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30/07/2016

Peut-on modifier le comportement alimentaire des petits consommateurs de fruits et légumes?

 

Selon un article inspiré de la revue Equation nutrition de janvier 2016, Mme M. Padilla de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier, changer les comportements alimentaires est «un travail de longue durée, pour lequel il faut vaincre des aspects économiques (le prix notamment), psychologiques (fastfood dominant) et sociaux (habitudes familiales)». L'idéal serait de pouvoir «faire avec les gens». Oui, mais comment? Pour certains, on est loin des 400 g par jour de fruits et légumes préconisés, censés nous apporter vitamines, oligoéléments et polyphénols !

Les aliments considérés comme trop gras, trop sucrés et donc malsains d'un point de vue diététique comme les sodas, coca cola, chips, pizzas, barres chocolatées, glaces, biscuits...prennent peu à peu la place de vrais repas équilibrés dans certaines familles. Ils donnent l'image de produits populaires, suivant la mode américaine et assez peu onéreux pour les big mag et autres spécialités vendues dans les fastfood. En outre, pour certaines femmes qui travaillent, cela paraît plus simple de laisser faire les jeunes et moins jeunes que d'avoir à aller au marché, éplucher des légumes et les cuisiner...

Dans notre pays en effet, les efforts de prévention de l'obésité et du diabète buttent sur la résistance de certaines familles à changer leurs nouvelles habitudes alimentaires. Les cantines scolaires ne jouent pas toujours le jeu et lorsqu'elles insistent pour équilibrer les menus, il y a souvent beaucoup de gaspillage. C'est de ce fait devenu un problème de santé publique, dans lequel les parents ont leur mot à dire!

Aux Pays-Bas où le phénomène est sensiblement le même, une étude en classes primaires a été effectuée sur 250 enfants environ. L'expérience d'introduire 200 g de fruits et légumes dans les repas journaliers des cantines a été accompagnée d'une information préalable sur l'utilité des vitamines et des fibres et d'une implication concrète des enfants. On a crée un coin de potager dans l'école et les enseignants leur ont montré comment poussent les légumes. Ils ont ensuite appris à tailler des bâtonnets de carottes, des rondelles fines de concombres, des lamelles de poivrons crus et d'y ajouter fraises, framboises et grains de raisins pour varier les couleurs. Peu à peu les jeunes ont appris à mâcher, et à goûter ces crudités en les intégrant à leurs rations habituelles...

En France, il a été noté que si des jeunes de 8 à 15 ans environ ont reçu des règles familiales sur l'alimentation (interdits et obligations), ils sont moins attirés par les fastfood et les boissons sucrées. Leurs parents généralement donnent l'exemple d'apprécier de bons plats traditionnels et de prendre du temps pour choisir leurs aliments selon les saisons. Du coup, ils ont tendance à manger, même en petite quantité, gratin de courgettes, salade verte, ratatouille, crudités, salade de fruits... Les smothies (jus de fruits naturels) remplacent aussi agréablement les sodas et fruits frais du goûter.

Cela pourra peut-être prendre une génération avant de donner de «bonnes habitudes alimentaires» à nos enfants depuis leur plus jeune âge, mais pourquoi ne pas commencer dès maintenant et en douceur? Il me semble que c'est de la responsabilité des adultes que nous sommes...

Lyliane

 

27/07/2016

Ne pourrait-on faire du social et de la politique autrement?

 

 Un article de Mme Juliette Bénabent dans la revue Télérama de cette semaine présente sous un jour favorable le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord): Mr Damien Carême. Depuis le 7 mars 2016, celui-ci a notamment ouvert un camp pour des migrants sur sa commune, sans tenir compte des avis défavorables de la Préfecture et de l'Etat. Cet homme courageux et solidaire, comme nous aimerions tous en avoir dans nos municipalités, mène en effet depuis 2001 des actions sur le terrain montrant qu'il est possible de faire avancer des causes sociales et écologistes en s'appuyant sur ses administrés. Il démontre aussi que l'on peut accueillir différemment qu'à Calais des personnes ayant du quitter leur pays en guerre.

Si, le 30 mai dernier, le Ministre de l'Intérieur et la Ministre du Logement sont venus visiter ce camp de réfugiés, construit avec le concours de Médecins sans Frontières, ils n'ont pu que constater leur erreur de lui avoir mis à l'origine «des bâtons dans les roues». Du reste, l'Etat a fini par assumer la gestion du camp et son financement. Faire plier l'Etat sur un sujet aussi sensible illustre bien la méthode de l'élu: modeste et efficace, il a expliqué à plusieurs reprises son projet aux habitants, comme avant lui le maire de Lampédusa en Italie, et tout s'est bien passé. Par contre, les partis de droite et d'extrême-droite du Nord n'ont cessé de s'insurger et de le critiquer...

Cet homme de 55 ans croit en effet «en la capacité collective de faire des choix solidaires»! Grande-Synthe, qui est située à 30 km de Calais, est pourtant un ancien village maraîcher, dans lequel 24 % des habitants sont au chômage! Mais depuis son élection, Mr Carême mène une politique sociale en combattant la précarité chez les jeunes et en faisant de sa ville de 22 000 habitants «un laboratoire d'innovation sociale». En 2010, sa ville a notamment obtenu le premier label de la biodiversité pour ses initiatives: jardins partagés, énergies renouvelables... Dans sa région, il inspire le respect car il n'est pas du tout carriériste et il se met totalement au service de ses administrés.

Prenant modèle sur Gandhi, le maire de grande-Synthe a emmené sans fanfaronnade beaucoup de monde dans le camp de réfugiés de La Linière, afin de donner un exemple d'accueil dans la dignité à des élus français et anglais. Ce camp a du reste crée 56 emplois et amené des enfants dans les écoles de la ville. Il espère faire des émules comme Mme Hidalgo à la Mairie de Paris, qui envisagerait de créer un Centre Humanitaire pour les réfugiés...

A dix mois de l'élection présidentielle, Mr Carême représente l'avenir et un modèle d'élu intègre, qui ne se résigne pas au climat politicien défaitiste ou polémique qui règne en France. Selon lui, le pouvoir devrait «appartenir aux élus locaux et au peuple» et non aux appareils d'Etat. Il espère devenir député par la suite, afin de combattre les lobbies tout puissants qui selon lui paralysent la plupart des décisions politiques...

En ce qui me concerne, je suis ravie de voir des élus comme le maire de Grande-Synthe apporter des solutions concrètes dans différents domaines, au lieu de ne penser qu'à sa réelection ou au triomphe de son parti politique. Comme quoi audace, solidarité et courage peuvent aller de pair et ouvrir la voie à tous ceux - et j'en fais partie - qui désespèrent du monde politique français, car ils ne se sentent absolument pas représentés dans leurs valeurs et leur désir de renouveau.

Lyliane

 

24/07/2016

Combler nos besoins en calcium sans consommer de lait de vache...

 

Dans la revue Biocontact de juin 2016, Mme G. Olivo, auteure d'un blog www.mysweetfaery.blogspot.fr et d'un ouvrage de recettes paru aux éditions Alternatives intitulé:«Calcium végétal», nous propose de combler nos besoins en calcium sans consommer les fameux trois laitages par jour prôné par la publicité. Selon l'ANSES(agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation), un adulte en bonne santé aurait besoin de 900 mg par jour de calcium. Toutefois, les méfaits des produits laitiers commencent à être montrés du doigt: acidification de l'organisme, intolérance à la caséine, au cholestérol et surtout au lactose pour environ 60% de la population. Ils pourraient même accentuer l'ostéoporose. De ce fait, certains nutritionnistes remettent en question l'emploi du lait de vache pour nourrir nos jeunes enfants...

Il faut, certes, savoir que le calcium est un minéral essentiel à l'organisme, participant à la formation des os et des dents et qu'il joue aussi un rôle dans la fonction rénale et le bon fonctionnement des cellules musculaires et nerveuses. Sa carence provoque souvent maux de tête, crampes, nervosité, problèmes dentaires et ostéoporose. Toutefois, le lait vendu aujourd'hui est très différent de celui que nous avons consommé dans notre enfance. En effet, il est pasteurisé et il contient parfois même des résidus d'hormones et d'antibiotiques, lorsqu'il n'est pas bio. Sa surconsommation devient de ce fait dommageable pour notre organisme et celui de nos enfants.

