos façons de penser !
J'ai été amenée enfin à découvrir que des jeunes mis en apprentissage à 14 ans ou plus n'avaient pas terminé l'acquisition du langage, de l'écriture, que des mères de familles françaises n'arrivaient pas à écrire un courrier aux professeurs de leurs enfants... Qui l'eût cru à notre époque ?
Les besoins sont importants. Aussi, si vous cherchez à vous rendre utiles allez voir sur le terrain les associations qui luttent contre l'analphabétisme. Il existe des ouvrages, des supports sur Internet.
Personnellement, j'en retire beaucoup de joie, de satisfaction. Aussi, je me permets de vous conseiller d'ouvrir les yeux sur la « misère morale »que vivent ces personnes d'être plongées dans un environnement incompréhensible.
Et si un jour prochain,vous voyez des personnes en difficulté à la poste ou ailleurs, si votre voisine ne peut lire son courrier, n'hésitez pas à proposer votre aide !
Car, pour préparer un monde plus juste et plus fraternel, où ceux qui sont différents ne seront plus jugés comme une menace, retroussons nos manches, donnons l'exemple et impliquons nous dans le bien vivre ensemble !
Lyliane
16:30 Publié dans CITOYENNETE, EDUCATION, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : analphabétisme, difficulté scolaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/03/2015
Aider à vivre la fin de vie pour rester vivant jusqu'au bout...
Sujet délicat et apparemment tabou dans nos sociétés occidentales, la fin de vie n’occupe pas les gros titres des journaux, même si de temps à autre la question des soins palliatifs et de l’euthanasie nous est posée par une actualité particulière ou un projet de loi qui cherche à alléger les souffrances des malades dits incurables. Un article de la dernière revue Néosanté m’a permis de lire l’interview d’une femme tout à fait intéressante, qui a des idées très précises sur la fin de vie.
J’ai donc appris que Lydia Müller a écrit un ouvrage, publié en 2012 aux éditions Dervy sous le titre un brin provocateur:"La fin de vie, une aventure". Elle tenait en effet à exposer que, selon elle, le contraire de la mort est la naissance. Elle établit par divers exemples et témoignages des parallèles entre ces 2 moments clés de l’existence humaine.
Cette psychologue et psychothérapeute suisse avait déjà publié avec Bernard Montaud en 2001 un livre sur "La vie et la mort de Gitta Mallasz". Sur son site : www.entrelacs.ch, Lydia Müller indique de nombreuses ressources dont des conférences filmées ou audios, afin d’aider les soignants et les bénévoles accompagnant des personnes en fin de vie.
Cette femme a recherché notamment dans la tradition tibétaine ( le Bardo Thödol), dans son expérience et celle de Bernard Montaud (créateur de l'association Artas) des confirmations à ses ressentis profonds à ce sujet. Lydia Müller a souffert en effet d’un cancer du colon, dont elle s’est guérie, selon ses dires, par une compréhension profonde des causes ayant conduit à cette maladie et un pardon véritable pour des conflits passés avec son père.
Car selon elle, la « mourance » passe par sept étapes distinctes conduisant progressivement à du lâcher - prise et à une réconciliation avec le passé. A travers des conseils, elle insiste sur l’acceptation des défaillances du corps au bénéfice d’une ouverture intérieure, sur un accompagnement positif menant à un état de conscience différent du "petit moi" qui juge, s’accroche et résiste. Comme Bernard Montaud, elle croit en effet à une approche progressive du "grand JE" et à un continuum de conscience.
La traversée d’une phase de bilan en fin de vie est censée mettre en lumière le projet de vie initial et ce qui n’a pas encore été mis en ordre. Il est possible en paroles ou en silence par des pensées dans cette direction de favoriser cette phase ultime, qui peut apporter au mourant soulagement et paix. Car un chemin spirituel se poursuit et donne du sens selon Lydia Müller à l’expression : « rester vivant jusqu’au bout de la vie ».
En conclusion, sur un sujet délicat, voilà de bonnes pistes de réflexion pour nous même et pour nos proches !
Lyliane
05:44 Publié dans HUMANISME/PHILOSOPHIE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : fin de vie, mourance, accompagnement, pardon, grand je, petit moi, aide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/03/2015
Communiqué d'AVAAZ pris sur internet pour que 2015 soit une année historique!
