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21/03/2017

Agroforesterie, coopérative et label bio pour le cacao du Pérou...

Le journal Habbanae d'Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières ou AVSF nous donne des informations encourageantes à propos du projet PROCACAO, qui a débuté au Pérou en 2005 à son initiative. Les producteurs ont été encouragés à produire du cacao bio de qualité avec des méthodes agroécologiques et une collecte centralisée. Peu à peu le revenu des producteurs et leur qualité de vie s'est amélioré. Et sur les marchés internationaux le cacao péruvien est aujourd'hui renommé. Leur cacao blanc en effet a obtenu en 2014 au Concours International de cacao l'Excellence de Paris et, en 2015, il a été consacré "cacao d'or" au Pérou.

Dans la région de Piura, sur la côte nord du Pérou, au début du projet, le pays recensait à peine 10 associations regroupant 2000 petits producteurs. Le journal affirme que 4 ans plus tard, 60% des producteurs de cacao adhéraient au projet et vendaient collectivement leur production. Il a fallu certes sensibiliser les agriculteurs à d'autres pratiques: ils ont délaissé peu à peu les désherbants chimiques et accepté des produits alternatifs et biologiques. Un centre de collecte a été crée avec des infrastructures pour le séchage des cabosses de cacao. Puis, des pépinières forestières ont été installées en parallèle, afin de produire du bois de construction et de restaurer les sols, tout en garantissant un revenu supplémentaire aux petits producteurs. Ainsi, déjà 20 000 arbres ont été plantés par 102 producteurs certifiés biologiques.

Si aujourd'hui, la coopérative Norandino est le 1er producteur de cacao bio au Pérou, ce succès encourageant pourrait être étendu partout dans le monde pour le café, le sucre et d'autres produits d'importation... Soutenons de nos dons AVSF pour ses initiatives et informons nous sur ses projets dans le monde en consultant le site: www.avsf.org.

Lyliane

20/03/2017

Victoire citoyenne pour l'étiquetage alimentaire...

20 MARS 2017 —

Victoire confirmée

Cette pétition a abouti avec 251 496 signatures !

Grâce à votre mobilisation, le gouvernement vient d'annoncer que le code nutritionnel 5 couleurs pourra figurer sur les emballages des produits alimentaires dés avril 2017. Vous pouvez célébrer cette victoire citoyenne en partageant cette nouvelle autour de vous.

Information transmise de www.change.org par lyliane

A quoi sert le toucher?

 

Pour l'enseignant chercheur en psychologie sociale à l'Université de Bretagne Mr Jacques Fischer-Lokou, le contact tactile est un besoin vital qui peut être associé à une certaine forme d'échange, d'alimentation, au même titre que la nourriture. Chez l'adulte, en effet, «le toucher reste un mode de communication capital qui nous sert à connaître et à nous approprier l'environnement extérieur. Nous passons ainsi du monde formel au monde informel, du distant à l'intime».

Dans le journal Culture Bio, Mme Lise Dominguez reprend ces remarques ainsi que celles de Mme D. Bossuet, directrice d'une crèche écologique à Nîmes. Tous deux, s'appuyant sur les conclusions de nombreux pédiatres, s'accordent à dire que l'éveil sensoriel et moteur par le toucher favorise le développement de l'enfant et notamment du tout petit. A contrario, des carences maternelles, des absences de toucher le retardent, car ces enfants manquent de stimulation de leurs circuits neuronaux.

L'apprentissage du sens de la nuance se développerait également par le toucher. Les pédagogies alternatives comme celles appliquées à l'école Montessori l'ont bien compris: ils font dans tous les domaines (jardin, leçons de choses dans la nature, mathématiques...) mettre la main à la pâte aux enfants. Quant à ce qui se passe dans les cantines scolaires ou hospitalières en restauration collective, des chefs comme Mr P.Y. Romelaere, cuisinier en EHPAD, ont eu à cœur de remplacer conserves et surgelés par des produits frais, locaux et de saison. Ils préparent alors les repas de leurs propres mains au lieu d'ouvrir des sachets; ils font cuire les aliments qu'autrefois ils n'avaient qu'à réchauffer et qu'on leur livrait sous vide et aseptisés. Et, ô surprise, plus de gaspillage alimentaire chez les convives, car les assiettes se vident avec plaisir...

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet les sites comme: www.lanouvellecantine.fr ou www.achetons-responsable.fr.

Lyliane

 

15/03/2017

Qui croit encore que les démunis ont la belle vie?

 

Aujourd'hui 84% des Français imaginent que beaucoup de personnes en difficultés (chômeurs, démunis, SDF...) abusent du système d'aide mis en place dans notre pays. C'est en effet le constat effectué à travers des interview de Mr L. Seux et une enquête effectuée par Mr B. Sèze pour le Secours Catholique Caritas. Il est possible de trouver le témoignage complet d'un homme de 38 ans, qui a accepté de montrer que malgré sa recherche d'emploi et sa bonne volonté, l'APL et le RSA qu'il touche ne lui suffisent pas pour vivre, tout juste l'aident à survivre. Se connecter à Internet sur www.secours-catholique.org.

Nous pouvons nous interroger sur la provenance des préjugés à l'égard des personnes en précarité. Le 31/5/2016, Mr Gérard Roche, vice- président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat, a pris la parole dans l'hémicycle pour contrer une proposition de loi contre la fraude sociale déposée par Les Républicains, car il jugeait ce texte stygmatisant et contre productif (sentiment de rejet qui révolte ou porte au repli sur soi). Il lui a suffi de dire à haute voix: «Personne ne fait exprès d'être pauvre», pour réveiller la conscience de la plupart des élus, qui ont rejeté le projet de loi. En 2006, Mr N. Sarkozy lui-même n'hésitait pas à opposer « la France qui se lêve tôt et travaille dur à ceux qui sont aidés et ne seraient pas au RV de leur responsabilité». En 2011, dans l'Assemblée des Affaires Européennes, un élu parlait même de «l'assistanat, cancer de notre société»...

Il s'agirait pour les uns de renforcer les contrôles à l'égard des demandeurs d'emploi, pour d'autres de dénoncer des cumuls d'aides ou le manque d'enthousiasme de chômeurs pour rechercher un travail. Les maires ne voient souvent que 10 à 15 dossiers de fraudeurs potentiels sur des milliers d'allocataires. Et ils font alors une généralité de cas particuliers... Mais pour tous ceux qui sont sur le terrain et rencontrent de vraies personnes en difficulté, la réalité est bien différente. Ils voient alors, à travers leur bénévolat associatif, que l'exclusion, la honte et la souffrance de la pauvreté viennent surtout de la crise et des inégalités sociales. La détresse matérielle des victimes, en effet, ne peut manquer de nous amener à une vision plus juste de la situation.

Le Secours Catholique-Caritas par exemple côtoie quelques 1,5 millions de personnes. Les Restos du Coeur, le Secours Populaire, Le CCFD ainsi que d'autres associations luttent également pour sensibiliser le grand public à ces questions tout en oeuvrant concrètement pour aider les plus démunis. Le Secours Catholique a décidé, avec Viavoice, de créer un Observatoire consacré aux préjugés sur la pauvreté. Un sondage préalable, réalisé en ligne sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, est publié dans la presse ce 9/3/2017. La période électorale en effet est l'occasion de réfléchir à un projet de société pour les années à venir. Ainsi, du 9 mars au 30 avril une tournée en bus à trabvers la France avec questionnaires, films, expositions ...va s'attacher à chasser les préjugés et à combattre les idées reçues sur le terrain.

