Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/09/2016

Des éleveurs s'organisent...

 

Avec la baisse régulière du prix du lait pour les éleveurs, la plupart n'arrivent pas à avoir une rémunération décente. Il reste dans notre pays environ 60 000 éleveurs, mais leur situation est très précaire bien qu'ils travaillent près de 65 heures par semaine. Aussi, j'ai appris avec intérêt, le 27/9/2016 au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne, ce qu'ont imaginé deux frères installés en Loire Atlantique depuis 2006 avec un beau cheptel de vaches laitières, afin de pérenniser leur exploitation.

Fabrice Hegron et son frère ont eu en effet l'idée de se regrouper avec d'autres éleveurs de la région de Nantes pour transformer et commercialiser leurs produits laitiers. Ils visent la qualité et font en sorte que leur lait soit tracé et garanti sans utilisation d'huile de palme, ni d'OGM. Ils sont en effet soucieux de l'environnement et de la santé des consommateurs. C'est pourquoi, ils nourrissent leurs vaches avec de l'herbe et des aliments naturels.

Cette courageuse entreprise collective leur a pris 5 ans, car il fallait trouver 8 millions d'euros pour réaliser leur projet. Grâce au financement participatif par internet et par les réseaux sociaux, à des aides du département et de la région et surtout à la grosse somme investie par un actionnaire, ils ont montré qu'ils pouvaient se prendre en main et réussir tous ensemble. Mais, par contre, ils ne veulent accepter aucune subvention.

Actuellement, ils en sont à la phase finale, c'est à dire à celle aussi délicate de la commercialisation. Leur lait à la vente n'est pas plus cher que les autres (94 centimes), dans la mesure où ils n'ont plus besoin de passer par des transformateurs et où ils proposent eux-même leurs produits en boutiques et supermarchés. Leur but désormais serait d'arriver à se payer décemment et à inciter d'autres éleveurs, jeunes ou moins jeunes, à faire comme eux. Car conserver dans notre pays nos prairies, nos bocages et nos races bovines ne serait-il pas un gage de préservation de la biodiversité?

Comme quoi, malgré la crise économique, il y a encore moyen de se prendre en charge en tant que citoyen sans attendre autre chose de l'extérieur qu'un élan de solidarité!  Bravo aux éleveurs de Loire Atlantique!

Lyliane

 

28/09/2016

Journée mondiale de l'alimentation...

La Journée mondiale de l'alimentation est célébrée chaque année dans le monde entier le 16 octobre sous l'égide de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). L'ONG Action contre la Faim vise un objectif: un monde sans faim à l'horizon 2030. Elle alerte également l'opinion publique et les autorités sur la situation humanitaire dramatique des pays, sur les problèmes de protection des civils et l'application du Droit International Humanitaire comme par exemple en ce moment au Yemen.

Des solutions diverses existent bien dans les pays où la famine demeure afin d'améliorer la sécurité alimentaire, mais ils ont besoin d'un coup de pouce des pays développés pour implanter une agriculture durable basée sur l'agro-écologie, apporter un nouvel impulse aux programmes agricoles, créer des banques céréalières et d'alimentation pour le bétail, réhabiliter ou créer des puits, regrouper des maraîchers, les associer en coopératives...

Ici, en Europe, des collèges organisent chaque année des courses de solidarité, des entreprises (boulangers, restaurants...) se montrent solidaires et se signalent au public par leurs logos, des sponsors organisent des challenges contre la faim, des particuliers récoltent des fonds lors de ventes de charité. Depuis le mois de septembre est lancée une campagne:" je déj, je donne!". Il s'agit de collecter des titres de restaurant en partenariat avec le groupe UP. Etant donné qu'il y a environ 3,8 millions de porteurs, on pourrait ainsi venir en aide à 2 millions d'enfants.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à:  www.actioncontrelafaim.org ou www.jedej-jedonne.org .

Lyliane

25/09/2016

Face au défi de la malnutrition au Niger …

 

 

Pays parmi les plus pauvres au monde, le Niger connaît des taux de malnutrition alarmants. L'ONG Médecins du monde avec 48 personnes sur place lutte auprès des autorités contre ce problème de santé publique majeur, nous dit Mr Thomas Flamerion. Un programme de lutte contre la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ou allaitantes est mené dans le district d'Illéia, région de Tahoua avec l'aide de 422 agents bénévoles formés et encadrés par Médecins du Monde.

La malnutrition en effet touche près de 15% des enfants nigériens. C'est le seuil d'urgence fixé par l'OMS. Les zones rurales, où vit 80% de la population, continuent de manquer de nourriture, d'infrastructures médicales, de matériel et de personnel qualifié. «En période de crise», explique l'assistante nutritionnelle du Centre CRENI du district, «on accueille jusqu'à 20 enfants malnutris par jour et ils sont parfois trois par lit».

A la malnutrition s'ajoute parfois une infection au paludisme, maladie endémique au Niger. Les agents bénévoles sur place sont amenés à dépister les enfants en danger: ils prennent la température, pèsent et mesurent le périmètre brachial des enfants, car un tour de bras inférieur à 12,5 cm indique une malnutrition modérée ou sévère. Des suppléments alimentaires avec des pâtes énergétiques (plumpy'sup ou plumpy'nut) sont donnés aux familles. Une sensibilisation est faite également auprès des femmes en faveur d'une planification des naissances, car en espaçant les grossesses, on prolonge l'allaitement des bébés.

Sachant qu'au Niger actuellement un enfant sur six meurt encore avant l'âge de 5 ans faute de soins, alors que dans nos pays européens nos enfants mangent à leur faim et sont bien soignés, nous ne pouvons que saluer les missions de Médecins du Monde en Afrique et avoir le désir de les aider par des legs ou des dons. S'adresser pour cela sur Internet à www.medecinsdumonde.org. Soutenons aussi le Salon des métiers de l'Humanitaire qui se tiendra à Annemasse (74) les 25 et 26 novembre 2016 pour la France et la Suisse. Nous avons l'espoir de faire ainsi peu à peu reculer la malnutrition et l'injustice...

Lyliane

 

22/09/2016

Transport de marchandises à la voile...

 

Mr J.J. Le Gall, dans la revue Télérama de la semaine, nous rapporte l'initiative d'un jeune breton, Guillaume Le Grand, qui a fondé une compagnie Diana Mesa-de Towt (Transoceanic Wind Transport), afin de réduire l'empreinte carbone du transport de marchandises par moteur et porte-containers. Il estime en effet que si ses voiliers sont plus lents (9 nœuds au lieu de 12 à 15 nœuds pour les cargos), ils baisseraient de 75% le bilan carbone.

 

Pour le moment, Towt affrète 8 gréements pour son activité. Ses voiliers transportent aussi bien de l'huile d'olives du Portugal vers Douarnenez que du café, du thé et du rhum en provenance des Açores. Il a crée un label: «transporté à la voile». Grâce aux technologies numériques, tout le monde peut suivre les navires en direct ou même s'inscrire pour embarquer. Mr Le Grand travaille avec les Affaires Maritimes pour doter le fret à voile d'un cadre légal et oeuvrer en faveur d'une meilleure transparence dans le transport maritime.

 

Pour en savoir davantage sur cette initiative fort sympathique, consulter le site Internet: www.towt.eu pour l'actualité, les projets, la vente de produits ou même www.transportalavoile.bzh .

Lyliane

 

20/09/2016

Nouvelle pétition de Change.org pour l'étiquetage alimentaire par code en couleurs...

A la suite des votes de la Loi Santé à l’Assemblée et au Sénat en décembre dernier, le principe de l’étiquetage nutritionnel sur les emballages alimentaires a été adopté, afin d’avoir une meilleure lisibilité de la qualité des aliments (issus de l'industrie). Mais à ce jour, son format précis reste toujours à être défini.