2015: construisons ensemble une année historique
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18:10 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : sondage, protection des océans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Etre femme aujourd'hui dans le monde...
Deux jours après le 8 mars, journée consacrée aux femmes, je voudrais faire le point avec vous concernant le statut des femmes dans notre pays et partout dans le monde. Étant moi-même de sexe féminin et à la retraite, je reconnais que je n’ai peut-être pas le recul nécessaire. Toutefois il me semble intéressant de tenter de faire le tour de la question.
Certes, si le genre humain est divisé en deux polarités différentes, il n’est écrit nulle part que l’une doit dominer l’autre. Pourtant, la force physique, la différence de nature et les aléas liés à la procréation, - à part quelques sociétés matriarcales dont les fameuses amazones-, depuis les débuts de l’humanité semblent avoir permis à l’homme de régner en maître.
J’en veux pour preuve la polygamie masculine qui existe encore en de nombreux points du globe, les procès pour sorcellerie de certaines femmes libres au Moyen-Age, les mariages arrangés par les parents, parfois depuis l’enfance, sans tenir compte des sentiments, les professions interdites aux femmes pendant des siècles, la répudiation des épouses rebelles ou infertiles, la lapidation en cas d’adultère féminin, le port du voile obligatoire jusqu’aux différences de salaires, au droit de vote conquis tardivement et à la difficulté à obtenir la parité en politique de nos jours…
Le mouvement féministe quant à lui a tenté de réveiller les consciences et d’amorcer l’émancipation des femmes. Dans notre pays, Simone de Beauvoir, Simone Weil notamment se sont engagées afin que les femmes puissent décider de leurs maternités éventuelles et disposer librement de leur corps. Nous leur devons beaucoup pour avoir ouvert la voie au droit de choisir notre propre vie et pour avoir milité en faveur de l’IVG. qui confère à la femme la maîtrise de la procréation.
Les rôles traditionnellement sexués (hommes à l’extérieur, femmes à la maison) se sont peu à peu équilibrés dans la sphère sociale et familiale. Il existe certes dans nos sociétés des femmes désireuses de rester à la maison afin d’élever leurs enfants, mais elles ne sont plus obligées de se marier en cas de grossesse comme c’était le cas dans ma jeunesse. Faire carrière ou mener une vie aventureuse leur est également possible. En politique, dans les entreprises, elles peuvent montrer leurs compétences, tenir leur place et faire preuve d’autorité.
Toutefois n’oublions pas que ces belles avancées ne sont pas universelles. Je rentre d’un voyage de 10 jours en Inde du Nord. J’ai rencontré des femmes belles, intelligentes et très courageuses, qui portent sur des kilomètres chaque jour de l’eau au foyer, nourrissent les animaux comme leur famille et souvent leur belle- famille. Aucune ne peut tenir un commerce, très peu conduisent un véhicule et si elles ne cachent pas systématiquement leur visage, il n’y a pas si longtemps, à la mort de leur époux elles devaient se jeter dans les flammes!
J’ai appris qu’actuellement encore, grâce aux échographies, beaucoup de familles indoues préfèrent supprimer les fœtus de sexe féminin. Ces mêmes familles achètent un uniforme et envoient seulement leurs fils en classe, tout en gardant leurs filles à la maison pour les aider au ménage ou pour les confier à des temples. Sans parler des castes sociales encore présentes dans les esprits, qui les obligent à rester dans leur petit monde clos. Les pères choisissent encore les maris de leurs filles, en fonction de la dot à verser. Et il y a fort peu de temps que les femmes ou jeunes filles violées peuvent porter plainte contre leurs agresseurs. Et en Inde comme dans beaucoup de pays on ne montre pas ses bras et on se baigne en sari…
Bref, au lieu de voir ce qui n’est pas encore parfait dans notre société, regardons plutôt le chemin parcouru depuis une cinquantaine d’année et réjouissons nous des avancées importantes dont nous bénéficions. Chez nous, où la liberté, l’individualité sont des valeurs essentielles, nous vivons un grand pas vers l’égalité des sexes, à laquelle nous aspirons.
Je pense parfois à la jeune Malala au Pakistan, qui lutte pour que les filles de son pays puissent aller à l’école et trouvent leur autonomie. Ce sera certainement un long chemin !
