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13/11/2015

Enfance en danger...

Selon l'organisation Amnesty International - www.amnesty.fr - des enfants, des jeunes de moins de 18 ans, sont enrôlés de force dans des guerres, emprisonnés, torturés, exploités, violés, et odieusement privés de leur jeunesse, de leurs rêves et de leurs droits. Des milliers de jeunes enfants en effet, garçons et filles, sont enrôlés au sein de groupes armés. On les nomme «enfants soldats».

 

Des adultes osent tirer profit de leur vulnérabilité, de leur jeunesse et de leur innocence en ne respectant aucun de leurs droits, contenus pourtant dans la Déclaration des Droits de l'Enfant. Ces traitements arbitraires laissent des séquelles morales et physiques et ils engendrent des traumatismes profonds qui les accompagneront toute leur vie.

 

Par exemple, au Cameroun, des enfants de moins 5 ans sont détenus depuis des mois sans aucune raison valable. Au Congo, des enfants-soldats de 10 ans se voient privés de leur enfance et risquent leur vie dans les combats. En République Tchèque, des élèves roms sont victimes de discriminations et de brimades. Parfois on les traite comme des handicapés mentaux. Au Paraguay, une fillette de 10 ans, violée par son beau-père, n'est pas autorisée à avorter...

 

Que pourrions nous faire face à de telles allégations? Il conviendrait tout d'abord que nous nous mobilisions pour que ces enfants, particulièrement exposés, ne soient plus frappés, exploités, torturés, violés ou enrôlés de force! Les responsables de ces exactions devraient être punis sévèrement et toute personne portant atteinte aux droits des enfants devrait être mise au ban de la société.

L'arsenal juridique des Etats en outre devrait pouvoir mettre fin au recrutement de ces enfants-soldats, au travail de ces jeunes, à leur exploitation sous quelque forme que ce soit. C'est une question de justice autant que de solidarité humaine. N'hésitons pas à écrire aux Chefs d'Etats concernés pour dénoncer les violations commises, car la plupart n'apprécient pas que les médias montrent au grand jour leurs turpitudes. Amnesty International en a fait une force.

Lyliane

 

07/11/2015

Les diverses formes d'intelligence...

 

Un article du Journal Famille Chrétienne met en valeur, dans un reportage effectué dans le département des Deux Sèvres au Collège Notre Dame de Bressuire, l'action de Mme Clara Combaud, professeur de SVT, pionnière dans la pédagogie différenciée. Elle prône en effet des théories venues des Etats-Unis et notamment celle du professeur de psychologie américain Howard Gardner, confirmée par l'imagerie cérébrale.

 

Selon ces théories, il serait recommandé de faire des tests en début d'année scolaire, afin d'identifier le talent dominant chez un enfant.

Cela impliquerait de s'appuyer sur des établissements où seraient enseignées des matières décloisonnées, croisant plusieurs disciplines.

 

Ce professeur essaye d'identifier dans sa pratique les 8 formes d'intelligence des enfants qui lui sont confiés.

  • l'intelligence verbo-linguistique, celle du langage oral et écrit.

  • l'intelligence logico-mathématique, pour comprendre le calcul et les maths, les rapports de cause à effet.

  • l'intelligence visuelle et spatiale pour voir en 3 dimensions, se projeter dans l'espace et élaborer des images mentales.

  • l'intelligence corporelle et kinesthésique du corps et du mouvement pour développer la motricité fine.

  • l'intelligence musicale pour le rythme et la musique, le silence et l'harmonie.

  • l'intelligence naturaliste par rapport à la nature et à l'environnement.

  • l'intelligence interpersonnelle pour apprendre la relation à l'autre et établir des rapports de juste distance.

  • l'intelligence intrapersonnelle afin de se comprendre et de comprendre ses émotions, ce qui permet de construire la confiance en soi.

     

L'Education Nationale en France ne semble pas encore avoir pris en compte ce type d'informations, qui pourtant rassureraient beaucoup de parents. C'est pourquoi je juge utile de m'en faire l'écho. Plusieurs parents, en effet, s'ils connaissaient ces théories, pourraient orienter leurs enfants en fonction de leur type d'intelligence, tout en insistant sur leurs points forts.

Lyliane

 

 

30/10/2015

Un pays surprenant: le Costa Rica!

 

Coincé entre le Nicaragua et le Panama, l'Océan Pacifique et la Mer des Caraïbes, le Costa Rica est un petit pays qui n'en finit pas de nous surprendre! En effet, en 1948, cet état avait renoncé à son armée, afin d'investir davantage dans la médecine et l'éducation. Puis, il a décidé d'interdire la chasse sportive pour préserver sa faune. Actuellement, il vient de faire savoir au monde entier que tous les zoos du pays vont fermer leurs portes... En effet, les animaux en captivité seront relâchés dans les forêts, les fleuves ou les océans. Quant à ceux qui ne seraient plus capables de vivre seuls dans la nature, ils seront confiés à des réserves naturelles. Aussi les touristes les apercevront désormais dans leur milieu d'origine...

 

Je peux sans peine imaginer la joie des paresseux, des singes hurleurs, des aras, des toucans et des tortues marines retrouvant leur liberté au sein de ce pays! Le Costa Rica est apparemment le premier pays au monde à prendre une telle initiative! Certes, c'est un véritable paradis naturel, où forêts, mangroves, volcans, plages de sable ont été jusqu'ici préservés de la pollution car le tourisme y est resté très modéré. Toutefois, je ne suis pas loin de penser que les «ticos», c'est à dire les habitants du pays, ont un niveau de conscience écologique et social bien supérieur à la plupart des citoyens de nos pays dits développés.

 

Il me semble important de faire savoir à tous les états du monde qu'on peut très bien vivre sans armée, sans chasseurs, sans zoo et sans tourisme de masse, en choisissant de privilégier le bien être de ses habitants. L'argent économisé pourrait permettre de nourrir la planète entière, de préserver la biodiversité et de créer d'autres emplois comme dans l'écotourisme par exemple. Symbole à part, le Costa Rica nous montre une autre voie de développement que celle que nous pensions jusqu'ici la seule possible... A méditer!

Lyliane

23/09/2015

Que faisiez-vous sur le chemin de l'école? nous demande Malala depuis l'Angleterre...

Vous avez probablement ri avec des amis, partagé des bonbons, chanté, joué. Vous étiez sans soucis. Mon histoire est différente. Mes amies et moi avons été attaquées par des hommes armés alors que nous rentrions de l'école. Nous avons été ciblées, à seulement 15 ans, pour avoir osé aller à l'école, et moi en particulier, pour avoir parlé du droit de chaque fille d'y aller. Mais cela m'a rendu plus forte. Je ne cesserai jamais de faire campagne pour que chaque fille puisse être éduquée jusqu'à ce qu'elle soit une adulte, prête à transformer le monde et à réaliser tout son potentiel.

J'ai été attaquée parce que je représente ce que certains extrémistes craignent le plus - les filles instruites. Ils craignent les filles éduquées parce qu'ils savent à quel point nous pouvons être puissantes. Pourtant, plus de 60 millions de nos sœurs à travers le monde sont privées de la possibilité d'aller à l'école et le monde est privé de leur intelligence.

Voilà pourquoi je vous demande de me rejoindre pour demander au Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), un important bailleur de fonds de l'éducation soutenant les pays les plus pauvres du monde, d'aller plus loin. Demandons qu'ils investissent plus largement afin d'assurer à chaque fille la possibilité d'aller à l'école primaire et secondaire pendant 12 ans, et pas seulement 9 ans comme c'est le cas actuellement.

Lorsque des pays comme la France financent l'argent internationale pour l'éducation, une partie de l'argent va au GPE, ce qui permet le financement de l'éducation de 60 des pays les plus pauvres du monde. Afin que chaque nation reconnaisse le potentiel et les droits des filles et leur donne à toutes les 12 années d'éducation gratuite comme convenu dans les nouveaux objectifs de développement durable des Nations Unies, les partenaires du GPE doivent voter, en décembre, pour élargir le champ d'action du GPE et pour qu'il s'engage à assurer aux filles 12 ans d'enseignement primaire et secondaire gratuit. Un tel changement aura un effet considérable sur la vie de millions de filles dans le monde.

Elevons ensemble nos voix et demandons que le GPE et ses partenaires ouvrent la voie à 12 ans d'enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité pour toutes les filles, où qu'elles vivent.

Ceux qui menacent les étudiantes et les militants en faveur de droit à l'éducation ont peur de nous. Ils savent que nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes pour lutter pour l'égalité et pour la paix.

Merci de ne pas garder le silence et de joindre votre voix à la mienne.



Malala Yousafzai

Lores, Royaume Uni

19/09/2015

Qui sont les dyslexiques?

 

C'est la question posée par Mme Brigitte Valotto dans le journal gratuit Fémina. Elle rappelle que selon l'OMS ils représentent de 10 à 12% de la population mondiale, en laissant de côté tous ceux qui n'ont pas été détectés. Ce trouble durable de l'apprentissage de l'écriture, de la lecture et du repérage dans l'espace pénalise habituellement les élèves et occasionne souvent des retards scolaires. Le cerveau des dyslexiques semble fonctionner différemment des autres personnes.