Quel est l'étiquetage que nous consommateurs demandons ? Le système graphique à 5 couleurs (5-C) ou Nutri-score,qui se présente sous forme de notes de A à E associées à des couleurs. Il est élaboré à partir du calcul d’un score de qualité nutritionnelle qui prend en compte les divers éléments présents actuellement sur l’étiquetage nutritionnel au dos des emballages (mais compliqués à interpréter pour nous, commun des mortels!), ce qui permet d'attribuer au produit une pastille de couleur et une lettre. L'échelle de graduation va de A, la meilleure note en vert foncé, à E, la moins bonne note en rouge.

C'est très bien expliqué sur cette courte vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=GAwTyEEHnOs&feature=youtu.be

Pour nous consommateurs il ne fait aucun doute que le système à 5 couleurs est le meilleur. S’agissant de ce  système, le Haut Conseil de la santé publique a publié, le 24 août 2015, un avis positif. Une étude parue en octobre 2015 dans le journal Nutrients a montré que ce système à 5 couleurs était le plus efficace pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver, y compris dans des populations «à risques » (bas revenus, sujets âgés…). Une enquête réalisée à la demande de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé par l’institut BVA de fin septembre à début octobre 2015, visant à tester trois logos à cinq couleurs, montre des niveaux d’adhésion élevés, entre 86 % et 91 %. Une autre étude publiée le 15 décembre 2015 dans l’American Journal of Preventive Medicine montre que cette présentation est celle qui permet d’obtenir un panier de courses doté de la meilleure qualité nutritionnelle.

 Les industriels et les distributeurs n'en veulent pas, ils lui préfèrent soit le SENS, inventé par Carrefour (le logo désigne la fréquence de consommation souhaitable, à partir de la teneur en nutriments du produit : on retrouve ainsi sur l'emballage l'un des quatre visuels: «très souvent», «souvent», «régulièrement en petite quantité», ou «occasionnellement en petite quantité), soit le Nutri-repère.

 Le SENS nous semble plus "partial", orienté. Et le Nutri-repère à peine moins complexe à comprendre que l'existant, et n'apportant significativement rien de plus. Le 5C / Nutriscore est validé scientifiquement (cf plus haut), précis, neutre, transparent, intelligible instantanément, comme nous le souhaitons.

Moi, en tant que consommateur, pour moi et ma famille, je demande l'affichage 5C / Nutriscore.

 Je suis un simple citoyen de ce pays qui souhaite vivre en conscience, en particulier sur le sujet de mon alimentation, et j'interpelle donc solennellement le ministre directement en charge de ces questions, Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, pour que le décret final indique sans ambiguïté la recommandation de l’étiquetage en 5 couleurs.

Nos voix comptent pour que nous soyons accompagnés pour mieux consommer. Signez et diffusez ma pétition, d'avance merci.

 

18/09/2016

Autosuffisance alimentaire...

Lors de l'émission Télématin du jeudi 15/9/2016, j'ai été amenée à me pencher sur l'autosuffisance alimentaire en France. Le taux d'autosuffisance (TAS) exprime l'importance de la production par rapport à la consommation intérieure. Or notre pays, qui avait pourtant jusqu'ici des surfaces agricoles représentant 53,2% du territoire national, n'est pas et de loin autosuffisant sur le plan alimentaire.

Toutefois le "made in France" gagnant du terrain, entre 2009 et 2012,  les importations sont revenues à 25% de la consommation et la baisse se poursuit depuis 2013. L'agence bio estime même que la France est autosuffisante à 75%. Un producteur en agriculture biologique sur 2 par exemple vend en direct avec 1/3 du chiffre d'affaire dans la filière des fruits et légumes ( vente à la ferme, au bord des routes...).

Des fermes se sont lancées dans l'autonomie alimentaire. On les nomme "fermes d'avenir".  Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.fermedavenir.org. Pour une famille, être autosuffisant c'est posséder un potager (le plus souvent cultivé en permaculture), un verger de fruitiers, un poulailler et pouvoir vivre 8 à 10 mois par an en autarcie. On appelle ce type de familles des "survivalistes". cf www.apprentisurvivaliste.com.

Au lieu de faire venir de très loin des produits exotiques, dont le bilan carbone est très lourd, n'aurions-nous pas intérêt à consommer local, ce qui maintiendrait des emplois et garantirait davantage de transparence dans les filières alimentaires? Notre pays en effet a la chance d'avoir un climat tempéré, un sol fertile et des paysans compétents!

Lyliane

 

17/09/2016

Une application pour connaître la composition des produits alimentaires...

Un service virtuel gratuit, mis au point depuis 4 ans par des citoyens français, permettra aux acheteurs dans les supermarchés de décrypter les codes incompréhensibles figurant sur les étiquettes. Suite aux scandales récents (viande de cheval dans les lasagnes...) en effet, nous éprouvons le besoin d'avoir des informations sur les aliments que nous désirons acheter.

 Il suffit de télécharger une petite application nommée openfoodfacts et à l'aide de la caméra de notre smartphone de scanner le code barre du produit, pour obtenir des infos nutritionnelles, le code couleur de qualité, savoir s'il est allergène... Beaucoup de références existent déjà (58 000 environ). De plus cette application est contributive, ce qui permet à chacun de l'enrichir. Pour en savoir plus, contacter: www.openfoodfacts.org .

 

Un beau projet citoyen pour favoriser la transparence et nous aider à savoir ce que nous mettons dans nos assiettes!

 

Lyliane

16/09/2016

Gaspîllage alimentaire, suite de la pétition...

 

Bonjour à tous,

À lire svp cette interview du journal Paris Normandie :
"Au Havre, Arash Derambarsh dénonce le gaspillage alimentaire"

(http://www.paris-normandie.fr/mobile/actualites/economie/au-havre-arash-derambarsh-denonce-le-gaspillage-alimentaire-BB6838021)

Lire la suite
PARTAGER CETTE MISE À JOUR AVEC VOS AMIS
 
  Partager   Tweeter  
 

 

 
 
 
 

15/09/2016

Pétition de Change.org pour un étiquetage alimentaire en France.

Avez-vous regardé Cash Investigation hier ? Plus de 80 000 personnes ont déjà signé la pétition pour plus de transparence sur les étiquettes des produits que nous consommons.

 

 

 

A table, selon Elise Lucet...

L'émission Cash Investigation sur le 2ème chaîne animée par Mme E. Lucet et diffusée le 13/9/2016 s'intéressait particulièrement au business de l'agro-alimentaire et à la santé des Français. Nous avons découvert un monde où la langue de bois est de mise et où tous les coups sont permis. Par exemple comme de faire discréditer des auteurs de publications qui dérangent par des scientifiques payés pour cet office... Edifiant!

 

 Une visite dans l'usine Fleury Michon nous a montré notamment comment la charcuterie devient rose et nous fait saliver en y ajoutant du sel nitrité. Ce sel se transforme malheureusement dans l'organisme humain en nitrosamine, responsable avéré du cancer colorectal. Les industriels depuis 30 ans maintiennent pourtant ce sel par peur d'un soi disant éventuel botulisme. Pourtant E. Lucet nous emmène au Danemark rencontrer le patron de l'usine Hanegal qui fabrique hot dog et jambon sans nitrite, sans avoir déclenché le moindre cas de botulisme...

 

Une visite dans l'usine Herta, qui dépend du groupe, Nestlé, confirme cette méconnaissance de la question ou plutôt cette volonté de ne rien changer. Des enfants, testés sur la couleur du jambon et du salami, montrent le rôle de la publicité dans leurs goûts alimentaires... Pourtant des recommandations européennes depuis de nombreuses années poussent en vain à abandonner les nitrites. Aux Etats-Unis le rôle prépondérant dans la politique du lobby de la viande explique cet immobilisme. Semer le doute dans les esprits quand une étude ne va pas dans le sens escompté semble encore la meilleure parade!