Néanmoins gardons nous de nous comparer à des femmes d’autres cultures, où les notions de respect de règles religieuses, la croyance dans un déterminisme humain les maintient dans ce que nous ressentons comme une oppression. La plupart m’ont paru heureuses de leur vie de famille et du groupe dans lequel elles évoluent. Pensons tout de même avec compassion à celles – et il y en a en Tunisie, en Iran et ailleurs- qui cherchent à se libérer du joug de leurs pères ou de leurs époux, qui n’ont pas le droit d’étudier, de conduire et qui vivent mal le confinement à la maison entre tâches ménagères et nourriture aux enfants. J’ai bon espoir qu’un jour prochain, comme nous, celles-ci trouveront leur chemin de libération et de respect, afin de pouvoir suivre leurs vrais désirs.
Enfin, mes convictions profondes et mes ressentis à propos du masculin et du féminin mefont croire que l’unité en soi ne peut s’accomplir qu’en mettant en pratique une troisième voie: celle du féminin sacré, source de vie, qui nous fait peu à peu accepter notre fragilité, notre sensibilité, notre douceur, notre réceptivité et nous en remettre silencieusement à des réalités profondes au-delà des apparences, quel que soit notre sexe d’origine.
Lyliane
06:06 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : femmes, égalité des sexes, procréation, féminin sacré, respect | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/03/2015
Une coordination internationale pour gérer les crises...
C’est une évidence : les crises humanitaires sont de plus en plus fréquentes aujourd’hui. Que ce soient des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, des épidémies comme Ebola, des guerres impliquant des déplacements de population comme c’est le cas en Syrie, nos états,,nos gouvernements paraissent disposer de peu de moyens pour les gérer.
Des organisations humanitaires déploient heureusement des équipes d’urgence sur le terrain, afin de venir en aide aux populations civiles concernées. La Croix Rouge, Action contre la Faim, Médecins du Monde, Solidarité Laïque en font notamment partie.
Tout récemment j’ai appris, grâce à l’organisation Action contre la Faim, l’existence d’une approche internationale nommée « Clusters » qui vient en complément des interventions directes classiques. On appelle aussi cette approche « réforme humanitaire ». Elle a été proposée dès 2006 par le Coordonnateur des réponses d’urgence de l’ONU. Elle est censée proposer un partenariat entre plusieurs acteurs afin de répondre aux crises et de leur trouver un financement.
Dans les secteurs comme l’eau, l’assainissement et l’hygiène six fonctions standards ont été mises en place pour piloter les réponses possibles et envisager des stratégies d’intervention.
Ce fameux Clusters est piloté par l’agence UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et il intègre des acteurs variés comme la société civile, le secteur privé,des bailleurs de fonds ainsi que des forces armées qu’elle coordonne.
C’est un appui solide pour le gouvernement de l’état où s’est produit la crise, même si parfois cette approche a ses propres limites. Ainsi, des distributions d’eau, des assainissements de masse, des séances de formation à l’hygiène afin de prévenir des risques de contagion éventuels peuvent aider les victimes et leur procurer provisoirement des refuges en dur ou sous tente.
Je réalise à travers cette approche internationale que la solidarité, la générosité et l’aide de toutes les bonnes volontés, pour être efficace, a besoin d’un minimum de coordination. Néanmoins, il me semble utile de ne pas centrer tous les efforts sur le plan matériel. Il serait bon dans tous les cas d’ajouter à ces fonctions une dimension humaine et notamment psychologique. Car les traumatismes tout comme les manques de produits de base, de couvertures…ont besoin d’être rapidement évacués.
L’Organisation des Nations Unies, au nom évocateur et qui a été crée après la dernière guerre mondiale, me semble avoir fait avec cette initiative Clusters un pas en avant de taille. Ne pourrions nous pas, au niveau personne, nous inspirer de cette approche pour sortir de notre individualité et ne pas forcément laisser à d’autres le soin de venir en aide matériellement et moralement aux personnes les plus démunies?
Lyliane
08:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : solidarité, coordination, aide internationale, crises | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
07/03/2015
Expédition MED: bilan trouvé sur Internet








13:28 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Pétition pour sauver la Méditerrannée
13:25 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : pollution, déchets plastiques, mer et océans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
A propos du microcrédit...