 

Cette journaliste consacre tout un article à Mme Brigitte Sauvageot, qui publie ces jours-ci un ouvrage intitulé:«La dyslexie, c'est fini» chez Robert Laffont. Cette orthophoniste, qui se proclame «la Mme Braille de la dyslexie» est l'auteure d'une méthode révolutionnaire, une sorte de langue baptisée «bilexie». Selon elle, en effet, on peut apprendre la langue du cerveau humain, une neurolangue. C'est ce qu'elle s'efforce de faire avec les jeunes qui lui sont confiés. Non seulement elle leur donne confiance en eux en transformant leurs échecs en espoirs, mais sa méthode hors norme semble donner de bons résultats. Toutefois, ses confrères n'adhèrent pas tous à ses thèses...

Malgré les critiques, aux Entretiens de Bichat en 1996, elle a présenté des tests réalisés auprès de 250 patients, démontrant qu'ils étaient capables de lire en quelques minutes un texte écrit par un autre dyslexique... Une forme de fitness cérébral, avec sons, déchiffrage et expression corporelle!

 

Car, il n'est pas question de guérison, mais de rééducation, d'apprentissage à vivre avec sa dyslexie. Avec un neurologue, le Pr Jean Metellus, spécialiste du langage, elle a fondé en 1992 une association: Puissance dys. Au sein de cette structure, ils exploitent la grande sensibilité aux sons, aux couleurs, aux odeurs, que Mme Sauvageot a reconnu chez les dys. Ces derniers ont, dit-elle, «des circuits neurologiques, affectifs et perceptifs tout à fait originaux, dont les ressources sont encore largement ignorées».

 

Cette méthode originale démontre tout d'abord que nous avons tous des pouvoirs inconnus et inutilisés en nous. Ensuite, que la plasticité cérébrale est capable à tout âge d'être optimisée. Enfin je dirais qu'elle montre ce nous savions déjà, à savoir qu'un handicap est susceptible de se transformer en richesse, pour peu que notre entourage nous y encourage. Mme Sauvageot nous en donne l'exemple avec son regard positif sur les dyslexiques et son investissement thérapeutique en leur faveur! Il y a là matière à méditer!

Lyliane

17/09/2015

Enseigner en zone d'éducation prioritaire...

 

Dimanche 13 septembre 2015, j'ai pu voir en soirée l'émission Zone Interdite dont le sujet était: «Etre prof à Marseille». Ce reportage de Flore Martin présenté par Wendy Bouchard nous faisait pénétrer dans plusieurs classes (dont une classe relais, une Segpa) du Collège Jean Moulin, établissement classé R.E.P. car situé dans les quartiers Nord de Marseille. Au sein de l'établissement et au long de plusieurs mois, les équipes de télé ont pu filmer l'ambiance générale des cours, de la cantine, des interclasses et interviewer plusieurs personnes (Principal, C.P.E., professeurs, élèves). La plupart des jeunes de toutes nationalités loge dans des tours délabrées, un quartier pauvre et déshérité et beaucoup ont des difficultés de lecture et d'écriture. L'absentéisme des élèves est fréquent et chaque matin, les surveillants essayent de les «raccrocher»...

 

Pourtant, dans ce contexte difficile, l'équipe éducative fait corps et montre un engagement sans faille. Non seulement ils ont à cœur de faire émerger les meilleurs éléments (deux élèves boursiers ont été pris au Lycée Militaire d'Aix en Provence), mais ils s'investissent personnellement auprès des élèves décrocheurs, des plus faibles, afin de les encourager. Leur stratégie est simple: présence bienveillante et discipline rigoureuse, car ces jeunes ont besoin de repères adultes. Les résultats semblent tout à fait payants! Que ce soit dans les conflits entre élèves, dans le travail scolaire, dans la cour, à la cantine, tous assurent le «bien vivre ensemble». Il faut dire que les surveillants viennent des Quartiers Nord et connaissent tous les élèves, que le Principal du Collège mange à la cantine et que la CPE n'hésite pas à circuler dans les couloirs, à recevoir les parents!

 

A la fin du reportage, nous avons même assisté à un voyage à Paris organisé par Anne Sophie, la prof de français d'une classe de Segpa. Emmener à deux enseignantes confiantes et motivées 20 élèves n'ayant jamais voyagé en train vers la capitale, les faire circuler en métro dans Paris a été une véritable réussite. En effet ces «exclus» se sont très bien conduit et ils ont apprécié de visiter les monuments du pays( Notre Dame, Tour Eiffel, parvis de l'Elysée...), de faire un tour de bateau mouche sur la Seine, comme des touristes ordinaires. Leurs familles, il faut le préciser, avaient versé une participation à leur portée et avaient été impliquées dans le projet.

 

Peu à peu, ces jeunes ont changé leur regard sur la France, ce pays d'accueil de leurs aînés, dans auquel jusqu'ici ils ne se sentaient pas complètement appartenir. Ils ont même su remercier avec cœur leurs enseignantes disponibles et positives... Le clou du reportage a été lorsque le chef d'établissement reçut les résultats du C.F.G et du Brevet de son collège: 78% d'élèves reçus! Un taux record dans ce type d'établissement et la démonstration qu'un investissement de tous peut à la longue porter des fruits!

 

Aussi, serions nous bien inspirés de cesser de critiquer les enseignants de nos enfants, de nos jeunes adolescents, car ils font de leur mieux avec les moyens à leur disposition. Et également pourrions nous tirer un enseignement de ce reportage, qui montre comment tout le personnel de l'Education Nationale peut être, à condition de s'y investir, facteur d'éducation et d'intégration pour nos élèves, même les plus en difficulté.

Lyliane

07/09/2015

Réveillons-nous et inventons tous ensemble l'avenir de la planète...

 

Avec l'augmentation des températures, - que plus personne ne met en doute aujourd'hui - les conditions de vie des plantes, des animaux et des humains de la planète se modifient. Selon la revue Terraéco, «les espèces migrent en altitude ou vers le Nord, en quête de climats adaptés». Beaucoup de bouleversements climatiques sont intervenus en effet depuis peu laissant des ours blancs errer en quête de territoire après la fonte des glaces arctiques et des oliviers, de la vigne pousser désormais dans le Sud de l'Angleterre... Nous avons noté également que les moustiques tigres prolifèrent dans le Sud de la France, alors qu'ils vivaient jusque là dans des pays tropicaux. Sans parler de périodes de sécheresse, d'inondations, de cyclones qui dévastent des régions entières, décimant des troupeaux, abattant des maisons, tuant des êtres humains, déracinant des arbres centenaires...

 

Jusque là, les espèces vivantes ont réussi à s'acclimater, mais actuellement la rapidité de la hausse du mercure risque d'empêcher certains arbres, certaines plantes, certains animaux de s'en sortir en s'adaptant rapidement, si nous n'arrivons pas à contenir la hausse des températures en dessous de + 2° d'ici la fin du siècle. Quant aux êtres humains, ceux qui vivent sur des îles ou des atolls se sentent déjà menacés par la montée du niveau de la mer. La sécheresse quant à elle chasse des populations entières vers des pays voisins, plus ou moins accueillants...

 

Ce constat, bien loin de nous décourager, ne serait-il pas là pour nous réveiller? Car le climat désormais n'est plus un sujet réservé à des spécialistes. Comme l'écrit Irina Brook, directrice du Théâtre National de Nice, dans son programme de la saison 2015/2016 «le climat englobe tout! On ne peut parler de climat sans parler d'économie, d'économie sans parler d'éducation, d'éducation sans parler d'humanité, d'humanité sans parler de religion et de spiritualité».

 

Apparemment beaucoup de choses dans le monde seraient à remettre à plat, à réinventer pour que la terre tourne rond à nouveau, pour que les êtres contactent leur cœur et fassent fleurir compassion et empathie. Alors, nous sentons nous vraiment concernés par ce réveil?

Lyliane

25/08/2015

A propos des "dys"…

 

Cet ensemble de troubles cognitifs perturbant les apprentissages de la lecture et de l'écriture touche  environ 10%de la population de notre pays. Les principaux dys sont: la dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie,la dyspraxie et la dysphasie. Les formes que peut prendre ce que l'on nomme communément la dyslexie sont multiples: confusion de lettres, difficultés phonologiques ou de mémorisation, troubles de l'attention, tendance à l'hyperactivité, maladresse dans les gestes, difficulté d'écriture, de lecture ou de calcul.

Il a été remarqué que les troubles dys frappent 3 fois plus les garçons que les filles et se retrouvent davantage chez les gauchers. Le dépistage de la dyslexie se fait en général en fin de maternelle ou au CP grâce à des tests ou par des enseignants. Il arrive que des élèves intelligents réussissent à masquer leur handicap jusqu'au collège. Toutefois, dès que le diagnostic est posé, un travail orthophonique doit être prescrit avec des séances éventuelles de réeducation.

 

Toutes les fois où une prise en charge est décidée, les parents doivent en avertir les enseignants et le médecin scolaire de l'établissement en vue d'une étroite collaboration. Il est certes permis de regretter que l'Education Nationale comme la Médecine Scolaire ne soient pas encore suffisamment formés à la manière d'alléger ces troubles pour les enfants ( devoirs disposés autrement, travail au tableau, climat d'encouragement en classe…). Beaucoup d'enseignants s'avouent dépassés ou impuissants faute de formation adaptée.

 

Quoi qu'il en soit personne n'est à culpabiliser! Les familles ont au contraire un rôle important à  jouer pour soutenir leurs enfants. Des activités extrascolaires peuvent épanouir leurs dons, aider à réparer le sentiment d'échec souvent présent dans la scolarité. Ces enfants peuvent

en effet bien réussir dans la vie s'ils sont accompagnés de compréhension de soins attentifs et de beaucoup d'amour.

