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23/04/2016

Des étudiants aident d'autres étudiants en difficulté...

 

Une équipe de bénévoles de la Société de Saint-Vincent-de-Paul (étudiants et jeunes professionnels principalement) une fois par semaine, en centre ville près d'un quartier étudiant, propose des denrées alimentaires à des étudiants en difficulté. Il arrive même que parfois des bénéficiaires deviennent à leur tour bénévoles de l'Association.

 

Avant cela, les étudiants bénévoles sont allés solliciter des grandes surfaces; ils ont recueilli les produits donnés, ils les ont triés et disposés sur une grande table. Le temps de la distribution est également un moment de rencontre et d'échange entre jeunes venus de tous horizons.

 

Beaucoup d'étudiants en effet doivent se débrouiller pour financer leur logement, leurs transports et leur Sécurité Sociale. Il ne leur reste plus rien pour manger, même quand ils arrivent à vivre en colocation ou à faire de petits boulots rémunérés...

 

Ce que je trouve intéressant est que chaque bénéficiaire avant de partir laisse un euro symbolique, afin de ne pas se sentir assisté et de garder sa dignité. Donner et recevoir, un bel apprentissage pour ces jeunes qui pratiquent ainsi le partage et un réseau d'entraide.

 

Ce qui est entrepris à Reims, Bordeaux ou Toulouse pourrait être introduit dans d'autres villes par des acteurs de la société civile en prenant modèle sur ce que fait déjà la Société Saint-Vincent-de-Paul. www.ssvp.fr .

Lyliane

 

30/03/2016

Une alimentation et une vie saine pour prendre soin de nos yeux...

 

 

L'alimentation joue un rôle de premier plan pour protéger les yeux des effets de l'âge. De nos jours, 400 000 interventions chirurgicales pour la cataracte sont effectuées chaque année. De plus, écrans d'ordinateurs, soleil, sècheresse des muqueuses, manque de vitamines, radicaux libres, les facteurs de risque de baisse de notre vue ne manquent pas...

 

Des antioxydants comme les vitamines C et E notamment, des caroténoïdes et le sélénium sont en effet présents dans l'humeur aqueuse de l'oeil. Selon le journal gratuit Ecolomag de mars/avril 2016 et l'étude AREDS (Age-Related Eys Disease Study )menée par le National Eye Institut, la lutéine et la zéaxanthine présentes dans les légumes et les fruits crus non traités (poivrons jaunes et rouges, mangues, myrtilles, salades et légumes à feuilles vertes, épinards, brocolis, œufs, agrumes...) auraient un effet protecteur contre certaines formes de dégénérescence rétiniennes comme la DMLA.

 

Une alimentation riche en zinc (germe de blé, légumes verts), en vitamines A (légumes et fruits oranges, verts ou jaunes) et en acides gras oméga 3 contribue à un bon fonctionnement de la rétine et facilite une bonne hydratation de l'oeil. Les vitamines C et E assurent également une protection très puissante contre l'oxydation et protègent cristallin et cornée des agressions par les radicaux libres. La vitamine E se trouve essentiellement dans les huiles végétales vierges pressées à froid et les fruits secs oléagineux(olives,colza, avocat, amandes, noisettes...). Quant à la vitamine C de préférence naturelle (Acérola), elle aide à prévenir la cataracte. On la trouve dans les agrumes, les poivrons, les kiwis, les fraises, les framboises, ainsi que dans les légumes verts de qualité biologique.

 

La myrtille particulièrement est reconnue pour ses capacités à améliorer la vision. Elle protège les yeux des agressions extérieures (ordinateurs, conduite de nuit...) Que ce soit en jus, en salades de fruits ou en décoction de baies séchées, la myrtille est un bienfait inestimable pour nos yeux. En hiver, on la trouve surgelée, ce qui permet d'en consommer toute l'année.

 

Alors n'attendons pas et sans tarder prenons soin de notre vue par notre alimentation, une vie saine, des marches au grand air. Car, comme le disait Hippocrate, «tels sont les yeux, tel est le corps»!

Lyliane

 

23/03/2016

Opération "sacs de couchage en bon état" par l'Armée du Salut!

Actuellement, nous disent les responsables de l'Armée du Salut interviewés lors de l'émission La quotidienne sur la 5 ème chaîne, il y a environ 10 000 personnes en France qui sont SDF, faute de places d'hébergement. Et au 31/3/2016, la plupart des centres d'hébergement existants vont fermer, mettant sur le trottoirs bon nombre d'autres personnes sans domicile fixe.

Aussi, l'Armée du Salut lance un appel pour fournir quelques 400 sacs de couchage à ces personnes démunies qui, quel que soit leur âge et leur état de santé, dorment dans la rue. Le slogan de cette association est:" donner le meilleur à ceux qui ont le moins"! Si vous pouvez faire un geste, il sera bienvenu. S'adresser à www.france5.fr ou par SMS faire le 41 555. D'avance merci pour eux!

Lyliane

22/03/2016

Ne nous laissons pas abuser par les NBT!

 

Grâce à une information de la Confédération Paysanne de février 2016 – www.confederationpaysanne.fr – j'apprends que le Comité Scientifique du HCB, à l'exception d'un expert aussitôt censuré mais qui a donné l'alerte, accepte que de nouveaux OGM arrivent dans nos champs et nos assiettes sans évaluation, ni information, ni étiquetage, ni suivi.

Ces nouveaux OGM cachés sont nommés NBT (New Breading Technologies), mais ils appartiennent par des manipulations in vitro à la même catégorie que les OGM. La Règlementation Européenne a permis de refuser la plupart des cultures OGM sur la base de travaux scientifiques montrant leurs dangers pour la santé, l'environnement et tout le système agraire de nos pays. D'autres travaux, payés par la grande industrie, ont engendré des controverses pour justifier l'importation de produits OGM destinés à l'alimentation animale, qui sont moins chers que les aliments sans OGM...

 

Les paysans et les éleveurs s'insurgent contre les aliments qui leur sont accessibles, faute de disponibilité chez leurs fournisseurs, car les animaux nourris avec des céréales OGM vivent moins longtemps et leur fertilité baisse. Seule jusqu'ici l'agriculture biologique et certaines appellations de qualité arrivent encore à valoriser leurs produits et à les protéger contre les contaminations OGM.

 

Néanmoins, des multinationales et des lobbys puissants continuent à soutenir cette nouvelle pratique, appuyés par des scientifiques liés à l'industrie, afin d'éviter l'étiquetage des produits contaminés par les OGM et de pouvoir continuer à mettre des brevets sur les plantes, les animaux, leurs parties ou leurs composantes génétiques.

 

A la suite de cette nouvelle inquiétante, 8 organisations paysannes ont suspendu leur participation aux travaux du Comité Economique Ethique et Social (CEES) et elles appellent le public à exprimer son indignation le mercredi 6/4/2016 devant le Ministère de la Recherche, 1, Rue Descartes à Paris (5ème) à partir de 12H pour un pique nique et à 14H pendant une Assemblée plénière du HCB.

 

Les nouveaux OGM ne doivent pas échapper à la réglementation, faute de quoi bientôt c'est toute notre alimentation qui deviendrait OGM et passerait sous le contrôle de quelques multinationales. Agissons maintenant auprès de nos gouvernements, de nos parlementaires européens et de la Commission en charge de notre sécurité alimentaire.

Lyliane

 

13/03/2016

Au printemps, n'oublions pas de purifier notre corps!

