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04/02/2015

Lutte anti - gaspillage alimentaire...

 

J’ai appris, par des informations à la télévision, qu’en France vingt kilos de nourriture sont jetés à la poubelle par an et par foyer. Ce chiffre m’a paru fort étonnant en cette période de crise.

 

Sur le site « alimentation.gouv.fr » émanant du Ministère de l’Agriculture, qui organise chaque année au mois d’octobre une journée national de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai trouvé une foule d’informations, de documents et de conseils de bon sens. L’objectif affiché du Ministère est de réduire de moitié les produits mis à la poubelle d’ici 2025.

 

Ma grand-mère comme ma mère seraient effarées de lire les dix règles anti gaspi préconisées. En effet, c’est notre génération qui achète de façon compulsive, qui ne sait plus ranger les aliments dans le réfrigérateur selon leurs besoins de froid, qui n’accommode plus les restes et qui oublie souvent de faire bénéficier autrui de ses surplus alimentaires…

 

Personnellement j’ai gardé de leur exemple la modération dans mes achats et la décision de congeler ou de donner tout ce que je ne vais pas manger rapidement. Je respecte scrupuleusement la chaîne du froid sans confondre cependant la DLC(date limite de consommation) avec la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Qui connaît cette distinction essentielle?

 

J’espère que tous les supermarchés vont se saisir de l’occasion qui leur est offerte, contre un crédit d’impôts, de donner leurs invendus à des associations comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. Pour le moment c’est une démarche volontaire de la part des gérants.  

 

Quand on réalise que 2,3 millions de tonnes de produits invendus sont encore mis à la poubelle, on comprend la colère et l’implication de « groupes anti gaspi » réunis en collectifs  qui, le visage masqué, vont faire le soir l’inventaire des poubelles de certains super marchés dans les grandes villes de France ou d’ailleurs. Le lendemain, ils redistribuent les aliments aux passants. Parfois, ces personnes courageuses sont même « poursuivies pour vol » par certains super marchés ! Même si les tribunaux fort heureusement les relaxent, je trouve qu’il  y a un dysfonctionnement quelque part !

 

En tout, ce sont chez nous plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés si on y ajoute les surplus jetés par les cantines et les restaurants ! Et à côté de cela beaucoup de sans abri, de chômeurs, de personnes démunies ne mangent pas à leur faim en France…

 

Je pense qu’il serait grand temps de faire cesser ou au moins de réduire ce gaspillage, véritable gâchis pour notre société de consommation.

 

Lyliane 

01/02/2015

Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime !

 

Ce titre que j’ai entendu un jour peut paraître provocateur. Néanmoins je ne l’ai pas oublié car il m’a fait réfléchir. En effet, faut-il vraiment tout dire, tout exprimer, même nos doutes, nos pulsions, nos colères, nos désirs pour que tout cela ne ressurgisse pas plus tard en nous sous une forme ou une autre?  

 

Dans la vie sociale, cela ne semble pas du tout évident. On peut faire du mal, heurter, blesser par des propos excessifs, un langage direct, une franchise brutale. Et sommes nous sûrs de ce que nous affirmons, de ce que nous tenons pour véritable?  Nous savons bien que nos idéologies, nos croyances, nos préjugés teintent nos ressentis, nos jugements personnels.

 

 Si nous retenons ce que nous percevons, est ce mieux ? Nous sommes alors dans le refoulement, le mensonge ou l’hypocrisie…Et vivre avec de la culpabilité, de la rancune, du ressentiment, des remords, des secrets inavouables peut conduire à des actes de vengeance, sans commune mesure avec leur point de départ.

 

En établissant des liens entre nos pensées et notre corps - ce que font de plus en plus les médecins, les scientifiques - nous réalisons également qu’il est très nocif de retenir des charges émotionnelles. Cela devient des sortes de prisons, des toxines susceptibles de nous rendre malades. Mais que l’on retourne ces émotions contre soi en les enkystant dans notre être ou que nous les projetions sur l’autre, cela n’aide pas réellement à métaboliser ces poisons. Moi - même, lorsque je souffre de dorsalgie, de fatigues inexpliquées, de tensions musculaires, je comprends souvent que ce sont des messages, des signaux pour aller voir ce qui se passe dans mes profondeurs.

 

Alors que faire pour nous libérer de cette dualité difficile à dépasser ? Il me semble par expérience que le premier mouvement pourrait être de prendre du recul sur l’événement, de trouver un temps, une distance, afin de ne pas nous identifier à un bout de la situation. Personnellement, je fais silence et j’écris dans un cahier ce qui me trouble, me bouleverse. Cela m’aide généralement à être dans une vision plus réaliste et honnête. Certains méditent, dessinent, respirent profondément, font du sport, marchent...

 

L’expérience du coussin, apprise en thérapie m’aide parfois à évacuer colère et ressentiment. En imaginant l’autre face à moi grâce au coussin, je peux laisser sortir ce que je ressens. puis en m’asseyant sur le coussin, je peux prendre conscience de la motivation de l’autre, de son intention. Cela aide à revenir avec plus de clarté, sans trop d'émotion, vers son propre vécu intérieur. Ma thérapeute appelle cela : présence à soi même.