 

Bref, cette plongée dans le monde de l'agro-alimentaire éclaire les mécanismes occultes qui dirigent certains de nos décideurs en matière de santé... Pas étonnant que nous ayons du mal à lire les étiquettes sur les produits de la grande distribution! En achetant à des producteurs locaux des aliments sains, nous mettrions toutes les chances de notre côté de pouvoir échapper à ces lobbies, plus soucieux de leur porte monnaie que de notre santé! A quand le grand ménage?

 

Lyliane

11/09/2016

Connaissez-vous le kit pédagogique zéro phyto 100% bio?

 

Cette année, le 29 mars, l'Assemblée Nationale, les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures ont dévoilé leur kit pédagogique destiné aux collectivités pour qu'elles cessent totalement d'utiliser des pesticides dans les espaces publics et intègrent l'alimentation biologique dans leur restauration collective. De plus, six responsables de collectivités françaises ont présenté leurs initiatives locales, nous précise le journal Biocontact du mois de septembre 2016.

Heureusement que ces informations sont diffusées par quelques journaux engagés dans une démarche écologiste, car elles passeraient inaperçues au milieu des faits divers plus ou moins violents que les journalistes se complaisent à détailler! Et pourtant, le zéro phyto dans les espaces publics sera obligatoire au 1er janvier 2017, avec l'entrée en vigueur de la Loi Labbé et de la Loi de transition énergétique.

Le kit pédagogique proposé est «un recueil d'expériences de terrain réussies, qui aborde tous les sujets pouvant freiner les élus locaux et les gestionnaires de restauration collective: financement, méthodes alternatives, sensibilisation des agents...». Trois clés ressortent des témoignages vécus: tout d'abord un engagement fort du maire et des élus, puis un accompagnement des agents et enfin la sensibilisation de la population.

Ce qu'ont fait avec bonheur les communes de Mouans-Sartoux (06), de Bouvron en Loire Atlantique et de Barjac dans le Gard, d'autres peuvent l'entreprendre. Les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures invitent tous les lecteurs à diffuser largement ce kit collectivité auprès de leurs élus locaux. Pour le télécharger, aller sur le site Internet: www.0phyto-100pour100bio.fr.

Lyliane

 

24/08/2016

Un site d'e-commerce Made in France...

 

Nous sommes relativement nombreux dans notre pays à regretter, qu'en raison de la mondialisation, la plupart des jeans, des tee-shirts, des chaussures et des jouets par exemple soient fabriqués à l'étranger (Chine, Inde, Indonésie, Taïwan, Bangladesh...). Non seulement les normes de qualité de fabrication sont bien différentes de ce que nous aimerions, mais, dans ces pays lointains, ce sont souvent de jeunes enfants ou des femmes mal rétribuées qui confectionnent ces produits. En outre, leur transport vers la France coûte cher en énergie et aggrave le volume des gaz à effet de serre. Sans compter que le service après vente est la plupart du temps inefficace, voire inexistant. Bref, le plus grand gagnant, en l'occurence, me paraît être le patron, qui a délocalisé son entreprise...

Aussi, je me réjouis d'apprendre par le Journal gratuit Fémina que depuis peu existent deux sites qui regroupent toutes les boutiques de produits Made in France. Il s'agit de cliquer par Internet sur www.bmif.fr et www.lesptitesboitesfrancaises.fr. Ces deux sites d'e-commerce ont des rayons très variés où l'on peut avoir les coordonnées de ces marques. Pour bmif par exemple, ce sont: épicerie, mode, bijouterie, soin/bien-être, enfants, maison, sports/loisirs et même fête des mères, fête des pères et soldes.

Ces deux sites permettent ainsi de faire connaître et de soutenir des entreprises françaises, qui ont choisi de faire de la qualité et d'employer des artisans vivant sur notre sol et possédant un savoir-faire. Les consommateurs que nous sommes peuvent de ce fait choisir des produits et accéder à une vente en ligne sans intermédiaire.

J'ai noté, par exemple, un jeu de société nommé Combat de Coqs, crée par deux jeunes bretons de 25 ans, qui ont imaginé 12 thématiques avec des cartes posant des questions sur notre patrimoine français. De même, une entreprise a mis au point des steak de bœuf sèché et une autre nommée Babelicot propose des légumes bio en bocaux. Et n'oublions pas La Belle Iloise qui produit des produits de la mer et notamment des conserves de sardines de qualité...

Je ne sais pas si nous allons ainsi faire baisser le chômage dans notre pays, mais j'ai l'impression que ce type d'initiatives est susceptible de dynamiser la créativité de nos jeunes et moins jeunes. Ce centre commercial Made in France a eu le mérite d'innover et cela suscite à mon sens le besoin d'encouragements. Alors, pourquoi ne pas aller voir ces fabrications françaises bien vivantes en parcourant ces sites et en les faisant connaître autour de nous?

Lyliane

 

23/08/2016

Nulle part, en France...

 

Samedi soir, le 20/8/2016, sur la chaîne TV Arte, j'ai vu un film documentaire, présenté par Mr William Irigoyen avec des paroles de l'écrivain Laurent Gaudé, tourné en janvier 2016 dans les camps de Grande Synthe et de Calais. La réalisatrice Yolande Moreau est venue tourner «Nulle part en France» pendant 10 jours avec une petite équipe de tournage.

Il m'a été difficile de supporter ces images prises dans ces deux camps du Pas de Calais, battus des vents, parmi la boue et les détritus. Tout le monde femmes, enfants, hommes est équipé de bottes et se chauffe autour de petits feux de bois. Les adultes, jeunes pour la plupart, errent à la recherche d'un filon pour sortir du camp à la nuit tombée et tâcher de rejoindre l'Angleterre.

Kurdes, afghans, éthiopiens, syriens entassés là se disent très déçus de l'accueil de la France, qu'ils croyaient être le pays de la démocratie... Ils ressentent douloureusement la haine et l'hostilité de la population locale, qui fait des amalgames entre les migrants et les terroristes. Pourtant, nous savons bien que ces exilés eux-même ont dû fuir ces terroristes (talibans, islamistes) et qu'ils n'ont rien à voir avec eux! Ils aimeraient ne faire que passer, mais la Police les refoule et les en empêche.

Le seul moment qui m'a fait chaud au cœur a été celui filmant la venue de bénévoles écossais, belges et de quelques rares français apportant provisions, duvets, jeux et friandises pour les enfants. Cela a contrebalancé pour un moment la dureté des conditions de vie de ces réfugiés! Entre temps je sais qu'à Calais, les bulldozers sont passés écrasant tout sur leur passage! Et que l'on compte aujourd'hui quelques 7000 migrants à Calais dans ce qui constitue le plus grand bidonville de France. Heureusement, à grande Synthe, le Maire de la ville et l'ONG Médecins du Monde ont crée un camp plus décent pour les réfugiés installés sur leur sol...

Ce film documentaire a le mérite de rappeler aux Français, à tous les européens que ces personnes sont des exilés et qu'elles ont droit à la dignité et à un traitement humain. Au nom de quoi les retenons nous à nos frontières? Allons nous enfin pouvoir leur offrir un droit de passage, un exil décent en sortant de peurs orchestrées par quelques partis xénophobes? Je le souhaite de tout mon coeur!

Lyliane

 

19/08/2016

Réguler la mondialisation...

