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26/06/2015

Aider le Népal à se relever du chaos...

Le 25 avril, puis le 12 mai 2015, sans oublier de nombreuses répliques entre temps, des seismes violents (7,8 de magnitude) ont frappé le Népal, faisant des milliers de morts et de blessés, détruisant habitations, écoles, monuments et désorganisant toutes les infrastructures en place.

Le Népal est un petit pays allongé au pied de l'Himalaya, coincé entre l'Inde et la Chine. Son niveau de vie est globalement assez pauvre, d'autant qu' il accueille de nombreux réfugiés tibétains. Certaines vallées sont inaccessibles l'hiver. Beaucoup d'hommes au moment de la catastrophe étaient absents car, soit ils étaient sherpas occupés à une course en altitude, soit ils étaient en train de travailler sur des chantiers pour préparer les futurs J.O. Ce qui explique que femmes et d'enfants se soient retrouvés seuls au milieu des décombres!

 

Heureusement, beaucoup de personnes se sont senties solidaires et ont envoyé des dons. Grâce à des bénévoles de tous pays, des O.N.G. des tonnes de matériel ont pu être envoyés sur place dès les premiers jours. La région de Kathmandou était la plus accessible du fait de son aéroport. Ailleurs, les routes affaissées ou encombrées freinaient l'acheminement des secours. Les priorités étaient de sonder les décombres avec des équipes bien entraînées, de soigner les blessés, de distribuer des kits d'assainissement et de purification de l'eau. Des camps de toile avaient été dressés pour accueillir ceux qui avaient parcouru parfois de longues distances avant d'être secourus. Un soutien psychologique avait même été décidé pour les rescapés.

 

Aujourd'hui, les premières urgences dépassées, selon Médecins du Monde, la Croix Rouge ou Action contre la Faim, il s'agit d'une autre phase d'action. Les médias ont cessé de braquer leurs micros vers les survivants, de suggérer d'autres types d'aides... Sur place pourtant les populations manquent de tout: bâches, couvertures, tentes, seaux, cuvettes... L'accès à l'eau potable et la réorganisation du système sanitaire et scolaire sont particulièrement urgents. Des dons pourraient encore être utiles, mais les Népalais ne manquent pas que d'argent pour se relever de leurs blessures visibles et invisibles...

 

Une organisation indépendante et laïque Project Abroad (www.projects-abroad.fr) a lancé le 8 juin dernier un projet ouvert à toute personne à partir de 18 ans, afin de trouver des volontaires motivés par la reconstruction du Népal sur la durée de leur choix (minimum 8 jours). Les objectifs sont d'aider à relever les structures scolaires endommagées pour pouvoir à nouveau accueillir des enfants en classe et leurs maîtres. Par exemple: aider à la sécurisation des bâtiments, assistance aux enseignants... Les volontaires seront hébergés sommairement le temps de leur action sur place. Il y a en ce moment encore quelques 24 000 salles de classes à rénover et sans cet engagement volontaire beaucoup d'élèves perdraient leur année.

 

Je me sens particulièrement touchée par cet appel, car je parraine une petite népalaise de 12 ans prénommée Sharmila au sein de l'Association Pomme Cannelle (www.pomme-cannelle.org). Je sais notamment qu'elle était en classe au moment du seisme, ce qui lui a sans doute sauvé la vie. Mais sa famille a perdu son petit logement de Kathmandou. Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront venir en aide à quelques uns de ces habitants du Népal, un peuple pacifique et courageux!

Lyliane

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