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09/07/2015

Stress, conflits et surpoids...

Selon Mr J.J. Fournel dans le dernier numéro de la revue Néosanté, la surcharge pondérale posséderait un sens biologique. Certes, tout le monde s'accorde à attribuer des causes alimentaires (trop de gras ou de sucre), glandulaires et génétiques à l'obésité qui touche de nombreux pays développés du monde. Toutefois, il pourrait s'y ajouter de façon significative des causes inconscientes restées latentes chez tout être humain. En effet, de nombreux ressentis psycho-émotionnels différents paraissent susceptibles de «pousser le cerveau inconscient à mettre en route un programme embonpoint». Cette étude s'appuie sur le fait que le stress majeur de l'être humain, c'est la famine! Et pas du tout de rester mince comme le veut une mode relativement récente...

 

Différentes causes de conflits internes profonds réveillant ce stress majeur ont été répertoriés par l'auteur de l'article. Tout d'abord: le conflit intérieur lié à la peur d'une guerre, d'un problème d'approvisionnement qui incite à faire des réserves de nourriture. C'est une angoisse dont les personnes ayant vécu la dernière guerre mondiale et les rationnements peuvent encore se souvenir et dont les descendants peuvent avoir gardé une trace...

 

Ensuite, Mr Fournel cite le conflit d'abandon, qui confronte à des situations douloureuses et pousse à y résister en prenant du volume. Quant au conflit de manque intérieur, nous connaissons tous l'addiction qui peut pousser certaines personnes à «manger leurs émotions» sous forme de chocolat ou autre. Il y aurait également le cas de personnes qui ont été agressées, violées; elles auraient alors besoin de se forger une carapace et d'éviter tout contact ultérieur grâce leur adiposité... J'ai été surprise d'y découvrir aussi le conflit de noyade, qui inciterait à prendre de la graisse afin de flotter sur l'eau...

 

Bref, alors que l'on essaie de freiner, par des coupe-faim et des régimes, l'impulse qui pousse à manger plus que de raison, l'on serait bien inspiré de voir du côté des thérapies. Cela permettrait de mettre au jour le conflit caché qui pourrait en être à l'origine. C'est en tout cas, une fois de plus, le moment de réaliser que l'être humain est un tout et que, pour soigner le corps, s'intéresser à l'esprit est aussi bénéfique.

Lyliane

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