 

 

Le bimestriel gratuit Pluriel Nature de mai/juin 2016, sous la plume de Mr E. Deboux, revient sur le scandale nouvellement révélé par Mme E. Lucet et d'autres journalistes à propos des Panama Papers (paradis fiscaux touchant tous les partis, la plupart des multinationales et des dirigeants des pays développés) et sur la nécessité d'enfin changer de politique. L'ultralibéralisme mondial en effet, les inégalités sociales qui s'accroissent, la concurrence déloyale entre les petites entreprises et les multinationales (qui font de «l'optimisation» dans des paradis fiscaux), tout cela montre qu'il faudrait passer à un système plus équilibré et vivable pour notre futur et celui de nos enfants.

 

Car, notre développement actuel est insoutenable à terme: il détruit notre économie (délocalisations...), notre lien social (riches de plus en plus riches et chômeurs, SDF en nombre), notre biodiversité végétale et animale et il nous entraîne tous vers une catastrophe climatique. Cet ultralibéralisme mondial a notamment, depuis 30 ans, favorisé l'importation de denrées lointaines par camions, bateaux ou avions dans des circuits longs et coûteux en énergie. Des multinationales ont la haute main sur les semences hybrides, les OGM, l'agrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie de synthèse et elles pèsent sur les décisions nationales (nos parlements) et internationales(Bruxelles). De plus, ces lobbies sont domiciliés dans des paradis fiscaux et ne payent de ce fait ni TVA sur les denrées importées, ni impôts sur les revenus, alors que les classes moyennes peinent chez nous à s'acquitter de leurs impôts directs et indirects.

 

Le journaliste en conclue qu'il devient urgent à l'échelon de la planète de réguler la mondialisation et de changer individuellement nos modes de vie, de production, de consommation, notre façon de manger, de nous loger, de nous déplacer. En favorisant par exemple chez nous les énergies renouvelables, en cessant de subventionner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en régulant la finance et le trafic des marchandises... Chacun peut essayer de manger davantage local, bio et de saison, afin d'encourager les producteurs de sa région en circuits courts, de placer son argent dans une banque éthique (ne finançant pas la vente d'armes), de faire isoler sa maison pour économiser l'énergie, de se déplacer avec bus, tram, vélo ou en covoiturage c'est à dire plus écologiquement...

 

La France en effet me paraît avoir fait des choix dangereux et peu éthiques dans le nucléaire, les pesticides, la vente d'armement, le monopole du tabac... Il y a des menaces qui pèsent sur notre sol par des contrats internationaux aux négociations secrètes (Tafta, gaz à effet de serre, OGM...). Les grands laboratoires avec leurs molécules de synthèse sont loin de pratiquer la transparence: ils ont fait l'objet de scandales retentissants. Aussi, les Français se tournent de plus en plus vers les plantes médicinales et les médecines douces. Des patrons d'entreprises pourraient relocaliser leurs usines en France (vêtements, chaussures, jouets...), car nous avions acquis des savoirs-faire. Du coup, les consommateurs en «achetant français», pourraient faire baisser le chômage, avoir des produits sains et de qualité durable.

 

L'article se termine sur un appel, après la COP 21 et ses prescriptions générales, à aller plus loin et plus vite dans le concret: par exemple en taxant plus lourdement les émissions de CO2, afin de décourager les gros pollueurs et de les faire payer à proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre. Car pour le moment, ils ont encore trouvé des arrangements et des parades! Il serait temps de faire régner d'autres valeurs que le chacun pour soi et de nous préoccuper des pays pauvres menacés au premier chef!

 

Il me semble que c'est à nous, citoyens, de donner l'impulse, de commencer à user de notre pouvoir de consommateurs et d'électeurs, en refusant la malbouffe, en interrogeant nos élus et futurs dirigeants sur leurs engagements futurs réels, en nous mettant dès aujourd'hui en chemin, sans céder à la publicité, ni aux modes, bref en ne nous contentant plus de vagues promesses d'autres personnes... N'ayons plus peur de nous engager, d'innover et d'être solidaires! C'est peut-être le bon moment d'agir dans une révolution individuelle pacifique qui peu à peu ferait tache d'huile... Car soyons en sûrs: tout est relié dans ce vaste système mondial! En changeant plusieurs points, en boycottant certains produits, certaines firmes, nous pourrions faire un jour advenir un monde meilleur...

 

Pour réfléchir à la question, il me semble utile de conseiller de lire particulièrement l'ouvrage de Frédérique Basset intitulé« Vers l'autonomie alimentaire» et de consulter sur Internet:www.paradisfiscaux20.com .

Lyliane

 

15/08/2016

Que pouvons nous faire en faveur de l'environnement?

 

La préservation de l'environnement ne peut laisser personne indifférent car, dans le monde entier, des alarmes retentissent, afin de nous rendre plus attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature, nous dit le Journal SEL Informations d'août 2016. Le journaliste cite notamment la perte de biodiversité (animale et végétale), la pollution de l'eau, de l'air et du sol et le réchauffement climatique.

 

Dans nos pays européens, l'écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Néanmoins, la Banque Mondiale vient d'annoncer le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l'extrême pauvreté en raison principalement du réchauffement climatique.

 

C'est donc à chacun d'entre nous de changer, à son rythme et selon ses possibilités, certains gestes quotidiens pour préserver l'environnement. Le journal SEL nous recommande de pratiquer les 3 R: réduire, réutiliser et recycler. Lors de nos achats en effet, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique ou provenant du commerce équitable. Nous aurions aussi intérêt sur le plan alimentaire à consommer des fruits et des légumes locaux, de saison et d'éviter les aliments provenant d'espèces menacées ou en surpêche.

 

Dans la vie de tous les jours, pourquoi ne pas préférer les transports en commun, moins gourmands en énergie et moins polluants que tous nos véhicules individuels. De même pourquoi ne pas choisir de mettre notre argent dans une banque éthique comme la Nef, qui pratique la confiance et la transparence?

 

L'Accord sur le Climat de décembre 2015 à Paris devra sans tarder être mis en œuvre et particulièrement le Fonds Vert qui devrait atteindre 91 milliards d'euros par an à partir de 2020. Car, un monde «zéro carbone, zéro pauvreté» devrait pouvoir un jour être réalité. Pour aller dans ce sens, montrons nous engagés et généreux et soyons des consommateurs responsables en faisant des choix ayant un impact sur le futur de nos enfants, sur tout notre environnement et sur le bien être de tous les habitants de notre planète.

Lyliane

 

11/08/2016

Garde-mangers solidaires...

 

J'ai appris qu'au Québec, depuis 2007, l'Association Défi Jeunesse chapeaute le mouvement des Moissonneurs Solidaires, dans lequel des bénévoles donnent de leur temps pour lutter contre la pauvreté. Ceux-ci, en effet, font des gestes concrets pour ensemencer, récolter, trier ou laver des aliments (légumes, céréales...) destinés à nourrir des personnes en difficulté. Plus de 2 millions de kg de légumes frais servent par exemple à fournir des repas chauds dans la ville de Montréal ou grâce à des surplus à alimenter des épiceries communautaires. cf www.moissonneursolidaires.org ou www.legardemanger.org.

La fondation Béati de son côté, qui est un organisme privé issu d'une tradition chrétienne, est active depuis 25 ans au Québec et nourrit des élèves de 19 écoles primaires sur Montréal. Des gens célèbres, comédiens, acteurs, n'hésitent pas à prêter leur nom à de telles actions solidaires. cf www.fondationbeati.org .

Aux Etats-Unis, des garde-manger sont installés au coin des rues et ils sont alimentés par de généreux donateurs et des bénévoles. Ainsi, des sans abri peuvent se servir et se nourrir sans avoir à mendier sur la voie publique.