 

Ces allées venues sont capables de délier paroles ou colères. Car souvent l’émotion trouble notre discernement. Il s’en suit généralement une pacification intérieure, un réajustement. L’étape suivante est de pouvoir retourner vers l’autre en trouvant des paroles créatrices, libératoires.

 

J’ai pris conscience en effet que la guérison de notre être profond (c'est-à-dire corps plus esprit) découle de l’unification de notre personne. Et les étapes du repli sur moi, du détachement, de l’acceptation d’avoir eu mon regard troublé, d’avoir été manipulée par mon ego, tout cela me paraît incontournable, afin de revenir à des sentiments nouveaux, positifs, authentiques.  

 

Osons donc nous remettre en cause, écouter nos intuitions, choisir la bonne distance, afin d’arriver à libérer nos mots et nous délivrer de nos maux !

 

Lyliane 

27/01/2015

Rencontre oecuménique dans la Drôme

 

Vu à la télévision

 

Au cours de l’émission du dimanche matin sur France 2, rassemblant des représentants de quatre Églises Chrétiennes (catholique, protestante, arménienne et orthodoxe ) de la région de Valence, j’ai découvert qu’un chemin d’unité est amorcé dans cette région française. Cette démarche en faveur de l’œcuménisme repose sans doute sur le désir et l’engagement de ses représentants. Toutefois on peut penser que c’est un bel exemple à donner à toutes celles et tous ceux qui « s’abreuvent à la même source …, qui savent communier dans la division et prier ensemble malgré des liturgies différentes ».

 

Trois expériences fort intéressantes nous ont été présentées. La première sur le support de la peinture d’icônes à St Jean en Royans. Cet atelier rassemble catholiques, protestants et orthodoxes dans un même Esprit. Grâce à ce support commun, ils travaillent tous sur leur vie intérieure et finissent par oublier qu’ils sont de confessions différentes…

 

Puis nous avons pris connaissance de l’engagement social concret du diaconat protestant de la Drôme  et de l’Ardèche en faveur des exclus dans ces régions : Roms, réfugiés, SDF, chômeurs, personnes malades ou handicapées… Ils agissent en partenariat avec le Secours Catholique. Cette action œcuménique sociale et ce rapprochement entre les Eglises me semble un point positif très encourageant.

 

Enfin, l’émission a mis en lumière le cas de l’église de Baumont les Valence, où le pasteur et le prêtre officient alternativement dans le même bâtiment, là où autrefois une grande porte séparait les espaces.

 

J’en viens à me demander si nous avons vu, ce dimanche, une sorte de laboratoire où se prépare une « liberté de conscience sur le même socle ». Cela y ressemble beaucoup, ne trouvez vous pas?!

 

Lyliane

22/01/2015

Des dessinateurs de presse oeuvrent en faveur de la tolérance dans le monde...

 

Association découverte sur Internet grâce à la MGEN

 

Dans l’édito du dernier numéro de son journal Valeurs Mutualistes, le Président du groupe MGEN a fait référence à l’Association Cartooning for Peace (ou après traduction : Dessins pour la Paix). Intriguée par ce nom inconnu, je suis allée chercher des informations et je vous les communique.

 

Cette Association a été crée en 2006 au siège de l’ONU à New York à l’initiative de Jean Plantu, caricaturiste français bien connu de tous. L’idée forte du Colloque initial était : « désapprendre l’intolérance ».  Au départ, elle réunissait 12 dessinateurs de presse. Aujourd’hui, elle regroupe plus de 80 caricaturistes du monde entier.   

 

Pour ces dessinateurs de toutes nationalités, armés de leur seul crayon, les buts exprimés étaient de favoriser une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de culture différente, de faire se rencontrer des caricaturistes professionnels et de les soutenir dans l’exercice parfois périlleux de leur métier.

 

Cette association s’est impliquée notamment au Proche Orient par des expositions à Jérusalem, Hollon, Ramallah et Bethléem. Elle a reçu en novembre 2014 le prix Henri La Fontaine - prix Nobel de la Paix en 1913 - décerné tous les 2 ans à des organismes oeuvrant en faveur de la paix dans le monde.

 

J’ai eu la curiosité d’aller voir les noms des dessinateurs de presse membres de cette association. J’en connaissais peu (Wiaz, Tignous…), néanmoins j’ai pu m’apercevoir que leurs dessins sans tabous concernent les Droits de l’Homme, les conflits armés, la religion - qu’elle soit catholique ou autre - la liberté d’expression et les Droits de la Femme…

 

Tout récemment, le 14/1/2015, suite aux événements à Charlie Hebdo, a eu lieu à Paris, au siège de l’Unesco une journée de réflexion et de débat organisée par cette association sur la liberté d’expression, dont le thème précis était : «  être journaliste après Charlie ».