Une alternative existe: se tourner vers le règne végétal avec des laits végétaux (soja, noisette, amande, épeautre, avoine, châtaigne, quinoa, coco...), des crucifères (tous les choux et surtout les brocolis, les épinards crus), des oléagineux (noix, noisettes, amandes, lin, sésame), des légumineuses ( lentilles, pois chiches...), des condiments comme le persil, l'ail, le cumin, la cannelle et des fruits dits rouges (cassis, mûres, framboises, fraises, cerises, groseilles...). En somme, avec une alimentation variée, nous pouvons avoir une ration journalière suffisante en calcium.

De même, cuisiner avec autre chose que du lait, de la crème fraîche, du beurre et de la margarine s'apprend. Il faut savoir, par exemple, que le lait de soja est le seul lait végétal pouvant fermenter, afin de réaliser des yaourts soi-même. La purée d'amandes ou de sésame est utile en pâtisserie pour remplacer beurre et crème. En guise de fromage, le tofu lacto-fermenté, le lupin en saumure, de même que les fromages vegan à base d'huile de coco peuvent être des alternatives.

Les personnes seulement intolérantes au lactose utilisent parfois du fromage de chèvres ou de brebis, qui ne leur procure pas autant de réaction à la caséine que le lait de vache.

Il faut néanmoins savoir que les végétariens particulièrement doivent éviter de consommer de trop grandes quantités de soja, car il est réputé inhiber les hormones thyroïdiennes.

Bref, remplacer les produits laitiers de nos jours n'est pas un problème. Ce peut même devenir un plaisir! Le plus compliqué, souvent, est de rompre avec ses habitudes alimentaires et ses façons de cuisiner, héritées de traditions familiales! Le bénéfice pour notre santé est cependant bien réel.

Lyliane

 

23/07/2016

Soins naturels en cas de torticolis...

 

Le docteur Didier Feltesse, ostéopathe à Paris, et la journaliste Mme C. Dor, dans le Journal Fémina, nous donnent des pistes pour prévenir et venir à bout d'un torticolis. Sans gravité en général, le torticolis est la contracture plus ou moins douloureuse des muscles du cou. En principe, elle disparaît spontanément au bout de quelques jours. Cette contracture peut avoir des causes variées: elle peut être due à une mauvaise position pendant la nuit ou devant un ordinateur, à un coup de froid ou à du stress, à un manque de magnésium, à une mauvaise occlusion dentaire, à des troubles de la vue, au fameux "coup du lapin" ou à une carence en vitamine D...

Pour soulager la douleur, il est possible d'utiliser la chaleur: bain à 38°, douche chaude sur la nuque, air tiède d'un sèche-cheveux, bouillotte, foulard de soie autour du cou. En homéopathie, on peut prendre, si la douleur est intense, trois granules d'arnica montana en 9CH, trois fois par jour. Un kinésithérapeute ou un ostéopathe peuvent également effectuer des massages doux.

Au delà de trois ou quatre jours, si la douleur persiste, ne pas hésiter à consulter. Ce peut être en effet une séquelle d'origine traumatique. Une radio de contrôle peut dans ce cas mettre en évidence une lésion osseuse. La pose d'un collier cervical de type minerve pendant une dizaine de jours est susceptible de mettre au repos les muscles du cou. Des maladies rhumatologiques enfin peuvent bloquer la charnière cervicale (arthrose, polyarthrite...)

En dormant suffisamment, sur le dos ou sur le côté, en privilégiant un matelas semi-dur avec un oreiller ergonomique, on prend soin de son cou. Des mouvements réguliers de gymnastique douce, particulièrement de la tête, sont également capables de garder souplesse et bonne posture de la colonne vertébrale. Mieux vaut en effet, comme le dit l'adage, prévenir que guérir!

Lyliane

 

22/07/2016

Jeûner, mode d'emploi...

Le mensuel gratuit Biocontact de juillet/août 2016, sous la plume de Mme Claire Burel, détaille différents conseils pour un jeûne réussi. Un jeûne par définition est une période où on choisit de ne rien manger de solide. Afin d'optimiser les bienfaits d'un tel choix, les consignes sont de veiller à deux étapes essentielles: au préalable, entreprendre une détox de l'organisme sur 2 ou 3 jours (alléger les portions, monodiète de fruits ou légumes, boissons naturelles...) et à la fin du jeûne reprendre graduellement (sur quelques jours) l'alimentation solide en évitant au moins au début charcuterie, plats en sauce, alcool, café et sodas.

Il existe, certes, quelques cas où le jeûne n'est pas recommandé: diabète de type 1, tuberculose, dégénérescence musculaire, névropathie, grossesse, certains états de carence, d'épuisement et de dévitalisation, ainsi que pour des enfants en période de croissance. Pour les autres personnes, le choix de la période de jeûne dépend du goût de chacun. Certains, en effet, choisissent de le vivre pendant leurs vacances, d'autres préfèrent être occupés et l'entreprendront en période de travail intensif. Un bon rythme paraît être de le faire une à deux fois par an à des changements de saison. La durée est variable: pour un début, 4 à 6 jours sont conseillés.

Les premiers jours de jeûne quelques malaises sans gravité peuvent apparaître (vertiges, nausées, fatigue, nervosité, impression de faim...): ils sont dus à la phase de détox et de purification de l'organisme. Le 6ème jour semble être pour tous un tournant apportant légèreté et bien-être. En restant à l'écoute de son corps et en positivant l'expérience du jeûne, au bout du compte ce choix est pour la plupart tout à fait bénéfique: il est en effet ressenti comme une parenthèse bienfaisante. Sportifs, malades en cours ou fin de chimiothérapie, arthritiques, hypertendus, tous peuvent trouver du bénéfice à l'entreprendre. Si un jeûne à l'eau uniquement paraît trop difficile, d'autres possibilités existent: infusions de plantes, bouillon de légumes, jus de citron frais).

Etre accompagné par un thérapeute ou un naturopathe rassure certains jeûneurs. Il existe des cliniques spécialisées dans ce domaine comme en Allemagne la clinique Buchinger-Wilhelmi au bord du lac de Constance. Elle accueille plus de 2 millions de jeûneurs chaque année. D'autres personnes préfèrent vivre ce temps de break seul ou en couple, en l'accompagnant éventuellement de massages et de randonnées ou marches en plein air.

Une cure de jeûne, selon certaines études scientifiques, serait utile aussi bien sur un plan préventif que curatif. Les religions dès l'origine avaient bien compris cela. S'il reste apparemment peu de gens dans le catholicisme de nos pays occidentaux à encore jeûner ou à faire maigre lors du carême, l'islam et le judaïsme ont gardé cette tradition vivante parmi leurs adeptes jusqu'à aujourd'hui. 

Pour en savoir davantage, lire chez Albin Michel: Le grand livre du jeûne par J.C. Noyé, celui de Mr T.Uhl chez Solar: Et si je mettais mes intestins au repos? ou l'ouvrage de Mme S.Gilman et de Mr T. de Lestrade: Le jeûne, une nouvelle thérapie. Sur Internet, interroger les sites: www.ffjr.com , www.hygea-jeune.fr , www.naturoenergeticien.fr , www.jeunerpoursasante.fr , www.halm.academy .

Lyliane

 

21/07/2016

Attribution du Goldman Prize 2016...

 

Le Goldman Prize a été lancé en 1989 par Richard et Rhoda Goldman, leader du combat pour les droits civiques et philanthropes. Des candidats sont sélectionnés pour chaque région du monde par un jury international. C'est l'équivalent du Prix Nobel, nous explique le journal Biocontact de juillet 2016. Cette année, le prix Goldman pour l'environnement a été attribué le 16/4/2016 à une militante du Zéro Waste: Mme Destiny Watford, de l'Association Free Your Voice/United Workers, «pour son combat victorieux contre un projet d'incinérateur gigantesque à Baltimore, aux Etats-Unis». Zero Waste signifie: Zéro déchet, zéro gaspillage!