 

Le mois de mars est là avec ses alternances de douceur et de froidure. Le nom de ce mois lui a été donné en mémoire du Dieu Mars, qui était chez les Romains le Dieu de la guerre. D'où, dans certaines régions françaises, son surnom de «mois des fous» où l'on peut s'attendre à tout!

 

C'est en principe le début du printemps - au moins officiellement sur le calendrier le 20 mars - Cette période marque une pause dans le temps austère de la Mi Carême. Un peu partout, la lumière du jour augmente, une énergie bénéfique pour notre tonus et notre bien-être. Et nous sentons l'impulse du renouveau jusque dans les jardins avec les bourgeons et les fleurs...

 

Dès le 12 ème siècle, Sainte Hildegarde de Bingen recommandait de reprendre en mars une activité de plein air, afin de stimuler le mouvement rythmique des intestins et de mobiliser les membres plus ou moins engourdis par l'hiver et le froid. Cette femme sage et inspirée conseillait aux rhumatisants de sortir de la suralimentation, en observant un temps de restriction alimentaire.

 

En effet, ce mois semble favorable à une détoxination du foie et de la vésicule biliaire par un jeûne partiel ou total quelques jours au moins - comme lorsqu'on observait le Carême – accompagné d'infusions ou de décoctions (sauge, fenouil, mélisse), afin de stimuler l'élimination par les reins, l'intestin et la peau. Pour stabiliser nos défenses immunitaires, Sainte Hildegarde recommandait également de consommer des amandes douces et des pommes crues ou cuites. Pour plus d'informations, cf www.lesjardinshildegarde.com.

 

Au moment de Pâques, où l'hiver est terminé habituellement, c'est le bon moment pour revenir à la consommation de protéines comme celles de l'agneau et des œufs frais. Dans le Sud de la France, au jardin, on peut déja semer les légumes racines et mettre en place les herbes médicinales. Bref, la frugalité de l'hiver et du Carême n'est plus de mise!

 

Tout cela me donne à penser que si de nos jours nous observions davantage le rythme des saisons, que ce soit pour nos activités ou notre nourriture, nous resterions plus en lien avec notre nature profonde. C'est encore le cas chez les peuples autochtones notamment, qui ne se sont pas écartés de leur environnement et de leurs traditions... Alors, faisons le tri dans tout ce que le monde extérieur nous propose et choisissons notre propre rythme de vie!

Lyliane

 

06/03/2016

Cuisiner certaines fanes de légumes au lieu de les mettre à la poubelle...

 

Nous sommes nombreux à chercher à éviter le gaspillage alimentaire. Or, je constate que, même parmi les personnes les plus engagées en faveur de la réduction des déchets dont je fais partie, la méconnaissance de certaines données les conduit à mettre à la poubelle des produits sains.

 

Tout d'abord cet article ne concerne que certains légumes de jardin, c'est à dire non traités, dont les fanes fraîches sont comestibles. A ma connaissance et selon des sites spécialisés comme www.foodette.fr ou www.ateliers-ecologie-pratique.org, seules sont susceptibles d'être cuisinées les fanes de carottes, de radis, de navets, de panais, d'oignons nouveaux, de bettraves, de brocolis et de choux raves. Il ne faut surtout pas chercher à utiliser tiges ou feuilles de tomates, de pommes de terre, d'aubergines ou de poivrons réputées toxiques.

 

Sur les sites précités, j'ai trouvé des conseils et des recettes utiles. J'ai notamment relevé que les fanes, préalablement lavées et blanchies, peuvent se cuisiner en soupes, en beignets, en quiches (à la place d'épinards ou de poireaux), en gratins et même en pesto. Bien entendu ail, oignons, épices, crème fraîche, oeufs, sauce tomate sont là pour relever la préparation et parfois il peut être bon de mixer les fanes les plus dures!

 

Je n'avais pas conscience que les fanes de carottes de qualité biologique par exemple sont très riches en sels de chaux, en vitamines et en chlorophylle. La plupart des tiges et feuilles des légumes racines ont en effet des propriétés antioxydantes, qui les rendent précieuses pour notre santé.

 

Voilà donc une très jolie façon de réduire nos déchets et d'utiliser ce que la nature a mis à notre disposition. Alors, valorisons nos fanes de légumes en délicieuses recettes comme quiches aux fanes d'oignons nouveaux, pesto de fanes de radis ou beignets de fanes de carottes! Et témoignons autour de nous de ce que nous avons découvert!

Lyliane

 

05/03/2016

Etre ou ne pas être végétarien...

 

Un dossier très intéressant concernant le végétarisme dans le monde est paru ce mois ci dans la revue Terra Eco. Cf www.terraeco.net

Sous la plume de Mme Camille Chandès, le sujet fait remonter le végétarisme à 530 avant notre ère, puisque le philosophe grec Pythagore aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, ainsi que l'abattage des animaux.

 

Un sondage de Terra Eco/Opinion Way estime que de 3% le nombre de végétariens en France pourrait atteindre 10% en s'appuyant sur des réponses allant dans ce sens. La plupart des personnes interrogées voudrait le faire pour des raisons éthiques ou de bien-être animal ou même pour leur propre santé.

 

En Europe, comme aux Etats-Unis, on constate que le marché des produits alimentaires sans viande a atteint des records. Au Royaume-Uni en 2013 ce marché atteignait 788 millions d'euros. A Londres, on compte 140 restaurants végétariens contre une quinzaine à Paris. L'Italie et la Suède ont environ 10% d'habitants qui pratiquent ce régime. Depuis 2009, la ville de Gand en Belgique a lancé le «jeudi veggie» dans toutes les écoles primaires et les crèches. D'autres villes du pays commencent à faire de même.

 

Parmi les arguments en faveur du végétarisme, je remarque tout d'abord l'idée qu'il y aurait une diversité plus grande d'aliments végétaux que dans le monde animal. Je note également que certains pointent du doigt notre rapport contradictoire aux animaux. Enfin il me semble important de rappeler que les végétariens sont sensibles à la qualité de leur environnement. L'élevage industriel en effet serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pourcentage auquel il faudrait aussi ajouter les méfaits de la déforestation.

 

Toutefois, les détracteurs du végétarisme s'appuient généralement sur des habitudes alimentaires et culturelles. En changer les insécuriserait. Tantôt ils craignent le manque de protéines pour la santé de leurs enfants, tantôt ils jugent qu'être végétarien est une lubie de bobos qui veulent se singulariser sur le plan nutritionnel.

 

En conclusion, je dirais que c'est une affaire de choix individuel et qu'il est heureux que nous ayons à notre portée des aliments sains, locaux et de saison pour nous nourrir et alimenter nos proches. Une biblographie importante existe sur le sujet comme l'ouvrage «La cause des animaux» de Mme F. Burgat, paru en 2015 chez Buchet Chastel. Pour approfondir la question, consulter www.vegetarisme.fr ou www.alimentation-responsable.com .

Lyliane

 

02/03/2016

Arriver à la transparence dans les abattoirs...

 

Suite à la diffusion d'images choquantes prises à l'abattoir du Vigan dans le Gard, la Confédération Paysanne, sous la plume de Mr P.Y. Malbec, a publié le 3/2 un communiqué de presse. Elle réaffirme à cette occasion qu'elle a toujours exigé une mort digne pour les animaux. Selon ses termes «rien n'excuse les images produites, qui choquent par leur contenu et aussi par les mises en scène du personnel au cours de son travail».

