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31/12/2017

Macantinebio: un site pour mieux manger à l'école...

L'Association de consommateurs indépendante "Agir pour l'environnement" nous propose pour 2018 en quelque sorte de "passer à la vitesse supérieure" en ne cédant rien face aux lobbies agricoles, énergétiques ou industriels et en demandant aux citoyens de faire entendre partout la voie de l'écologie.

Pour cette nouvelle année, l'association en lien avec la F.C.P.E (Fédération des Conseils de Parents d'élèves) a mis en ligne un site référençant plus de 50 000 établissements scolaires. Cela permettra à l'ensemble des citoyens français d'interpeller les gestionnaires d'établissement et les élus locaux, afin qu'ils prennent la décision d'augmenter fortement la part de bio d'origine locale en restauration scolaire.

A ce jour, en effet, 7 millions de repas sont servis dans les cantines scolaires et moins de 3% des aliments servis en primaire, collège ou lycée sont issus de l'agriculture biologique. Selon une enquête récente, le fait d'augmenter la part du bio n'augmente pas nécessairement le coût du repas. Il a été remarqué qu'un effort pour réduire le gaspillage alimentaire compense largement cet effort.

Demandons donc à tous les établissements scolaires de pouvoir, d'ici 2022, arriver à un seuil de 20% de produits bio et locaux. Il faudrait bien entendu que les pouvoirs publics soutiennent la conversion en bio de 400 000 hectares soit 14% de la surface agricole utile. Selon Agir pour l'Environnement, cet objectif est tout-à-fait atteignable si la France s'en donne d'ores et déjà les moyens!

Après cela, ce seront les cliniques, hôpitaux et maisons de retraite qui devront être sollicités, afin de fournir des repas sains aux personnes malades ou âgées... Diffusons pour le moment autour de nous le nom du site pour demander que nos jeunes mangent mieux à l'école. Il s'agit de: www.macantine.bio et du site www.agirpourlenvironnement.org ou par téléphone appelez le 01 40 31 02 37..

Bonne année pour la planète et ses habitants en 2018!

Lyliane

11/09/2016

Connaissez-vous le kit pédagogique zéro phyto 100% bio?

 

Cette année, le 29 mars, l'Assemblée Nationale, les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures ont dévoilé leur kit pédagogique destiné aux collectivités pour qu'elles cessent totalement d'utiliser des pesticides dans les espaces publics et intègrent l'alimentation biologique dans leur restauration collective. De plus, six responsables de collectivités françaises ont présenté leurs initiatives locales, nous précise le journal Biocontact du mois de septembre 2016.

Heureusement que ces informations sont diffusées par quelques journaux engagés dans une démarche écologiste, car elles passeraient inaperçues au milieu des faits divers plus ou moins violents que les journalistes se complaisent à détailler! Et pourtant, le zéro phyto dans les espaces publics sera obligatoire au 1er janvier 2017, avec l'entrée en vigueur de la Loi Labbé et de la Loi de transition énergétique.

Le kit pédagogique proposé est «un recueil d'expériences de terrain réussies, qui aborde tous les sujets pouvant freiner les élus locaux et les gestionnaires de restauration collective: financement, méthodes alternatives, sensibilisation des agents...». Trois clés ressortent des témoignages vécus: tout d'abord un engagement fort du maire et des élus, puis un accompagnement des agents et enfin la sensibilisation de la population.

Ce qu'ont fait avec bonheur les communes de Mouans-Sartoux (06), de Bouvron en Loire Atlantique et de Barjac dans le Gard, d'autres peuvent l'entreprendre. Les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures invitent tous les lecteurs à diffuser largement ce kit collectivité auprès de leurs élus locaux. Pour le télécharger, aller sur le site Internet: www.0phyto-100pour100bio.fr.

Lyliane

 

04/05/2015

L'Italie est moteur en Europe dans l'agriculture biologique!

