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26/11/2015

Seriez-vous intolérant au lactose ou au protéines du lait de vache?

 

J'ai découvert dans le journal «Alternatif bien-être» du mois de décembre 2015 - www.santenatureinnovation.com - un article bien documenté de Mme Amélie Padioleau au sujet des intolérances des personnes adultes au lait de vache. En effet, si dans l'enfance les bébés et les jeunes enfants produisent du lactase, afin de digérer le lait maternel ou le lait de vache, chez les adultes ensuite cette enzyme digestive, d'après des études récentes du Pays de Galles, scinde le lactose (sucre du lait) en glucose et galactose et passe non dégradé dans le côlon.

 

Cela pourrait expliquer pourquoi certains sujets souffrent de fermentations et de troubles intestinaux, dès qu'ils ingèrent du lait ou des sous produits lactés.

En France, le seuil d'intolérance au lactose serait assez variable, puisque le pourcentage serait de 17% parmi les populations du Nord et de 65% au Sud, ce qui ferait une moyenne de 41%. Ce taux serait plus élevé en Afrique et en Asie qu'en Amérique ou dans nos pays européens. Car il aurait été vérifié que plus l'on boit de lait, plus on tolère son lactose...

 

La sensibilité au lactose de chacun est différente en fonction des produits laitiers. Par exemple, les fromages à pâte dure, du fait de leur fermentation, ont tendance à évacuer le lactose. Les yaourts de leur côté contiendraient des bactéries lactiques qui digèrent le lactose au niveau intestinal. Par contre, selon le dossier, du lait de vache bu à jeun pourrait provoquer des phénomènes d'intolérance repérables entre 30 minutes à 2 heures après l'ingestion.

 

Les symptômes de cette intolérance sont divers: crampes abdominales, ballonnements, flatulences, maux de tête, diarrhées, douleurs articulaires, urticaire, eczéma et même parfois des difficultés respiratoires. On confond parfois ces manifestations à celles du côlon irritable. Il aurait été remarqué toutefois que l'état de santé de la personne influence le taux de lactose dans l'organisme. Par exemple, une chimiothérapie, une gastroentérite, une grossesse, une maladie coeliaque semblent pouvoir aggraver les symptômes.

 

Il arrive également que certaines personnes soient intolérantes aux protéines du lait. On attribue à ce phénomène moins courant des liens possibles avec un diabète de type 1, certaines maladies auto-immunes ou articulaires. Dans tous les cas, il est conseillé de faire l'essai d'un régime totalement sans produits laitiers pendant plusieurs semaines. En cas de doute, faire pratiquer le test de l'hydrogène expiré chez un gastroentérologue.

 

En ce qui me concerne, il a été mis en évidence par une naturopathe que mes troubles intestinaux étaient liés à une intolérance au lactose du lait de vache. J'ai changé de ce fait mon alimentation. Je fais par exemple mes flans et mes yaourts au lait de noisettes ou d'épeautre et je n'achète que du fromage de chèvres ou de brebis, qui passent mieux. Dès que je fais un écart, ce qui est normal dans la vie sociale, j'ai des maux de tête et des flatulences.

 

Alors soyons vigilants et écoutons notre corps! Lyliane

 

04/01/2015

Le régime sans gluten est-il une mode ou une intolérance avérée?

                     

 Le régime sans gluten à partir de considérations personnelles

 

Avec l'intolérance au lactose et aux oeufs, l'intolérance au gluten est devenue très courante depuis plusieurs années. Est-ce à cause de la sélection des blés par croisements d'espèces de plus en plus poussés? D'une analyse plus fine des troubles de leurs patients par des naturopathes et des rhumatologues? Certains, depuis très longtemps, ont des signes cliniques connus avec fatigue, troubles digestifs et dermatologiques comme dans la maladie coeliaque. Cela signifierait-il que tous les autres font de la simulation?

 

Je ne le crois pas, car je fais partie de ces "autres" intolérants au gluten et j'ai mis beaucoup de temps à le réaliser! Désormais, un test simple avec prélèvement sanguin permet de confirmer le diagnostic révélant la présence d'I.G.A. caractéristiques (anticorps spécifiques). Car en cas de maladie coeliaque notamment, le corps réagit violemment à la présence du gluten en fabriquant des anticorps; les villosités intestinales ont tendance à s'atrophier et la perméabilité de l'intestin à augmenter. Tout cela favorise, hélas, le passage de bactéries.

 

Il faut comprendre en effet ce qu'est le gluten. En résumé, c'est un ensemble de protéines que l'on trouve dans le grain de blé, de seigle, d'épeautre et d'orge. Il permet de rendre la farine panifiable. Je l'ai bien compris en voulant faire mon pain avec la farine de riz! C'est très difficile!

 

 Dans un régime sans gluten, on privilégie le riz, le maïs, le sarrasin, la quinoa. Mais ce régime ne fait pas forcément maigrir. De nombreuses personnes dont je suis, disent ressentir des effets bénéfiques en supprimant le gluten de leur alimentation. Depuis quelques années, en outre, ils sont aidés par l'étiquetage des produits alimentaires mentionnant la présence ou pas de gluten (même à l'état de traces).

 

Une association des intolérants au gluten existe (AFDIAG). Certains gastro-entérologues en font même une spécialité. Des livres de recettes sans gluten sont publiés... Tout cela montre que cette intolérance commence à être prise au sérieux.

 

J'ai lu dans une revue que les blés génétiquement modifiés ou OGM seraient réputés pour concentrer davantage de gluten... Mais je ne sais pas si cette information a été vérifiée scientifiquement.

 

Quoi qu'il en soit, de plus en plus fréquemment, les liens entre notre nourriture et notre état de santé sont mis en lumière. Peut-être un jour fera-t-on également le constat que l'être humain est un tout corps-âme-esprit et surveillera-t-on alors davantage son stress, ses pensées négatives, ses jugements... 

 

Lyliane