 

Pour qui veut en savoir plus ou participer à sa manière, il est possible d’aller sur le site internet : cartooningforpeace.org, de s’inscrire à la newsletter, d’envoyer ses propres dessins ou de demander des supports pédagogiques. Il existe en effet pour les enseignants des documents pour le primaire comme pour le secondaire, afin de sensibiliser les jeunes au rôle du dessin de presse dans la société ainsi qu’à l’expression et à la communication par la caricature. Si les adultes que nous sommes souhaitent approfondir ces sujets d’une actualité brûlante, voilà d’excellents supports facilement consultables sur internet.

Enfin, je me permets de reproduire ci-dessous une partie du message de J. Plantu  du 7/1/2015 : « Avec Cartooning for Peace, nous réunissons des dessinateurs du monde entier pour faire des ponts. Des ponts entre les religions, entre les régions, entre les opinions ».

 

Lyliane

21/01/2015

Cultiver la joie de vivre ... sans être un "imbécile heureux".

 

La joie de vivre me semble être un mélange harmonieux de plaisir, de gaieté et de réalisme. Elle nous permet au fil des jours de savourer ce qui est à notre portée, d'affronter les hauts et les bas de notre vie, en bref ce qui se présente à nous au quotidien.

 

Ne serait-ce que la satisfaction d'être en bonne santé, d'avoir un compagnon ou une compagne, une famille aimante, certes, mais aussi de pouvoir admirer une fleur épanouie, de sourire à un passant, de s'allonger au soleil, de caresser notre animal favori, de recevoir une jolie carte d'amis partis en vacances, d'entendre une belle chanson, de rire à un bon mot, de manger un mets délicieux...

 

Cela entraîne un état d'esprit qui nous permet de tout regarder sous un angle positif, car c'est un moteur constructif, une sorte de revanche sur la morosité ambiante. Autour de nous en effet, il ne manque pas de grincheux, de personnes pessimistes, qui voient tout en noir, qui se plaignent de la pluie ou du vent, des mauvais conducteurs, de la hausse des prix, qui ruminent leurs malheurs et se répandent en récriminations. On peut les entendre, les comprendre, mais faut-il pour autant se laisser contaminer ?

 

Nous ne pouvons pas changer les événements, mais je pense que nous pouvons changer notre regard à leur sujet. Cela modifie à mon sens notre perception des choses. Notre monde est loin d'être idéal et nous même nous ne sommes pas parfaits. Aussi, pourquoi ne pas choisir de regarder le bon côté des choses, car il y en a autour de nous, même en temps de « crise »: des gestes d'amitié spontanée, une solidarité entre voisins, des solutions alternatives, des nouvelles réconfortantes glanées ça et là mais que les médias ne diffusent pas car elles ne font pas sensation...

 

J'essaie pour ma part de lâcher prise, d'évacuer les tensions, de changer mes habitudes, de regarder autour de moi, de faire silence, de marcher, lorsque je perçois de la colère ou du mécontentement pour des petits riens. Je ne vis pas non plus collée à mon poste de télévision ou à internet, où les faits sont grossis ; j'essaie le plus possible de voir et de sentir par moi-même.

 

Le passé est derrière nous ; pourquoi le transporter encore et lui donner le pouvoir d'obscurcir notre présent ? J'ai la sensation que, sans rien oublier, nous pouvons nous tourner vers ce qui peut contribuer à notre joie de vivre du moment, ne serait-ce que d'être mobile, d'avoir l'esprit clair, d'être bien vivant.

 

Et pour nos proches, nos enfants, nos petits enfants, rire avec eux, valoriser leurs gestes, positiver les événements, féliciter au lieu de critiquer, ne serait-ce pas un bon moyen de partager confiance et espérance ?

 

Vivre avec réalisme, en lieu et place du pessimisme qui règne actuellement, c'est le choix de vie que j'espère éveiller et que je souhaite partager avec vous aujourd'hui...

 

Lyliane

 

 

20/01/2015

Des reporters qui suscitent des solutions pour "faire bouger la France"

 

A la suite d’un mail de bienvenue de la part d’un site nommé « Reporters d’Espoir », j’ai eu la curiosité d’aller un peu plus loin pour savoir ce qu’ils représentent vraiment.

 

Les noms des 9 personnes faisant partie de l’équipe opérationnelle de même que ceux des 6 journalistes de la rédaction m’étaient totalement inconnus. Par contre, mon attention a été accrochée par leur slogan : « pour une info qui donne envie d’agir ». J’ai lu que les membres de cette association travaillent, en France comme en Belgique ou en Grande Bretagne, avec des collaborateurs, des bénévoles et des mécènes.

 

C’est ainsi qu’ils soutiennent, avec le Conseil économique, social et environnemental, les acteurs de « solutions qui font bouger la France ». Ils cherchent en effet, via le site « francedessolutions.fr », à mobiliser les médias en leur fournissant des programmes d’événements passés sous silence malgré leur intérêt novateur. Leur souhait affiché est « d’entraîner la société française dans une dynamique de solutions ». Une belle alternative au pessimisme ambiant !

 

J’ai vu les visages d’un maire d’une ville en transition, d’un directeur d’école, d’une agricultrice, d’un directeur de société métallurgique transformée en coopérative, d’une femme bénévole qui cherche à accompagner les chômeurs dans sa région…J’ai pris conscience que tous proposent de ne plus subir mais d’agir dans une dynamique nouvelle.