 

Pour s'informer, lire les ouvrages du docteur M. Habib "Constellation des dys" (édition De Boeck-2014) ou de Mme E. Lenoble, pédopsychiatre,intitulé "Troubles de l'apprentissage chez l'enfant" (Lavoisier-2014) ou consulter le site de l'association Apedys-France à

www.apedys.org.

Lyliane

18/08/2015

Quelques leçons de vie trouvées sur Internet...

 
1. Bois beaucoup d’eau. 
 
2. Prends un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant. 
 
3. Mange plus de nourriture qui pousse dans les arbres et plantes et mange moins de nourritures 
 
4. Vis avec les 3 E : Énergie, Enthousiasme et Empathie. 
 
5. Trouve un peu de temps pour méditer. 
 
7. Lis plus de livres que tu en as lus en 2013 et 2014.
 
8. Assieds-toi, en silence, au moins 10 minutes par jour. 
 
9. Dors durant 7 heures au moins . 
 
10. Fais des marches quotidiennes de 10 à 30 minutes et, en marchant, souris. 
 
11. Ne compare pas ta vie à celle des autres. Tu n’as aucune idée à quoi ressemble leur vie. 
 
12. Évite les pensées négatives ou les choses que tu ne peux contrôler. Investis plutôt ton 
 
énergie dans le moment présent. 
 
13. N’en fais pas trop. Connais tes limites. 
 
14. Ne te prends pas trop au sérieux, personne d'’autre ne te prend au sérieux...
 
15. Ne perds pas ta précieuse énergie en commérages. 
 
16. Rêve plus souvent éveillé.
 
17. L'’envie est une perte de temps. Tu as déjà tout ce dont tu as besoin. 
 
18. Oublie les problèmes du passé. Ne remémore pas aux autres les erreurs du passé. Ça ruine 
 
19. La vie est trop courte pour la gaspiller à détester.
 
20. Fais la paix avec ton passé afin qu’il ne ruine pas le présent. 
 
21. Personne n’est en charge de ton bonheur sauf toi. 
 
22. Prends conscience que la vie est une école et que tu y es pour apprendre; les leçons que tu 
 
apprendras seront pour la vie. 
 
23. Souris et ris le plus souvent possible.
 
24. Tu n’as pas à gagner chaque dispute. Accepte d’'être en désaccord. 
 
25. Téléphone à tes amis plus souvent ou envoie leur des courriels. 
 
26. Chaque jour, donne quelque chose de bien à quelqu’un autour de toi.
 
27. Pardonne autant que possible.
 
28. Passe du temps avec des gens plus âgés que 75 ans et plus jeunes que 6 ans. 
 
29. Essaie de faire sourire au moins trois personnes quotidiennement. 
 
30. Ce que les gens pensent de toi. ce n’est pas ton affaire.
 
31. Ton travail ne prendra pas soin de toi lorsque tu seras malade. Tes amis, oui. Garde les! 
 
33. Débarrasse-toi de tout ce qui n’est pas utile, garde ce qui est beau ou joyeux. 
 
34. La nature guérit tout. 
 
35. Qu’il s’agisse d’une situation bonne ou mauvaise, elle va changer...
 
36. Peu importe comment tu te sens, lève-toi, habille-toi et présente-toi. 
 
37. Le meilleur est encore à venir. 
 
38. Quand tu te réveilles le matin, remercie d’être en vie. 
 
39. Ton for intérieur est toujours heureux. Donc, sois heureux. 
 
Le dernier et non le moindre : 
 
40. Fais suivre ceci aux gens que tu apprécies et que tu aimes.

12/08/2015

Une installation solaire sur une école australienne selon le blog de l'énergie positive.

 

A Canberra, une école se dotera prochainement d'un système de panneaux solaires d'une puissance de 600 kilowatts, le plus grand installé sur des bâtiments scolaires en Australie (environ 2,5 fois plus grand que le second, qui a une puissance de 270 kilowatts et qui est implanté sur un collège de Melbourne).

 

La mise en service est prévue pour le mois de décembre 2015.

 

Au-delà de la performance technologique et architecturale, cette installation sera aussi un outil de sensibilisation aux énergies renouvelables pour les élèves qui fréquenteront cette école, et pour les jeunes Australiens.

 

Source : http://onestepoffthegrid.com.au/acts-biggest-school-to-install-territorys-biggest-rooftop-solar-array-600kw/

 

11/08/2015

Quelques règles de sagesse à appliquer au quotidien...

 

Parmi les nombreux ouvrages que j'ai lus depuis des années, "Les 4 accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, paru en français aux éditions Jouvence, est un de ceux qui m'accompagnent le plus au quotidien. Cet ouvrage a été écrit en américain et il possède une préface de Maud Séjournant, directrice de la collection Le Cercle de Vie.

 

En effet, dans la pure tradition de Carlos Castaneda, Don Miguel Ruiz nous communique la sagesse de ses ancêtres Toltèques, installés au Sud du Mexique, afin de nous aider à vivre comme «des guerriers pacifiques» dans le monde moderne, que l'on soit homme ou femme.

 

Voici, tels qu'ils ont été traduits, les 4 accords Toltèques dans leur grande simplicité:

  • Que votre parole soit impeccable!

  • Ne réagissez à rien de façon personnelle!

  • Ne faites aucune supposition!

  • Faites toujours de votre mieux!

 

Je vous engage à les mettre en pratique au jour le jour et à les faire connaître autour de vous. Ces préceptes nous permettent peu à peu de sortir du conditionnement collectif basé sur la peur ou des interprétations erronées. Ainsi, nous vivons de mieux en mieux en toute intégrité et à l'écoute de nous même! Cela évite bien des souffrances inutiles, car nous réalisons que les autres projettent sur nous ce qu'ils sont ou ce dont ils ont peur... Le comprendre nous conduit à plus de compassion (ils font eux aussi de leur mieux du moment!), à plus de joie de vivre, de conscience et de liberté personnelle.

 

Selon moi, ces 4 accords Toltèques peuvent devenir rapidement un véritable code de conduite.

 

Depuis, Don Miguel Ruiz a fait paraître un cinquième accord Toltèque, que l'on peut trouver également aux Éditions Jouvence www.editions-jouvence.com

 

Lyliane

09/08/2015

Comment être plus créatif et apprendre autrement?

Notre cerveau est constitué de neurones qui s'interconnectent de façon dynamique. Selon Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, thérapeutes familiales et formatrices en gestion mentale, dans leur ouvrage sur «La pédagogie positive», il existe des centaines de milliards de connexions possibles. On se demande pourquoi on n'utilise pas complètement ce magnifique potentiel à disposition et comment on n'essaie pas de le faire grandir en nous et chez nos enfants...

Malheureusement, certains facteurs inhibent cette créativité naturelle que nous possédons tous dans l'enfance. Le premier facteur relevé par ces deux auteurs est la censure. En effet, beaucoup de parents, d'enseignants, d'adultes coupent court inconsciemment à l'élan créatif de leurs enfants par des attitudes moqueuses ou des paroles de jugement face à leurs tâtonnements expérimentaux... Le second facteur d'inhibition soulevé serait l'impression donnée qu'il faut faire vite et sans faute. Cela entraverait considérablement l'exploration des idées et la créativité. Enfin, le troisième facteur relevé serait l'environnement de la personne et son état physique et émotionnel.

Connaissant cela, insistons plutôt sur les facteurs qui favorisent l'énergie créative: laissons jouer nos enfants et ce faisant donner libre cours à leur imagination sans craindre d'être jugé. Voyons aussi pour nous, pour nos jeunes et tous nos proches dans quelle ambiance nous vivons (calme, silence, positivité...) et donnons nous du temps pour vivre les choses. Un regard bienveillant et ouvert est le meilleur moyen de construire des adultes novateurs... Parfois il faut s'autoriser à éparpiller des objets, des idées, à trier et à alléger notre cerveau, avant de pouvoir trouver des pistes nouvelles!

 Dans les années 1970, un psychologue anglais, Tony Buzan, a crée une méthode qu'il a nommée: Mind Mapping. Il propose en effet de créer des arborescences dynamiques et simultanées sous forme de schémas en couleur ou de cartes heuristiques correspondant au fonctionnement de notre cerveau. Ainsi, nous permettrions à nos deux hémisphères cérébraux de fonctionner ensemble. Cette méthode est surtout précieuse dans le milieu scolaire pour des enfants en difficulté d'apprentissage, de mémorisation (dyslexiques, enfants hyperactifs...), mais elle pourrait aider tout le monde quel que soit son âge à mon avis.

Dans la période de crise mondiale actuelle que nous traversons, pourquoi ne pas faire appel à des imaginaires non inhibés qui pourraient devenir les nôtres ou ceux de nos enfants? Nous pourrions alors tous nous mettre en quête de solutions novatrices dans tous les domaines en mettant toutes les chances de notre côté, car il y aurait une vision optimiste, libre et joyeuse en lieu et place de la peur de l'inconnu et du pessimisme général! Participons donc à notre échelle à la pédagogie positive!

Pour en savoir davantage, aller sur : www.lafabriqueabonheurs.com ou www.xmind.net ou même www.thinkbuzan.com.

Lyliane

03/08/2015

Des cours gratuits dans le monde entier...

Le Journal Terraeco dans son numéro hors-série de l'été 2015 se félicite d'une innovation dans le domaine de l'enseignement, qui aujourd'hui fait école partout dans le monde.

