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26/09/2015

C'est la journée de la transition citoyenne...

 

 Sur le site www.moicitoyen.org chacun de nous, pour faire face à la crise écologique, économique, sociale et démocratique que nous vivons, peut s'informer, changer ses habitudes, se mobiliser, voire s'engager pour réinventer d'autres façons de produire, d'échanger, d'habiter, de se nourrir, de se déplacer, d'éduquer ses enfants... Le Collectif pour une Transition Citoyenne qui regroupe 16 mouvements oeuvrant, chacun dans leur domaine, à la construction d'une société écologique, sociale et humaine organise ce samedi dans toute la France des manifestations symboliques montrant que quelque chose est en marche depuis mai 2013.

 

Que ce soit pour réduire le gaspillage alimentaire et endiguer la crise agricole, on peut par exemple préférer les produits locaux, bouder les grandes surfaces ou privilégier des mouvements associatifs ou coopératifs pour y dépenser notre argent. Récupérer et réparer ses appareils au lieu de les jeter, souscrire à une banque éthique, économiser l'énergie, choisir des modes de chauffage écologiques, tout cela procède également d'une prise de conscience globale et d'une démarche participative. Le covoiturage et l'autopartage en effet commencent à être pris en compte, la démocratie directe et la solidarité deviennent des valeurs reconnues. Certes, il y a aussi beaucoup de personnes apeurées qui croient trouver une solution dans des réflexes identitaires. On peut espérer que celles ci peu à peu vont s'apercevoir qu'elles sont manipulées et ouvrir les yeux grâce à des médias engagés sur des initiatives novatrices que bien peu de gens connaissent.

 

Il y a eu dans tous les grands mouvements sociaux des pionniers qui ont ouvert la voie et qui ont longtemps oeuvré en silence. Et puis un jour leur travail magnifique apparaît au grand jour!

Cette journée me semble être le bon moment pour faire résonner l'engagement sur le terrain de ces pionniers et donner envie aux autres de les rejoindre. Amplifions donc ce mouvement de la transition citoyenne, montrons que nous sommes des citoyens capables d'engagement, de positivité et de gestes constructifs pour reprendre le pouvoir aux élus, redonner vie à nos territoires, rendre l'économie plus équitable et court - circuiter nos habitudes énergivores. Apportons notre pierre à l'édifice et soyons fiers de vivre une époque charnière où la collaboration de tous peut réaliser de petits miracles!

Lyliane

18/09/2015

En Europe, faire face à la malnutrition...

 

Partout en Europe, la malnutrition s'installe. Pour y faire face, nous dit le Secours Populaire - www.secourspopulaire.fr – le PEAD, programme d'aide alimentaire aux plus démunis, crée en 1987 au niveau européen a oeuvré pendant plusieurs années. Il a été abandonné en 2014. Grâce à une nouvelle mobilisation des élus et des associations, les Etats membres de l'Union Européenne (UE) ont remplacé le PEAD par le Fonds Européen d'Aide aux plus Démunis ou F.E.A.D. «Il prend en compte tous les types de privations (alimentaires,vestimentaires...)»

 

En septembre 2014, les premiers stocks de nourriture du FEAD ont été livrés aux associations françaises habilitées à les distribuer. En aidant les personnes les plus fragiles, cela permet à celles-ci de renouer du lien social. Il leur reste cependant encore du chemin à faire pour sortir de la précarité... Les chiffres sont en effet assez éloquents: en Europe, 18 millions de personnes, dont 4,2 millions en France mangent grâce à l'aide du F.E.A.D. Les privations alimentaires affectent en tout 28 millions d'habitants de l'UE. Et nous ne parlons pas des autres régions du monde, où la situation alimentaire est beaucoup plus précaire encore...

 

La solidarité alimentaire est donc indispensable en Europe. Le budget que lui consacrent les 28 Etats Européens (3,5 millions d'euros) se révèle très insuffisant. Des enfants mangent mal, ce qui compromet leur développement; des personnes âgées achètent des denrées bon marché et négligent leur santé. Alors, au lieu de nous plaindre, de regretter des temps moins difficiles, des avantages révolus, ne pourrions nous pas nous engager aux côtés des nombreuses associations caritatives pour les soutenir et les aider dans leur travail au jour le jour?

Lyliane

06/09/2015

Qu'est ce que le jeûne?

 

Selon un article de la revue Terraeco – www.terraeco.net – ce sont curieusement les manchots de Terre Adélie qui ont permis à des scientifiques dans les années 1970 de comprendre comment on peut jeûner sans dommage pour l'organisme. Les manchots mâles en effet jeûnent sans problème pendant les 4 mois d'incubation de leurs œufs, tout en attendant le retour de leurs femelles respectives.

 

Au fil de leurs recherches, ces scientifiques se sont rendus compte que les êtres humains ont aussi une capacité à modifier leur métabolisme pour préserver leur stock de protéines. Néanmoins, cette pratique du jeûne, qui attire de plus en plus de Français, génère de nombreuses questions. Tout d'abord, il faut bien distinguer un jeûne d'un régime effectué pour perdre des kilos. Ensuite, il est essentiel de jeûner progressivement avec une entrée et une sortie de jeûne en douceur, avec des repas légers de fruits ou de légumes.

 

Qu'ils soient faits sous surveillance médicale, par exemple selon la méthode allemande dite de Buchinger ou par des cures volontaires individuelles, dans le but d'éliminer des toxines ou de laisser son corps au repos, il faut savoir qu'après 24h de diète, le jeûneur puise dans ses protéines pour fabriquer du glucose. Pour certains, un jeûne demande du repos et de beaucoup boire d'eau, surtout s'il dépasse 4 ou 5 jours, pour d'autres, il ne faut rien changer à ses habitudes de vie et notamment marcher pour favoriser l'épuration.

 

Il ne faut pas oublier qu'Hippocrate et Socrate pratiquaient déjà à leur époque un jeûne régulier. En France, à la Maison du Jeûne de J.P. David, affiliée à la Fédération Jeûne et Randonnée, on se souvient du véritable retournement dans le regard des gens après la diffusion du documentaire de T. de Lestrade et de S. Gilman. Actuellement les stages organisés cet organisme ne désemplissent pas...

 

La Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'est inquiétée à plusieurs reprises de la promotion du jeûne alimentaire dans certains organismes. Cela a eu pour bénéfice d'entraîner la création d'une Charte de Qualité de la part des thérapeutes les plus sérieux, désirant garantir leur éthique et éviter des dérives éventuelles.

 

Selon Mme J. Gueguen de l'INSERM, les bienfaits thérapeutiques d'un jeûne sont difficiles à évaluer. De plus, certaines personnes appellent jeûner ne manger qu'un jour sur deux; d'autres cherchent à alléger les effets indésirables d'une chimiothérapie; d'autres enfin observent des préceptes religieux... Il semble toutefois que 8 à 10 jours de jeûne contribuent à régénérer l'organisme, à le purifier, à changer même parfois la façon dont on perçoit le monde... En cette période automnale, des personnes font une cure de raisin en ne mangeant que cela pendant 4 à 5 jours. Quoi qu'il en soit, il importe que chacun reste à l'écoute de son corps pour ressentir si le jeûne apporte un bienfait ou pas.

Lyliane

03/09/2015

La crise climatique amplifie les inégalités dans le monde...

 

Selon Mr Benjamin Sèze du journal Messages du Secours Catholique – Caritas France, «le changement climatique compromet les efforts déployés pour éliminer l'extrême pauvreté». cf www secours-catholique.org

De leur côté, les experts du G.I.E.C. estiment que tous les aspects de la crise alimentaire sont d'ores et déjà touchés par la crise climatique»

Le Pape François a dit lui-même qu'il ne faut pas isoler la question climatique de celles du développement et de l'attention aux plus pauvres. En effet, ceux ci sont déjà -et seront de plus en plus- les premières victimes des conséquences du dérèglement climatique, alors qu'ils n'en sont pas la cause...Actuellement au Niger et au Bangladesh des mouvements de population sont une réalité car le tarissement des points d'eau et la dégradation des terres poussent les habitants à fuir leur région frappée par la sécheresse.

Mme Pascale Quilvy, représentante pour la France de la campagne Beyond 2015 et déléguée générale du C.R.I.D.(collectif d'associations de solidarité internationale)insiste sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) que l'Assemblée Générale des Nations Unies devrait adopter fin septembre 2015.

«Pour une fois», précise-t-elle, «ce ne seront plus des objectifs fixés par les pays du Nord pour aider au développement de ceux du Sud, mais des objectifs universels qui s'appliquent à tous les pays du monde». Par exemple, l'objectif 14 prévoit de conserver et exploiter de façon durable les océans et l'objectif 15 veut préserver et restaurer les écosystèmes terrestres.

La question climatique est donc transversale à tous ces objectifs. Toutefois la mise en place du financement de ces objectifs reste cruciale. Il y aurait nécessité, estime Mme Quilvy, de lutter dans les pays riches contre l'évasion fiscale et d'imposer des responsabilités sociales, environnementales et fiscales à l'échelle des Nations Unies.

Aussi, appuyons de toutes nos forces les O.N.G. et les bonnes volontés associatives ou pas (Alternatiba...)qui oeuvrent concrètement pour qu'une justice climatique règne enfin. Les négociateurs de la COP 21 qui se réunira à Paris début décembre 2015 doivent pouvoir sentir l'implication de la société civile de tous les pays du monde et notamment de la France.

Lyliane

25/08/2015

Ce que nous pourrions faire en faveur du climat et de la faim dans le monde...

 Dans l'ouvrage de Mathieu Ricard "Plaidoyer pour les animaux", qui est paru aux éditions Lattès en 2014, j'ai relevé plusieurs pistes de réflexion concernant notre participation individuelle "au ralentissement du réchauffement global et à l'éradication de la pauvreté" dans le monde. Souvent, la plupart d'entre nous se sentent dépassés par les enjeux et pensent qu'ils sont impuissants. Or, apparemment, chacun d'entre nous pourrait apporter sa contribution...

 

  Selon ce moine bouddhiste et philosophe, il suffirait de réduire notre production de viande et de produits laitiers pour que le méthane, vingt fois plus actif que le CO2 dans la production de gaz à effet de serre diminue. Comme sa durée de vie dans l'atmosphère ne serait que de 10 ans

contre un siècle pour le CO2, les effets de cette décision à prendre se feraient sentir rapidement. Réduire en fait ne signifie pas tout arrêter, mais en conscience modifier ce qui jusqu'ici semblait aller de soi, une forme d'expansion sans discernement, dictée uniquement par le profit.