Pour aller plus loin, lire l'ouvrage publié en 2016 aux Editions de l'Atelier «En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté» de Claire Hédon, J.C. Sarrot et M.F. Zimmer et celui de J.F. Yon  aux éditions de l'Atelier préfacé par Ken Loach "Chômage, précarité, halte aux idées reçues!".

Lyliane

 

26/02/2017

Mesures préventives de l'ostéoporose...

 

Il ne faut pas attendre d'avoir une fracture pour renforcer ses os. Pour cela, le Dr J.P.Curtay, dans les dossiers Santé et Nutrition de février 2017, nous indique quelques mesures préventives utiles à tous. Etant donné que, comme l'hypertension, c'est une maladie silencieuse, il est essentiel de savoir où l'on en est à ce sujet. Pour ce faire, ne pas hésiter à demander à son généraliste la prescription d'une densitométrie osseuse pour le fémur, les vertèbres lombaires et le bassin ainsi que les poignets. Si l'on manque de muscles, il est recommandé de faire compléter l'examen par une impédancemétrie. En tout état de cause en prévention:

  • Eviter les excès de sel, de café , d'alcool, de sucre, ainsi que de protéines animales et de corticoïdes.

  • Pratiquer des sports ou de la gymnastique au moins une heure trois fois par semaine. Celà peut être de la marche, du jogging, de la natation, du vélo, du tai chi, de la danse ou du qi gong.

  • Ne pas oublier la vitamine D, surtout en prenant de l'âge, pendant la saison hivernale. Au-delà de 65 ans en prendre pendant 10 mois et après 80 ans toute l'année (Zyma D par exemple).

  • Consommer des graines de lin broyées (3 cuillères à café rases), des algues, des champignons, des légumes et des fruits frais de saison chaque jour, notamment du fenouil, des choux, des oléagineux comme amandes, noix, noisettes, du chocolat noir pour le magnésium (magdyn en complément alimentaire en cas de besoin). Mais éviter les produits laitiers et le calcium qui ne peuvent que nuire au corps, contrairement aux idées reçues.

  • En cas de suspicion d'ostéoporose ou après 50 ans, par précaution se supplémenter en vitamine C, B6, K, en zinc et silicium.

  • En cas d'ostéoporose avérée, de la crème à la DHEA (à commander chez eurovital.com) peut être appliquée à petite dose (15mg environ) à l'intérieur des cuisses en suspendant les applications une semaine par mois. Si l'on souffre d'un cancer hormono-dépendant, mieux vaut cependant s'abstenir de DHEA sous quelque forme que ce soit.

Munis de ces précieux conseils, nous voilà avertis des mesures à prendre pour prévenir l'ostéoporose. Pour davantage d'informations, consulter sur Internet https://sni.media/Qm23 ou https://sni.media/8MLa .

Lyliane

 

16/02/2017

Un food truck pour les sans abri...

 

Mr Frédéric Lopez et son équipe d'amis dénicheurs d'initiatives, au cours de l'émission Mille et une Vies à 13H55 sur la 2ème chaîne, nous parle d'une femme qui apporte aux plus fragiles un soutien inestimable avec un sens de l'altruisme extraordinaire.

 

Mme Myriam Picardet, mère de trois enfants, est agent de sécurité, mais, en plus de son travail, elle sillonne en effet la ville de Toulon au volant de son food truck pour récupérer les invendus de supermarché en supermarché. Depuis avril 2016, elle prépare ensuite tous les mardi avec l'association «Sans toi et si c'était toi» un repas sain pour les SDF de la ville.

 

Cette initiative solidaire est destinée à lutter contre le gaspillage, tout en soutenant des personnes en grande précarité. A la nuit tombée, les bénévoles de l'association dressent le couvert avec bougies, nappe en tissu et vaisselle en faïence sur le port de Toulon. Cela permet à ces personnes exclues d'échanger et d'oublier pour quelques heures leurs difficultés.

 

Ce restaurant éphémère, simple et à la portée de tous, va peut-être donner des idées à des personnes de bonne volonté dans notre pays... C'est pourquoi il est important d'en parler autour de soi. Merci à cette émission diffusée du lundi au vendredi sur France 2 de mettre en lumière des témoignages de vies qui sans lui passeraient inaperçus! On peut revoir ces émissions sur le site www.france2.fr ou en replay.

Lyliane

 

10/02/2017

Suite de la pétition sur l'étiquetage nutritionnel par change.org...


 
 
Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs
par eric DELANNOY · 249 761 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

RV ce jour au Ministère de la Santé avec Etienne Champion le Dir. de Cabinet de Marisol Touraine

eric DELANNOY
Paris, France
 

2 FÉVR. 2017 — Rendez-vous ce jour au Ministère de la Santé (Paris 7ème) avec Etienne Champion le Directeur de Cabinet de Marisol Touraine qui m’a reçu au nom de la Ministre pour que je lui remette officiellement et solennellement la pétition et ses (au jeudi 2 févier, matin) 249 600 signatures, vos signatures.

C’est clairement une mobilisation des consommateurs français très forte qui s’est exprimée en faveur de l’un des étiquetages en lice (le 5C/Nutriscore donc), et elle sera prise en compte.

A réception du rapport final de l’ANSES s’engagera la délibération finale entre les Ministres. La recommandation de l’étiquetage nutritionnel ‘victorieux’ est prévue par un arrêté avant fin avril.

Ma mission, notre mission est accomplie



PS la pétition reste ouverte jusqu’à ce que nous connaissions la décision finale, toute nouvelle signature qui viendra s’ajouter reste bienvenue .

06/02/2017

Le chanvre et ses multiples qualités...

Selon un article publié dans la revue Biocontact de février 2017 signé par Mr A. Céalis, chanvrier en circuits courts, le chanvre, qui avait connu un déclin dans les années 1930, connaît dans notre pays une reprise de la production dès 1960. Au regard des enjeux environnementaux actuels en effet, ses nombreux atouts sont réévalués et le chanvre retrouve une place stratégique dans l'économie des pays producteurs. La France avec 48 00 tonnes environ est le premier producteur actuel de chanvre suivi de la Chine, du Chili et de l'Ukraine.

Cette plante annuelle de la famille des Cannabaceae, cousine du houblon, peut atteindre 4 m de haut. Variété dioïque à l'origine, les variétés cultivées depuis les années 1960 sont des hybrides monoïques c'est à dire que fleurs mâles et femelles sont sur le même pied. L'avantage du chanvre réside dans sa rusticité et sa résistance aux attaques fongiques. Il pousse en outre très vite: planté en mai, il est récolté fin août/début septembre en général.

Sa fibre cellulosique (chéneviotte) est contenue dans la partie superficielle de la tige. Une fois séparée et cardée, elle constitue une laine pouvant être tissée pour faire des tissus, appliquée et utilisée en isolants ou broyée pour fabriquer du papier, des matériaux composites ou de combustion. Par exemple, le béton de chanvre lié à de la chaux ou de la terre est de plus en plus utilisé dans la construction écologique. La feuille du chanvre séchée est très utile dans l'élevage et l'agriculture pour faire des litières et des paillis.