Nous avons en France de nombreux réseaux comme les Restos du Coeur crées par Coluche, la Banque Alimentaire et la Croix Rouge, qui prennent en charge les déshérités. Alimentés par les surplus européens, ils sont depuis peu destinataires des invendus ou des produits en passe d'être périmés dans les super-marchés. De plus en plus, des voix s'élèvent pour prendre en charge les plus pauvres, ce qui ne peut manquer de nous réjouir. Cela démontre à l'évidence que l'être humain a le sens de la solidarité et du partage, alors que l'individualisme dans nos sociétés est souvent montré du doigt.

Lyliane

 

10/08/2016

Agriculture écologique, des idées plein la terre...

 L'O.N.G Greenpeace France nous annonce la sortie imminente d'un livre-photos de 64 pages ayant pour titre: Agriculture écologique, des idées plein la terre. Son objectif est de mettre en valeur des collectifs d'agriculteurs, qui travaillent en symbiose avec 7 principes clés de l'agriculture écologique. Ces principes sont: reprendre les rênes du système alimentaire donner à la communauté rurale la place qu'elle mérite améliorer la production et les rendements alimentaires favoriser la biodiversité préserver l'eau et la santé des sols choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites développer des systèmes alimentaires susceptibles de s'adapter naturellement aux évolutions climatiques.

L'agriculture écologique dont parle Greenpeace est vue comme une solution d'avenir. Le livre-photos en question va montrer des projets innovants allant dans le sens d'une transition agricole efficace. En effet, l'agriculture industrielle est pour Greenpeace un modèle dépassé. En raison notamment de l'utilisation intensive de produits chimiques et de rendements à court terme, l'agriculture industrielle, aux mains d'une poignée de multinationales, nous mène apparemment droit au désastre. Aussi, avec le soutien de la F.N.C.I.V.A.M (fédération des groupes d'agriculteurs et de ruraux) et de la F.A.D.E.A.R (réseau de l'agriculture paysanne), Greenpeace veut faire entendre la voix des paysans et des consommateurs. Ceux ci, jusqu'ici, étaient pris en tenaille par des gros lobbies industriels.

Les citoyens que nous sommes peuvent commencer à changer leurs habitudes d'achats et de consommation, à choisir des produits locaux, de saison, issus de l'agriculture écologique (labellisés A.B par exemple). En cette saison, des fruits et légumes cultivés en plein champ et non sous serre contribuent par exemple à réduire l'impact de l'agriculture sur le climat... En privilégiant les circuits courts comme les AMAP, qui créent un lien direct entre paysans et consommateurs, nous pourrons contribuer à l'émergence d'un autre type d'agriculture dans notre pays. Pour en savoir plus sur le concept consultez: www.reseau-amap.org . Nombreux sont en effet les agriculteurs cherchant à sortir d'un système qui les étouffe. Ils souhaitent notamment être autonomes, préserver la biodiversité, pouvoir utiliser leurs propres graines, conserver une souveraineté alimentaire et garder un lien à la terre... Pour commander le livre-photos ou faire des dons, s'adresse à www.greenpeace-france.org .

Lyliane

04/08/2016

Que peut-on faire avec du vinaigre?

 

Le numéro spécial de la revue Trucs et Astuces que je viens de recevoir fait le point sur toutes les utilisations du vinaigre. Il rappelle tout d'abord que les bienfaits du vinaigre sont connus depuis l'Antiquité et dans toutes les parties du monde: désinfection des plaies au cours de la Guerre de Sécession, Vinaigre des 4 voleurs pour se protéger de la peste...

En cuisine, c'est un des ingrédients les plus riches en minéraux et qui se marie le mieux avec les marinades de poisson ou dans un gaspacho. Pour métamorphoser une béchamel, certains chefs étoilés utilisent du vinaigre. Des ménagères ont découvert que pour avoir des blancs d'oeufs en neige très fermes et des meringues qui se tiennent quelques gouttes de vinaigre peuvent être utiles.

Il est mieux néanmoins de connaître les différents vinaigres: de vin blanc, de vin rouge, de cidre, de noix, de framboise, à l'ail, au gingembre, aux épices, car leurs indications sont différentes. Mais avant d'être un condiment, le vinaigre était un médicament. Une boisson anti-insomnie par exemple se fait en mélangeant 2c. à soupe de miel à 2 c. à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d'eau à boire au coucher. Contre l'arthrose, on peut masser les parties douloureuses avec du vinaigre. Les maux de gorge peuvent être calmés avec le vinaigre également...

Dans la maison comme au jardin, c'est un produit qui désinfecte, désodorise, désincruste, nettoie et fait partir le calcaire de nos bouilloires. En effet, à lui tout seul, le vinaigre peut remplacer de nombreux produits d'entretien. Au jardin, c'est une protection efficace contre les limaces et un revitalisant de premier ordre pour les plantes du potager.

Pour connaître plus de détails, consulter l'ouvrage de Mme inès Peyret dont le titre est: Le guide pratique du vinaigre, en vente au Centre du Livre Naturel à Croix (59963).

Lyliane

 

30/07/2016

Peut-on modifier le comportement alimentaire des petits consommateurs de fruits et légumes?

 

Selon un article inspiré de la revue Equation nutrition de janvier 2016, Mme M. Padilla de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier, changer les comportements alimentaires est «un travail de longue durée, pour lequel il faut vaincre des aspects économiques (le prix notamment), psychologiques (fastfood dominant) et sociaux (habitudes familiales)». L'idéal serait de pouvoir «faire avec les gens». Oui, mais comment? Pour certains, on est loin des 400 g par jour de fruits et légumes préconisés, censés nous apporter vitamines, oligoéléments et polyphénols !

Les aliments considérés comme trop gras, trop sucrés et donc malsains d'un point de vue diététique comme les sodas, coca cola, chips, pizzas, barres chocolatées, glaces, biscuits...prennent peu à peu la place de vrais repas équilibrés dans certaines familles. Ils donnent l'image de produits populaires, suivant la mode américaine et assez peu onéreux pour les big mag et autres spécialités vendues dans les fastfood. En outre, pour certaines femmes qui travaillent, cela paraît plus simple de laisser faire les jeunes et moins jeunes que d'avoir à aller au marché, éplucher des légumes et les cuisiner...

Dans notre pays en effet, les efforts de prévention de l'obésité et du diabète buttent sur la résistance de certaines familles à changer leurs nouvelles habitudes alimentaires. Les cantines scolaires ne jouent pas toujours le jeu et lorsqu'elles insistent pour équilibrer les menus, il y a souvent beaucoup de gaspillage. C'est de ce fait devenu un problème de santé publique, dans lequel les parents ont leur mot à dire!

Aux Pays-Bas où le phénomène est sensiblement le même, une étude en classes primaires a été effectuée sur 250 enfants environ. L'expérience d'introduire 200 g de fruits et légumes dans les repas journaliers des cantines a été accompagnée d'une information préalable sur l'utilité des vitamines et des fibres et d'une implication concrète des enfants. On a crée un coin de potager dans l'école et les enseignants leur ont montré comment poussent les légumes. Ils ont ensuite appris à tailler des bâtonnets de carottes, des rondelles fines de concombres, des lamelles de poivrons crus et d'y ajouter fraises, framboises et grains de raisins pour varier les couleurs. Peu à peu les jeunes ont appris à mâcher, et à goûter ces crudités en les intégrant à leurs rations habituelles...

En France, il a été noté que si des jeunes de 8 à 15 ans environ ont reçu des règles familiales sur l'alimentation (interdits et obligations), ils sont moins attirés par les fastfood et les boissons sucrées. Leurs parents généralement donnent l'exemple d'apprécier de bons plats traditionnels et de prendre du temps pour choisir leurs aliments selon les saisons. Du coup, ils ont tendance à manger, même en petite quantité, gratin de courgettes, salade verte, ratatouille, crudités, salade de fruits... Les smothies (jus de fruits naturels) remplacent aussi agréablement les sodas et fruits frais du goûter.