 

  Autre avantage à cette réduction proposée, si j'en crois M.Ricard, "le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage." De même, selon Rajendra Kumar Pachauri, prix Nobel de la Paix et directeur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat aux Nations Unies ou G.I.E.C. une tendance mondiale vers un régime davantage végétarien serait essentielle pour combattre la faim dans le monde, la pénurie d'énergie et les impacts du changement climatique.

 

  Aussi, bien que la crise économique se fasse sentir dans l'élevage actuellement en France, ce qui suppose apparemment des modifications importantes dans les filières agricoles, nous même en tant que consommateurs, nous pourrions avoir un rôle à jouer. Par exemple, en nous abstenant de manger de la viande un jour par semaine, en privilégiant dans nos achats les circuits courts, la qualité des produits plutôt que la quantité, afin que les producteurs soient rémunérés à un juste prix,... Nous pourrions aussi choisir des élevages où l'on se soucie du bien être des animaux, des poissons provenant d'une pêche responsable...

 

 Tout ce qui pourrait réduire rapidement la pollution climatique agricole (élevage extensif, lisier...) ou industrielle (centrales au charbon...) devrait sans doute être mis en oeuvre. Toutefois, soyons bien conscients que nos options personnelles ont également une incidence. Voyageons moins ou de façon plus "partageuse", chauffons nous modérément, cessons de consommer à outrance, puis de nous plaindre du coût de la vie... Car dans nos pays occidentaux, nous sommes des privilégiés, ne l'oublions pas!

 

  La crise que nous traversons est à mon sens une crise qui remet en question en grande partie notre individualisme et notre mode de vie. Car rejeter à la mer des migrants fuyant la guerre ou la misère, abandonner son chien sur une aire d'autoroute l'été, ces exemples illustrent où en sont certains d'entre nous à propos de l'ouverture du coeur... Redonnons du sens à notre existence, soyons compréhensifs et bienveillants et transformons l'indifférence que nous éprouvons parfois vis à vis du reste du monde en gestes altruistes. Je pense que nous y gagnerions en humanité!

Lyliane

02/08/2015

Répondre au pessimisme par un engagement joyeux...

Tel est plus ou moins le slogan développé par le mouvement européen Alternatiba, fédérateur de solutions pour un avenir viable dans tous les domaines. Inégalités qui se creusent, crises économiques qui s'aggravent, équilibre climatique qui se dégrade, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce début du 21ème siècle! Toutefois, au lieu de geindre ou de se replier sur eux mêmes, des citoyens réagissent et trouvent des solutions autour d'eux (achats plus responsables, banque éthique ou financement participatif, engagement dans une économie sociale et solidaire, habitat groupé, transport en autopartage, recyclage et collecte des déchets, solidarité avec les chômeurs...)

 En effet, Alternatiba pense que pour créer une société plus juste et plus durable partout dans le monde, et particulièrement en Europe, des centaines de solutions existent, mais de façon éparse et discrète. L'enjeu de ce mouvement, crée il y a deux ans seulement et qui compte aujourd'hui 180 groupes en Europe, est de les réunir, de leur donner de l'ampleur et de la visibilité... Chaque citoyen est invité à rejoindre un groupe local nommé parfois «village des alternatives» pour y apporter idées et bonne volonté!

 Vivre dans un monde en sursis est considéré par eux comme «une opportunité pour reprogrammer toute notre société». La méthode prônée par Alternatiba est de s'appuyer sur deux leviers: d'une part sur les citoyens et d'autre part sur les gouvernements. Grâce aux 70 Alternatiba crées en France (dont 3 dans les Alpes Maritimes), le mouvement compte peser sur les décisions à prendre et à faire prendre mondialement en décembre 2015 à Paris. Quant aux citoyens, le week-end des 5 et 6 décembre 2015, le mouvement compte sur eux car tous les membres des Alternatiba d'Europe seront réunis dans un «village mondial», où la joie et la convivialité ne seront pas laissées de côté. Alors qu'on se le dise: quelque chose est en marche dans notre vieille Europe!

Lyliane

 

21/07/2015

Qualité des vins français...

J'ai regardé sur Canal Plus à 13h ce dimanche l'émission «Spécial Investigation» à propos des vins français. J'ai été fort intéressée par ce dossier fort complet sur un «produit phare» de notre économie, dont beaucoup de séquences ont été tournées en caméra cachée.

La première partie concernait le terroir, que, jusqu'ici, on considérait comme capital pour donner le goût des vins de pays. Deux chercheurs bien connus, Claude et Lydia Bourguignon, nous ont montré que l'usage immodéré de divers pesticides finit par empêcher les racines de la vigne de s'enfoncer dans le sol. Autrefois, justement le goût du vin provenait du terroir où puisaient les racines des ceps de vigne. Désormais pour la plupart il est lié à la chimie!

 On voyait ensuite, grâce à un dossier tourné dans le Bordelais par un «stagiaire en vinification» infiltré pendant un mois au Château en question, que la publicité pour les vendanges traditionnelles bordelaises dans cette exploitation est totalement mensongère: raisin ramassé à la machine avant maturité, fermentation accélérée par des levures industrielles, tanins et sulfate d'ammonium ajoutés pour relever la couleur, sulfites pour empêcher l'oxydation, copeaux de chênes pour corser le goût, vin vieilli 9 mois au lieu de 15 à 18 mois avec ajout de bâtonnets de chênes pour gagner du temps et de l'argent... En France, seuls les sulfites doivent être mentionnés sur l'étiquette, alors que de 15 à 60 produits différents sont souvent ajoutés! C'est une lourde tromperie pour le consommateur qui croit acheter un produit traditionnel... A l'I.N.A.O. censé protéger la qualité des vins français, le directeur mis au pied du mur ne semblait pas même gêné!

Dossier suivant en Beaujolais, là où, selon le présentateur, «la logique industrielle est à son paroxysme»! On apprend que ce sont des arômes industriels qui donnent le goût fruité au vin, ( banane, framboise, cassis grâce au contenu d'une boîte de 71 B!), des levures chimiques qui en font un vin primeur et la thermo-vinification (chauffage du raisin) qui change le goût à loisir! Tout cela autorisé et efficace! Et dire que le Beaujolais Nouveau s'exporte dans le monde entier!

Un tour chez les cavistes français bien connus de la maison Nicolas montrait qu'ils ne se servent aucunement chez de petits propriétaires et qu'ils sont devenus des «supermarchés du vin», dont même les vendeurs doutent de la qualité du contenu de certaines bouteilles!

 Quant à l'attribution des médailles, un dossier tourné en caméra cachée montrait que la médaille ne récompense pas forcément le meilleur vin, mais sert avant tout à faire vendre et à augmenter le prix des bouteilles. Bref, l'attribution des médailles est là aussi au service de l'industrialisation...

Heureusement, la dernière partie de l'émission avait lieu chez Mr Alexandre Bain dans le Sancerre, qui produit un vin sans avoir recours à la logique industrielle vue précédemment. La cueillette des raisins à maturité se fait à la main, la fermentation alcoolique est naturelle et le vieillissement dure environ 14 mois. En revanche ce viticulteur gagne 1500 euros par mois, là où ses collègues touchent de 3 à 10 fois plus. Mais Mr Bain a fait ce choix de vie, un choix de tradition et de qualité. Comme lui, de plus en plus de jeunes exploitants suivent son exemple! En 4 ans ils sont devenus 3 fois plus nombreux.

On estime à 8% le vignoble actuel français en bio. Dans la région Paca où j'habite, tout un village s'est mis à la viticulture bio sous l'impulse de son maire: il s'agit des vins de Correns (83). Près de la ville d'Hyères, le Domaine des Fouques et celui de St André de Figuières produisent eux aussi des vins bio de qualité. Un constat modeste, mais qui montre que l'appât du gain n'a pas encore complètement pollué tous les esprits! Gardons espoir, car de tels documents diffusés sur les médias démontrent à l'évidence que les journalistes font œuvre utile et que les consommateurs auxquels ils s'adressent ne demandent qu'à ouvrir les yeux et à exiger que l'on ne transige pas sur la qualité... Aussi, n'hésitez pas à informer vos proches de cette émission et soyez exigeants en choisissant vos bouteilles de vin à déguster!

Lyliane

 

09/07/2015

Solidarité Népal 2015...

 
Parrainage
 
De nouvelles familles auront besoin de Pomme Cannelle pour scolariser leurs 
 
enfants (activité réduite+ hausse des loyers amputant leurs revenus). Mais 
 
nous sommes encore dans l’urgence et le rétablissement prioritaire de la 
 
scolarisation des enfants déjà parrainés. A ceux qui veulent parrainer, nous 
 
conseillons d’opter provisoirement pour un « parrainage d’action » (finan-
cement des programmes de rue) ou un « co-parrainage » (voir notre site : 
 
http://www.pomme-cannelle.org ).
 
 
 
 
 

26/06/2015

Aider le Népal à se relever du chaos...

Le 25 avril, puis le 12 mai 2015, sans oublier de nombreuses répliques entre temps, des seismes violents (7,8 de magnitude) ont frappé le Népal, faisant des milliers de morts et de blessés, détruisant habitations, écoles, monuments et désorganisant toutes les infrastructures en place.

Le Népal est un petit pays allongé au pied de l'Himalaya, coincé entre l'Inde et la Chine. Son niveau de vie est globalement assez pauvre, d'autant qu' il accueille de nombreux réfugiés tibétains. Certaines vallées sont inaccessibles l'hiver. Beaucoup d'hommes au moment de la catastrophe étaient absents car, soit ils étaient sherpas occupés à une course en altitude, soit ils étaient en train de travailler sur des chantiers pour préparer les futurs J.O. Ce qui explique que femmes et d'enfants se soient retrouvés seuls au milieu des décombres!

 

Heureusement, beaucoup de personnes se sont senties solidaires et ont envoyé des dons. Grâce à des bénévoles de tous pays, des O.N.G. des tonnes de matériel ont pu être envoyés sur place dès les premiers jours. La région de Kathmandou était la plus accessible du fait de son aéroport. Ailleurs, les routes affaissées ou encombrées freinaient l'acheminement des secours. Les priorités étaient de sonder les décombres avec des équipes bien entraînées, de soigner les blessés, de distribuer des kits d'assainissement et de purification de l'eau. Des camps de toile avaient été dressés pour accueillir ceux qui avaient parcouru parfois de longues distances avant d'être secourus. Un soutien psychologique avait même été décidé pour les rescapés.