Ses graines (chènevis) contiennent des protéines et des acides gras essentiels. On peut les donner à manger aux animaux, mais surtout les consommer sous forme de farine ou d'huile. La fleur quant à elle a des effets psychotropes. On en tire du cannabidiol, substance active aux effets thérapeutiques intéressants: effets secondaires des chimiothérapies, traitement de certaines épilepsies. Mais, hélas, dans notre pays son utilisation en médecine n'est pas encore très développée et est assez controversée, alors que le cannabis pourrait aider beaucoup de malades...

Pour s'informer, consulter sur Internet le site www.anandaetcie.org, émanant de l'association savoyarde pour la promotion du chanvre. On peut également lire l'ouvrage de Mme M. Dorrel paru aux éditions Trédaniel: Medicannabis.

Lyliane

 

05/02/2017

La bio bientôt dans toutes les cantines, tous les hôpitaux et restaurants d'entreprise?

Un article paru dans le N° 276 de la revue Biocontact de février 2017 salue l'adoption par nos députés français de l'inscription définitive de 40% de produits locaux et de saison dont au moins 20% de produits bio ou en conversion en restauration collective d'ici à 2020. Cette décision entre dans le cadre du Projet de Loi Egalité et Citoyenneté à la suite d'une proposition d'amendement déposée par la député EELV (Ecologistes et les Verts) de Dordogne Mme Brigitte Allain. Dans la nouvelle Loi, deux amendements reprennent les 2 dispositions phares de la proposition de loi de la député.

Il est vrai que, depuis quelques années, des communes pionnières ont déjà introduit des produits bio et locaux dans leurs cantines. Sur place, tout le monde ou presque s'en félicite! Cela constitue un bon levier de développement de l'agriculture biologique sur tout le territoire national...

Mr F. Veillerette, porte-parole de l'Association Générations Futures, se félicite de cette avancée significative en France dans le journal Biocontact. Selon moi, il serait temps néanmoins qu'une alimentation durable, ancrée territorialement, commence à s'étendre partout dans notre pays notamment dans les restaurants universitaires, les hôpitaux, les cantines d'entreprises.  

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.generations-futures.fr.

Lyliane

04/02/2017

A propos du vote contre le Ceta et le Tafta à l'Assemblée...

 

 
 
Soutien à Paul Magnette contre le #CETA et par extension contre #TAFTA
par Emmanuel CHAUMERY · 234 200 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

En France, l'Assemblée vote contre le CETA

 
Emmanuel CHAUMERY
France

4 FÉVR. 2017 — L'Assemblée Nationale française a donc demandé au gouvernement de consulter le parlement avant toute mise en oeuvre de l'accord et à organiser un référendum.
Dans l'article lié, vous trouverez les noms des intervenants, n'hésitez pas à leur écrire pour leur dire ou à retweeter ce tweet qui les tagge en partie :
https://twitter.com/newsdegauche/status/827794216080244740

On se rapproche du vote du parlement, la mobilisation doit continuer (il y a eu une pétition en Autriche avec 550.000 signatures)

On continue de se battre donc !

Emmanuel Chaumery
@emmanuel27m sur Twitter

02/02/2017

C'est la saison des courges...

 

Dans la revue Fémina, j'ai particulièrement apprécié un article de Mme I. Haberfeld s'appuyant elle-même sur les dires de Mme Alina Moyon, docteure en pharmacie et experte en nutrition à Paris. Tout d'abord, je dirais que par souci de non gaspillage et parce que les graines de courge ont des vertus (vitamines et minéraux), il est recommandé de ne pas les jeter. L'idéal est de les rincer et de les blanchir 5 minutes dans de l'eau bouillante, puis de les faire griller rapidement au four ou à la poêle. L'OMS reconnaît l'efficacité des graines de courge sur le bon fonctionnement de la prostate. On peut les manger à l'apéritif ou les ajouter à une salade.

Le potimarron est réputé stimuler l'énergie grâce à la vitamine C , au magnésium, au phosphore et au fer qu'il contient. Il renferme également des substances susceptibles de calmer la nervosité et la déprime. En hiver, qui est avec l'automne sa saison favorite, il active les défenses immunitaires. Il a un goût rappelant la châtaigne. Lui ajouter de la noix muscade ou du cumin pour relever sa saveur. On peut même le consommer en tarte ou avec une salade d'agrumes.

Le pâtisson est moins connu, alors qu'il a un goût subtil d'artichaut. Il renferme de la vitamine A, favorable à la cicatrisation des plaies et à la vision (DMLA). On le cuisine généralement salé avec un peu de matière grasse, du bœuf, du poulet, du saumon ou avec des légumineuses. Quant à la courge Butternut, elle est l'amie des intestins paresseux par ses fibres qui gonflent dans l'estomac. Cuite, on la mange en soupes, en gratin ou en purée. Y ajouter de l'ail ou des herbes de Provence, même si on veut l'accompagner d'agneau ou de bœuf.

Enfin, le potiron, que l'on creuse à l'époque d'Halloween, a un goût sucré et est très léger. Ses vitamines sont particulièrement précieuses pendant la grossesse. A cause du potassium qu'il contient, il est censé réguler la tension artérielle. On le cuisine en crème, en soupe ou en soufflé, marié à du lait de coco ou accompagnant le gibier. Certains cuisiniers en font des muffins ou des crumble.

Bref, dans la famille des courges, nous avons le choix en cette saison de cuisiner des plats succulents à peu de frais! Ne nous en privons pas!

Lyliane

 

21/01/2017

A quoi ressemble le petit-déjeuner idéal selon des nutritionnistes?

 


À l'Université de Kansas pour la diététique et la science de la nutrition, des chercheurs ont publié une étude en février 2010 démontrant qu'un petit-déjeuner doit être 
riche en protéines

Moins de glucides et plus de protéines augmentent l'énergie, diminuent la sensation de faim au cours de la journée, sans pour autant augmenter le nombre de calories absorbées pendant la journée. En effet, les calories supplémentaires consommées lors d'un riche petit-déjeuner sont compensées par une baisse égale des calories aux autres repas, sans même que vous vous en aperceviez. Vous n'avez donc à faire aucun effort. 

De plus, remplacer les glucides par de 
bonnes graisses réduit encore la hausse de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et accroît la sensation de satiété, réduisant les fringales et donc le grignotage pendant la journée. 

Un bon petit-déjeuner doit donc contenir un apport conséquent de protéines et de bonnes graisses. Il est hautement recommandé d'y incorporer des aliments comme des œufs, omelette, avocat, tranche de saumon, de jambon, olives, fromage de brebis, noix, amandes et autres fruits à coque, ou encore des crudités avec de la vinaigrette. 

Santé ! 

Gabriel Combris

 

05/01/2017

Parfumer ses plats avec des épices bienfaisantes...

Mme Lise Bouilly, dans la rubrique diététique du journal Fémina, s'attache à citer les épices bienfaisantes en hiver. Pour cela elle s'appuie sur les avis d'un médecin nutritionniste comme le Dr Guy Avril, auteur d'un ouvrage intitulé:"22 épices pour préserver la santé"et d'une vétérinaire diplômée de toxicologie le Dr S. Hampikian. Tout d'abord, ils citent la coriandre, un activateur d'immunité contre les virus incontournable dans la cuisine méditerranéenne et latino-américaine. Les cuisinières en mettent avec la viande blanche, les potages, les purées, les crudités, les salades et même les fruits, car la coriandre soulage les ballonnements et décongestionne le foie. Des tisanes avec les graines et quelques feuilles sont également bénéfiques au rythme de trois fois par jour après les repas.