En effet, un américain de 39 ans, d'origine indienne, s'est découvert fortuitement une passion pour l'enseignement. A travers une demande- en 2004 de sa cousine- de lui donner des cours de maths par internet, Salman Khan a constaté qu'il était un enseignant doué et il a testé ses cours auprès d'autres élèves autour de lui.

Aussi, en 2006, il délaissa peu à peu son métier d'analyste financier pour fabriquer des vidéos où il se filmait au tableau noir expliquant des notions difficiles en maths, géologie ou d'autres matières. Les élèves pouvaient ainsi gratuitement se repasser ses cours et accéder à ce qu'il nomme «des cours inversés». En effet, l'élève se retrouve en situation d'apprendre et de comprendre seul sa leçon, qu'il approfondit ensuite en classe par des exercices avec son professeur.

 Salman Khan créa alors, au début de 2007, la Khan Academy comportant des vidéos gratuites, traduites dans 28 langues dont le français, utilisées par de très nombreux élèves et professeurs du monde entier. Accessibles sur You Tube, ses vidéos enregistrent aujourd'hui des milliers de consultations. Ainsi était née une ONG sans but lucratif dans le domaine de l'éducation!

 Soutenue financièrement par la Fondation de Bill Gates, puis par Google, la Khan Academy (www.khanacademy.org) diffuse ses cours du niveau allant du primaire jusqu'au collège en Californie depuis 2011 avec de bons résultats. Les élèves en effet changent leur façon d'apprendre et sont généralement moins passifs en classe.

 Ainsi, était née la plus grande école gratuite du monde! Il suffisait d'y croire et d'essayer! Merci de ce bel exemple d'innovation, Mr Salman Khan!

Lyliane

27/07/2015

Générosité de certains champions...

Beaucoup de personnes s'offusquent des sommes fabuleuses que touchent de grands champions sportifs. Toutes ne savent pas forcément que certains d'entre eux, comme les tennisman Roger Federer et Raphaël Nadal par exemple, ont crée des Fondations dans leurs pays d'origine et à l'étranger pour venir en aide à des personnes moins chanceuses ou déshéritées.

 Nous avions en effet déjà eu quelques échos de gestes généreux de footballeurs comme E. Abidal qui soutient Life Priority ou de joueurs de basket du N.B.A. comme Tony Parker ou D. Howard.

Mais souvent les sportifs les plus connus, qui touchent de fabuleux cachets, défrayent plutôt la chronique par leurs frasques médiatiques, leurs liaisons ou leurs superbes voitures de luxe!

Le tennisman R. Federer s'est engagé en Suisse en faveur d'enfants affectés par la pauvreté. De même R. Nadal a crée une Fondation qui vient soutenir des enfants espagnols en difficulté, notamment à Barcelone. L'un et l'autre donnent une bonne partie de leurs fonds et de ceux de leurs sponsors à des programmes d'aide à l'enfance depuis de nombreuses années. Pour R. Federer, la Fondation qui porte son nom fête ses 10 ans d'existence.

 Pour le champion suisse, c'est en Afrique Australe (Malawi, Botswana, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud, Malawi...) qu'il contribue à créer des écoles maternelles, car il souhaite que les enfants pauvres de ces pays prennent leur avenir en main grâce à un soutien éducatif précoce. R. Nadal quant à lui donne une partie de ses fonds en Inde, pour promouvoir le sport et notamment le tennis dans ce pays en voie de développement. L'un comme l'autre à la tête de leurs Fondations respectives s'appuient sur des ONG sur place comme SOS Village d'enfants ou d'autres et ils n'hésitent pas à se déplacer pour inaugurer des centres nouvellement crées...

 Bref, dans le monde sportif comme ailleurs, des champions consacrent une partie de leur fortune à aider les autres, au lieu de chercher des paradis fiscaux dans le monde, de mener une vie d'apparence et de luxe ostentatoire ou même de chercher à tirer profit médiatiquement de leurs gestes généreux. C'est réconfortant et cela nous donne l'exemple d'une forme de véritable solidarité qui mériterait de «faire tache d'huile» chez la plupart des gens fortunés!

Lyliane

19/07/2015

Les associations sont présentes dans les quartiers!

Les Français, c'est bien connu, ont été de tout temps très actifs dans des associations locales! Ce n'est, me semble-t-il pas tant pour les titres que cela leur confère, que pour pouvoir agir dans un secteur qui leur tient à cœur! Pour les uns ce sont des associations culturelles, écologiques ou sportives, pour d'autres des associations à but social ou caritatif tournées vers les enfants, les femmes battues ou d'autres causes... Et dans chaque secteur d'activité, le choix est grand!

Aujourd'hui c'est au Secours Populaire Français (S.P.F.) que je voudrais rendre hommage, car dans leur journal Convergence, je peux me rendre compte de l'aide précieuse qu'ils apportent sur le terrain. Dans l'Est parisien par exemple, dans 7 communes de la Seine St Denis, les habitants revendiquent leur diversité sociale et culturelle à travers «une grande parade métèque» organisée depuis 2 ans dans un défilé carnavalesque, où tous mettent en avant leurs compétences et leurs nombreux savoir faire(www.lagrandeparademeteque.org). A Montreuil, en juin dernier, une braderie organisée par l'association a permis de recueillir des fonds, afin d'assurer les futures sorties de l'année. Le S.P.F. en effet emmène des jeunes de quartiers défavorisés en vacances, leur permet la pratique de sports de loisirs, d'accéder à des manifestations comme le Festival d'Avignon ou Le Tour de France... Il va même y avoir un grand voyage à Paris offert à 70 000 oubliés des vacances le 19 août prochain dans le cadre de l'opération"Paris solidarités".

Alors que chaque jour les médias apportent leur lot de mauvaises nouvelles et de catastrophes en tous genres, il me paraît bon de souligner que, grâce à des bénévoles, les associations humanitaires jouent un rôle essentiel comme soutiens et comme avocats des personnes les plus faibles de notre pays. C'est le cas notamment dans les 1300 quartiers dits prioritaires des grandes villes ou des zones rurales, où la Croix Rouge Française, Médecins du Monde, les Restaurants du Coeur, le Secours Catholique, Action contre la Faim et tant d'autres, écoutent et soutiennent les personnes démunies, de plus en plus nombreuses du fait de la crise et du chômage.

 Ces associations sont en fait le moteur de nos villes et villages et elles travaillent concrètement à faire régner la solidarité, à créer du lien pour favoriser le vivre ensemble. Il a été malheureusement constaté (étude INSEE 2010) que l'adhésion à une association progresse avec le niveau de vie. En effet seuls 21% des personnes les plus pauvres participent à une association... Pourtant être pauvre ne signifie pas être sans aucune compétence! Les personnes démunies ont le plus souvent beaucoup à nous apprendre, si nous savons les écouter!

 Indispensables pour pallier aux manques des pouvoirs publics, pratiquement toutes les associations permettent aux bénévoles d'oeuvrer de façon solidaire. Elles sont un facteur d'apprentissage de la tolérance et d'échange humain. Alors, soutenons de notre mieux nos associations là où nous vivons et, si nous en avons les moyens, engageons nous à leurs côtés!

Lyliane

10/07/2015

Et la mixité sociale: où en est -on en France?

Grâce à un article de la Revue «Et les autres? » de la fondation Abbé Pierre, j'apprends avec plaisir que Mme S. Pinel, ministre du Logement, a rédigé 20 mesures en faveur de la mixité sociale dans les quartiers réputés difficiles. Certes, cela faisait partie des engagements pris et certains points devront être repris dans la Loi «Egalité et Citoyenneté» que le Parlement examinera à la rentrée.

 Toutefois, nous pouvons d'ores et déjà nous réjouir de l'orientation prise, car ces textes ont pour objectif de mieux répartir les logements sociaux. En effet, à Paris par exemple, trois arrondissements (les 13, 19 et 20 èmes) regroupent 65% des logements sociaux. Le premier Ministre, M. Valls voudrait sortir notre pays de «l'apartheid territorial, social et ethnique» et renforcer l'efficacité de la Loi SRU ( solidarité et renouvellement urbain) obligeant les communes de plus de 50 000 habitants à avoir d'ici 2025, 25% de logements sociaux. 

Il y a environ 1030 communes concernées et leurs obligations n'ont pas été jusqu'ici tout à fait respectées. En donnant aux Préfets de région la responsabilité de prononcer des arrêtés de carence en cas de pratiques non conformes et d'intérêts locaux qui priment sur l'intérêt général, il pourrait y avoir un meilleur équilibre de répartition de ces logements sociaux.

En plus, l'Etat s'engage à mieux cibler et donc distribuer ses «aides à la pierre», afin de mieux subventionner les programmes de construction à venir. Le mode d'attribution des logements sociaux devrait également être rendu plus transparent et leur gestion mutualisée pour éviter les dérives.

Je pense que ces mesures vont dans le bon sens et j'espère que nos élus auront à cœur de voter ces textes. Au besoin, nous pourrions leur rappeler que nous approuvons ces points et qu'ils sont là pour nous représenter au Parlement, plus que pour suivre des consignes partisanes...

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09/07/2015

Stress, conflits et surpoids...