 

Des personnalités connues comme J. Séguéla, M. Ricard, M. Fontenoy, P. Starck, T. Marx, X. Fontanet et d’autres apportent leur soutien à ce mouvement. Sur les réseaux sociaux, du côté des anonymes, plus de 5000 personnes auraient déclaré apprécier les nouvelles que le site de Reporters d’Espoir diffuse.

 

Ainsi, en novembre 2014 par exemple, le site aurait proposé que la ville de Marseille, qui est souvent montrée comme une ville à problèmes, devienne la « capitale des solutions »… Je ne sais pas toutefois ce qu’il en est advenu !

 

L’originalité de Reporters d’Espoir me semble être de proposer à des bénévoles d’agir à leurs côtés et de valoriser, ce faisant, leur expérience et leurs compétences. Certaines garanties leur sont néanmoins demandées, notamment d’être relativement disponibles et dans un état d’esprit constructif.

 

J’ai vu que des stages peuvent être offerts à des étudiants ou du mécénat de compétences à des salariés. Pour tous ceux qui portent de l’intérêt à des enjeux de société dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation et de l’économie …voilà, me semble-t-il,  une belle opportunité de mettre leurs idées, leur dynamisme et leur espérance profonde en l’avenir dans une recherche humaine, mutuelle et concrète de solutions alternatives.

 

Qui pourrait encore, après lecture de tout cela, prétendre que la société française dans son ensemble ne sait que geindre et baisser les bras ?

 

 Lyliane 

04/01/2015

Qu'est ce que la transition citoyenne?

 

Le 25/5/2013 eut lieu à Cluny la publication d’une Déclaration Commune de 16 mouvements ou structures associatives réunies en « Collectif pour une Transition Citoyenne ». Y participaient notamment : Les Colibris, le mouvement des Amap, la Nef, Terre de Liens, Enercoop, Artisans du Monde, le Réseau Cocagne, Attac, les Biocoop...

 

Plus d’un an après cette déclaration, il m’apparaît utile de faire le point et de voir sur le terrain ce qu’il est advenu de ce texte fondateur, que chacun peut retrouver sur Facebook ou sur le site « transitioncitoyenne.org ».

 

Cette initiative, qui visait à un changement en profondeur de la société dans laquelle nous vivons, avait pour motivation de faire face positivement à une crise économique, écologique, sociale, morale et financière notamment…

 

Les signataires, qui tous construisent déjà des alternatives au modèle actuel, ont eu l’idée de mettre en commun leurs forces, de coopérer et de faire connaître leurs projets. Ils envisagent particulièrement de construire une énergie circulaire, de participer à la régénération des écosystèmes, d’engager une transition énergétique, de développer une agriculture favorisant la souveraineté alimentaire et de susciter des démarches éducatives.

 

Depuis, des collectifs locaux ont été crées dans les régions françaises, afin de soutenir la dynamique et de programmer des événements. Chaque année, en effet, des « Journées de la Transition » vont avoir lieu au mois de septembre. Celles de 2014 ont été relayées dans 95 départements le 26 septembre et elles ont rassemblé plus de 20 000 citoyens.

 

Pour l’année 2015, la création d’une boîte à outils et la préparation d’autres événements sont prévus, notamment dans la perspective de « Paris Climat 2015 ».

 

Dans la région de Nice où je réside, ont eu lieu, dans un café alternatif nommé « Le Court Circuit », des ateliers-débats, des projections et des rencontres à l’initiative de l’organisme Artisans du Monde.

 

Soyons donc, si nous adhérons à ces idées, «  ce changement que nous voulons pour le monde » comme le préconise le Collectif pour une Transition Citoyenne et prenons en main notre avenir dès maintenant !

 

Lyliane

03/01/2015

En faveur du vivre ensemble et de la paix.

 

              Appel à soutenir une « Association pour la jeunesse et la paix »

 

Il y a un peu plus de deux ans, le jeune militaire Imad Ibn Ziaten tombait sous les balles d’un certain Mohamed Merah dans le Sud Ouest de la France. A l’époque sa mort comme celle de plusieurs autres innocents émut les français. L’attitude digne et courageuse, - là où beaucoup auraient laissé s’exprimer leur colère, - de sa mère Latifa, avait été mentionnée par la presse, notamment lors des obsèques de son fils. Puis tout cela retomba dans l’oubli.

 

De nos jours, on entend surtout parler de fanatiques musulmans, de jeunes français qui partent rejoindre le Jihad un peu partout dans le monde. Les médias ne font souvent qu’attiser notre peur. Malheureusement, lorsqu’il y a  une action qui va à contre courant, qui met en lumière de belles choses, bien peu de monde chez nous semble s’en emparer…

 

C’est pourquoi, j’ai choisi, en ce début d’année, d’informer sur l’entreprise de Latifa Ben Ziaten et des membres de son association, dont le siège social  se trouve près de Rouen association-imad.fr, qui continuent leurs actions de prévention contre les dérives sectaires et extrémistes dans des quartiers difficiles de notre pays. L’association est même intervenue  en milieu carcéral, - là où se trouvent de nombreux délinquants qui pourraient basculer dans l’extrémisme - et dans de nombreux établissements scolaires. Leur message délivré à tous est de « promouvoir le vivre ensemble et la Paix ». Comment ne pas être d’accord avec de tels objectifs ?