Puis, l'article cite le curcuma, dont le rhizome,  cultivé en Inde, est un anti-inflammatoire et un antioxydant réputé soulager les douleurs articulaires et prévenir les rhumes. On l'apprécie frais en petits morceaux ou émincé dans les potages, les légumes, les céréales, les viandes, les poissons ou les yaourts qu'il colore en jaune/rouge. En poudre, à raison d'une cuillère à café par jour, associé à du poivre noir dans du lait bouillant par exemple, c'est un bon anti-rhume. Quant à la cannelle de Ceylan, ses tanins sont antiseptiques et combattent parasites intestinaux et diarrhées. En bâton ou en poudre, elle se marie à de nombreuses préparations de la tarte aux pommes à des fruits cuits, d'un rôti de porc à un boeuf bourguignon. En cas de rhume ou de mal de gorge, mélanger une cuill-ère à café de cannelle en poudre à une cuillère à café de miel et ajouter quelques gouttes de citron.

La cardamome, considérée en Inde comme la reine des épices,  se marie aussi bien avec des plats salés ( poisson, viande blanche, carottes râpées) que sucrés (entremets). Ses gousses sont digestives et carminatives, mais aussi expectorantes et antitussives. Pour calmer la toux, faire en effet bouillir des gousses fendues dans de l'eau comme pour une décoction. Deux graines dans le café noir seraient aussi réputées avoir un effet tonique. Le clou de girofle, originaire d'Indonésie, a des propriétés antiseptiques, antalgiques et anti-inflammatoires. En ORL et en dentisterie, il est très efficace. Ils se piquent volontiers dans un pot au feu, une choucroute, un vin chaud et même un dessert au chocolat. En infusion, dans un bol d'eau bouillante placer un clou de girofle et laissez macérer 15 minutes.

Le gingembre est un des piliers de la médecine ayurvédique. Son rhizome originaire d'Asie a des propriétés digestives et circulatoires. Ce serait un réducteur de cholestérol et un  anti-nauséeux. L'utiliser frais ou écrasé dans un ragoût, un pot au feu, un bouillon, un poisson, une compote, une salade de fruits ou même du riz. Confit à la fin du repas c'est une gourmandise appréciée. La noix de muscade est un anti-inflammatoire et un analgésique. Elle combattrait la diarrhée dans la gastro-entérite. Toutefois ne pas dépasser une demi cuillère à café par jour et par personne à cause des substances stupéfiantes contenues dans la noix. Se borner de ce fait à râper son enveloppe. Elle se marie fort bien au potiron et à toutes les purées de légumes.

Dans la cuisine de nos pays occidentaux, ne pas oublier l'ail, cultivé partout dans le monde,  qui a de nombreuses propriétés: vermifuge, antibiotique, assainissant, fluidifiant du sang... Une gousse quotidienne est recommandée en toute saison. On l'utilise dans des sauces, des salades, des potages, avec des brochettes, des rôtis. Et les stigmates du safran, de plus en plus cultivé dans les régions méditerranéennes, sont réputés réguler le système nerveux. Il ne faut toutefois ne pas dépasser 10 g par jour. Vu son prix et ses nombreuses contrefaçons, il est important de bien vérifier la provenance des stigmates. On l'ajoute à la fin de cuisson d'un poisson, d'un risotto, d'une paella et même d'une crème anglaise. Il colore les préparations d'une belle couleur jaune.

Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage du Dr Avril cité plus haut aux éditions Terre Vivante ou le livre "les épices qui guérissent" de Mme Murielle Toussaint. Sur Internet, consulter par exemple: www.maxhavelaarfrance.org et www.e-sante.fr.

Lyliane

Transmis de programme vegan...

Nous prenons presque tous de bonnes résolutions en 2017. Certaines seront bonnes pour vous. Il y en a qui sont bonnes pour vous et pour les autres.

Essayez une alimentation végane pendant 30 jours, et peut-être toute votre vie, et vous sauverez des animaux d'une vie misérable dans des élevages et d'une mort atroce dans des abattoirs ou des filets de pêche.

Inscrivez-vous à notre programme pour 30 jours végans afin de bien commencer l'année. Votre conscience mais aussi votre santé vous diront merci car le risque d'être atteint de certaines cancers, d'obésité ou de maladies cardio-vasculaires est moindre chez les végans. Pendant 30 jours, nous vous apporterons des informations pour vous guider à découvrir une nouvelle alimentation.

En 2017, j'essaie l'alimentation végane.

Merci de ce que vous faites pour les animaux.

Bien à vous,
Cyril Ernst

24/12/2016

Vivre dans un monde sans croissance...

 

Je lis dans le journal gratuit Biocontact un excellent article de Mr Michel J.F. Dubois, biologiste, ingénieur agro-économiste, qui a obtenu en 2006 le prix du SIAL et qui a été nominé au prix de l'ingénieur de l'année 2008. Il vient de publier un ouvrage intitulé: «Vivre dans un monde sans croissance- Quelle transition énergétique?» Son mail est: midubois@free.fr.

Mr Dubois prend comme métaphore l'exemple d'une chenille qui croît jusqu'au moment où elle arrête sa croissance pour se transformer en papillon. Par là, il nous propose de prendre une autre voie, c'est à dire d'entrer dans une phase d'innovation permanente et de transformation. Car, selon lui, même les énergies renouvelables ne seront pas suffisantes pour remplacer les énergies fossiles.

Il insiste aussi sur un point essentiel: ne pas croître n'est pas décroître! La croissance étant devenue utopique, car la qualité de vie en pâtit, Mr Dubois propose d'arrêter la croissance de nos ponctions continuelles sur l'environnement. Pour y arriver, il imagine d'optimiser la consommation et la production en limitant les inégalités planétaires les plus criantes. Car, si chez nous règne le gaspillage, dans certaines zones du monde, c'est la famine!

Ni le coût du recyclage, ni le coût réel de l'énergie ne sont évalués à leur juste valeur. Les mers sont surexploitées, les minéraux deviennent rares, le climat se modifie du fait de nos activités... Bref, l'ingénieur pense qu'il nous faudrait investir pour acquérir des connaissances et des savoir-faire nouveaux. Que ce soit pour produire des voitures moins gourmandes en énergie, pour maîtriser notre consommation en eau, mieux isoler nos logements, fabriquer des produits à durée de vie plus longue, pour recycler les ressources minérales, produire une agriculture sans intrants, l'innovation est à l'ordre du jour. Cela commence déjà doucement chez nous: partage, échange d'objets, solidarité. Et de plus en plus les consommateurs dans leurs achats privilégient la qualité, la durabilité à la quantité et au prix.

Cela implique de changer notre comportement et de faire d'autres choix de vie individuellement et collectivement. Une sorte d'austérité volontaire ou d'auto-limitation serait à accepter au bénéfice d'un mieux- être collectif et individuel. On doit en effet pouvoir vivre mieux en ayant moins besoin de consommer, en privilégiant le relationnel, le culturel, le développement personnel, la créativité, la recherche... Certes, au plan planétaire, des accords multilatéraux seront nécessaires, mais nous pouvons d'ores et déjà enclencher le processus...

Mr Dubois en quelque sorte prône l'émergence d'une nouvelle civilisation. En ralentissant la course à la consommation et le gaspillage matériel et humain, nous sommes censés lâcher certains avantages dans nos pays dits développés. Ne serait-ce pas néanmoins pour aller vers un autre équilibre, une plus grande justice planétaire et des activités collectives mûrement réfléchies? Un apprentissage quoi qu'il en soit proposé par Mr Dubois à notre génération et aux générations futures...