 

Aujourd'hui, les premières urgences dépassées, selon Médecins du Monde, la Croix Rouge ou Action contre la Faim, il s'agit d'une autre phase d'action. Les médias ont cessé de braquer leurs micros vers les survivants, de suggérer d'autres types d'aides... Sur place pourtant les populations manquent de tout: bâches, couvertures, tentes, seaux, cuvettes... L'accès à l'eau potable et la réorganisation du système sanitaire et scolaire sont particulièrement urgents. Des dons pourraient encore être utiles, mais les Népalais ne manquent pas que d'argent pour se relever de leurs blessures visibles et invisibles...

 

Une organisation indépendante et laïque Project Abroad (www.projects-abroad.fr) a lancé le 8 juin dernier un projet ouvert à toute personne à partir de 18 ans, afin de trouver des volontaires motivés par la reconstruction du Népal sur la durée de leur choix (minimum 8 jours). Les objectifs sont d'aider à relever les structures scolaires endommagées pour pouvoir à nouveau accueillir des enfants en classe et leurs maîtres. Par exemple: aider à la sécurisation des bâtiments, assistance aux enseignants... Les volontaires seront hébergés sommairement le temps de leur action sur place. Il y a en ce moment encore quelques 24 000 salles de classes à rénover et sans cet engagement volontaire beaucoup d'élèves perdraient leur année.

 

Je me sens particulièrement touchée par cet appel, car je parraine une petite népalaise de 12 ans prénommée Sharmila au sein de l'Association Pomme Cannelle (www.pomme-cannelle.org). Je sais notamment qu'elle était en classe au moment du seisme, ce qui lui a sans doute sauvé la vie. Mais sa famille a perdu son petit logement de Kathmandou. Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront venir en aide à quelques uns de ces habitants du Népal, un peuple pacifique et courageux!

Lyliane

21/06/2015

N'oublions pas que nous avons nous aussi des aliments santé!

La revue Alternative Bien-Etre du mois de Juin 2015 (www.santenatureinnovation.com) pointe l'engouement actuel pour des super-aliments aux noms exotiques que sont la poudre de Maca, les fruits nommés Açaï ou les baies de Goji, qui nous promettent vitamines, minéraux et antioxydants.

Si leurs vertus thérapeutiques sont sans doute intéressantes et susceptibles d'éveiller notre curiosité, les auteurs de l'article rappellent que ces aliments sont récoltés au loin et font partie de la nourriture traditionnelle des peuples d'Amérique du Sud ou des flancs de l'Himalaya. Or, soyons conscients que - comme pour le quinoa - cet engouement actuel pourrait venir à priver de ces produits les populations de ces régions du monde en raison de la multiplication de leur prix par 50 ou 60!

Il nous est rappelé à juste titre que nous avons nous aussi des super-aliments qui poussent sur notre sol et qui font vivre nos paysans locaux. Leur prix est abordable car ils ne demandent aucun transport lointain. Et leur effet sur notre corps était déjà connue de nos ancêtres. N'oublions pas que l'ail, le brocoli, l'oignon, la noix, les myrtilles … jouent un rôle important dans notre cuisine-santé.

Par exemple, l'ail, consommé régulièrement, est réputé faire diminuer rhumes et infections. Il est aussi indiqué pour agir positivement sur cholestérol et triglycérides. Le chou brocoli quant à lui est riche en molécules dont les effets anti-cancer sont aujourd'hui reconnus, tout comme l'oignon qui est censé également calmer les réactions allergiques et permettre d'évacuer les métaux lourds. Les noix nous apportent des teneurs élevées en vitamine E. Les myrtilles de leur côté protègent notre vision et favorisent une bonne santé artérielle...D'autres produits comme le vinaigre de cidre sont également évoqués...

Aussi, gardons notre discernement et ne cédons pas sans réflexion préalable au marketing qui cherche à nous persuader que les super-aliments, venus de loin, sont supérieurs aux nôtres. Non seulement notre porte monnaie s'en trouvera mieux, mais nous bénéficierons de produits frais, nous n'alourdirons pas notre bilan carbone et nous ferons travailler nos propres paysans.

Lyliane  

17/06/2015

A propos de la pêche du thon rouge...

Il n'est pas toujours simple de concilier les intérêts économiques d'un pays et la protection des espèces. C'est le cas dans nos pays européens notamment pour la pêche du thon rouge, un gros poisson très apprécié des consommateurs. Il est appelé ainsi car sa chair est de couleur rouge/rosée. Dans l'Océan Atlantique il est encore abondant, alors qu'en Méditerranée les quotas de pêche ont du être revus à la baisse suite à leur stock au bord de l'extinction.

 

Dans un rapport publié en juin 2006, le WWF (www.oceans.wwf. fr) avait estimé en effet que les captures de thon rouge pour 2004 et 2005 se situaient déjà dans une fourchette de 40% au dessus des 32 000 tonnes du quota européen. Depuis, la situation ne s'est pas améliorée, la pêche illégale ayant réduit de beaucoup les stocks existants en Mer Méditerranée.

 

C'est pourquoi a été imaginé un procédé de marquage des thons rouges par balise, ce qui permet de recueillir de précieuses informations concernant leur migration, leur position en Méditerranée, leur profondeur et leur vitesse de déplacement. Cette balise, implantée de façon indolore sur le dos de l'animal, est programmée pour se détacher au bout d'un an. Elle remonte alors à la surface et grâce au système de satellite Argos, elle peut être localisée et récupérée. Les informations recueillies sont susceptibles de nous aider à fixer des quotas de pêche tenant compte de la réalité, voire à décider d'interdire toute capture si la population de thons continue à se raréfier.

 

De notre côté, en tant que consommateurs, prenons conscience de notre rôle dans cette question! Si nous avions l'habitude, tous les étés, de faire griller de belles tranches de thon rouge au barbecue, réfléchissons aujourd'hui à l'impact sur notre écosystème... Tournons nous plutôt vers des espèces plus nombreuses, comme maquereaux ou sardines et changeons notre façon de consommer.

 

L'organisation Greenpeace ( www.greenpeace.org/oceans) a les mêmes demandes que le WWF concernant le thon rouge. Aussi, donnons l'exemple et faisons savoir autour de nous pourquoi nous n'achetons plus de thon rouge. Nos enfants un jour nous en seront reconnaissants car ce beau poisson sera toujours présent dans nos Océans et particulièrement dans notre Mer Méditerranée.

Lyliane

14/06/2015

Des mesures pour faire cesser le gaspillage...

Près d'un tiers des aliments produits dans le monde pour la consommation humaine sont gaspillés chaque année, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cela représente pour l'Europe environ 90 millions de tonnes de denrées, sans compter l'utilisation de l'eau, de l'énergie et  des terres. Pendant ce temps de nombreuses personnes sur la terre subsistent avec un seul repas par jour et beaucoup d'enfants sont sous - alimentés.

 

Un projet de 4,7 millions d'euros financé à 90% par l'Union européenne, MED -3R rassemble 33 partenaires provenant de 11 pays du pourtour méditerranéen. La région PACA fait partie de ces partenaires pour la France. L'objectif de ce projet est de recycler les déchets, de réduire les productions excédentaires et de réutiliser des biens de consommation, afin d'allonger leur durée de vie.

 

Des expérimentations ont déjà été menées en Tunisie, en Jordanie, au Liban, en Italie et en France. A Nice par exemple 73 restaurants volontaires du centre ville ont testé les « doggy bags » c'est à dire des sacs pour ramener des restes de nourriture chez soi. Les clients de ces enseignes ont été sensibles à cette démarche. Quant aux restaurateurs, leur image positive en a été renforcée.

 

A Gênes (Italie) et à Sfax (Tunisie), des essais de compostage ont été entrepris. Soixante restaurants en effet ont été équipés de conteneurs spécifiques et de sachets biodégradables pour transporter de la nourriture. A la fin de l'année 2015, un laboratoire d'analyses et de recherche, qui contrôle la qualité du compost, rendra ses conclusions.

 

Bref un peu partout dans le monde des voix s'élèvent pour dénoncer le gaspillage honteux qui perdure dans nos pays développés. Des solutions existent, encourageons les et faisons les connaître via nos réseaux! Au cas où notre région ne serait pas sensibilisée à cette démarche, saisissons nos élus et proposons leur d'expérimenter ce qui se fait déjà ailleurs!

Lyliane 

23/05/2015

Victoire du mouvement citoyen contre le gaspillage alimentaire: article pris sur internet.

POLITIQUE - Durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché "Carrefour Market Charras" de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyennes et les SDF.

Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus.

Aujourd'hui, plus de 210.000 personnes ont signé ! Il s'agit du texte à thématique "écologique / agriculture" ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.

Pourquoi une loi ?

En France, aujourd'hui, nous avons :

  • D'un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l'eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
  • De l'autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 40 kg de nourriture. C'est impensable avec la crise économique actuelle !


Notre proposition a donc été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l'association de leur choix.

Concrètement, nous souhaitons proposer un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aurait trois conséquences :

1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer les statuts (validés au préalable à la préfecture évidemment) à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s'adresser à l'enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l'instar de notre initiative à Courbevoie).

Il y aura donc deux sortes d'associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge...) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d'absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l'instar de mon association "Courbevoie 3.0").

Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l'obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants.

2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu'il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme j'ai fait à Courbevoie (tribune dans le "Courbevoie magazine", communication via Facebook, Twitter).

3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture en ce moment.

Un système quasi-similaire a été appliqué en Belgique, par le député socialiste Frédéric Daerden à Herstal. Ça marche très bien comme vous pouvez l'imaginer.

Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.

De nombreux parlementaires et élus, de droite comme de gauche, soutiennent notre démarche comme Thierry Solère, Pouria Amirshahi, Alexis Bachelay, Frédéric Lefebvre, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand ou encore Jean-Christophe Lagarde. Il y a une réelle union nationale autour de notre demande.

De plus, de nombreuses personnalités tel que Johnny et Laeticia Hallyday, Bruno Gaccio, Anthony Kavanagh, Nikos Aliagas, Omar et Helene Sy, Valerie Damido, Youri Djorkaeff ou encore Antoine et Emma de Caunes.

Nous avons également reçu le précieux soutien de l'association ONE France. Cette ONG a été fondée par Bono, le chanteur du groupe U2. En effet, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d'autres continents.

Nous avons été auditionné, les 28 janvier et 17 février, à l'Assemblée nationale pour présenter cette initiative. Et le 5 mai, nous avons été reçus à l'Élysée. J'ai reçu le soutien du Président de la République pour notre pétition.