 

L'Italie, avec plus de 1,3 million d'hectares certifiés en bio, selon des estimations datant de plusieurs années, possède la surface de cultures biologiques la plus étendue de toute l'Union Européenne. Car l'agriculture biologique représente plus de 8 % de la surface agricole. En Toscane, 10 % des vins sont obtenus à partir de raisins issus de l'agriculture biologique. Et pour les olives, les citrons, les raisins et le maïs, ce pays est le premier producteur bio.

 

Rome, qui est la plus grande commune d'Europe, est appelée la "ville bio". En effet, quelques 163 000 repas bio sont servis chaque jour dans les restaurants scolaires. Ils sont approvisionnés par 2 fermes travaillant en biologie et gérées par la municipalité.

 

Dans la banlieue de Milan, 5 agriculteurs italiens ont mis en place des partenariats avec des consommateurs de pain, afin de soutenir l'agriculture locale. Ces paysans sèment en effet la quantité de blé nécessaire aux commandes annuelles passées. En 2015, ce sont 400 familles qui ont préacheté 8 tonnes de pain, c'est à dire environ 20kg de pain par ménage selon estimation de leur consommation annuelle. Le pain ainsi préacheté revient 30 % moins cher que dans les boulangeries classiques. En cas de mauvaise récolte, les consommateurs ne reçoivent pas de remboursement car ils ont accepté le risque d'aléas climatiques. Pour information à ce sujet, consulter le site Internet : www.aboneobio.com

 

En France, le système Amap est un peu dans le même état d'esprit et des partenariats existent entre des éleveurs, des paysans locaux et les consommateurs vivant à proximité. Toutefois, des lobbies agricoles semblent freiner l'élan vers l'agriculture biologique. Aussi, pour dynamiser les choses, il serait judicieux que de plus en plus de municipalités grandes ou petites gèrent des fermes et permettent ainsi à tous les écoliers français, aux personnes hospitalisées de manger bio chaque jour. N'hésitons pas à le demander à nos maires, à nos élus et montrons notre détermination à voir les surfaces cultivées en bio croître de plus en plus dans notre pays. Nous avons un devoir en tant que consommateurs: celui d'être exigeants lorsqu'il s'agit de santé publique! Mettons nous donc sans tarder au service des générations futures!

 

Lyliane

30/12/2014

Pourquoi pas des cantines bio partout en France?

 

               Promouvoir et créer des cantines bio, est ce possible?

 

Nos enfants et petits-enfants, pour la plupart, mangent le midi à l’école. Pour les parents, c’est à la fois une facilité car ils ne sont pas obligés de les récupérer et un souci dans la mesure où la plupart disent y mangent mal ou pas assez.

 

Les élus de nos cités, conscients que la qualité de la nourriture de nos chers petits est essentielle, essaient depuis peu de trouver des alternatives à la fourniture par des cuisines centrales de plats tout prêts à réchauffer. Ils sont certes mangeables mais souvent sans vitamines et peu variés.

 

Dans la région Paca, une femme appartenant à une municipalité écologiste - la seule du département je crois- celle de Mouans Sartoux, est fière de présenter un projet original ayant conduit depuis 2012 à une cantine 100 % bio et locale.

 

En 2011, une régie municipale agricole a été crée, afin de couvrir les besoins alimentaires des enfants. La mairie a transformé un ancien domaine agricole d’environ 4 ha en potager municipal. Elle a ensuite recruté un agriculteur communal pour cultiver des légumes en bio, en vue d’alimenter les restaurants scolaires. Ainsi, depuis 2012, tous les besoins des cantines de la ville sont couverts. Pour la viande et les produits laitiers, la commune a passé contrat avec des producteurs locaux.

 

Par ailleurs, les enfants du primaire de Mouans Sartoux participent plusieurs fois par an à des ateliers pédagogiques organisés par la régie agricole. Génial, non ? Un tel projet ne pourrait-il faire école?

 

A quand de telles initiatives un peu partout en France? Et pourquoi pas pour des collèges ou des lycées également ? Mobilisons nous au lieu de faire subir une forme de malbouffe à nos enfants ! Car nous savons bien que le goût se forge dans l'enfance. Et que dire du souci que nous avons de leur santé?

 

Lyliane