Le microcrédit de nos jours, tout le monde en a entendu parler ! Je rappelle que c'est Muhammad Yunus qui le premier a lancé cette initiative au Bangladesh avec la Grameen Bank. Ce fut un succès foudroyant et, depuis, de telles formules ont fleuri un peu partout dans le monde.
M .Yunus a reçu en 2006 le prix Nobel de la Paix pour le récompenser de son engagement vis à vis des plus pauvres n'ayant aucun accès aux prêts bancaires.
Le Secours Catholique-Caritas France (www. secours-catholique.org) a pour sa part lancé il y a 10 ans une action nommée « microcrédit personnel » pour le différencier du microcrédit professionnel consenti de nos jours par quelques organismes à des porteurs de projet économique. Cette formule permet d'accorder de petits prêts (entre 300 et 3000 euros en général, voire plus sous conditions) aux personnes en précarité, exclues du système bancaire.
C'est notamment le cas de jeunes, de salariés en contrat à durée déterminée, de personnes âgées à faibles ressources, d'étudiants, de jeunes ménages, de mères isolées, de réfugiés, de chômeurs...Tous se retrouvent en effet exclus du crédit bancaire en raison de leurs revenus trop faibles, d'un travail précaire ou d'une absence de garanties. Elles n'ont de ce fait aucun recours pour financer leurs projets, acheter par exemple un scooter, remplacer un appareil ménager,payer des frais de formation ou de santé.
Ce type de microcrédit permet de donner un coup de pouce ponctuel ou de permettre à des personnes de prendre un nouveau départ. Cette forme de financement est en outre accompagnée par des équipes spécialisées. Celles-ci les épaulent jusqu'à la fin de leur prêt , leur prodiguant conseils et assistance morale. Comme dans un emprunt classique, il y a un engagement de remboursement. Jusque là, cela a toujours bien fonctionné : près de 3000 prêts ont été accordés par le secours Catholique, dont 2000 ont déjà été intégralement remboursés.
Pour les personnes en situation de précarité, qu'elles soient dans notre pays ou à l'international, ce type d'aide procure un grand soulagement et renforce la confiance. Il me semble que cela va dans le sens de la fraternité et comble des vides dans notre société.
Il existe certes à côté de ce genre de prêts sans intérêt des organismes de microcrédit social (crédit municipal, crédit coopératif...cf www.france-microcrédit.org) et une plateforme web de microcrédit solidaire telle Babyloan, qui existe depuis 2008 en France, mais la plupart sont tournées vers les micro-entreprises.
Bref, M. Yunus a ouvert la voie à une foule d'autres initiatives et il me semble que nous devrions lui en être reconnaissants. Cela montre bien, quoi qu'il en soit, qu'avec quelques idées généreuses et simples, il est possible de sortir de bien des difficultés et d'ouvrir nos cœurs à des questions prioritaires et humaines comme la faim dans le monde, la pollution de la planète ou tant d'autres.
Peut-être suffit- il d'y croire et d'essayer avec notre bonne volonté...
Lyliane (5 /3/2015)
09:14 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE | Tags : microcrédit personnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/02/2015
Camps de réfugiés:où en sommes-nous?
Le dernier numéro de la revue hebdomadaire Télérama évoque, entre autres sujets, la question des camps de réfugiés dans le monde actuellement. Le journaliste Vincent Rémy qui signe cet article, rappelle qu’autrefois, lorsqu’on parlait des camps de réfugiés, on pensait immanquablement aux palestiniens. Le conflit de territoire entre Israël et la Palestine, qui dure depuis plus de 50 ans, nous a en effet habitués à voir des centaines de familles abritées sous tente.
Des guerres civiles, hélas, se sont multipliées et de nombreuses populations ont du s’exiler pour leur échapper. C’est notamment le cas de la Syrie, dont les exilés vivent en camps au Liban, en Turquie, au Kurdistan et en Jordanie.
Dans ce dernier pays dans le camp de Zaatari vivent 100 000 syriens qui depuis plusieurs années espèrent la fin du conflit pour rentrer chez eux. Même si des mobilhomes ont remplacé les tentes, si écoles, boutiques et hôpitaux ont été installés, on ne peut pas dire que ce sont des conditions de vie enviables.