Mme Destiny Watford et les jeunes de Curtis Bay à Baltimore, en effet, se sont mobilisés contre la construction du plus grand incinérateur des Etats-Unis près de leur école. En utilisant l'art et la musique, ils ont réussi à montrer que cet incinérateur ne pouvait pas être une solution écologique au problème des déchets. Ce faisant, ils se sont opposés à Energy Answers, une entreprise basée à New York, qui tentait de se cacher derrière des discours écologiques fallacieux. L'article ajoute: comme chez nous tout comme Véolia, EDF ou Suez en France...

Le réseau Gaïa (Global Alliance for Incineration Alternatives) pour Zéro Waste France à travers Mme Anna Laurent rappelle que «l'incinération de nos déchets en France comme aux Etats-Unis n'est pas une solution, car elle émet d'importantes quantités de gaz à effet de serre et des substances toxiques». C'est un danger pour les populations et un gaspillage de nos ressources pour lesquels des alternatives existent. Mme Destiny Watford avait constaté notamment que les riverains n'avaient même pas été mis au courant du projet de construction de l'usine...

L'article se termine par un parallèle entre le projet de Baltimore que les militants américains ont réussi à stopper et celui prévu en région parisienne (coût: 2 milliards d'euros d'argent public envisagé) pour la reconstruction et l'exploitation de l'incinérateur d'Ivry-Paris 13, pour lequel aucun collectif français ne semble encore se mobiliser. Le réseau Gaïa, Zéro Waste France pourrait néanmoins leur être un appui solide et constructif...

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter les sites Internet de: www.goldmanprize.org ,www.no-burn.org , www.zerowastefrance.org .

Lyliane

A la demande d'une lectrice concernée, je rectifie l'information concernant l'incinérateur d'Ivry en la remerciant de l'information. La journaliste du Journal Biocontact était mal informée! Et donc voilà sans tarder correctif ci dessous:

"Je vous invite à mieux vous renseigner sur le combat remarquable mené par le Collectif 3R depuis des années. Ils ont notamment réalisé un Plan B'OM (Baisse des Ordures Ménagères) en collaboration avec Zero Waste France.http://collectif3r.org/ "

20/07/2016

Un programme de yoga pour les prisonniers du monde entier...

 

Un article de Mme D. Barthère et de Mr S. Ayrault, membres de l'Association Art de Vivre, publié dans le journal Biocontact du mois de juin 2016, nous explique ce que représente le programme Prison Smart.

Ce programme, crée en 1992, a été mis en place par la Fondation Internationale de l'Art de Vivre dans la plupart des prisons du monde. Son but est, en quelque sorte, d'aider les détenus et le personnel pénitentiaire à éliminer leur stress grâce au yoga.

Le monde carcéral, en effet, est un univers très angoissant. Il paraît important de «savoir désamorcer l'anxiété et l'agressivité grâce à un travail sur la respiration et une technique spécifique: le sudarshan kriya», crée par Mr Sri Sri Ravi Shankar, leader spirituel et ambassadeur de la paix.

Prison Smart ne considère pas les prisonniers uniquement comme des délinquants et des criminels, mais aussi comme des victimes qui ont besoin d'aide. Le durcissement de nos sociétés constitue, d'après ce mouvement, l'un des plus grands défis de notre époque. Le programme Prison Smart essaie de traiter les causes intérieures et extérieures de ce phénomène.

C'est un programme de réhabilitation, susceptible de guérir le corps et l'esprit des prisonniers sans le recours de médicaments ou à de faibles doses. Il a déjà bénéficié à plus de 300 000 personnes incarcérées et agents pénitentiaires dans le monde. Des programmes de ce genre ont notamment été menés dans des zones de conflits telles que l'Iraq, Israël, le Kosovo, le Cachemire pakistanais ou après des catastrophes.

Les bénéfices constatés ont été de taille: réduction de la colère et de la violence, diminution du niveau de stress et de la dépression... C'est en fait une aide concrète à la reconstruction des détenus et à la résilience des personnes ayant vécu des chocs psychologiques. Pour s'informer davantage, consulter les sites Internet: www.yogathon.org et www.artdevivre.fr .

Lyliane

 

19/07/2016

Des villes en transition...

 

La revue Notre Temps de juillet 2016 présente, sous la plume de Mr J.C. Martineau, le mouvement de la transition énergétique. Il est né en 2006 dans la ville de Totnes en Grande-Bretagne, à l'initiative de Mr Rob Hopkins, un enseignant en permaculture. Le film de Mr Cyril Dion «Demain» nous donne un bel aperçu de ce qu'est la transition.

La transition s'inspire en fait des principes de l'économie sociale et solidaire, d'un mode de production agricole écologique et très souvent elle s'accompagne d'une démocratie participative. L'objectif visé est d'amorcer la transition énergétique et écologique concrètement en mobilisant les citoyens.

Depuis ses débuts, le mouvement des villes en transition rassemble quelques 2000 initiatives dans une quarantaine de pays, dont 150 en France. La petite ville d'Ungersheim en Alsace « est à la pointe de la transition écologique et énergétique» nous dit le journaliste. En effet, ce bourg de 2200 habitants a décidé toute une série de mesures allant dans ce sens.

Le Maire de la commune a, par exemple, donné l'impulse d'emmener les enfants à l'école en calèche tirée par un cheval municipal. Il permet aux habitants du village de proposer des initiatives allant dans le sens du respect de l'environnement au Conseil Municipal. Un éco-hameau a été crée pour 9 familles. Toutes les constructions sont des habitats bioclimatiques (isolation avec de la laine de bois, maisons en paille bardées de mélèze...)

La centrale solaire la plus importante d'Alsace (40 000 m2 de panneaux photovoltaïques) a été implantée sur un ancien terrain des mines de potasse. Elle permet de créer des emplois en attirant des PME et de revendre de l'électricité à EDF. La restauration scolaire propose des menus 100% bio. Une association d'insertion pratique le maraîchage biologique, afin de fournir environ 250 paniers par semaine de légumes de saison.

Enfin, une monnaie locale «le radis» a été crée dans le but de fidéliser les habitants, qui paient leurs emplettes auprès des commerçants locaux. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet:www. transitionfrance.fr .

Cet exemple me semble de nature à susciter d'autres expériences en France comme à l'étranger. Il est en effet intéressant que des maires, des élus puissent s'engager dans cette direction, afin de faire vivre à leurs concitoyens une existence plus saine, prenant en compte l'impact écologique de toutes les décisions prises.

Lyliane

 

18/07/2016

Le sport comme vecteur de la solidarité...

 

Constatant que 10% des habitants des quartiers populaires sont inscrits dans un club sportif, alors que la moyenne nationale est de 25%, Mme A. Essaïdi, responsable du Chantier Populaire à la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) a écrit un article à ce sujet dans le journal du Secours Populaire Français: Convergence.

Elle signale tout d'abord que l'Association voit dans l'activité physique, effectuée seul ou en équipe, une source de bienfaits: entretien de la santé, découverte de sensations, diminution du stress, apprentissage des règles... C'est pourquoi l'Association organise des sorties en mer, des baptêmes de l'air, des cross de la solidarité...

De plus, au-delà de leur caractère festif, les événements sportifs peuvent devenir des moyens de renforcer le bénévolat et l'entraide. Par exemple, des marathons, des courses sont organisés partout en France pour fédérer le plus possible autour d'initiatives généreuses. En effet, ces manifestations permettent de collecter de l'argent pour aider des familles démunies à payer des licences, du matériel de base (chaussures, maillots …) pour leurs enfants.

Pour atteindre une jeunesse populaire qui n'a pas l'habitude de s'inscrire dans des clubs, le Secours Populaire Français essaie de développer une logique locale sur des projets mêlant activités physiques et dimension artistique au sein d'ateliers. Car, au-delà de l'esprit de compétition, le sport est capable d'ouvrir de nombreux horizons à des jeunes des quartiers, dont les familles sont confrontées à la précarité. Un grand merci à tous les bénévoles en France et dans le Monde qui acceptent d'encadrer des jeunes et de leur enseigner des valeurs telles que la persévérance, la responsabilité et la solidarité.