 

La Confédération Paysanne est persuadée qu'il s'agit d'une attaque contre les abattoirs de proximité et que cette campagne vise la mainmise des grands groupes d'abattage sur les éleveurs locaux. Au lieu de fermer les petites unités d'abattage, cette organisation demande plus de transparence et de vrais contrôles, la mise en place d'outils adaptés aux différents élevages, à la taille des fermes, en veillant aux conditions économiques et géographiques des territoires. Elle reconnaît qu'il faut, certes, veiller à la conformité aux réglementations sanitaires mais surtout aux exigences éthiques de tous les citoyens en matière d'abattage.

 

Tous les mangeurs de viande, en effet, espèrent que les animaux de boucherie ne sont pas la proie de personnes plus ou moins sadiques travaillant dans les abattoirs. C'est certainement assez difficile sur le plan humain de travailler dans de tels établissements. Toutefois, l'état et les collectivités locales doivent veiller à la dignité des procédures et à la transparence de ce qui se passe au sein des abattoirs, où qu'ils soient et quelle que soit leur taille.

Lyliane

 

25/02/2016

Notre alimentation a changé et pas forcément en bien...

 

J'ai décidé, il y a quelques années, d'éliminer de mes achats tous les produits industriels, qu'ils soient surgelés ou pas, censés nous faire gagner du temps de cuisine. Je pense en effet que nous nous sommes écartés des aliments naturels nécessaires à notre santé et que les exhausteurs de goût, les conservateurs ne peuvent rivaliser avec des pâtisseries ou du pain fait maison, avec une ratatouille confectionnée avec des légumes frais ou même une pizza, où l'on sait ce que l'on met sur la pâte. Non seulement je sais ce que je consomme, mais c'est plus sain et meilleur marché!

 

J'ai toujours dans mon placard des pâtes, du riz, du quinoa, une soupe bio, des sardines à l'huile d'olives et au congélateur des filets de poisson, du bon pain de façon à n'être pas prise au dépourvu. J'achète des légumes et des fruits frais (salades, navets, carottes, potimarron, oranges, bananes) et j'essaye de suivre les saisons. Je cuisine en fin de semaine et je congèle moi même pour les jours où je suis pressée.

 

Les supermarchés nous manipulent en mettant les produits cuisinés à hauteur de notre regard et en basant leur publicité sur les produits précuits, tout prêts, lavés… Les couleurs des emballages pas plus que leurs têtes de gondole ne me séduisent. J'achète en effet seulement ce dont j'ai besoin. Ce faisant, je ne suis plus la victime consentante des industriels, qui nous feraient avaler n'importe quoi pour réaliser leurs profits.

 

Si la plupart des consommateurs faisaient ainsi, je suis certaine que ces mêmes industriels reviendraient à des produits plus naturels, car leur but est de vendre. Ils cherchent à nous faire adopter leurs produits. A notre tour de leur faire entendre nos choix! Pourquoi ne pas peser de tout notre poids de consommateurs éclairés sur le marché et faire ainsi régresser la malbouffe partout où elle règne?

 

Par exemple, n'achetons plus de vin aux sulfites ou autres produits chimiques,  d'huile où les olives sont traitées industriellement pour en tirer à chaud et avec des solvants le maximum, de salade en sachets avec des conservateurs ou de pommes de terre irradiées! Regardons les étiquettes, la composition des produits et pas seulement le prix! La France était le pays de la gastronomie; elle devrait le rester si nous agissons ainsi!

 

Pour nous convaincre de la dérive industrielle alimentaire dans notre pays, il serait bon de lire l'ouvrage de Mr Stéfane Guilbaud (éditions Eyrolles) «Je ne mange plus de produits industriels» vendu au prix de 11,90 euros. Il incite les lecteurs à du bon sens et à ce qu'il nomme de la «désobeissance alimentaire». Il y va de notre santé et de celle de nos enfants!

Lyliane

 

20/02/2016

L'agroécologie, plutôt que l'agriculture intensive...

Mr Pierre Rabhi, interviewé dans le n°24 de la revue Kaizen – www.kaizen-magazine.com – fait la différence entre l'agriculture intensive, qui empoisonne la terre et l'agroécologie, qui reproduit les cycles de la vie dans le respect de la nature. Cet homme, lucide et conscient des défis qui nous attendent, a commencé à jardiner avec son épouse dès 1961 en Ardèche, dans un coin de terre sauvage et plutôt aride. Grand admirateur de l'espace de beauté naturelle dans lequel il vit et toujours connecté à la réalité du monde, il a montré la voie d'une réappropriation de notre autonomie alimentaire. Autour de lui s'est crée le mouvement des Colibris. Car Pierre Rabhi souligne ce qui différencie l'industrie agro-alimentaire et sa mainmise par l'agrochimie sur les semences dont les OGM, sa confiscation du droit de reproduire ses propres plants, son travail mécanisé à grand renfort de pesticides à mille lieues d'une agriculture traditionnelle et vivrière à échelle humaine, qui donne de très bons résultats partout dans le monde sans polluer les sols. Il a notamment fait des expériences auprès de paysans africains: il leur enseignait déjà l'agroécologie et il leur a montré comment rester maîtres de leurs terres. A travers son parcours de vie, Pierre Rabhi témoigne de notre lien profond et indéfectible avec la nature, dont nous ne sommes pas séparés. Il mise également sur les graines qu'il a semées dans nos consciences en nous donnant l'exemple d'«une sobriété heureuse». Alors, comme le minuscule Colibri, faisons notre part là où nous sommes (consommation responsable, jardinage...) et positionnons nous pour refuser ce que nous avons débusqué comme besoins artificiels crée par la mode et la publicité. En bref, soyons le changement que nous désirons pour le monde! Lyliane

17/02/2016

Un accessoire de lutte contre la sédentarité et la pauvreté inventé à Nice...

Dans le numéro 6 de la revue gratuite «Optimiste magazine de la Côte d'Azur», la journaliste Aurélia Lasorsa fait témoigner un ancien perchiste, professeur de sport au Collège Jean-Henri Fabre de Nice. Mr Serge Gabrielich a réussi à associer au sein de son établissement scolaire de Las Planas trois causes qui lui tiennent à cœur: le sport, la solidarité et l'écologie. En effet, engagé depuis longtemps dans l'Association Action contre la faim, cet enseignant a commencé à organiser des courses entre élèves, puis des marches contre la faim impliquant le public. Puis, s'apercevant que de plus en plus de jeunes sont en surpoids et passent leurs récréations le nez sur leurs portables, il a remis à la mode un jeu typique de Nice dans les années 1950 en confectionnant avec des chambres à air de vélos (récupération): un pitchak. On lance cette boule de morceaux de caoutchouc en l'air et on la rattrape... Ce jeu, facile à confectionner et bon marché, a très vite pris de l'ampleur dans le collège, à tel point que désormais de nombreux élèves y jouent pendant les récréations. Les jeunes ont commencé à en vendre autour d'eux pour financer à la fois des opérations caritatives (Action contre la faim...) et l'Association sportive du Collège. En 3 ans, on estime que 2000 pitchaks ont ainsi été vendus. Cette initiative utile et généreuse a été couronnée par de nombreux prix régionaux et une pluie de récompenses a salué leur modeste entreprise. Mr Serge Gabrielich estime que des idées de ce genre pourraient se généraliser avec l'appui des établissements scolaires, du rectorat et des municipalités. Il ne manque pas en effet de jeunes élèves et de professeurs enthousiastes pour relever le défi! On dit justement que la jeune génération manque de motivation... Alors qui va lui proposer des jeux à la fois utiles et originaux? Lyliane

16/02/2016

Consommation et véritables besoins...

