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06/10/2015

Dérèglement climatique: causes et conséquences prévisibles...

 Selon le réseau Action Climat France - www.rac-f.org – spécialisé sur le thème du changement climatique, les gaz à effet de serre protègent notre planète en retenant notamment une partie de la chaleur du soleil. Sans eux, il ferait environ -18°C sur terre et toute vie y serait impossible. Toutefois, depuis environ 1870, notre planète s'est réchauffée en moyenne de + 0,8°C. Si rien n'était entrepris dans le domaine des transports, de l'agriculture, de l'habitat, de la production d'énergie ou de l'industrie, le GIEC (experts internationaux) et le réseau Climat pensent que notre Terre pourrait se réchauffer jusqu'à +6°4 d'ici 2100.

 Le réchauffement climatique, comme nous commençons à le ressentir, entraîne des perturbations importantes: sécheresse, canicule, fortes pluies, fonte des banquises et des glaciers terrestres, hausse du niveau de la mer... Afin de limiter ces impacts, il convient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de nous adapter aux conséquences de ces perturbations climatiques. En effet, avec l'augmentation des températures, l'eau du sol comme des mers et océans s'évapore en plus grande quantité. L'air devient plus humide et les épisodes de pluies ont tendance à être plus forts.

Sécheresse et culture intensive des sols aggravent encore les inondations. Depuis 1970 environ, en Afrique de l'Ouest et du Sud, en Europe du Sud, en Australie comme en Asie du Sud les périodes de sécheresse sont devenues plus fréquentes, entraînant des migrations de populations vers les pays du Nord. Nous commençons à mesurer les menaces bien réelles qui pourraient peser dans un futur proche sur toute la planète. L'eau potable notamment va devenir une ressource rare et chère même dans nos pays d'Europe...

 Quelques mesures d'adaptation commencent à être diffusées: favoriser une terre aérée et perméable en plantant des arbres et des haies, éviter les engins lourds qui tassent la terre et la retournent trop profondément, utiliser l'eau de façon parcimonieuse, pailler les cultures au lieu d'arroser les jardins, limiter les déplacements en voiture pour économiser l'énergie, réparer au lieu de jeter nos objets usuels, consommer de façon durable des biens…

 Un organisme nommé l'ONERC www.onerc.gouv.fr - travaille sur l'adaptation de nos territoires aux impacts des changements climatiques. Ses mots d'ordre sont: comprendre, s'unir et anticiper! Commençons donc à tenir compte de leurs avis et à changer nos habitudes de vie.

Lyliane

 

07/09/2015

Réveillons-nous et inventons tous ensemble l'avenir de la planète...

 

Avec l'augmentation des températures, - que plus personne ne met en doute aujourd'hui - les conditions de vie des plantes, des animaux et des humains de la planète se modifient. Selon la revue Terraéco, «les espèces migrent en altitude ou vers le Nord, en quête de climats adaptés». Beaucoup de bouleversements climatiques sont intervenus en effet depuis peu laissant des ours blancs errer en quête de territoire après la fonte des glaces arctiques et des oliviers, de la vigne pousser désormais dans le Sud de l'Angleterre... Nous avons noté également que les moustiques tigres prolifèrent dans le Sud de la France, alors qu'ils vivaient jusque là dans des pays tropicaux. Sans parler de périodes de sécheresse, d'inondations, de cyclones qui dévastent des régions entières, décimant des troupeaux, abattant des maisons, tuant des êtres humains, déracinant des arbres centenaires...

 

Jusque là, les espèces vivantes ont réussi à s'acclimater, mais actuellement la rapidité de la hausse du mercure risque d'empêcher certains arbres, certaines plantes, certains animaux de s'en sortir en s'adaptant rapidement, si nous n'arrivons pas à contenir la hausse des températures en dessous de + 2° d'ici la fin du siècle. Quant aux êtres humains, ceux qui vivent sur des îles ou des atolls se sentent déjà menacés par la montée du niveau de la mer. La sécheresse quant à elle chasse des populations entières vers des pays voisins, plus ou moins accueillants...

 

Ce constat, bien loin de nous décourager, ne serait-il pas là pour nous réveiller? Car le climat désormais n'est plus un sujet réservé à des spécialistes. Comme l'écrit Irina Brook, directrice du Théâtre National de Nice, dans son programme de la saison 2015/2016 «le climat englobe tout! On ne peut parler de climat sans parler d'économie, d'économie sans parler d'éducation, d'éducation sans parler d'humanité, d'humanité sans parler de religion et de spiritualité».

 

Apparemment beaucoup de choses dans le monde seraient à remettre à plat, à réinventer pour que la terre tourne rond à nouveau, pour que les êtres contactent leur cœur et fassent fleurir compassion et empathie. Alors, nous sentons nous vraiment concernés par ce réveil?

Lyliane

23/07/2015

Comment minimiser les effets de la sécheresse sur la terrasse ou au jardin?

Selon les climatologues, la fréquence et la durée des épisodes de sécheresse dans le monde devraient s'accentuer dans les années à venir. Nous ne faisons heureusement pas partie des pays les plus exposés à la sécheresse. Néanmoins, en cas de canicule, il est utile de connaître certaines précautions qu'un particulier peut mettre en œuvre, notamment s'il doit s'absenter au delà de 4 jours.

 

La plupart d'entre nous n'avons pas conçu un «jardin sec» à base d'aromatiques, de cactées, lavandes, iris, cannas ou glaïeuls, ne nécessitant pratiquement aucun arrosage. Aussi, il convient pour toutes les autres plantations d'optimiser les arrosages ou de pallier au manque d'eau.

 

Les plantes en pots d'une terrasse doivent être mis à l'ombre, enfoncés dans le sol d'une jardinière ou recouverts d'un pare soleil, car elles souffrent au bout de deux jours d'un manque d'eau ou sont la proie de mouches blanches. Il existe aussi en jardineries des systèmes individuels d'arrosage par goutte à goutte. Ne pas oublier que le vent assèche l'air et fait évaporer l'eau transpirée par les plantes.

 

Il faut savoir, en tout état de cause, que plus une plante est exposée à la force des rayons chauds du soleil, plus elle dépense de l'énergie pour se protéger des brûlures. Arroser de préférence le matin de bonne heure ou en fin d'après midi, car les gouttes d'eau font loupe en plein soleil. Le mieux au jardin pour lutter contre la sécheresse ou pour anticiper une absence serait de creuser une cuvette d'au moins 30 cm au pied de la plante (tomate, courgette, aubergine, jeunes arbres plantés depuis moins de 3 ans...) et de pailler par dessus sur 5cm au moins recommande le Journal Rustica. Le paillis peut être constitué de paille, d'écorces de pin, de brindilles de bois, de tontes de pelouse, de compost...

 

Si au retour de congés, on s'aperçoit qu'un pot a souffert, ne pas hésiter à le tremper dans un seau d'eau. Au jardin, tailler au sécateur branches et fleurs séchées, qui pourraient repartir du pied.

L'arrosage des pelouses est interdit dans certaines régions du sud de la France en cas de pénurie d'eau pour les éleveurs ou les habitants. Bien entendu, des récupérateurs d'eau de pluie couplés à une pompe ainsi que des systèmes d'arrosage automatique peuvent être installés, surtout s'ils sont sous forme de goutte à goutte moins gourmands en eau. Nous savons tous, en effet, que l'eau c'est la vie!

Lyliane