Selon l’O.N.U. 50 millions de personnes vivent actuellement dans des camps de réfugiés. Six millions d’entre eux sont administrés par des agences internationales et des ONG. Chez nous, en France, le camp de réfugiés de Sangatte a été démantelé. Il regroupait les candidats à l’émigration au Royaume Uni. Pour autant, la question ne semble pas encore réglée du côté de Calais…
Dans un ouvrage intitulé « Un monde de camps » paru en octobre 2014 aux éditions de la Découverte et rédigé collectivement, l’anthropologue Michel AGIER analyse le phénomène. Selon lui, cela reste un lieu « de relégation et de souillure ». Il a repéré toutefois qu’au fil du temps ces camps ont tendance à devenir des lieux de resocialisation par la rencontre de diverses populations. Il appelle cela « cosmopolitisme ordinaire ». Comme quoi la nature humaine arrive à s’adapter en toutes circonstances, même les plus difficiles! C’est le cas un peu partout, notamment au Népal, où les tibétains ayant fui l’occupation chinoise se sont acclimatés peu à peu à leur terre d’exil.
Des associations comme Terre d’Asile ou d’autres se tiennent localement aux côtés des exilés et essayent de faire respecter leurs droits humains. Toutefois prenons garde à ne pas nous accoutumer à voir vivre ces populations dans des villes artificielles crées dans l’urgence! Ces réfugiés sont nos frères en humanité. A ce titre, quelles que soient nos considérations politiques, ils méritent notre compassion et notre profond respect pour l’arrachement à leurs racines, leur insécurité d’avenir, leurs souffrances individuelles et collectives.
Pour ma part, je ne peux rester indifférente à cette question et je remercie le journaliste de Télérama d’attirer notre attention sur ce problème. Au moment où nous commémorons l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, - qui était un camp d’extermination ne l’oublions pas, - cet article sonne comme un rappel pour nos consciences. Certes, nous sommes encore loin sûrement de « la fraternité », mais ne serions nous pas dans ce domaine plus ou moins déjà en chemin vers cet idéal humain qui nous porte ?
Lyliane
04:36 Publié dans ARTICLES ENGAGES, HUMANISME/PHILOSOPHIE, QUESTIONNEMENTS | Tags : camps de réfugiés, idéal humain, exil, déracinement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La mélatonine: un complément alimentaire en question actuellement ...
Le Journal « Alternative bien-être », dont on peut consulter le dernier numéro sur Internet www.santenatureinnovation.com, m’a permis d’être informée par la plume de Julien Venesson rédacteur en chef du journal, de la polémique actuelle autour de la mélatonine et de ses apparents effets secondaires, qui la feraient écarter de la vente dans l’hexagone au-delà d’une concentration supérieure à 2 mg. Le Laboratoire Arkopharma et d’autres auraient porté cette affaire devant le Conseil d’État, mais ils auraient été déboutés en mars 2014, alors qu’à l’origine le refus de cette hormone aurait été décidé par un homme politique.
Pourtant, l’A.N.S.M (agence chargée de la sécurité du médicament) contactée par le journal n’aurait pas été capable de prouver par des études scientifiques les « graves effets secondaires » de la mélatonine empêchant sa diffusion en France. Dans tous les autres pays du monde, néanmoins, cette hormone est en vente libre depuis 10 ans dont aux États-Unis. Mieux : elle est reconnue bénéfique en cas de « jet lag », de troubles du sommeil et comme antidouleur puissant dans de nombreuses maladies (ablation de la prostate, hystérectomie, endométriose, fibromyalgie, cataracte, douleurs des mâchoires ou de la chimiothérapie…) selon les chercheurs réputés que sont les Pr Huang (Chine) et Ying (Canada).
Personnellement, je trouve très curieuses ces allégations qui empêchent les français d’atténuer leurs douleurs post opératoires ou autres avec des doses supérieures à 2 mg dans notre pays. Or, selon des chercheurs allemands, en cas de douleurs post opératoires ou pour tout traitement nécessitant des opiacés comme la morphine, 3 à 5 mg de mélatonine au moins agiraient comme neuromodulateurs au niveau de la moelle épinière. Prise avec la morphine, elle renforcerait son action tout en diminuant ses effets secondaires.
Certes, il est possible de commander des doses de 10 à 20 mg sur Internet sur des sites étrangers (notamment américains). Néanmoins il est permis de s’interroger sur les raisons réelles de cette mise à l’écart de ce complément alimentaire, que les agences européennes et américaines recommandent à des doses modérées (moins de 160gr par jour).