Lyliane

 

17/07/2016

Des applications pour révolutionner la médecine...

 

Selon le journal Fémina, plus d'un Français sur deux a désormais le réflexe de rechercher des informations médicales sur Internet grâce à son téléphone mobile et sa tablette. La e-santé dit l'article aurait évolué en m-santé (m comme mobile). De plus, forums et réseaux sociaux permettent aux internautes d'échanger pour partager avis et expériences. Tout cela témoigne du désir des patients de prendre leur santé en main.

Pour les maladies graves ou chroniques, des sites existent fournissant conseils, documents, outils thérapeutiques permettant de dédramatiser maladies et traitements. Des jeux même, comme sur le site de Ludomédic ou de Lumine (enfants de 6 à 13 ans), aident à répondre aux questions angoissantes. Par exemple, pour éloigner le risque de diabète, se connecter sur Rififi à Daisy Town; afin d'aider les patients au début de la maladie d'Alzheimer joindre le site X-Torp. Par ailleurs, Stop-tabac aide les fumeurs; Diabeo existe sur smartphone et rend des services aux diabétiques traités par insuline; des applications permettent d'enregistrer la tension des hypertendus...

La vente de médicaments en ligne par contre se développe moins que dans d'autres pays comme l'Allemagne. Seulement 13% des Français y ont déjà acheté des médicaments sans ordonnance. Peut-être par attachement à leur pharmacien ou par crainte des contrefaçons, mais l'article indique qu'en vérifiant sur www.pharmacien.fr, on peut consulter la liste des sites autorisés.

Bref, les écrans ont, depuis 15 ans, envahi le secteur de la santé et du bien-être. On les accuse souvent de tous les maux (manque de concentration, addiction...) Cependant il faut bien réaliser que la télémédecine, les téléconsultations ont révolutionné le domaine de la médecine, particulièrement pour les personnes isolées ou dans certains déserts médicaux, écrit Mme M.C Colignon. Donc, on a tout lieu de penser que la médecine de demain sera connectée. Espérons tout de même que le côté relationnel et humain ne sera pas laissé de côté au profit des seules performances technologiques!

Lyliane

 

16/07/2016

La sophrologie pour les enfants...

 

La revue Fémina consacre un article à la sophrologie des enfants. Il s'appuie sur le témoignage de Mme C. Aliotta, directrice de l'Institut de formation à la Sophrologie à Paris. Selon elle en effet «lorsqu'un enfant dort mal, qu'il est facilement anxieux, la sophrologie peut lui apporter une aide précieuse».

Crée en 1960 par Mr Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre d'origine espagnole, la sophrologie est une méthode psychocorporelle censée procurer un relâchement mental et musculaire. Cela permet de ce fait d'éliminer les tensions, de retrouver du bien-être et de développer son potentiel. Mme C. Aliotta estime qu'elle peut être mise en œuvre à partir de l'âge de 5 ans, lorsque l'enfant «a acquis une bonne coordination motrice et s'exprime facilement en pouvant dire ce qu'il ressent».

En cas de cauchemars, d'insomnie, de peur du noir, d'agitation, de caprices, la sophrologie peut apprendre à l'enfant comment canaliser ses émotions et elle peut le rassurer. Car l'agitation cache souvent des peurs profondément enfouies. Vers 7, 8 ans, les consultations tournent autour de la scolarité: problèmes de concentration, de mémorisation, anxiété, timidité. Grâce à la sophrologie, l'enfant peut apprendre à relativiser, à se détacher du regard des autres et à s'affirmer.

Le passage au collège peut être également une période stressante, qui s'incarne parfois dans des t.o.c, des phobies, de l'anorexie, de la boulimie, des maladies psychosomatiques... Ensuite, au lycée, cela peut être une bonne préparation à des examens, des compétitions sportives...

Les séances de sophrologie ont des durées variables. Après un temps d'échange, la séance commence par des exercices de relaxation dynamique avec des mouvements doux en position assise ou debout. On apprend à l'enfant à diriger son attention sur la respiration, sur une présence à lui-même. Si des colères paraissent devoir être exprimées, le thérapeute laisse l'enfant sauter, crier, taper du poing, puis revenir au calme plusieurs fois de suite.

La séance se termine généralement par un temps assis ou allongé où l'enfant apprend à relâcher une à une ses tensions musculaires, guidé par la voix du sophrologue jusqu'à une détente globale. Puis, selon le cas, des sophronisations ou suggestions positives peuvent permettre à l'enfant de se représenter dans des situations agréables, dans des scénarios à sa portée. Cela est susceptible de lui faire imaginer des histoires transposables ensuite dans la réalité. L'enjeu étant toujours de laisser dans le cerveau de l'enfant l'empreinte d'un sentiment de réussite, de bien-être et d'affirmation de soi.

Lyliane

 

13/07/2016

Le roman des étudiants...

Avec le soutien du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, de France Culture et Télérama, vous pouvez devenir juré du Roman des Etudiants et rencontrer des écrivains, si vous avez entre 18 et 30 ans, si vous êtes étudiant et si vous aimez la littérature.

Pour participer, il vous suffit d'envoyer la critique d'un roman que vous avez aimé par écrit (1500 signes), vidéo ou audio (1mn) avant le 10 octobre 2016 à: communication@telerama.fr.

Les candidats seront sélectionnés par France Culture et Télérama, qui fait dans ses pages une annonce de cette possibilité pour des jeunes passionnés de littérature. Le prix sera remis à Paris mi-décembre en présence du lauréat. Avec le soutien du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour tout renseignement, téléphonez au 01 55 30 56 98.

Lyliane

Voyager par une lecture solidaire...

Le Journal Télérama  nous apprend que depuis 2004, les Editions Rue du Monde  -www.ruedumonde.fr - offrent quelques 150 000 livres aux "enfants oubliés des vacances" en partenariat avec le Secours Populaire Français. 

Cette année et jusqu'au 15 août, c'est l'été des bouquins solidaires! Chaque fois que deux livres sont vendus en librairie, Rue du Monde en offre un 3ème à un enfant ne partant pas en vacances.

Il y a en Papayo Poche notamment des contes et des dossiers pour découvrir un pays et une culture (Laponie, Sénégal, Russie, Mexique, Japon, Brésil,Inde, Syrie...). Cette lecture est accessible à partir de 6 ans environ et chaque ouvrage coûte la modique somme de 7,80 euros. Le catalogue Rue du Monde consultable par Internet comporte de nombreux titres... Une bonne façon de sensibiliser nos enfants et petits enfants à la solidarité!

Lyliane

 

 

02/07/2016

Les bienfaits de la lumière naturelle...

 

Mme Emilie Beaupuis dans le Journal publié par les Petits Frères des Pauvres insiste sur la nécessité de l'exposition quotidienne à la lumière du jour quel que soit notre âge. En effet, entre la vie professionnelle et la sédentarité, beaucoup d'entre nous manquent de vitamine D, particulièrement en hiver. Or, cette précieuse vitamine «favorise une bonne assimilation du calcium et du phosphore par le corps, permettant le renforcement des os et du squelette».

La journaliste signale que 15 à 30 minutes d'exposition à la lumière naturelle par jour couvre une bonne partie de nos besoins. Le reste de la vitamine D nous est apporté par la nourriture: huiles de poissons, œufs beurre, céréales...). Contrairement à ce que nous pourrions penser une personne âgée à la peau fine doit s'exposer davantage qu'une personne jeune pour produire la même quantité de vitamine D.

La lumière du jour, enregistrée par la rétine, permet à la glande de l'hypothalamus de synthétiser et de réguler notre horloge biologique. Cela peut avoir une bonne influence sur nos hormones, en particulier celle du sommeil, de la mélatonine, qui permet de bien dormir. Il est également recommandé, en cas de cancer, de se faire prescrire par le médecin une à deux gouttes de vitamine D chaque jour en fonction de notre poids. En effet, un excès de vitamine D n'est pas recommandé.