 

En mémoire de son fils, cette femme de foi et éprise de paix, lance un appel à dons, afin de pouvoir mener à bien un autre projet qui lui tient à cœur : un voyage en Palestine et en Israël courant 2015 pour « emmener des jeunes de toutes origines apprendre à découvrir les 3 grandes religions : chrétienne, juive et musulmane, dans le respect et la tolérance qui sont les bases indispensables au bien vivre ensemble ».

 

Il me semble que, si nous voulons faire quelque chose de concret en faveur de l’évolution des esprits et de la paix dans nos cœurs, au lieu de nous lamenter ou de nous précipiter vers d’autres genres d’extrémismes, nous pouvons faire connaître et soutenir cette initiative. Dans cette optique, j’apporte avec cet article ma goutte d’eau, comme le fait selon la légende le Colibri, oiseau minuscule, mais qui fait sa part pour éteindre l’incendie de la forêt.

 

Lyliane

01/01/2015

Le peuple animal

 

 Une lecture et un bel appel à compassion envers nos frères animaux

                  Aimer et respecter les animaux…

 

J’ai été particulièrement touchée par le livre du Docteur Tal Schaller intitulé « Rétablir l’harmonie avec le peuple animal » paru aux éditions Lanore. Je connaissais cet homme, à la dimension spirituelle évidente à mes yeux, pour d'autres ouvrages.

 

Cette lecture m’a fait revivre énormément de beaux moments, avec des chats notamment, bien qu’aujourd’hui je me sente également fort reliée aux oiseaux qui peuplent mon jardin. Leurs chants joyeux, leurs allées et venues dans les arbres me réjouissent le cœur !

 

Dans nos sociétés occidentales, nous sommes nombreux en effet à vivre en compagnie d’animaux domestiques. La plupart ont été choisis avec amour, certains ont été recueillis et ils vivent paisiblement choyés par des familles aimantes. Pour nos enfants, ce sont souvent d’excellents compagnons de jeux. Je connais des personnes seules qui apprécient grandement de pouvoir parler à un chien ou un chat, d’avoir à nourrir un petit animal. La dimension appelée « thérapeutique » d’un contact avec chevaux, chèvres, dauphins ou chiens n’est plus à démontrer, notamment pour les autistes, les personnes déprimées ou malades. Pas plus que les services rendus par les chiens - guides pour aveugles, les chiens sauveteurs dans les cas d’avalanches ou de séismes…

 

Néanmoins, j’ai pris conscience qu’il n’y a pas si longtemps encore, on tuait les bébés phoques sur la banquise, on chassait la baleine pour nos besoins ou même pour le « fun ». Des associations ont lutté pour le faire savoir et pour que cela cesse. Mais que dire des massacres toujours actuels envers les grands singes, pour récupérer les cornes des rhinocéros ou des éléphants, des chasses aux requins, pour leur enlever à vif leurs ailerons ? Sans oublier tous les autres : les animaux de laboratoires, poules, dindes, canards élevés en batteries ou gros gibier chassé en une forme de sport de loisirs.

 

Tout cela m’a amenée à réaliser que, pour beaucoup d’êtres humains encore, l’animal, qu’il soit domestique ou sauvage, est considéré comme un être inférieur, un bien à notre disposition…Le Docteur Christian Tal Schaller insiste sur l’amour inconditionnel et la joie de vivre de nos animaux domestiques, qui sont des êtres vivants sensibles comme nous. Il dit que nous pourrions peut-être même apprendre des leçons de vie en les regardant exister à nos côtés ou en pleine nature. Ils sont en effet bien ancrés dans le  présent, libres et spontanés; ils portent le même instinct de survie que nous dans les gênes.

 

Notre cerveau droit, si nous le laissions prendre le pas sur notre mental rationnel, pourrait nous y aider. Nous verrions alors que nous appartenons aussi à ce peuple et nous lâcherions toute prétention à nous croire supérieurs à lui. L’embryon humain ne prend il pas tout d’abord la forme d’un poisson, puis d’un reptile et d’un mammifère avant de devenir un petit d’homme ? Un parallèle est établi au fil des pages entre le jeune enfant et l’animal. Tout cela afin de nous inciter à avoir envers lui le même respect etla même compassion.

 

L’auteur rappelle que le mot « animal » étymologiquement vient du latin « anima » qui signifie « principe de vie, souffle, âme, être vivant ». Il semble donc bien que les animaux soient comme nous doués d’une âme sensible, même si nous nous en distinguons par notre mental.

 

Je ne suis pas de celles qui laisserait les vaches ou les singes errer partout à leur guise en les considérant comme sacrés, car ce n’est pas ma culture, bien que je respecte la philosophie de vie des hindous. Je ne prétendrais pas non plus que "l’animal serait meilleur que l’être humain et qu’il ne nous décevrait jamais", comme je l’entends dire parfois. Toutefois, il me semble effectivement qu’une harmonie, un équilibre sont à trouver entre toutes nos façons d’agir envers les animaux.