Lyliane

 

 

 

 

 

18/12/2016

Transmis de Mr Derambarsh à propos du gaspillage alimentaire...

Bonjour à tous,

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez faire une bonne action en commandant le livre "Manifeste contre le gaspillage alimentaire" aux Éditions Fayard : http://m.fayard.fr/manifeste-contre-le-gaspillage-darash-derambarsh

Il ne coûte que 10€ et l'intégralité des droits d'auteur ira à la Croix-Rouge française.

Merci d'avance pour votre générosité.

Amitiés,

Arash Derambarsh

Du champagne en biodynamie...

 

 

Un article de Mr Vincent Rémy, dans le journal Télérama du début décembre 2016, fait le point sur un sujet relativement sensible en cette période de fêtes de fin d'année: le champagne. D'après le journaliste, les grandes marques de la région d'Epernay nous ont habitués, avec leurs 200 millions de bouteilles expédiées dans le monde entier, à «un champagne fabriqué gavé de levures et de sucre de betteraves». Selon les nouveaux viticulteurs interviewés, «leur créativité vient surtout du marketing et du packaging»!

Or, à la tête de la Maison Leclerc Briant, fondée par un écologiste, qui dès les années 1960 produisait des vins 100% naturels, Mrs Frédéric Zermatt et Hervé Jestin, respectivement Directeur Général et œnologue, pratiquent la biodynamie pour leur champagne. La biodynamie, en résumé succinct, est un système de production agricole, inspiré par le penseur Mr Rudolf Steiner au siècle dernier, qui exclut toute chimie et prend notamment en considération les rythmes lunaires et planétaires.

Pour ces deux hommes la biodynamie qu'ils mettent en œuvre ne s'arrête pas à la culture de la vigne (sans traitements chimiques), mais elle continue à la cave. Le raisin pressé est gardé couché dans des fûts de qualité différente, afin de pouvoir expérimenter le résultat. Il y a des fûts de bois, de terre cuite et même un tonneau métallique recouvert à l'intérieur d'une mince feuille d'or. Ils ont en effet le désir d'élever le niveau vibratoire du moût et de produire un vin vivant, qui se garde sans oxydation, alors qu'il est dépourvu de sucre et de sulfite. Une fois vieilli dans leurs caves de craie le temps nécessaire, le vin produit est d'une grande pureté. Les bouteilles sont remuées chaque jour d'un huitième de tour, une technique manuelle remplacées partout ailleurs par des machines.

Selon Mrs Zermatt et Jestin, les jeunes générations en Champagne cherchent à se passer d'herbicides et de pesticides dans leurs vignes. Beaucoup se sont convertis au bio. C'est le cas notamment de Mr Jérôme Bourgeois dans l'Aisne. Un Salon nommé Bulles Bio, qui se tient chaque année à Reims attire désormais des américains, des scandinaves, des japonais et des coréens. Ainsi, la preuve est faite que, sans forcer la nature, sur une petite parcelle de 10 ha plantée en Chardonnay un champagne de qualité, vibrant de vie, peut être produit et apprécié à sa juste valeur.

Achetons sans hésiter du champagne de la Maison Leclerc Briant et faisons le savoir autour de nous! Le changement que nous espérons passera donc aussi par le vin que nous consommerons entre amis!

Pour en savoir davantage ou pour commander, consulter le site Internet: www.leclercbriant.fr

Lyliane

 

12/12/2016

Intérêt des produits fermentés...

 

 

De nos jours ce type de produits fermentés paraît exotique. Toutefois, la fermentation est une technique de conservation très ancienne, utilisée dans pratiquement tous les pays du monde. Sans le savoir, nous consommons de nombreux produits fermentés, à commencer par les cornichons, les yaourts, les fromages, la bière, le vin, la choucroute... Ils ont en effet subi un procédé physico-chimique de transformation entièrement naturel.

On a laissé des micro-organismes (bactéries, moisissures, levures et enzymes) modifier l'aliment. Il existe trois types de procédés: alcoolique(vin, bière), acétique ( vinaigre, cornichons) et lactique (viande, poisson, légumes, produits laitiers, fruits). Pour le procédé lactique, il suffit par exemple de laisser tremper la denrée lavée crue (entière ou en morceaux) dans la saumure (sel: 2 cuillère à soupe au moins pour 1l d'eau bouillie) plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois dans un bocal en verre ébouillanté et bien fermé, le temps pour les bonnes bactéries de se développer à l'ombre et au frais. On peut faire fermenter n'importe quel légume, sauf les pommes de terre.

Des chefs étoilés, comme Mr Yannick Alléno, militent pour un retour à la fermentation, qui serait plus sûre que l'appertisation (conserves stérilisées), qui chauffe les produits, ce qui appauvrirait leurs saveurs. La fermentation en milieu anaérobie est censée au contraire bonifier la texture et le goût des aliments. De plus, elle empêche les moisissures. Sur le plan de la santé, les produits fermentés sont réputés aider le travail digestif. Ils apportent même des vitamines A, B, C et K.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet le site: www.cuisine-saine.fr .

Lyliane

 

01/12/2016

Les algues marines comestibles...

 

Pendant des siècles, sur les côtes normandes et bretonnes de notre pays, on a récolté le goémon, mélange de fucus et de laminaires. Séché, il amendait la terre. Brûlé dans des fours spéciaux, il donnait de la soude naturelle. Cette soude servait alors à la fabrication du verre et elle était très recherchée. A partir du 19 ème siècle, on en a extrait de l'iode, seule molécule qui, dissoute dans l'alcool, permettait à l'époque de désinfecter les plaies. Enfin, dessalé, le goémon était également utilisé pour l'alimentation animale.

Pendant ce temps, en Chine et au Japon, les algues de mer étaient dégustées par la population. On découvre chez nous peu à peu leur richesse en protéines, en fibres, en vitamines, en minéraux et en oligoéléments. En effet, on déguste de nos jours dans de nombreux restaurants l'algue Nori, enrubannant les makis, la salade de Wakamé au sésame, l'algue Kombu qui agrémente la soupe miso... Cela incite les industriels français à cultiver aussi les algues pour la consommation humaine. Les végétariens cependant connaissent depuis longtemps une algue rouge, l'Agar agar, remplaçant la gélatine animale.

Les algues se développent par la photosynthèse en bénéficiant à faible profondeur des rayons du soleil. Il faut savoir en effet que le phytoplancton marin a un intérêt écologique important. Comme l'explique Mr N. Vanier dans son ouvrage «Les pieds sur terre», plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète se fait grâce au phytoplancton, devant les forêts.

Récoltées fraîches, les algues marines sont sans danger. Par contre, à l'état décomposé ou polluées par les nitrates, les algues peuvent rejeter de l'hydrogène sulfuré, un gaz mortel. Quelques accidents de ce type ont eu lieu en Bretagne. La recherche quant à elle s'intéresse aux algues marines pour l'industrie médicale (compléments alimentaires), cosmétique et agricole. Il y a même avec les algocarburants une recherche prometteuse d'alternative aux énergies fossiles. Pour en savoir davantage au sujet des algues comestibles, contactez par Internet les sites: www.ocealg.com et www.bord-a-bord.fr.

