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03/09/2018

Elle a expérimenté un mois sans sucre!

Ni allergique, ni diabétique, Mme Claire Le Nestour raconte dans la revue Terra Eco d'octobre 2015 comment elle a profité de l'été pour entamer une détox: arrêter le sucre sous toutes ses formes. Les premiers jours ont apparemment été très durs, tant sa dépendance était forte: que manger au petit déjeuner? que choisir comme dessert à midi ou le soir? Finalement Mme Le Nestour a décidé de suivre les conseils de Mme Charlotte Debeugny, une nutritionniste anglaise qui a publié en France un ouvrage aux éditions Marabout: "Comment j'ai décroché du sucre?"

Pas facile de décrocher en effet! Notre candidate au "sans sucre" a donc commencé à lire les étiquettes dans les magasins, car le sucre se cache partout, ketchup, yaourts natures et sodas compris. Sur des forums internet, comme une apprentie chimiste elle a revisité ses classiques, mixant des carottes, ajoutant miel et pommes broyées dans des gâteaux… Un jour, par chance, elle a découvert une boutique sans sucre, ni édulcorant, tenue par les parents d'une jeune diabétique dans un quartier chic de la capitale. On y utilise du maltitol, un glucide naturel issu du blé ou du maïs. Peu connu en France, on ne sait pour déplaire à quel lobby, ce produit a le goût et la texture du sucre. Et il ne ferait pas grossir!

Pour parfaire le dossier, lire l'ouvrage suivant:  "Zéro sucre" de Mme Danièle Gerkens, journaliste à Elle, qui raconte son année sans sucre aux éditions Les Arènes (2015) ou  consulter la base de données Open food facts qui répertorie la composition de milliers d'aliments: www.fr.openfoodfacts.org.

Lyliane

A propos des graines germées...

L'émission "La Quotidienne" sur la 5ème chaîne de télévision s'est intéressée le 29/8/2018 aux graines germées. Nous avons tout d'abord pu voir un film tourné chez une productrice de graines germées, qui cultive ses graines germées hors-sol dans des sortes de grands placards. Là, elles sont irriguées selon le cas pendant 2 à 8 jours, lavées et triées. Puis, elles sont placées dans des barquettes et commercialisées par 100g environ. Généralement, le coût des graines germées est très modéré: environ 2 à 2,50 euros la barquette. La production est très surveillée sur le plan de l'hygiène et souvent les graines sont d'origine bio.

Puis, deux représentants d'une entreprise sont venus personnellement apporter des témoignages vécus en s'appuyant sur les exemples de graines germées les plus courantes: fenugrec, radis, tournesol, alfafa, lentilles, poireaux… Ces dernières graines se sont révélées les plus fortes en saveur, alors que les autres, toutes différentes, ont des goûts plus doux. Nous avons appris qu'il est possible de faire nous-même germer des graines à la maison. On peut se les procurer en magasin diététique à un prix raisonnable: environ 3,50 euros pour 150g. Cependant attention à ne pas faire germer des tomates ou de la rhubarbe, dont les graines ne sont pas comestibles...

L'intérêt des graines germées est leur exceptionnelle richesse en vitamines. En effet, en les mangeant crues, nous bénéficions de tous les nutriments concentrés dans la graine. Elles relèvent des crudités, un taboulé, mais peuvent aussi agrémenter un curry ou des pâtes. Certaines grandes surfaces commencent à s'y intéresser. Toutefois, actuellement le marché des graines germées a une évolution encore assez lente, puisque seulement 9% de la population française en achète régulièrement. L'avantage est que ces graines peuvent être consommées toute l'année été comme hiver. Ce produit naturel et vivant se consomme au maximum dans les 8 à 9 jours après achat. On le conserve habituellement au frais.

Le laboratoire Alaena s'y intéresse et commercialise depuis peu une crème nourrissante à base de graines germées. La production de collagène en effet serait stimulée par des applications régulières sur la peau. De même, il est possible de les présenter en toasts comme une sorte de pâté végétal sur une base de fromage frais. Bref, pourquoi ne pas tester cet excellent concentré d'énergie?

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.ecogerme.fr ou /www.forceultranature.com.

Lyliane

 

21/08/2018

Pas de vacances pour les Restos du Coeur...

Pas de vacances pour les Restos du coeur. Même en plein mois d'août, les centres ne désemplissent pas, comme à Brest (Finistère), où nous nous sommes rendus. Si habituellement le nombre de bénéficiaires baisse en période estivale, l'association doit faire face à une demande presque aussi élevée que pendant l'hiver. "En période d'été, on est généralement à moins 30 ou 40% de personnes accueillies, mais cet été, autant au niveau des inscriptions que de la distribution, on n'a jamais vu ça", explique Marie-Noëlle Grall, responsable du centre de Brest.

1 500 points d'accueil en France cet été

Une activité qui coïncide avec une baisse du nombre de bénévoles, obligeant ceux qui restent à mettre les bouchées doubles. "On fait un petit effort, on vient un peu plus souvent et un peu plus longtemps", explique Philippe, l'un d'entre eux. Les trois quarts des centres des Restos du coeur restent ouverts en juillet et en août, soit plus de 1 500 points d'accueil partout en France.

 

A Nice, où 4 centres fonctionnent toute l'année(Falicon, P.Montel, Vérany et Dabray), la fermeture a duré 2 semaines seulement et ce Mardi 21/8 c'est la reprise des distributions.

Pour les cours de français, la reprise se fera début septembre.

Si vous voulez donner un coup de main bénévole, adressez-vous à l'un de ces centres ou à la délégation départementale sise à Cagnes sur mer(25, Rue de la Pinède).https://www.restosducoeur.org/associations.../les-restos-du-coeur-des-alpes-maritimes/

Il y a des centres des Restos du Cœur dans tous les départements et à Paris une péniche du Cœur..

Lyliane

 

14/08/2018

Bloom, une association pour défendre la biodiversité marine...

Mme Laurence Le Saux dans le journal Télérama N° 3576 de fin juillet 2018 donne la parole dans une longue interview à Mme Claire Nouvian, militante écologiste, qui a crée l'association Bloom en 2004, afin de préserver les ressources naturelles marines. Cette femme de 44 ans vient de recevoir le prix Goldman pour l'environnement. Pourtant, petite-fille d'un défenseur du nucléaire et fille d'un cadre chez Total, Mme Claire Nouvian, de formation éclectique et plutôt littéraire (histoire, russe et numismatique) ne semblait pas destinée à devenir cameraman et militante engagée à défendre l'environnement marin sur toute la planète.

Mme Nouvian a commencé à travailler en tant que journaliste en Argentine. De retour en France, elle s'est tournée vers le documentaire animalier et scientifique. Son déclic s'est produit à l'aquarium de Monterey en Californie en découvrant par le biais d'un film un canyon de 4000 m de profondeur comportant des espèces inconnues du grand public. Fascinée par ce monde beau et fragile, elle a publié un livre de photos "Abysses" et exposé celles-ci au Muséum national d'Histoire Naturelle de Paris.

Toutefois, afin de sensibiliser davantage le grand public, de dénoncer l'utilisation des filets électriques en Europe et de tenter de mobiliser les politiciens, elle a lancé avec Bloom des campagnes pour protéger les fonds marins.  Refusant les arrangements, parlant vrai, elle a animé durant l'été 2017 l'émission "Lanceurs d'alerte" sur France-Inter. Actuellement, l'association qu'elle préside et qui est soutenue par des fondations a lancé une pétition demandant l'interdiction en Europe des filets électriques, du chalutage en eau profonde qui abîment les fonds marins et tuent des milliers de poissons.

Cette technique, théoriquement interdite depuis 1998 par l'Union Européenne est malheureusement toujours d'actualité! Grâce à une exception introduite discrètement par la Commission Européenne pour la Mer du Nord, ce type de pêche industrielle subsiste en effet pour 5% des flottes de chalutiers à perche de chaque Etat européen. Les Pays-Bas s'en servent abondamment, ce qui nuit chez nous aux petits pêcheurs de Boulogne, Dunkerque et Calais notamment.

Mme Nouvian déplore que le gouvernement français actuel soit trop laxiste (extractions de sable) et trop proche des lobbies industriels, notamment près de sites naturels classés par l'Union Européenne Natura 2000. Elle se demande aussi ce que peut faire Mr Nicolas Hulot dans un gouvernement libéral, où les parlementaires comme à Bruxelles sont fortement influencés et parfois même corrompus par les géants de l'industrie. Elle déclare même que s'engager en faveur des migrants pourrait la concerner si elle avait plus de temps...

Pour en savoir davantage sur l'association Bloom ou s'engager en faveur d'une pêche responsable, contacter par exemple:https://www.bloomassociation.org et lire l'ouvrage de Mme Nouvian publié chez Fayard en 2006 "Abysses" (256 pages et 45 euros)

Lyliane

13/08/2018

Solidarité en action grâce à Emmaüs et à ses boutiques en France...

Dans le journal "Et les autres?" de la Fondation Emmaüs, nous apprenons qu'en France, parmi les 4 millions de personnes mal logées, 2 millions au moins sont privées de confort, 900 000 sont en surpeuplement et 150 000 sont sans aucun domicile. Pour faire face à ce problème préoccupant, la première Boutique Solidarité a été crée en 1991 pour un accueil de jour inconditionnel. En effet, ces boutiques sont accessibles à tous, sans exception d'âge, de couleur, de religion ou d'appartenance. aujourd'hui on en compte 30 réparties sur tout le territoire. Là, les personnes à la rue y trouvent le repos et la sécurité. Elles y reçoivent un peu de chaleur humaine et de dignité.