 

Et je me pose la question suivante: afin de devenir de plus en plus responsables envers toutes formes de vie, n’aurions nous pas, nous les êtres humains, à passer par davantage de respect à l’égard du peuple animal ?

 

Lyliane 

30/12/2014

Pourquoi pas des cantines bio partout en France?

 

               Promouvoir et créer des cantines bio, est ce possible?

 

Nos enfants et petits-enfants, pour la plupart, mangent le midi à l’école. Pour les parents, c’est à la fois une facilité car ils ne sont pas obligés de les récupérer et un souci dans la mesure où la plupart disent y mangent mal ou pas assez.

 

Les élus de nos cités, conscients que la qualité de la nourriture de nos chers petits est essentielle, essaient depuis peu de trouver des alternatives à la fourniture par des cuisines centrales de plats tout prêts à réchauffer. Ils sont certes mangeables mais souvent sans vitamines et peu variés.

 

Dans la région Paca, une femme appartenant à une municipalité écologiste - la seule du département je crois- celle de Mouans Sartoux, est fière de présenter un projet original ayant conduit depuis 2012 à une cantine 100 % bio et locale.

 

En 2011, une régie municipale agricole a été crée, afin de couvrir les besoins alimentaires des enfants. La mairie a transformé un ancien domaine agricole d’environ 4 ha en potager municipal. Elle a ensuite recruté un agriculteur communal pour cultiver des légumes en bio, en vue d’alimenter les restaurants scolaires. Ainsi, depuis 2012, tous les besoins des cantines de la ville sont couverts. Pour la viande et les produits laitiers, la commune a passé contrat avec des producteurs locaux.

 

Par ailleurs, les enfants du primaire de Mouans Sartoux participent plusieurs fois par an à des ateliers pédagogiques organisés par la régie agricole. Génial, non ? Un tel projet ne pourrait-il faire école?

 

A quand de telles initiatives un peu partout en France? Et pourquoi pas pour des collèges ou des lycées également ? Mobilisons nous au lieu de faire subir une forme de malbouffe à nos enfants ! Car nous savons bien que le goût se forge dans l'enfance. Et que dire du souci que nous avons de leur santé?

 

Lyliane

28/12/2014

Qu'est ce que la chronobiologie?

 

Article inspiré par la revue «  Principes de santé »(septembre 2011) et des expériences vécues.

                Qu’est ce que la chronobiologie ?

   Même si nous n’en n’avons pas conscience, notre corps fonctionne selon différents rythmes : physiologiques (cœur, respiration, digestion…), biochimiques (hormones…), comportementaux (alternance veille/sommeil, faim etc…). C’est pourquoi certains thérapeutes ont pu qualifier ces rythmes de l’expression imagée d’horloge biologique. En fait, le mot " chronobiologie" (du grec Chronos, le temps) signifie étymologiquement : étude des temps de la vie.

Apparemment chez tous les mammifères  l’ensemble des rythmes circadiens (c'est-à-dire sur une périodicité de 24h) est placé sous le contrôle d’une horloge circadienne. Ainsi, les uns sont diurnes et les autres nocturnes. Cette horloge a été située dans notre cerveau (hypothalamus). Il a même été dit que cette horloge biologique s’ajusterait régulièrement sur le rythme de la Terre ( magnétisme terrestre…).

  Les premiers à s’intéresser à ce conditionnement ont été les spécialistes en MTC ou médecine traditionnelle chinoise. Ils ont même dressé une carte de ces différents rythmes. Ils considèrent notamment que cette horloge interne est comme « engrammée » dans notre mémoire génétique et transmise de génération en génération. En homéopathie, on s’y est également intéressé et la prise des traitements par doses et granules suit généralement un calendrier et un horaire assez précis. En médecine allopathique, certains cancérologues ou d’autres spécialistes ont testé l’effet plus ou moins favorable de la prise à des horaires précis de médicaments ou de l’administration de certains traitements.

    J’ai personnellement consulté une naturopathe, ayant suivi une formation de nutritionniste, qui m’a expliqué que les horaires de nos différents repas sont à respecter, de même que ceux du lever et du coucher. Elle m’a conseillé de manger mon repas principal à midi, plutôt que le soir et d’y faire figurer des proteines animales ou végétales. Le soir, suivant ses conseils, je dîne tôt, comme dans les pays germaniques ; j’évite les sucres rapides, que je réserve au petit déjeuner et je dors dans une chambre peu chauffée. Travailler devant un écran après 21h et dormir avec la lumière m’a été également déconseillé. Par chance, je suis une couche tôt et j’ai besoin d’être dans le noir!