Nous vivons dans un pays de droit - ou du moins nous l’espérons encore - ce qui nous pousse à vouloir demander des comptes à notre Agence de sécurité du médicament. De nombreux scandales en effet nous ont appris qu’elle est loin d’être infaillible (hormone de croissance, Médiator…) et que parfois des conflits d’intérêt sont susceptibles de l’induire en erreur.
Alors, en tant que citoyens français, pourquoi ne pas saisir cet organisme et lui demander des justifications scientifiques et davantage de transparence à propos des effets réels de la mélatonine? Car, devant le silence de l’A.N.S.M, il est permis d’imaginer que consommer des antidouleurs classiques serait plus lucratif pour notre système de soin!
Où serait alors l’intérêt des malades?
Lyliane
04:27 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : mélatonine, soins antidouleurs, douleurs postopératoires, polémique, agence de sécurité du médicament | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/02/2015
Pour les jeunes diplômés, favoriser l'égalité des chances...
Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.
Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr, nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT). Une initiative qui arrive à une époque où il est beaucoup question "des quartiers" et pas toujours dans un esprit positif...
Dans le contexte économique et social difficile actuellement que nous vivons en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».
Resterait à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre fameux baccalauréat…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.
Lyliane (22/2/2015)
09:31 Publié dans CITOYENNETE, ECONOMIE, EDUCATION | Tags : quartiers défavorisés, jeunes diplômés, dispositif national, citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/02/2015
Peut on encore être optimiste de nos jours ?
Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de passer pour niais ou de voir des sourires ironiques sur les visages environnants, tant la morosité semble de mise. Celui ou celle qui, comme moi de temps en temps, se risque à envisager l’avenir en mettant les choses au mieux, en espérant des prises de conscience, des avancées, se sent en effet très vite plein d’illusions, voire carrément ridicule.
Comment en sommes nous venus à refuser de prendre la vie du bon côté ?
Certes, il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué en nous répétant que tout va s’arranger ou de nous accrocher à des pensées magiques infantiles. Je constate pour ma part que, quelques uns d’entre nous essayent de savourer leur vie au présent. J’en veux pour preuve un style de publicité nous questionnant : « bien manger n’est il pas le début du bonheur ? » Et des émissions comme Top Chef devenues régulières ne montrent elles pas que la nourriture pourrait combler un vide ou une angoisse existentielle ?
La réalité est là et nous ne pouvons faire l’autruche à propos des menaces climatiques, écologiques, économiques, politiques auxquelles notre terre paraît exposée. Toutefois, cultiver le pessimisme nous donne-t-il un quelconque avantage? Je ne le pense pas! Mésestimer nos ressources n’aide en effet aucunement à les mettre en œuvre! Comme le dit le chanteur Abd el Malik, dont j’ai retenu la phrase : "le pessimisme est un luxe qu’on ne peut pas se permettre !"
Notre moral a souvent besoin d’être dopé, notre capital bien-être mis en lumière, pour que nous sentions que chacun de nous dans le quotidien fait face à l’adversité, avance malgré les obstacles. Car en puisant dans nos ressources, individuellement comme collectivement, nous trouvons la force et la confiance nécessaires pour rebondir. Tous ceux qui ont traversé une période de guerre, d'incarcération le savent : pour résister, passer au-delà, il ne faut pas perdre l'espoir!
Peut-être pêchons nous actuellement par un grand manque de confiance en l’autre, qu’il soit étranger ou français, qu'il ait une autre religion que la nôtre, d'autres modes de vie ou pas. Pourquoi autrui ne voudrait-il pas, comme nous tous, vivre décemment des fruits de son travail, connaître la joie et l'amour, la paix, si on lui en donne les moyens? La violence est parfois la conséquence du désespoir...
Il me semble que nous manquons en ce moment d’une direction, d’un sens. Notre monde qui semblait aller vers l’expansion, le progrès, la croissance paraît tout à coup se contracter, se rétrécir. Est-ce forcément négatif? Aurions nous appris à partager nos voitures, nos logements, à chercher des ressources renouvelables, à travailler dans le social, si l’expansion avait continué comme avant en laissant une partie de l’humanité au bord du chemin?
