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28/10/2016

Le sport pour tous, est-ce devenu une réalité?

 

 

Selon le journal Maïf Social Club, deux français sur trois pratiquent au moins une activité physique hebdomadaire. Environ 30 millions de nos compatriotes pratiquent en effet des sports de nature (randonnée pédestre, VTT, vélo...) et 65% des Français de plus de 15 ans s'adonnent au moins une fois par semaine à une activité physique. L'omniprésence du sport nous semble donc naturelle aujourd'hui que l'on soit jeune ou moins jeune, homme ou femme.

Cela n'a pourtant pas toujours été le cas dans notre pays. Au 19 ème siècle par exemple, le sport était un privilège aristocratique, partagé peu à peu par la bourgeoisie montante. Le peuple se contentait de la gymnastique scolaire, obligatoire seulement depuis la Loi Falloux de 1850. Toutefois, la vraie démocratisation débutera dans les années 1960, où le profil du sportif était généralement un homme diplômé, jeune cadre citadin. Le jogging a commencé à se répandre à partir de 1980 et les piscines couvertes à être construites à cette époque. Depuis, des parcours de santé fleurissent un peu partout comme des stades dans notre pays.

De nos jours, la médecine enseigne que les bienfaits du sport ne se limitent pas à des effets mécaniques (renforcement musculaire, entretien cardiovasculaire), mais qu'ils peuvent également provoquer des modifications biochimiques sur le cerveau. De ce fait, nous sommes susceptibles de ressentir après une activité physique un grand bien-être. Sur le plan relationnel, il est prouvé aussi que la pratique sportive enseigne l'humilité et le respect. Et, au delà des bénéfices individuels, on considère que les effets positifs du sport rejaillissent sur l'ensemble de la société, où l'on apprend le "vivre ensemble".

Pour nos jeunes notamment, c'est un excellent moyen d'apprendre des règles du jeu, le fameux «fair play», de se changer les idées, de rencontrer des personnes nouvelles, de s'oxygéner au lieu de rester devant un écran d'ordinateur et de mieux connaître ses propres limites.

Certes le sport médiatique accorde une grande place à la compétition et aux résultats, mais dans la vie quotidienne tous les éducateurs s'accordent à dire «que le sport est le meilleur levier pour former des citoyens garçons et filles à égalité, bien dans leur tête et dans leur corps». Sans oublier les handicapés, pour qui le sport réalise souvent des miracles et qui bousculent nos préjugés.

Aussi, alors que certains se plaignent que nos jeunes manquent de repères, ne s'intéressent à rien dans notre société, voyons également que le sport crée du lien social, abolit certains jugements raciaux et permet de valoriser des jeunes moins doués dans leur scolarité que d'autres. Que dire aussi des moments de communion dans une passion commune, souvent patriotique, à l'occasion des J.O. ou de grands matchs de foot?! Pour approfondir la question de la place du sport, consulter: www.lequipe.fr.

Lyliane

 

21/04/2016

Un nouveau mode de vie: les oasis!

 

Aux quatre coins de la France, des femmes et des hommes imaginent et construisent depuis des années des lieux de vie différents en milieu rural comme en milieu urbain: écohameaux, écoquartiers, habitats groupés...

Dans un ouvrage de référence de 137 pages, inspiré par Mr Pierre Rabhi et les Colibris: Kaizen, numéro hors série, 100 oasis sont présentées. L'objectif de ce numéro est de donner des clés aux citoyens et aux élus pour réimaginer nos territoires, bâtir ensemble des oasis à leur image et créer des espaces de vivre-ensemble.

 

Vivre en oasis, c'est mettre en commun des valeurs qui favorisent un vivre-ensemble harmonieux et c'est aussi un moyen de réduire son impact environnemental et ses besoins économiques. En effet, l'habitat participatif est de 10 à 30% moins cher: les espaces sont partagés avec les voisins et les coûts de construction minimisés. En négociant auprès des villes un rabais sur le prix du terrain ou de l'immeuble en échange d'un impact social ou environnemental positif, il est parfois possible de réaliser une économie de 10%. cf www.coab.fr.

 

Une comparaison de la consommation des taux de gaz à effet de serre (GES) pour chaque poste étudié dans le dossier montre qu'en vivant dans une oasis l'habitant consomme 4,9 tCO2e par an, alors qu'un français moyen consomme environ 10,1 tCO2e par an. L'empreinte carbone d'un habitant en écohameaux est à l'évidence beaucoup moins élevée.

 

Différentes formes juridiques existent: loi de 1901, association syndicale libre ou ASL, copropriété, coopérative d'habitants, société d'attribution et d'autopromotion... Les maires et les collectivités peuvent soutenir la création de ce type d'habitat. Des exemples concrets détaillent par quels moyens. Les habitants de ces oasis sont interviewés, ce qui donne un côté très vivant à ce numéro de Kaizen hors série.

 

Du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est de notre pays, ces expériences montrent un art de vivre en relation. Il y a donc un vaste mouvement citoyen en marche et qui fait peu à peu tache d'huile, même si peu de médias s'y intéressent encore. Ce numéro spécial, vendu en kiosque au prix de 12 euros, s'accompagne d'une bibliographie très complète et d'adresses de sites à consulter.

Lyliane

 

11/03/2016

Une jeunesse rêvant d'intégration...

 

Un article dans le journal Télérama de cette semaine, écrit par M. Marc Belpois, a attiré mon attention sur un documentaire récompensé en janvier 2016 par le Prix Télérama au Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz (FIPA). Il s'agit de «Loro Di Napoli» tourné en V.O. par le cinéaste italien Pierfrancesco Li Donni, qui montre qu'à Naples une jeunesse sans papiers rêve d'intégration par le foot.

 

Cet homme de cinéma a en effet découvert l'existence de l'Afro Napoli United, une équipe de football composée en grande partie de migrants venus d'Afrique et échoués dans des quartiers populaires de Naples. Le patron du club, Antonio Gargiulo, remue ciel et terre pour tenter de faire régulariser ses joueurs, le plus souvent sans succès.

 

Aussi, lorsqu'il a rencontré Mr Pierfrancesco Li Donni lui a-t-il ouvert tout grand ses vestiaires et son terrain, afin qu'il puisse filmer et interviewer ses joueurs. Sur www.telerama.fr, il sera possible de voir ce film du vendredi 11 au mardi 15 mars 2016.

 

Cela me fait penser que nous pourrions en France au moins proposer du sport d'équipe tel que le foot à tous ces migrants parqués sous tente ou

baraquements dans des camps à Calais ou ailleurs. Ils n'ont pas le droit de travailler chez nous, mais au moins pourraient-ils se rendre utiles dans des ONG ou des associations, au lieu d'errer en étant désoeuvrés. Certaines municipalités pourraient également proposer un terrain aux enfants ou même les scolariser. Ce sont en tout cas des idées à creuser!

Lyliane

 

01/02/2016

Comment susciter la solidarité chez les jeunes?

 

Je puise dans la revue de janvier 2016 de Valeurs Mutualistes des idées, rassemblées par Mme I. Guardiola, pour éduquer les jeunes au bien commun, au vivre ensemble, à la citoyenneté et à la solidarité.

 

Par exemple, au lycée St Cloud (92), une enseignante en histoire-géographie a proposé à ses élèves de participer à des projets de micro-entreprise au Pérou, au Cambodge, en Indonésie via la plateforme de financement participatif Babyloan. Chaque élève a prêté 2 euros et en plus, le groupe classe a récolté des fonds en organisant la vente de gâteaux, un marathon et un concours participatif.

 

La J.P.A. (Jeunesse au Plein Air) quant à elle propose des parcours citoyens pour sensibiliser les élèves aux inégalités d'accès aux vacances et aux loisirs. L'association a mis au point des kits pédagogiques par niveau scolaire à base de vidéos,de fiches découverte ou de textes enregistrés.

 

L'Agence pour l'éducation par le sport (APELS) va organiser des défis collégiens à l'occasion de manifestations sportives comportant du fair-play et de la bonne tenue. La clôture des inscriptions se fera le 29/2/2016 pour la 3ème édition de ces défis.

 

En CM1 et CM2, des élèves de l'Essonne, à l'instigation de leur professeur et de l'association Solidarité Laïque, ont collecté des fournitures scolaires et établi une correspondance avec une classe au Sénégal.

 

L'ESPER enfin, (économie sociale partenaire de l'école de la République) et l'ASOSEN (association nationale d'éducation à la santé) se sont associées, afin de proposer une exposition sur l'ESS c'est à dire l'économie sociale et solidaire.

 

Quel que soit le projet proposé aux jeunes, il s'agit de développer leur curiosité, leur esprit critique et leur sens de la solidarité. De belles initiatives qui méritent d'être connues et de se répandre dans notre pays pour prévenir repli sur soi et découragement face à l'individualisme ambiant.

Lyliane

 

19/07/2015

Les associations sont présentes dans les quartiers!

Les Français, c'est bien connu, ont été de tout temps très actifs dans des associations locales! Ce n'est, me semble-t-il pas tant pour les titres que cela leur confère, que pour pouvoir agir dans un secteur qui leur tient à cœur! Pour les uns ce sont des associations culturelles, écologiques ou sportives, pour d'autres des associations à but social ou caritatif tournées vers les enfants, les femmes battues ou d'autres causes... Et dans chaque secteur d'activité, le choix est grand!