Dans la revue gratuite Biocontact de février 2016, un article a attiré mon attention, car il analyse les peurs qui sous-tendent le besoin de consommer à profusion dans nos sociétés occidentales. Certes, consommer s'avère nécessaire à la vie et à l'épanouissement de l'être humain. Toutefois, depuis quelques années, nous sommes entrés dans un excès qui, selon Mr T. Brugvin, psycho-sociologue à Besançon, manifeste le besoin de compenser une carence affective. L'avidité et l'avarice sont en effet les deux faces d'un besoin névrotique de posséder (argent, biens, honneur...). Dans la mesure où la véritable question n'est pas d'ordre matériel mais psychologique, c'est une course folle à l'accumulation, qui est perdue d'avance. Notre société capitaliste engendre en effet une personnalité narcissique et prédatrice, selon le philosophe C. Lash, afin de masquer peur de manquer, peur de vivre, peur de mourir, peur de ne pas être aimé... Les biens accumulés ne sécurisent pas davantage que les achats compulsifs et nous en faisons tous l'expérience. La peur de la précarité économique est pratiquement sans fondement dans nos sociétés, mais nous jouons tout de même avec. Les personnes habitant dans ce que nous nommons le tiers monde, des citoyens aux faibles moyens sont pourtant heureux grâce à des joies et des activités simples... Se détacher de nos peurs archaïques , de nos addictions n'est pas simple. Il convient tout d'abord d'accepter nos peurs, nos faiblesses en nous reconnaissant vulnérables et fragiles. Puis d'entreprendre un travail psychologique personnel et relationnel, afin de transformer notre regard, notre personnalité. Ce faisant nous protégerions également la planète en consommant moins et en ne visant plus une puissance illimitée. Car comme nous le savons, la véritable sécurité est intérieure! C'est ce que Pierre Rabhi a appelé « vivre une sobriété heureuse». Un mouvement s'est crée autour de cette idée neuve: c'est le mouvement pour une simplicité volontaire. Une société alternative pourrait commencer à naître grâce à ces prises de conscience, néanmoins du chemin reste à faire... Retrouver de vraies valeurs comme la solidarité, l'ouverture aux autres, l'humilité me semble déja un bon moyen pour sortir «du Dieu argent», des modes, des publicités, qui nous manipulent, afin de nous aider à nous émanciper et à retrouver le sens de l'humain. Lyliane

08/02/2016

Maintenir l'équilibre acido-basique dans notre corps...

 

Toute la chimie de notre corps repose sur un subtil équilibre entre acide et base. La production d'acides dans notre organisme est un phénomène naturel. Toutefois notre pH sanguin doit se maintenir autour de 7,4.

 

De nombreux facteurs concourent à l'acidification de notre corps. Le vieillissement, le stress, la pollution et une mauvaise alimentation notamment contribuent nous acidifier. Même si nous n'en avons pas conscience, certains aliments en effet libèrent des substances acides néfastes pour l'organisme.

 

Tout cela est susceptible d'entraîner de la déminéralisation au niveau des cheveux, des ongles, des dents et des os du squelette. L'ostéoporose fait partie de ce déséquilibre, de même que la fatigue, la déprime ou de l'irritabilité.

 

Ce sont les fruits et les légumes qui ont l'action la plus alcalinisante grâce à leur teneur en minéraux, particulièrement les légumes verts (avocats, poireaux, salades, haricots verts, brocolis...). Parmi les fruits, les légumes et les condiments, certains sont néanmoins à consommer avec modération: agrumes, kiwis, ananas, fruits rouges, fruits de la passion, baies, rhubarbe, oseille, épinards, cornichons, câpres... De même légumes secs, alcools, thé, café, eaux gazeuses sont à doser avec parcimonie. Le goût acide sur la langue n'est pas forcément une bonne indication, puisque le citron se révèle être tantôt acide, tantôt alcalin.

 

Les naturopathes s'accordent à dire que la viande, le poisson, les laitages, les yaourts, les pâtes, le riz, le soja, le sucre blanc ainsi que les céréales en général deviennent acides au cours du processus de la digestion. Faut-il pour autant s'en priver, bouder les protéines? On estime que tout est une question de dosage, de proportions. Ainsi, dans une journée, il est recommandé de compenser les aliments acides par la consommation d'aliments alcalins.

 

Les fruits les plus alcalinisants sont par exemple la banane, la pomme, la poire, la pêche, les dattes, les châtaignes, les fruits secs sauf les abricots séchés. Il est recommandé aussi de boire 1,50 l par jour et de bien choisir ses eaux minérales. Celles que l'on donne aux bébés car elles sont peu minéralisées (Rosée de la Reine, Volcania, Mt Roucous...) sont à privilégier. Des infusions existent également pour rétablir notre équilibre.

 

Aussi, en composant nos menus, veillons à respecter ces quelques indications, à nous défaire de nos habitudes néfastes et à nous protéger du stress, surtout en avançant en âge. Si en plus nous pratiquons régulièrement une activité physique et nous gardons notre humour devant les aléas de la vie, notre métabolisme acido-basique ne peut qu'en bénéficier et notre santé rester florissante jusqu'au bout.

Lyliane

 

06/02/2016

Qui seront les bergers des océans?

 

La revue Silence de février 2016 sous la plume notamment de Mme N. de Pompignan, pose la question de la sauvegarde des écosystèmes face au pillage du monde marin.

Il faut savoir tout d'abord que, depuis 1994, le droit maritime est régi par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ( CNUDM) signée à Montego Bay en 1982. Elle divise les océans en zones économiques exclusives ( ZEE) et en haute mer.

 

Les ZEE représentent 35% des mers. La haute mer comprend tout le reste. Comme elle est soumise au principe de liberté, on peut y naviguer, y pêcher, y poser des cables, des pipelines... La France a la 2ème ZEE au monde après les Etats-Unis avec 11 millions de km2 grâce à ses départements d'Outre Mer.

 

La responsabilité sur le secteur de la haute mer est diluée et les réglementations sont peu homogènes. Certaines conventions sont ratifiées par des Etats, d'autres non. De ce fait les gros bateaux ont tendance à s'immatriculer dans les Etats qui ont la législation la plus légère et les avantages fiscaux les plus importants. On appelle cela des pavillons de complaisance. C'est le cas de plus de la moitié de la flotte mondiale.

 

L'O.N.G.Seashepherd - www.seashepherd.fr/wales - s'est engagée avec succès dans la poursuite de certains braconniers des mers, qui pêchent dans des zones interdites. En plus de 30 ans, cette organisation a mis hors d'état de nuire 9 baleiniers braconniers. Néanmoins, plus de 1000 baleines continuent à être tuées chaque année par des japonais.

 

Tous s'accordent à dire que la solution la meilleure serait de vraies réserves marines. Pour cela il semble urgent que les citoyens donnent l'impulse et fassent pression sur les politiques. Car le poids des lobbys reste énorme et pour le contrecarrer, notre détermination doit être entière.

 

Que nos achats de poissons par exemple soient réfléchis et donnent la priorité à de la pêche responsable. Informons nous, signons des pétitions, interpelons nos hommes politiques locaux et nationaux, pour que nos océans cessent d'être pollués et pillés impunément.

Lyliane

 

 

21/01/2016

Ne jetez pas vos tickets restaurants!

 

Ces chèques déjeuner 2015 seront périmés au 31/1/2016. Néanmoins sachez que votre employeur ou des organisations caritatives pourront les utiliser jusqu'au 31 mars 2016. Notamment Action contre la Faim les collecte, afin d'aider des populations souffrant de malnutrition. Aussi pensez à les échanger d'ici la fin janvier ou à en faire don à des associations. Pour en savoir plus, aller sur le site union.netpresse.fr/.../offrez-une-seconde-vie-a-vos-tickets-restaurant.htm...