Cela pourra peut-être prendre une génération avant de donner de «bonnes habitudes alimentaires» à nos enfants depuis leur plus jeune âge, mais pourquoi ne pas commencer dès maintenant et en douceur? Il me semble que c'est de la responsabilité des adultes que nous sommes...

Lyliane

 

29/07/2016

2016, année internationale des légumineuses...

 

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a déclaré l'année 2016: année internationale des légumineuses. C'est le Canada qui est à l'origine de cette campagne. Là-bas, la consommation de légumineuses atteint en effet 10 Kg par habitant et par an. Il faut savoir qu'on entend par légumineuses les fèves, les haricots secs, les haricots blancs, les rouges, les noirs, les pinto, mungo, azukis, le soja, les lentilles vertes, brunes, noires, rouges, les pois secs, pois cassés et pois chiches.

Considérant qu'en 2050, la planète devra nourrir 9 milliards d'êtres humains, Mr Jean-Michel Chardigny de l'INRA de Clermont- Ferrand (Institut national de la Recherche agronomique) pense à l'intérêt d'augmenter la consommation de légumes secs, afin de limiter la tension alimentaire sur les protéines qui inévitablement risque de se produire. Les légumineuses sont en effet, selon lui, des sources de protéines durables, à la différence des protéines animales.

Avant-guerre, poursuit-il, nos grands-parents consommaient 7 kg par an de haricots, lentilles ou pois, alors qu'aujourd'hui nous n'en mangeons que 1,4 kg en moyenne. Les légumineuses sont encore considérées comme des aliments du pauvre et souffrent de préjugés de cuisson très longue et de cause de ballonnements... Il va donc falloir éduquer les consommateurs et convaincre les agriculteurs d'un marché potentiel...

Certes, il faut savoir qu'en faisant tremper les légumineuses 12h avant de les cuisiner, cela permet d'activer leur potentiel enzymatique, d'éliminer une partie des purines, génératrices d'acide urique et de les rendre plus digestes pour le tube digestif. Toutefois, il est assez simple de les mettre à tremper la nuit comme faisaient nos aînés. Si les légumineuses ont une valeur nutritionnelle importante, ne pas oublier néanmoins qu'elles comportent des sucres lents, dont il faut tenir compte en cas de diabète.

Selon ce chercheur de l'Inra, qui publie un article dans la revue de juillet/août de Plantes et Santé, les légumineuses pourraient aider à lutter contre la faim dans le monde, car elles représentent partout, contrairement à la viande, une source de protéines très abordable. Dans les pays industrialisés, ce type d'aliments permettrait de mieux lutter contre l'obésité qui frappe déjà tous les pays d'Amérique du Nord.

Seuls pratiquement les producteurs en agriculture biologique dans notre pays plantent actuellement des légumineuses, afin de fixer l'azote dans le sol et de combattre les mauvaises herbes. Cela leur évite de mettre des engrais chimiques. Les avantages directs pour l'économie et l'environnement de ces cultures sont donc évidents! En agriculture conventionnelle, ils sont moins d'un agriculteur sur trois à cultiver des légumineuses...

Actuellement, en France, un brevet vient d'être déposé par des industriels, pour des pâtes 100% légumineuses (à base de fèves ou de lentilles vertes), deux fois plus riches en protéines que des spaghettis classiques. Comme on prépare déjà des plats avec du soja, des légumineuses précuites ou prêtes à consommer sont à l'étude.

C'est donc aux pouvoirs publics, aux scientifiques et aux industriels à promouvoir les légumineuses et aux consommateurs à ne pas oublier d'acheter régulièrement ces protéines végétales!

Lyliane

 

26/07/2016

La production du riz de Camargue est en danger...

 

Au cours de l'émission sur France 2, le 25/7/2016, un journaliste de Télématin a attiré notre attention sur la culture du riz en Camargue, qui semble menacée. La mise en culture du riz dans le delta du Rhône ne date pas d'hier, puisque c'est le roi Henri 4 qui l'a suscitée et soutenue. Entre 1941 et 1948, des travailleurs Indochinois sont venus travailler en Camargue et ont aidé à faire renaître la riziculture. Elle s'étend dans les Bouches du Rhône et le Gard, dans le triangle approximatif entre Aigues-Mortes, Port St Louis du Rhône et Tarascon et occupe de nombreuses familles de la région.

 

Pour cultiver du riz, il faut en principe beaucoup d'eau et si possible une zone humide de marécages. En Camargue ont été construits de nombreux petits canaux, afin d'amener entre 30 000 et 50 000 M3 d'eau douce par hectare pour contrebalancer les remontées de sel. De la mécanisation est intervenue depuis 1960 environ.

 

Depuis les années 2000 le riz de Camargue bénéficie d'une Indication Géographique Protégée ou IGP, attestant de sa qualité. Toutes sortes de qualités de riz sont produites: riz long ou riz rond, riz cargo ou riz rouge complet, riz précuit, riz biologique... On les retrouve avec leur logo dans les Biocoop, les moyennes et les grandes surfaces partout en France.

 

Or, depuis 2014, les aides européennes à la riziculture française ont été réduites, alors que l'Espagne et l'Italie en bénéficient intégralement. De plus, la répartition de la PAC en France au profit des éleveurs s'est faite à leur détriment. Aussi, la baisse des parcelles mises en culture se réduit-elle sensiblement en Camargue, modifiant les paysages et mettant au chômage de petits exploitants. On estime que les surfaces de riziculture sont passées de 20 000 ha à 7 000 ha en 3 ans en Camargue.

 

Si vous passez dans ce secteur pendant vos congés, n'oubliez pas de visiter la Maison du riz en plein cœur de la Camargue et d'acheter votre provision de paquets de riz. Une fois à la maison, en faisant vos achats privilégiez le véritable riz de Camargue, qui est un produit de qualité cultivé dans un terroir loin de toute pollution, ce qui n'est pas le cas des riz étrangers. Quand on sait que la France importe 65% du riz qu'elle consomme, il me semble qu'il est temps de réagir et d'acheter français!

Pour plus d'informations, consulter le site: www.rizdecamargue.com .

Lyliane

 

24/07/2016

Combler nos besoins en calcium sans consommer de lait de vache...

 

Dans la revue Biocontact de juin 2016, Mme G. Olivo, auteure d'un blog www.mysweetfaery.blogspot.fr et d'un ouvrage de recettes paru aux éditions Alternatives intitulé:«Calcium végétal», nous propose de combler nos besoins en calcium sans consommer les fameux trois laitages par jour prôné par la publicité. Selon l'ANSES(agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation), un adulte en bonne santé aurait besoin de 900 mg par jour de calcium. Toutefois, les méfaits des produits laitiers commencent à être montrés du doigt: acidification de l'organisme, intolérance à la caséine, au cholestérol et surtout au lactose pour environ 60% de la population. Ils pourraient même accentuer l'ostéoporose. De ce fait, certains nutritionnistes remettent en question l'emploi du lait de vache pour nourrir nos jeunes enfants...

Il faut, certes, savoir que le calcium est un minéral essentiel à l'organisme, participant à la formation des os et des dents et qu'il joue aussi un rôle dans la fonction rénale et le bon fonctionnement des cellules musculaires et nerveuses. Sa carence provoque souvent maux de tête, crampes, nervosité, problèmes dentaires et ostéoporose. Toutefois, le lait vendu aujourd'hui est très différent de celui que nous avons consommé dans notre enfance. En effet, il est pasteurisé et il contient parfois même des résidus d'hormones et d'antibiotiques, lorsqu'il n'est pas bio. Sa surconsommation devient de ce fait dommageable pour notre organisme et celui de nos enfants.