Aussi, que l'on soit au soleil ou à l'ombre, il nous est conseillé d'effectuer un maximum d'activités à l'extérieur ou alors, si l'on ne peut sortir, devant une fenêtre ouverte. En cas de manque avéré de vitamine D, de dépression sévère ou si l'on habite dans un pays nordique où la lumière selon la saison se fait rare, la luminothérapie se prescrit sous forme de cures avec des lampes spéciales. Néanmoins, ces séances doivent être prescrites par un spécialiste, qui décide de la durée de l'exposition.

Lyliane

 

29/06/2016

Sommes nous à la fin du règne des sacs en matière plastique?

 Grâce à un décret qui entrera en vigueur au 1er juillet 2016, les sacs plastiques à usage unique ne devront plus être donnés en caisse aux clients. Ces sachets d'une épaisseur inférieure à 50qn ne seront en effet plus autorisés dans les commerces. Au rayon boucherie et poissonnerie néanmoins, les sacs plastiques restent autorisés. Mais ils sont en sursis, car, au 1er janvier 2017, ils devraient eux aussi être interdits. Les sacs compostables biosourcés (en amidon de maïs par exemple), les sacs en papier et ceux qui sont en plastique épais réutilisable restent autorisés.

 

Chaque jour, écrit Mme S. Casals dans le Journal Nice-Matin, les emballages plastiques se déversent en mer à proximité de nos pays développés. On estime environ à 150 millions de tonnes les déchets plastiques flottant à la surface de nos océans. Sous l'effet du soleil, ces déchets se morcellent et forment au large de nos côtes une nappe que l'expédition Tara a mise en évidence pour la Mer Méditerranée.

 

Or, ces déchets mettent des centaines d'années avant de se dégrader. Ils comportent en outre de fortes concentrations en pesticides, hydrocarbures, PCB, des substances toxiques qui s'accumulent dans les tissus des tortues, des poissons, des huitres, des moules et même des oiseaux marins. Tout l'écosystème marin de la planète est en danger !

 

Autrefois, nos grands-mères allaient faire leurs courses munies de paniers, de filets ou de sacs en tissu. Même si beaucoup de consommateurs paraissent "accros" aux sacs plastiques, nous devons dès maintenant accompagner cette mesure, car la pollution des mers est réversible à condition de nous impliquer dans l'application de ce décret. Changeons nos habitudes: imaginons de sortir désormais avec des bocaux, des boîtes, des bouteilles en verre, un panier !

Et en attendant soyons prudents dans notre consommation de poissons et coquillages !

 

 Un court-métrage, réalisé par Mr C. Sardet pour Tara Expéditions et Parafilms, intitulé "le plastique vagabond" a été mis en ligne dès mars 2016 à des fins de sensibilisation et de pédagogie. Mr J. Gamblin a prêté sa voix au film. Il montre l'étendue de la pollution micro-plastique. On peut le visionner sur You Tube.

 

Lyliane

 

23/06/2016

Défendre le droit d'asile...

 

 

L'ONG nommée ACAT (Action des Chrétiens contre la Torture) revient dans sa revue sur des notions que certains Français semblent avoir oublié actuellement. L'asile, en effet, est "un droit qui s'incarne dans des destins individuels, dans des parcours personnels d'exil. Il devrait se traduire par la possibilité concrète et égale de tous les demandeurs d'asile de s'exprimer, d'être écoutés et compris dans leurs craintes de persécution".

 

Demander l'asile en effet , c'est demander protection contre des persécutions subies ou craintes dans un pays où l'on se sait en danger (Syrie, Afghanistan, Irak, Tchéchénie, Soudan, Nigéria, Libye etc...)

Face aux tragédies des naufrages en Méditerranée, il ne faut pas cesser de se mobiliser. En septembre 2015, le président de l'ACAT a adressé un message à tous, rappelant l'engagement nécessaire en matière d'accueil de l'étranger et de la nécessité de construire un «vivre ensemble» respectueux de tous.

 

En janvier 2016, l'ACAT a publié un Manifeste intitulé:« Accueillons les!», disponible sur le site www.acatfrance.fr. Une aide juridique est possible auprès de l'ONG ainsi qu'un accompagnement individuel. Sur le plan politique, l'ACAT analyse les décrets votés en janvier 2015, qui ont durci la loi sur le droit d'asile. Elle conseille et défend tous les exilés quels qu'ils soient.

 

L'ACAT se félicite de bons résultats obtenus concernant un couple de tchétchènes ayant fui torture et menaces de mort avec leurs enfants. Ils ont obtenu le statut de réfugiés en novembre 2015. Idem au Mexique pour un couple de personnes incarcérées et accusées à tort.

 

Au delà de nos différences, il semble à l'ACAT urgent de reprendre les paroles de Mr P.Ricoeur:«apprenons aussi à reconnaître nos ressemblance!» Pour ce faire, ne faudrait-il pas résister à la peur et au repli qui nous poussent à refuser l'accueil aux personnes en souffrance où que ce soit dans le monde?

Lyliane

 

22/06/2016

Echapper au stress et devenir plus zen, rêve ou réalité?

 

 

Mme Flavia Mazelin Salvi, journaliste à Psychologies Magazine, nous propose des pistes pour comprendre les différents visages du stress, repérer ses mécanismes qui modifient nos émotions et identifier ses facteurs déclenchants dans notre quotidien.

 

Elle nous apprend tout d'abord que le stress est un mécanisme d'adaptation de notre organisme à un événement imprévu, perturbant ou nouveau. Il peut soit générer de l'anxiété et nous épuiser, soit au contraire nous dynamiser. Comme le stress est cumulatif, des contraintes répétées ou du danger génèrent inévitablement de la tension. Devenu chronique, le stress peut nous faire vivre sous tension permanente. Le burn-out par exemple se caractèrise par l'incapacité de récupérer sur le plan émotionnel.

 

Le plus souvent, nous dit la journaliste, le stress se nourrit des ruminations sur le passé ou des anticipations angoissées pour le futur.

En habitant plus consciemment son corps et en arrivant à débrancher ses pensées, il est possible de se vider la tête, de sentir mieux ce qui se passe à l'intérieur de nous et, de ce fait, de vivre davantage dans le présent.

 

Pour combattre les effets du stress, une respiration avec brefs moments de pause en apnée peut réussir à calmer des tensions fortes. De même, la méditation pratiquée régulièrement semble l'un des antistress les plus efficaces. Pour d'autres personnes, le relâchement émotionnel peut venir de séances d'acupuncture, de sophrologie ou de relaxation.

 

En fait, devenir zen, c'est peut-être apprendre à vivre de manière plus sereine au jour le jour et à adopter de bons réflexes face à des situations stressantes, que l'on ne peut éviter.

Pour en savoir plus, se procurer le carnet de Mme Mazelin Salvi intitulé:«Devenir zen en 20 étapes» publié par Psychologies Magazine.

Lyliane

 

19/06/2016

Comment gérer les écrans avec nos enfants?

 

Le Hors Série N°7 de la revue Kaizen consacré à «une jeunesse heureuse» propose aux parents de trouver un équilibre dans la gestion des écrans, afin d'éduquer leurs enfants sans forcément tout contrôler.

 

Tout d'abord, le journaliste propose de calculer le temps global passé devant les écrans d'ordinateur, de tablette et de smartphone, de façon à pouvoir décider avec le jeune du temps maximum journalier de connexion qu'il peut y consacrer. Cela lui permettra de pratiquer d'autres activités (sportives, musicales ou autres) aussi valorisantes et utiles à son épanouissement.

 

Donner l'exemple de réserver les temps des repas aux échanges familiaux et expliquer qu'il vaut mieux éviter des connexions la dernière heure avant l'endormissement, car les lumières bleues des écrans sont susceptibles de retarder le sommeil. Le mieux serait de laisser le soir tous les ordinateurs, tablettes et smartphones dans une autre pièce que la chambre, pour éviter les éventuelles tentations.

 

Quand l'ordinateur ou la tablette sont partagés par d'autres membres de la famille, ouvrir une session avec mot de passe pour chaque utilisateur.

Des filtres de navigation avec contrôle parental existent. Ils permettent d'éviter une exposition accidentelle à des sites pornographiques ou violents.