Lyliane

 

06/01/2016

Le reboisement fait reculer la pauvreté en Afrique...

 

En Afrique, une personne sur 9, soit 795 millions de personnes environ, ne mange pas à sa faim. Nous savons également que 80% des ménages pratiquent l'agriculture. Or, l'abattage anarchique des arbres, vendus comme bois de chauffage ou pour la cuisine, a favorisé l'érosion des sols, qui ne produisent plus comme avant. Quatre mois de sécheresse par exemple au Togo en 2015 ont empéché de planter du maïs. De plus, sur la côte, le niveau de la mer a monté, détruisant par endroit des maisons. Certains habitants de ce fait ont fui les zones rurales, pensant vivre mieux à la périphérie des villes ou même à l'étranger...

 

L'Association pour le bien-être de la population ou ABEP, présidée par un ancien pasteur rural, Mr Ankou Saram, s'est mobilisée au Togo pour diminuer les effets du réchauffement climatique, pour lutter contre la malnutrition, la pauvreté et l'exode rural. Cette association en effet forme des paysans locaux et les accompagne dans la création de pépinières et la mise en place de plants. Jusque là ce sont 15 ha de forêts qui ont été regagnés. Grâce à ce reboisement et à l'utilisation de nouvelles techniques agricoles, les paysans arrivent à nouveau à subvenir à leurs besoins. De plus, ils apprennent la coopération entre villageois et à effectuer des coupes de bois raisonnées.

 

Le reboisement a déjà permis de freiner le réchauffement climatique et de réguler la pluviométrie. Replanter des arbres en effet aide à regagner de la matière organique, indispensable pour fertiliser les terres et freiner l'érosion des sols. Dans certains secteurs, des villageois ont réussi à obtenir plusieurs récoltes.

 

Remercions ces associations, qui par des transferts de compétences, forment sur place des relais efficaces. Plus besoin pour les paysans de partir au loin, de s'éxiler! Des solutions simples sont mises en œuvre localement, pour que les africains prennent en mains leur destin. Au lieu de les faire s'endetter en leur vendant des engrais chimiques, tenons compte de leurs spécificités locales et rendons les autonomes! Evitons à ces hommes et à ces femmes nos erreurs passées et laissons les se réapproprier leurs savoirs faire ancestraux.

Lyliane

 

05/01/2016

Une chance à saisir pour se former gratuitement dans la restauration...

Le Chef étoilé Thierry Marx, originaire du 20ème arrondissement, en partenariat avec la mairie du 20ème, a ouvert en 2012 le Centre de formation aux métiers de la restauration nommé «Cuisine, mode d'emploi». En 2013, il lance la formation boulangère et en 2014, la formation service en restauration/relation clientèle.

 

Il faut savoir que la restauration est un des premiers recruteurs au niveau national. Toutefois, les formations classiques sont ardues et pas ouvertes à tous les profils. Aussi T. Marx a imaginé une nouvelle approche en 12 semaines de formation entièrement gratuite, dont les compétences sont évaluées et reconnues par des professionnels de la branche.

 

Cette formation s'adresse à des jeunes sans diplôme, à des demandeurs d'emploi, à des personnes en reconversion professionnelle... Elle se compose d'une formation théorique en 8 semaines et de stages en entreprise sur 4 semaines. Chaque session intègre de 8 à 10 stagiaires sélectionnés par un jury de professionnels, qui s'intéressent avant tout à la motivation et à la cohérence du projet professionnel de ces stagiaires. A la fin des 12 semaines, ils sont accompagnés vers l'emploi par un partenaire du pôle du groupe Adecco.

 

Pour se renseigner sur cette formation ou télécharger un dossier d'inscription, s'adresser à www.mairie20.paris.fr ou www.thierrymarx.com. Actuellement le chef a lancé un appel pour créer une deuxième cuisine en vue de développer ses formations. Il s'est adressé à la plateforme de financement participatif: https://www.mymajorcompany.com.

Soutenons de telles initiatives et faisons les connaître autour de nous!

Lyliane

 

16/12/2015

Faire davantage attention à tous les enfants vulnérables...

La revue de SOS Villages d'Enfants - www.sosve.org – se mobilise sur son site Internet autour de la protection des enfants de France et d'ailleurs. Dans notre pays, l'Association insiste sur plusieurs points. Tout d'abord, le drame des enfants de migrants qu'ils soient en camps ou pas, venus chez nous sur des embarcations de fortune. Pour aider ces populations déplacées, SOS Villages d'Enfants France a débloqué 100 000 euros. En Serbie, en Macédoine et en Hongrie notamment la situation reste encore très préoccupante. L'Observatoire National de l'Enfance en Danger note un nombre important (280 000) de jeunes de moins de 18 ans relevant de leur dispositif. Certains ont été placés en familles d'accueil, en foyers, en villages d'enfants, d'autres bénéficient d'un soutien à domicile. En Afrique, le sida comme la fièvre ébola déciment encore les populations et font beaucoup d'orphelins livrés à eux mêmes. Ailleurs, ce sont les séismes, les inondations, la famine, les épidémies ou la guerre qui ont déstructuré les familles... La lutte contre le harcèlement à l'école, dans nos pays européens, fait environ 700 000 victimes. Un numéro vert existe pour signaler les cas avérés: c'est le 3020. Un site a été ouvert pour recueillir des témoignages sur www.nonauharcelement.education.gouv.fr. La Convention des Droits de L'Enfant ou CIDE est là pour légiférer en cas de besoin. Des organisations luttent pour procurer à tous les enfants du monde des services de base comme l'éducation et la santé. Certains sponsors ont proposé récemment un coup de pouce en cette période de Noël. Par exemple, pour tout achat d'une peluche Léonie vendue, 3 euros seront reversés à SOS Villages d'Enfants. Des cartes de Noël sont proposées par l'Unicef dans tous les bureaux de poste... Si nous le pouvons, renforçons le travail effectué en faveur des enfants vulnérables et soutenons les actions sur le terrain de parrains et marraines qui oeuvrent de leur mieux. Nos enfants, outrageusement gâtés pour cette fin d'année, pourraient apprendre à faire un geste en direction de jeunes moins favorisés...En cette période de fêtes, donnons leur l'exemple de la solidarité! Lyliane

14/12/2015

Les sept plaies agricoles à repanser...

 

Dans la revue Terra Eco du mois de décembre 2015, sous la plume de Mme A. Mougey, j'ai pris note d'un article fort intéressant - dont j'ai conservé le titre - consacré aux solutions qui devraient être apportées, afin que l'on change, dans notre pays comme dans le monde, notre façon de cultiver la terre.

 

Solution N°1: réduire notre consommation de viande, car à l'échelon mondial, l'élevage est responsable de 14,5% des émissions humaines de gaz à effet de serre (G.E.S.)

 

Solution N° 2: arrêter l'importation de soja qui nourrit nos bêtes et remettre nos animaux dans les champs au lieu de les concentrer dans des fermes-usines. La culture du soja en effet prend souvent la place en Argentine et au Brésil des forêts primaires.

 

Solution N° 3: cesser la monoculture industrielle et augmenter la place de l'agroforesterie et de l'agroécologie, c'est à dire diversifier les variétés plantées au milieu de haies et d'arbres. Cette mesure fera augmenter la teneur du sol en matière organique, ce qui sera susceptible d'améliorer l'absorbsion des G.E.S.