La fondation, depuis l'appel de l'hiver 54 par l'Abbé Pierre, lutte sans relâche sur le front politique pour "faire entendre la voix des sans-voix". Si l'Etat et les collectivités locales prenaient leur part des responsabilités, plus personne ne serait à la rue en 2018. A Paris, toutefois, 2400 adultes en enfants vivent dans l'abandon et des conditions de survie qui se dégradent de jour en jour. Ailleurs, en province, ce n'est pas mieux. 

Outre le retour en arrière sur l'encadrement des loyers, prévu par la Loi Alur, la Fondation Emmaüs dénonce la volonté de l'Etat d'inciter à la vente de 40 000 logements sociaux par an, alors que près de 2 millions de ménages sont en attente d'un logement social. Baux précaires pour les précaires avec des baux mobilité meublés de courte durée ne vont pas non plus dans le bon sens à ses yeux. La trêve hivernale en décembre 1956, la Loi Dalo (droit au logement opposable ) en mars 2007, tout comme la Loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions avaient pourtant été votées dans notre pays...

Pour tenter de venir à bout de la misère, orienter les exilés, aider dans les démarches et écouter avec bienveillance les exclus, il faut des bénévoles engagés sur le terrain associatif. Aussi, n'hésitez pas à rejoindre les Boutiques Solidarité de votre département ou à en créer une. Pour cela, joindre le site Internet: www.fondation-abbe-pierre.fr.

Lyliane

Le concombre, une mine de bienfaits selon la Santé Naturelle...

 

7 excellentes raisons de manger du concombre

  1. Le concombre contient un flavonoïde appelé « fisétine ». C’est un composé anti-inflammatoire très important pour le cerveau. Il protège les neurones du déclin cognitif lié à l’âge, renforce la mémoire. Dans des expériences sur les souris, la fisétine a atténué les symptômes de la maladie d’Alzheimer. [2]
  2. Le concombre est une « bombe » d’antioxydants : vitamine C, bêta-carotène, quercétine, apigénine, lutéoline et kaempférol. La quercétine atténue les allergies (effet antihistaminique), le kaempférol protège les cellules sanguines de l’oxydation ;
  3. Contre le stress, le concombre contient de nombreuses vitamines du groupe B, dont les vitamines B1, B5 et B7 (biotine), connues pour apaiser les sentiments d’anxiété et compenser certains effets du stress ;
  4. Le concombre contient du potassium, qui aide à diminuer la tension artérielle. Pour que les cellules puissent bien fonctionner, il est important d’avoir 30 fois plus de potassium à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. Avec le sodium, le potassium permet aux cellules nerveuses de transmettre les signaux électriques, et aux cellules musculaires de se contracter, en particulier celles du cœur. Il contient aussi de la vitamine K, bonne pour les artères et les os ;
  5. Il purifie les intestins : le concombre contient les deux éléments de base d’une bonne digestion, à savoir l’eau et les fibres. 50 g de fibres pour 1000 calories consommées. Il détoxifie les intestins, et formeune sorte de gel protecteur le long de la paroi intestinale. Les personnes qui souffrent de reflux et de mauvaise haleine devraient manger du concombre ;
  6. Le concombre a un effet anti-inflammatoire qui peut être très intéressant pour les personnes souffrant d’inflammation chronique, par exemple aux articulations. Des études sur les animaux indiquent qu’il pourrait inhiber l’activité des enzymes pro-inflammatoires (COX-2, comme le médicament Vioxx).
  7. Le concombre est délicieux et peut être accommodé de multiples façons pour ne jamais s’en lasser.
  8. Pour en savoir plus, consultez.santenutrition@mail.santenatureinnovation.info

Alors en salades, en soupe froide  ou en plat, mangez des concombres!

Lyliane

 

12/08/2018

Mettre le gaspi en bocaux...

Dans le supplément au journal Nice-Matin "Nous", un article de Mme Karine Michel a attiré mon attention. Son titre: "Julie Hermet met le gaspi en bocaux". La journaliste nous explique que cette jeune femme, installée à Belgentier dans le Var, a crée en juillet 2017 une association intitulée" L'économe". Avec son compagnon Jérôme, elle récolte fruits et légumes en fin de marchés quand vendeurs et revendeurs les abandonnent sur place car ils sont jugés trop mûrs ou un peu éventrés. Julie et Jérôme alternent les collectes et les distributions selon les jours. Ils vont à Hyères, à La Garde, à Solliès-Pont, à Garéoult, à Belgentier… En effet, peu à peu les municipalités varoises ouvrent leurs marchés à des collectes.

Les légumes en bon état sont redistribués aux SDF ou aux associations de l'aide alimentaire (Secours populaire, Restos du cœur…). Mais pour les fruits, Julie et Jérôme  préparent des confitures dans les cuisines du Break Café à la Garde (83), car il y a des règles strictes à respecter en terme d'hygiène et de sécurité alimentaire. Les pots de confiture confectionnés sont commercialisés (3 euros le pot) sur les marchés associatifs et les bocaux sont consignés. Les pots de confitures pommes/courgettes ont beaucoup de succès!

En un an, l'Econome a déjà récolté plus d'une tonne de fruits et légumes. Les maraîchers qu'ils soient producteurs ou revendeurs, collaborent volontiers, car ils n'aiment pas gaspiller et ils savent que c'est pour aider des gens dans le besoin. Le réseau de l'Economie Sociale et Solidaire multiplie les points de collecte et leur donne un bon coup de pouce. L'association, qui compte sur plusieurs bénévoles, espère pouvoir bientôt créer quelques emplois, dont un pour Julie. 

Pourquoi ne pas organiser partout en France de telles ramassages d'après marchés s'appuyant sur des associations locales? Il y a chaque jour des kilos de légumes qui sont perdus et beaucoup de gens pleins de bonne volonté et détestant le gaspillage… Tous les ingrédients d'une économie solidaire sont là! Pour plus d'informations, joindre: contact.econome@gmail.com ou par téléphone: 06 09 22 42 79.

Lyliane

08/08/2018

Comment répondre à l'enjeu d'intégration des migrants?

Le journal Convergence de juillet/août 2018 du Secours Populaire pose  une question d'actualité: comment favoriser l'intégration des migrants dans notre pays? Il s'agit en effet de répondre à des situations d'urgence humanitaires. Qu'elles viennent du Soudan, du Mali, d'Erythrée ou d'Irak, ces personnes ont vécu des épreuves atroces pour venir jusqu'à nous (prisons, viols, esclavage, naufrage…), alors qu'elles essayaient simplement de fuir la misère ou la guerre dans leur pays d'origine. Les accompagner dans leur nouvelle vie par des aides matérielles, des cours de français, une hospitalité locale semble une réponse à leur faire, d'autant que 60% d'entre eux sont des mineurs.  Beaucoup sont ici sans aucune famille et ils errent livrés à eux-mêmes.

Leur favoriser l'accès aux soins, à l'hygiène, aux démarches administratives, à la scolarité et leur prodiguer un peu de réconfort est souvent le rôle dévolu aux associations de bénévoles. Cela atténue en partie les épreuves rencontrées au cours de leur périple. Des centres d'accueil et d'orientation existent mais ils sont le plus souvent saturés. La France, terre d'asile et d'accueil, porteuse de valeurs humanistes, ne peut se contenter de beaux discours. Ils attendent des actes! Aussi, une mobilisation de tous est nécessaire pour répondre à leurs besoins vitaux (se nourrir, se loger, se soigner…).

La solidarité serait - elle en crise dans notre pays? Je ne peux le croire. L'intégration de ces réfugiés passe aussi par les loisirs et le sport. Des ateliers d'écriture ou de dessin, des groupes de parole sont organisés. De plus, le Racing pop de Paris crée en octobre 2013, le Secours pop football club à Clermont Ferrand offrent des tournois à 140 jeunes participants en championnat corpo.  Ainsi, ces jeunes isolés retrouvent le goût du collectif à travers l'expression d'eux-mêmes ou la pratique du football.

Pour en savoir davantage sur ce sujet, contacter sur internet:l www. secourspopulaire.fr

Lyliane

31/07/2018

À FLOT AVEC VOUS: LEVÉE DE FONDS POUR LA PÉNICHE DU COEUR...

 


LE PROJET

Face à l’aggravation des problèmes de mal logement à Paris des personnes sans abri, les Restaurants du Cœur se sont fixés comme objectif majeur de préserver leur centre d’hébergement d’urgence (CHU) parisien, la Péniche du Cœur, qui ne répondra plus aux normes en termes de conditions d’accueil et de sécurité en 2021.

Après une étude approfondie des besoins et des coûts, le Conseil d’Administration des Restos du Cœur a validé l’acquisition et les travaux d’aménagement d’un nouveau bateau pour pérenniser ce CHU et permettre d’améliorer les conditions d’accueil des hébergés ainsi que l’accompagnement socio-professionnel en place.

Dossier de presse

LEVÉE DE FONDS

Une campagne de levée de fonds sur ce projet estimé à 2,2 millions d’euros a été lancée. En effet, pour mener à bien ce projet, les Restos ont besoin du soutien de tous : institutionnels, donateurs particuliers et partenaires privés, chacun à sa façon peut contribuer à ce projet : via des dons financiers ou en nature ou encore du mécénat de compétences.

 

DONS ET AVANTAGES FISCAUX

  • Pour les particuliersles dons permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu correspondant à 75% du montant du don, avec un plafond de 537 €. Au-delà, et dans la limite de 20% des revenus imposables, la déduction est encore de 66%. En cas de dépassement de cette limite, l’excédent donnera droit à une réduction d’impôt sur les cinq années suivantes.
  • Pour les entreprisesle mécénat sous toutes ses formes donne droit à une réduction d’impôt sur les bénéfices de l’entreprise donatrice à hauteur de 60 % de la somme versée dans la limite de 0,5 % (ou 5 pour mille) du chiffre d’affaires annuel hors taxe, avec possibilité de report sur les 5 exercices suivant.

 

CAGNOTTE

Pour permettre au plus grand nombre de se mobiliser et de soutenir ce projet, une page de collecte permet à tous ceux qui le souhaitent d’effectuer un don en ligne dédié à La Péniche. Chacun peut également partager cette page et encourager ses proches, amis, famille ou collègues à soutenir le projet. Début juillet, un mois seulement après le lancement de la cagnotte, plus de 50 000€ avaient été collectés ! Merci à tous !

Pour continuer à soutenir le projet, rendez-vous sur la cagnotte !

Chaque don compte !

LES PARTENAIRES DÉJÀ ENGAGÉS SUR LE PROJET

LIDL

Premier partenaire entreprise mobilisé sur ce projet, Lidl a remis, lors du lancement presse du 31 mai, un chèque de 1 250 000 euros aux Restos du Cœur pour financer différents projets en France dont une partie sur le projet de la nouvelle Péniche du Cœur. C’est grâce à l’opération des « cagettes anti-gaspillage» menée en magasin que ce don a pu être réalisé.

NOTORYOU

Creative studio parisien spécialisé dans la production de visites immersives culturelles, les expériences VR et le digital storytelling ; Notoryou a gracieusement offert la production de la visite virtuelle de la Péniche qui permet de donner un aperçu clair des besoins.

 

28/07/2018

Faut-il une Agence Européenne des réfugiés?

L'ancien euro-député Mr Daniel Cohn-Bendit, dans le Journal Libération du 26/6/2018, plaide pour une politique commune "d'immigration positive". Ses propos ont été recueillis par Mrs C. Delouche et C. Losson. Il défend, en effet, l'idée originale d'une Agence européenne des réfugiés avec un budget conséquent qui serait destiné à aider les municipalités ou les régions accueillant des migrants. Car sanctionner financièrement les pays qui refuseraient d'accueillir des migrants (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie…), comme le Président Macron l'a proposé, ne lui paraît pas très habile.

La France pour le moment a déjà fait la proposition de mettre en place des "hot spots" dans des pays de transit comme le Niger, pour éviter aux migrants de passer par la Libye. Pour Mr Cohn-Bendit, ouvrir des bureaux d'immigration européenne dans les pays de départ serait également une initiative permettant de réduire les illégaux. La pauvreté, le chômage, la guerre poussent ces personnes à fuir leurs états. Cela risque de durer! Refuser d'accueillir des bateaux venant au secours des migrants lui semble également une erreur...

Il demande par exemple à " l'Union Européenne d'organiser avec l'ONU une Conférence sur l'immigration, car le problème est mondial". Comme pour le climat, des modalités de régulation et de solidarité devraient être prises. L'Italie croule sous le nombre de réfugiés et refuse d'aller plus loin. En Allemagne la population ne veut plus de nouveaux migrants. Le courage politique, selon Mr Cohn-Bendit, serait de retrouver un équilibre avec une politique commune au sein de l'Union Européenne...

Espérons qu'il sera entendu! Il y a urgence! Nos démocraties risquent d'être en danger, si nous laissons chacun des états européen légiférer dans son coin, manipulé par les peurs de son opinion publique...

Lyliane

24/07/2018

Mineurs non accompagnés: les Médecins du monde s'en occupent en France!

Dans le Magazine des donateurs de Médecins du Monde, j'ai relevé un article concernant l'action entreprise par l'association depuis 2015 auprès des mineurs isolés, le plus souvent des migrants. Le Comité des donateurs a voulu rencontrer les responsables de ce programme, "dont le but est d'appréhender les problématiques de ces jeunes mineurs, en grande vulnérabilité et de leur ménager un accueil et une prise en charge de qualité".

Au Centre Médecins du Monde de Picpus à Paris, le Comité a rencontré Sophie, la coordonnatrice du programme et de nombreux bénévoles (accueillants, assistante sociale, généralistes, psychiatres, pédopsychiatres…). Leur travail repose essentiellement sur la coordination avec d'autres partenaires pour assurer la prise en charge médico-psycho-sociale des mineurs. Dans ce cadre, ils ont pu assister à des ateliers collectifs:"Parole et prévention", où ces mineurs peuvent enfin exprimer leur souffrance. Certains portent de multiples traumatismes physiques et psychiques dus à leurs parcours d'errance pour arriver en France. Le but de ces médecins qui les écoutent est de leur redonner confiance en eux et espoir.

Ce travail s'inscrit dans le droit fil des principes de l'association: soigner, accompagner, témoigner, plaider. Il faudrait que les institutions françaises relaient leurs efforts... Pour soutenir Médecins du monde et ses actions ou devenir bénévole de l'association, contacter le site internet: www.medecinsdumonde.org.

Lyliane

19/07/2018

Les seniors des fourneaux...

Je trouve un bas de page, dans le Journal Télérama de juin 2018 sous la signature de S. Be, consacré à l'initiative d'une start-up  sociale et solidaire: "Mamie Foodie". Celle-ci recrute exclusivement des seniors de plus de 60 ans, isolés mais aimant cuisiner, pour un service de traiteur francilien. 

Ces cordons-bleus y gagnent un complément de revenus, mais surtout un regain de vie sociale et la fierté de régaler des clients avec leur savoir-faire culimaire. Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.mamiefoodie.com.

Lyliane

17/07/2018

EHPAD: il en faudrait beaucoup plus, avec du personnel plus nombreux ...

Selon la revue Capital du mois de mars 2018, en EHPAD, en particulier dans le secteur public, on manque de moyens humains. Le personnel par résident en 2017 était de 0,57 en France, alors qu'en Allemagne il est de 1,2 par résident. Or, la foule des personnes de plus de 75 ans ne cesse de grossir. On estime à 5,9 millions le nombre de personnes âgées en 2017. En 2030, elles pourraient être 8,4 millions. Il y aurait en moyenne 98 places en Ehpad pour 1000 personnes âgées...

Les grands groupes et les investisseurs privés se ruent sur le secteur des EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) qui génère une rentabilité à 2 chiffres. Les 2 géants du secteur sont le groupe Korian avec 710 établissements en Europe et 2,9 milliards de chiffre d'affaires et le groupe Orpéa avec 798 établissements en Europe et 2,8 millions de chiffre d'affaires.

La moyenne nationale du coût des séjours en Ehpad est de 1949 euros, mais à Paris et dans certaines grandes villes, ce montant est beaucoup plus élevé. Les EHPAD publics sont généralement bien meilleur marché. Toutefois, il faut savoir que le montant brut moyen des retraites est chez nous de 1376 euros. Les pensionnaires paient la moitié de la facture, l'état et de département participent. Mais la différence est souvent mise par les familles...

De tous ces chiffres, nous pouvons retenir que si les coûts sont très variables selon les régions, le manque de personnel, la qualité de l'accueil et des soins laissent encore souvent à désirer. Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a accordé une aide supplémentaire de 50 millions d'euros. Mais les syndicats estiment qu'il en faudrait 100 fois plus...

Pour en savoir plus sur ce sujet sensible, consulter sur Internet: www.ehpad.com/ehpad.html

Lyliane

13/07/2018

Economie collaborative en France actuellement...

Dans le journal Courrier International d'avril 2018, la Maïf publie une page d'information sur l'économie collaborative. L'assureur militant fait remarquer que l'économie du partage est désormais bien ancrée dans notre quotidien. Un européen sur 6 en effet a déja utilisé une plateforme collaborative et la France fait figure de pionnière. Selon l'étude du Parlement européen de mai 2017, elle compte 36% d'utilisateurs de plateformes collaboratives contre 19% en Espagne, 8% au Royaume-Uni et 2% à Chypre.

L'économie collaborative repose sur le partage ou l'échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances - avec ou sans transactions financières - par l'intermédiaire d'une plateforme numérique de mise en relation. Au début, ce phénomène concernait surtout les secteurs du logement (AirBnb) et des transports (BlaBlacar et Uber). Désormais, il bouleverse tous les pans de l'économie traditionnelle: alimentation, équipement, habillement, culture, enseignement...

Le concept de "sharing economy" est apparu dans les années 1990 avec l'apparition de sites américains comme e-bay et craigslist. "Ces pratiques mettent l'accent sur l'usage plutôt que la propriété et prospérèrent sur fond de crise financière en 2007/2008. A partir de 2010 environ, le désir d'expérimenter une nouvelle manière de consommer, de fabriquer et d'échanger a peu à peu émergé dans les esprits en Europe comme aux Etats-Unis. Pour certains, c'est un moyen de réaliser des économies et d'arrondir les fins de mois. Mais actuellement ce n'est plus du tout le système D.

Cela s'apparente  de plus en plus à un laboratoire de nouveaux modèles socio-économiques. Des start-up rejoignent les unes après les autres cet éco-système prometteur". Il faut dire que chez nous le Bon Coin, site de petites annonces entre particuliers, avait préparé sans doute la culture du marché d'occasion. De plus, le bassin de start-up en France comme au Royaume Uni est relativement stimulé par une réglementation favorable à la création d'entreprises.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple le site de la Maïf: www.maif.fr.

Lyliane

12/07/2018

Pour la transparence dans l'alimentation concernant les pesticides...

Plusieurs sénateurs ont défendu haut et fort, et publiquement dans l'hémicycle, notre revendication d'être informés sur les pesticides dans nos aliments.Merci à eux ! C'est une réelle reconnaissance de l'expression des citoyens !

Rendez-vous sur la page Facebook Pour la transparence sur les pesticides dans les aliments : cliquez ici pour visionner les prises de parole des sénateurs :
 
- Cécile Cukierman 
- Guillaume Gontard
- Joël Labbé
- Angère Préville

Et merci à vous tous pour votre implication dans la campagne d'envoi de mails aux sénateurs.
Le sujet est désormais clairement sur la table !

Ensuite ?

La prochaine étape va être l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation en commission mixte paritaire ; c'est à dire qu'Assemblée nationale et Sénat, les deux chambres du Parlement, se réunissent pour voir si elles arrivent à se mettre d'accord sur une version unique du projet de loi à l'étude.
Comme il y a de fortes chances qu'elles n'arrivent pas à se mettre d'accord, nous aurons une nouvelle occasion de pousser pour la prise en compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :

Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

On tient compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :
Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

Samedi, j'ai été invitée sur France inter pour présenter notre pétition et parler de l'action citoyenne auprès des députés et sénateurs !
Voici le lien vers l'émission (l'interview dure 5 minutes à partir de 19 minutes et 10 secondes d'émission) : https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mo...

Plus que quelques jours pour interpeller nos sénatrices et sénateurs !

Pour le faire dès aujourd'hui, rendez-vous ici :
http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

Vous êtes déjà nombreux à avoir écrit directement à votre sénatrice ou sénateur pour lui demander de soutenir les amendements en faveur de l'information des consommateurs sur les pesticides présents dans les aliments que nous achetons au quotidien.

Bonne nouvelle : l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation au Sénat est prolongé jusqu'au 29 juin. Ce qui laisse plus de temps pour leur écrire et leur demander de soutenir les amendements pour la transparence sur les pesticides dans nos aliments !
En recevant dès aujourd'hui un mail de votre part, ils seront davantage sensibilisés à notre souhait d'information sur les pesticides au moment de voter les amendements en séance cette semaine !
En tant que citoyennes et citoyens, nous avons le droit de contacter nos élus sur les sujets qui nous tiennent à coeur, profitons-en !

Rendez-vous ici : http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

A très bientôt,
Elsa Kissel

www.mesopinions.com

 WWF France s'est emparée de notre sujet :

- l'ONG vient de publier un sondage selon lequel 89% des Français souhaitent être informés de la présence ou non de pesticides dans les produits alimentaires (à travers un étiquetage).

- son directeur général, Pascal Canfin, appelle à l'apparition d'une mention "pesticide" sur les produits alimentaires qui en contiennent.


Par ailleurs, l'INSERM a montré pour la première fois chez les humains que l’exposition simultanée à des molécules potentiellement perturbatrices endocriniennes exacerbe les effets observés lorsque l’exposition est réalisée avec les molécules indépendamment les unes des autres. Cette étude est datée de septembre 2017.


→ Pour que le gouvernement entende notre souhait de transparence sur les pesticides dans les produits alimentaires, vous pouvez toujours voter pour la proposition soumise aux États généraux de l'alimentation ! Cliquez ici pour accéder à la proposition, puis sur "D'accord". 

Nous, citoyens, consommateurs, exigeons de connaître la teneur en pesticides de nos aliments.


Par chacun de nos achats, nous influons sur l’offre de produits qui nous est proposée.


En signant cette pétition, nous pouvons espérer que notre demande de transparence sur la teneur en pesticides des aliments ait une place dans le débat public.




CONSTAT

1. Nous, citoyens, consommateurs, qui nous attablons au moins trois fois par jour, nous sommes régulièrement alertés sur la présence de pesticides dans notre alimentation quotidienne. Cela aussi bien par les pouvoirs publics que par des ONG.

2. Éplucher les fruits et légumes ne semble pas suffire à les débarrasser des pesticides, qui sont également présents dans toute la chair.

3. Les substances composant les pesticides, bien que leur présence dans notre alimentation fasse l’objet de règles strictes, sont bel et bien des produits toxiques.

4. Les effets cocktail potentiellement nocifs entre les différentes molécules actives des pesticides ou avec leurs synergisants. sont encore trop peu étudiés mais pourtant réels.


Plus de 9 Français sur 10 (92,8 %) souhaitent que l'utilisation de pesticides dangereux soit signalée par un affichage sur les produits alimentaires concernés.


Réalisons notre souhait en signant cette pétition !


Plus grand sera le nombre de signatures, plus légitime sera cette pétition pour lancer la réflexion, provoquer le débat et trouver des réponses concrètes et utiles pour les consommateurs.

APPEL


L’omniprésence et les potentiels dangers des pesticides prennent toujours plus de place dans le débat public. Les pouvoirs publics en sont conscients et des ONG lancent des campagnes de sensibilisation. Cependant, l’information directe des consommateurs est inexistante.


En signant cette pétition, nous souhaitons :

- que l’ensemble des pesticides présents dans les produits alimentaires soit indiqué aux consommateurs ;

- demander aux pouvoirs publics, aux producteurs et aux distributeurs qu’ils prennent les mesures nécessaires pour nous informer en toute transparence.


Nous voulons savoir ce que nous mangeons !

Pour plus d’informations...

Ils ont signé :

François Veillerette
, directeur et porte-parole de Générations futures - le docteur Sandrine Taillefer, médecin endocrinologue - Philippe Jouan, président du syndicat des apiculteurs d’Ille-et-Villaine et de Haute Bretagne à l’initiative de la marche funèbre pour les abeilles disparues de début mai (2018) - Nicolas Puech, apiculteur qui a perdu, courant mai 2018, 2 millions d’abeilles à cause d’un traitement phytosanitaire appliqué aux cultures environnantes - Michèle Rivasi, députée européenne -  Joël Labbé, sénateur - Valérie Cabanes, juriste en droit international spécialisée dans les droits de l’Homme et le droit humanitaire, cofondatrice de l’ONG « Notre affaire à tous » - Guillaume Bodin, réalisateur du documentaire « zéro phyto, 100% bio » - Brigitte Allain, députée sous la législature précédente - André Cicolella, chimiste, toxicologue et chercheur en santé environnementale spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires et auteur notamment du livre “Toxique Planète. Le Scandale invisible des maladies chroniques”.


 Je signe

10/07/2018

Pourquoi donner? demande Mr Alexandre Mars...

Cette question: Pourquoi donner ? nous est posée par Mr Alexandre Mars dans son livre publié chez Flammarion en avril 2018 et intitulé:"La révolution du partage" dans son chapitre: Gagnant/gagnant. Mr Mars y répond par différentes raisons allant de l'éthique au pragmatisme.

Tout d'abord,  écrit-il

- pour changer le monde, beaucoup trop attaché à posséder et amasser pour lui-même

- pour lutter contre les inégalités et toutes les injustices sociales

- pour éduquer ses enfants au partage

- pour pouvoir embaucher les meilleures personnes dans son entreprise, car le bien-être social attire les demandeurs d'emplois

- pour conserver ses clients grâce à une éthique personnelle

- pour nous faire du bien en accomplissant des actions positives

- pour faire partie d'une communauté qui progresse. en effet, le club des donateurs est à l'avant-garde de nos jours

- pour ouvrir la voie à la croissance économique, pour donner une deuxième chance à des jeunes afin qu'ils trouvent un emploi et puissent dynamiser leur pays

-pour éviter la révolution qui risquerait d'emporter notre vieux système

-parce que "partager est en soi une idée révolutionnaire"!

Mr Mars estime que nous en avons terminé avec la perspective "d'aider, de venir en aide aux personnes en difficulté", des mots qui rappellent souvent le paternalisme, la charité-business ou même une forme de colonialisme...Partager, nouer des partenariats et donner sont autre chose! Le sens de nos gestes devient alors l'essentiel! Et ne pas partager aujourd'hui, pour les Etats du Nord de l'Europe comme de l'Amérique qui ont la chance de vivre dans l'abondance, est de moins en moins acceptable vis à vis des peuples du Sud...

Selon Mr Mars, en outre, le don est à la fois rationnel et émotionnel. Son projet Epic répond à la fois à notre cerveau gauche par la confiance, la traçabilité et la transparence, nous permettant de mesurer l'effet de nos actions donatrices auprès des bénéficiaires et à notre cerveau droit à travers notre expérience concrète.

Pour en savoir plus sur les solutions concrètes qui s'offrent à nous ou pour proposer une initiative, une idée, consulter: www.epic.foundation.

Lyliane

 

09/07/2018

Oniriq met au point une Solar Box pour l'Afrique...

Un article de Mr Bruno Askenazi dans la revue Management de mai 2018 nous apprend que le concept de la start up du Kenya, M-Kopa, qui depuis 6 ans touchait 600 000 familles rurales, a fait des émules. En effet, Mr Rodolphe Rosier et quelques complices, en adaptant et améliorant ce concept, ont crée un Kit Solar Box (un panneau solaire de 50 watts, une box de stockage, une télé HD et 3 lampes) qu'ils font tester par 20 familles au Sénégal. Le kit Solar Box est plus puissant que le kenyan car il peut alimenter plusieurs appareils électriques et électroniques et il intègre un hotspot Wifi.

Le prix de vente de ces kits est de 350 euros remboursables petit à petit grâce à du micro crédit local. Pour le moment, d'ici l'automne prochain, la jeune société compte en vendre 100 exemplaires. Ensuite, elle espère commercialiser 100 000 modèles d'ici 5 ans. Ses sources de financement reposent  sur un partenariat avec l'organisme de financement participatif Ulule. La Fondation"Energies pour le monde" de Mr J.L Borloo soutient ses efforts. Actuellement ce projet a déja reçu 30 000 euros de Bpifrance, mais il recherche encore 300 000 euros. Mécènes de tous pays, une belle initiative à encourager! Pour les joindre, contactez: www.oniriq.com.

02/07/2018

Le retour du gras...

Un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Femina décrypte le come-back inattendu des graisses dans nos assiettes. En effet, diabolisé depuis les années 60, le bon gras revient en force. Le médecin américain Joseph Mercola va même jusqu'à publier chez Solar Santé "La Santé par le gras". Le docteur Lecerf de l'Institut Pasteur de Lille quant à lui explique que la diabolisation du gras vient des Etats-Unis, où l'obésité et les maladies cardio-vasculaires avaient alerté les pouvoirs publics. Il faut dire que là-bas, entre 1960 et 1970, on mangeait vraiment beaucoup de viande rouge, ce qui n'était pas notre cas. Enfin, le mythe du grand méchant gras a été sérieusement érodé par l'enquête fouillée "The big fat surprise" de la journaliste Mme Nina Teicholz.

Actuellement, on reconnaît que le gras n'est pas mauvais en soi. Mieux: il apporterait une satiété permettant d'éviter le grignotage. La rédemption de la graisse vient aussi de la mode actuelle de la diète cétogène. Toutefois, à part pour éviter les convulsions des enfants épileptiques, dit le Dr Lecerf ce ne serait pas non plus la panacée. L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation en France (ANSES) recommande de ne pas dépasser 40% de lipides dans nos apports énergétiques journaliers, ce qui représente environ 80 g de graisse par jour pour une femme active. Il vaut mieux privilégier les graisses insaturées comme l'huile d'olive, les poissons gras, les oléagineux, précise Mme Charlotte Debeugny, qui a co-écrit l'ouvrage: "Je mange du bon gras et ça me fait du bien" chez G. Trédaniel.

La solution serait de ne rien diaboliser, de diversifier, de privilégier la qualité et d'équilibrer sa consommation. Inutile donc de se jeter sur les produits allégés! Par contre, réaliser que les acides gras trans obtenus par un procédé industriel élèvent le risque de maladies cardio-vasculaires. On les trouve cachés dans les viennoiseries, les pizzas ou les chips industrielles sous les termes de "graisses partiellement hydrogénées".

Quatre aliments super gras peuvent être chaudement recommandés. Ce sont l'avocat qui déborde de bonnes graisses, de fibres, vitamines et minéraux, l'houmous composé de pois chiches, ail, citron, paprika, sésame, huile d'olive mais qui est très calorique (300 kilo calories), les sardines à l'huile regorgeant d'omega 3 et de calcium, ainsi que les noisettes (une poignée par jour apporte manganèse, cuivre, phosphore, zinc, fer, magnésium et potassium...) dans le muesli du matin ou à saupoudrer concassées sur salades ou purées.

Oublions donc les idées reçues et prenons plaisir à ce que nous mangeons en faisant plutôt la chasse aux glucides cachés dans notre alimentation!

Lyliane

28/06/2018

Aquarius : "la situation est dramatique" selon France-Info...

 

L'Espagne va accueillir les migrants à bord de l'Aquarius, le bateau de SOS Méditerranée. Une décision qui fait un "large consensus" au sein de la classe politique espagnole.

 

L’Aquarius est au cœur de la crise diplomatique qui a opposé la France et l’Italie ces derniers jours. Mego Terzian, président de Médecins sans frontières (MSF) France, une ONG dont plusieurs membres sont sur le bateau qui transporte 629 migrants, revient depuis le plateau de Soir 3 sur la situation à bord. "Le bateau est en route pour Valence, une ville espagnole (…) Une quinzaine de patients (...) nécessitent un suivi médical assez régulier en plus d'autres personnes qui sont malades. On a aussi beaucoup de mineurs non accompagnés à bord du bateau". "On ne sait pas comment les autorités européennes vont réagir" Mego Terzian ne décolère pas face à la décision italienne de refuser d’accueillir les passagers de l’embarcation. "La situation est dramatique. Ces gens ont fui la violence et maintenant ils tombent dans un piège et dans un jeu politique entre des pays européens." Si l'Aquarius symbolise la crise migratoire, le président de MSF France craint aussi les répercussions de cette affaire dans le futur. "Avant ce problème, on a eu des soucis avec des gouvernements européens, notamment le gouvernement italien il y a six mois (…) Ils nous ont déjà posé des problèmes avant l'Aquarius. Après l'Aquarius, si on doit mener une opération de secours en mer, on ne sait pas comment les autorités italiennes ou les autorités européennes vont réagir."
 
Franceinfo - Franceinfo - samedi 16 juin 2018
 
Quant à nous, en France, pourquoi ne pas ouvrir un port ou deux avec une organisation à terre pour recevoir les réfugiés et pour accueillir ces bateaux en détresse ne serait-ce qu'en signe de solidarité ou de simple humanité?
Lyliane

10/06/2018

Avant d'être des migrants, ce sont des enfants...

Médecins du Monde nous propose, dans un flyer que j'ai reçu ces jours-ci, de rétablir ensemble l'accès aux droits et aux soins des enfants et adolescents non accompagnés. Tout d'abord, il demande de faire comme eux dans leurs maraudes: d'aller à la rencontre des mineurs isolés qui vivent dans la rue, de les leur signaler pour qu'ils puissent les aider à se reposer et manger. De plus, si nous faisons un don de 50 euros par exemple nous pouvons permettre à Médecins du Monde d'organiser une maraude.

Il faut savoir que ces jeunes sans représentants légaux ne peuvent pas être pris en charge à l'hôpital, même s'ils sont blessés ou malades. Et même lorsque ces enfants disposent d'un acte de naissance, on les accuse de les avoir falsifiés. Les équipes médicales de Médecins du Monde les reçoivent en consultation et leur dispensent des soins dans leurs centres. En outre, choqués par les épreuves qu'ils ont endurées (pertes de leurs parents, violences subies, passé d'enfants-soldats...), "ils ont besoin d'un suivi psychologique pour les libérer de leurs traumatismes et les aider à se reconstruire".

Peu d'enfants et d'adolescents connaissent leurs droits. Notre système juridique, administratif et social est en effet relativement complexe. Les équipes de Médecins du Monde accompagnent les jeunes dans leurs démarches pendant un an environ, leur permettent d'avoir accès à un interprète… Beaucoup aimeraient aller à l'école, reprendre des études, mais  souvent les Services de l'Aide Sociale à l'Enfance leur refusent un logement et les condamnent à se cacher dans les rues de peur d'être obligés de quitter le territoire.

A ce jour, ces jeunes mineurs sont environ 25 000 dans notre pays. Aidons les à travers Médecins du Monde à sortir de la rue et à pouvoir mener une vie décente en étant scolarisés et protégés par des adultes. Pour toute information à ce sujet, consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org.

05/06/2018

Migrants

 I have a dream »… « J’ai un rêve"...

 

Je me plais parfois à imaginer à qui je dois mon esprit frondeur, ma "testardise" obstinée, mon enracinement terrien.  A mon arrière grand père protestant des Cévennes ? A l’artisan suisse descendant de Juifs d’Espagne devenu cordonnier à Avignon ?  Au paysan vauclusien ? Au poseur de rails parti d’Italie pour ne pas servir dans la Garde royale ? Un arrière autre grand-père enfant trouvé ouvre à tous les possibles… Et encore, je ne sais rien des femmes…

Cherchez bien, nous sommes tous le fruit de curieux mélanges !  Tous descendants de migrants…

Chaque jour on nous démontre, preuves à l’appui, que nous ne pouvons pas « accueillir toute la misère du monde » ?  J’aimerais que des voix s’élèvent pour nous démontrer, preuves à l’appui, que c’est possible et peut-être même bénéfique, d’accueillir, héberger, nourrir, former, ces gens qui viennent d’ailleurs.  J’aimerais que des politiques de tous bords, des associations laïques ou confessionnelles, des citoyennes et citoyens de bonne volonté, prennent l’initiative d’Etats Généraux de la solidarité pour créer une France, et pourquoi pas une Europe plus généreuse et plus ouverte.  J’aimerais…

Claude

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Bonjour,

Je partage votre rêve, Claude, et moi aussi je me reconnais des racines étrangères et des désirs d'ouverture du coeur… Mon père, émigré italien, a fait la dernière guerre à 20 ans comme soldat engagé aux avant-poste sur le front du Nord avec un bataillon de tirailleurs marocains et de sénégalais. La plupart ont donné leur vie pour retarder l'avancée de l'ennemi allemand. Là, personne ne se plaignait de leur présence! C'était normal! Le film "Indigène" le montre bien! Aujourd'hui, 73 ans plus tard, à Nice, dans notre Amap, nous soutenons Cédric Herrou, ce paysan de Breil sur Roya qui a été à 8 reprises au moins en garde à vue ou déféré devant un juge pour "délit de solidarité". Il avait tout bonnement nourri et recueilli des enfants mineurs d'Erythrée ou du Soudan errant dans la vallée où il habite… Pas de décoration pour ses gestes généreux: rien que des menaces et des tracasseries policières! 

Nous devrions avoir honte de prêter l'oreille aux thèses xénophobes qui prétendent que "nous serions saturés d'étrangers et que notre économie en souffrirait". Ne souffririons-nous pas plutôt d'usines délocalisées en Chine ou en Pologne? De grands patrons qui échappent à l'impôt? D'une société individualiste qui croit que le bonheur est dans la consommation? Peu à peu, je vois la Hongrie, l'Italie plonger dans les extrêmes… Mr Trump veut ériger un mur pour éviter l'immigration… Qui donc se lèvera courageusement pour contredire toutes ces allégations, pour proposer un accueil digne et respectueux à ces populations en détresse? Les "migrants", exilés de leurs pays afin de survivre, n'ont pas le droit de travailler chez nous. Pire, ils sont obligés de se cacher, ils sont parqués, malmenés par la police comme des malfrats…

Il fut un temps ( peu glorieux ), où c'étaient les juifs qui devaient se cacher… Demandons nous tout de même qui aurait intérêt à trouver en ces étrangers de pratiques "boucs émissaires" et à nous gouverner par la peur? Le peuple français est-il devenu amnésique, sourd et aveugle? Nous avons par exemple des déserts médicaux, des villages sans boulanger ni artisans. Ces jeunes pourraient offrir leurs services, combler le vieillissement de notre population…  Avons-nous vraiment peur de perdre "nos privilèges", notre "race blanche" qui se croit supérieure aux autres? Regardons plutôt l'histoire: combien "d'erreurs" en Afrique, en Indochine ou ailleurs avons-nous commises avec la colonisation? Des génocides ont même eu lieu dans l'anesthésie générale? Plus tard, sans aucun doute, un chef d'Etat demandera pardon à toutes ces victimes de notre indifférence à leurs souffrances, de notre accueil conditionnel (immigration choisie?) de nos mauvais traitements même… Car la roue tourne et les œillères finissent un jour par tomber!

Je lutte en ce moment pour aider Kemi, une jeune femme du Nigéria qui a fui son pays, où elle avait un bon emploi bancaire, pour éviter à sa fille d'être excisée. Elle suit avec moi depuis 3 ans des cours de français aux Restos du Cœur, où elle vient chercher une aide alimentaire. Elle fait du bénévolat au Secours Catholique, vu qu'elle n'a pas le droit de travailler! Elle est cultivée, courageuse et comme toutes les mères cherche à protéger ses enfants. J'étais confiante et je me disais que nous pouvions l'aider…  En effet, il y a chez nous des lois, des associations qui protègent ces fillettes en danger. Aussi Kemi a- t- elle depuis 2015 demandé asile en France, pour que ne se reproduise pas ce qu'elle a elle-même vécu: des souffrances atroces et la mort de sa sœur aînée à la suite de son excision. Mais que croyez-vous que lui a répondu l'OFPRA à deux reprises? Non, pas d'asile, pas de protection pour ses deux enfants! Elle risque d'être expulsée. J'en suis révoltée. Il y a les bonnes paroles (droits des enfants…) et la réalité!

Nous ne nous résignons pas et je la soutiendrai de mon mieux dans son recours. Car il faut lui trouver un bon avocat, le payer et faire vite car elle n'a qu'un mois de délais! Mais je pose la question: au nom de quoi l'Etat français refuse-t-il d'aider Kemi et ses deux enfants? Là encore, j'ai de la peine en constatant ce qui se passe dans notre pays... Toutefois, j'aimerais au moins savoir que des compatriotes sont prêt(e)s à dire à haute voix (par pétition, lettre au Président, à l'OFPRA ou au Ministre de l'Intérieur par exemple) que c'est odieux et profondément injuste de ne pas défendre cette petite fille sur le sol français… Ce serait mon rêve d'aujourd'hui!

Lyliane

 

01/06/2018

Devrions-nous réduire notre consommation de viande pour notre santé et le bien-être animal?

Lors de l'émission "C'est dans l'air" sur la 5ème chaîne, ont été examinés le 21/5/2018, successivement toutes nos habitudes alimentaires depuis l'après-guerre, dont le mouvement "vegan" en présence de Mme C. Roux et d'intervenants sur le plateau. L'appel de Mmes Sophie Marceau et Brigitte Bardot (ainsi que de l'association L 214) en faveur du bien-être animal en était le point de départ. Car, en France, dans les abattoirs, certaines fermes industrielles, les sociétés qui élèvent des poulets en batterie, on s'aperçoit aujourd'hui que l'élevage et l'abattage sont loin d'être respectueux envers les animaux. Des images choquantes nous ont été montrées...  

Voici leur appel aux députés et au grand public:" Dans les cages, le cauchemar continue. Après les 2 enquêtes révélées cette semaine, L214 dévoile de nouvelles images d’un élevage en Bretagne. Comme Sophie Marceau demandons à nos députés de mettre fin à ce supplice. » L’injonction est claire. La célèbre association de défense du bien-être animal a rendu public ce dimanche une nouvelle vidéo dénonçant les conditions d’élevage des poules pondeuses".

Transportés en pleine chaleur sur de longues distances, entassés et parqués dans des cages ou sur du béton, nourris de façon artificielle, ne voyant jamais le jour, porcs, veaux, agneaux, poulets... sont, en effet, dans ces lieux clos traités comme des objets et non comme des êtres sensibles que nous devrions traiter dignement. Heureusement, le reportage montrait également des éleveurs soucieux de leurs bêtes! Ce qui nous amène à nous poser la question: même s'ils sont voués à être abattus pour nous nourrir, ne pourrions-nous pas au moins éviter aux animaux des souffrances horribles?

Régimes végétariens, végétaliens, vegan peu à peu gagnent du terrain. Des raisons médicales (cholestérol, pollution...) et éthiques font en effet baisser la consommation de viande et de poisson dans notre pays. Signe de richesse après guerre, la consommation de viande rouge midi et soir est en baisse sérieuse dans tous les ménages français. Depuis 1980 environ, où il a débuté, ce mouvement s'est amplifié après 1998 et le scandale de la "vache folle" nourrie de farines animales en lieu et place d'herbe. Seule la volaille résisterait, alors que 85% du poulet consommé en France est importé et que sa qualité sanitaire n'est pas assurée. L'être humain étant omnivore, les régimes sans viande n'auraient pas de répercutions néfastes sur la santé humaine, à condition que les personnes trouvent un nouvel équilibre, grâce notamment aux protéines végétales.

Selon les intervenants, 6 français sur 10 seraient prêts à payer plus cher pour manger mieux et être sûrs que les animaux sont bien traités. Ils s'intéressent désormais à la provenance des animaux de boucherie, d'où prolifération de labels et de certifications. Là où l'on prônait la quantité de protéines, on revendique de nos jours un droit à la qualité pour manger de façon saine. Ailleurs, dans les pays en voie de développement par exemple, ce problème ne se pose pas. Chacun a le souci quotidien d'arriver à nourrir sa famille. Dans certains pays, comme en Afrique, l'élevage est même un facteur important de revenu comme de subsistance.

Le slogan: "consommer moins, mais consommer mieux", semble à l'ordre du jour. La plupart des Français seraient actuellement "flexitariens" sans le savoir, c'est à dire qu'ils mangeraient moins de viande, mais de meilleure qualité et consommeraient davantage de fruits et légumes non traités... Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: www.welfarm.fr ou www.blog.rue-du-bien-etre.com. 

Lyliane

28/05/2018

Menus végétariens dans les cantines...selon Greenpeace.

 Signer la pétition !

Nous demandons donc à Emmanuel Macron de :

Introduire deux repas végétariens par semaine à horizon 2020

Il est urgent de favoriser la consommation de protéines végétales, par rapport aux protéines d’origine animale. Lentilles, pois chiches, soja, etc. sont d’excellentes alternatives, bonnes pour la santé des enfants et goûteuses. Mais il faut savoir les cuisiner et former le personnel de cantine en ce sens.

Augmenter la part du bio dans toute la restauration scolaire

De manière globale, c’est la qualité des repas servis à la cantine qui doit être améliorée : en favorisant le local et le bio, pour garantir une alimentation sans pesticides, sans OGM, sans additifs chimiques. De plus, la viande coûte cher. En consommer moins permet de dégager du budget pour acheter des produits de meilleure qualité : il s’agit tout simplement de consommer moins, mais mieux ! Pour le bien-être de tous et de la planète.

Interdire la présence des lobbies dans les écoles

Distribution de kits pédagogiques, animation dans les classes... Les lobbies de la viande et des produits laitiers, qui représentent des intérêts privés, ne doivent tout simplement pas intervenir dans les écoles.

Limiter l’influence des lobbies dans les instances de décisions

Greenpeace demande aujourd’hui au gouvernement Macron de reprendre le contrôle de ce qui se passe dans l’assiette de nos enfants. Les professionnels de l’élevage ne doivent plus influencer ce qu’ils mangent à la cantine.

Demandons à E. Macron de mettre fin à la surconsommation de viande dans les écoles.

#2FoisTrop

 
Pour en savoir plus, joindre www.greenpeace.fr
 

Pourquoi se mobiliser ?

Avoir régulièrement des menus végétariens dans les cantines pourrait avoir un impact très positif sur :
L'environnement
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Changer le contenu de millions d’assiettes par an, c’est donc limiter considérablement cet impact sur le climat et les ressources naturelles.
La santé des enfants
Les écoliers consomment 2 à 4 fois trop de protéines animales. Cet excès de protéines animales peut contribuer au surpoids ou à l’obésité des enfants, il est indispensable de remplacer certains repas carnés par des alternatives végétales, riches en fibres, en vitamines et en minéraux.
C’est pourquoi nous demandons dans une pétition 2 repas végétariens par semaine à horizon 2020. Ces repas permettraient aux enfants d’avoir une alimentation plus équilibrée, tout en leur faisant découvrir de nouvelles saveurs.
Greenpeace

27/05/2018

L'agar-agar, un gélifiant naturel...

Mme Valérie Cupillard, consultante en cuisine bio, écrit dans le journal Biocontact N° 290 de mai 2018 que "cet extrait d'algues marines est un gélifiant naturel qui remplace en cuisine la gélatine animale". En bio, les algues rouges (gelidium sesquipedale) sont récoltées selon un cahier des charges précis: le procédé d'extraction ne fait pas appel à des solvants (acide sulfurique par exemple). L'agar-agar se présente comme une poudre fine à doser selon le résultat que l'on recherche (confiture, flan ou aspic).

Son goût neutre permet de l'utiliser dans des recettes salées comme sucrées en remplacement des œufs dans des flans ou de la gélatine dans des aspics, bavarois, terrines, pâtes de fruits... Il suffit de mélanger la poudre avec du liquide ou une préparation pour voir le pouvoir gélifiant agir en refroidissant. Pour éviter les grumeaux, l'agar-agar doit être délayé dans un liquide froid. Pour l'ajouter à une préparation chaude, le faire fondre au préalable dans quelques cuillerées d'eau froide et verser ensuite dans une casserole pour faire frémir sur feu doux de 2 à 3 minutes..

Il faut savoir que si l'agar-agar est associé à des fruits ou légumes acides, son pouvoir gélifiant est fortement réduit. En tenir compte en augmentant les proportions pour des gelées d'agrumes ou un aspic à la tomate par exemple! Pour préparer une confiture moins sucrée que dans la recette traditionnelle, il est possible de ne mettre que 400g de sucre pour 800g de fruits et 1 cuillère à café d'agar-agar ajouté en fin de cuisson.

Si l'on désire une consistance ferme, compter 2g d'agar-agar en poudre pour 50cl de liquide environ. Pour démouler sans problème ou obtenir une consistance très ferme, doubler la dose d'agar-agar. C'est le cas en cette saison du bavarois aux fraises: on mélange environ 2 à 3 g d'agar-agar avec du lait de riz ou d'amande et on laisse frémir 2 minutes sur feu doux. Puis on mixe les fraises avec miel, sirop d'agave ou de coco. Le mélange placé ensuite dans un moule huilé au réfrigérateur au moins 2 heures, le bavarois se démoulera sans difficulté.

Lyliane

23/05/2018

Comment faire pour devenir "famille de vacances" pour enfant de famille défavorisée?

Dans le journal Convergence du Secours Populaire, Mme Lucie Forsans, chargée de missions, nous donne quelques précisions concernant l'accès aux vacances d'enfants de familles défavorisées. Accueillir un enfant pendant les congés est en effet possible pour des familles de notre pays disposant d'une chambre libre et qui auront été agrées par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale.

La première démarche à faire est de contacter le Secours Populaire, la Fédération, le Comité ou l'Antenne la plus proche de chez soi. Dans chaque département il y a en effet ce genre d'organismes. Un bénévole du SPF viendra échanger avec la famille pour discuter de ses possibilités d'accueillir en vacances un enfant provenant du même département ou d'une autre région de France. Pour obtenir la liste des antennes à proximité, contacter sur Internet: www.secourspopulaire.fr.

La famille volontaire pourra à cette occasion exprimer ses souhaits et ses disponibilités. Une fois l'accueil validé, tout sera mis en œuvre pour qu'un enfant puisse passer de belles vacances au sein d'une famille d'accueil temporaire. Il faut savoir en effet que de nombreux enfants ne quittent jamais leur quartier faute de moyens. Le Secours Populaire estime à 1 sur 3 le nombre d'enfants privés de vacances. Certains n'ont même jamais vu Paris, le bord de mer, la montagne... et pour eux ces vacances représenteront un plaisir dont ils se souviendront longtemps.

Lyliane

Cuisiner sans jeter...

Dans "Nous", supplément de Nice-Matin, un article de Mme Sophie Casals nous incite à réduire nos déchets jusqu'à arriver à "zéro gaspi". Elle s'inspire notamment de l'ouvrage intitulé: "La cuisine zéro déchet" de Mme Stéphanie Faustin (éditions rue de l'Echiquier) et de témoignages de jeunes femmes niçoises, qui ont décidé de partager leurs astuces lors d'une soirée coaching "Cuisine zéro déchet".

Il faut savoir tout d'abord que chaque Français jetterait en moyenne 20 à 30 kg de nourriture chaque année, soit environ 7kg de produits emballés et 13 kg de fruits et légumes abîmés, le reste étant des produits non consommés. Parmi les aliments le plus souvent mis à la poubelle figureraient en bonne place ceux qui ne comportent pas de date limite, comme les fruits et légumes, les produits de boulangerie.

Comment ne pratiquement plus rien jeter? Premièrement: récupérer peaux, fanes et épluchures qui ne vont pas au compost. En n'achetant que des produits bio, c'est à dire sans pesticides, tout est utilisable dans les fruits et légumes, même les épluchures de bananes. Deuxièmement: tout cuisiner soi-même. c'est un peu plus long mais en s'organisant c'est faisable, à moindre frais. J'ai le souvenir que ma mère faisait du "pain perdu" avec des tranches de pain rassis trempées dans du lait et de l'œuf battu. C'était pour nous un goûter très apprécié!

Par exemple, les restes d'épluchures bio, les fanes de radis, de navets, les tiges d'épinards, d'orties, de blettes, d'asperges, les restes d'extracteurs de jus peuvent être convertis en bouillon, en velouté, en soupes, en gratins ou en pesto ou même éventuellement pour donner du goût à l'eau de cuisson des pâtes ou du riz. Pareillement, des chips d'épluchures de pommes de terre, de carottes, de panais, de betteraves ou de pommes sont parfaits et économiques pour accompagner un apéritif. Une fois bien lavés, fruits et légumes sont épluchés à l'économe et versés avec une cuillère à soupe d'huile sur une plaque de cuisson au four. En 15 minutes à une température de 180° environ, on les sert salés ou sucrés. C'est craquant et délicieux!

L'eau de cuisson des pois chiches ou des lentilles peut servir à préparer un dessert. En effet, ce jus parfumé remplace les blancs d'œufs à monter en neige pour faire des meringues avec du sucre roux. Quant aux bananes trop mûres et déjà un peu noires, il suffit d'enlever les extrémités et de couper le reste en rondelles avec la peau en mixant le tout. Cela permet de composer un "banana bread" avec farine, œufs et sucre. En accompagnement du Müesli du matin ou mixés en smothies, ces bananes trop mûres sont aussi délicieuses. Des fruits déjà un peu abîmés peuvent, une fois triés, donner de succulentes compotes, sirops ou confitures.

Si vous avez expérimenté vous-même de bonnes recettes zéro déchet, merci de nous les adresser: nous les publierons bien volontiers. Pourquoi ne pas proposer à vos amies un atelier zéro déchet pour faire boule de neige et stimuler votre créativité. Afin d'aller plus loin, lire aussi "Menu zéro déchet" de chez Mango ou consulter sur Internet par exemple: https://greenerfamily.fr/recette.

Lyliane

08/05/2018

Qualité des aliments: quand les consommateurs s'en mêlent...

Nutri-Score: un étiquetage pour mieux manger:

Étiqueter les plats cuisinés en fonction de leur valeur nutritionnelle : c'est le principe du Nutri-Score. L'agence Santé publique France lance aujourd'hui sa campagne de publicité contre la malbouffe

 C'est le triomphe d'un chercheur daltonien qui fait voir rouge à l'industrie agroalimentaire. L'agence Santé publique France lance lundi 7 mai un spot publicitaire (télé, radio et Internet) de promotion du Nutri-Score, le logo officiel permettant au consommateur de savoir en un coup d'œil si le plat cuisiné qu'il s'apprête à fourrer dans son chariot respecte l'équilibre alimentaire. Placé sur l'avant d'un nombre croissant d'emballages, cet outil facultatif de prévention du surpoids et des maladies cardiovasculaires facilite, par exemple, la comparaison de plusieurs boîtes de céréales entre elles pour choisir la moins grasse ou la moins sucrée.

Cinq couleurs pour identifier le score nutritionnel d'un produit
Son inventeur Serge Hercberg a bataillé dur pour imposer un étiquetage résumant, au moyen de cinq lettres et couleurs, le score nutritionnel mis au point dans son laboratoire, validé par des études scientifiques, et calculé à partir des ingrédients entrant dans la composition du produit. "C'est un instrument de transparence, qui n'existe nulle part ailleurs. Pour le consommateur lambda, les tableaux à l'arrière des emballages sont incompréhensibles", décode l'inventeur.


Dans sa croisade contre la malbouffe, le professeur de nutrition à l'université Paris 13 a pu compter sur l'appui du docteur François Bourdillon. 

. Le directeur général de Santé publique France a d'abord conçu le design du logo, c'est-à-dire la "carrosserie" (échelle colorée) qui habille le "moteur" de compétition inventé par son collègue chercheur. Il s'attelle aujourd'hui à "en faire la pub".

Cet adepte du "marketing social" à l'anglaise, allergique à "l'hygiénisme" et à la "culpabilisation", a un double objectif : sensibiliser la population ("On peut se faire plaisir en mangeant du E, mais tous les jours, ça pose problème.") et aussi les industriels ("Ceux qui ont adopté le Nutri-Score y voient un avantage concurrentiel, certains commencent même à enlever du sel ou du sucre dans leurs produits pour améliorer leurs notes.").

Des entreprises agroalimentaires veulent torpiller le Nutri-Score
Autres alliés de poids dans cette course au bien manger : les consommateurs. Ils sont déjà des dizaines à alimenter la base Open Food Facts créée par l'informaticien Stéphane Gigandet pour rendre transparente la composition des aliments (elle affiche notamment le Nutri-Score). Et près de 3,5 millions de personnes ont téléchargé en un an l'application mobile Yuka, qui note les produits (60 % de l'évaluation est basée sur le Nutri-Score). "Si les consommateurs se mettent à boycotter ceux qui sont mauvais pour la santé, pronostique Julie Chapon, une des cofondatrices de Yuka, les entreprises seront bien forcées de changer."
 
Anne-Laure Barret - leJDD - lundi 7 mai 2018

05/05/2018

Faire le plein de magnésium...

Version Fémina sous la plume de Mme I. Haberfeld s'interroge sur les vertus du magnésium. Elle s'appuie notamment sur les propos d'une diététicienne: Mme Magali Cros-Roig. Cette dernière nous conseille notamment d'user et d'abuser d'herbes aromatiques au quotidien. Par exemple, saviez-vous que 100g de basilic séché procurent 711 mg de magnésium et 100g de persil séché: 386mg? Il paraît donc nécessaire de s'habituer à ajouter sauge, persil, basilic ou herbes de Provence dans nos plats, des entrées aux desserts. Des épices comme le safran, le curcuma, le curry, la noix muscade, le poivre, ajoutés au moment de servir, nous aident à faire le plein de magnésium. 

Croquer une poignée de noix du Brésil, d'amandes, de noix, de noisettes ou du chocolat noir à 70% de cacao figure dans le top 50 des aliments apportant le plus de magnésium, de sélénium de phosphore et de potassium. Par ailleurs, 100g de graines de Chia, de lin, de sésame, de tournesol et de pavot couvrent l'intégralité de nos besoins quotidiens. Que ce soit à l'apéritif, en salades, dans les pâtisseries ou le muesli la valeur nutritionnelle de nos préparations sucrées ou salées est augmentée par la seule présence de ces petites graines.

Bigorneaux et bulots consommés une fois par semaine peuvent se déguster à la poêle avec une pointe d'ail, avec des pâtes, des légumes ou un poisson. Ces coquillages sont une bonne source de minéraux dont le magnésium. De même des algues en salade (laitue de mer, nori, wakamé...) fraîches, séchées ou saupoudrées sur des soupes comme du sel possèdent un taux record en magnésium. Il existe par exemple un tartare d'algues délicieux à tartiner sur des toasts à l'apéritif.

Le magnésium, nous disent les scientifiques comme les nutritionnistes, participe à plus de 300 réactions dans notre corps, dont la fixation du calcium dans les os,la contraction des muscles, la réduction du taux de sucre sanguin, la normalisation du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Les besoins journaliers s'élèvent à 360 mg pour les femmes et 420 pour les hommes. Selon une étude SU.VI. MAX près d'une femme sur quatre et d'un homme sur 6 seraient carencés en magnésium. D'où stress, irritabilité, insomnies, crampes, manque de concentration... Des compléments alimentaires peuvent contribuer à combler ces carences (D-Stress ou D-Stress Booster par exemple, Mag 2, magnésium marin...). Une alimentation tenant compte de ce qui précède est néanmoins une solution agréable au quotidien.

Pour en savoir davantage sur le magnésium, consulter sur Internet: https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/.../Fiche.aspx?doc=magnesium_ps

 Lyliane

20/04/2018

La solidarité n'a pas dit son dernier mot, selon l'Ordre de Malte France...

Etymologiquement, le mot bénévolat vient du latin "benevolus", qui signifie bonne volonté, mot  venant de "bene" bien et de "velle": vouloir. L'année 2014 avait déclaré le "bénévolat" : Grande cause nationale. Chaque année, d'ailleurs, le 5 décembre, une journée mondiale est consacrée au bénévolat. Le pape François depuis 2005 dans ses rencontres de Cologne, Vienne et Rome a utilisé couramment ce qualificatif pour remercier jeunes ou moins jeunes "engagés dans le service aux autres, dont notre société a un besoin urgent, ... notamment envers les personnes âgées et tous ceux qui souffrent ... en leur tendant la main sans calculs, sans crainte, avec tendresse et compréhension".

Depuis la loi de 1901, on considère comme bénévole "toute personne qui s'engage librement pour mener une activité non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Selon Mme Elisabeth Pascaud, vice-présidente de France-Bénévolat, "les jeunes et les chômeurs par exemple peuvent trouver dans une activité bénévole un moyen d'être utiles, d'accroître leurs compétences, de travailler en commun et d'apprendre à avoir des initiatives", car le bénévolat peut être un bon moyen d'inclusion sociale.

Dans tous nos départements de France et d'Outre-Mer, des personnes choisissent d'aider leurs concitoyens dans un esprit chaleureux et avec bon coeur. Tous, généralement, s'accordent à dire qu'ils reçoivent au moins autant qu'ils donnent et leur vision du monde en est souvent profondément changée. Ils y trouvent enrichissement et joie, car leurs actions généreuses ne leur pèsent pas. Dans notre pays, des centaines d'associations oeuvrent jour après jour  auprès de ceux qui sont malades, qui ont faim, qui ont froid, que ce soient des réfugiés, des femmes battues, des S.D.F., des personnes en fin de vie  ou des mineurs à la rue. Parfois même il arrive que des vocations naissent et que des bénévoles finissent par s'engager dans le social, l'humanitaire. 

Personnellement, j'ai rencontré d'anciens bénéficiaires des Restos du Cœur, dont la situation s'était améliorée et qui voulaient à leur tour rendre service... Aussi, quand vous entendrez  dire autour de vous que les "pauvres" sont tous des assistés et que les Français sont individualistes et répugnent à s'engager, sachez leur rappeler que cette généralité n'est pas tout à fait vraie, car beaucoup de leurs concitoyens sont généreux, donnent de leur temps et agissent concrètement au sein de multiples associations...

Pour en savoir davantage, il est possible de joindre par exemple sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

17/04/2018

L'arrondi indolore ou comment donner sans trop s'en apercevoir...

Un article de Mme Céline Mouzon sans le journal Alternatives Economiques nous expose le fonctionnement du «MicroDon», qui permet à des salariés et à des consommateurs de reverser les centimes après la virgule à des associations. Ce service est commercialisé par MicroDon, qui édite des logiciels de dons à destination des entreprises. Celles-ci doivent compter au moins dix points de vente pour que l'arrondi soit mis en place, car la solution technique est assez lourde. Des arrondis en ligne sont aussi possibles mais restent marginaux. MicroDon rend également possible l'arrondi sur salaire dans les entreprises de plus de 250 salariés. Ainsi, chacun peut verser les centimes de sa feuille de paie et même quelques euros de son salaire à une association choisie par l'entreprise.

 

MicroDon a été crée en 2009 par Mr Pierre-Emmanuel Grange, afin de toucher un public qui habituellement ne donne pas au quotidien. C'est selon lui, «une façon de partager un mécénat horizontal»! Cette solution est déjà opérationnelle à Nature et Découvertes, chez Adidas, BNP Paribas. Ces entreprises se donnent de ce fait une image sociale. L'arrondi sur salaire ouvre même droit à une réduction fiscale. Le Président de MicroDon compte aussi développer des sites Internet centralisant les engagements solidaires que les salariés peuvent prendre comme du bénévolat dans une association...

 

En 2016, 1,5 million d'euros ont été collectés et MicroDon visait les 2,5 millions d'euros en 2017. L'arrondi en caisse représente en valeur les 2/3 des montants collectés. Plus de 300 associations en ont déjà bénéficié. Quant au don sur salaire, ce service est proposé à 300 entreprises. Certaines doublent même lle montant versé par les salariés. MicroDon se rémunère uniquement par le logiciel vendu aux entreprises et ne prend aucune commission. Cette société par actions simplifiée a reçu l'agrément ESUS c'est à dire celui d'entreprise solidaire d'utilité sociale. MicroDon compte à son capital des fonds de l'économie sociale et solidaire comme Maïf Investissement, France Active, Solid, Esfin Gestion...

 

Pour en savoir plus sur ce dispositif solidaire, aller sur www.larrondi.org.

Lyliane