 

A partir du collège par exemple, faire comprendre au jeune ce que signifie «le droit à l'image» et lui enseigner qu'il ne peut plus gérer ce qui est mis sur la toile avec ou sans son consentement. Il faut savoir aussi que l'inscription sur les réseaux sociaux est interdite avant l'âge de 13 ans. Par contre, des plates-formes destinées aux jeunes leur sont ouvertes et sont soumises à des modérateurs. C'est le cas notamment de Habuki, qui propose même une aide aux devoirs en ligne.

 

Bref, l'espace numérique est devenu incontournable pour les jeunes générations, ce qui implique de la part des parents une attitude responsable et ouverte «d'accompagnement de leurs enfants vers une gestion saine de leur relation avec les écrans quels qu'ils soient».

Lyliane

 

18/06/2016

FESTIVAL DE LA GRATUITE DU 1er au 3 juillet 2016 à DIE

Rejoignez nous au Festival de la gratuité !

Regroupez-vous et organisez un covoiturage pour cet évènement unique et exceptionnel.(utilisez le site gratuit: http://www.freecovoiturage.fr/)

Une magnifique opportunité de rencontres autour des valeurs que nous partageons et où l'on peut échanger nos rêves d'un autre monde, plus humain, plus solidaire...

 

Où ça: à POYOLS près de DIE dans la DRÔME

Organisé par: "Les Décroissants de Thune"

Qui sont-ils ? : Un groupe de personnes motivées par l'organisation d'un festival autour de la gratuité.

 
Né d'un rêve partagé, ce festival a pour vocation de :
• promouvoir la gratuité, la solidarité, le partage, l'autonomie, l'entraide, le soutien et le respect de toutes et tous
• faire découvrir d'autres horizons :oublier la monnaie et retrouver le sens du partage et de l'échange
• permettre le rêve, légitimer l'utopie !

Quand ?:

Les 1, 2 et 3 juillet tout devient (possible) gratuit !

Gratiferia Géante, concerts, spectacles, conférences, films, ateliers, animations enfants, coin détente et lecture, Info Kiosque...

Ce festival est le vôtre, venez participer à votre mesure !

Ci-dessous quelques liens pour en savoir plus:

https://lesdecroissantsdethune.wordpress.com/

https://www.facebook.com/groups/744147475684057/

https://www.facebook.com/events/1638485349808211/

Vous pouvez contacter Laura  :07 83 34 16 48 !


Merci d'avance et en espérant que cet événement vous plaise !

Solidairement: Les Décroissants de Thune

 

17/06/2016

Créer des liens avec ses voisins...

 

D'après un sondage, mené par l'Institut Viavoice en octobre 2015, 87% des français donnent des coups de main régulièrement à leurs voisins. Mieux 81% pensent que cette entraide n'est pas le fait de calculs opportunistes, mais d'une démarche altruiste. Et comble de tout, 60% d'entre eux consacrent de 15 à 30 minutes d'assistance chaque mois au locataire d'à côté. N'y aurait-il pas de quoi être fier de nos concitoyens? Selon Mme C. Pangrazzi dans la revue Sérengo, les gens apparemment réapprennent à se connaître, à faire attention les uns aux autres.

Cela se concrétise aussi grâce à des sites Internet encore balbutiants mais promis à un bel avenir. C'est le cas de www.Ma-residence.fr, peuplade.fr, maptitvoisinage.com ou encore CityLidy. Toutes ces plateformes mettent en relation particuliers, commerçants ou associations d'un même quartier. Elles permettent par exemple de géolocaliser une place de parking ou de se regrouper pour des sorties, des achats ou des livraisons.

Le but premier de ces sites est de recréer du lien entre des personnes habitant à proximité et de s'épauler les uns les autres. Ces réseaux d'entraide redonnent un second souffle à la solidarité de palier, analyse Mme S. Guérin, sociologue, auteur de l'ouvrage «La solidarité ça existe et en plus ça rapporte» paru aux éditions Michalon. Elle signale également que les personnes les plus investies dans des actions solidaires sur ces sites sont la plupart du temps des seniors dynamiques.

Comme Mr A. Périfan, fondateur de la Fête des Voisins il y a 15 ans, ces personnes essayent de faire reculer l'isolement, la solitude et la précarité. L'article conclue sur cette phrase:« Ainsi chacun peut retrouver le désir d'être un vrai citoyen!»

Lyliane

 

13/06/2016

Vingt quatre heures pour les mers, les océans, les baleines et les dauphins...

J'ai eu la chance de pouvoir participer en streaming sur Internet, au moins partiellement, aux 24h de méditation sur la mer, les océans, les baleines et les dauphins, qui avait lieu à Paris au Grand Rex dimanche 12 Juin 2016.

J'ai pu apprécier les poèmes, les images et les évolutions dans l'eau de Mme Leina Sato, les méditations guidées, les danses et les musiques proposées. J'ai ressenti puissamment les appels et les réponses aux questions de Mr Paul Watson concernant la pollution des mers, la surpêche et les activités humaines qui mettent en danger les espèces des mers et océans. Des solutions existent (moratoire de 50 ans sur la pêche mondiale), mais désirons nous les mettre en oeuvre?

L'évocation chamanique de Mr Patrice van Ersel sur le 5ème rêve (son livre porte le même titre), la lecture de la réponse des chefs indiens à propos de l'appropriation des terres par les hommes blancs, tout cela était très émouvant. 

Puissions nous, après cet échange mondial basé sur nos bonnes volontés et nos désirs profonds, rêver tous ensemble à l'avenir de la Terre, de la Mer et des Océans et y vivre dans une belle harmonie d'amour et de partage!

Lyliane

 

 

 

 

L'enfant devrait-il être mieux écouté en justice?

 

 

Depuis de nombreuses années, les séparations parentales conflictuelles constituent un motif de saisine du Défenseur des droits. Le Code Civil prévoit que tout enfant de moins de 18 ans peut demander au juge aux affaires familiales à être entendu en présence d'un avocat ou de la personne de son choix. Cette audition est de droit si elle est demandée par l'enfant. Elle peut être refusée si un parent le demande et paraît vouloir manipuler l'enfant...

 

Néanmoins, on peut se demander si la justice est bien adaptée aux enfants. Le jargon judiciaire, les notions de «discernement» et de "maturité des jeunes" par exemple sont difficiles à appréhender. Faire interroger des enfants par la police et un juge pour enfant, lorsqu'il y a des accusations d'inceste est de toute manière toujours traumatisant. De plus, sembler avoir à choisir entre son papa et sa maman peut générer des peurs bien légitimes...

 

L'intérêt de l'enfant devrait conduire avant tout le personnel judiciaire. La psychologie des enfants pourrait être encore mieux respectée en tenant compte de ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas exprimer. Espérons que le droit français va pouvoir peu à peu améliorer ces procédures longues et conflictuelles dans environ 22% des séparations. Le choix de la résidence est en effet le motif principal des conflits... Célébrer chaque année, le 20 novembre, la Convention Internationale des Droits de l'enfant implique, me semble-t-il, également d'en tenir compte lors des séparations de couples avec enfants, quel que soit leur âge.

Lyliane

 

10/06/2016

Cheminer dans la joie...

 

J'emprunte ce titre à un article de Mme Carine Anselme dans la revue Néosanté – www.neosante.eu – à propos de l'ouvrage de Mme Isabelle Filliozat paru récemment aux éditions J.C. Lattès «Les chemins de la joie, l'émotion du sens de la vie».

 

En ces temps de morosité affichée de beaucoup de nos concitoyens, parler de la joie comme de l'émotion du sens de la vie fait du bien et nous aide à garder nos valeurs, à nous sentir exister. Bien sûr, dans les voies que cette psychothérapeute nous propose d'explorer, la joie nous demande parfois de sortir de nos zones de confort, de nous aligner avec le flux de la vie. Elle est liée à notre capacité d'émerveillement au milieu du chaos du monde et de nos existences où l'adversité ne manque pas de nous toucher.