 

Solution N° 4: nourrir les sols autrement qu'avec les engrais et fertilisants azotés, qu'ils soient dérivés du pétrole ou pas, car ils émettent du protoxyde d'azote. Les feuilles des arbres tombées à l'automne feront de l'humus et il sera possible de complèter avec fumier et compost.

 

Solution N° 5: n'utiliser aucun pesticide, car leur usage détruit la biodiversité. Passer à une agriculture biologique, maintenant les insectes auxiliaires, les prédateurs des prédateurs, afin de reconstituer des équilibres naturels.

 

Solution N° 6: raccourcir les trajets, bannir les produits hors saison et diversifier les cultures, afin que chaque territoire gagne en autonomie.

 

Solution N° 7: renoncer à une mécanisation coûteuse et destructrice des haies en favorisant une main d'oeuvre abondante et l'aide de chevaux de trait dans des exploitations agricoles à taille humaine.

 

Ces solutions de bon sens nous impliquent en tant que consommateurs. Accompagnons la transition énergétique, les réformes agricoles par de petites révolutions personnelles susceptibles de faire changer la production dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture, deux domaines soucieux de suivre la demande des consommateurs-citoyens que nous sommes...

Lyliane

 

12/12/2015

Et si pour les fêtes nous offrions une poule à un enfant du Bénin?

 

Selon la F.A.O. (Food and Agriculture Organization), l'Afrique a la plus jeune population au monde: 50% des africains en effet ont moins de 25 ans et 11 millions de jeunes africains arrivent chaque année sur le marché du travail. En Afrique, c'est le secteur agricole et notamment l'élevage qui leur offre le plus de perspectives d'avenir. Cela leur permet surtout de rester dans leur région et de renoncer à l'exode. Car la grande pauvreté que connaissent certains pays africains n'est pas une fatalité! Ils ont surtout besoin d'aides et d'appuis efficaces à travers un encadrement spécialisé...

 

Dans les pays d'Afrique, tous les enfants n'ont malheureusement pas la chance de pouvoir aller en classe. Or la scolarisation et la formation des jeunes est primordiale pour qu'ils trouvent un jour leur autonomie. L'Association Elevages sans Frontières - www.elevagesansfrontieres.org - donne cette chance aux jeunes des organisations paysannes qu'elle soutient. Elle leur offre notamment la possibilité de préserver leurs liens avec la terre et leurs racines, d'accroître leur formation et leur niveau technique.

 

C'est déjà le cas au Bénin, au Togo et au Maroc, où des auxiliaires villageois de santé animale oeuvrent sur place. Partenaire du Festival de films documentaires Alimenterre, Elevages sans Frontières a diffusé le 4/11/2015 à Lille le documentaire «Ceux qui sèment» de P. Fromentin.

Enfin, si nous voulons faire un geste d'entraide à l'occasion des fêtes, une poule serait le plus beau cadeau de Noël à offrir à un enfant du Bénin. Cela est possible à peu de frais (environ quelques 30 euros) en se connectant sur le site www.campagnepoulesdenoel.elevagessansfrontieres.org.

Lyliane

 

05/12/2015

Enjeux et défis de la Conférence sur le Climat de Paris...

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

 

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

04/12/2015

Pourquoi nos cantines scolaires ne servent-elles pas toutes du bio?

 J'ai repéré dans le N°2 du magazine Ressources – www.ressourcesmagazine.fr – un article de Mr Thierry Vimal concernant la restauration scolaire en circuit court 100% bio sur le modèle de celle de Mouans Sartoux (06) Je cite les propos du journaliste:«Pour ne servir dans ses cantines que des légumes bio locaux sans coût démesuré, la Mairie de la ville a acheté en 2011 un terrain de 4 ha préempté dans un domaine situé à quelques minutes du centre ville».

 

Pour pouvoir le cultiver, à la tête du domaine a été installé un agriculteur municipal, secondé par un aide en contrat d'insertion. Cette régie agricole municipale produit 80% des légumes servis aux écoliers de la commune. Des arbres fruitiers ont été plantés pour fournir d'ici quelques années des fruits frais. Un atelier de conserverie est même à l'étude pour les mois d'hiver (ratatouille, compotes...)

 

Une chasse au gaspillage a permis de réduire les déchets de 80%. En effet, il a été proposé aux élèves de calibrer eux-mêmes leurs portions (petits ou gros morceaux de viande, de poisson, de fromage) et les fruits sont présentés en quartiers. Ainsi les élèves sont sensibilisés à ne pas gaspiller et à manger à sa juste faim. Diminuer la viande a été l'occasion d'introduire des céréales. Les enfants ont même l'occasion de jardiner et de cuisiner les légumes du domaine, encadrés par des animateurs municipaux.

 

A travers cette expérience, on s'est aperçu que les cantines sont un levier essentiel pour faire changer les pratiques familiales. Les enfants en effet influencent beaucoup les achats et les choix alimentaires de leurs parents! L'Association Un Plus Bio, qui œuvre depuis 2001 à la mise en place de solutions nationales pour une restauration collective bio, a publié un Manifeste:«Quand les cantines se rebellent» aux éditions du Court Circuit. De grandes villes comme Bordeaux ou Paris se sont engagées en ce sens. Pourquoi de telles initiatives ne se répandraient-elles pas d'ici peu dans notre pays? A nous de les initier ou de les soutenir!

Lyliane

 

30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

27/11/2015

A propos de la qualité des aliments...

  

  
  


Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument [1].

Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du lait, du poulet et des œufs.

  1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France [2] !

  2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes, immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une belle couleur.

  3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des produits chimiques dans la chair.

  4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures. C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.

  5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.

  6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne, elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même après l’épluchage.

  7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf, rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de maïs ni de tourteau de soja.

      • Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour la qualité de la viande.

      • D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que dans les végétaux.

      • Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries résistantes. Un comble, quand on nous répète par ailleurs que : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »

  8. Le lait : le phénomène de bioconcentration des pesticides se retrouve également dans le lait et les produits laitiers. Ils contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Par ailleurs, le lait d’élevage industriel est trop riche en hormones bovines et en facteurs de croissance, qui augmentent la prise de poids mais aussi les risques de cancer. Il faut savoir qu’actuellement les vaches continuent à être traites après avoir été inséminées.

  9. Le poulet : malheureusement, le poulet aux hormones n’est pas une légende. Les élevages intensifs de poulets les utilisent tout comme les médicaments et antibiotiques, indispensables pour éviter les épidémies dans ces environnements concentrationnaires. Un poulet bio élevé à l’air libre, si possible dans une basse-cour que vous connaissez, n’aura ni le même goût, ni la même texture, ni les mêmes dangers pour votre santé.

  10. Les œufs : comme les bovins, les poulets ne mangent pas à l’état naturel de grain ni de céréales. La poule est un animal qui mange des vers de terre, limaces, escargots, graines et végétaux qu’elle picore autour d’elle. Elle a besoin de gratter la terre, et fait normalement à ce régime des œufs riches en oméga-3.

24/11/2015

Appel de Mme Vandana Shiva via les Amap pour signer un engagement en faveur de la Terre...

Un engagement des citoyens à protéger la planète et ses peuples

Les gouvernements sous l’influence des multinationales peuvent échouer à Paris lors de la

COP21 - mais nous en tant que citoyens nous devons passer à l’action.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus

certain. En seulement 200 ans, nous avons fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer notre propre

extinction. Notre unique option est de prendre nos responsabilités en tant que citoyens en protégeant

la planète activement et en agissant pour le « bien vivre » de ses peuples.

1) Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité car c’est dans un sol vivant que se

trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisation.

2) Nous défendons notre patrimoine commun que sont les semences, la biodiversité, les sols, l’eau,

l’air et le climat en nous engageant contre la privatisation de celui-ci.