   Il me semble que les nombreuses personnes qui mangent sur le pouce à midi et compensent le soir sont en complet décalage avec ces préceptes hygiénistes. Pour tous ceux qui travaillent de nuit ou voyagent beaucoup en franchissant des fuseaux horaires (le fameux jet lag), une désynchronisation durable déplaçant les indicateurs de leur équilibre intérieur serait préjudiciable à la santé. Des liens ont notamment été établis entre le dérèglement de notre horloge circadienne, la désorganisation de notre métabolisme et l’apparition de certaines maladies telles l’athérosclérose, des maladies du foie, certains cancers …

   La réforme des rythmes scolaires, qui depuis deux ans au moins fait couler beaucoup d’encre, va cependant dans le sens d’un meilleur respect des rythmes biologiques des enfants. En effet, en travaillant cinq heures par jour environ sur un plus grand nombre de jours dans la semaine, notamment le matin, cela répartit bien mieux leurs efforts journaliers. Au plan familial et selon l’impact financier de ladite réforme, il y a certes des résistances. Mais que cherchons nous à privilégier au fond ? Du reste, de nombreux pays ont depuis longtemps adopté cet allègement des journées scolaires…

  Par ailleurs, il existe un rythme lumière/obscurité. J’en veux pour preuve l’expérience vécue par mon fils et ma belle-fille, expatriés avec leur enfant en bas âge à Moscou pendant plus de deux ans. Très rapidement, ils ont pu ressentir ce que signifie, en terme d’humeur et de fatigabilité, le manque de lumière, car à certaines périodes il faisait nuit à 15H. Des séances journalières d’exposition à une lumière blanche (luminothérapie) ont eu raison de la sorte de déprime qui les guettait. Chez nous, en cas de dépression saisonnière, c’est une thérapie douce couramment préconisée en plus de l’administration éventuelle de mélatonine.

   Ainsi, nous prenons conscience qu’une mystérieuse horloge biologique nous assiste journellement. Je ne suis pas loin de penser qu’à l’avenir notre manière de considérer notre corps, notre santé pourra davantage en tenir compte en s’appuyant sur des données de plus en plus précises au sujet des ces différents rythmes internes. D’où l’intérêt de savoir « mettre nos pendules à l’heure » !

    Lyliane (28/12/2014)

23/12/2014

Réparer au lieu de jeter, pourquoi pas?

 

  CREER UN REPAIR CAFE DANS SA COMMUNE, POURQUOI PAS?

 

Sous le mot d’ordre : « Ne jetez plus, réparez » ! certains citoyens se rassemblent et créent partout dans le monde des « Repair café ». Leur philosophie est une invitation à ce dont parle Pierre Rabhi sous les termes de «  sobriété heureuse ». Des passionnés de bricolage par exemple remettent en état bénévolement des objets ne fonctionnant plus, apportés par des personnes n’aimant pas le gaspillage actuel qui consiste à jeter et racheter plutôt que réparer.

 

Il s’agit de matériel informatique, de fers à repasser, de machines à café, de grille pain, de jouets comme de bicyclettes. Parfois un simple nettoyage suffit, Souvent il est nécessaire de démonter et de remplacer les pièces défectueuses. Une cagnotte  en libre participation est là pour compenser les frais. Il ne s’agit pas d’un service après-vente, puisque les citoyens assistent à l’opération de démontage et de réparation, posant des questions et recevant des conseils.

 

Cette idée de réparer au lieu de jeter semble avoir germé dans le cerveau d’une militante écologiste néerlandaise l’année 2009. Ainsi serait né le premier « repair café » à Amsterdam.

 

Il en existerait actuellement de par le monde plus de 400 depuis cette date. En France, le premier lieu de réparation gratuite daterait seulement de 2013.  Cet essor s’inscrit dans le mouvement de transition citoyenne, car son objectif est de réduire les déchets et de sensibiliser le public aux questions d’environnement, de gaspillage…

 

En effet, en modifiant notre regard sur nos objets du quotidien, en luttant contre ce qui est nommé « l’obsolescence programmée de nos appareils », nous agissons en faveur d’une consommation plus responsable.

 

Pour certains bénévoles, c’est un véritable loisir de mettre au service leurs propres talents. Cela valorise par la même occasion le travail manuel qui souffre dans nos pays d’un regard négatif. Tous apprennent à se rencontrer, à échanger leurs savoirs.

 

Il est probable que nos industriels continueront encore à créer des objets fragiles et jetables.Leur but est en effet de favoriser la consommation de biens à courte durée de vie. Néanmoins, que ce soit sous forme associative ou pas, ces « repair café » commencent à prendre de l’ampleur, à faire tache d’huile. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller voir leur site http://www.repaircafe.org

 

Nos élus locaux vont peut-être commencer à s’y intéresser, à offrir des locaux, car la gestion des déchets est de leur responsabilité. Nous pouvons le leur suggérer au besoin ! Car tous nous savons que l’épuisement des ressources planétaires nous guette.

 

Ce modèle alternatif permet non seulement à chacun de réaliser des économies substantielles, mais aussi de gagner concrètement en autonomie, de se rencontrer autour d’un projet utile quel que soit l’âge ou le milieu social des intervenants. Pour certains retraités, c’est une véritable bouffée d’oxygène !

