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13/03/2015

Découvrir que nous sommes nés pour être heureux...

 

Ce titre s'est imposé à moi après la lecture d'un petit ouvrage de Xavier Péron aux Editions Jouvence : "Les quatre cercles Maasaï du bonheur" .

 

Dans le monde occidental, relativement artificiel et triste dans lequel nous vivons, il nous est difficile de croire que nous appartenons à un monde où tous les êtres sont censés s'aimer les uns les autres et célébrer jour après jour leur joie d'être en vie.

 

Au lieu de nous préoccuper avec angoisse de notre avenir et de celui de nos descendants, pourquoi ne pas adopter une attitude positive et confiante envers les événements traversés, qui sont des appels à nous dépasser, pourquoi ne pas trouver en nous ce que l'on nomme la joie du vivant ?

 

Selon les Maasaïs, peuple premier vivant en Afrique, «  la joie est l'expression la plus pure de l'amour ». Aussi ils la pratiquent et ils l'enseignent à leurs jeunes. C'est « Encipaï » selon eux.

 

A travers Xavier Péron, ils nous enseignent, eux simple peuple d'éleveurs nomades, la guidance à suivre pour accepter la vie telle que nous l'avons reçue, pour puiser la joie contenue dans nos cœurs, pour vivre en harmonie avec les autres.

 

Ces êtres libres et pacifiques, pratiquent l'humour et la légèreté, énoncent de succulents proverbes, tout en restant en connexion profonde avec tous les êtres vivants de la création. Ils puisent en effet dans le monde invisible des liens d'amour et de reconnaissance,des signaux qui les guident sur le chemin et qui alimentent leur foi en la vie.

 

Nous, habitants des pays riches, nous nous en tenons pour la plupart aux apparences du monde matériel ; nous portons des masques par peur de montrer qui nous sommes et nous avons perdu le pouvoir de célébrer la fête de la vie, de partager nos épreuves comme nos réjouissances.

 

Or selon Xavier Péron, se réjouir ensemble procure « un confort relationnel dont chacun profite ».

 

Le chemin que nous pourrions suivre pour redécouvrir ces valeurs passe par voir le verre à demi plein au lieu d'à moitié vide, par avoir une démarche intérieure de non jugement envers nous même et envers autrui. Car les Maasaïs connaissent «  la puissance vibratoire des pensées comme des paroles » qui finissent par nous attirer ce que nous redoutions, ce que nous critiquions chez les autres. Ils essaient de peu faire marcher leur mental, de se servir des mots comme des pensées «  pour guérir, pour bénir, pour prospérer ».

 

L'autre, quel qu'il soit, est considéré comme un miroir, comme une autre version de nous même. Ils se sentent en effet tous complémentaires.

 

Au lieu de critiquer nos hommes politiques, nos étrangers, ceux qui ne pensent pas comme nous, de médire de nos voisins, des croyants d'autres confessions religieuses, pourquoi ne pas essayer de penser de façon neutre et ouverte à leur sujet, d'accueillir en nous et en tous nos compatriotes le potentiel d'ombres et de lumières, qui nous fait tour à tour aduler ou rejeter ce que nous n'arrivons pas à accepter de nous même ?

 

Il me semble qu'en pratiquant le non jugement,- ce qui demande au début une surveillance de nos pensées et de nos paroles de tous les instants-, en nous distanciant par l'humour de ce que nous vivons, en regardant nos épreuves comme des marches à gravir, nous nous donnons une chance de mettre en place l'environnement paisible et heureux auquel nous aspirons tous...

 

Lyliane

 

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