 

Dans ce livre réconfortant, éduquer à la joie qui se révèle naturelle chez l'enfant mais que nous perdons à l'âge adulte, nous incite à regarder avec un regard positif les élans de nos jeunes, leur passion d'explorer, de chanter, de bouger, de danser. En effet, ils n'ont pas peur de chercher leurs limites, de prendre des risques, de chercher à se dépasser dans des projets. Nous avons tendance en général à freiner leurs élans, leur joie de vivre, alors que notre rôle pourrait se borner à canaliser leurs impulsions, à proposer à notre tour des rituels familiaux (fêtes, jeux, cuisine partagée, promenades, lectures...), ressources dans lesquelles nos jeunes une fois adultes pourront puiser.

 

Selon cet ouvrage, «la joie serait de pouvoir rencontrer les autres avec un sentiment d'appartenance commune» car comme l'exprime le poète et écrivain C. Bobin «la joie n'est pas une note séparée, c'est la joie qu'ont deux notes à rebondir l'une contre l'autre». C'est bon pour notre moral, comme pour notre santé, insiste I. Filliiozat!

 

Car nous vivons dans un monde vibratoire et connecté, ne l'oublions pas, ce qui nous pousse à nous sentir «en connexion», à nous fondre dans une recherche d'unité perdue, d'harmonie entre parents et enfants, professeur et élèves, soignant et soigné... Chacun à sa place, mais en synchronisation, en nous sentant bien à notre place. Se différencier, avancer et créer, ce sont pour l'auteur des aspirations profondes à nourrir pour ressentir l'émotion de la vie et pouvoir la communiquer. Des exercices pratiques et des questions dans l'ouvrage nous interrogent sur nos réactions personnelles.

 

Je dirai en ce qui me concerne que je n'ai jamais ressenti autant la justesse de ces phrases à propos de la joie, de l'émerveillement, que depuis que j'ai été touchée par un cancer dans ma propre chair. Je regarde désormais avec attention «ma tolérance à la joie de vivre, là où je lutte contre», dans mes relations à mes proches, aux amis qui ont tendance à s'inquiéter, aux infirmières qui installent mes perfusions, au chauffeur de taxi qui me conduit chaque semaine, au médecin qui suit mes efforts pour accepter ses traitements, qui me propose de sortir de chez moi, d'oser rester dans le flot de la vie. Cela me garde, je crois, sur un chemin vibrant d'émotions enfouies là où beaucoup de choses, de peurs, de regards de personnes pourraient me pousser vers un chemin de séparation, voire de mort. Certes, j'ai perdu tous mes cheveux, je me sens souvent nauséeuse et impatiente, mais j'apprends à savourer l'émerveillement de pouvoir garder mes élans, rencontrer mes proches ou même des inconnus dans une ouverture quotidienne à la magie de la vie.

 

Cheminons donc dans la joie quel que soit notre âge et les épreuves que nous traversons! Voyons le soleil à travers les nuages, le nouveau monde se profiler derrière l'ancien, l'espoir de passer un jour dans une vibration d'amour là où nous pourrions désespérer de la vie...

Lyliane

 

05/06/2016

Une initiative citoyenne: nettoyage des déchets qui finissent dans nos océans...

Le Journal Nice-Matin a repris dans ses colonnes, le 20 mai dernier, l'initiative d'une jeune militante de l'ONG Surfrider 06, Melle Cindy Malaurie, qui veut faire disparaître les déchets des berges du fleuve Var. Le comble à ses yeux est que le fleuve Var a été classé Natura 2000, en raison de son caractère fragile et de ses côtés sauvages. Apparemment tout le monde l'a oublié...

 

A l'occasion de la Fête de la Nature, Cindy a réussi à motiver une trentaine de volontaires venus de tout le département. Sur sa page Facebook en effet, elle lance des appels concrets de défense de l'environnement. Lors des dernières journées de nettoyage des berges du Var, les volontaires ont récolté un peu de tout: des sacs plastiques, des emballages et même des encombrants.Tout cela est placé dans une benne et évacué en déchetterie. Cindy espère que l'interdiction des sacs plastiques va peu à peu améliorer les choses...

 

Cette "opération verte" avec mission de nettoyage a désormais lieu une fois par mois. Car Cindy et ses volontaires ne se résignent pas!

Ils lancent même un appel pressant à toutes les mairies des villes et villages environnants pour qu'elles interviennent. On peut espérer qu'ils seront entendus!

 

Pour en savoir plus sur cette ONG, consulter le site:www.surfrider.fr .

 

Lyliane

04/06/2016

Réseau Education Sans Frontières, qui connaît cette association?

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a pour vocation d’œuvrer à la défense des enfants scolarisés et de leurs familles sans distinction d'origine ethnique ou confessionnelle. Ce réseau lutte notamment pour que les jeunes sans papiers soient régularisés, afin de les sortir de la précarité et de l'exclusion qui est la leur. C'est un mouvement actif partout dans le monde. Cependant chez nous, depuis quelques années, il a fort à faire comme dans la plupart des pays européens qui font face à un afflux de réfugiés.

 

Ce réseau se mobilise chaque fois qu'il a connaissance de cas graves de risques d'expulsions vers des zones en guerre ou même vers des pays d'origine où la sècheresse règne, privant les habitants de tout avenir. Il a su trouver des relais auprès de personnalités locales et nationales et de centaines d'anonymes. RESF est souvent amené à trouver des lieux d'hébergement pour des jeunes qui dorment dans la rue, pour des familles SDF.

 

A Nice où je réside, je me suis intéressée aux actions de RESF 06 grâce à un article du Journal Nice-Matin du 20/5/2016. Le journaliste explique qu'Assidullah, un enfant afghan de 12 ans a été par exemple retrouvé errant dans les rues car sa mère s'était noyée pendant la traversée et son père avait disparu. Il a été ramené par la Police Municipale dans les locaux de l'Association Habitat et Citoyenneté qui héberge RESF à Nice pour qu'une solution d'hébergement et de prise en charge soit trouvée. Toutefois, beaucoup de gens ont peur d'héberger des migrants avec tout ce qui se raconte à tort dans certains médias... La charité est parfois sélective!

 

Dans ce local où des militants de RESF tiennent une permanence des familles s'entassent. Des arméniens chassés d'Azerbaïdjan où ils étaient persécutés viennent demander de l'aide, car leurs demandes d'asile ont été rejetées par l'Etat Français. Ils ont des enfants scolarisés et craignent une expulsion. Une femme enceinte vient chercher un coin pour dormir et l'assurance de ne pas devoir accoucher dans la rue, car tout son argent a servi à payer des passeurs... Des cas touchants de mineurs isolés, de famille dans la détresse par dizaines!

 

Le dispositif local de RESF est vite saturé. Les bénévoles de l'association n'hésitent pas, parfois, à faire de la place chez eux lorsqu'aucune solution d'urgence n'est trouvée. «Lorsqu'Aylan a été retrouvé mort sur une plage grecque le monde entier grâce aux médias s'en est ému. Beaucoup de frères et sœurs d'Aylan sont échoués chez nous ou aux portes de notre pays, conclue l'article, que faisons nous pour les secourir et les protéger»? Pour toute information concernant RESF consulter sur Internet: www.educationsansfrontieres.org .

 

Lyliane

 

01/06/2016

Quelle est notre relation à la Terre qui nous porte?

 

Dans le journal La Croix du 19/5/2016, une chronique de Mr Etienne Klein a retenu mon attention. Elle pose en effet des questions pertinentes concernant notre rapport à la Terre et nos rêves d'aller coloniser une autre planète. Elle s'appuie notamment sur des écrits laissés par le philosophe Edmund Husserl datant de 1934 à propos de la crise qui secouait alors l'Europe. Ses propos semblent toujours d'actualité...

 

Dans son ouvrage «La Terre ne se meut pas», Husserl voulait montrer que si la Terre tourne bien autour du Soleil, elle n'est cependant pas une planète comme les autres. Bien qu'elle soit en mouvement et géo-centrée, ce que l'être humain a mis du temps à réaliser, nous sommes tous ancrés matériellement c'est à dire corporellement dans le sol. Vouloir s'en échapper pour le cas où la situation sur Terre deviendrait invivable, serait selon lui une façon de nous concevoir comme des êtres «hors sol».