Selon Mr J.J. Fournel dans le dernier numéro de la revue Néosanté, la surcharge pondérale posséderait un sens biologique. Certes, tout le monde s'accorde à attribuer des causes alimentaires (trop de gras ou de sucre), glandulaires et génétiques à l'obésité qui touche de nombreux pays développés du monde. Toutefois, il pourrait s'y ajouter de façon significative des causes inconscientes restées latentes chez tout être humain. En effet, de nombreux ressentis psycho-émotionnels différents paraissent susceptibles de «pousser le cerveau inconscient à mettre en route un programme embonpoint». Cette étude s'appuie sur le fait que le stress majeur de l'être humain, c'est la famine! Et pas du tout de rester mince comme le veut une mode relativement récente...

 

Différentes causes de conflits internes profonds réveillant ce stress majeur ont été répertoriés par l'auteur de l'article. Tout d'abord: le conflit intérieur lié à la peur d'une guerre, d'un problème d'approvisionnement qui incite à faire des réserves de nourriture. C'est une angoisse dont les personnes ayant vécu la dernière guerre mondiale et les rationnements peuvent encore se souvenir et dont les descendants peuvent avoir gardé une trace...

 

Ensuite, Mr Fournel cite le conflit d'abandon, qui confronte à des situations douloureuses et pousse à y résister en prenant du volume. Quant au conflit de manque intérieur, nous connaissons tous l'addiction qui peut pousser certaines personnes à «manger leurs émotions» sous forme de chocolat ou autre. Il y aurait également le cas de personnes qui ont été agressées, violées; elles auraient alors besoin de se forger une carapace et d'éviter tout contact ultérieur grâce leur adiposité... J'ai été surprise d'y découvrir aussi le conflit de noyade, qui inciterait à prendre de la graisse afin de flotter sur l'eau...

 

Bref, alors que l'on essaie de freiner, par des coupe-faim et des régimes, l'impulse qui pousse à manger plus que de raison, l'on serait bien inspiré de voir du côté des thérapies. Cela permettrait de mettre au jour le conflit caché qui pourrait en être à l'origine. C'est en tout cas, une fois de plus, le moment de réaliser que l'être humain est un tout et que, pour soigner le corps, s'intéresser à l'esprit est aussi bénéfique.

Lyliane

20/06/2015

Faire de sa douleur un moteur d'ouverture aux autres...

La Principale du Collège Rostand à Nice dans le quartier de la Madeleine a invité le 17/6/2015 Mme Latifa Ibn Ziaten à venir parler toute une matinée aux élèves des classes de 5ème dans la cafétéria de l'établissement. Pourquoi ce choix? Sans doute parce que l'intervention de cette femme lui a semblé tout à fait opportune, dans ce quartier où se retrouvent beaucoup de familles «issues de l'immigration». Et très certainement aussi parce que cette «mère courage», qui va depuis près de 3 ans d'établissements scolaires en centres de détention pour parler de respect et de tolérance dans notre pays, l'avait touchée.

C'est par le journal Nice-Matin que j'ai appris la nouvelle. La journaliste venu sur place (S. Casiglia) n'a pas manqué de retracer la douleur de cette femme, lorsque Mohammed Merah en mars 2012 a abattu à Toulouse son fils Imad, âgé de 30 ans, engagé dans l'armée française et musulman lui aussi. Après une période de deuil, Latifa Ben Ziaten a voulu comprendre les raisons d'une telle violence. Elle s'est déplacée dans les quartiers et elle a rencontré des jeunes du même milieu que l'assassin de son fils. C'est alors, après avoir dialogué avec eux, qu'elle a décidé de faire de sa douleur un moteur d'intervention auprès de ces jeunes, qu'elle qualifie de «mal aimés et mal orientés», vivant dans des sortes de ghettos et constituant une proie facile pour les terroristes qui paraissent les écouter et les valoriser, alors qu'ils les manipulent et les piègent sous couvert de religion.

 Mme Latifa Ibn Ziaten a crée une association «Imad Ibn Ziaten pour la Jeunesse et la Paix», qui reçoit des fonds de citoyens français soucieux de l'aider dans ses entreprises et déplacements. (association-imad.fr)

En réponse aux questions posées par les élèves, le message délivré par cette femme, douce et ferme à la fois, au Collège Rostand de Nice était le suivant:

-ne jamais avoir peur, car c'est cela qui donne de la force aux terroristes

-quoi qu'il arrive rester debout et garder la tête haute

-essayer de connaître l'autre pour le comprendre, connaître sa propre religion comme celle des autres quelle qu'elle soit car selon Latifa Ben Ziaten «la religion, c'est de l'amour» et non de la haine. Et ajoute cette femme:«La haine c'est plus facile que le bien!»

 Les jeunes lui ont notamment posé la question du djihad. Voici sa réponse reprise par la journaliste: «Le djihad, c'est ce que je fais face à vous ce matin, c'est ce que font vos parents, vos professeurs, lorsqu'ils vous éduquent et c'est ce que vous faites en apprenant»

Alors, souhaitons que cette sorte de«croisade par les mots»(tolérance, respect, écoute, discernement, amour...) entreprise par Mme Latifa Ibn Ziaten en faveur de la jeunesse qu'elle nomme «lumière de l'avenir» - plus de 6000 jeunes ont été contactés en 2015 - finisse par porter des fruits et continue à être relayée par les médias. Et saluons le courage de cette mère qualifiée de «mère universelle pour les blancs, les noirs, les juifs, les musulmans, les catholiques...»!

Lyliane

12/05/2015

Tolérance zéro pour les abus sexuels perpétrés contre des jeunes...

 

Le Pape François a crée le 22 mars 2014 une commission pontificale pour la protection des mineurs, suite à des signalements un peu partout dans le monde de prêtres pédophiles.

 

J'apprends par le BICE (bureau international catholique de l'enfance, www.bice.org qu'en février 2015, une assemblée plénière a eu lieu et qu'elle était composée de 17 experts laïcs ou religieux, de sexe masculin et féminin, choisis dans le monde entier. Elle avait pour mission de faire de l’Église 3une maison sûre pour les enfants3.

 

Il était temps, me semble - t - il de prendre ce problème en charge, car des scandales, même globalement peu nombreux, avaient un peu terni l'image du monde religieux. Si l’Église dorénavant, notamment après cette rencontre, applique de façon déterminée "le principe de tolérance zéro" dans sa lutte contre la pédophilie, cette mesure doit s'accompagner au plus tôt d'une politique de prévention. Cela semble pouvoir être le cas désormais à tous les échelons de la hiérarchie.

 

Depuis le Pape Benoît 16, on sentait qu'un mouvement était en marche. Le sujet était néanmoins encore souvent jugé tabou et les plaintes des familles minimisées... En effet, jusqu'ici les phénomènes d'abus liés à l’Église sur la personne d'enfants et d'adolescents, tout comme ceux perpétrés dans la société civile, n'ont peut-être pas toujours été suffisamment sanctionnés...

 

Il revient donc aux services du Souverain Pontife de prendre avec courage des initiatives radicales, afin que l'impunité cesse totalement et que le recours systématique à la justice devienne la règle.

 

Un Congrès organisé par le BICE aura lieu le 20 mai prochain à Paris. Il se propose de travailler sur les mécanismes de protection et de résilience pour les victimes. Le fléau de l'abus sexuel devrait y être évoqué sans détour, ce qui pourrait conduire à des recommandations et à des propositions inédites.

 

Le grand public ne peut que se réjouir que l’Église se décide à chercher des outils susceptibles d'éradiquer les violences et les abus, dont sont victimes les enfants. Il y va de la crédibilité de l’Église et de la juste protection de nos jeunes. Et le Pape François, usant de son autorité morale tout comme avec les migrants en Méditerranée, donne l'exemple en impulsant une prise en charge sans complaisance dans ce sujet délicat.

 

Lyliane

22/04/2015

Choisir de communiquer en conscience...

 

Un travail personnel, en suivant les enseignements de Catherine Merle dans son ouvrage : « Libérer sa Vénus », m'a amenée à approfondir certaines façons d'être dans mon quotidien et à réaliser concrètement le poids des mots dans ma vie.

 

Nous savons en effet, grâce à la physique quantique et à la loi d'attraction, que tout comme nos pensées, les mots sont porteurs de vibrations. Or quelles vibrations ai je le désir de diffuser? Moi qui trouve parfois les médias bien pessimistes, suis je consciente de mes expressions courantes ?

 

J'ai été marquée par un exemple cité dans cet ouvrage : à une personne qui lui proposait de défiler contre la guerre, Mère Thérésa aurait répondu :"je défilerai volontiers pour la paix" !

 

Du coup j'ai été amenée à passer en revue mon vocabulaire, les mots que j'utilise habituellement. Je me suis aperçue que les expressions : "il faut que, je dois, tu devrais, oui, mais non..." reviennent souvent ! J'apprends peu à peu avec constance à les remplacer par " je choisis, oui et...", car depuis que cela est devenu clair à mes yeux ces injonctions, ces expressions contradictoires ne me conviennent plus.

 

J'ai réalisé que notre cerveau est comme un grand ordinateur que nous alimentons en permanence avec nos pensées, nos croyances et qui garde en mémoire ce qui revient souvent. De plus, j'ai appris que dans son système il n'entend pas la négation... Cela m'incite à m'exprimer de façon claire, positive et bienveillante!

 

Pour cela, je choisis de m'accepter telle que je suis et d'accepter l'autre avec son propre ordinateur de bord. Cela rend à la fois plus attentif et plus humble ! Car même si j'ai à tout moment le choix de mes paroles, je m'aperçois que je suis pétrie de programmations inconscientes, de jugements erronés, de projections de mes peurs sur le monde.