Notre pétition a été votée à l'unanimité le vendredi 10 avril dernier au Sénat dans la loi dite Macron. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a saisi l'opportunité de cette loi pour y insérer un amendement. Le Senat l'a voté à l'unanimité avec deux précisions : cela concerne les enseignes de plus de 1000m2 et elles auront la possibilité de faire un partenariat avec l'association de leur choix. C'est donc la reconnaissance d'un réel droit opposable et la création d'un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables.
La loi Macron sera votée fin juin. A ce propos, le député-maire de notre ville, Jacques Kossowski m'a apporté son soutien. Je tiens à le remercier chaleureusement.

Par ailleurs, le député socialiste Guillaume Garot a repris intégralement notre pétition dans son rapport. Ce n'était pas chose facile car il était opposé à notre proposition de droit opposable. Mais nous l'avons persuadé grâce à nos arguments. Et surtout, grâce à la pression de l'opinion publique. 

Mais en parallèle de cette Loi Macron, la loi dite "transition énergétique" se présente en dernière lecture à l'assemblée Nationale.
Et le député UMP Frédéric Lefebvre, avec d'autres députés (dont le député UDI Maurice Leroy), ont décidé de saisir l'opportunité pour y insérer différents amendements, dont celui inséré à l'identique dans la Loi Macron. 

Par ce biais, toutes les enseignes auront l'obligation de donner leurs invendus consommables à l'association de leur choix.

L'objectif est de faire passer le dispositif le plus rapidement possible. Et la loi "transition énergétique" est votée en ce moment même. C'est donc une victoire car tous les groupes sont d'accord pour la voter.

L'objectif sera ensuite d'expliquer l'applicabilité de la loi à tous les français. J'ai été à Saint-Maur il y a quelques jours. Et je serai au Festival "nourrir sa santé" à Brides les Bains (Savoie en région Rhône-Alpes) du 5 au 7 juin. Cette initiative qui vient de ma ville, Courbevoie, pourra ainsi s'appliquer dans toute la France.

Cette loi, pour laquelle je me suis battu depuis de longs mois, permettra à toute la classe moyenne et aux démunis de pouvoir manger et boire sans la crainte du pouvoir d'achat. Et de voir enfin disparaître les scandaleuses images de l'eau de javel sur de la nourriture consommable.

La Fraternité a encore du sens dans notre pays.

Le 16e Festival nourrir sa santé de Brides-les-Bains donne concrètement l'occasion, du 4 au 7 juin, d'apprendre à cuisiner sans gaspiller ! Mieux, il propose de conjuguer équilibre nutritionnel des repas et gourmandises en limitant ses déchets. 
Tour à tour, des chefs et des diététiciennes de Brides-les-Bains montrent la voie. Ateliers des chefs, concours de cuisine amateurs « vite fait bien fait et sans déchets », école des petites toques, tables-rondes se succèdent pendant trois jours intenses qui mettent en pratique une cuisine bien-être au quotidien.

 
 

Lire aussi :

• Contre le gaspillage, l'affaire est dans le sac!

• Non, ce n'est pas un oxymore, ce robinet économise de l'eau

• Développement durable de la société du "Prêt à Jeter"

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12/05/2015

Pétition pour soutenir un vigneron bio...

 
 

Un vigneron bio qui a refusé d’utiliser des pesticides sera jugé dans une semaine. Ne laissons le laissons pas payer pour ses engagements! Il n'y a pas de temps à perdre. Signez pour protégerl'agriculture française de l'utilisation disproportionnée de pesticides:  

SIGNEZ LA PÉTITION










Chères amies, chers amis,

Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des pesticides. Pourtant dans quelques jours, il doit être jugé en correctionnellepour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d'une agriculture saine en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Avec un tollé citoyen d'ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.

Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l'avenir, payer pour avoir refusé d'utiliser du poison! Signez et relayez largement cette pétition: nous la remettrons au Préfet, accompagnés d'une délégation de fermiers, pour lui demander d'arrêter les poursuites et faire de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France:  

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf/?bawKzdb&am...

La France est le 3ème consommateur au monde de pesticides. Ces produits chimiques anéantissent des milliers et des milliers d’insectes, empoisonnent les paysans, contaminent durablement nos sous-sols, notre air et notre eau. Ils peuvent avoir leur utilité pour protéger nos cultures des maladies les plus meurtrières; mais leur recours doit rester mesuré, étudié au cas par cas, et complété par les alternatives respectueuses de l’environnement.

Un autre paysan s’était opposé l’année dernière à l’usage préventif de pesticides; il a été relaxé en appel grâce à un soutien citoyen sans faille! Répétons cette victoire et montrons que son cas n’était pas un accident de parcours. Si la France veut à terme réduire drastiquement sa consommation de pesticides, elle doit commencer par respecter l’agriculture biologique. Celle-ci n’est pas une lubie: c’est un choix de société, le monde de demain que nous voulons construire ensemble. 

Le gouvernement a pris des engagements allant dans le bon sens: une réduction de l'utilisation des pesticides de moitié prévue d'ici 2050, une initiative encourageant les maires à bannir les pesticides de leurs communes... Ces avancées nationales n’auront de sens que si l’on cesse, sur le terrain, de pousser les agriculteurs à en consommer toujours plus! Demandons au préfet de Saône-et-Loire de respecter la ligne directrice ministérielle et de mettre fin aux arrêtés préfectoraux abusifs: 

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf/?bawKzdb&am...

Nous sommes déjà 1 million dans le monde à avoir refusé que l’herbicide Roundup de Monsanto, classé cancérigène, soit encore utilisé par les cultivateurs. En France, 189 000 membres de notre communauté se sont rassemblés pour s’opposer à l’élevage intensif. Le message est sans équivoque: nous voulons une agriculture durable qui respecte la planète et la vie qu’elle abrite, sous toutes ses formes. C’est aujourd’hui l’opportunité de faire un pas de plus dans la bonne direction, ensemble.

Avec espoir et optimisme,

Marie, Camille, Mélanie, Amélie, Julie, Aloys et toute l’équipe d’Avaaz

POUR EN SAVOIR PLUS: 

Un nouveau vigneron bio poursuivi pour refus de traitement aux insecticides (Le Progrès)
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/04/27/un-nouvea...

Le gouvernement présente un nouveau plan antipesticides (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/30/stephane...

Les alternatives aux pesticides à la conquête des champs (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/03/22/20005-20150322...

Entretien. Emmanuel Giboulot, soulagé et toujours mobilisé! (Le Point)
http://www.lepoint.fr/vin/entretien-emmanuel-giboulot-sou...

Recueil de témoignages des victimes de l'utilisation de pesticides (Phyto-Victimes)
http://www.phyto-victimes.fr/

Pesticides: petit tour d’horizon (Générations Futures)
http://www.generations-futures.fr/sinformer/pesticides/

Arrêté préfectoral organisant la lutte contre la flavescence dorée en Saône-et-Loire (Préfecture de Saône-et-Loire)
http://www.saone-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_2014_fla...
 

04/05/2015

L'Italie est moteur en Europe dans l'agriculture biologique!

 

L'Italie, avec plus de 1,3 million d'hectares certifiés en bio, selon des estimations datant de plusieurs années, possède la surface de cultures biologiques la plus étendue de toute l'Union Européenne. Car l'agriculture biologique représente plus de 8 % de la surface agricole. En Toscane, 10 % des vins sont obtenus à partir de raisins issus de l'agriculture biologique. Et pour les olives, les citrons, les raisins et le maïs, ce pays est le premier producteur bio.

 

Rome, qui est la plus grande commune d'Europe, est appelée la "ville bio". En effet, quelques 163 000 repas bio sont servis chaque jour dans les restaurants scolaires. Ils sont approvisionnés par 2 fermes travaillant en biologie et gérées par la municipalité.

 

Dans la banlieue de Milan, 5 agriculteurs italiens ont mis en place des partenariats avec des consommateurs de pain, afin de soutenir l'agriculture locale. Ces paysans sèment en effet la quantité de blé nécessaire aux commandes annuelles passées. En 2015, ce sont 400 familles qui ont préacheté 8 tonnes de pain, c'est à dire environ 20kg de pain par ménage selon estimation de leur consommation annuelle. Le pain ainsi préacheté revient 30 % moins cher que dans les boulangeries classiques. En cas de mauvaise récolte, les consommateurs ne reçoivent pas de remboursement car ils ont accepté le risque d'aléas climatiques. Pour information à ce sujet, consulter le site Internet : www.aboneobio.com

 

En France, le système Amap est un peu dans le même état d'esprit et des partenariats existent entre des éleveurs, des paysans locaux et les consommateurs vivant à proximité. Toutefois, des lobbies agricoles semblent freiner l'élan vers l'agriculture biologique. Aussi, pour dynamiser les choses, il serait judicieux que de plus en plus de municipalités grandes ou petites gèrent des fermes et permettent ainsi à tous les écoliers français, aux personnes hospitalisées de manger bio chaque jour. N'hésitons pas à le demander à nos maires, à nos élus et montrons notre détermination à voir les surfaces cultivées en bio croître de plus en plus dans notre pays. Nous avons un devoir en tant que consommateurs: celui d'être exigeants lorsqu'il s'agit de santé publique! Mettons nous donc sans tarder au service des générations futures!

 

Lyliane

02/05/2015

A propos de l'Exposition Universelle de Milan.

 

Après Shangaï en 2010, Milan, capitale économique et et industrielle de l'Italie, accueille du 1er mai au 30 octobre 2015 l'Exposition Universelle. Sur plus de 110 hectares, 144 pays invités ont répondu présents et ont participé à leur mesure à l'édification de bâtiments futuristes. Les Nations Unies, la F.A.O. et l'Union Européenne seront là. L'Office du Tourisme italien espère environ 20 millions de visiteurs sur ce site à ciel ouvert. Pour information, consulter le site Internet officiel : www.expo2015.org.

 

Le pavillon italien a déjà fait parler de lui car il ressemble à une forêt en ciment ajouré. Quant au Pavillon français, c'est une grande halle en bois lamellaire. Chaque structure se visite et propose des animations. La Lombardie et toute l'Italie avec ses nombreux monuments comptent attirer sur d'autres sites proches (Turin, îles Boromées...) les curieux venus en masse pour cette manifestation.

 

En ce qui me concerne, c'est le thème de l'Exposition Universelle qui a retenu mon attention: "nourrir la planète et énergie pour la vie". Les pays invités de ce fait se sont mis au diapason: le Pavillon italien par exemple capte au contact de la lumière les polluants de l'air...Ne faudrait-il pas généraliser ce procédé pour nos cités à l'air de plus en plus irrespirable?