Lyliane

 

29/11/2016

Pétition transmise pour sauver les forêts tropicales

 

Burger King grille des steaks et des forêts tropicales au nom du profit.L'approvisionnement en huile de palme du roi de la déforestation fait des ravages sur notre environnement. 

Demandez à Burger King et sa société mère RBI d'adopter une politique de lutte contre la déforestation -- MAINTENANT.

 

Orangs-outans, jaguars et paresseux : ces espèces sont poussées vers l'extinction par l’approvisionnement en huile de palme de Burger King. Mais le géant du burger n’a que faire de la biodiversité et fait passer ses profits avant la protection des forêts tropicales.

Malgré des années de contestation publique, Burger King n’a toujours pas adopté de politique de lutte contre la déforestation pour protéger ces forêts. Elles ont beau être essentielles à la préservation de notre environnement, elles finissent détruites et remplacées par des plantations de soja et de palmiers à huile...au service de la chaîne d’approvisionnement de Burger King. Et le tout finit dans votre estomac!

La déforestation représente 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde -- c’est énorme ! Les concurrents de Burger King, tels que McDonald’s et Dunkin’ Donuts, se sont engagés à éliminer la déforestation de leurs chaînes d’approvisionnement. Le fait que Restaurant Brand International (RBI), maison-mère de Burger King, n’ait toujours pas agi est non seulement inadmissible mais c’est aussi une grosse erreur du point de vue commercial.


Il est grand temps que RBI fasse comme ses concurrents et protège les forêts tropicales ainsi que leur biodiversité irremplaçable.

Exigez que RBI, société mère de Burger King, adopte une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

10/100; c’est la note ridicule obtenue par Burger King dans le classement huile de palme publié, l’année dernière, par l’ONG états-unienne Union of Concerned Scientists.

En 2010, Burger King promettait de réviser sa politique d’approvisionnement en huile de palme; mais la multinationale a passé les six dernières années à contribuer à la destruction de forêts tropicales aux quatre coins du monde. Cela n’a fait qu'empirer le dérèglement climatique et décimer un peu plus encore l’habitat naturel d’espèces déjà en voie d'extinction.

Il reste moins de 400 tigres de Sumatra et 1500 éléphants pygmées de Bornéo en milieu naturel à cause de l’approvisionnement irresponsable en huile de palme des grandes entreprises. Leur habitat est détruit pour produire de l’huile de palme vendue à des marques comme Burger King.

Nous savons qu’ensemble nous avons le pouvoir de changer les choses, y compris face aux plus grandes multinationales au monde. Pas plus tard que l’année dernière, nous avons forcé McDonald’s à s’engager à n’acheter que de l’huile de palme 100% soutenable d’ici 2020. C’est pourquoi nous mettons la pression sur la maison-mère de Burger King, RBI -- qui possède également Tim Hortons, le géant Canadien du café. Le message est clair : les consommateurs du monde entier exigent que RBI adopte une politique de lutte contre la déforestation avant qu’il ne soit trop tard.

Dites à RBI, société mère de Burger King, d'adopter une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

Merci pour tout ce que vous faites,
Fatah, Nabil et toute l'équipe SumOfUs

 


Plus d'informations :

Déforestation : Nestlé au top, Gap et Burger King mauvais élèves, Le Vif, 11 février 2015.
[en anglais] Palm Oil Scorecard 2015: Fries, Face Wash, Forests, Union of Concerned Scientists, 1 septembre 2015.
[en anglais] Where’s the Deforestation-Free Beef? New Scorecard Finds No Stand-Out Leaders, Sustainable Brands, 13 septembre 2016.
[en anglais] Burger King Deal With Tim Hortons May Be Disastrous For Rainforests, Huffington Post, 30 août 2014.


SumOfUs est un mouvement mondial de personnes comme vous, qui travaillent ensemble afin de responsabiliser les entreprises et de tracer une nouvelle voie durable pour l’économie mondiale. Aidez SumOfUs à renforcer ses campagnes en faisant un don de 4 € .

Ce message à été envoyé à lys06100@gmail.com | Se désinscrire (Unsubscribe)

 

25/11/2016

Le 11ème palmarès des villes championnes de l'engagement citoyen...

Dans le Journal "ça m'intéresse" du mois de novembre 2016, un article de Mme Isabelle Verbaere avec F. Karpyta met l'accent sur les villes françaises dans lesquelles de bonnes idées ont vu le jour. Vingt Lauréats sur 50 ont été mis à l'honneur dans différents secteurs: solidarité, culture, coopération, recyclage. Et, avec joie, on découvre que notre pays fourmille d'initiatives et de belles histoires: balades en minibus pour les seniors, un food truck proposant la consommation de légumes, maisons retapées avec d'autres bricoleurs des environs dans un système de mutualisation des savoirs, création d'une application utile pour les malentendants... Ailleurs, ce sont des cabines téléphoniques qui deviennent des boites à lire, des malades d'Alzheimer qu'on emmène au musée...

On s'aperçoit également que collectivités, associations et secteur privé sont capables de s'unir pour mieux coopérer, comme cela a été le cas à Bayonne, en Ardèche ou dans la région Ile de France. Là c'est par exemple afin de sauver une librairie ou une entreprise, ici c'est pour aider des jeunes à passer le permis de conduire... De même, pour organiser la récupération, réparer, recycler, la lutte anti-gaspi devient de plus en plus efficace! A Calais, on peut emprunter des outils pendant 3 jours à une bricothèque; des repair café fleurissent - cf www.repaircafé.org - des recycleries pour des encombrants se montent cxomme à locminé (56). En fait, à chaque fois on s'aperçoit que cela profite autant à la commune concernée qu'aux habitants!

La Fondation Nicolas Hulot à Denain (59) depuis juin dernier a ouvert sur le parking du supermarché Carrefour un retour de consigne pour bouteilles en verre. Les habitants cumulent ainsi des centimes (de 1 à 5) sous forme de bons d'achat selon l'état de l'emballage rapporté.

La plupart de ces initiatives pourraient être étendues à d'autres communes françaises. Il suffit parfois d'aller trouver des élus et de leur soumettre nos idées. Alors, montrons à tous que les citoyens français sont motivés et actifs, qu'ils sont déja en train d'inventer un nouveau monde plus solidaire et plus créatif, en s'appuyant, malgré ou grâce à la crise, sur d'autres critères économiques que ceux en cours jusque là. Solidarité et écologie sont apparemment passés par là! 

Lyliane

10/11/2016

Le bénévolat, temps perdu ou retrouvé?

Dans le magazine Kaizen de novembre/décembre 2016, un article de Mr Sylvain Lapoix, s'appuyant sur des sources INSEE, fait le point concernant le bénévolat en France. En 2016, plus de 20 millions de Français seraient engagés dans une activité bénévole, soit plus de 35% des plus de 15 ans et parmi eux 13,2 millions le sont au sein d'une association. Les secteurs les plus actifs sont le social et le caritatif (27%), le sport (24%), les loisirs (21%) et l'éducation populaire (18%).

Dans de nombreux pays, le taux de bénévolat est encore supérieur (40%): au Canada, aux Etats - Unis, en Nouvelle Zélande, mais aussi en Birmanie, au Sri Lanka et au Turkménistan.