 

Ceci réalisé, j'essaye de me responsabiliser sur ce plan de la communication, d'accepter de mettre en place une autre philosophie de vie. Cela commence dès le réveil : dans mon lit, je regarde ma journée et j'apprends à l'orienter de façon positive. Je me parle avec douceur et j'impulse des intentions bienveillantes envers mon environnement. Je trouve que cela m'amène davantage de fluidité, de légèreté ensuite.

 

J'ai besoin de silence pour me mettre en route, afin d' écouter les besoins de mon corps. Aussi je mets la télévision, la radio bien après m'être ressourcée intérieurement... J'ai découvert qu'en développant au préalable une vision positive de ma vie, je me laisse moins toucher par les événements qui nous sont relatés par les médias. Cela m'aide à faire grandir ma confiance dans les jeunes générations du monde, à ouvrir mon cœur à ce qui se passe. Mon mental est généralement moins présent après ce temps d'écoute intérieure...

 

Cela me demande, certes, de la vigilance, une forme de discipline car les habitudes sont là, les conditionnements de mon cerveau-ordinateur, de son « disque dur » ont tendance à se reproposer... Ma ressource actuelle, en cas de doute ou de faiblesse, est ma confiance dans l'Univers. En effet, n'alimentant plus aussi souvent en pensées et en paroles une vision négative du monde, j'ai conscience d'apporter ma contribution à l'émergence du Nouveau. Je me sens en quelque sorte co-créatrice d'un univers de joie, de beauté, de bienveillance et de paix auquel j'aspire.

 

Lyliane

12/04/2015

Prendre sa vie en mains...

 

Lors de l'émission « Les quatre vérités » sur la deuxième chaîne de notre télévision française, j'ai entendu le Docteur Frédéric Saldmann faire la promotion de son ouvrage : « Prenez votre santé en mains ».

 

Ce que beaucoup d'entre nous savaient déjà : 30 minutes d'activité physique par jour et un moral optimiste sont des gages de bonne santé. En effet, alors que pendant des décennies « l'effet  placebo » avait été décrié du côté de la médecine officielle, le docteur Saldmann reconnaît que plus de 30% des patients y sont sensibles. Il démontre dans son livre que la force de la croyance donne une sorte de signal à l'organisme pour le soulager et le soigner. Notre espérance de vie augmenterait ainsi de 20%.

 

Évidemment, ajouter des années suppose des années en relative bonne forme !

 

Ce médecin va même jusqu'à prétendre qu'être positif, avoir des buts dans la vie incite l'organisme à se créer un bouclier naturel contre les maladies. Il lie a contrario un moral dépressif, une alimentation désorganisée et des troubles de santé à plus ou moins brève échéance...

 

Autre sujet important abordé : la nécessité de ne pas être en surpoids car, selon ce médecin, 30% de calories en moins permettraient d'ajouter 20% de vie en plus . Il parle notamment du nerf vague qui serait à stimuler en cas d'obésité et d'aliments comme les sardines ou les poivrons, à digestion lente, qui couperaient l'appétit pour quelques heures. N'ayant pas encore lu l'ouvrage, j'imagine qu'il développe davantage le sujet et propose d'autres pistes alimentaires...

 

A côté de cela, ce livre rassemble des conseils d'hygiène au quotidien. Par exemple, il préconise de se gargariser tous les matins après le brossage des dents,comme le font les japonais. Ce serait très utile pour éviter les infections ORL. Quant au renouvellement de la brosse à dents, que les français ne seraient pas très enclins à faire souvent, le docteur Saldmann recommande de la garder au sec et de la changer tous les mois, afin d'éviter la prolifération de germes.

 

Jusque là nous n'étions pas habitués à entendre de tels propos de la part de médecins allopathes...

 

Comme quoi certains médecins reviennent à des conseils de bon sens. Décidément, tout évolue dans le monde d'aujourd'hui...

 

Lyliane

 

04/04/2015

Les grands méchants sacs plastiques!

 L'émission de la télévision française « Envoyé Spécial » du jeudi 2/4 dernier a traité de la délicate question des sacs plastiques, qui depuis de nombreuses années polluent notre environnement. Nous sommes en effet à 9 mois de l'interdiction totale de ces sacs dans notre pays. Or, l'émission a montré que nous ne paraissons pas tout à fait prêts à cette échéance...

Du côté des commerçants, si certains font déjà l'effort d'acheter des sacs bleus dits à durée de vie provisoire, par exemple pour le poisson à Rungis, la plupart doutent que les consommateurs optent pour des sacs en tissu. Le réflexe de partir les mains vides et d'acheter spontanément en comptant sur un sac plastique, même payant, paraît bien ancré dans les mentalités !

Des photos affligeantes de Camargue nous ont pourtant montré un marécage de sacs plastiques. Et nous savons qu'il faut attendre entre 300 et 600 ans pour que le plastique se dégrade. Sans oublier les nuisances sur terre comme sur mer pour les animaux qui les prennent pour de la nourriture !

Les emplois de 50 PME fabriquant ces sacs plastiques en France, certes, paraissent menacés et ce sont 3000 emplois qu'il faudrait d'urgence remplacer ! Allons nous devoir repousser le délai du 1/1/2016 à deux ans plus tard, faute d'anticipation ?

Pourtant à l'étranger d'autres ont pris des mesures depuis longtemps et trouvé des solutions. A Londres par exemple où des sacs « obso » avec une fragmentation programmée sont expérimentés. En Belgique où des tests de compostage sur les sacs en amidon de maïs( plus chers) sont entrepris et en Italie aussi où les sacs plastiques sont interdits depuis plusieurs années et où les habitants se servent de sacs végétaux en les utilisant deux fois (transport alimentaire puis sac poubelle pour le compost). Un compostage industriel semble chez eux la solution la meilleure, car en 60 jours on obtient de la matière organique...

Pourquoi ne pas bénéficier de l'expérience de nos voisins ? Pourquoi ne pas créer des filières nouvelles dans ce domaine pour compenser les emplois condamnés ? Des entrepreneurs, des communes pourraient d'ores et déjà s'investir et innover …

A nous de dire nos désirs et de donner l'exemple en prenant des cabas pour les courses, en refusant sacs, gobelets et assiettes plastiques, car il existe des alternatives plus écologiques dans notre pays !

Lyliane(4/4/2015)

01/04/2015

Protégeons les enfants de la maltraitance!

L'Association « Enfance et Partage », crée en 1977, s'est donné pour tâche de protéger les enfants des mauvais traitements, qu'ils soient physiques, psychologiques ou sexuels du fait de la famille ou d'autres personnes.

Cette association, reconnue d'utilité publique, a répertorié 100 000 enfants en danger actuellement dans notre pays. En effet, des sévices corporels, des viols, des homicides même ont lieu de nos jours et une centaine d'enfants en meurent chaque année en France.

Un numéro vert national ,nommé « allo parents bébé » existe depuis 2008 (0800 00 34 56). Il permet à des femmes enceintes, de jeunes parents en grande détresse d'appeler gratuitement et de façon anonyme depuis un téléphone fixe. Il est utile pour des enfants jusqu'à 3 ans.

Un autre numéro, plus général, a été mis en service : c'est le 0800 05 1234. Plus d'un million de personnes y ont eu recours depuis le début. Cela a permis d'ouvrir des dossiers de signalement, de suivre des cas difficiles et d'empêcher des maltraitances.

Un accompagnement juridique est possible grâce à un réseau d'avocats sympathisants, de même qu'un soutien psychologique et moral, effectué par des psychologues, auprès des jeunes victimes.

Néanmoins, l'objectif premier d'Enfance et Partage est la prévention. Pour cela, elle a choisi d'intervenir dans les établissements scolaires en lien avec les assistantes sociales et les infirmières.

Je trouve toutes ces initiatives essentielles pour veiller à l'équilibre de nos enfants et petits enfants.

Jusque là, j'avais surtout été sensibilisée à la maltraitance des personnes âgées en maisons de retraite, par des tuteurs ou des proches...Dans nos pays dits civilisés, que de misères cachées !

Si vous souhaitez aider cette association par des dons ou vous engager aux côtés de ses bénévoles, afin de protéger les enfants maltraités, il vous suffit d'aller sur le site Internet: www.enfance-et-partage.org ou de téléphoner au 01 55 25 65 65.

Lyliane (1 /4 /2015)

23/03/2015

La pollution électromagnétique, qu'est-ce que c'est et faut il s'en prémunir?

 

De plus en plus de personnes se plaignent de problèmes de santé en lien avec les champs électromagnétiques. Dans notre siècle, devenu avide de technologies sans fil, où l'on installe des antennes relais un peu partout, nous sommes questionnés par ces personnes, dites selon les médecins « électrosensibles », qui souffrent de symptômes plus ou moins invalidants : brulures et maux de tête, vertiges, sommeil perturbé, difficulté à se concentrer sans oublier des suspicions de sclérose en plaques de la part du Dr Maschi...

 

Je me suis intéressée à la question de savoir si les normes actuelles en vigueur protègent les populations. Pour cela j'ai étudié un dossier très complet publié en mars 2014 par Biocontact, revue gratuite qui est donnée en magasins diététiques. Selon ses articles, les premières inquiétudes sur l'impact de ces champs électromagnétiques sur la santé sont apparus au niveau du Parlement Européen en 1994. Il devait en résulter la mise en œuvre d'un principe de précaution, «  recommandant aux états de mettre en place des normes de limitation de l'exposition des travailleurs et du public aux rayonnements électromagnétiques non ionisants ».