 

Je n'ignore pas que ce chantier colossal a coûté beaucoup d'argent public à des pays surendettés, ce qu'ont critiqué violemment les opposants (No expo) au May Day. Le pape François lui-même a demandé aux visiteurs de ne pas oublier les millions de personnes dans le monde qui ont faim. Le prix d'un billet d'entrée en outre n'est pas à la portée de toutes les familles (entre 27 et 39 euros).

 

J'ai écouté le discours inaugural de Mr Mattéo Renzi. Il a souligné que "l'Exposition Universelle est avant tout le désir de regarder le monde comme il est et d'essayer de le changer."

 

Le Pavillon français me semble porter une bonne partie de cet enjeu. En effet, terre d'agriculture la France, en la personne de ses ministres, prétend y défendre "le point de vue d'une production et d'une consommation alimentaire alternative» et questionner sur «la durabilité des modèles alimentaires actuels".

 

Il me plaît à penser qu'au delà des discours, nos femmes et hommes politiques, nos citoyens se sentiront prêts à se mobiliser et à mettre en œuvre toutes les ressources généreuses, créatives et saines pour notre environnement dont nous disposons. Alors si l'expo de Milan fait avancer, ne serait-ce qu'un peu, la mobilisation de chacun, la solidarité internationale, les sommes investies n'auront pas été vaines...

 

Lyliane 

 

01/05/2015

Soyons acteurs du changement!

 

L'organisation internationale Greenpeace www.greenpeace.com utilise ce slogan pour nous faire prendre conscience que la transition agricole passera par la mobilisation de tous les citoyens. En effet, l'agriculture industrielle a un bilan catastrophique sur le plan humain et environnemental. Elle est fortement mécanisée, productiviste, gourmande en intrants chimiques, axée sur la monoculture et mise sur de très grandes parcelles. Bref, ce type d'agriculture pollue les sols, les eaux et il a des répercutions néfastes sur la santé des agriculteurs, des riverains.

 

Abeilles et autres pollinisateurs disparaissent, des écosystèmes sont détruits à cause des pesticides, dont la France est le premier pays consommateur en Europe. Les O.G.M. dans les semences de maïs sont source de pollution génétique des plantes. Greenpeace est intervenu en 2014 pour faire détruire des cultures illégales en France. Ces organismes génétiquement modifiés ne permettent pas, quoi qu'il en soit, de résoudre le problème de la faim dans le monde.

 

De plus, nous savons que l'agriculture industrielle est responsable de 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il est clair que ce modèle économique est incapable de répondre aux questions environnementales et agroalimentaires et même qu'il a tendance à les aggraver.

 

Nous connaissons aujourd'hui des solutions alternatives. L'agriculture de demain à laquelle beaucoup de citoyens aspirent, ne polluera ni les sols, ni les eaux, ni le climat, tout en nourrissant sainement notre planète, où en 2050 vivront quelques 9 milliards d'habitants.

 

Soyons donc une force de proposition capable de mettre en place des solutions concrètes, en créant un contre-pouvoir efficace et en partageant notre désir de changer de modèle agricole. Par exemple, en signant des pétitions, en boycottant pesticides et O.G.M, en faisant pression sur nos dirigeants, sur les lobbies de l'agroalimentaire, les institutions européennes... Soyons des « guetteurs », des « lanceurs d'alerte » en décryptant les étiquettes des produits que nous achetons, en proposant de nouvelles façons de produire et de consommer. Cela nous donnera un impact sur le devenir de la planète et forcera le respect qui est du aux êtres humains et à leur environnement.

 

Lyliane

 

 

13/04/2015

Pousses et graines germées...

 

Ce sont de modestes herbes et graines, qui se développent à l'intérieur de nos maisons ou sur le rebord de nos fenêtres, et qui servent d'aliment, de source de vitalité. C'est en effet une nourriture vivante, dans laquelle on trouve généralement des enzymes, des protéines, des sels minéraux, des oligo-éléments et des vitamines naturelles.

 

Ce sont des aliments économiques, faciles à préparer chez soi. Comme pousses et graines germées sont fraîches, elles sont croquantes à souhait. Leurs fibres sont les amies de nos intestins.

 

Qu'on les achète prêtes à l'emploi ou qu'on les prépare à la maison, on peut commencer à s'habituer aux différentes variétés en testant luzerne, alfalfa, radis, haricots mungo... De plus, des mélanges sont possibles.

 

Il est possible de les consommer natures, sur du pain, en salade, revenues à l'huile d'olives afin de fourrer des crêpes, des omelettes...

 

Pour faire germer soi-même des pousses ou des graines,il suffit d'un récipient à trous nommé germoir, de semences, de lumière, d'air et d'eau. Néanmoins, afin d'éviter les moisissures, il est recommandé de garder le germoir humide mais pas trop, de veiller à la chaleur(entre 18° et 22°) et à l'aération.

 

Il faut au moins deux ou trois jours pour que les graines commencent à germer, parfois beaucoup plus selon la variété. Un pré-trempage de plusieurs heures accélère le processus.

 

On récolte les pousses ou les germes jour après jour en renouvelant l'eau. Juste avant de les consommer, rincer les graines dans une passoire. Eviter de toucher pousses ou graines avec les mains.

 

Sur le site www.avogel.fr par exemple, on peut obtenir des informations complémentaires.

 

Lyliane 

26/03/2015

A propos des combinaisons alimentaires...

 

Selon Désiré Mérien, biologiste et naturiste français, les aliments sont classés en 6 groupes en fonction de leur composition : les proteines maigres, les protéines grasses, les lipides, les amidons, les fruits et les légumes.

 

Il estime par exemple que les fruits mi acides et doux peuvent être consommés avec des yaourts ou des fromages maigres, tandis les légumes verts sont censés favoriser la digestion des protéines. Le mariage légumes verts et lipides,- de même qu'avec les amidons- est conseillé d'autant plus que les légumes facilitent la dispersion des graisses .

 

Par contre, l'association de fruits et légumes n'est pas favorable à ses yeux en raison de leurs temps différents de digestion. Des fermentations en outre sont susceptibles de se produire. D. Mérien suggère de privilégier l'ingestion de sucres naturels et de réduire la consommation de sel, qui est un excitant alimentaire. A l'inverse, les plantes aromatiques sont recommandées en tant qu'antiseptiques puissants, permettant une digestion plus rapide et donnant du goût aux aliments.

 

Quant au pain, le blutage des céréales a pour conséquence la suppression des vitamines B et E, précieuses pour l'entretien de l'organisme. Aussi il est recommandé de privilégier les farines complètes.

 

Comme l'eau, les fibres alimentaires jouent un rôle de ballast et luttent efficacement contre la constipation. Poissons, fromages et œufs, selon D. Mérien, encrassent moins l'organisme que la viande. Aussi, il n'hésite pas à recommander un régime frugal, afin d'éliminer toxines et déchets, ainsi qu'une alimentation équilibrée à base d'aliments non raffinés.

 

Sans se tourner vers une nourriture dépourvue d'attrait, il est, semble-t-il, meilleur pour la santé de choisir des produits authentiques en observant le rythme des saisons. Cela ne paraît donc pas idéal de manger tomates, melons ou aubergines poussés sous serre en plein hiver, alors que brocolis, poireaux et navets se révèlent bon marché et sont les légumes de la saison !

 

Enfin, n'oublions pas que les oligoéléments, les sels minéraux, les enzymes et les vitamines sont irremplaçables, ce qui implique de manger des crudités et salades chaque jour, de consommer la peau des fruits et des légumes non traités, cueillis à maturité et de cuire les aliments à une chaleur douce ou à l'étouffée.

 

Lyliane

14/03/2015

Message électronique de Nicolas Hulot.

Voici le message que reçoivent ceux qui sont inscrits à la Newsletter de Nicolas Hulot:

 

"Bonjour, 

J’ai aujourd’hui le plaisir de partager avec vous, notre nouvelle campagne de mobilisation « My Positive Impact».

Nous le savons, les solutions existent. 

Tous les jours, des associations, des entreprises, des collectivités inventent, créent, lancent des initiatives efficaces et réplicables pour lutter contre le dérèglement climatique. Habitat, alimentation, transport, santé, citoyenneté… tous les secteurs sont concernés. Malheureusement ces projets restent trop souvent expérimentaux ou isolés, confrontés à un mur de conformisme ou de scepticisme. Il suffirait pourtant de presque rien pour faire de ces bonnes idées isolées, la chance de tous. 

Choisissez les solutions les plus pertinentes, nous les rendrons visibles 

Connectez-vous sur le site www.mypositiveimpact.org et découvrez les solutions que ma Fondation a choisies. Votez pour celles qui vous paraissent les plus pertinentes et avec nos partenaires médias, nous transformerons vos votes en visibilité. C’est vous qui déciderez celles qui bénéficieront d’une campagne de médiatisation massive et qui serez en mesure de leur apporter la crédibilité et la notoriété nécessaire pour attirer investisseurs, compétences, partenaires, débouchés…

 

En participant à « My Positive Impact », vous allez non seulement permettre aux solutions d’être vues, partagées, déployées à très large échelle, mais aussi contribuer à créer les conditions pour faire émerger un nouveau modèle de société. 

La société civile a un grand rôle à jouer pour favoriser l’émergence d’un autre état d’esprit où le fatalisme cède la place à l’action. Je compte sur vous pour rejoindre la mobilisation « My Positive Impact » et en parler autour de vous grâce à nos outils de communication accessibles sur le site

Ensemble, donnons le pouvoir aux solutions ! 

Nicolas Hulot"

15/02/2015

Pourquoi manger chaque jour des fruits et des légumes?

 

Les slogans diffusés par les médias nous répètent très souvent que nous devons manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Est-ce de la publicité pour stimuler la consommation ou une injonction utile à notre santé ?

 

Tout d’abord lorsqu’il est dit cinq fruits et légumes, de quoi parle t on ? En fait il s’agit de cinq portions de fruits et des légumes, c'est-à-dire l’équivalent de 100 grammes de chaque ou de deux cuillères à soupe bien remplies. En variant les goûts, les couleurs, je pense que c’est encore mieux !

 

L’un des avantages des fruits et des légumes est qu’ils se consomment crus, cuits ou en préparations plus complexes. Si les enfants refusent les carottes Vichy, une jolie purée de carottes gratinée au four ou des carottes râpées assaisonnées d’aromates, de dés de feta et de pignons par exemple pourrait les ravir.

 

Idem pour les fruits : compotes, tartes, crumbles, clafoutis, salades de fruits renouvellent les desserts. Toutefois attention : les yaourts dits «  aux fruits » comportent souvent à peine une cuillerée de confiture ou de purée de fruits et beaucoup de sucre !