 

Comme le don en général, l'activité bénévole est associée par les psychologues à la «helper's high» c'est à dire à l'euphorie de l'aidant, une production d'endorphines procurant un sentiment de bien-être, qui prendrait racine dans des mécanismes primitifs de solidarité. De nombreuses études, en effet, établissent un lien entre bénévolat et baisse du stress: le sentiment d'utilité ainsi que celui de compétence oeuvrent pour rassurer et apaiser les tensions, améliorant la santé. Chez les plus de 50 ans, le bénévolat s'accompagne d'une baisse de la tension artérielle, bénéfique pour la santé et l'équilibre de vie.

 

Bref, donner du temps aux autres soulage le sentiment anxiogène de «manquer de temps» en en modifiant la perception. Cela donne du sens à l'engagement de la plupart des bénévoles et leur permet même parfois d'acquérir de nouvelles compétences.

Lyliane

 

25/10/2016

Où en est la lutte contre le gaspillage alimentaire?

A l'occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire le 16 octobre dernier, les citoyens prennent conscience que plus de 10 millions de tonnes d'aliments partent à la poubelle chaque année dans notre pays. Ce gâchis représente un tiers des denrées produites, nous dit Mme Tiphaine Honnet dans le Journal gratuit Fémina.Tantôt ce sont les fruits et légumes défraîchis, tantôt la date de péremption dépassée...

Nous pourrions, certes, accuser la grande distribution et ses énormes stocks ou l'industrialisation des produits alimentaires, mais ne serions nous pas tous responsables, par exemple en achetant trop à la fois sans aucun discernement, quitte à jeter ensuite de la nourriture périmée? Des citoyens se sont mobilisés ainsi que des associations caritatives. Certains vont glaner des invendus à la fin des marchés, d'autres distribuent des repas chauds pour des personnes en situation précaire, soupes ou plats confectionnés avec des produits récupérés.

Il y a eu des réactions du côté législatif. En effet, depuis février 2016, la loi interdit aux grandes surfaces de détruire les denrées pouvant encore être utilisées dans l'aide alimentaire. En juin 2013, avait été lancé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire signé par tous les acteurs de la filière alimentaire, afin de réduire de moitié le gaspillage d'ici 2025.

Enfin, des chefs, des restaurateurs sensibilisent le grand public à réduire l'empreinte carbone de son assiette, à jeter le moins possible d'aliments en recyclant nos déchets et à acheter des produits de saison en quantité raisonnable. Nous commençons à emporter nos restes à la maison sous forme de doggy bag. Il existe même une application futée comme Too Good to Go, qui permet de commander en ligne des plats de restaurants invendus ou comme OptiMiam qui aide les commerçants à écouler leurs stocks grâce à des promotions.

Bref, l'entraide et la récupération commencent à s'organiser dans notre pays. Il était grand temps de mettre fin à ce gaspillage! Pour en savoir plus, consulter le site de l'Ademe, des Moissons Solidaires, ou de l'Association Bon pour le climat par exemple sur Internet: www.ademe.fr, www.moissonssolidaires.fr, www.bonpourleclimat.fr.

Lyliane

 

24/10/2016

Changeons d'agriculture...

 

Le système alimentaire industriel, nous dit le CCFD (Comité catholique contre la faim) dans sa lettre mensuelle, contribue aux émissions de gaz à effet de serre de façon exponentielle sans compter le gaspillage induit par ce mode d'agriculture. Alors que d'un autre côté l'agriculture paysanne et familiale assure l'alimentation de 70% de la population mondiale avec seulement 25% des surfaces agricoles. Ce modèle agricole, utilisant de plus en plus l'agro-écologie, est bien plus respectueux des écosystèmes, alors qu'il subit les effets des dérèglements climatiques, au Sahel notamment (sécheresse, famines...).

Lors de la 22 ème Conférence des Parties sur les questions climatiques (COP 22), qui se tiendra en novembre prochain au Maroc, il sera temps d'entrer dans une démarche de transition de l'agriculture industrielle, afin d'apporter de vraies réponses aux problèmes de la faim et du climat. Notre mobilisation doit être entière en tant que citoyens du monde. Refusons notamment les demi-mesures ménageant les grands groupes industriels, qui jusqu'ici ont réussi à ne rien changer à leurs modes de fonctionnement!

«Il est grand temps que les Etats prennent leurs responsabilités et que des décisions politiques soient prises pour définir le modèle agricole de demain» écrit Mme A.L. Sablé du CCFD. Selon un rapport de l'ONU de 2012, d'ici 2080, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim en raison des changements climatiques, si nous ne réagissons pas très vite... Pour s'associer à la démarche du CCFD et s'impliquer dans ses actions, consulter www.ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

 

20/10/2016

La nutrithérapie, une discipline médicale nouvelle...

 

 

La nutrithérapie était sans doute pratiquée depuis longtemps, au Japon par exemple avec le fameux régime Okinawa. Sur cet archipel en effet vivent beaucoup de centenaires en excellente santé. C'est le docteur Jean Paul Curtay qui a introduit en France cette technique qu'il enseigne dans le monde entier et diffuse grâce aux 14 ouvrages qu'il a écrit. Lui-même s'était initié à cette pratique en Californie dès les années 1980. Il est membre de l'Académie des Sciences de New York et Président du mouvement Greenhealth.

La nutrithérapie est la découverte de l'importance de l'alimentation, des vitamines, des minéraux, des acides gras, des acides aminés et des phytonutriments. C'est un mouvement pour la santé globale. Le Dr Curtay a constaté en effet qu'une supplémentation active en micronutriments peut réduire de moitié la fréquence de certaines malformations chez l'enfant, des infections, des pathologies cardio-vasculaires et des cancers chez l'adulte. Il a même été observé que la nutrithérapie pouvait retarder de façon importante l'apparition de troubles cognitifs, de l'ostéoporose et de la cataracte chez la personne âgée.

Une consultation en nutrithérapie permet de repérer les fonctions déficientes et de traiter les pathologies, les déficits nutritionnels en incitant les patients à changer leur comportement alimentaire tout en introduisant les compléments alimentaires nécessaires. Pour en savoir plus sur la nutrithérapie, consulter sur internet: www.lanutritherapie.fr.

Lyliane

 

18/10/2016

Crufiture : une alternative à la confiture, meilleure pour la santé

Crufiture : une alternative à la confiture meilleure pour la santé Du sucre, des fruits frais, une cuisson maîtrisée et la confiture est prête ! Mais, connaissez-vous la crufiture ? Cette étonnante conserve de fruits tartinable qui préserve tous les nutriments et la saveur des fruits crus. Une cuillère de confiture dans un yaourt ou une bonne tartine grillée recouverte de confiture trempée dans une boisson chaude, hmmm quel régal ! À Climont en Alsace, Fabrice Krencker est artisan-confiturier et élabore depuis 30 ans des confitures artisanales réputées dans toute la région et au-delà. Il reçoit d’ailleurs le titre de Meilleur confiturier de France en 2010. Avec son épouse, cet alsacien mitonne chaque jour des recettes dans des chaudrons qu’il a améliorées au fils des années. L’an dernier, il fait breveter une tout nouvelle recette: une crufiture, une préparation de fruits et de sucre sans cuisson. Un concept qui va ravir les adeptes de la raw-food (cuisine crue). Une confiture saine et nutritive Tartiner des fruits, c’est le concept qu’a pu mettre en oeuvre Fabrice Krencker en mettant au point une nouvelle génération de confitures sans cuisson, sans gélifiant et sans conservateur. Elle peut même se conserver plusieurs mois à température ambiante, comme le miel. L’atout de cette préparation réside dans son absence de cuisson. Les fruits étant crus, ils conservent leur saveur et tous leurs nutriments. C’est après trois ans de recherches, en partenariat avec des étudiants du pôle agro-alimentaire de l'Université de Haute Alsace, l'association régionale Alsace Innovation, la Banque publique d'investissement (BPI France) et les laboratoires de l'Aérial (Strasbourg) et du Cétam (centre d'étude apicole de Moselle) que la crufiture voit le jour et se voit brevetée. Une crufiture écolo Ce maître-artisan étale ses fruits et son sucre dans de grands plateaux en cuivre en extérieur, à l’abri des insectes. Contrairement à la confiture, la crufiture n’a besoin ni de gaz, ni d’électricité ou autres énergies, c'est le vent et le soleil qui se chargent de l’évaporation qui se fait naturellement. “Grâce à ce procédé maîtrisé par des formulations informatisées, les qualités organoleptiques et nutritionnelles sont mieux conservées que dans une confiture classique”, explique Fabrice Krencker. Pour contribuer à la réduction des déchets, la vente se fait en vrac. Tributaire des aléas météorologiques, la production de la crufiture est encore limitée et repose sur un savant dosage de sucre et de fruits. Mais, cet alchimiste de la confiture y voit un gain de temps et de saveur. On peut retrouver ses 35 autres sortes de confitures sur son site: www.lesconfituresdeclimont.fr.