 

En 1999, une commission parlementaire européenne, présidée par G. Tamino fut nommée afin de faire des propositions de normes. Elle conclut à la nécessité d'établir deux seuils d'expositions règlementaires.

 

Le premier concernait les effets thermiques apparaissant à court terme après une exposition de courte durée à des niveaux de champs élevés. Les valeurs limites fixées ont été de 58 à 61 volts par mètre selon les fréquences. Le second seuil s'intéressait aux effets biologiques à long terme suite à une exposition de longue durée à des niveaux de champs faibles. Le seuil de 1 volt/mètre préconisé correspondait à un seuil de 0,6 volts/m des bandes de fréquence restreintes.

 

Le texte européen toujours en vigueur , transposé en droit français par le décret du 3 mai 2002 reprend ces valeurs limites. Depuis il a été complété par une norme NF et un nouveau décret de 2006 établissant des valeurs limites pour les appareils médicaux, auditifs, pacemakers, pompes à médicaments... En 2011, l'article L32-12 du code des Postes est venu préconiser une compatibilité électromagnétique entre les équipements et les installations électriques. Toutefois, aucun organisme ne vérifie le respect de ces normes...

 

Pourtant, en 2001, l'O.M.S. avait classé les basses fréquences(50 hertz) et les ondes radiofréquences(téléphones mobiles) dans la catégorie 2 b des substances potentiellement cancérigènes.

 

Courant 2005 un laboratoire indépendant analysant les rayonnements électromagnétiques et menant des enquêtes sur le sujet a été crée : le CRIIREM www.criirem.org. Toutefois, malgré les interpellations de la député européenne, de sensibilité écologiste, M . Rivasi, et des associations citoyennes, la gestion de ces risques potentiels n'a pas été prise en compte.

 

Face à la situation actuelle et au bain d'ondes dans lequel nous baignons, il est au moins possible d'opter pour une protection individuelle: utilisation d'un téléphone filaire (relié à un fil), limitation de notre exposition aux basses fréquences(lampes de chevet, micro onde, ordinateurs...). Et nos voisins sont également susceptibles de nous inonder de leurs ondes puisqu'un téléphone sans fil DECT a souvent un rayonnement d'une portée de 30 à 100 mètres !

 

Il est également recommandé la nuit d'arrêter voire d'éteindre la wifi, d'utiliser une oreillette pour téléphoner, de ne pas manger chaque jour face à un micro ondes, de dormir loin d'un radio réveil et à plusieurs mètres ( 2 à 3m au moins) d'une télévision... Eviter les longs téléchargements quand on est devant un ordinateur, d'appeler avec un mobile depuis un train ou d'un parking en sous sol.

 

Habiter à proximité d'une ligne à haute tension, d'une antenne relais peut à la longue perturber nos énergies. Il existe depuis 2008 en France un collectif des électrosensibles www.electrosensible.org .Il me semble qu'il faut surtout protéger, à la maison comme au dehors, nos enfants très vulnérables à ces rayonnements.(cf association Robin des toits qui dénonce le tout numérique à l'école).

 

Enfin, il faut savoir qu'il existe quelques méthodes naturelles, à base d'huile essentielle de lavande, de plantes grasses dé-polluantes, d'antioxydants, d'eau minérale peu minéralisée..., dont celle de Mr Louis Claude Vincent, ingénieur hydrologue, qui a écrit un livre sur ses recherches au sujet de l'eau que nous buvons. Pour en savoir plus, s'adresser à l'association de la bioélectronique Vincent ou ABE, qui fait connaître ses recherches et publie une revue www.betvincent.com.

 

Il semble urgent de nous faire entendre sur nos choix de vie, de donner le bon exemple autour de nous et de devenir des lanceurs d'alerte au lieu de subir cette pollution invisible.

 

Lyliane 

13/03/2015

Découvrir que nous sommes nés pour être heureux...

 

Ce titre s'est imposé à moi après la lecture d'un petit ouvrage de Xavier Péron aux Editions Jouvence : "Les quatre cercles Maasaï du bonheur" .

 

Dans le monde occidental, relativement artificiel et triste dans lequel nous vivons, il nous est difficile de croire que nous appartenons à un monde où tous les êtres sont censés s'aimer les uns les autres et célébrer jour après jour leur joie d'être en vie.

 

Au lieu de nous préoccuper avec angoisse de notre avenir et de celui de nos descendants, pourquoi ne pas adopter une attitude positive et confiante envers les événements traversés, qui sont des appels à nous dépasser, pourquoi ne pas trouver en nous ce que l'on nomme la joie du vivant ?

 

Selon les Maasaïs, peuple premier vivant en Afrique, «  la joie est l'expression la plus pure de l'amour ». Aussi ils la pratiquent et ils l'enseignent à leurs jeunes. C'est « Encipaï » selon eux.

 

A travers Xavier Péron, ils nous enseignent, eux simple peuple d'éleveurs nomades, la guidance à suivre pour accepter la vie telle que nous l'avons reçue, pour puiser la joie contenue dans nos cœurs, pour vivre en harmonie avec les autres.

 

Ces êtres libres et pacifiques, pratiquent l'humour et la légèreté, énoncent de succulents proverbes, tout en restant en connexion profonde avec tous les êtres vivants de la création. Ils puisent en effet dans le monde invisible des liens d'amour et de reconnaissance,des signaux qui les guident sur le chemin et qui alimentent leur foi en la vie.

 

Nous, habitants des pays riches, nous nous en tenons pour la plupart aux apparences du monde matériel ; nous portons des masques par peur de montrer qui nous sommes et nous avons perdu le pouvoir de célébrer la fête de la vie, de partager nos épreuves comme nos réjouissances.

 

Or selon Xavier Péron, se réjouir ensemble procure « un confort relationnel dont chacun profite ».

 

Le chemin que nous pourrions suivre pour redécouvrir ces valeurs passe par voir le verre à demi plein au lieu d'à moitié vide, par avoir une démarche intérieure de non jugement envers nous même et envers autrui. Car les Maasaïs connaissent «  la puissance vibratoire des pensées comme des paroles » qui finissent par nous attirer ce que nous redoutions, ce que nous critiquions chez les autres. Ils essaient de peu faire marcher leur mental, de se servir des mots comme des pensées «  pour guérir, pour bénir, pour prospérer ».

 

L'autre, quel qu'il soit, est considéré comme un miroir, comme une autre version de nous même. Ils se sentent en effet tous complémentaires.

 

Au lieu de critiquer nos hommes politiques, nos étrangers, ceux qui ne pensent pas comme nous, de médire de nos voisins, des croyants d'autres confessions religieuses, pourquoi ne pas essayer de penser de façon neutre et ouverte à leur sujet, d'accueillir en nous et en tous nos compatriotes le potentiel d'ombres et de lumières, qui nous fait tour à tour aduler ou rejeter ce que nous n'arrivons pas à accepter de nous même ?

 

Il me semble qu'en pratiquant le non jugement,- ce qui demande au début une surveillance de nos pensées et de nos paroles de tous les instants-, en nous distanciant par l'humour de ce que nous vivons, en regardant nos épreuves comme des marches à gravir, nous nous donnons une chance de mettre en place l'environnement paisible et heureux auquel nous aspirons tous...

 

Lyliane

 

12/03/2015

Comment aider des personnes en difficulté d'écriture ou analphabètes?

En tant qu'enseignante à la retraite, c'est tout naturellement que je me suis proposée pour l'aide aux devoirs dans mon quartier. Tant d'enfants chez eux n'ont personne le soir susceptible de leur faire réviser leurs leçons ou pour superviser leurs devoirs ! Ce sont des futurs adultes et quelles chances auront-ils de pouvoir remplir des documents ou de trouver un métier si déjà en primaire ou au collège ils cumulent des retards ? Pour leur donner un coup de pouce, j'ai entraîné dans mon sillage des personnes de bonne volonté et toutes ont trouvé cette tâche utile et gratifiante.

 

Puis, je me suis rendue compte en écoutant parler autour de moi que l'on reproche beaucoup aux étrangers de ne pas chercher à s'intégrer. Ces personnes, venues sur notre sol depuis plusieurs générations parfois, n'ont pas eu l'opportunité d'apprendre notre langue. Pourtant ils ont construit certains de nos immeubles en étant souvent exploités, sous payés; ils ont vidé nos poubelles et pour certains même, harkis ou autres, ils ont combattu aux côtés de l'armée française lors de la seconde guerre mondiale ou pendant la guerre d'Algérie. D'autres sont des réfugiés chassés par la guerre de leurs vraies racines...Ils ne comprennent rien à tout ce qui les entoure et ils vont faire leurs courses aux supermarchés pour cacher leur problème.

 

L'intégration dans un pays, c'est bien connu, passe beaucoup par la langue parlée. Alors, courageusement, je me suis investie auprès d'adultes désireux d'apprendre le français. Il faut voir leur motivation, leur désir de progresser, de comprendre leur environnement ! C'est à la fois touchant et enthousiasmant de les voir s'ouvrir à notre culture, à nos façons de penser !

 

J'ai été amenée enfin à découvrir que des jeunes mis en apprentissage à 14 ans ou plus n'avaient pas terminé l'acquisition du langage, de l'écriture, que des mères de familles françaises n'arrivaient pas à écrire un courrier aux professeurs de leurs enfants... Qui l'eût cru à notre époque ?