3) Nous prêtons une attention particulière à la non appropriation des semences, piliers de notre

biodiversité, garantes de notre souveraineté alimentaire et de la résilience climatique.

4) Nous rejetons le modèle d’agriculture industrielle, basé sur l’utilisation massive de ressources non

renouvelables et largement responsable du changement climatique, ainsi que les fausses solutions

technologiques dont le seul objectif est de maintenir artificiellement un modèle productiviste à bout de

5) Nous nous engageons à soutenir et pratiquer une agriculture basée sur les principes et méthodes de

l’agro-écologie paysanne, à taille humaine, locale, socialement équitable, et économiquement viable

afin que les peuples puissent se nourrir et atténuer le changement climatique.

6) Nous luttons contre les traités de libre échange, les accords commerciaux favorisant les

multinationales et diminuant la liberté et la souveraineté des peuples. Nous exigeons des mesures

fortes contre la criminalité écologique, au-delà du principe « pollueur-payeur » qui devrait par ailleurs

7) Nous faisons la promotion des systèmes d’économie locale, circulaire et solidaire comme solutions

pour créer un tissu social stable, des emplois, du lien social et favoriser la protection de la planète.

8) Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivantes, participatives et non

violentes. La base de notre engagement est de redonner aux peuples le pouvoir de décider

démocratiquement de l’usage de la terre et de la façon de se nourrir.

9) Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, en prônant la

tolérance, le partage et la non-violence, en particulier envers la Terre et l’Humanité.

10) Nous plantons partout dans le monde des Jardins de l’Espoir comme symbole de notre pacte pour

la protection de la Terre. Nous remettons l’acte de se nourrir au cœur de nos préoccupations politiques.

Nous pratiquons l’agriculture paysanne et biologique dans tous les espaces disponibles afin de semer

ensemble les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire.

Signez le pacte sur : www.seedfreedom.info/fr/campaign/pacte-pour-la-terre/

Que sont les jardins collectifs?

Un peu partout dans notre pays fleurissent des jardins que l'on travaille à plusieurs. Ce sont des expériences porteuses de valeurs d'échange, de solidarité et même de crétivité. On les appelle des jardins collectifs ou des jardins partagés. Ces espaces sont gérés par et pour les habitants qui s'en occupent. On peut les voir comme intermédiaires entre des jardins publics et des jardins privés. Parfois ce sont des espaces libres au pied d'immeubles, des friches urbaines concédées par une commune ou même des bandes de terre le long d'une voie ferrée...

 

Grâce à ces initiatives, des citadins peuvent mettre les mains dans la terre et accéder peu à peu à la pratique du jardinage. Ils apprennent notamment comment prendre soin de leur environnement (gérer l'eau, les déchets...). Pour certains c'est un exercice au grand air fort salutaire pour leur santé, pour tous c'est un complément alimentaire non négligeable. De plus en plus, les mairies encouragent, soutiennent et accompagnent la création de ces espaces collectifs. Parfois l'initiative vient d'un propriétaire privé, qui dispose de beaucoup de terrain et n'arrive pas à le cultiver. Ce peuvent être aussi des habitants qui se regroupent ou des associations qui dynamisent ce type de projet.

 

Dans certains cas, un accompagnement existe grâce à du personnel communal ou des personnes compétentes dans ce domaine. Ils conseillent alors pour le choix des cultures, proposent le compostage des déchets et veillent à ce que tout gaspillage soit évité. Sinon des règles de fonctionnement, sous forme d'un règlement intérieur ou d'un bilan en fin de saison entre les partenaires, sont décidées à l'unanimité de façon à garantir l'intérêt général. En principe ces jardins collectifs écartent un usage commercial.

 

Ces initiatives aident à faire naître de la convivialité et un partage des savoirs entre les membres du jardin collectif. L'entraide et le dialogue se pratiquent habituellement de manière spontanée. Certains jardins peuvent accepter une fois par an de s'ouvrir à des écoles du quartier, afin que les enfants s'initient à l'environnement. Beaucoup de jeunes citadins en effet n'ont aucune idée du rythme des saisons et ne connaissent que des légumes sous blister... Alors n'hésitons pas à proposer à nos élus ce genre d'initiatives si elles n'existent pas encore sur le territoire de la commune et à en parler autour de nous si elles sont à proximité.

Lyliane

 

19/11/2015

Une évolution de l'agriculture mondiale est-elle possible?

 

Le secteur agricole est à la fois responsable et victime du réchauffement climatique, si j'en crois les travaux préparatoires au Congrès de la F.S.U. (Fédération Syndicale Unitaire) de février 2016. Par l'utilisation abusive de produits fertilisants d'origine industrielle, l'agriculture est dite responsable de 18% des émissions de G.E.S. (gaz à effet de serre).

 

De même, le développement d'élevages intensifs et des monocultures, qui nécessitent beaucoup d'engrais et de pesticides, ne fait qu'accentuer la situation. La France est en effet au 3ème rang mondial pour le recours aux pesticides avec des conséquences négatives pour la santé humaine, la qualité de l'eau et de l'air et pour la biodiversité. A cela, il faut ajouter l'impact de la déforestation, afin d'étendre toujours plus l'espace cultivable.

 

En tant que victime du réchauffement climatique, l'agriculture fait souffrir à certains pays une insécurité alimentaire, qui ajoutée à des cataclysmes ou à de la sécheresse, contraint leurs habitants à migrer. De plus, l'urbanisation galopante partout dans le monde contribue à la disparition de centaines d'hectares de terres agricoles. Autre difficulté: au Nord de la planète, de la nourriture est gaspillée, beaucoup de personnes sont obèses ou cherchent à maigrir, alors qu'au Sud règnent souvent pénurie et dénutrition, qui font des victimes notamment parmi les jeunes enfants.

 

Des alternatives à un tel système existent. Elles reposent sur une phase de transition énergétique dans l'agriculture. Chez nous, certaines sont déjà en place comme le développement des circuits courts, la lutte contre le gaspillage, la croissance de l'agriculture biologique et de la permaculture. Partout sur la planète il conviendrait de refuser les OGM qui rendent dépendants des multinationales, de lutter contre l'accaparement des terres agricoles pour y construire des bâtiments et de promouvoir l'agro-écologie et l'agro-foresterie. Une coordination au niveau européen me paraît souhaitable dans un premier temps.

 

Toutefois, pour combattre les disparités actuelles, il faudrait à mon sens un vaste mouvement des consommateurs et des producteurs, réclamant une mise en place de systèmes de polycultures à taille humaine et refusant tous les polluants chimiques de la terre. A la veille de la COP 21, appelons à une reconversion du monde agricole, à une meilleure répartition des ressources avec davantage de sobriété au Nord, afin de partager avec les pays du Sud. Le but visé serait un meilleur aménagement des territoires non plus pour le profit de quelques-uns, mais pour nourrir toute la planète!

Lyliane

 

14/11/2015

Se protéger des pesticides...

 
       
 
  
 
 
La COP21 approche à grands pas. L'agriculture en France est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Pour faire votre part, adhérez à la bio!
Chers amis,

Nous mangeons du gaz et du pétrole.
Notre alimentation contribue au changement climatique. En effet, à l'exception des surfaces cultivées en bio, l'agriculture consomme des engrais et pesticides de synthèse qui nécessitent de l'énergie fossile pour leur production. Ces émissions s'ajoutent à celles, importantes, dues à l'ultramécanisation, à l'élevage, au transport, à l'emballage des denrées, etc. En France, l'agriculture est même la première émettrice de gaz à effet de serre...devant le secteur industriel!