Une alternative existe: se tourner vers le règne végétal avec des laits végétaux (soja, noisette, amande, épeautre, avoine, châtaigne, quinoa, coco...), des crucifères (tous les choux et surtout les brocolis, les épinards crus), des oléagineux (noix, noisettes, amandes, lin, sésame), des légumineuses ( lentilles, pois chiches...), des condiments comme le persil, l'ail, le cumin, la cannelle et des fruits dits rouges (cassis, mûres, framboises, fraises, cerises, groseilles...). En somme, avec une alimentation variée, nous pouvons avoir une ration journalière suffisante en calcium.

De même, cuisiner avec autre chose que du lait, de la crème fraîche, du beurre et de la margarine s'apprend. Il faut savoir, par exemple, que le lait de soja est le seul lait végétal pouvant fermenter, afin de réaliser des yaourts soi-même. La purée d'amandes ou de sésame est utile en pâtisserie pour remplacer beurre et crème. En guise de fromage, le tofu lacto-fermenté, le lupin en saumure, de même que les fromages vegan à base d'huile de coco peuvent être des alternatives.

Les personnes seulement intolérantes au lactose utilisent parfois du fromage de chèvres ou de brebis, qui ne leur procure pas autant de réaction à la caséine que le lait de vache.

Il faut néanmoins savoir que les végétariens particulièrement doivent éviter de consommer de trop grandes quantités de soja, car il est réputé inhiber les hormones thyroïdiennes.

Bref, remplacer les produits laitiers de nos jours n'est pas un problème. Ce peut même devenir un plaisir! Le plus compliqué, souvent, est de rompre avec ses habitudes alimentaires et ses façons de cuisiner, héritées de traditions familiales! Le bénéfice pour notre santé est cependant bien réel.

Lyliane

 

09/07/2016

Pétition de change.fr concernant les menus des cantines scolaires...

 

Je suis maman d'une enfant diabétique de 6 ans qui mange à la cantine tous les jours puisque le papa et moi-même travaillons tous les deux.

Certains jours les menus scolaires ne contiennent pas ou peu de féculents. Les féculents sont indispensables pour un enfant diabétique, et de façon générale pour tous les enfants. Nos enfants ont des journées fatigantes et chargées, et des repas sans féculent ne sont pas adaptés.

Je vous invite d'ailleurs à regarder attentivement les menus proposés à vos enfants.

A l'heure actuelle les jours où il n'y a pas de féculent les parents d'enfants diabétiques de mon agglomération doivent fournir un complément en féculents (si autorisé) à leurs enfants, la structure en charge des menus refusant de le fournir, alors que dans le même temps ils fournissent des repas de substitution pour d'autres enfants. Il faut que le règles soient les mêmes pour tous les enfants.

Aujourd'hui j'ai décidé de me battre pour ma fille et pour tous les enfants atteints de cette maladie. 

Je demande par le biais de cette pétition à ce que les menus scolaires soient mieux adaptés aux besoins énergétiques de nos enfants, et le cas échéant à ce que les communes fournissent pour les enfants atteints de cette maladie un complément adapté à leurs besoins au même titre que d'autres enfants qui bénéficient de menus de substitution.

Merci à vous de signer et partager 

Carole Baudin

 

 

29/06/2016

Sommes nous à la fin du règne des sacs en matière plastique?

 Grâce à un décret qui entrera en vigueur au 1er juillet 2016, les sacs plastiques à usage unique ne devront plus être donnés en caisse aux clients. Ces sachets d'une épaisseur inférieure à 50qn ne seront en effet plus autorisés dans les commerces. Au rayon boucherie et poissonnerie néanmoins, les sacs plastiques restent autorisés. Mais ils sont en sursis, car, au 1er janvier 2017, ils devraient eux aussi être interdits. Les sacs compostables biosourcés (en amidon de maïs par exemple), les sacs en papier et ceux qui sont en plastique épais réutilisable restent autorisés.

 

Chaque jour, écrit Mme S. Casals dans le Journal Nice-Matin, les emballages plastiques se déversent en mer à proximité de nos pays développés. On estime environ à 150 millions de tonnes les déchets plastiques flottant à la surface de nos océans. Sous l'effet du soleil, ces déchets se morcellent et forment au large de nos côtes une nappe que l'expédition Tara a mise en évidence pour la Mer Méditerranée.

 

Or, ces déchets mettent des centaines d'années avant de se dégrader. Ils comportent en outre de fortes concentrations en pesticides, hydrocarbures, PCB, des substances toxiques qui s'accumulent dans les tissus des tortues, des poissons, des huitres, des moules et même des oiseaux marins. Tout l'écosystème marin de la planète est en danger !

 

Autrefois, nos grands-mères allaient faire leurs courses munies de paniers, de filets ou de sacs en tissu. Même si beaucoup de consommateurs paraissent "accros" aux sacs plastiques, nous devons dès maintenant accompagner cette mesure, car la pollution des mers est réversible à condition de nous impliquer dans l'application de ce décret. Changeons nos habitudes: imaginons de sortir désormais avec des bocaux, des boîtes, des bouteilles en verre, un panier !

Et en attendant soyons prudents dans notre consommation de poissons et coquillages !

 

 Un court-métrage, réalisé par Mr C. Sardet pour Tara Expéditions et Parafilms, intitulé "le plastique vagabond" a été mis en ligne dès mars 2016 à des fins de sensibilisation et de pédagogie. Mr J. Gamblin a prêté sa voix au film. Il montre l'étendue de la pollution micro-plastique. On peut le visionner sur You Tube.

 

Lyliane

 

04/06/2016

Réseau Education Sans Frontières, qui connaît cette association?

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a pour vocation d’œuvrer à la défense des enfants scolarisés et de leurs familles sans distinction d'origine ethnique ou confessionnelle. Ce réseau lutte notamment pour que les jeunes sans papiers soient régularisés, afin de les sortir de la précarité et de l'exclusion qui est la leur. C'est un mouvement actif partout dans le monde. Cependant chez nous, depuis quelques années, il a fort à faire comme dans la plupart des pays européens qui font face à un afflux de réfugiés.

 

Ce réseau se mobilise chaque fois qu'il a connaissance de cas graves de risques d'expulsions vers des zones en guerre ou même vers des pays d'origine où la sècheresse règne, privant les habitants de tout avenir. Il a su trouver des relais auprès de personnalités locales et nationales et de centaines d'anonymes. RESF est souvent amené à trouver des lieux d'hébergement pour des jeunes qui dorment dans la rue, pour des familles SDF.

 

A Nice où je réside, je me suis intéressée aux actions de RESF 06 grâce à un article du Journal Nice-Matin du 20/5/2016. Le journaliste explique qu'Assidullah, un enfant afghan de 12 ans a été par exemple retrouvé errant dans les rues car sa mère s'était noyée pendant la traversée et son père avait disparu. Il a été ramené par la Police Municipale dans les locaux de l'Association Habitat et Citoyenneté qui héberge RESF à Nice pour qu'une solution d'hébergement et de prise en charge soit trouvée. Toutefois, beaucoup de gens ont peur d'héberger des migrants avec tout ce qui se raconte à tort dans certains médias... La charité est parfois sélective!

 

Dans ce local où des militants de RESF tiennent une permanence des familles s'entassent. Des arméniens chassés d'Azerbaïdjan où ils étaient persécutés viennent demander de l'aide, car leurs demandes d'asile ont été rejetées par l'Etat Français. Ils ont des enfants scolarisés et craignent une expulsion. Une femme enceinte vient chercher un coin pour dormir et l'assurance de ne pas devoir accoucher dans la rue, car tout son argent a servi à payer des passeurs... Des cas touchants de mineurs isolés, de famille dans la détresse par dizaines!