10/10/2016

Le développement des circuits courts alimentaires en France...

 

 

De plus en plus, des consommateurs achètent des produits du terroir directement auprès de producteurs locaux à la périphérie des villes ou en campagne (bord de route, à la ferme). Ce mode de commercialisation des produits agricoles, animaux ou de la mer est en hausse. Il écarte du circuit les intermédiaires, ce qui permet de rémunérer le paysan ou l'éleveur avec un juste prix. On considère qu'aujourd'hui 1 producteur sur 5 vend en circuit court ce qui correspond à 21% des exploitations.

 Ce mouvement avait commencé aux Etats-Unis avec les "locavores". Ses adeptes considéraient que les denrées alimentaires achetées, pour être fraîches et garder toutes leurs qualités gustatives, devaient pas être produites dans un rayon de 50 à 80 km maximum. Cela écartait les importations de produits exotiques et les denrées ayant voyagé sur de longues distances. On a commencé à ce moment là à privilégier les produits de saison.

 Cette mutation sociétale, qui se veut fort différente des actes habituels de commerce, concerne très souvent l'agriculture biologique. Le système AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par exemple conclue un nouveau pacte entre producteur et consommateur. C'est une opportunité pour créer des liens et rapprocher les citoyens des personnes qui les nourrissent. Plus qu'une mode, c'est un défi au changement de nos façons de consommer. En faisant un jeu de mot facile, je dirai que les circuits courts court-circuitent les relations purement mercantiles entre les êtres humains!

Lyliane

 

04/10/2016

Information de change.org sur l'étiquetage des aliments...

Vous êtes plus de 200 000 à avoir signé la pétition d’Eric demandant au gouvernement de rendre plus visibles les étiquettes des produits alimentaires en introduisant le codage nutritionnel à 5 couleurs.

Alors que quatre nouveaux systèmes d’étiquetage permettant aux consommateurs d’identifier plus facilement les produits meilleurs pour la santé sont actuellement testés dans les supermarchés, nous avons pensé que vous souhaiteriez partager cette vidéo pour convaincre vos amis de rejoindre la mobilisation.

Cliquez ici pour partager cette vidéo

Merci d’agir pour le changement,

Sarah et toute l’équipe de Change.org



 

02/10/2016

Abreha We Atsbeha, un village éthiopien laboratoire...

 

Depuis la fin des années 1990, les villageois d'Abreha We Atsbeha, un village éthiopien perché à 2000m d'altitude dans le nord du pays, ont commencé à construire des digues, à creuser des puits et à restaurer les berges des rivières, au lieu de partir chassés par la sécheresse. C'est ce que nous explique Mme Emeline Wuilbercq dans le Journal Le Monde du 29/7/2016.

Grâce à leur travail acharné, ils ont en effet vaincu la fatalité et désormais ils font des récoltes trois fois par an. Mr Abo Hawi, la soixantaine, règne sur ce village depuis trois décennies. Il a du reste remporté en 2012 le Prix Equateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'exemple de ce qu'il a demandé aux habitants du village est désormais cité par les experts mondiaux d'agro-foresterie. Son savoir faire est même exporté en Turquie, au Brésil, en Namibie...

La majorité des villageois en effet sont restés (5000 paysans environ) et ils ont creusé des centaines de puits souterrains et introduit de nouvelles pratiques agricoles: interdiction de laisser brouter les animaux partout, compostage, rotation des cultures, construction de terrasses à flanc de côteaux, plantation d'acacias fixateurs d'azote dans les sols, irrigation des champs... Bref «une agriculture intelligente et résiliente face aux changements climatiques en s'appuyant sur les conseils des chercheurs».

Depuis la mise en place de ce modèle, la production alimentaire a été multipliée par dix. Une certaine discipline règne cependant dans ce village: utilisation des puits à plusieurs, quarante jours de temps de travail donnés à la collectivité, construction d'un barrage par les habitants, récompenses locales aux plus zélés... C'est devenu un laboratoire pour un nouveau développement local!

La crise migratoire ne touche pas cette région, qui a su réhabiliter ses sols. Un exemple à étendre à tous les pays touchés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, afin que tous puissent se prendre en charge et manger à leur faim. Car, en réalisant qu'ils ne sont pas des victimes de la fatalité, ils ont trouvé la voie d'une mise en commun de leur force de travail et montré qu'en travaillant dur, tendus vers un même objectif, ils ont fini par s'en sortir tous ensemble.

Lyliane

 

Le grand défi du régime paléo selon Mr J.M.Dupuis...

Ce qui est le plus difficile avec le régime paléo (qui est donc aussi, vous l’avez compris, sans gluten et sans lait), n’est pas de manger des aliments paléo : ceux-ci sont délicieux et apportent grande satisfaction. 

Le défi est d’abandonner la nourriture-poubelle à laquelle nous sommes habitués. Pleine d’arômes artificiels, de sucre, de sel, de croustillant, de colorants, de graisses, la nourriture-poubelle est addictive

Nous ne nous en apercevons pas, en général. Mais elle nous sert de « béquille » affective au quotidien : à chaque frustration, coup de stress, déception, moment d’impatience, hop, nous faisons « passer » le moment difficile en avalant une petite sucrerie, un petit biscuit, une boisson sucrée (incluant le café sucré). Ces petits réconforts nous sont pratiquement indispensables pour « tenir ». 

Se contenter des nourritures relativement peu sucrées, peu assaisonnées, peu cuites, peu caloriques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs est, au départ, un défi considérable. 

Il faut redécouvrir le plaisir des goûts amers, forts, moins salés et moins sucrés. Sur le long terme, c’est beaucoup mieux. C’est une vraie nourriture d’adulte. On s’aperçoit que cette nourriture molle, pâteuse, sucrée et insipide qu’on nous sert est une nourriture de bébé immature. 

C’est comme découvrir les grands vins quand on a bu que du Coca-Cola. Au début, cela paraît horriblement sec, fort, piquant ou acide. Et puis on découvre les arômes, la rondeur, la « cuisse », le « retour »… et on laisse le Coca-Cola à ceux qui n’ont pas de goût ! 

À votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis