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25/10/2016

Où en est la lutte contre le gaspillage alimentaire?

A l'occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire le 16 octobre dernier, les citoyens prennent conscience que plus de 10 millions de tonnes d'aliments partent à la poubelle chaque année dans notre pays. Ce gâchis représente un tiers des denrées produites, nous dit Mme Tiphaine Honnet dans le Journal gratuit Fémina.Tantôt ce sont les fruits et légumes défraîchis, tantôt la date de péremption dépassée...

Nous pourrions, certes, accuser la grande distribution et ses énormes stocks ou l'industrialisation des produits alimentaires, mais ne serions nous pas tous responsables, par exemple en achetant trop à la fois sans aucun discernement, quitte à jeter ensuite de la nourriture périmée? Des citoyens se sont mobilisés ainsi que des associations caritatives. Certains vont glaner des invendus à la fin des marchés, d'autres distribuent des repas chauds pour des personnes en situation précaire, soupes ou plats confectionnés avec des produits récupérés.

Il y a eu des réactions du côté législatif. En effet, depuis février 2016, la loi interdit aux grandes surfaces de détruire les denrées pouvant encore être utilisées dans l'aide alimentaire. En juin 2013, avait été lancé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire signé par tous les acteurs de la filière alimentaire, afin de réduire de moitié le gaspillage d'ici 2025.

Enfin, des chefs, des restaurateurs sensibilisent le grand public à réduire l'empreinte carbone de son assiette, à jeter le moins possible d'aliments en recyclant nos déchets et à acheter des produits de saison en quantité raisonnable. Nous commençons à emporter nos restes à la maison sous forme de doggy bag. Il existe même une application futée comme Too Good to Go, qui permet de commander en ligne des plats de restaurants invendus ou comme OptiMiam qui aide les commerçants à écouler leurs stocks grâce à des promotions.

Bref, l'entraide et la récupération commencent à s'organiser dans notre pays. Il était grand temps de mettre fin à ce gaspillage! Pour en savoir plus, consulter le site de l'Ademe, des Moissons Solidaires, ou de l'Association Bon pour le climat par exemple sur Internet: www.ademe.fr, www.moissonssolidaires.fr, www.bonpourleclimat.fr.

Lyliane

 

18/09/2015

En Europe, faire face à la malnutrition...

 

Partout en Europe, la malnutrition s'installe. Pour y faire face, nous dit le Secours Populaire - www.secourspopulaire.fr – le PEAD, programme d'aide alimentaire aux plus démunis, crée en 1987 au niveau européen a oeuvré pendant plusieurs années. Il a été abandonné en 2014. Grâce à une nouvelle mobilisation des élus et des associations, les Etats membres de l'Union Européenne (UE) ont remplacé le PEAD par le Fonds Européen d'Aide aux plus Démunis ou F.E.A.D. «Il prend en compte tous les types de privations (alimentaires,vestimentaires...)»

 

En septembre 2014, les premiers stocks de nourriture du FEAD ont été livrés aux associations françaises habilitées à les distribuer. En aidant les personnes les plus fragiles, cela permet à celles-ci de renouer du lien social. Il leur reste cependant encore du chemin à faire pour sortir de la précarité... Les chiffres sont en effet assez éloquents: en Europe, 18 millions de personnes, dont 4,2 millions en France mangent grâce à l'aide du F.E.A.D. Les privations alimentaires affectent en tout 28 millions d'habitants de l'UE. Et nous ne parlons pas des autres régions du monde, où la situation alimentaire est beaucoup plus précaire encore...

 

La solidarité alimentaire est donc indispensable en Europe. Le budget que lui consacrent les 28 Etats Européens (3,5 millions d'euros) se révèle très insuffisant. Des enfants mangent mal, ce qui compromet leur développement; des personnes âgées achètent des denrées bon marché et négligent leur santé. Alors, au lieu de nous plaindre, de regretter des temps moins difficiles, des avantages révolus, ne pourrions nous pas nous engager aux côtés des nombreuses associations caritatives pour les soutenir et les aider dans leur travail au jour le jour?

Lyliane