 

On entend souvent dire que légumes et fruits sont chers. Tout dépend évidemment de savoir si nous achetons des produits de saison ou pas ! En ce moment, fenouils, carottes, pommes de terre, courges, oignons, endives permettent de succulents gratins, des pissaladières, des soupes et des salades savoureuses. Les cuisiniers et cuisinières renouvellent leur créativité en découvrant ou échangeant mille recettes pour accommoder fruits et légumes. Des sites existent pour combler notre manque d’imagination passagère: www.marmiton.org...

 

Mais ce n’est pas vraiment le moment, en plein hiver, de consommer des tomates, des haricots ou des courgettes, qui viennent de pays de l’autre hémisphère et pas nécessairement du commerce équitable. Pensons au bilan carbone pour le transport et au prix à payer! Il me semble qu’il serait plus utile de faire travailler nos producteurs locaux ou de cultiver nous même notre potager, si nous disposons d'un coin de terre.

 

Les fruits et légumes de saison sont de toute façon beaucoup plus savoureux et leur qualité gustative est meilleure. Si nous achetons des fruits et légumes non traités, nous pouvons les consommer avec la peau, ce qui est encore plus bénéfique à notre santé. En effet les vitamines et les sels minéraux sont ainsi totalement préservés.

 

Car fruits et légumes nous apportent des fibres, de l’eau et des éléments nutritifs reconnus indispensables à notre corps. Certains nutritionnistes disent même qu’ils jouent un rôle protecteur vis - à - vis des maladies cardiovasculaires, du diabète et même du cancer.

 

Les personnes qui surveillent leur poids, au lieu d’ingurgiter charcuterie, viennoiseries ou steak/frites chaque jour, seraient bien inspirées d’avoir recours aux fruits et légumes. Ceux-ci en effet, en raison de leur faible valeur calorique, ne font généralement pas grossir. Il existe de nos jours des salades composées toutes prêtes, des sandwichs aux crudités, des bars à soupes, à salades, à jus pour celles et ceux qui disposent de peu de temps ou d’un petit budget pour le repas de midi.

 

Enfin, ne pas oublier que nous pouvons répartir fruits et légumes tout au long de la journée. Le matin, un kiwi, une banane, une compote peuvent agrémenter et varier le petit déjeuner. De temps en temps, une « journée détox » avec uniquement de la soupe ou des fruits est susceptible de régénérer tout notre organisme.

 

Bref, nous n’avons aucune raison de bouder ces « fruits de la terre », frais ou surgelés, agréables au goût, qui contribuent à stimuler notre créativité pour leur préparation et à maintenir notre corps en excellente santé!

 

Lyliane 

12/02/2015

Quel type d'agriculture désirons nous pour demain?

 

Dans la France de 2015, le nombre de paysans a considérablement diminué. En 1970, ils étaient encore 2,5 millions ; aujourd’hui ils sont à peine 600 000 !

 

Sur certains territoires, cette désertification du monde rural s’accompagne de la fermeture des commerces de proximité, le départ des médecins généralistes et de ce fait la nécessité de s’installer ailleurs afin de pouvoir se faire soigner.

 

Non seulement les pharmacies, les boulangeries et les écoles ferment, mais les petites exploitations disparaissent au profit d’une agriculture productiviste.

 

Ce sont ces gros industriels, utilisant à profusion engrais, pesticides et irriguant de façon intensive, qui finalement reçoivent les subventions européennes de la P. A. C. tandis que les aides ne soutiennent pas les exploitants en difficulté.

 

De grosses disparités se font jour entre l’écart des revenus des uns et des autres, que la répartition des subventions ne compense pas. Il faut savoir en effet que la moitié de la surface agricole utile est aujourd’hui exploitée par 10% des agriculteurs.

 

Comment préserver dans ces conditions les emplois agricoles, éviter l’épuisement des sols et la disparition des zones humides comme dans certains secteurs qui ont soulevé des réactions de la part des écologistes ?

 

La grande distribution ajoute encore souvent aux disparités existantes en fixant des prix qui ne couvrent pas les frais des producteurs. La course au profit semble bien installée et la spéculation boursière sur les cours envahit les marchés agricoles.

 

S’agit-il vraiment de produire toujours plus en intensifiant les grandes fermes quitte à mettre en danger les écosystèmes, car elles polluent généralement beaucoup plus (poulets en batterie, porcs par centaines, élevage hors sol…)?

 

Je pense pour ma part que des affaires comme celle des lasagnes à la viande de cheval pointent les emballements et les lacunes du système. Contrôler la chaîne alimentaire, garantir la traçabilité des produits agricoles, assurer à tous les paysans un revenu décent ne devrait il pas être notre priorité ?

 

Des organismes luttent pour préserver les terres fertiles comme Terre de Liens, la Confédération paysanne; d’autres comme les Amap essayent de payer un juste prix, de pérenniser les fermes ou encore certaines moins connues comme les Robins des Bio qui défendent notamment les liens entre producteurs et consommateurs.

 

Car consommer de nos jours est devenu un outil de citoyenneté. Par nos achats, en effet, nous nous engageons en faveur d’une agriculture durable ou productiviste, nous privilégions la qualité gustative des aliments ou simplement leur aspect, la quantité produite, nous insistons sur le respect de la terre, des animaux et des hommes ou sur le moindre coût d’achat et le profit des vendeurs…

 

Alors quel type d’agriculture désirons nous pour demain, pour nous, pour nos enfants et nos petits-enfants ? La question nous est posée. A nous d'y répondre concrètement!

 

Lyliane 

  

04/02/2015

Lutte anti - gaspillage alimentaire...

 

J’ai appris, par des informations à la télévision, qu’en France vingt kilos de nourriture sont jetés à la poubelle par an et par foyer. Ce chiffre m’a paru fort étonnant en cette période de crise.

 

Sur le site « alimentation.gouv.fr » émanant du Ministère de l’Agriculture, qui organise chaque année au mois d’octobre une journée national de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai trouvé une foule d’informations, de documents et de conseils de bon sens. L’objectif affiché du Ministère est de réduire de moitié les produits mis à la poubelle d’ici 2025.

 

Ma grand-mère comme ma mère seraient effarées de lire les dix règles anti gaspi préconisées. En effet, c’est notre génération qui achète de façon compulsive, qui ne sait plus ranger les aliments dans le réfrigérateur selon leurs besoins de froid, qui n’accommode plus les restes et qui oublie souvent de faire bénéficier autrui de ses surplus alimentaires…

 

Personnellement j’ai gardé de leur exemple la modération dans mes achats et la décision de congeler ou de donner tout ce que je ne vais pas manger rapidement. Je respecte scrupuleusement la chaîne du froid sans confondre cependant la DLC(date limite de consommation) avec la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Qui connaît cette distinction essentielle?

 

J’espère que tous les supermarchés vont se saisir de l’occasion qui leur est offerte, contre un crédit d’impôts, de donner leurs invendus à des associations comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. Pour le moment c’est une démarche volontaire de la part des gérants.  

 

Quand on réalise que 2,3 millions de tonnes de produits invendus sont encore mis à la poubelle, on comprend la colère et l’implication de « groupes anti gaspi » réunis en collectifs  qui, le visage masqué, vont faire le soir l’inventaire des poubelles de certains super marchés dans les grandes villes de France ou d’ailleurs. Le lendemain, ils redistribuent les aliments aux passants. Parfois, ces personnes courageuses sont même « poursuivies pour vol » par certains super marchés ! Même si les tribunaux fort heureusement les relaxent, je trouve qu’il  y a un dysfonctionnement quelque part !

 

En tout, ce sont chez nous plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés si on y ajoute les surplus jetés par les cantines et les restaurants ! Et à côté de cela beaucoup de sans abri, de chômeurs, de personnes démunies ne mangent pas à leur faim en France…

 

Je pense qu’il serait grand temps de faire cesser ou au moins de réduire ce gaspillage, véritable gâchis pour notre société de consommation.

 

Lyliane 

23/01/2015

A propos des Restos du Coeur...

       

Nous nous trouvons en pleine campagne des restos du cœur, la 30ème depuis sa fondation par Coluche. Chaque hiver, en effet, des personnes en grande précarité sont accueillies. Après un examen détaillé de leur moyens d’existence, si elles sont démunies, elles  reçoivent une aide en fonction de la taille de leur famille et de leurs besoins.

 

Les restos du cœur fonctionnent en totale indépendance à l’égard du politique comme du religieux ; ils ne s’occupent ni de l’origine ethnique, ni de la situation administrative des bénéficiaires. Des secours d’urgence, une tasse de café et des biscuits sont offerts à tous ceux qui viennent frapper à la porte d’un centre des restos du coeur.

 

Cet hiver, un million de personnes ont recours à cette association. Elles reçoivent une aide alimentaire chaque semaine et une écoute de la part des quelques 65 000 bénévoles. L’association a très peu de salariés et consacre seulement 7,3 % de ses ressources à des frais généraux. Ainsi, pour un don de 100 euros, 67% vont à l’aide alimentaire et 22% à des actions d’insertion et de formation.

 

Parmi les aides proposées, certaines visent la réinsertion des personnes sur le marché de l’emploi, d’autres une meilleure intégration sociale grâce à des cours de français… Quel plaisir de voir d’anciens bénéficiaires trouver un travail, obtenir des papiers, venir nous aider à leur tour ou nous  témoigner leur reconnaissance. En outre, des points d’accueil existent pour des SDF, dont de plus en plus de familles avec enfants. Des « maraudes » avec d’autres associations permettent de garder un lien avec eux, de les réchauffer au niveau du corps et du cœur…

 

L’association depuis deux ans a été contrainte à rester ouverte toute l’année, vu l’afflux de personnes sans ressources. Cela ne va pas sans poser des soucis d’approvisionnement et une hémorragie financière. Collectes nationales ou régionales, concerts, mécénat, dons de grandes surfaces et même de particuliers compensent en partie ces dépenses supplémentaires. Une fois par an, le Concert des Enfoirés rapporte de l’argent. Cette année, il a lieu à Montpellier du 21 au 26 janvier.

 

A ma retraite, il y a près de 5 ans, je me suis engagée comme bénévole aux restos du cœur de mon quartier. Je ne le regrette pas !  Je donne des cours de français gratuits une matinée par semaine. Une autre matinée, je participe à l’aide alimentaire, à l’accueil au point bébés et au vestiaire des enfants. Je trouve très gratifiant de pouvoir me mettre au service de personnes âgées, de jeunes mamans, de travailleurs au chômage, de réfugiés chassés de leur pays par la guerre ou la pauvreté, qui au fil des semaines tissent des liens entre eux et avec nous.

 

Des bénévoles s’occupent des stocks, d’autres viennent pour accueillir les livraisons. Tous, avant l’ouverture, nous mettons en sachet les légumes, le pain, nous préparons les boîtes d’œufs. Il faut également penser à vérifier les dates de péremption, à nettoyer les frigos, à balayer les sols, à vider les poubelles...

 

Tous les bénévoles des restos du cœur doivent observer une Charte très stricte, interdisant tout profit direct ou indirect, leur demandant le respect et la solidarité envers toute personne démunie. Je peux témoigner que c’est vraiment le cas. Il y a des contrôles internes, mais ils visent généralement des propositions d’amélioration pour les locaux ou les distributions. Les règles d’hygiène sont néanmoins très strictes.

 

Depuis peu, les gérants de supermarchés ont la possibilité de nous faire des dons en nature, en échange d’avantages fiscaux. L’Union Européenne de son côté continue à nous faire bénéficier de ses surplus. La ville nous soutient par des prix raisonnables pour nos locaux et le prêt de camions. Grâce à cela, il est encore possible de distribuer une aide alimentaire de qualité.

 

J’espère que l’Union européenne, l’état, les municipalités vont poursuivre leur soutien, voire l’intensifier. Comme le dit Olivier Berthe, Président des restos du cœur, notre organisation d’entraide solidaire et désintéressée « comble  une des carences des pouvoirs publics ».

 

En ce qui me concerne, j’ai été très sensible à l’esprit d’équipe qui règne entre les bénévoles et à la convivialité partagée entre nous tous. On y croise des personnes de tous âges et de tous horizons. Rien à voir avec les « dames patronnesses » d’autrefois ! Pour vous en convaincre, venez nous rendre visite…

 

Lyliane

     

16/01/2015

Jeûner par choix...

 

Le jeûne est une pratique ancestrale qui vise à mettre au repos tout le système digestif. C'est une démarche thérapeutique, car elle permet au corps de se nourrir de ses réserves superflues et de se libérer de ses toxines. En effet, cela entraîne un grand nettoyage de tout l'organisme. Il peut même arriver que l'on perde au passage ses kilos en trop.

 

Cette décision personnelle peut se prendre à intervalle régulier – par exemple une journée par semaine- ou à certains moments du cycle pour les femmes - à la pleine lune le plus souvent - lorsqu'on se sent patraque, au moment du carême pour les chrétiens ou du ramadan pour les musulmans ou aux changements de saison. Ce peut être une diète hydrique (eau, jus de légumes frais) ou une mono diète à base d'un seul aliment , par exemple des bananes, des fraises, de l'ananas, du raisin...

 

Les vertus thérapeutiques du jeune sont bien connues. Néanmoins, pour entreprendre cette démarche, il est recommandé d'être en bonne condition physique. Car nos émonctoires (peau, foie, reins, poumons...) vont devoir éliminer les toxines accumulées et cela risque de bousculer un peu notre organisme.

 

Un jeûne se prépare plusieurs jours à l'avance par des repas légers à base de fruits et de légumes et aussi par une sorte de préparation mentale, afin de faire face à la sensation de manque les premiers jours. En fin de jeûne, de la même façon, le retour à une alimentation normale est censé se faire progressivement.

 

Certains préfèrent vivre un jeûne en clinique, sous surveillance médicale; d'autres le pratiquent à la maison ou sans rien changer à leurs activités. Néanmoins, même si c'est un choix à la carte, faire vérifier auparavant que l'on ne souffre pas d'hypotension ou de pathologies cardiaques.

 

Personnellement, j'ai essayé plusieurs approches : cure de raisin bio de 8 jours en automne, diète hydrique dès que je me sens fiévreuse ou que mon foie semble fatigué, mono diète d'une journée à base de salades de pissenlits, de bananes ou même de fraises au printemps. J'ai du mal à dépasser la semaine, même si au bout de 4 jours je me sens généralement beaucoup mieux, plus légère, avec notamment l'esprit moins encombré. J'ai remarqué aussi que le blanc de mes yeux change d'éclat.

 

Par expérience, je dirai que c'est un moyen simple et économique de revitaliser notre corps et de garder un équilibre corps/âme/esprit. Beaucoup de nutritionnistes préconisent le jeûne pour aider leurs patients à retrouver le sens de l'alimentation, lorsqu' ils sont prisonniers d'une façon de s'alimenter compulsive ou qu'ils sont habitués à ce que nous appelons « la malbouffe ». Car, de nos jours, tous le monde, hélas, n'est pas encore persuadé que notre alimentation joue un rôle essentiel dans notre bien être physique et psychique, qu'elle conditionne en grande partie notre état de santé.

 

Alors, aussi curieux que cela puisse paraître, selon moi mieux s'alimenter peut passer également par savoir, de temps à autre, jeûner, si notre organisme le supporte...

 

Lyliane

04/01/2015

Le régime sans gluten est-il une mode ou une intolérance avérée?

                     

 Le régime sans gluten à partir de considérations personnelles

 

Avec l'intolérance au lactose et aux oeufs, l'intolérance au gluten est devenue très courante depuis plusieurs années. Est-ce à cause de la sélection des blés par croisements d'espèces de plus en plus poussés? D'une analyse plus fine des troubles de leurs patients par des naturopathes et des rhumatologues? Certains, depuis très longtemps, ont des signes cliniques connus avec fatigue, troubles digestifs et dermatologiques comme dans la maladie coeliaque. Cela signifierait-il que tous les autres font de la simulation?

 

Je ne le crois pas, car je fais partie de ces "autres" intolérants au gluten et j'ai mis beaucoup de temps à le réaliser! Désormais, un test simple avec prélèvement sanguin permet de confirmer le diagnostic révélant la présence d'I.G.A. caractéristiques (anticorps spécifiques). Car en cas de maladie coeliaque notamment, le corps réagit violemment à la présence du gluten en fabriquant des anticorps; les villosités intestinales ont tendance à s'atrophier et la perméabilité de l'intestin à augmenter. Tout cela favorise, hélas, le passage de bactéries.

 

Il faut comprendre en effet ce qu'est le gluten. En résumé, c'est un ensemble de protéines que l'on trouve dans le grain de blé, de seigle, d'épeautre et d'orge. Il permet de rendre la farine panifiable. Je l'ai bien compris en voulant faire mon pain avec la farine de riz! C'est très difficile!

 

 Dans un régime sans gluten, on privilégie le riz, le maïs, le sarrasin, la quinoa. Mais ce régime ne fait pas forcément maigrir. De nombreuses personnes dont je suis, disent ressentir des effets bénéfiques en supprimant le gluten de leur alimentation. Depuis quelques années, en outre, ils sont aidés par l'étiquetage des produits alimentaires mentionnant la présence ou pas de gluten (même à l'état de traces).

 

Une association des intolérants au gluten existe (AFDIAG). Certains gastro-entérologues en font même une spécialité. Des livres de recettes sans gluten sont publiés... Tout cela montre que cette intolérance commence à être prise au sérieux.

 

J'ai lu dans une revue que les blés génétiquement modifiés ou OGM seraient réputés pour concentrer davantage de gluten... Mais je ne sais pas si cette information a été vérifiée scientifiquement.

 

Quoi qu'il en soit, de plus en plus fréquemment, les liens entre notre nourriture et notre état de santé sont mis en lumière. Peut-être un jour fera-t-on également le constat que l'être humain est un tout corps-âme-esprit et surveillera-t-on alors davantage son stress, ses pensées négatives, ses jugements... 

 

Lyliane

30/12/2014

Pourquoi pas des cantines bio partout en France?

 

               Promouvoir et créer des cantines bio, est ce possible?

 

Nos enfants et petits-enfants, pour la plupart, mangent le midi à l’école. Pour les parents, c’est à la fois une facilité car ils ne sont pas obligés de les récupérer et un souci dans la mesure où la plupart disent y mangent mal ou pas assez.

 

Les élus de nos cités, conscients que la qualité de la nourriture de nos chers petits est essentielle, essaient depuis peu de trouver des alternatives à la fourniture par des cuisines centrales de plats tout prêts à réchauffer. Ils sont certes mangeables mais souvent sans vitamines et peu variés.

 

Dans la région Paca, une femme appartenant à une municipalité écologiste - la seule du département je crois- celle de Mouans Sartoux, est fière de présenter un projet original ayant conduit depuis 2012 à une cantine 100 % bio et locale.

 

En 2011, une régie municipale agricole a été crée, afin de couvrir les besoins alimentaires des enfants. La mairie a transformé un ancien domaine agricole d’environ 4 ha en potager municipal. Elle a ensuite recruté un agriculteur communal pour cultiver des légumes en bio, en vue d’alimenter les restaurants scolaires. Ainsi, depuis 2012, tous les besoins des cantines de la ville sont couverts. Pour la viande et les produits laitiers, la commune a passé contrat avec des producteurs locaux.

 

Par ailleurs, les enfants du primaire de Mouans Sartoux participent plusieurs fois par an à des ateliers pédagogiques organisés par la régie agricole. Génial, non ? Un tel projet ne pourrait-il faire école?

 

A quand de telles initiatives un peu partout en France? Et pourquoi pas pour des collèges ou des lycées également ? Mobilisons nous au lieu de faire subir une forme de malbouffe à nos enfants ! Car nous savons bien que le goût se forge dans l'enfance. Et que dire du souci que nous avons de leur santé?

 

Lyliane

27/12/2014

Cultiver sans pesticides et consommer bio...

 

   Pourquoi cultiver sans produits chimiques et consommer bio ?

   Depuis une trentaine d’années, des paysans, des citoyens et même des scientifiques prouvent par leurs pratiques, leur engagement et leurs recherches qu’une autre agriculture est possible, voire même souhaitable, pour nourrir toute la planète.

    Il a, en effet, été démontré que l’agriculture biologique préserve la fertilité du sol par le recyclage des déchets, l’utilisation d’engrais verts, la lutte contre les maladies par des auxiliaires naturels comme les coccinelles, la rotation et la diversification des cultures, la sélection de plants et de semences locales ainsi que la création de haies. Il y a quelques décennies, hélas, avec une politique de remembrement et l’ajout régulier de doses massives d’engrais chimiques - certains tout bonnement recyclés après la dernière guerre mondiale - l’agriculture française,( même celle dite « raisonnée »), avait mis en danger et érodé les sols, dont la biodiversité n’était plus protégée…

   Il existe toutefois du côté de gros exploitants, de certains lobbies qui vendent des engrais chimiques ou du matériel agricole et craignent une diminution importante de leurs profits, de sérieuses résistances à la bio. Ils argumentent en laissant entendre que les rendements à l’hectare vont baisser. Certes, ils savent que pour produire en bio, une période dite de « conversion » de deux à trois ans est nécessaire. De petits paysans, qui se sont fortement endettés pour acheter tracteurs et engrais, hésitent à changer leurs habitudes et leurs modes de fonctionnement. Il faut savoir qu’en Europe, les exploitants agricoles conventionnels français sont les plus grands utilisateurs de pesticides. Et le danger des O.G.M. est toujours là malgré des moratoires successifs...

