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12/05/2015

Tolérance zéro pour les abus sexuels perpétrés contre des jeunes...

 

Le Pape François a crée le 22 mars 2014 une commission pontificale pour la protection des mineurs, suite à des signalements un peu partout dans le monde de prêtres pédophiles.

 

J'apprends par le BICE (bureau international catholique de l'enfance, www.bice.org qu'en février 2015, une assemblée plénière a eu lieu et qu'elle était composée de 17 experts laïcs ou religieux, de sexe masculin et féminin, choisis dans le monde entier. Elle avait pour mission de faire de l’Église 3une maison sûre pour les enfants3.

 

Il était temps, me semble - t - il de prendre ce problème en charge, car des scandales, même globalement peu nombreux, avaient un peu terni l'image du monde religieux. Si l’Église dorénavant, notamment après cette rencontre, applique de façon déterminée "le principe de tolérance zéro" dans sa lutte contre la pédophilie, cette mesure doit s'accompagner au plus tôt d'une politique de prévention. Cela semble pouvoir être le cas désormais à tous les échelons de la hiérarchie.

 

Depuis le Pape Benoît 16, on sentait qu'un mouvement était en marche. Le sujet était néanmoins encore souvent jugé tabou et les plaintes des familles minimisées... En effet, jusqu'ici les phénomènes d'abus liés à l’Église sur la personne d'enfants et d'adolescents, tout comme ceux perpétrés dans la société civile, n'ont peut-être pas toujours été suffisamment sanctionnés...

 

Il revient donc aux services du Souverain Pontife de prendre avec courage des initiatives radicales, afin que l'impunité cesse totalement et que le recours systématique à la justice devienne la règle.

 

Un Congrès organisé par le BICE aura lieu le 20 mai prochain à Paris. Il se propose de travailler sur les mécanismes de protection et de résilience pour les victimes. Le fléau de l'abus sexuel devrait y être évoqué sans détour, ce qui pourrait conduire à des recommandations et à des propositions inédites.

 

Le grand public ne peut que se réjouir que l’Église se décide à chercher des outils susceptibles d'éradiquer les violences et les abus, dont sont victimes les enfants. Il y va de la crédibilité de l’Église et de la juste protection de nos jeunes. Et le Pape François, usant de son autorité morale tout comme avec les migrants en Méditerranée, donne l'exemple en impulsant une prise en charge sans complaisance dans ce sujet délicat.

 

Lyliane