 

A Valbonne et à Antibes, c'est-à-dire dans ma région, existent des « repair café » qui fonctionnent à merveille ! Personnellement, j’ai beaucoup de plaisir à leur donner parfois du matériel informatique, car je suis persuadée qu’ils savent en faire un bon usage. Ne serait-ce pas ainsi que peu à peu nous arriverons à nous dégager de l’emprise de la société de consommation et à dépasser cette crise qui touche aussi bien notre moral que nos finances?

 

Lyliane

        

19/11/2014

A propos du nouage relationnel...

A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE

 

A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !

 

C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.

 

Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.

 

Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle «  nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »

 

En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.

 

Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.

 

Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.

 

 Lyliane (19/11/2014)

16/11/2014

Education

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE "NEOSANTE"  

 

COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS ET ÉDUQUER NOS ADOLESCENTS ?

 

J’ai lu tout récemment un article, dans le dernier numéro de la revue Néosanté, qui m’a obligée à réfléchir à cette question. En effet, on s’accorde à déplorer de nos jours un laxisme à tous les niveaux, qui ferait de nos jeunes des « enfants-rois ». Or, c’est avec la nouvelle génération que notre planète va devoir compter pour résoudre de nombreuses questions que nous n’avons pu jusqu’ici solutionner. Il est donc particulièrement intéressant que nous nous penchions en tant qu’adultes sur la meilleure manière de transmettre notre patrimoine, nos valeurs à nos enfants.

 

Que nous soyons parents, grands - parents, éducateurs, enseignants, nous avons été modelés par une époque où les gifles, les fessées, les menaces et les punitions semblaient les plus sûrs outils pour domestiquer la jeune génération d’après - guerre. On s’aperçoit aujourd’hui, avec le recul, de l’incidence à long terme de ces traitements, qui pouvaient parfois s’apparenter à de la maltraitance. L’article d’E. Duquoc  indique que, de nos jours, certains traumatismes répétés de l’enfance, un rejet ou un manque crucial de sécurité physique, émotionnelle ou affective ont été mis en relation avec une propension à développer des troubles du comportement, une vulnérabilité au stress et même des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète …).

 

L’auteur souligne que certaines répercutions invisibles peuvent en effet se produire et expliquer, longtemps après, des attachements pathologiques, des addictions, des troubles de la nutrition, voire même certains cancers, des maladies nerveuses ou dégénératives, car il a été porté atteinte au besoin d’estime de soi, d’amour, d’appartenance, de sécurité et d’écoute à un stade de développement, où le cerveau des enfants se forme, où ils attendent tout des adultes qui les entourent. La violence éducative ferait donc le lit des maladies !

 

Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit ! En effet être parent s’apprend sur le tas et nous élevons nos enfants en fonction de notre passé et de tout ce que nous sommes. L’article en question se veut davantage porteur de prises de conscience. Tout d’abord de la grande vulnérabilité de l’enfant, qui absorbe tout ce qui se vit autour de lui, de la constatation qu’en nous tout est relié (corps, âme, esprit), que la violence, même la plus banale, peut engendrer de la violence, que les schémas de comportement répétitifs pénètrent profondément au cœur de nos cellules, qu’ils se transmettent même au fil des générations si nous n’y prenons pas garde…

 

Il a même été démontré par des pédopsychiatres qu’un isolement, une absence de réaction émotionnelle à des sollicitations de la part d’un enfant sont susceptibles d’engendrer également des troubles ultérieurs…

 

De nos jours, les familles sont souvent monoparentales, les liens avec la parenté relativement rares, les enseignants mettent peu de punitions et les fessées sont plutôt exceptionnelles. En France, où les punitions corporelles ne sont pas interdites par la loi comme c’est le cas en Suède, que dire néanmoins des humiliations, des abus sexuels, de la manipulation affective, du chantage ? Nos enfants, nos jeunes, sont-ils pour autant moins exposés aux troubles évoqués ci -dessus ?

 

Il apparaît à la lecture de cet article que c’est en travaillant sur nos propres attachements (sont-ils sécures, évitants ou anxieux ?), en considérant l’enfant comme un être en construction et de ce fait vulnérable, en nous tournant vers les autres sans nous oublier, en devenant conscients que colère et agressivité ne sont pas la même chose, en essayant d’être à la fois autonomes et reliés, que nous relâcherons peu à peu nos propres stress intérieurs, afin de ne plus les projeter sur les jeunes êtres qui nous entourent.

 

Car en repérant les racines de sa propre violence, en faisant face avec lucidité et courage aux traumatismes de son passé et en décidant d’y mettre un terme grâce à l’abandon volontaire de ses manques ou frustrations - que ce soit par une thérapie, la sophrologie, l’hypnose, la méditation ou la prière,- nous nous donnons une chance de rompre les chaînes inconscientes qui pèsent sur nos relations familiales, qui vont jusqu’à nous faire oublier ce que « le mal a dit » !

 

Et nous aurions sans aucun doute tout à y gagner au plan collectif car une société de personnes matures et responsables me semble aller dans le sens d’une évolution positive où chacun est capable de s’investir dans le « bien vivre ensemble » !

 

Lyliane (11/10/2014)