 

Le dispositif local de RESF est vite saturé. Les bénévoles de l'association n'hésitent pas, parfois, à faire de la place chez eux lorsqu'aucune solution d'urgence n'est trouvée. «Lorsqu'Aylan a été retrouvé mort sur une plage grecque le monde entier grâce aux médias s'en est ému. Beaucoup de frères et sœurs d'Aylan sont échoués chez nous ou aux portes de notre pays, conclue l'article, que faisons nous pour les secourir et les protéger»? Pour toute information concernant RESF consulter sur Internet: www.educationsansfrontieres.org .

 

Lyliane

 

31/05/2016

Le développement durable ou la révolution du porte-monnaie...

Né à la fin de l'année 1970, le concept de développement durable fait partie des enjeux de ce que l'on nomme la transition. Il s'agit en quelque sorte de conjuguer besoins quotidiens, meilleure qualité de vie et moindre impact sur l'environnement. Le numéro 4 du magazine 100% indépendant Ressources

- www.ressourcesmagazine.fr

dresse le portait robot du consommateur durable en France. Un article de Mme Aurélie Selvi reprend en effet les conclusions d'un sondage représentatif de 30 % de personnes interrogées par des chercheurs des Universités de Nice et de Bordeaux.

 

Dans ce groupe, on note que le profil féminin l'emporte nettement. Plus de 70% des personnes interrogées déclarent consommer local. 95% d'entre elles trient le verre et 42% considèrent qu'elles peuvent contribuer individuellement à la protection de l'environnement. Pour la plupart, leur âge va de 45 à 64 ans et elles appartiennent à la classe moyenne voire supérieure. Le but de certaines de ces personnes interrogées est de pousser les politiques publiques vers des choix adaptés.

 

Ainsi, on comprend le sous titre de l'article: la révolution du porte-monnaie. Car ces consommateurs engagés dans le développement durable font des choix qualitatifs et privilégient les circuits courts, sans intermédiaires, où l'on tisse des relations avec des paysans locaux. Leur nombre croît et ils sont susceptibles par leurs achats conscients de drainer d'autres personnes autour d'eux, tout en pesant sur notre économie, qui pour le moment fait encore la part belle aux multinationales, à l'économie de marché et aux transports lointains.

 

C'est donc un mouvement en marche et nous pouvons nous en réjouir. Rappelons enfin que la Semaine Européenne du Développement Durable va cette année du 30 mai au 5 juin.

 

Lyliane

 

26/05/2016

Un film à voir et à revoir...

 

 

 

 

 

 

 

  A propos du film

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

19/05/2016

Prendre soin des enfants de réfugiés...

 

Je lis dans un article du Journal La Croix écrit par Mr Thomas Jacobi que certains citoyens grecs se mobilisent pour que «les enfants des migrants débarqués sur leur sol n'aient pas la peur pour compagne toute leur vie». Ces jeunes qui ont fui leur pays, qui ont subi des bombardements et des violences, ont en effet besoin d'un cadre sécurisant pour se reconstruire.

 

Entre janvier et avril 2016, on considère que 15 000 migrants sont arrivés en Grèce dont 40% d'enfants, certains non accompagnés. Des citoyens militants ont décidé de les accueillir dignement. A Athènes par exemple ils n'ont pas hésité à squatter l'hôtel Plazza, un bâtiment de 8 étages, pour y héberger 153 réfugiés dont 77 enfants. Ils se sont même mobilisés pour leur assurer 3 repas par jour. Des instituteurs viennent sur place donner des cours. Une salle de jeux et des pièces affectées aux enseignements permettent aux jeunes de retrouver une sorte de routine quotidienne. Car il importe qu'ils puissent au plus vite se forger un avenir...

 

La Grèce, qui souffre pourtant actuellement d'une crise économique et sociale sans précédent, donne une leçon de solidarité et de partage à nos pays européens plus favorisés. Nous aimerions que chez nous aussi un vaste élan généreux permettent à ces personnes, qui ont fui leur pays natal, de trouver une stabilité relative et un accueil plein d'humanité...

Lyliane

 

03/05/2016

Le fléau des sucres cachés...

 

C'est sous ce titre que la revue gratuite «Mon pharmacien et moi» publie un dossier en s'appuyant sur une étude de l'OMS (organisation mondiale de la santé) selon laquelle 80% des aliments vendus en supermarché contiennent des sucres cachés, c'est à dire des sucres que personne ne soupçonne.

 

Le diabète de type 2 concerne aujourd'hui 10% de la population de notre pays, alors qu'il était quasi inexistant avant l'introduction de l'alimentation industrielle. Il a été reconnu également que l'élévation constante du taux d'insuline provoquée par la consommation de sucre est de nature à favoriser l'apparition du cancer. Il convient donc de réduire sa consommation en sucre en privilégiant les produits naturels non transformés.

 

L'OMS nous invite de son côté à limiter notre consommation de sucre à 5% de nos apports journaliers. Cela représente 25 grammes de sucre soit seulement 5 morceaux ou 100 calories pour un adulte et 75 pour un enfant. Quand on pense sucre, on imagine tout de suite chocolat, biscuits, sodas ou gâteaux. Or, les soupes toutes prêtes, les sauces et les condiments ( ketchup, vinaigre balsamique...), les céréales du petit déjeuner, les smothies et les yaourts aromatisés peuvent contenir l'équivalent de 4 ou 5 cuillerées de sucre.

 

Apprenons donc à traquer les sucres cachés, à regarder les étiquettes et à estimer les sucres dissimulés dans les aliments que nous ingérons ou donnons à nos enfants et petits enfants. Pour nous aider, Mme Magali Walkowicz a publié en avril 2015 un ouvrage dont le titre est: Le compteur de glucides dans 1500 aliments, livre qui a été publié aux éditions T. Souccar.

Lyliane

 

01/05/2016

Les bienfaits du quinoa...

 

Le Docteur J.P. Derenne, pneumologue de formation, a publié chez Fayard en 2015 un ouvrage intitulé«Tout savoir sur le quinoa», dans lequel il explique l'histoire de cette graine, sa richesse nutritionnelle,

ses techniques de cuisson et de préparation.

 

Ce médecin passionné par la cuisine a inventé en effet une nouvelle technique de cuisson, très différente de celle du riz, mais simple et délicieuse: mettre le quinoa 50 minutes dans 3 fois son volume d'eau au four à 180°C. Le grain de quinoa possède une double membrane lipidique. Il peut être considéré aussi bien comme une céréale que comme une légumineuse.

 

Le quinoa faisait partie des plantes sacrées des Incas avec le maïs, la pomme de terre et le haricot. Dans nos pays occidentaux, il est connu depuis quelques dizaines d'années seulement. Aujourd'hui néanmoins, le quinoa est devenue la céréale star des végétariens et des personnes intolérantes au gluten.

 

Ses qualités nutritionnelles en font même pour certains, comme le Docteur R. Béliveau, l'aliment anti-cancer idéal. Il contient en effet à la fois des lipides, des oligoéléments, des antioxydants, des vitamines et des oméga 3 et 6. Son prix toutefois a grimpé dans nos pays occidentaux depuis qu'il connaît un engouement sans précédent.

 

C'est en Bolivie et en Equateur qu'il est le plus cultivé et de la manière la plus naturelle. Actuellement, en France, une centaine d'agriculteurs le cultivent en agriculture raisonnée dans la région angevine. Cette céréale étant très sensible aux aléas environnementaux, elle connaît de ce fait malheureusement d'importantes variations de production selon les années.

Lyliane