Aujourd'hui c'est au Secours Populaire Français (S.P.F.) que je voudrais rendre hommage, car dans leur journal Convergence, je peux me rendre compte de l'aide précieuse qu'ils apportent sur le terrain. Dans l'Est parisien par exemple, dans 7 communes de la Seine St Denis, les habitants revendiquent leur diversité sociale et culturelle à travers «une grande parade métèque» organisée depuis 2 ans dans un défilé carnavalesque, où tous mettent en avant leurs compétences et leurs nombreux savoir faire(www.lagrandeparademeteque.org). A Montreuil, en juin dernier, une braderie organisée par l'association a permis de recueillir des fonds, afin d'assurer les futures sorties de l'année. Le S.P.F. en effet emmène des jeunes de quartiers défavorisés en vacances, leur permet la pratique de sports de loisirs, d'accéder à des manifestations comme le Festival d'Avignon ou Le Tour de France... Il va même y avoir un grand voyage à Paris offert à 70 000 oubliés des vacances le 19 août prochain dans le cadre de l'opération"Paris solidarités".

Alors que chaque jour les médias apportent leur lot de mauvaises nouvelles et de catastrophes en tous genres, il me paraît bon de souligner que, grâce à des bénévoles, les associations humanitaires jouent un rôle essentiel comme soutiens et comme avocats des personnes les plus faibles de notre pays. C'est le cas notamment dans les 1300 quartiers dits prioritaires des grandes villes ou des zones rurales, où la Croix Rouge Française, Médecins du Monde, les Restaurants du Coeur, le Secours Catholique, Action contre la Faim et tant d'autres, écoutent et soutiennent les personnes démunies, de plus en plus nombreuses du fait de la crise et du chômage.

 Ces associations sont en fait le moteur de nos villes et villages et elles travaillent concrètement à faire régner la solidarité, à créer du lien pour favoriser le vivre ensemble. Il a été malheureusement constaté (étude INSEE 2010) que l'adhésion à une association progresse avec le niveau de vie. En effet seuls 21% des personnes les plus pauvres participent à une association... Pourtant être pauvre ne signifie pas être sans aucune compétence! Les personnes démunies ont le plus souvent beaucoup à nous apprendre, si nous savons les écouter!

 Indispensables pour pallier aux manques des pouvoirs publics, pratiquement toutes les associations permettent aux bénévoles d'oeuvrer de façon solidaire. Elles sont un facteur d'apprentissage de la tolérance et d'échange humain. Alors, soutenons de notre mieux nos associations là où nous vivons et, si nous en avons les moyens, engageons nous à leurs côtés!

Lyliane

03/01/2015

En faveur du vivre ensemble et de la paix.

 

              Appel à soutenir une « Association pour la jeunesse et la paix »

 

Il y a un peu plus de deux ans, le jeune militaire Imad Ibn Ziaten tombait sous les balles d’un certain Mohamed Merah dans le Sud Ouest de la France. A l’époque sa mort comme celle de plusieurs autres innocents émut les français. L’attitude digne et courageuse, - là où beaucoup auraient laissé s’exprimer leur colère, - de sa mère Latifa, avait été mentionnée par la presse, notamment lors des obsèques de son fils. Puis tout cela retomba dans l’oubli.

 

De nos jours, on entend surtout parler de fanatiques musulmans, de jeunes français qui partent rejoindre le Jihad un peu partout dans le monde. Les médias ne font souvent qu’attiser notre peur. Malheureusement, lorsqu’il y a  une action qui va à contre courant, qui met en lumière de belles choses, bien peu de monde chez nous semble s’en emparer…

 

C’est pourquoi, j’ai choisi, en ce début d’année, d’informer sur l’entreprise de Latifa Ben Ziaten et des membres de son association, dont le siège social  se trouve près de Rouen association-imad.fr, qui continuent leurs actions de prévention contre les dérives sectaires et extrémistes dans des quartiers difficiles de notre pays. L’association est même intervenue  en milieu carcéral, - là où se trouvent de nombreux délinquants qui pourraient basculer dans l’extrémisme - et dans de nombreux établissements scolaires. Leur message délivré à tous est de « promouvoir le vivre ensemble et la Paix ». Comment ne pas être d’accord avec de tels objectifs ?

 

En mémoire de son fils, cette femme de foi et éprise de paix, lance un appel à dons, afin de pouvoir mener à bien un autre projet qui lui tient à cœur : un voyage en Palestine et en Israël courant 2015 pour « emmener des jeunes de toutes origines apprendre à découvrir les 3 grandes religions : chrétienne, juive et musulmane, dans le respect et la tolérance qui sont les bases indispensables au bien vivre ensemble ».

 

Il me semble que, si nous voulons faire quelque chose de concret en faveur de l’évolution des esprits et de la paix dans nos cœurs, au lieu de nous lamenter ou de nous précipiter vers d’autres genres d’extrémismes, nous pouvons faire connaître et soutenir cette initiative. Dans cette optique, j’apporte avec cet article ma goutte d’eau, comme le fait selon la légende le Colibri, oiseau minuscule, mais qui fait sa part pour éteindre l’incendie de la forêt.

 

Lyliane