 

Les besoins sont importants. Aussi, si vous cherchez à vous rendre utiles allez voir sur le terrain les associations qui luttent contre l'analphabétisme. Il existe des ouvrages, des supports sur Internet.

 

Personnellement, j'en retire beaucoup de joie, de satisfaction. Aussi, je me permets de vous conseiller d'ouvrir les yeux sur la « misère morale »que vivent ces personnes d'être plongées dans un environnement incompréhensible.

 

Et si un jour prochain,vous voyez des personnes en difficulté à la poste ou ailleurs, si votre voisine ne peut lire son courrier, n'hésitez pas à proposer votre aide !

 

Car, pour préparer un monde plus juste et plus fraternel, où ceux qui sont différents ne seront plus jugés comme une menace, retroussons nos manches, donnons l'exemple et impliquons nous dans le bien vivre ensemble !

 

Lyliane

10/03/2015

Etre femme aujourd'hui dans le monde...

 

Deux jours après le 8 mars, journée consacrée aux femmes, je voudrais faire le point avec vous concernant le statut des femmes dans notre pays et partout dans le monde. Étant moi-même de sexe féminin et à la retraite, je reconnais que je n’ai peut-être pas le recul nécessaire. Toutefois il me semble intéressant de tenter de faire le tour de la question.

 

Certes, si le genre humain est divisé en deux polarités différentes, il n’est écrit nulle part que l’une doit dominer l’autre. Pourtant, la force physique, la différence de nature et les aléas liés à la procréation, - à part quelques sociétés matriarcales dont les fameuses amazones-, depuis les débuts de l’humanité semblent avoir permis à l’homme de régner en maître.

 

J’en veux pour preuve la polygamie masculine qui existe encore en de nombreux points du globe, les procès pour sorcellerie de certaines femmes libres au Moyen-Age, les mariages arrangés par les parents, parfois depuis l’enfance, sans tenir compte des sentiments, les professions interdites aux femmes pendant des siècles, la répudiation des épouses rebelles ou infertiles, la lapidation en cas d’adultère féminin, le port du voile obligatoire jusqu’aux différences de salaires, au droit de vote conquis tardivement et à la difficulté à obtenir la parité en politique de nos jours…

 

Le mouvement féministe quant à lui a tenté de réveiller les consciences et d’amorcer l’émancipation des femmes. Dans notre pays, Simone de Beauvoir, Simone Weil notamment se sont engagées afin que les femmes puissent décider de leurs maternités éventuelles et disposer librement de leur corps. Nous leur devons beaucoup pour avoir ouvert la voie au droit de choisir notre propre vie et pour avoir milité en faveur de l’IVG. qui confère à la femme la maîtrise de la procréation.

 

Les rôles traditionnellement sexués (hommes à l’extérieur, femmes à la maison) se sont peu à peu équilibrés dans la sphère sociale et familiale. Il existe certes dans nos sociétés des femmes désireuses de rester à la maison afin d’élever leurs enfants, mais elles ne sont plus obligées de se marier en cas de grossesse comme c’était le cas dans ma jeunesse. Faire carrière ou mener une vie aventureuse leur est également possible. En politique, dans les entreprises, elles peuvent montrer leurs compétences, tenir leur place et faire preuve d’autorité.

 

Toutefois n’oublions pas que ces belles avancées ne sont pas universelles. Je rentre d’un voyage de 10 jours en Inde du Nord. J’ai rencontré des femmes belles, intelligentes et très courageuses, qui portent sur des kilomètres chaque jour de l’eau au foyer, nourrissent les animaux comme leur famille et souvent leur belle- famille. Aucune ne peut tenir un commerce, très peu conduisent un véhicule et si elles ne cachent pas systématiquement leur visage, il n’y a pas si longtemps, à la mort de leur époux elles devaient se jeter dans les flammes!

 

J’ai appris qu’actuellement encore, grâce aux échographies, beaucoup de familles indoues préfèrent supprimer les fœtus de sexe féminin. Ces mêmes familles achètent un uniforme et envoient seulement leurs fils en classe, tout en gardant leurs filles à la maison pour les aider au ménage ou pour les confier à des temples. Sans parler des castes sociales encore présentes dans les esprits, qui les obligent à rester dans leur petit monde clos. Les pères choisissent encore les maris de leurs filles, en fonction de la dot à verser. Et il y a fort peu de temps que les femmes ou jeunes filles violées peuvent porter plainte contre leurs agresseurs. Et en Inde comme dans beaucoup de pays on ne montre pas ses bras et on se baigne en sari…

 

Bref, au lieu de voir ce qui n’est pas encore parfait dans notre société, regardons plutôt le chemin parcouru depuis une cinquantaine d’année et réjouissons nous des avancées importantes dont nous bénéficions. Chez nous, où la liberté, l’individualité sont des valeurs essentielles, nous vivons un grand pas vers l’égalité des sexes, à laquelle nous aspirons.

 

Je pense parfois à la jeune Malala au Pakistan, qui lutte pour que les filles de son pays puissent aller à l’école et trouvent leur autonomie. Ce sera certainement un long chemin !

 

Néanmoins gardons nous de nous comparer à des femmes d’autres cultures, où les notions de respect de règles religieuses, la croyance dans un déterminisme humain les maintient dans ce que nous ressentons comme une oppression. La plupart m’ont paru heureuses de leur vie de famille et du groupe dans lequel elles évoluent. Pensons tout de même avec compassion à celles – et il y en a en Tunisie, en Iran et ailleurs- qui cherchent à se libérer du joug de leurs pères ou de leurs époux, qui n’ont pas le droit d’étudier, de conduire et qui vivent mal le confinement à la maison entre tâches ménagères et nourriture aux enfants. J’ai bon espoir qu’un jour prochain, comme nous, celles-ci  trouveront leur chemin de libération et de respect, afin de pouvoir suivre leurs vrais désirs.

 

Enfin, mes convictions profondes et mes ressentis à propos du masculin et du féminin mefont croire que l’unité en soi ne peut s’accomplir qu’en mettant en pratique une troisième voie: celle du féminin sacré, source de vie, qui nous fait peu à peu accepter notre fragilité, notre sensibilité, notre douceur, notre réceptivité et nous en remettre silencieusement à des réalités profondes au-delà des apparences, quel que soit notre sexe d’origine.

 

Lyliane 

22/02/2015

Pour les jeunes diplômés, favoriser l'égalité des chances...

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr, nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT). Une initiative qui arrive à une époque où il est beaucoup question "des quartiers" et pas toujours dans un esprit positif...

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement que nous vivons en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

 Resterait à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre fameux baccalauréat…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

      Lyliane (22/2/2015)

18/02/2015

Une star de la chanson, Ani Chöying Drolma, religieuse tibétaine vivant au Népal...

 

Au cours d’une émission de télévision, entre la météo et les nouvelles, on reçoit parfois un éclair de bonheur ! Je tiens à vous transmettre celui que j’ai vécu hier lors de l’émission Télé Matin sur la 2ème chaîne. Une chroniqueuse nous a fait entendre des chants très doux et inspirés d’une nonne du nom de Ani Chöying Drolma et elle nous a dit quelques mots de son parcours hors norme. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler, alors que je m’intéresse au Népal où je suis allée en voyage et où j’ai une filleule depuis 5 ans…

 

Par désir d’en savoir davantage, je suis allée consulter Internet. Là, j’ai fait connaissance avec le parcours de cette femme, née au sein d’une famille tibétaine en exil au Népal. Née le 4/6/1971 à Kathmandou, elle est devenue nonne à 12 ans. Elle fut très vite remarquée pour sa belle voix et elle apprit la musique au couvent de Nagi Gompa (Népal).

 

En 1994, elle enregistra 2 albums (Chö et Selwa) avec le guitariste Steve Tibbetts. Elle fit ensuite de petites tournées dans des monastères tibétains. En 2008 elle fut reçue par Philippe Lefait au cours de l’émission : "des mots de minuit". Elle est  devenue populaire, car avec une voix quasi céleste, elle chante des airs du folklore tibétain et du bouddhisme. Quelques titres l’ont rendue célèbre: en 2004 sa chanson « Aux yeux d’une fleur, le monde est une fleur, aux yeux d’une épine, le monde est une épine » et en 2011 son enregistrement d' « Inner Peace ».

 

Cette artiste, reconnue mondialement aujourd’hui, consacre ses gains à des projets humanitaires. Elle a ouvert une école Arya  Tara pour de jeunes novices ou de jeunes filles défavorisées, victimes de violences ou exploitées. Son site est www.choying.com. Elle a écrit un livre publié en 2008 : « Ma voix pour la liberté ». On peut l’entendre sur You Tube ou en achetant ses DVD.

 

J’ai été très émue à la fois par la pureté de sa voix et par son parcours de femme. Elle me paraît un exemple pour tous ceux et celles qui désespèrent d’un monde rude et plein de violences. Exilée de son pays natal, nonne dans un couvent alors que les femmes y sont habituellement marginalisées, elle se fait entendre aujourd’hui du monde entier et rayonne grâce à la musique et au chant… Quelle femme d’avant-garde, bien en accord avec ce que semble nous proposer, pour aujourd’hui et pour demain, l’Ere du Verseau. Entre autre chose: dépasser les conventions, les frontières et s’ouvrir à une fraternité incarnée !

 

Lyliane 

 

08/02/2015

Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.

 

A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.

 

En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.

 

Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.

 

Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.

 

Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.

 

Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.

 

Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…

 

Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.

 

En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.

 

Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann («  Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :

http://www.illuminare.lu

 

Lyliane