Tout passage, toute transition est un temps d’insécurité, car on ne peut plus retourner en arrière et le nouveau nous fait peur… Notre fragilité est bien réelle, mais c’est aussi notre force que de savoir compter avec la vie, de pouvoir positiver nos expériences, de faire silence, de nous reconnaître humains et donc faillibles, tout en écoutant ce qui se murmure en nous au moment de poursuivre l’aventure.
Pourquoi ne pourrions nous pas considérer cette époque charnière comme riche en opportunités, dynamisante pour notre créativité, motivante pour apporter un renouveau intérieur ? Et comme l’amour est réputé donner des ailes, pourquoi ne pas aimer ce temps de chambardement en y remettant au cœur des valeurs essentielles comme la bienveillance, la simplicité, la compassion et la confiance ?
Lyliane
06:57 Publié dans CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : transition, pessimisme, croissance, confiance, rebondir, puiser dans nos ressources | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/02/2015
Engagement concret pour favoriser l'égalité des chances.
Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.
Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT).
Dans le contexte économique et social difficile actuellement en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».
Reste à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre bac et dans nos universités…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.
Lyliane
07:48 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS ! | Tags : quartiers, jeunes diplômés, engagement militant, parrainage | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/02/2015
Quand foi et écologie se rencontrent...
Depuis de nombreuses années, le C.C.F. D - TERRE SOLIDAIRE (comité catholique contre la faim et pour le développement) fait une action spécifique au moment du Carême, temps de jeûne, de prière et de partage. Pour 2015, de grands enjeux écologiques sont soulignés et mis en lumière partout dans le monde avec toutes les personnes de bonne volonté.
Sous la forme d’un vitrail en 5 étapes, agrémenté de cartes, le Carême sera consacré à 40 jours de cheminement personnel et collectif, afin notamment de montrer le lien entre foi et écologie. En effet, selon le C.C.F. D l’amour du prochain passe aussi par la solidarité internationale et le respect de toute la création. Seront particulièrement mis en valeur cette année l’éco responsabilité et le besoin de passer à une économie durable, susceptible de réduire la pollution, la production de déchets et les émissions de gaz à effet de serre.
En nous reconnaissant « interdépendants et en interaction constante »,- ce que le penseur Teilhard de Chardin avait déjà considéré en son temps,- il apparaît que nous pourrions mettre en perspective l’évolution de l’humanité et accepter le fait que l’écologie est la prise de conscience de la finitude de notre monde. Tout ceci impliquerait à la fois une nécessité de coopération entre tous et l’abandon de l’idée d’expansion au profit d’une organisation différente entre les hommes.
Tendre la main aux plus pauvres et soutenir des projets de partenariat (Thaïlande, Roumanie, Guatemala…) sont notamment proposés dans une dynamique de Carême, comme une sorte de conversion à effectuer pour accompagner les mutations en cours sur la planète.
Le C.C.F. D rappelle que le Pape François a dit publiquement : « La terre est notre maison commune et nous sommes tous frères ».
Au cours de ces 40 jours précédant la fête de Pâques, la chaîne de télévision catholique K.T. O consacrera une émission spéciale avec des débats et des reportages le mercredi 18/3/2015 à 20H40. Du 25/2 au 21/3/2015, les catholiques pourront également suivre une série de reportages consacrés notamment aux actions entreprises au Sénégal sur R.C. F. Là bas en effet une association partenaire du C.C.F. D, le groupement d’intérêt économique des rapatriés ou G. I. E regroupe 150 jeunes, déçus dans leur tentative d’émigration, en les impliquant dans de la pêche artisanale, respectueuse de l’environnement. Ainsi, ces personnes jeunes, qui sont l’avenir du pays, pourront vivre dignement sur leur sol natal et nourrir leurs familles au lieu de rêver à s’expatrier en Europe.
Pour en savoir plus, il est conseillé d’aller sur le site web du C. C. F. D : www.ccfd-terresolidaire.org. Vivre plus fraternellement et en respectant la planète, qui n’en rêve pas, au moins en pensant à ses descendants ? Dans cet esprit, cette organisation nous propose cette année pour la période du Carême « d’habiter la création et de revenir à l’essentiel ». C’est, me semble - t - il, un fort beau programme avec des initiatives intéressantes!
Lyliane
06:11 Publié dans EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : foi et écologie, g.i.e., reportages, carême, coopération, fraternité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |