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02/08/2015

Répondre au pessimisme par un engagement joyeux...

Tel est plus ou moins le slogan développé par le mouvement européen Alternatiba, fédérateur de solutions pour un avenir viable dans tous les domaines. Inégalités qui se creusent, crises économiques qui s'aggravent, équilibre climatique qui se dégrade, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce début du 21ème siècle! Toutefois, au lieu de geindre ou de se replier sur eux mêmes, des citoyens réagissent et trouvent des solutions autour d'eux (achats plus responsables, banque éthique ou financement participatif, engagement dans une économie sociale et solidaire, habitat groupé, transport en autopartage, recyclage et collecte des déchets, solidarité avec les chômeurs...)

 En effet, Alternatiba pense que pour créer une société plus juste et plus durable partout dans le monde, et particulièrement en Europe, des centaines de solutions existent, mais de façon éparse et discrète. L'enjeu de ce mouvement, crée il y a deux ans seulement et qui compte aujourd'hui 180 groupes en Europe, est de les réunir, de leur donner de l'ampleur et de la visibilité... Chaque citoyen est invité à rejoindre un groupe local nommé parfois «village des alternatives» pour y apporter idées et bonne volonté!

 Vivre dans un monde en sursis est considéré par eux comme «une opportunité pour reprogrammer toute notre société». La méthode prônée par Alternatiba est de s'appuyer sur deux leviers: d'une part sur les citoyens et d'autre part sur les gouvernements. Grâce aux 70 Alternatiba crées en France (dont 3 dans les Alpes Maritimes), le mouvement compte peser sur les décisions à prendre et à faire prendre mondialement en décembre 2015 à Paris. Quant aux citoyens, le week-end des 5 et 6 décembre 2015, le mouvement compte sur eux car tous les membres des Alternatiba d'Europe seront réunis dans un «village mondial», où la joie et la convivialité ne seront pas laissées de côté. Alors qu'on se le dise: quelque chose est en marche dans notre vieille Europe!

Lyliane

 

01/08/2015

A propos des chasseurs de lions en Afrique: pétition mondiale!

 
 
 

 

 

Cecil le lion, 13 ans, est mort au Zimbabwe. D'après les médias mondiaux, il aurait été tué par un chasseur américain aidé de guides locaux.

Cheryl, citoyenne américaine, a lancé une pétition mondiale afin d'obtenir justice pour Cecil.

 

Elle demande l'ajout des lions d'Afrique sur la liste des animaux protégés par la Loi américaine sur les espèces en voie de disparition, afin de stopper les importations de trophées de chasse dans ce pays. Elle demande également des poursuites à l'encontre de tous les responsables de la mort de Cecil. 

Cheryl a besoin de soutiens venus du monde entier. Vous trouverez sa pétition ci-dessous. Cliquez ici pour la signer.

 

28/07/2015

Engagement en faveur de la reforestation: rappel pour Brésil et Afrique.

BRESIL et AFRIQUE - Le photographe Sebastião Salgado et les églises s'engagent pour la reforestation

Publié le 27 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

De passage à Paris pour un sommet sur le changement climatique, le célèbre photographe brésilien Sebastião SALGADO s'est exprimé sur une initiative de reforestation qu'il a initiée avec sa femme, au milieu des années 1990. A l'époque, les lieux où il avait passé son enfance était presque totalement déforestés. Avec l'Instituto Terra, une ONG qu'il a fondée, il a replanté plus de 2 millions d'arbres, permettant le retour des oiseaux, des insectes mais aussi des poissons dans les rivières. En le faisant, il a aussi trouvé, selon lui, une réponse au changement climatique en même temps qu'une inspiration créative.

Son initiative n'est pas isolée, de nombreuses actions de reforestation existent ailleurs, à l'initiative d'individus et de groupes très variés. En Afrique, ce sont pas exemple des églises qui ont lancé des projets de grande envergure comme celui du pasteur luthérien Frederick SHOO - dit aussi "Le Pasteur des Arbres" en Tanzanie ou del'anglican Nathan Kyamanywa en Ouganda - qui a fait revivre des centaines d'hectares menacés par les sécheresses, l'abattage des arbres mais aussi la paupérisation et les conflits.

"Je me soucie de l'environnement où je vis car j'ai la responsabilité morale de prendre soin de notre maison commune [...] parce que je veux que mes enfants et petits-enfants aiment [voir] le Mont Kilimandjaro comme quand j'étais un enfant. La solution au changement climatique est de vivre en prenant soin des autres".

L'initiative de Nathan Kyamanywa, débutée il y a 10 ans, s'est accompagnée de la construction d'écoles, de programmes d'éducation à l'environnement et à l'agriculture biologique (non seulement dédiés aux jeunes mais aussi aux femmes). D'autres les ont suivis, plantant parfois à leur tour des centaines d'hectares. Avec les arbres, les pluies deviennent plus régulières et ne détruisent plus les villages, la faune revient et les gens se sentent mieux, c'est un cercle vertueux.

Source : The Guardian



27/07/2015

Générosité de certains champions...

Beaucoup de personnes s'offusquent des sommes fabuleuses que touchent de grands champions sportifs. Toutes ne savent pas forcément que certains d'entre eux, comme les tennisman Roger Federer et Raphaël Nadal par exemple, ont crée des Fondations dans leurs pays d'origine et à l'étranger pour venir en aide à des personnes moins chanceuses ou déshéritées.

 Nous avions en effet déjà eu quelques échos de gestes généreux de footballeurs comme E. Abidal qui soutient Life Priority ou de joueurs de basket du N.B.A. comme Tony Parker ou D. Howard.

Mais souvent les sportifs les plus connus, qui touchent de fabuleux cachets, défrayent plutôt la chronique par leurs frasques médiatiques, leurs liaisons ou leurs superbes voitures de luxe!

Le tennisman R. Federer s'est engagé en Suisse en faveur d'enfants affectés par la pauvreté. De même R. Nadal a crée une Fondation qui vient soutenir des enfants espagnols en difficulté, notamment à Barcelone. L'un et l'autre donnent une bonne partie de leurs fonds et de ceux de leurs sponsors à des programmes d'aide à l'enfance depuis de nombreuses années. Pour R. Federer, la Fondation qui porte son nom fête ses 10 ans d'existence.

 Pour le champion suisse, c'est en Afrique Australe (Malawi, Botswana, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud, Malawi...) qu'il contribue à créer des écoles maternelles, car il souhaite que les enfants pauvres de ces pays prennent leur avenir en main grâce à un soutien éducatif précoce. R. Nadal quant à lui donne une partie de ses fonds en Inde, pour promouvoir le sport et notamment le tennis dans ce pays en voie de développement. L'un comme l'autre à la tête de leurs Fondations respectives s'appuient sur des ONG sur place comme SOS Village d'enfants ou d'autres et ils n'hésitent pas à se déplacer pour inaugurer des centres nouvellement crées...

 Bref, dans le monde sportif comme ailleurs, des champions consacrent une partie de leur fortune à aider les autres, au lieu de chercher des paradis fiscaux dans le monde, de mener une vie d'apparence et de luxe ostentatoire ou même de chercher à tirer profit médiatiquement de leurs gestes généreux. C'est réconfortant et cela nous donne l'exemple d'une forme de véritable solidarité qui mériterait de «faire tache d'huile» chez la plupart des gens fortunés!

Lyliane

19/07/2015

Des alternatives existent pour répondre à l'urgence climatique...

Dans les Alpes Maritimes comme partout en France s'est crée sous le nom d'Alternatiba ce printemps 2015 (https://alternatiba.eu/alternatiba06/) un mouvement unificateur et fédérateur, visant à rassembler et à mobiliser tous ceux qui ont des solutions concrètes, des alternatives à notre société actuelle. Leur slogan en effet est:"Changeons le système, pas le climat! Ensemble construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique"!

En octobre 2015 (17 et 18/10/2015) il est prévu dans mon département la création d'un village des alternatives et solutions concrètes pour répondre à l'urgence climatique sous la forme d'ateliers, de rencontres, d'expositions, de démonstrations pratiques. Tous les acteurs associatifs du territoire y sont invités. En ligne de mire bien sûr la COP 21 qui se déroulera à Paris en décembre 2015.

Dans votre région il y a sûrement une initiative de ce genre qui a été prise et qui compte peser localement sur les élus et le gouvernement pour faire connaître les idées et propositions d'avenir. Sortons du pessimisme ambiant et de l'impression d'impuissance citoyenne! N'hésitez pas à contacter ce type de mouvement fédérateur, afin de devenir vous aussi des acteurs du changement souhaité!

Lyliane

Les associations sont présentes dans les quartiers!

Les Français, c'est bien connu, ont été de tout temps très actifs dans des associations locales! Ce n'est, me semble-t-il pas tant pour les titres que cela leur confère, que pour pouvoir agir dans un secteur qui leur tient à cœur! Pour les uns ce sont des associations culturelles, écologiques ou sportives, pour d'autres des associations à but social ou caritatif tournées vers les enfants, les femmes battues ou d'autres causes... Et dans chaque secteur d'activité, le choix est grand!

Aujourd'hui c'est au Secours Populaire Français (S.P.F.) que je voudrais rendre hommage, car dans leur journal Convergence, je peux me rendre compte de l'aide précieuse qu'ils apportent sur le terrain. Dans l'Est parisien par exemple, dans 7 communes de la Seine St Denis, les habitants revendiquent leur diversité sociale et culturelle à travers «une grande parade métèque» organisée depuis 2 ans dans un défilé carnavalesque, où tous mettent en avant leurs compétences et leurs nombreux savoir faire(www.lagrandeparademeteque.org). A Montreuil, en juin dernier, une braderie organisée par l'association a permis de recueillir des fonds, afin d'assurer les futures sorties de l'année. Le S.P.F. en effet emmène des jeunes de quartiers défavorisés en vacances, leur permet la pratique de sports de loisirs, d'accéder à des manifestations comme le Festival d'Avignon ou Le Tour de France... Il va même y avoir un grand voyage à Paris offert à 70 000 oubliés des vacances le 19 août prochain dans le cadre de l'opération"Paris solidarités".

Alors que chaque jour les médias apportent leur lot de mauvaises nouvelles et de catastrophes en tous genres, il me paraît bon de souligner que, grâce à des bénévoles, les associations humanitaires jouent un rôle essentiel comme soutiens et comme avocats des personnes les plus faibles de notre pays. C'est le cas notamment dans les 1300 quartiers dits prioritaires des grandes villes ou des zones rurales, où la Croix Rouge Française, Médecins du Monde, les Restaurants du Coeur, le Secours Catholique, Action contre la Faim et tant d'autres, écoutent et soutiennent les personnes démunies, de plus en plus nombreuses du fait de la crise et du chômage.

 Ces associations sont en fait le moteur de nos villes et villages et elles travaillent concrètement à faire régner la solidarité, à créer du lien pour favoriser le vivre ensemble. Il a été malheureusement constaté (étude INSEE 2010) que l'adhésion à une association progresse avec le niveau de vie. En effet seuls 21% des personnes les plus pauvres participent à une association... Pourtant être pauvre ne signifie pas être sans aucune compétence! Les personnes démunies ont le plus souvent beaucoup à nous apprendre, si nous savons les écouter!

 Indispensables pour pallier aux manques des pouvoirs publics, pratiquement toutes les associations permettent aux bénévoles d'oeuvrer de façon solidaire. Elles sont un facteur d'apprentissage de la tolérance et d'échange humain. Alors, soutenons de notre mieux nos associations là où nous vivons et, si nous en avons les moyens, engageons nous à leurs côtés!

Lyliane

17/07/2015

L'Occident a-t-il consommé sa part d'atmosphère?

La philosophe Catherine Larrère, qui a écrit avec Raphaël Larrère aux Editions La Découverte l'ouvrage: «Penser et agir avec la nature», est interrogée cette semaine par le journaliste O.P. Moussellard dans le journal Télérama au sujet du dérèglement climatique et de la Conférence COP21 qui se tiendra à Paris du 30/11 au 11/12/2015.

 Selon la philosophe, F. Hollande, L. Fabius et S. Royal ont tout intérêt à ce que cette conférence mondiale soit un succès, dans la mesure où elle se passera sur le sol français. Pour le moment des discussions préliminaires ont lieu actuellement et il est intéressant que les citoyens montrent d'ores et déjà leur attente au sujet de résultats concrets à l'issue de la COP21. Un mouvement citoyen nommé Alternatiba cherche à alerter l'opinion publique sur le réchauffement climatique. Il a commencé un Tour de France, dont le blog se fera l'écho prochainement. (www.alternatiba.org)

 On peut espérer cette fois ci que, contrairement aux autres conférences passées, des accords contraignants pour les plus gros pollueurs de la planète (Etats-Unis et Chine...) seront pris, avec l'assurance de contrôles stricts, afin de ramener les taux alarmants à un seuil moins critique. Pour les autochtones qui vivent en Amazonie par exemple,la séparation entre l'homme et son environnement est une idée totalement artificielle. Chez nous, c'est hélas une idée courante!

La gravité des conséquences de la révolution industrielle en Occident (centrales thermiques au charbon, puits de pétrole...) nous conduit à constater que les pays riches ont une dette envers les pays pauvres, car l'atmosphère est un bien commun. Même le Pape François insistait récemment sur les responsabilités de l'Occident et sur la profonde injustice qui existent dans le dérèglement du climat. En effet les Etats les plus vulnérables et les plus pauvres souffrent le plus du changement climatique (cyclones, sécheresse, inondations, canicule, fonte des glaciers...) par manque de moyens de lutter contre ses effets.

Sans sombrer dans la culpabilité ou le catastrophisme, je pense qu'il est urgent de changer quelques unes de nos façons de vivre en Occident et dans les pays riches...Toutefois même si nous prenons des mesures drastiques au plan local, c'est au niveau global que les décisions les plus importantes restent à prendre. La philosophe interrogée souligne «que nous sommes tous dans le même bateau et que nous sommes condamnés à nous entendre et à nous inspirer les uns les autres».

Elle nous éveille quoi qu'il en soit à nos responsabilités de citoyens du monde! Pour tout renseignement complémentaire, consulter sur Internet : https://anthropocene2015.wordpress.com/2015/

Lyliane

 

15/07/2015

Terra Eco: un média francophone qui parle du développement durable...

Le magazine mensuel français Terra Eco est aussi un quotidien électronique, terraeco.net publié chaque mois en version papier et chaque jour sur internet. Il cherche à mettre l'économie et les enjeux du développement durable à la portée de tous et à replacer l'humain et l'environnement au cœur de l'économie.

 Ce magazine a été fondé en janvier 2004 par une trentaine de journalistes professionnels. Il se nommait à sa création: Terra Economica. Depuis mars 2009 il s'appelle Terra Eco. Il est imprimé sur du papier recyclé à 60%. Actuellement il comporte environ 84 pages.

 Le journal a traversé en 2014 une période très difficile. Il a du lancer un appel à souscriptions, qui en un mois lui a permis de redresser la barre (nouveaux abonnés, souscriptions...) Terra Eco compte aujourd'hui 15 000 abonnés et 300 000 lecteurs. Les locaux de Terra Eco sont situés 1, allée Cassard à Nantes. L'abonnement papier pour 1 an est à 55 euros actuellement.

 Avec le soutien de l'Ademe, une édition des Métiers d'Avenir imaginée par Terra Eco fait le tour de huit secteurs clés de l'économie verte.

www.presse.ademe.fr/100_métiers_avenir_terra_eco_ademe_pl...)

 Bref, il existe vraiment de nos jours une foule de moyens d'informations à notre portée pour changer de point de vue sur le monde et pour participer à son évolution. Terra Eco en fait partie!

Lyliane

13/07/2015

Gâchis alimentaire en Europe (suite)

2 juil. 2015 — Le Parlement européen vient de voter un amendement Historique, déposé par notre amie la députée européenne Angélique Delahaye (groupe PPE).


Il invite la Commission Européenne à encourager la création, dans les 28 États membres de l'UE, de conventions prévoyant que les supermarchés distribuent les produits non vendus consommables à toutes les associations.

(dépêche AFP => 
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/30772017)

Mais ce n'est pas terminé !

Nous devons maintenant convaincre le Président Jean-Claude Juncker, ainsi que tous les chefs d'Etat de l'UE de signer cet amendement et de le faire appliquer.

Plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien. 

Signez notre pétition svp pour mettre fin au gâchis alimentaire en Europe !



L'Europe n'est-elle plus qu'une illusion?

Les 12 étoiles du drapeau de l'Union Européenne symbolisent «l'Unité, la solidarité et l'harmonie entre les peuples qui la composent» rappellent M. Abescat et W. Zarachowicz dans la revueTélérama de cette semaine. Or, la crise dite de «la dette grecque» et la façon d'accueillir les migrants des rivages de la Méditerranée révèlent l'égoïsme du Vieux Continent, qui se replie sur une vision autocentrée et sur des réflexes de protection, peu compatibles avec la mondialisation actuelle.

 Les dirigeants du FMI et des pays les plus riches, qui me semblent conservateurs et exigeants en maintenant une austérité quasi impossible à appliquer, craignent en fait principalement une sortie coûteuse de la Grèce de l'Europe et une contagion à d'autres Etats en difficulté. Même si un effondrement économique européen ne semble pas à redouter pour le moment, les Etats - Unis font pression sur l'Europe, afin de régler la crise sans trop de «casse» en prônant leur interdépendance économique. Quant à la Russie, ses intérêts semblent pencher vers une sortie de la Grèce de l'Europe et un rapprochement stratégique.... 

 L'Europe, me semble-t-il, ne se montre plus du tout solidaire. Des voix s'élèvent même pour remettre en cause son existence. De plus, son fonctionnement ne semble pas particulièrement démocratique, puisque les votes au niveau des nations sont contredits par Bruxelles. La crise grecque actuelle paraît en outre aggraver le fossé entre les pays du Nord et du Sud de l'Europe.

 On peut se demander comment les simples citoyens que nous sommes pourraient agir pour aider à sortir de ce qui ressemble à une impasse? J'ai appris qu'un groupe d'intellectuels français nommé Interdemos en février 2015 avait lancé un appel au financement participatif avec du crowfunding pour aider la Grèce via la plate-forme KissKissBankBank et qu'ils auraient collecté 120 000 euros. D'autres initiatives citoyennes ont vu le jour depuis (Indiegogo, Greek Bailout Fund...) Toutes ont fait «un buzz» sur les réseaux sociaux, ce qui montre la préoccupation des citoyens européens.

Quelle suite pourrions nous imaginer, afin de faire connaître notre désir que l'Europe reste fidèle à ses objectifs de départ et règle avec humanité le sort des migrants qui frappent à sa porte, chassés par la guerre ou la famine? Nous sommes citoyens du monde. Faisons le savoir et proposons des solutions, des mécanismes solidaires et honorables pour tous. Dans cet espoir d'une prise de conscience collective...

Lyliane

 

12/07/2015

Veille à la gare de Nice le 13/7/2015

Très URGENT :

il nous faut nous relayer

pour assurer une veille en Gare SNCF de Nice

toute la journée du

lundi 13 juillet.

Merci de vous inscrire en cliquant :  

https://framadate.org/ryf5xgg38or4ebh1

 

contact : Teresa  06 03 51 28 32

à diffuser largement…

:

Le pouvoir de changer le monde par "l'effet papillon"!

Un festival d'été 2015 va s'ouvrir entre le 15/7 et le 9/9/2015. Il se nomme: Eveil et conscience et il proposera 8 activités.

Par exemple du 15 au 20/7 Mme  Lise Bourbeau parlera du cancer  et d'autres maladies comme les 5 blessures à guérir. Du 21 au 26/7, ce sera le tour de Mr Olivier Clerc à propos du pardon et du 14 au 19/8: Bernard Montaud et Gitta Mallasz nous présenteront le "Dialogue avec l'ange" sous forme de film.

Pour s'inscrire gratuitement aux "Conversations Papillon", aller sur Internet: http://conversationpapillon.com.

Et n'hésitez pas à diffuser cette information autour de vous pour prolonger l'effet papillon!

Lyliane

 

09/07/2015

Solidarité Népal 2015...

 
Parrainage
 
De nouvelles familles auront besoin de Pomme Cannelle pour scolariser leurs 
 
enfants (activité réduite+ hausse des loyers amputant leurs revenus). Mais 
 
nous sommes encore dans l’urgence et le rétablissement prioritaire de la 
 
scolarisation des enfants déjà parrainés. A ceux qui veulent parrainer, nous 
 
conseillons d’opter provisoirement pour un « parrainage d’action » (finan-
cement des programmes de rue) ou un « co-parrainage » (voir notre site : 
 
http://www.pomme-cannelle.org ).
 
 
 
 
 

07/07/2015

Vieillir n'est pas un accident...

Pour expliquer le vieillissement, nous faisons généralement appel à la science: biologie, gérontologie, génétique. Si on le compare au terme jeune, le vieux paraît dévalorisé, rétréci.

Toutefois, vieillir, devenir vieux est un état visible, indépendant de l'âge car il touche aussi notre caractère. Après le cap de la quarantaine, qui est l'âge de la crise centrale de notre nature humaine, nous entrons dans la période de la perte progressive de nos capacités et également de nos illusions. Ce n'est pourtant pas une période inutile, un «naufrage» comme certains hommes politiques l'ont ressenti.

 

Pour expliquer ce qu'il ressent du vieillissement, James Hillman dans son ouvrage «La force du caractère», paru aux éditions J'ai lu, écrit que nous désirons «donner du sens à notre vieillissement au-delà de l'usure du corps et de l'épuisement de notre esprit». Pour lui en effet «assumer pleinement notre état de vieux, l'authenticité de notre être et la disponibilité de notre présence est une tache bénie». Il recense ce qui pourrait enrichir notre vieillesse: la liberté, l'écoute, la présence aux autres, la simplicité, le silence, l'art, la nature... Nos facultés changent, mais quelle attitude adopter par rapport à ces changements qui nous incitent à ralentir?

 

Selon J. Hillman, «l'Intelligence de la vie a prévu le vieillissement comme elle a prévu la croissance de ce qui est jeune». Ce qui doit mourir en nous, c'est le besoin de s'accrocher au désir de durer. S'accrocher ou lâcher-prise, telle est la question posée à nos aînés.

Certes, nous avons tendance à nous répéter comme de jeunes enfants, nous oublions facilement des obligations du moment, nous confondons parfois même les générations... Notre sommeil est différent, entrecoupé de moments de veille comme pour ouvrir l'oeil sur sur le monde invisible, pour tendre l'oreille à des murmures... Mais évitons les somnifères qui endorment la conscience!Notre peau se fripe, devient sèche; nos émotions s'anesthésient, notre visage ridé peut révéler notre sagesse éventuelle, notre force de caractère... Nul besoin de lifting pour la plupart.

 

Que nous soyons pessimistes ou optimistes, la vieillesse correspond surtout à l'idée que nous nous en faisons. C'est néanmoins la grande peur de notre génération, car on la couple le plus fréquemment avec perte de fonction sociale, décrépitude, poids financier pour la société et avec la mort au bout. Selon J. Hillman, elle autorise une autre lecture que la dégénérescence du corps, la tendance à moraliser, à critiquer, à se replier sur ses biens. Pourtant nos vieux que l'on révère dans certaines cultures pour leur expérience, sont aussi un facteur d'équilibre et de conscience; ils peuvent s'investir en faveur de valeurs comme la non violence, la justice, la culture, la beauté...

 

Pour moi, qui suis entrée dans cette phase, vieillir peut également se révéler être une aventure au service de l'humain, un appui pour enfant et petit-enfant, une mémoire vivante du passé familial. Jusqu'au bout, quoi qu'il en soit, j'aimerais rester vivante en trouvant jour après jour une disponibilité qui fait défaut aux actifs... J'entre dans le monde de la «tortue», moi qui aimait courir comme un lièvre! Bravo au fabuliste qui a donné à cet animal ses lettres de noblesse!

Lyliane

06/07/2015

Le chez-soi, c'est aussi la vie intérieure...

 

La phrase ci dessus est empruntée à M. Chollet, journaliste et essayiste française, que j'ai trouvée dans le Journal Télérama. Elle est en fait tirée de son dernier ouvrage publié aux éditions Zones sous le titre: "Chez soi, une odyssée de l'espace domestique". Un peu plus loin, elle poursuit en déclarant: "On a tellement été habitués à l'idée de remplir le temps que certains sont déconcertés à l'idée de rester chez eux sans avoir rien programmé. Ce renoncement à une vie trépidante paraît pauvre".

 

Bien entendu, pour pouvoir bénéficier de ce temps de repli sur soi-même salutaire, il est nécessaire que les conditions matérielles y soient propices (logement, disponibilité, espace, silence...). Ces temps de recul par rapport à la vie sociale sont assez difficiles à prendre de nos jours. Bien souvent, même la retraite n'y conduit pas. Silence et solitude en effet font peur à la plupart d'entre nous. Nombreux sont celles et ceux par exemple qui laissent en permanence marcher la télévision pour meubler le calme de leur maison. Et que dire de celles et ceux qui fuient à l'extérieur une possible confrontation avec eux-mêmes, avec des questionnements ?

 

Certes, lorsqu'on est parents de jeunes enfants, les espaces pour pouvoir souffler sont rares et le plus souvent ils leur permettent de s'avancer dans leurs taches. Pour une personne handicapée ou isolée par contre, quelques mots avec le facteur, une voisine ou une amie au téléphone remplissent le silence. Les uns et les autres néanmoins pourraient se donner un temps de 10 à 15 minutes par jour pour se mettre en repli, respirer consciemment et méditer. Cette vacuité de l'esprit est non seulement apaisante, mais elle nous permet de prendre de la distance par rapport à nos vies, de laisser monter de nos profondeurs intuitions et messages éventuels de notre inconscient. C'est un véritable ressourcement !

 

Pour ma part, ayant la chance d'habiter seule dans une petite maison avec jardin, sur une colline au dessus de la ville de Nice, j'apprécie grandement d'avoir un refuge où je peux m'abriter, rêver, me détendre, ne rien faire. J'ai besoin de me sentir protégée par un toit et 4 murs et je compatis au malheur de tous ceux qui n'ont pas de maison. Je ne suis pas spécialement une femme d'intérieur, mais j'aime avoir des moments de calme et de solitude pour me retrouver face à moi-même, sans projet, juste dans le présent à savourer.

 

Je songe, je réfléchis, je lis, je reste immobile, assise ou allongée à l'ombre sur la terrasse. Souvent, j'aiguise mes 5 sens à écouter le chant d'un oiseau, à sentir l'air sur ma peau, la brûlure du soleil comme la fraîcheur de la pluie, à humer l'odeur des jasmins ou des roses... Toutes ces choses qui paraissent insignifiantes, mais qui donne du prix à la vie. Je me souviens en effet d'un séjour de 3 semaines en maison de repos où, après une opération importante, je retrouvais ces menus plaisirs.

 

L'âge favorise sans doute ce repli nécessaire au corps comme à l'esprit, ce désencombrement physique et psychique menant à des lâcher-prises, à une vie intérieure, sorte de jardin secret où se murmurent de belles prises de conscience... Toutefois, n'étant ni dans un ashram, ni dans un couvent, où ces espaces sont prévus dans les journées collectives, j'aime faire alterner ces phases avec quelques préoccupations matérielles qui occupent mon corps.

 

Le vingt et unième siècle sera peut-être un temps de redécouverte du ressourcement en soi même à entreprendre avant toute action extérieure. Cela nous évitera certainement des emballements irréfléchis, des violences inutiles... Car avoir une vision claire de la vie, de sa vie aide à ne pas "naviguer à vue" individuellement et collectivement.

Et, afin d'avoir une vision claire, quoi de mieux que de rentrer en soi, de faire silence et d'écouter nos voies intérieures?

 

Lyliane

05/07/2015

Point sur les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions.

L'Organisation mondiale Handicap International rappelle deux dates importantes:

1997: Traité d'Ottawa qui a interdit les mines antipersonnel partout dans le monde.

2008: Traité d'Oslo qui interdit les bombes à sous-munitions.

 

Au delà de ces deux victoires historiques contre la barbarie et l'irresponsabilité humaine, le combat continue, car des stocks importants existent et des états continuent à en fabriquer. Dans beaucoup de zones de conflit passés, comme au Cambodge, des personnes continuent d'être tuées ou mutilées à vie, car ces mines et bombes truffent le pays. Selon Handicap International, 65 pays et territoires sont encore touchés par le drame des mines antipersonnel et des bombes à sous-munitions. Même si la paix est revenue, le sol en contient toujours et les enfants sont les plus vulnérables à ce fléau, car ils jouent un peu partout sans précaution.

 

Que pourrions nous faire pour que cela cesse enfin?

 

Chez nous, des industriels, des banques financent ce genre de produits inhumains. A nous d'être vigilants, de les sommer d'investir leurs fonds ailleurs ou de changer de banque!

 

La NEF par exemple est la seule banque éthique totalement transparente. Bien entendu, il est également possible d'informer autour de nous et de faire un don en faveur d'Handicap International, afin que les victimes puissent être appareillées.

Tout cela relève de notre responsabilité  humaine.

 

Lyliane

04/07/2015

Le rôle des lanceurs d'alertes...

 

En juillet 1985, le bateau dénommé "Rainbow Warrior", qui venait de la base d'essais atomiques de Mururoa, était coulé dans le port d'Auckland suite à une opération des services secrets français. Cette tragédie fit une victime en la personne d'un journaliste portugais F. Pereira, déclencha des investigations, de la désinformation, mais au finale souleva une immense réprobation partout dans le monde, nous rappelle Greenpeace à l'occasion du 30 ème anniversaire de cet événement.

 

Les militants pacifistes et non violents qui s'engagent pour un monde meilleur à la suite de Gandhi, de M.L. King, de Mandela, des grands mères de la place de Mai sont toujours là et veillent à ce que la "raison d'état" ne cherche pas à étouffer les valeurs de la démocratie.

 

On les nomme de nos jours: "lanceurs d'alertes".

 

Qu'ils soient simples citoyens ou scientifiques, agents de banques publiques ou privées, les lanceurs d'alertes sont des personnes qui, à un moment donné, se trouvent confrontées à un fait touchant l'ensemble de leurs concitoyens. Ceux qui ont le sentiment de devoir porter ce fait à la connaissance de la société civile ou des pouvoirs publics, qui décident de témoigner font, très souvent, l'objet de brimades, de sanctions, d'attaques personnelles calomnieuses de la part de sociétés, de lobbies ou de personnes mises en cause... Ce fut notamment le cas en 2007 et en 2013 de Mr G. E. Séralini, scientifique reconnu, à propos du danger pour la santé signalé des O.G.M. Et que dire de ceux qui détiennent ,au péril de leur vie, des listes tenues secrètes de ceux qui font des profits fabuleux dans un pays en jouant sur le secret bancaire leur permettant de ne pas payer l'impôt qu'ils devraient verser ?

 

Malgré des lois votées pour protéger les lanceurs d'alertes et pour permettre la prise en compte de leur traitement, ces lois se révèlent tout à fait insuffisantes. Avec "Transparency international", demandons tous à nos élus la création d'une autorité indépendante pour recevoir ces alertes et une meilleure protection de ces hommes et femmes courageux qui s'exposent pour nous informer. Ils montrent s'il en était besoin que des contre pouvoirs sont nécessaires, que tous les humains ne dorment pas et que beaucoup veillent!

 

Pour en savoir davantage consulter sur Internet: http://sciencescitoyennes.org

 

Ne pensez vous pas qu'il serait temps au début du 21 ème siècle que l'intérêt général, la transparence et la loyauté priment enfin sur les intérêts particuliers, qu'ils soient économiques, financiers ou politiques?

 

Lyliane

 

30/06/2015

Rompre l'isolement des personnes âgées...

On pourrait s'imaginer que, sous le soleil, la vie matérielle et morale est plus facile! Certes, on chauffe moins son logement en hiver que dans certaines régions du Nord de la France, on profite davantage de son balcon... Toutefois, une enquête effectuée dans le Sud de notre pays (en région Paca, en Corse et dans le Languedoc), montre que les disparités financières sont très grandes, précisément dans ces régions françaises. Selon Mme Mireille Alphonse, qui signe un article dans le Journal des Petits Frères des Pauvres du mois de Juin 2015, sur les 2 millions de personnes de plus de 65 ans, 11,3% sont en situation de pauvreté dans ces régions, qui font partie des plus pauvres de l'Hexagone.

Beaucoup de couples, en effet, sont venus passer leur retraite au soleil, en se coupant de leur environnement habituel. Hélas, si un jour la femme se retrouve veuve et si sa retraite est faible, elle n'a plus les moyens d'entretenir son logement et elle se retrouve isolée. Car, en prenant de l'âge, s'intégrer à un contexte nouveau se fait plus difficilement. Et beaucoup n'osent pas signaler leur détresse physique ou morale à leur voisins, voire même à leurs familles...

Selon l'étude initiée par Mme Alphonse, seulement 32% des personnes âgées dépendantes vivent en établissements dans le Sud de la France contre 41% au niveau national. Les prix de pensions dans la plupart des maisons de retraite de la région méditerranéenne (entre 3500 et 6000 euros mensuels) expliquent très certainement cette désaffection, mais il s'y ajoute aussi sûrement le désir légitime de rester chez elles le plus longtemps possible... 

Beaucoup d'Associations caritatives s'occupent de personnes en difficulté (Restos du Coeur, Secours Populaire, Petits Frères des Pauvres, Croix Rouge française...). Certaines les accompagnent dans leurs démarches, les aident à se nourrir, à se vêtir, à se soigner. Néanmoins, bien peu ont une action visant spécifiquement les personnes âgées isolées. 

A Nice et à Toulon, une initiative intéressante a été lancée par les Petits Frères des Pauvres. Elle se nomme: Voisin'Age. Il s'agit d'un réseau Internet qui permet de tisser des liens étroits de voisinage autour d'une personne âgée isolée. Un Observatoire des Signalements complète ce dispositif. Il regroupe, grâce à un réseau de bénévoles, les adresses des personnes seules et sans famille.

Aussi, l'envers du décor de ciel bleu, de soleil et de mer Méditerranée étant mis au jour, je me demande si les citoyens de toutes les régions françaises ne pourraient pas lancer dans leurs villes et leurs villages des initiatives de ce genre. Nous aurions, il me semble, tous à y gagner et l'expression «solidarité avec nos aînés» prendrait enfin tout son sens!

Lyliane

29/06/2015

Un Pape sur tous les fronts...

Sous la plume de Mr Olivier Pascal-Mousselard dans le Journal Télérama de cette semaine, nous apprenons que dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François s'engage officiellement pour la première fois contre le réchauffement climatique dans le monde.

Le chef de l'Eglise catholique s'adresse en effet régulièrement depuis son installation à Rome à l'humanité dans son ensemble et prend position sur de nombreux sujets d'actualité: migrants, relations Etats-Unis/Cuba, reconnaissance du génocide arménien...

Certes, il ne néglige aucun des thèmes relevant de son autorité spirituelle: réorganisation de la Curie romaine, mesures claires contre la pédophilie au sein de l'Eglise...

Dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François fustige «l'irresponsabilité d'une humanité destructrice de la nature et le lien étroit entre ce vandalisme, un capitalisme cynique et pollueur et les inégalités économiques et sociétales qui n'en finissent plus de s'aggraver ». Bien que prudente, la parole du Pape ne s'embarrasse plus de diplomatie et elle se fait entendre haut et fort.

Un véritable tournant pour notre monde en perte de repères! Et un rappel des valeurs humaines de solidarité et de responsabilité, susceptible de donner aux catholiques et à tous les autres des directions claires pour le monde de demain. Réveillons nous donc et changeons nos façons de consommer et de vivre en «prédateurs» en nous déchargeant sur d'autres du souci de la planète sur laquelle nous vivons!

Lyliane

27/06/2015

Avez vous une belle histoire à raconter?

Vous êtes jeune, vous écrivez depuis quelque temps et vous aimeriez être publié. La seconde édition du Concours "Premier roman jeunesse" est fait pour vous! En effet, vous pouvez envoyer votre manuscrit avant le 30 septembre 2015 aux éditions Gallimard. Pour toute question et modalité d'envoi consulter le site Internet: www.gallimard-jeunesse.fr/premier roman.

Melle Christelle Dabos, lors de la première édition, a remporté le concours. Elle sera dans le jury cette fois ci! Son roman "Le passe miroir" s'est vendu à 25 000 exemplaires grâce à la publicité qui lui a été faite par la maison Gallimard, RTL et Télérama.

Une occasion à saisir de tenter votre chance et de mettre un pied dans la famille des auteurs publiés!

Lyliane

Les bienfaits de la présence animale...

De tout temps, les animaux domestiques (chiens, chats, lapins, chevaux, oiseaux chanteurs, poissons...) ont aidé les êtres humains à garder leur intérêt pour le monde et notamment des personnes malades ou déficientes, des personnes âgées qu'elles soient chez elles ou en institutions... De plus en plus, actuellement, en tant qu'auxiliaires thérapeutiques, les animaux sont intégrés à l'univers médical. Cette pratique se nomme «médiation animale».

 Par exemple, le Docteur D. Vernay, neurologue, à l'origine du diplôme universitaire d'aide par la médiation animale (DU Rama) à la faculté de Clermont - Ferrand, parle d'«accompagnement vers un mieux-être» plutôt que de thérapie. Il ajoute que « c'est la qualité du lien forgé avec l'animal qui fait la différence. Ce lien peut se créer dans des services hospitaliers et en institution avec des propositions précises ou en familles d'accueil lors de l'adoption d'un animal de compagnie».

 D'après la revue Que Choisir Santé, notre attachement aux animaux révèle souvent des parties de nous-mêmes que nous ne montrerions pas autrement. D'autres personnes prétendent qu'à l'heure où les soins tendent à se déshumaniser, la relation à l'animal offrirait un dialogue particulier, ramenant à ce que l'affect a de plus vital et archaïque.

 Le chien notamment qu'il soit sauveteur, d'assistance, guide ou simple compagnon est le meilleur ami de l'être humain. Il oblige la personne âgée à le promener, à se soucier de ses repas. Certes, dans une maison, quelques règles d'hygiène sont à respecter: pas d'accès à la cuisine, ni au lit, lavage des mains après les avoir touchés... Dans certaines maisons de retraite ou EHPAD, des animaux domestiques ont le droit de pénétrer dans les services. Ils apportent alors «des étincelles de vie dans les yeux des résidents». Parfois ils deviennent même l'auxiliaire du kinésithérapeute pour travailler la motricité et ils permettent aux patients d'échapper au cadre exclusivement médical.

 Mieux, des praticiens ont remarqués avec étonnement que certains chiens au flair développé peuvent détecter, par l'haleine des personnes, des cancers ou savoir quand des malades sont sur le point de mourir. Dans des hôpitaux parisiens, comme Trousseau ou R. Debré, des chefs de service ont fait installer des aquariums tropicaux, car ils ont un effet apaisant sur les malades.

 Aussi, n'en déplaise aux hygiénistes, les animaux qu'ils soient à poil, à plumes ou à écailles, sont de plus en plus souvent reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité. Leur présence auprès de malades comme de personnes isolées est susceptible d'améliorer leur quotidien, voire même de jouer un rôle dans des traitements médicaux.

Lyliane

26/06/2015

Aider le Népal à se relever du chaos...

Le 25 avril, puis le 12 mai 2015, sans oublier de nombreuses répliques entre temps, des seismes violents (7,8 de magnitude) ont frappé le Népal, faisant des milliers de morts et de blessés, détruisant habitations, écoles, monuments et désorganisant toutes les infrastructures en place.

Le Népal est un petit pays allongé au pied de l'Himalaya, coincé entre l'Inde et la Chine. Son niveau de vie est globalement assez pauvre, d'autant qu' il accueille de nombreux réfugiés tibétains. Certaines vallées sont inaccessibles l'hiver. Beaucoup d'hommes au moment de la catastrophe étaient absents car, soit ils étaient sherpas occupés à une course en altitude, soit ils étaient en train de travailler sur des chantiers pour préparer les futurs J.O. Ce qui explique que femmes et d'enfants se soient retrouvés seuls au milieu des décombres!

 

Heureusement, beaucoup de personnes se sont senties solidaires et ont envoyé des dons. Grâce à des bénévoles de tous pays, des O.N.G. des tonnes de matériel ont pu être envoyés sur place dès les premiers jours. La région de Kathmandou était la plus accessible du fait de son aéroport. Ailleurs, les routes affaissées ou encombrées freinaient l'acheminement des secours. Les priorités étaient de sonder les décombres avec des équipes bien entraînées, de soigner les blessés, de distribuer des kits d'assainissement et de purification de l'eau. Des camps de toile avaient été dressés pour accueillir ceux qui avaient parcouru parfois de longues distances avant d'être secourus. Un soutien psychologique avait même été décidé pour les rescapés.

 

Aujourd'hui, les premières urgences dépassées, selon Médecins du Monde, la Croix Rouge ou Action contre la Faim, il s'agit d'une autre phase d'action. Les médias ont cessé de braquer leurs micros vers les survivants, de suggérer d'autres types d'aides... Sur place pourtant les populations manquent de tout: bâches, couvertures, tentes, seaux, cuvettes... L'accès à l'eau potable et la réorganisation du système sanitaire et scolaire sont particulièrement urgents. Des dons pourraient encore être utiles, mais les Népalais ne manquent pas que d'argent pour se relever de leurs blessures visibles et invisibles...

 

Une organisation indépendante et laïque Project Abroad (www.projects-abroad.fr) a lancé le 8 juin dernier un projet ouvert à toute personne à partir de 18 ans, afin de trouver des volontaires motivés par la reconstruction du Népal sur la durée de leur choix (minimum 8 jours). Les objectifs sont d'aider à relever les structures scolaires endommagées pour pouvoir à nouveau accueillir des enfants en classe et leurs maîtres. Par exemple: aider à la sécurisation des bâtiments, assistance aux enseignants... Les volontaires seront hébergés sommairement le temps de leur action sur place. Il y a en ce moment encore quelques 24 000 salles de classes à rénover et sans cet engagement volontaire beaucoup d'élèves perdraient leur année.

 

Je me sens particulièrement touchée par cet appel, car je parraine une petite népalaise de 12 ans prénommée Sharmila au sein de l'Association Pomme Cannelle (www.pomme-cannelle.org). Je sais notamment qu'elle était en classe au moment du seisme, ce qui lui a sans doute sauvé la vie. Mais sa famille a perdu son petit logement de Kathmandou. Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront venir en aide à quelques uns de ces habitants du Népal, un peuple pacifique et courageux!

Lyliane

23/06/2015

La liberté de circuler en Europe...

Tout près de Nice où j'habite et de part et d'autre de la frontière symbolique qui sépare la France de l'Italie c'est à dire entre Vintimille et Menton, des Associations des Droits de l'Homme, quelques élus et hommes politiques français et italiens, de simples citoyens émus par le manque de solidarité manifesté par le gouvernement français se retrouvent autour d'une même cause: la liberté de circuler à travers l'Europe.

Venus d'Afrique ou du Moyen Orient au péril de leur vie, des centaines de migrants sont confinés depuis plusieurs semaines dans une zone tampon entre les deux pays dans des conditions inacceptables: en plein soleil, sans eau, ni nourriture si ce n'est celle que certains membres d'associations humanitaires leur procure, sans aucun moyen d'abriter leur famille et de se soigner. Ils sont venus chez nous pour fuir les persécutions, la guerre ou la famine et ils espèrent pour la plupart rejoindre les pays d'Europe du Nord car beaucoup sont anglophones.

Quelle est l'attitude des autorités de notre pays? Par peur que certains d'entre eux cherchent à rester chez nous, pour ne pas entraîner des jugements de la part de partis extrémistes et xénophobes, ils donnent des ordres, afin que les forces de l'ordre confinent hommes, femmes et enfants sur des rochers du bord de mer et leur refuse le passage. La gare de Menton comme celle de Nice et de Cannes sont investies par des CRS qui patrouillent pour rechercher d'éventuels migrants ayant réussi à passer! Bien mieux: des manifestations de soutien aux migrants au poste frontière de Menton sont dispersées sans ménagement! Le PCF (parti communiste français) a proposé une solution d'attente plus humaine: rassembler ces migrants dans une base aérienne désaffectée à Roquebrune Cap Martin (06) susceptible de les accueillir, avant que soit trouvée une solution d'acheminement vers d'autres pays, mais la Préfecture des Alpes Maritimes reste sourde à ces appels. 

Que disent les médias pendant ce temps: après avoir braqué un jour ou deux leurs projecteurs sur ces migrants en difficulté, ils discourent sur la Fête de la Musique, des éleveurs bovins en difficulté, des chauffeurs de taxi en colère ; ils parlent de la température de l'eau de mer, des prochaines vacances... Où sont les valeurs d'accueil et de solidarité de nos sociétés occidentales? Enfouies sous un repli matérialiste ou identitaire? Pouvons nous encore citer sans rougir notre devise: liberté, égalité, fraternité?

Pourquoi ne pas saisir nos élus locaux, notre gouvernement du «droit de circuler librement» inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen? Comment faire entendre notre honte de voir agir ainsi nos gouvernements en notre nom? Cette crise humanitaire me paraît montrer en effet une crise de nos valeurs humaines. Ne serions nous pas en train de nous rendre compte des limites du matérialisme et de l'égoïsme érigés en règles de vie collective dans nos sociétés? D'aspirer à autre chose?!

Lyliane

22/06/2015

A la rencontre de différents types de médecine...

Nous avons la chance que la médecine occidentale se soit en partie peu à peu ouverte aux autres types de thérapie pratiqués dans le monde et qu'elle utilise désormais-après en avoir isolé les molécules principalement-des plantes africaines. Il arrive même qu'elle admette certaines techniques dites chamaniques! Certes, nous pourrions souhaiter que cette ouverture soit plus large et que les emprunts aux différentes thérapeutiques soient davantage connus et salués. Toutefois, sachons regarder les progrès accomplis dans ce sens à travers un rappel historique. Histoire de renforcer notre foi dans la constante possibilité offerte aux êtres humains de sortir de leurs enfermements, de leurs sentiments de supériorité et de leurs certitudes. Non seulement cette attitude les isole du reste du monde, mais elle les fait vivre dans l'illusion et la dualité...

 

Une publication d'Homéopathes sans Frontières (www.hsf-france.com) rappelle ce qu'ont vécu Anne Marie et Pierre Tubéry, un jeune couple de médecins parti en 1959 au Cameroun. Ayant gagné la confiance des autochtones, ils s'étaient fortement impliqués dans un dispensaire de brousse. Remarquant un jour qu'un lépreux, très atteint au visage et aux membres, présentait tout à coup une apparence complètement normale, Pierre Tubéry apprit l'existence d'un «vénérable des montagnes» qui lui avait administré ses potions. Féru de botanique, Pierre demanda à rencontrer cet authentique praticien, qui lui montra ce qu'il faisait de quelques plantes de sa pharmacopée nommées Gnidia Kraussiania, Sécuridata Lomgépédiculata et Desmodium.

 

Ayant rejoint ensuite un hôpital de Constantine en Algérie, le couple Tubéry eut la chance de croiser le chemin d'un professeur responsable d'un service de dermatologie. Il permit à Pierre Tubéry de tester avec succès ces plantes, notamment sur des cas de psoriasis. De retour en France, ce fut la collaboration avec une pharmacienne, Jacqueline Ragot, qui leur fit cerner l'impact de ces plantes africaines en laboratoire. L'ordre des pharmaciens leur mit à plusieurs reprises «des bâtons dans les roues». Néanmoins, grâce à leur ténacité et à leurs recherches, les vertus thérapeutiques de ces plantes sont de nos jours reconnues. Le Centre de Recherche en Phytothérapie diffuse aujourd'hui le Desmopar, issu du Desmodium avec ajout d'une plante de chez nous: le romarin pour soigner de graves atteintes du foie. L'Association Solidarité de Toulouse diffuse notamment cette histoire dans un ouvrage intitulé: «30 ans de solidarité»

 

Ayons à l'esprit que ce sont généralement des pionniers courageux, qui font avancer les choses dans quelque domaine que ce soit. Soyons donc le changement que nous souhaitons pour le monde en nous impliquant concrètement dans notre vie quotidienne! Et saluons tous les précurseurs, connus ou inconnus, qui ont compris qu'en puisant le meilleur dans chaque type de médecine au lieu de les opposer, ils font avancer la prise en charge globale des malades.

Lyliane

20/06/2015

Faire de sa douleur un moteur d'ouverture aux autres...

La Principale du Collège Rostand à Nice dans le quartier de la Madeleine a invité le 17/6/2015 Mme Latifa Ibn Ziaten à venir parler toute une matinée aux élèves des classes de 5ème dans la cafétéria de l'établissement. Pourquoi ce choix? Sans doute parce que l'intervention de cette femme lui a semblé tout à fait opportune, dans ce quartier où se retrouvent beaucoup de familles «issues de l'immigration». Et très certainement aussi parce que cette «mère courage», qui va depuis près de 3 ans d'établissements scolaires en centres de détention pour parler de respect et de tolérance dans notre pays, l'avait touchée.

C'est par le journal Nice-Matin que j'ai appris la nouvelle. La journaliste venu sur place (S. Casiglia) n'a pas manqué de retracer la douleur de cette femme, lorsque Mohammed Merah en mars 2012 a abattu à Toulouse son fils Imad, âgé de 30 ans, engagé dans l'armée française et musulman lui aussi. Après une période de deuil, Latifa Ben Ziaten a voulu comprendre les raisons d'une telle violence. Elle s'est déplacée dans les quartiers et elle a rencontré des jeunes du même milieu que l'assassin de son fils. C'est alors, après avoir dialogué avec eux, qu'elle a décidé de faire de sa douleur un moteur d'intervention auprès de ces jeunes, qu'elle qualifie de «mal aimés et mal orientés», vivant dans des sortes de ghettos et constituant une proie facile pour les terroristes qui paraissent les écouter et les valoriser, alors qu'ils les manipulent et les piègent sous couvert de religion.

 Mme Latifa Ibn Ziaten a crée une association «Imad Ibn Ziaten pour la Jeunesse et la Paix», qui reçoit des fonds de citoyens français soucieux de l'aider dans ses entreprises et déplacements. (association-imad.fr)

En réponse aux questions posées par les élèves, le message délivré par cette femme, douce et ferme à la fois, au Collège Rostand de Nice était le suivant:

-ne jamais avoir peur, car c'est cela qui donne de la force aux terroristes

-quoi qu'il arrive rester debout et garder la tête haute

-essayer de connaître l'autre pour le comprendre, connaître sa propre religion comme celle des autres quelle qu'elle soit car selon Latifa Ben Ziaten «la religion, c'est de l'amour» et non de la haine. Et ajoute cette femme:«La haine c'est plus facile que le bien!»

 Les jeunes lui ont notamment posé la question du djihad. Voici sa réponse reprise par la journaliste: «Le djihad, c'est ce que je fais face à vous ce matin, c'est ce que font vos parents, vos professeurs, lorsqu'ils vous éduquent et c'est ce que vous faites en apprenant»

Alors, souhaitons que cette sorte de«croisade par les mots»(tolérance, respect, écoute, discernement, amour...) entreprise par Mme Latifa Ibn Ziaten en faveur de la jeunesse qu'elle nomme «lumière de l'avenir» - plus de 6000 jeunes ont été contactés en 2015 - finisse par porter des fruits et continue à être relayée par les médias. Et saluons le courage de cette mère qualifiée de «mère universelle pour les blancs, les noirs, les juifs, les musulmans, les catholiques...»!

Lyliane

18/06/2015

S'éveiller à d'autres valeurs grâce à la crise...

 Dans le n° 94 de la revue « 3ème Millénaire, l'homme en devenir » (www.revue3emillenaire.com), un article de Mr Thierry Vissac, écrivain, m'a particulièrement intéressée. Celui-ci en effet définit une crise par «l'expression d'un processus naturel de guérison et de croissance que l'on retrouve autant au niveau individuel que collectif». Il pense aussi que «la crise est la manifestation d'un déséquilibre» et que notre société, dans son ensemble, est «victime d'une indigestion des divers excès du 20ème siècle».

 Il pointe en effet nos différentes démarches conditionnées par le «moi je», qui veut tout tout de suite et qui ne s'émeut pas que d'autres puissent mourir de faim près de chez nous. C'est, selon lui, du à «la tendance de l'ego à se replier sur lui-même, ses propres besoins et ses illusions sans prendre en compte ce qui se passe autour de lui». Il pense également que nous nous trouvons aujourd'hui à la croisée des chemins.

 Après ce bilan réaliste, Mr Thierry Vissac propose quelques pistes de solutions envisageables, si nous nous ouvrons intérieurement et extérieurement et si nous élargissons notre champ de vision. Les hommes et les femmes, qui seraient suffisamment conscients et éveillés, pourraient, selon son point de vue, proposer et mettre en place des changements durables en entraînant d'autres êtres humains à leur suite.

 Car l'effondrement matériel que nous vivons actuellement, jalonné de scandales, de peurs, de beaucoup de souffrances individuelles et collectives, de bouleversements écologiques aussi vécus sur toute la planète trouvent, selon lui, leur origine dans un déséquilibre spirituel dont nous sommes tous responsables. D'après l'auteur de l'article en effet, toute crise (maladie, catastrophe, guerre...) est «porteuse d'un enseignement et montre que l'Intelligence de la Vie est à l'oeuvre».

 Si nous pouvons traverser cette crise de la manière la plus consciente possible, en refusant le fatalisme ou les retours en arrière, Mr Thierry Vissac perçoit que la crise en cours est susceptible de porter en elle le potentiel d'un renouveau, d'un éveil spirituel. Cet auteur nous incite en somme à faire naître en nous «l'enthousiasme des pionniers».

 Alors, suivons de près ce qui germe de façon positive autour de nous et participons à tous les projets novateurs qui réveillent nos énergies du vivre ensemble, du partage de service et du respect mutuel!

Lyliane

16/06/2015

Pétition en faveur du sauvetage et de l'accueil des migrants

 

Cette année, près de 1800 migrants se sont noyés en Méditerranée. L'UE a mis sur pied un plan solide pour les aider, mais la République tchèque, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Espagne menacent de le torpiller. Selon les experts, seule la pression du public peut encore sauver cette initiative. Rejoignez l'appel pour mettre fin à la honte de l'Europe: 

SIGNEZ LA PÉTITION












15/06/2015

Une initiative qui fait chaud au coeur...

En région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur), à compter du 15 juin 2015 et pour un mois environ, une compétition de football de la réserve professionnelle, crée par Mazri Kheir, s'intitule «foot anti-chômage». En effet, le produit de la vente de billets et d'espaces publicitaires sera mis à la disposition des chômeurs, qui auraient un projet pour créer leur propre emploi. Pour en savoir plus, consulter le site Internet:www.ongelix.fr

Ces derniers mois, les sommes fabuleuses drainées par le football dans le monde entier avaient été pointées du doigt. Voilà une bonne occasion de montrer que les footballeurs peuvent également se montrer solidaires! Et de quoi donner des idées à tous les sportifs, afin de faire un geste en faveur des personnes en difficulté!

Lyliane   

14/06/2015

Des mesures pour faire cesser le gaspillage...

Près d'un tiers des aliments produits dans le monde pour la consommation humaine sont gaspillés chaque année, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cela représente pour l'Europe environ 90 millions de tonnes de denrées, sans compter l'utilisation de l'eau, de l'énergie et  des terres. Pendant ce temps de nombreuses personnes sur la terre subsistent avec un seul repas par jour et beaucoup d'enfants sont sous - alimentés.

 

Un projet de 4,7 millions d'euros financé à 90% par l'Union européenne, MED -3R rassemble 33 partenaires provenant de 11 pays du pourtour méditerranéen. La région PACA fait partie de ces partenaires pour la France. L'objectif de ce projet est de recycler les déchets, de réduire les productions excédentaires et de réutiliser des biens de consommation, afin d'allonger leur durée de vie.

 

Des expérimentations ont déjà été menées en Tunisie, en Jordanie, au Liban, en Italie et en France. A Nice par exemple 73 restaurants volontaires du centre ville ont testé les « doggy bags » c'est à dire des sacs pour ramener des restes de nourriture chez soi. Les clients de ces enseignes ont été sensibles à cette démarche. Quant aux restaurateurs, leur image positive en a été renforcée.

 

A Gênes (Italie) et à Sfax (Tunisie), des essais de compostage ont été entrepris. Soixante restaurants en effet ont été équipés de conteneurs spécifiques et de sachets biodégradables pour transporter de la nourriture. A la fin de l'année 2015, un laboratoire d'analyses et de recherche, qui contrôle la qualité du compost, rendra ses conclusions.

 

Bref un peu partout dans le monde des voix s'élèvent pour dénoncer le gaspillage honteux qui perdure dans nos pays développés. Des solutions existent, encourageons les et faisons les connaître via nos réseaux! Au cas où notre région ne serait pas sensibilisée à cette démarche, saisissons nos élus et proposons leur d'expérimenter ce qui se fait déjà ailleurs!

Lyliane 

13/06/2015

Le bon sens des êtres humains du passé...

 

Un chercheur archéo-botaniste et Directeur du Jardin Antique Méditerranéen, Laurent Fabre, nous rappelle, dans la revue Plantes et Santé de novembre 2012, que des pratiques agraires respectueuses de l'environnement avaient cours du temps des Romains. Ceux ci en effet utilisaient la "technique du complant" qui consistait à mêler dans des petites parcelles: champs, vignobles et vergers, afin d'augmenter la résistance aux aléas naturels sans épuiser les sols. Tout le contraire de la monoculture qui se pratique sur d'immenses parcelles dans certaines régions du monde!

 

Mr Fabre souligne également qu'au 19 ème siècle les bergers faisaient pâturer leurs troupeaux au milieu des vignes. C'était utile pour nettoyer les allées à peu de frais, pour nourrir les bêtes et pour fournir des déchets fertiles au terroir. Aujourd'hui tout est bien séparé; les animaux pâturent uniquement dans des prairies, même si depuis peu, le long de certains cours d'eau, des municipalités font revenir moutons et bergers.

 

Ces idées en effet reviennent peu à peu à l'ordre du jour comme alternatives aux systèmes industriels du monde agricole. A la lumière de cet article de Plantes et Santé, il me semble néanmoins urgent de jeter un autre regard sur le monde agricole, afin de mieux gérer les écosystèmes du futur.

 

Au lieu d'opposer l'Homme à la Nature, ce chercheur prétend qu'il serait nécessaire de réaliser les liens intimes qui les relient. Il souligne également le fait que les zones de pâture disparaissent au profit de terrains de golf ou de chasse, quand ce n'est pas pour y bâtir des bâtiments industriels. Ainsi disparaissent également les espèces végétales et animales de ces territoires. Selon lui en effet une perte de biodiversité serait semblable à une perte culturelle...

 

De nos jours, hommes politiques et aménageurs de nos pays occidentaux seraient bien inspirés de tenir compte de notre histoire humaine et de réintroduire des activités de bon sens, connues des hommes de la terre il n'y a pas si longtemps. Ne cherchons plus à glorifier ce que certains nomment "le progrès" et essayons peut-être de conserver le meilleur de ce que nous ont légué les Anciens!

 

Lyliane