Cercle vicieux
Réciproquement, le changement climatique a un impact sur notre agriculture. Les agriculteurs doivent faire face à de plus en plus d'événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les inondations. Mais les plantes utilisées en conventionnel s'adaptent mal aux variations de l'environnement. Elles dépendent de l'utilisation de toujours plus d'engrais et de pesticides...

Pesticides, changement climatique : même combat
Or, le changement climatique a des effets sur notre santé. Au-delà de 2 degrés, cet impact sera si grand qu'il pourrait remettre en cause 50 années d'avancées en matière de développement et de santé publique. Maladies infectieuses, malnutrition, stress, cancers, maladies respiratoires seront d'autant plus communes qu'il fera en moyenne plus chaud sur Terre.

 

--> Adhérez à la bio
A l'occasion de la COP 21, adhérez à la bio. L'agriculture biologique, qui n'utilise ni engrais ni pesticides de synthèse, est un outil indispensable pour atténuer le changement climatique et pour s'y adapter.
  Je me protège des pesticides
 

--> Protégez-vous des pesticides

Aidez Bio Consom'acteurs à sensibiliser et à promouvoir l'agriculture biologique, afin de protéger l'environnement et la santé humaine*. Vous contribuez ainsi, à votre échelle de consommateur, à la lutte contre le changement climatique.





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29/10/2015

Comment "faire de vieux os"?

 

 L'ostéoporose est une fragilité du squelette (colonne vertébrale, hanches, membres), liée le plus souvent au vieillissement. En effet, l'os est un tissu vivantqui se renouvelle tout au long de la vie harmonieusement. Toutefois il arrive qu'avec l'âge, la sédentarité ou des traitements médicamenteux l'os s'affine en densité, ce qui diminue sa résistance.Les risques de fracture augmentent alors à la plus petite chute.

 

On considère que l'ostéoporose touche surtout les femmes de plus de 65ans, car elles ne sont plus protégées par des hormones depuis la ménopause. Certains facteurs supplémentaires sont susceptibles de la favoriser, comme des fractures du col du fémur dans la famille, une faible IMC (indice de masse corporelle), une ménopause précoce, des dysfonctionnements thyreoïdiens ou surrénaliens, la prise prolongée de cortisone...

 

Si l'ostéoporose touche 1 femme sur 3 à partir de 50 ans, les fractures concernent dans une moindre mesure les hommes (1 sur 7 environ). Les unes comme les autres ont intérêt à faire pratiquer une ostéodensitométrie pour détecter leurs facteurs de risques en évaluant la densité minérale de leurs os. C'est un examen indolore, peu onéreux, remboursé par l'Assurance Maladie uniquement pour les personnes à risque.

 

Consommer des aliments contenant du calcium (laitages, fruits secs...) est recommandé à tout âge, avec une supplémentation en vitamine D (D3 par exemple) chaque hiver après 60 ans. De toute façon une alimentation équilibrée est recommandée (œufs, poissons ou viande, céréales, légumes frais et secs, fruits...) avec une tendance à ne pas abuser d'alcool, de café et de tabac en vieillissant. Par ailleurs un exercice physique modéré est réputé entretenir les muscles et la souplesse.

 

En cas de fracture dorsale ou du col du fémur, le recours à la chirurgie s'impose, mais il reste préférable de prévenir ces manifestations douloureuses. Les traitements par bisphosphonates ou THM (traitement hormonal de la ménopause) sont généralement limités à 5 années. Aussi, n'attendons pas d'en être réduits à ces extrémités et alimentons nous correctement quel que soit notre âge! Cela élimine notamment, pour nos jeunes en train de grandir et donc de construire leur squelette, la malbouffe ou les en-cas déséquilibrés!

Lyliane

14/10/2015

Qu'est ce que la souveraineté alimentaire?

 

Selon Mme Vandana Shiva, interrogée par Mr Lionel Astruc, «la souveraineté alimentaire est le droit des peuples à définir leurs propres méthodes agricoles et leur système alimentaire». L'une des premières causes de la perte de souveraineté alimentaire serait la fin de l'autosuffisance semencière des fermiers. L'Association Kokopelli lutte depuis des années dans le monde entier contre les diktats des semenciers, "qui prétendent nous vendre une denrée gratuite (la graine) et pour la reconquête de notre pouvoir d'écocitoyens". Car la reproduction des graines un peu partout dans le monde a été rendue illégale ou impossible dans le cas des hybrides et des OGM. De plus l'agriculture intensive, la monoculture nuisent à la sécurité alimentaire des populations. Il suffit en effet d'une mauvaise récolte pour cause de sècheresse par exemple pour rendre vulnérable tout l'approvisionnement d'une région. Les cultures associées, traditionnellement pratiquées dans le monde, ont montré à plusieurs reprises leur intérêt pour nourrir les populations. L'Inde entre la Révolution Verte des années 1960 et la mainmise des multinationales actuellement en sait quelque chose! Monsanto a pénétré en Inde en effet dès 1998 et depuis la firme comme d'autres y est bien implantée...

 

Les paysans, ajoute Mme Vandana Shiva, cultivaient autrefois du coton à côté de plantes alimentaires comme le riz, le blé, les pommes de terre. Ainsi, ils pouvaient vendre une partie de leur production et nourrir leur famille. Aujourd'hui, à cause de brevets mis par les multinationales sur les graines, ces mêmes fermiers doivent régulièrement s'endetter ou emprunter pour se nourrir. Par exemple, la culture des pommes de terre, traditionnellement faite au Bengale et un peu partout dans le pays, se retrouve "sous la coupe de la firme PepsiCo, qui remplace peu à peu les variétés locales par d'autres jugées plus propices à la fabrication de chips pour l'exportation". La firme vend ses patates à planter à des paysans qui n'ont plus d'autre alternative qu'à leur revendre ensuite leur production. Ce faisant, ils ont non seulement perdu leurs variétés spécifiques nourricières, mais ils ont aussi accepté une culture à grande échelle basée sur des pesticides et des herbicides détruisant leur environnement.

 

En Europe, de nombreux citoyens commencent à s'émouvoir du fait qu'ils sont devenus dépendants d'une «pétrole-économie». En Grande Bretagne sont nés le mouvement des «Incroyables Comestibles», puis le Schumacher Collège et chez nous, à partir de 2006, le mouvement des "Villes en Transition" qui découle de cette prise de conscience. Aussi, la reconstruction d'une économie locale solide semble souhaitable: circuits courts, Amap, ventes à la ferme... De plus, la polyculture sur de petites surfaces a prouvé sa supériorité sur l'agriculture intensive qui épuise les sols. Dans l'élevage (porcs, bovins, poulets...) les exploitations qui s'en sortent le mieux sont des structures à taille humaine ayant misé sur les méthodes traditionnelles et sur la qualité des produits (biologique notamment) et non de grosses fermes concentrationnaires...

 

Malgré la crise, le prix des aliments ne semble plus la seule donnée considérée par les consommateurs d'aujourd'hui. Ils veulent notamment connaître l'empreinte écologique du transport des marchandises et ils tiennent à une alimentation de proximité respectueuse de l'environnement.

Ce réveil d'une partie de la population (Serbie, Amérique du Nord, Afrique...)mérite de s'étendre encore car il signale partout la volonté de reprise en main de notre souveraineté alimentaire. Les lobbys désormais ne pourront plus prendre les citoyens que nous sommes pour des "pigeons"! Et il était grand temps, car la situation demande le réveil de toutes les bonnes volontés...

Lyliane