 

Il nous propose plutôt de changer notre regard, de voir la Terre qui nous porte dans son unicité avec nous tous. Rêver d'aller nous installer un jour sur la planète Mars ou sur un satellite de Jupiter après avoir saccagé la Terre et pollué son atmosphère, ne paraît en effet pas très sérieux. Pour les humains que nous sommes, le challenge ne serait-il pas de faire de la Terre un lieu du vivre ensemble en harmonie avec les éléments? Une façon de cesser enfin de séparer l'Etre humain et la Nature, ce qui résoudrait bien des questions d' environnement...

Lyliane

 

27/05/2016

Logements passifs: une nouvelle façon de construire...

 

Dans une revue spécialisée à destination d'élèves ingénieurs nommée Flux, Mme Alice Fauconneau analyse les nouveaux enjeux du logement passif. Le secteur du bâtiment, explique-t-elle, représente environ ¼ des émissions de gaz à effet de serre de la france. Notre pays a cependant pour objectif de diviser par 4 ces émissions d'ici 2050.

 

Pour concevoir et utiliser un logement passif, plusieurs règles sont à respecter:

-une conception bioclimatique du logement (isolation, protections solaires)

-une conception technique (solution de chauffage centralisée, ventilation mécanique, énergies renouvelables)

-un suivi régulier des consommations et températures car un logement passif nécessite une vraie appropriation par l'usager. La domotique toutefois peut alléger les bons gestes à poser dans ce type de logement.

 

Selon les prévisions et le prochain règlement technique il faudra viser à ce que tous les bâtiments construits ou rénovés après 2020 ne consomment pratiquement plus d'énergie (la définition d'un logement passif!) et produiront de l'énergie renouvelable. Etant donné que les spécialistes en développement durable estiment qu'un bâtiment passif consomme 4 fois moins d'énergie qu'un bâtiment construit avant les années 2000, le pari français en matière de construction passive pourrait être réalisable.

 

Bien entendu, les architectes et constructeurs devront continuer à tenir compte du climat local (implantation, ensoleillement, disposition des ouvertures). En ce qui nous concerne, il serait bon, lorsque nous rénovons un logement ou faisons construire une maison, de tenir compte de ces données et d'anticiper ces contraintes techniques. Non seulement chacun a intérêt à réduire ses dépenses d'énergie, mais c'est bon pour le climat!

Lyliane

 

26/05/2016

Pétition pour qu'un jeune autiste puisse aller en classe avec son chien

 

Noah, âgé de 10 ans, est un enfant atteint d'autisme. En novembre 2013, l'association "Handi'Chiens", reconnue d'utilité publique, lui a attribué un chien d'assistance, Glinka, une golden retriever. Noah a de grandes difficultés d'interaction sociales, il est également hypersensible aux changements de lieux, de personnes. Il nous semble primordial que Noah puisse bénéficier de la présence de Glinka pour l'aider à communiquer avec les autres. 

Noah étant très sensible aux changements, Glinka est un pôle de rassurance qui va lui permettre d'accepter ou de s'adapter à la situation nouvelle, en dehors de son environnement familial.

 C'est dans ce contexte que Glinka est une aide primordiale à Noah pour son développement et pour son autonomie, à sa vie actuelle et future.

Malgré les difficultés de Noah, le taux d'incapacité reconnu à 80%, ainsi que les lois protégeant les chiens d’assistance, La Maison Départementale des Personnes Handicapées, ainsi que le Conseil Général du Val d'Oise, refusent de reconnaître le chien d'assistance auprès d'un enfant autiste.

Plus de deux ans et demi de demandes rejetées sous l'argumentaire "les chiens d'assistances sont une case "vide" dans le Val d'Oise", seuls les chiens-guides sont acceptés."

Cette reconnaissance officielle du Conseil Général est la seule condition manquante afin que Noah puisse bénéficier de l'accompagnement de Glinka à l'école.

 Un chien d'assistance coûte 14 000 euros à l'association Handi'Chiens. Glinka a été parrainée par Hu2 Charity : un ultra ironman pour Noah a permis de lui offrir Glinka ! 

https://www.youtube.com/watch?v=tusB0aWBcWw

Pour que le projet de cet accompagnement bénéficie à Noah, que l'exploit de Hu2 Charity ne soit pas vain 

signez et partagez !

 

 

 

Voulez-vous faire changer les choses ? 
Change.org   ·   548 Market St #29993, San Francisco, CA 94104-5401, USA

 

25/05/2016

Mariée à 13 ans...

 

Un article du journal du BICE (bureau international catholique de l'enfant) - www.bice.org - m'a interpellée. Il concerne les filles de moins de 18 ans qui sont mariées sans leur consentement dans de nombreux pays du monde. D'après les chiffres donnés par l'Unicef, cela concernerait 37 000 filles entre 7 et 18 ans.

 

Ces mariages précoces sont certes traditionnels dans certaines régions. Ils permettent parfois aux parents de ces enfants de les mettre à l'abri de la misère et même parfois des trafics et des viols. C'est le cas en Syrie, en Jordanie, au Liban, mais aussi en Inde et dans certains pays d'Afrique. En effet, sur le continent africain, en raison d'une forte croissance démographique, les mariages précoces pourraient passer de 125 millions à 310 millions d'ici 2050.

 

Ces mariages exposent les filles mineures à des grossesses précoces, la mort en couche étant la 2ème cause de mortalité chez les jeunes filles de 15 à 19 ans dans le monde. Elever des enfants quand on est soi-même encore une enfant n'est pas évident: manque de soin aux nouveaux nés, malnutrition, problèmes psychologiques... Ces filles mineures quoi qu'il en soit ont été spoliées de leur part de jeunesse, d' années d'éducation et de formation professionnelle...

 

Certaines Associations comme le BICE choisissent d'aider matériellement les familles qui refusent de marier leurs filles mineures et leur font faire des études. Elles sensibilisent également peu à peu les populations aux situations difficiles engendrées par ces mariages précoces.

 

Dans notre pays, où la jeunesse dispose d'un niveau de protection des jeunes filles bien meilleur, beaucoup se plaignent néanmoins que tout ne soit pas parfait. En France, depuis 2006, l'âge minimum de mariage pour une fille est de 18 ans. Il peut donc être utile de réaliser que nous avons la chance de pouvoir choisir notre compagnon de vie, d'avoir ou non des enfants. De plus, ne pas oublier que l'éducation est un droit pour les filles comme pour les garçons en France.

Lyliane

 

15/05/2016

Etre illettré dans notre pays...

 

Il y a plus de 2,5 millions d'adultes illettrés en France, soit 7% de la population de 18 à 65 ans. Ces personnes sont pratiquement invisibles, car elles essayent de mener une vie normale malgré leur handicap. Un article de Mme M.H.Soenen dans le journal Télérama de cette semaine met en lumière le parcours de trois personnes illettrées, que nous pourrons voir à la télévision mardi sur France 2 à 22H35 lors de l'émission Infrarouge.

 

Il y a deux ans, le cinéaste Philippe Lagnier avait produit sur le sujet un documentaire pour la série télévisée 21 jours avec l'Association Mots et Merveilles dans le Nord de la France. Cette fois-ci, le réalisateur a choisi de nous donner des nouvelles de trois d'entre eux. Il a eu l'idée de leur confier une petite caméra pour que chacun devienne acteur et puisse dire «le rapport qu'il a avec lui-même, avec les autres et avec la vie».

 

Pendant un an et demi, Joëlle, Marie-Agnès et Thierry se sont ouverts. Ils nous font part de leurs blessures et de leurs espérances. Certes, ils commencent à acquérir des techniques d'écriture et de lecture et cela leur redonne confiance et estime de soi. Des progrès sont en effet tangibles. Néanmoins, leur combat n'est pas encore gagné! Ils se reconstruisent peu à peu, tout en gardant des traumatismes liés à leur passé.

 

Nous pouvons remercier tous les bénévoles dans notre pays qui donnent de leur temps au sein d'associations, afin que ces personnes puissent prendre en main leur quotidien. Et félicitation au réalisateur qui leur donne visibilité et parole!

Lyliane