   Du côté des consommateurs, certains, mal informés se disent peut-être que les produits biologiques ne sont pas assez contrôlés ou qu’ils vont être beaucoup plus chers que les autres, ce qui au début a été souvent le cas. La plupart achètent leurs fruits et légumes dans des grandes surfaces ou au marché. Les supermarchés ont mis du temps à réaliser que des produits frais et locaux sont "un plus" pour tout le monde. Ils ont longtemps privilégié les denrées d’origine étrangère, transportées à grand frais - sans se préoccuper du bilan carbone - et ne bénéficiant pas des mêmes garanties que les fruits et légumes du terroir... Pour ces derniers pourtant des labels existent, les contrôles sont réguliers et sévères.

   Il a fallu plusieurs accidents graves de manipulation et de vaporisation de produits chimiques de synthèse par des paysans, des films engagés comme : "nos enfants nous accuseront " et des témoignages en faveur de la qualité gustative et nutritionnelle des aliments bio pour convaincre des consommateurs soucieux de nourrir sainement leurs familles. Sans compter la pollution de l’air et des nappes phréatiques, qui augmente de façon alarmante !

Le Professeur Belpomme, cancérologue, considère par exemple que beaucoup de maladies (cancer, asthme, stérilité, obésité…) sont liées principalement à la pollution chimique.

   Au-delà de toutes ces considérations, manger bio nous permet également de rester en contact avec le cycle des saisons (pas de tomates en hiver, ni de courgettes, d’aubergines ou de fraises), de découvrir de nouvelles saveurs avec des variétés anciennes, aux formes non calibrées, qui poussent dans notre région. Peu à peu la demande croissante en bio a fait chuter les prix. Nous sommes en effet plus de 42% de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique.

   Sur le plan mondial, dans un rapport publié en mai 2007, la F.A.O. mettait en évidence l’intérêt de développer des modes de production alternatifs, afin de combattre la malnutrition dans les pays les plus pauvres. Ils ont certes été longtemps "pillés" par des sociétés multinationales les contraignant à des cultures d’exportation vers nos pays occidentaux (café, thé, cacao, bananes…) au détriment de leurs  cultures vivrières.

    Le gouvernement français en outre, au moment de la signature du Grenelle de l’Environnement, s’était engagé à multiplier par six les surfaces en bio d’ici 2020. Il nous revient, à nous citoyens de ce pays, de faire pression pour que cela devienne une réalité!

     Pour cela nous ne manquons pas de moyens : en boycottant par exemple les produits hors saison, en acceptant de payer un juste prix à des paysans locaux, en privilégiant la fraîcheur et la qualité à la quantité et au prix d’achat…Car je pense que consommer peut devenir un acte militant, une responsabilité individuelle, au même titre que de nous préoccuper du sort de nos déchets.

     Alors pourquoi ne pas relever ce défi agricole qui démontrera notre respect de la Nature et notre souci de nourrir toute la planète en nous souciant des conséquences de nos propres choix de vie. Je fais partie de ces citoyens responsables et je sais que je ne suis pas seule dans ce cas! Merci de bien vouloir apporter votre propre témoignage à ce sujet si vous vous sentez concernés!

     Lyliane

13/12/2014

Qui sont donc les pauvres dans notre pays?

 

 

            Mais qui sont donc les pauvres dans notre pays ?

 

   J’entends de plus en plus affirmer dans les médias que les pauvres de nos jours seraient des fainéants, qui voudraient profiter des aides gouvernementales… Ignorance sans doute de ceux qui véhiculent de tels propos ! Car s’ils venaient passer quelques jours dans les bureaux de l’aide sociale, aux Restos du cœur, à la Croix Rouge ou dans un autre organisme caritatif, ils verraient tout d’abord que généraliser n’est absolument pas possible.

   En effet que dire de ces personnes d’âge mûr ayant travaillé toute leur vie jusqu’à un accident qui les a privés de leurs mobilité…Ils touchent certes un petit pécule mais ils ont du renoncer à une vie sociale, à un emploi. Leur vieillesse en fauteuil ou avec déambulateur ne me semble pas une perspective de paresse. Leurs appartements ne sont pas adaptés, les maisons de repos où ils pourraient se réfugier sont chères…Si on les aide à s’en sortir, n’est ce pas justice ? Car ils n’ont pu avoir tous leurs trimestres pour la retraite ; ils doivent comme nous tous se faire soigner les dents, s’acheter des verres correcteurs, payer un loyer, une aide ménagère peut-être s’ils n’ont aucune famille…

  Je connais des femmes seules, abandonnées par leur concubin avec de jeunes enfants, qui font des ménages lorsque les petits sont en classe, qui distribuent de journaux gratuits dans les boîtes aux lettres ou fabriquent des bijoux avec des matériaux de récupération. Elles viennent demander des chaussures, une aide alimentaire là où c’est gratuit. N’est ce pas normal de désirer que ses propres enfants ne manquent pas du nécessaire?

  Certains ont été chassés de leur pays par la guerre, la famine et ils misent sur notre solidarité. Devrions nous leur fermer la porte, sous prétexte que la situation de la France est beaucoup moins prospère qu’autrefois, que parmi eux il pourrait y avoir des profiteurs?

  En cette période de préparatifs de fêtes, où la consommation de denrées qui sortent de l’ordinaire (pintade, truffes, langoustes, huitres …) nous paraît aller de soi, ne devrions nous pas ouvrir nos cœurs à tous ceux qui, quelle qu’en soit la raison, côtoient journellement la misère, le froid, la faim et les regarder avec un regard plus compatissant ?

 Je vous ai livré là mon rêve de Noël : vivre dans un pays où la fraternité ne serait pas un vain mot, c'est-à-dire une devise inscrite aux frontons de nos mairies comme un idéal inatteignable, mais où ce serait un sentiment réel et profond d’appartenance à l’humanité.

J’ai bon espoir quand je vois les résultats du Téléthon 2014, quand je considère le nombre de bénévoles agissant partout en France et ailleurs dans le monde. Je me demande parfois si les « pauvres » ne seraient pas au fond ceux qui ont encore le cœur fermé aux autres et qui croient que les démunis vont leur ôter quelque chose, alors qu’en réalité, selon moi, ils sont peut-être là pour nous apprendre à savoir partager…

  Lyliane (13/12/2014)

07/12/2014

Des légumes, pas du bitume!

 FONCIER AGRICOLE ET AGRICULTURE FRANCAISE...

         

Lorsqu’on regarde attentivement dans les magasins de primeurs la provenance des fruits et des légumes  vendus dans notre pays, on s’aperçoit le plus souvent que ces productions sont très rarement locales : Espagne, Italie, Pays Bas, Belgique, Israël, Nouvelle-Zélande… comme si nos terres agricoles ne pouvaient plus nourrir la population. En fait il n’en est rien, car nos agriculteurs sont toujours là, mais ils vendent sur les marchés ou en AMAP et leurs terres se réduisent chaque année comme peau de chagrin.

 

Cette situation actuelle, qui permet certes des  échanges européens et internationaux avec transports coûteux et polluants et qui favorise les intermédiaires (revendeurs, importateurs, commerçants…), porte tort aux cultures locales dans la mesure où les consommateurs imaginent que ce mouvement est inéluctable. Notre pays n’est plus auto suffisant sur le plan alimentaire et cela est une réalité à prendre en compte : qu’une grève des transports ait lieu, qu’une pénurie d’essence intervienne et notre pays manquerait de produits frais au bout de quelques jours!

 

Or, beaucoup de jeunes de nos jours rêveraient de s’installer sur des terres en friche, de reprendre des terres appartenant à des paysans âgés, mais le montant des prix, des baux locatifs pousse les uns et les autres à y renoncer. Certains ont commencé à mutualiser leurs achats de tracteurs, de graines et de plants, d’autres fondent des coopératives, des CUMA. L’organisme national Terre de Liens a commencé à soutenir des porteurs de projets, à soustraire certains secteurs à la spéculation foncière. Pendant ce temps de gros promoteurs achètent des terres pour en faire des golfs, des immeubles...

 

Il faut toutefois réaliser l’ampleur du péril qui nous menace. Et les consommateurs doivent connaître la part qu’ils peuvent prendre à travers leurs achats conscients, leur boycott de certaines provenances. Le prix à payer ne peut plus être leur seul critère et le « achetons français » a peut-être une justification autre qu’économique. En effet, ce pourrait être un acte de foi et un appel à responsabilisation de chacun du style de «  des légumes, pas du bitume » !

 

Deux millions de terres agricoles, c’est la surface en ha des terres agricoles qui ont été perdues en France ces 30 dernières années. C’est à peu près l’équivalent des départements de la Gironde et des Landes réunis. Les sols les plus productifs, souvent situés en plaine, sont les premiers à souffrir de cette invasion. C’est le cas à la périphérie des villes où supermarchés, zones industrielles bétonnent allègrement ces sols fertiles !

 

Réalisons bien la situation actuelle:

- 2,4 millions d’ha sont des sols revêtus (routes, parkings, voies ferrées)

- 46 100 ha sont des zones militaires interdites d’accès

- 888 000 ha sont des surfaces construites (maisons, usines)

- 144 000 ha sont occupées par des mines ou des carrières

- 1,5 millions d’ha sont des espaces verts (parcs, terrains de sport)

 

Tout cela fait qu’en 30 ans la France a perdu 7% de ses surfaces agricoles. Le constat est sévère, mais il doit nous inciter à  bouger, à ne pas attendre plus longtemps pour demander à nos élus d’en tenir compte, à la SAFER  de jouer son rôle, à tous les organismes agricoles (Confédération Paysanne, ADEAR, AGRIBIO etc…) de peser dans la balance.

 

En attendant ce sursaut salvateur et nécessaire, soutenons par nos achats conscients nos petits producteurs locaux, afin qu’ils puissent vivre décemment des revenus de leur travail, qu’ils gardent un lien avec les consommateurs qu’ils alimentent et qu’ils se sentent davantage partie prenante de notre économie nationale.  

            Lyliane (07/12/2014)